Lumière 24 - Opticsvalley
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N°24 | septembre-octobre 2005 À la Une Altis Semiconductor, leader européen des semiconducteurs CMOS Le LIXAM, spécialiste des lasers X La vie du réseau Recherche Le général Xavier Michel nommé Directeur général de l'École Polytechnique Maurice Mazière, nouveau directeur du CEA de Fontenay-aux-Roses Nouvel essor de la plate-forme laser PLANI Réfraction géante dans les matériaux à bande interdite photonique Entreprises et Valorisation Quantel prend part au projet Laser MégaJoule Photline Technologies signe un accord de partenariat avec Nozomi Photonics PhaseView ou l’interférométrie sans interféromètre Essilor se maintient en tête du marché de l'optique ophtalmique Le campus de Marcoussis CETH produit de l'hydrogène "propre" sans émission de gaz à effet de serre Nouveaux produits Bilz France propose AIS™ pour isoler les vibrations en temps réel Vannier-Photélec présente sa nouvelle caméra infra-rouge Photline introduit des modulateurs de phase 40 Gbit/s Zoom sur... Animation SOLEIL : un succès … rayonnant Opticsvalley participera à BIORIF 2005 Lancement de la plate-forme OPTO Formation Le dossier du mois Opportunités de développement en Chine du Sud International et programmes européens Vers les systèmes de transports intelligents... en Californie Offres européennes spécial PME L'Ambassade de France à Singapour accompagne les projets de R&D MONA présente son site Internet Opportunités JEMI-France, vers la convergence des micro-technologies et de l'optique Derniers jours d'inscription pour les entreprises à la recherche d'opticiens de précision ! Découvrez nos 42 nouvelles offres d'emploi ! Agenda Les rendez-vous de l'optique - photonique À la Une Altis Semiconductor, leader européen des semiconducteurs CMOS Pionnière dans la fabrication des semiconducteurs en Europe, au sein du groupe IBM, depuis 1964, Altis Semiconductor est née en 1999 d'une joint venture financée à 50 - 50 par IBM et Infineon. La société, située à Corbeil-Essonnes/Le Coudray-Montceaux sur un site de 55 hectares, compte environ 2 000 personnes dont plus de 500 ingénieurs, qui développent et produisent des circuits logiques CMOS SoC parmi les plus avancés au monde dans la gamme 0,25 µm, 0,18 µm, 0,13 µm… plus communément appelés semiconducteurs. Un marché vaste mais très concurrentiel Jean Léandri, Responsable de la Le marché des semiconducteurs estimé à 210 milliards de dollars en 2004, est Stratégie et des réparti en plusieurs familles : mémoires (22,2%), processeurs (23,8%), logiques Programmes externes (24%), analogiques (16,5%), discrets (8,6%) et divers (4,9%). Avec 10 000 chez Altis tranches produites par semaine, 65% en technologie cuivre et 35% en Semiconductor technologie aluminium, Altis est la plus grande unité de circuits logiques avancés en Europe. Ses clients sont majoritairement des leaders mondiaux sur leurs marchés – la téléphonie [NDLR : un téléphone portable sur dix dans le monde contient une puce fabriquée par Altis], les réseaux, l'informatique, l'automobile, l'industrie, la sécurité et le grand public – et sont situés pour 40% en Europe, 30% aux Etats-Unis et 30% en Asie. Rappel : qu’est-ce qu’un semiconducteur ? Un semiconducteur, également nommé circuit intégré ou puce, est un assemblage de composants (transistors, résistances, condensateurs) qui sont interconnectés dès leur fabrication sur un support en silicium. Ces composants permettent notamment de stocker de la mémoire, de réaliser des calculs très complexes… La matière première pour la fabrication d’un semiconducteur est le silicium. Celui-ci est extrait du sable par purification, puis cristallisé sous forme de barreaux de 20 à 30 cm de diamètre. Ces barreaux sont ensuite découpés en tranches de moins d’un millimètre d’épaisseur. C’est sur ces tranches que sont ensuite assemblées par empilement les différentes couches de composants. Le procédé de fabrication des semiconducteurs comporte entre 500 et 1000 étapes, qui durent 45 jours. Sur une même tranche de 200 mm, il est possible de fabriquer entre 100 et 3000 semiconducteurs. Avec les technologies actuelles les plus avancées, il est possible de placer entre 30 et 80 millions de transistors sur un même semiconducteur de 2 cm2 environ, ce qui impose de dessiner des motifs toujours plus fins (0.13 µm). Une tranche fabriquée par Altis, capable de contenir entre 100 et 3000 semiconducteurs Altis Semiconductor