Fiche argumentaire : TRANSPORT - Le tramway : un projet inutile
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Fiche argumentaire : TRANSPORT - Le tramway : un projet inutile
Campagne municipale 2014 Fiche argumentaire : TRANSPORT Brest métropole océane s’est toujours employée à placer la politique Transport au cœur de ses préoccupations principales. Ainsi chaque année, près de 25 millions d’euros sont investis pour permettre un fonctionnement optimum d’un réseau de transports performants et modernes. A cela s’ajoute également un effort important pour développer, entretenir et sécuriser la voirie et les modes de déplacements actifs. Surtout, le choix volontaire de doter la collectivité d’une ligne de tramway et prochainement d’un téléphérique donne à l’agglomération les moyens de ces légitimes ambitions. - Le tramway : un projet inutile ? Plus grand chantier de Bmo depuis plus de 30 ans, le chantier de tramway c’est 14 km de lignes qui ont permis de modifier en profondeur notre métropole. Mêlant à la fois requalification urbaine (Recouvrance, Brest centre, Europe, Kergaradec) et développement d’un transport en commun moderne et performant, le tramway affirme la nouvelle dimension de notre collectivité. - Il n’y a personne dans le tram ? Conformément aux prévisions ; la mise en circulation du tram a permis d’augmenter de 30% le nombre de passagers sur l’ensemble du réseau Bibus, en une année seulement! En moyenne, plus de 80 000 voyages chaque jour sur l’ensemble du réseau, soit près de 24 millions par an ! - Un réseau inefficace ? Une agglomération, par définition, change, évolue et se développe, d’autant plus quand elle s’équipe d’un nouveau mode de transport comme le tramway. Le réseau de transport en commun de Bmo a été modifié en profondeur. Certains points restent à améliorer pour satisfaire le plus grande nombre. Cette amélioration est déjà en cours : ainsi, la mise en place du système résago (transport à la demande) pour le Restic et la création d’une navette pour le marché de Lambézellec depuis la rentrée 2013. Mais pour autant, 98% des voyageurs sont satisfaits, et cela à peine 18 mois après l’inauguration du tramway et la refonte complète du réseau. - Un équipement métropolitain hors de prix ? Le tramway est un investissement de très long terme (50 ans) qui permet de plus de requalifier les espaces qu’il traverse. Voulu sobre et efficient, le tramway de Brest est l’un des moins chers de France rapporté au kilomètre, alors même que les espaces requalifiés sont très vastes. Tout a été pensé pour minimiser les coûts comme par exemple l’achat groupé de rames avec la ville de Dijon qui a permis de faire 30% d’économies. - Un projet sans envergure ? Le tramway de Brest a été récompensé par le deuxième prix du «Meilleur projet international de tramway de l’année» lors de la cérémonie du "Light rail awards". C’est une reconnaissance remarquée dans le monde des transports ! Campagne municipale 2014 - Le Tram a été pensé contre les automobilistes ? Bien au contraire ! La mise en place du tramway, par définition, est faite pour faciliter la circulation des personnes. A lui tout seul et en lien avec les lignes de bus, il permet de faire circuler plus de 35 000 voyageurs par jour ce qui permet d’offrir une alternative supplémentaire à la voiture. Plus de 700 places de parkings relais ont, de plus, été créées pour permettre aux automobilistes venant sur Brest de se garer gratuitement et de profiter des transports en commun. - A cause du tram, il est devenu impossible de se garer à Brest ? Le tram, en offrant une solution alternative à la voiture, a permis au contraire de faciliter le stationnement en ville. De plus, le stationnement règlementé et ses 6500 places offre une importante possibilité de rotation. En 2016, il faudra ajouter à ce chiffre les 700 places du parking du plateau des Capucins. Le passage en voie piétonne de la Rue JeanJaurès et de Siam a imposé il est vrai un changement d’habitude, mais qui souhaiterait aujourd’hui revenir à la situation antérieure ? - Où en est-on de la deuxième ligne de tram ? Rien n’est encore décidé et tranché. Le tramway était sans conteste la meilleure solution pour équiper en transport en commun la ligne actuelle qui va de Plouzané à Guipavas. Le développement d’un équipement structurant de ce type doit se penser dans un temps long, grâce à des études poussées. Le tramway n’est pas la seule et unique solution, mais est une des multiples possibilités pour développer l’attractivité et répondre aux attentes des habitants. - Le téléphérique, un gadget superflu ? Connecté au réseau de transport en commun, le futur téléphérique de 460 mètres permettra de relier le centre-ville de Brest au nouveau quartier des Capucins (un écoquartier de 560 logements, avec médiathèque, multiplex, commerces, un centre national art de la rue). Plus qu’une liaison, il s’agit d’un nouveau trait d’union qui renforcera l’attractivité de notre métropole. Projet le plus avancé de France, alors que de nombreuses métropoles veulent le développer, il s’agit d’un moyen moderne, rapide et novateur, pour développer les échanges et circulations piétonnes entre les deux rives de la Penfeld. Surtout, son coût est infiniment moins élevé que tout autre solution technique : 15 millions d’euros, contre entre 30 et 60 millions pour un pont. Enfin, pour transporter près de 700 000 passagers par an, il n’y a pas plus écologique. - Pourquoi ne pas rendre le réseau de transport en commun gratuit ? La gratuité n’existe pas, car au final il y a toujours quelqu’un qui paye le service. Rendre gratuit l’intégralité du réseau de transport en commun coûterait par exemple au minimum 10 millions d’euros par an aux contribuables de Bmo. De plus, la gratuité des transports créerait une situation d’injustice puisque les usagers n'habitant Bmo ne contribueraient jamais à ce service ni par le ticket de transport ni par l'impôt. C’est pourquoi moins de 8% des autorités organisatrices de transports ont décidé de franchir le pas. Et ce sont toutes des collectivités de taille moyenne avec le plus souvent des réseaux très tenus qui ne nécessitent pas de gros investissements. Pour nous, il est naturel que l’utilisateur d’un service public contribue à son financement, mais suivant ses moyens bien sûr. Campagne municipale 2014 Le prix à payer pour profiter du réseau moderne de transport en commun de Brest métropole océane est dans la moyenne basse des grandes villes de France avec des tarifs mensuels commençant à moins de 6 euros par mois. Pour les salariés, à cela, il faut rajouter la prise en charge obligatoire de 50% de l’abonnement aux transports en commun par leur employeur. - Rien n’est fait pour les piétons ? Le mise en circulation du tramway a permis de replacer le piéton au centre de la ville de Brest avec la création de près de 2 kilomètres de voies piétonnes dans l’hyper-centre de Brest (Siam, Jaurès). Une grande place y est également accordée dans toutes les villes de Bmo lors des travaux de voiries. - Rien n’est fait pour le vélo en ville ? Entre 2008 et 2012, 50 kilomètres d’aménagements cyclables ont été créés, c’est-à-dire une augmentation de plus de 50% de linéaire, pour circuler en toute sécurité et développer les transports actifs. En lien avec Bibus, il est également possible, de plus, de louer des vélos électriques pour circuler en ville. - Une voirie délaissée ? Plus de 7 millions d’euros par an sont investis chaque année pour entretenir le linéaire de Brest métropole océane. Il s’agit d’un effort très important qui permet de répondre à l’entretien, au développement et à la sécurisation des quelques 1200 kilomètres de voies. A cela s’ajoute les investissements structurants comme le carrefour des Quatre-vents ou l’échangeur de Kergaradec par exemple. Nous sommes donc très actifs sur l’entretien et le développement de la voirie.