réalisant un chiffre d'affaires de 520 millions de dollars, en 2004, doit constamment innover pour maintenir sa position de leader en Europe. "Tous les 18 mois, le nombre de transistors sur la surface d’une puce double. Pour maintenir nos produits à la pointe de la technologie nous investissons par an de l’ordre de 12 % de notre CA en R&D" indique Jean Léandri, Responsable de la Stratégie et des Programmes externes. Dans ce même état d'esprit, Altis Semiconductor participe aux projets du Pôle de compétitivité SYSTEM@TIC PARIS-REGION. "Nous pensons que la concentration d’acteurs majeurs sur la chaîne de valeur est un très fort avantage pour continuer à faire évoluer plus favorablement des grands sites industriels comme le nôtre. Faire partie intégrante du Pôle SYSTEM@TIC PARIS-REGION est un atout majeur. Dans une logique de réactivité maximale aux besoins du marché telle que la nôtre, travailler proche de ses clients et partenaires est un argument économique à même de compenser les réductions de coûts appliquées par les fabricants chinois et taïwanais", précise Jean Léandri. La concentration des compétences sur un même territoire est déjà une réalité pour Altis Semiconductor notamment grâce à l'effet campus d'Essonne Nanopole. Essonne Nanopole Dès 1999, Altis Semiconductor initie une politique de partenariats actifs en créant sur le site d'Essonne Nanopole un campus ouvert à des groupes internationaux aux activités complémentaires des siennes. Ainsi, les savoir-faire combinés d'Air Liquide, AMCC, Aviza Technology, Boc Edwards, Toppan Photomasks, Elis – SNDI, Fare Trade, Geodis, IBM, KLATencor, Mécanobloc, Nikon Précision Europe et Teltec, confèrent à Essonne Nanopole une place de choix sur le marché des semiconducteurs au niveau européen. Le regroupement géographique de ces sociétés leur permet, en effet, de bénéficier d'installations, d'infrastructures et de services adaptés à leurs besoins qui facilitent la rapidité de mise en œuvre des projets et augmentent la compétitivité. En plus de ces avantages industriels non négligeables, Essonne Nanopole fait montre d'une forte implication sociale, comme en fait part Jean Léandri. "Nous sommes parmi les quinze premiers fournisseurs d'emplois directs en Ile-de-France. En parallèle, nous versons plus de 200 millions d'euros en diverses taxes (charges sociales, taxes foncières…)." Pour en savoir plus : http://www.altissemiconductor.com/fichiers/ESSONNENANOPOLE.pdf Le réseau francilien, dynamiseur de performance "Dans un marché stratégique et mondial comme celui du semiconducteur, la performance passe également par la capacité à fédérer les différents acteurs issus de l'industrie, des pouvoirs publics, des universités et laboratoires. Ces partenariats et alliances favorisent l’installation de laboratoires de Recherche et Développement qui nous maintiennent au plus haut niveau, le meilleur exemple étant notre centre de R&D créé en 2003, qui porte sur le développement de nouvelles générations de mémoires non volatiles", déclare Jean Léandri. Ce projet a impliqué un effort financier considérable, 167 millions d'euros investis sur trois ans "dont 20 millions ont été pris en charge par le Conseil Régional d'Ile-de-France, le Conseil Général de l'Essonne, la Communauté d'Agglomération Seine Essonne, le Ministère de la Recherche et le Ministère de l'industrie, qui nous ont considérablement aidés", reconnaît bien volontiers Jean Léandri. Au-delà de la diversification de l’activité d’Altis Semiconductor, cette initiative a conduit à la participation à des projets européens comme MEDEA+, ainsi qu’à la signature de sept partenariats avec des laboratoires dont le LPS et l'IEF d'Orsay, Centrale Paris et Lyon, Supélec, l'Université Pierre et Marie Curie, le CNRS d’Orsay et Mulhouse. Et l'avenir… L'électronique est une des clés du progrès technologique car elle permet l'adoption de nouvelles applications. D'ici quelques années, elle sera encore plus présente dans notre quotidien (télévision, radio, téléphones, PC, véhicules). Le semiconducteur logique a donc un bel avenir devant lui. Altis Semiconductor met tout en œuvre pour en demeurer l'un des leaders mondiaux, comme le confirme Jean Léandri. "Pour maîtriser un marché complexe comme le nôtre, nous voulons rester les premiers à fournir à nos clients des solutions différenciées. Cette stratégie est rendue possible grâce au réseau de partenaires que nous avons à portée de la main via Essonne Nanopole. Nous tenons à poursuivre cette stratégie et à mettre toute notre énergie et notre détermination pour attirer de nouveaux partenaires sur notre campus. Dans cette même logique, le Pôle de compétitivité SYSTEM@TIC PARIS-REGION est le parfait écho de notre stratégie réseau, il dispose des outils qui pourront nous aider à renforcer notre compétitivité à l'international et à accéder plus rapidement à de nouveaux marchés, favorisant ainsi notre développement. De plus, la participation à ce Pôle nous offre l’opportunité de développer de nouvelles synergies avec d'autres acteurs franciliens et éventuellement d'autres pôles au travers de projets collaboratifs ayant pour objectif de définir les applications industrielles de demain." Pour en savoir plus : contacter Catherine N'Guyen Tél : 01 60 90 92 11 - [email protected] Altis Semiconductor : www.altissemiconductor.com © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Le LIXAM, spécialiste des lasers X Le Laboratoire d'Interaction du rayonnement X Avec la Matière (LIXAM) est une Unité Mixte de Recherche (UMR 8624) placée sous la double tutelle du CNRS et de l'Université Paris-Sud 11. Historiquement, ce laboratoire s'est appelé Laboratoire de Spectroscopie Atomique et Ionique (LSAI) pendant 26 ans ; il a été rebaptisé LIXAM en 2002, et est actuellement dirigé par Alain Huetz. Fort d'un effectif de 30 permanents, chercheurs, enseignants-chercheurs et ITA, le Laboratoire accueille aussi des stagiaires à tous les niveaux de l'enseignement supérieur, du DEUG au DEA, des doctorants et post-doctorants, ainsi que des chercheurs étrangers. Gérard Jamelot, directeur de recherche au LIXAM, Les recherches menées au Laboratoire relèvent principalement de la physique Responsable du atomique et moléculaire, de la physique des plasmas et de la physique des lasers. projet LASERIX Activités du Laboratoire Les activités du LIXAM s’organisent autour de deux pôles : les études sur la photoionisation des atomes, des molécules et des ions à l’aide de sources de photons dans le domaine XUV (principalement le rayonnement synchrotron) et les recherches sur les lasers X et leurs applications. Le Laboratoire est structuré en trois thèmes de recherche, eux-mêmes subdivisés en plusieurs opérations de recherche (OR) : – Thème 1 : Dynamique atomique et moléculaire par photons XUV OR 1 : photoionisation des ions multichargés, OR 2 : photoionisation résonante à deux couleurs, OR 3 : ionisation multiphotonique, OR 4 : photofragmentation des molécules : corrélations vectorielles. – Thème 2 : Modélisation et simulation numérique OR 5 : dynamique de l'interaction des systèmes simples avec les photons, OR 6 : transfert du rayonnement X dans les plasmas chauds. – Thème 3 : Génération et applications des sources laser X OR 7 : études fondamentales des plasmas et des faisceaux Laser X; OR 8 : démonstration et développements des applications ; OR 9 : Lasers de pompe, LASERIX. Dix chercheurs environ travaillent sur ce dernier thème, qui vise essentiellement à générer des lasers ¨¦mettant ¨¤ courte longueur d'onde, dans le domaine XUV (¦Ë ~ 5 - 50 nm). Le milieu actif de ces lasers XUV est un plasma chaud et dense, produit par focalisation d'un laser infra rouge de forte puissance sur une cible solide. Dans ce "A la Une", c'est surtout cette activité que nous approfondirons. Pour ce faire, nous avons interviewé Gérard Jamelot, Responsable du projet LASERIX. Le projet LASERIX Depuis 2001, l'équipe est impliquée dans la construction d'une nouvelle installation expérimentale, pour l'étude et l'utilisation des lasers XUV. Ce projet ambitieux et novateur, baptisé LASERIX, s'appuie sur la réalisation d'un nouveau laser, de type CPA. "LASERIX est une partie du projet POLA de l'Université Paris-Sud 11, financé dans le cadre du Contrat de Plan Etat/Région 2000/2006 par l’Etat et le Département de l’Essonne. Ce Installation provisoire du pilote de projet, spécifiquement destiné au développement et à LASERIX dans la salle turquoise de l'utilisation des lasers X pompés par laser infra rouge, l'ENSTA répond à trois objectifs : optimiser les lasers X opérationnels (pompage "collisionnel transitoire"), développer des applications (plasmas, surfaces, physique atomique…), explorer de nouveaux schémas de pompage. Actuellement localisé dans la salle turquoise de l'ENSTA, LASERIX se trouvera à terme dans le futur Bâtiment P du LOA, où il sera mis à la disposition des utilisateurs courant 2006", confie Gérard Jamelot. Grâce à son laser pilote d'un type nouveau (laser CPA Titane:Saphir fournissant 40 J à la cadence de 0,1 Hz), LASERIX offrira de nouvelles possibilités. Ainsi, la durée d'impulsion ajustable entre 30 femtosecondes et 500 picosecondes permettra d'explorer de nouvelles voies de pompage et aussi d'associer les lasers X avec d'autres sources (HHG, émission des plasmas denses…) pour réaliser des expériences de type pompe-sonde. Par ailleurs, la cadence de 6 tirs par minute, très supérieure aux 3 à 5 tirs à l'heure que délivrent aujourd'hui les lasers Nd:verre de grande énergie, permettra d'acquérir les données beaucoup plus rapidement et ainsi de dépasser le stade de démonstration de faisabilité auquel les expériences d'application des lasers X sont actuellement confinées. Cet ambitieux projet a conduit les chercheurs du LIXAM à s'associer au LOA, puis à travailler en étroite collaboration avec Thales Laser, Amplitude Technologies et Quantel, PME franciliennes spécialistes du domaine. Concrètement, Thales Laser et Amplitude Technologies ont été chargées du "Front-end", Quantel de la pompe optique de l'amplificateur de haute énergie et les laboratoires LOA et LIXAM de la partie active de ce même amplificateur. Les contributions de chacun sont détaillées ci-après. - Le LOA a aidé le LIXAM à choisir la technologie la plus adaptée pour obtenir les performances requises, comme l’utilisation de la technologie Titane Saphir pour le laser de pompe. Ainsi, un monocristal de saphir dopé au titane de 100 mm de diamètre et 19 mm d'épaisseur, capable de délivrer une impulsion de 40 Joules, a été réalisé spécifiquement. - Thales Laser a mis à disposition de LASERIX un oscillateur Titane Saphir (790nm / 40nm FWHM), un Dazzler, étireur Öffner (conçu par le LIXAM), un amplificateur de régénération d'1 kHz et un amplificateur multipasse de 10 Hz. Capable de synchroniser une source d'énergie de 20 millijoules à10 Hz avec une bande spectrale de 30 nanomètres. - Amplitude Technologies a livré deux amplificateurs multipassage cryogéniques d'une puissance de 2.5 Joules à 10Hz avec une bande spectrale de 30 nanomètres. - Quantel a, pour sa part, fourni le laser de pompe qui délivre 100 Joules en 40 nanosecondes à 527 nanomètres. Pour en savoir plus : http://loa.ensta.fr/elf/Recherche/LASERIX.html Applications des Lasers X Les Lasers X ouvrent la voie à de nouvelles applications dans des domaines scientifiques variés : physique des solides (la luminescence UV intéresse la technologie des détecteurs de rayonnements durs), physique atomique (démonstration de phénomènes multiphotoniques), interférométrie (analyse à l’échelle nanométrique de surfaces métalliques sous champ électrique intense), biologie (dégâts causés et réparabilité de la matière biologique sous laser X). "la microscopie à haute résolution d'échantillons biologiques vivants devra attendre des lasers dans la "fenêtre de l'eau", c'est à dire de longueur d'onde comprise entre 2 et 4 nm, qui ne sont pas disponibles actuellement", précise Gérard Jamelot. Avec une brillance crête des impulsions lasers XUV supérieure de plusieurs ordres de grandeur à celle de toutes les autres sources actuellement disponibles dans le même domaine spectral, les lasers XUV sont donc des sources idéales pour l’observation de phénomènes rapides et (bien sûr) décelables à ces longueurs d’onde. "C'est le cas du sondage par interférométrie des milieux de forte densité, par exemple la zone de densité critique des plasmas produits par un laser de haute intensité (ne = 1021 cm-3). La vitesse d'expansion de ces plasmas est grande (100 km/s) et leur durée de vie très courte, il serait donc tout à fait impossible d'obtenir une information quelconque avec une source moins brillante. Les lasers XUV apportent donc une méthode d’exploration d’états extrêmes de la matière qui constitue un complément original et précieux aux diagnostics existants." Avenir de LASERIX En tant que plateforme, LASERIX a pour vocation de s'ouvrir à une large communauté. "LASERIX est conçue comme une installation permanente fournissant des lignes de lumière XUV cohérente ; nous comptons rapidement trouver des utilisateurs en créant une communauté le plus tôt possible. Pour ce faire, nous avons prévu d'organiser un workshop qui se tiendra sur le campus d'Orsay du 1er au 3 février 2006. Cette manifestation doit être le point de départ de la première ligne de lumière laser à rayons X spécifiquement créée pour les utilisations scientifiques et technologiques. L'événement aura une envergure européenne. En effet, nous présenterons l'instrument et les propriétés des lignes de lumière, ainsi que certaines applications des lasers à rayons X mous pratiquées dans différents domaines allant de la physique à la biologie, à un public d'utilisateurs potentiels, non spécialistes des sources, venus de Grande Bretagne, d'Allemagne, de la République Tchèque, d'Italie. En Ile-deFrance, nous comptons profiter de notre appartenance à la plateforme CLIPS [NDLR : Collaboration Lasers Intenses du Plateau de Saclay, présentée dans Lumière 23] ainsi qu'à la Fédération Lumière Matière (LUMAT) pour attirer des utilisateurs", conclut Gérard Jamelot. Pour en savoir plus : contacter Gérard Jamelot Tél : 01 69 15 63 31 - [email protected] LIXAM : www.lixam.u-psud.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire La vie du réseau Recherche Le général Xavier Michel nommé Directeur général de l'École Polytechnique Le général de brigade Xavier Michel, a été nommé, en conseil des ministres le 3 juin dernier, Directeur général de l'École Polytechnique à compter du 1er août 2005. Il remplace le général de corps aérien Gabriel de Nomazy, en poste depuis le 1er août 2000, qui occupe désormais la fonction de vice-président exécutif de ParisTech. Ancien élève de l’Ecole Polytechnique de la promotion 1972-1975 et titulaire d'un Master of Science de l'Université de Californie, le général de brigade Xavier Michel est Général Xavier également ingénieur de l'École Nationale Supérieure des Techniques Avancées, puis Michel, diplômé de l'Ecole Supérieure de Guerre, du Command and General Staff College aux Directeur de États-Unis et ancien auditeur du Centre des Hautes Etudes de l’Armement. l'Ecole Polytechnique Il a fait sa carrière dans l’Arme Blindée Cavalerie et a servi dans différentes unités opérationnelles de cette arme, avant de commander le deuxième régiment de Hussards à Provins (19951997). Il a également exercé de hautes responsabilités à l’état-major de l’Armée de Terre, notamment à son bureau chargé de l’organisation générale (1992-1995) et au bureau de la stratégie des ressources humaines (1997-2004). De janvier à juin 2004, il a commandé la brigade multinationale Nord-Est au Kosovo et commande actuellement la troisième brigade mécanisée à Limoges. Marié et père de six enfants, le général de brigade Xavier Michel est chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre national du mérite. Pour en savoir plus : contacter Isabelle de Ligniville Tél. : 01 69 33 30 65 - [email protected] Ecole Polytechnique : www.polytechnique.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Maurice Mazière, nouveau directeur du CEA de Fontenay-aux-Roses Maurice Mazière est nommé directeur du CEA de Fontenay-aux-Roses à compter du 1er septembre 2005. A ce poste il succède à Thierry Damerval, désormais conseiller technique pour la recherche et l'innovation auprès du Premier ministre. Diplômé de l’Ecole Centrale de Paris, Maurice Mazière a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur chimiste à la Société des produits chimiques UgineKuhlmann. Entre 1982 et 1991, il est responsable du groupe Bloc-Pile du réacteur à haut flux de l’Institut Laue-Langevin à Grenoble. Il rejoint le CEA en 1991 au sein du Département d’étude des réacteurs (Cadarache) en tant qu’ingénieur de sûreté, puis il est nommé chef du service d’exploitation du réacteur Orphée (Saclay) à partir de 1994. Entre 1999 et 2001, toujours à Saclay, il est successivement Chef du Laboratoire National Henri Becquerel, laboratoire national de métrologie des rayonnements ionisants, puis Chef du Département de l’instrumentation et de la métrologie des rayonnements ionisants. Depuis 2001, il occupait la fonction de Directeur adjoint du CEA de Fontenayaux-Roses. Pour en savoir plus : contacter Cécile Grech Tél. : 01 69 85 12 66 - [email protected] CEA : www.cea.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Nouvel essor de la plate-forme laser PLANI La plate-forme laser PLANI (Plate-forme LAser Nanoseconde pour applications Industrielles) du CEA prend aujourd'hui un nouvel essor. Créée en 2002 avec le soutien de la Région Ile-de-France et du Conseil Général de l'Essonne, PLANI propose aux industriels désireux d'introduire les technologies de l'optique et des lasers dans leurs procédés, des études R&D allant de la définition du besoin jusqu'à la réalisation de prototypes. Elle offre également aux laboratoires non spécialistes une assistance dans ses domaines de compétence. Enfin, PLANI effectue des transferts de technologie et deux sociétés innovantes ont été créées sur la base de brevets du CEA (Kaluti-System pour les structures de pompage et les lasers et IVEA pour la méthode d'analyse élémentaire par spectroscopie de plasmas induits par laser LIBS). Composée d'une vingtaine de permanents, l'équipe de PLANI s'est spécialisée dans les développements laser (lasers à solide pompés par diode) et optique, l'interaction laser-matière (microusinage, traitement de surface, nettoyage...) et dans le domaine de l'instrumentation optiques (LIBS, pyrométrie optique...) Pour faire face à l'augmentation de son activité, PLANI emménage aujourd'hui dans de nouveaux locaux à l'intérieur du centre CEA de Saclay et se dote de nouvelles compétences, en particulier dans le domaine de la biophotonique et de l'environnement. PLANI a, par ailleurs, fait l'acquisition de nouveaux moyens expérimentaux : un laser UV émettant à 266 nm à haute cadence de répétition doté d'une tête galvanométrique et un laser 500 W à 10 kHz possédant une bonne qualité de faisceau ; une salle de métrologie pour l'analyse et la caractérisation et enfin, un atelier de mécanique. Pour en savoir plus : contacter Pascal Wodling Tél. : 01 69 08 78 21 - [email protected] ou Pierre-Yves Thro Tél. : 01 69 08 62 65 - [email protected] CEA : www.cea.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Réfraction géante dans les matériaux à bande interdite photonique Les cristaux photoniques sont des milieux dont l’indice de réfraction présente une périodicité spatiale qui est obtenue par nanostructuration. De cette périodicité découle, pour la lumière, un certain nombre de phénomènes analogues à ceux observés pour les électrons dans les solides cristallins, en particulier une structure de bandes d’énergies présentant des bandes de fréquences interdites [1]. Ces nanodispositifs conduisent à tout un champ de propriétés physiques originales, en particulier aux longueurs d’ondes des télécommunications optiques (lambda>1,2 µm). Un atout majeur de ces objets tient dans la possibilité d’ajuster leur géométrie afin d’exalter telle ou telle de leurs caractéristiques à longueur d’onde donnée (ingénierie du diagramme des bandes) : dispersion géante [2,3], ralentissement de la lumière par l’exploitation d’ondes à faible vitesse de groupe, compression d’impulsions optiques, retards optiques, mise en forme de faisceaux, … . Des chercheurs japonais de la société NTT ont par exemple fait la démonstration d’ondes lumineuses de vitesses de groupe 50 fois plus faibles que la vitesse de la lumière dans le vide [4]. L'équipe "Microphotonique Silicium" de l'IEF a démontré des effets de réfraction géante dans ce type de structures dans une technologie de guide optique planaire, sur des substrats de silicium sur isolant (SOI) [5]. A une longueur d’onde fixe, le milieu périodique se comporte de manière assez analogue à un milieu optique anisotrope, mais une particularité très intéressante tient dans la possibilité d’exploiter des régions du diagramme des bandes où les courbes de dispersion varient très rapidement avec la longueur d’onde. Il en résulte une forte déviation du vecteur d’onde ainsi qu'une forte variation de la vitesse de groupe de la lumière avec la longueur d’onde. La structure étudiée est présentée sur la figure 1. Un ensemble de motifs cylindriques, compris dans un demi-disque de rayon 40µm, a été fabriqué au CEA-LETI par un procédé de lithographie deep-UV à 193 nm et une étape de gravure RIE. Fig. 1(a). Vue au microscope optique de la region de cristal photonique montrant le jeu de guides d’ondes optiques d’entrée (à gauche) et de sortie (à droite). Fig. 1(b). Vue au microscope électronique d’un détail de la région de cristal photonique La périodicité de la structure (réseau hexagonal de pas 460nm), l’épaisseur du guide optique plan de SOI (240nm), ainsi que le diamètre des motifs élémentaires (170nm), ont été choisis de manière à mettre en évidence les propriétés de réfraction géante des cristaux photoniques. Différents guides d’entrée ont été prévus présentant une incidence allant de –60° à +60° par pas de 15°. La largeur de ces guides d’ondes (10 µm) a été choisie de manière à ce que le front d’onde de la lumière incidente ait une faible divergence. La lumière est collectée en sortie par un ensemble de guides d’ondes de sortie de largeur 3 µm, séparés angulairement par pas de 3,5 °. Une caractérisation optique du dispositif a été menée à l’aide d’un laser accordable en longueur d'onde autour de 1300 nm. La lumière issue de la source, puis polarisée linéairement, est couplée dans un guide d’onde d’entrée au moyen d’une fibre lentillée à maintien de polarisation. La lumière collectée en sortie à l’aide d’un objectif est soit visualisée à l’aide d’une caméra IR, soit détectée à l’aide d’une photodiode IR. L'image de la face de sortie donne la répartition de la lumière entre les différents guides d’ondes de sortie. La figure 2 présente la succession des sorties observée pour des longueurs d’ondes croissantes de 1280 à 1350nm et pour deux angles d’incidence en entrée (30° et 45°). Un décalage des sorties peut être observé dans chaque cas lorsque la longueur d’onde de la lumière couplée à l’entrée varie. Des mesures quantitatives ont permis d’évaluer la déviation angulaire par unité de longueur d’onde à respectivement +0,4°/nm (30°) et -1,3°/nm (45°). Suivant la direction de la lumière incidente, et donc les bandes de fréquences excitées au sein de la structure, des phénomènes de dispersion soit positive (0,4°/nm), soit négative (-1,3°/nm) ont été clairement observés. Ce changement de signe en fonction de l'incidence est un phénomène spécifique aux cristaux photoniques. Les résultats obtenus situent la dispersion de la structure entre 16 et 50 fois celle d’un prisme conventionnel. Ils permettent d'envisager des structures intégrées compactes pour séparer différentes longueurs d'ondes, utilisables pour le multiplexage/démultiplexage en longueur d’onde des signaux optiques (WDM). Fig. 2(a). Image IR des différentes sorties alignées pour un angle d’incidence de 30° en entrée Fig. 2(b). Image IR des différentes sorties alignées pour un angle d’incidence de 45° en entrée Ce résultat est la première démonstration expérimentale de l’effet de réfraction géante, ou "effet superprisme", dans un cristal photonique planaire de type ‘membrane’, à fort contraste d'indice (substrat SOI). Références 1. J.M. Lourtioz, H. Benisty, V. Berger, J.M. Gérard, D. Maystre, et A. Tchelnokov, "Les cristaux photoniques ou la lumière en cage", HERMES, Paris, 2003. 2. H. Kosaka, T. Kawashima, A. Tomita, M. Notomi, T. Tamamura, T. Sato, and S. Kawakami, “Superprism phenomena in photonic crystals,” Phys. Rev. B, 58, 10096–10099, (1998). 3. L. Wu, M. Mazilu, T. Karle, and T. F. Krauss, "Superprism Phenomena in Planar Photonic Crystals,” IEEE Journ. of Quant. Electron., 38, 915-918 (2002). 4. Notomi M, Yamada K, Shinya A, Takahashi J, Takahashi C, Yokohama I., NTT Basic Research Labs., NTT Corporation, 3-1 Morinosato-Wakamiya, Atsugi, 243-0198 Japan, Phys Rev Lett. 2001 Dec 17;87(25):253902. Epub 2001 Nov 30 5. A. Lupu, E. Cassan, S. Laval, L. El melhaoui, P. lyan, J.M. Fedeli, “Experimental evidence for superprism phenomena in SOI photonic crystals”, Optics Express 23 (2004) 5690 -5696 Publications : A. Lupu (1), E. Cassan (1), S. Laval (1), L. Vivien (1), L.El Melhaoui (2), P.Lyan (2), et J.M. Fedeli (2) 1 Institut d’Electronique Fondamentale, CNRS UMR 8622, Université Paris Sud, 91405 ORSAY Cedex 2 CEA-DRT/LETI, 17 rue des Martyrs, F38054 GRENOBLE cedex 9, France Pour en savoir plus : contacter Suzanne Laval Tél : 01 69 15 63 06 - [email protected] IEF : www.ief.u-psud.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Entreprises et Valorisation Quantel prend part au projet Laser MégaJoule Suite à la signature du contrat MégaJoule avec le CEA le 20 juin 2005, Quantel a acquis de nouveaux locaux situés à proximité du siège actuel aux Ulis (91). Ces bâtiments, d’une surface d’environ 7 000 m², permettront d'optimiser l'organisation entre les équipes de Quantel et la mise en place de salles blanches requises par les nouvelles techniques de fabrication liées au LMJ. Le déménagement est prévu pour la fin de l’année 2005 lorsque les travaux d’aménagement seront terminés. Rôle de Quantel dans le projet LMJ Le laser MégaJoule est une chaîne laser, composée de plusieurs étages : 1/ l’oscillateur, qui crée l’impulsion laser 2/ le préamplificateur (MPA=module pré-amplificateur) 3/ l’amplificateur 4/ la recombinaison et la focalisation sur la cible Quantel, pour sa part, est responsable de la conception et de la fabrication de l’étage pré-amplificateur, dont la fonction est double : - pré-amplifier le signal issu de l’oscillateur grâce à des modules à deux niveaux, intégrant un amplificateur régénératif et un amplificateur 4 passages qui portent l'énergie de la source de quelques nanojoules au joule requis à l'entrée de la section amplificatrice, - mettre en forme spatialement l'intensité du faisceau dans la section carrée de 40 mm de côté afin de pré-compenser les défauts spatiaux d'homogénéité du gain dans la chaîne, et ainsi garantir en sortie de chaîne une intensité constante à l'intérieur du faisceau carré 40 cm de côté. L'ensemble opto-mécanique constituant le MPA est long d'environ 3 mètres, pour une largeur et une hauteur de 0.5 mètre. Il est placé au plus près de la section amplificatrice, sous le filtrage spatial de transport. Sa liaison avec l'ensemble précédent, l'oscillateur, est assurée par une fibre optique monomode. Caractéristiques maximales du faisceau en sortie de MPA : - Énergie : 1 J - Durée d’impulsion : 20 à 25 ns - Dimension : carré de 40x40mm² - Longueur d’onde : 1053 nm - Largeur spectrale : 0,1 à 0,5 nm Pour en savoir plus : contacter Jérémy Britès Tél : 01 69 29 17 03 - [email protected] Quantel : www.quantel.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Photline Technologies signe un accord de partenariat avec Nozomi Photonics A dater du 1er septembre 2005, Photline Technologies et Nozomi Photonics ont signé un accord de partenariat qui prévoit la distribution des commutateurs Nozomi Photonics en France et en Europe par Photline. Nozomi Photonics est une société innovante de la Silicon Valley. Son alliance avec Photline permet aux deux sociétés de proposer une offre unique de fonctionnalités complémentaires de commutation et de modulation optiques ultra-rapides. En effet, la technologie PLZT de Nozomi, qui fait l’objet de nombreux brevets détenus par l’entreprise, se caractérise à la fois par des temps de commutations très courts de l’ordre de la nanoseconde et une consommation extrêmement faible (<0.5 µW/switch @1kHz). Les commutateurs 1xN et les matrices NxN de commutation rapide Nozomi s’adressent en priorité aux réseaux tout optiques rapides, tout comme les modulateurs Photline. Photline va mettre sa connaissance du marché européen au service de Nozomi pour introduire des sous-systèmes de commutation performants auprès des acteurs clé du domaine des télécommunications. Photline et Nozomi exposeront tous deux leurs produits sur le salon ECOC (Glasgow, 26-28 septembre 2005), Photline sera également présent à OPTO (Paris, 27-29 septembre 2005). Pour en savoir plus : contacter Philippe Le Roux Tél : 01 69 63 68 54 - [email protected] Photline Technologies : www.photline.com © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire PhaseView ou l’interférométrie sans interféromètre Faire de l’interférométrie sans interféromètre : c’est la prouesse réalisée par PhaseView, start-up de l’Incubateur Télécom Paris accompagnée par Opticsvalley, lauréate du Concours National de Création d’Entreprise Innovante (ANVAR). PhaseView a développé une technologie unique dans l’imagerie de phase, permettant de dématérialiser une fonction optique grâce à des algorithmes originaux (basés sur les fonctions de Green). Ceux-ci s’appliquent aussi bien à la métrologie (mesure sans contact) qu’à la microscopie (biophotonique et nanotechnologies) : ainsi, PhaseView crée des solutions qui combinent à la fois simplicité de mise en œuvre et performance, compatibles avec le matériel existant. Ces solutions de traitement d’images innovantes améliorent profondément le potentiel des équipements optiques. En métrologie, par exemple, le contrôle de qualité est altéré par le phénomène d’instabilité mécanique car il nécessite un interféromètre sensible aux vibrations ; la solution PhaseView, plus simple et plus robuste, permet de s’en affranchir car elle est non interférométrique. En microscopie biophotonique, il devient possible de superposer image confocale et image DIC ou image à contraste de phase obtenues par le traitement logiciel. Jusqu’à présent, cette superposition était impossible à réaliser, surtout en imagerie cinétique, car il fallait successivement utiliser plusieurs microscopes, avec le risque de ne pas retrouver la cellule dans sa position déjà observée. Enfin, la solution PhaseView de microscopie pour les semi-conducteurs simplifie notablement l’observation de MEMS et MOEMS en incluant la caractérisation en régime dynamique, toujours grâce à la méthode non interférométrique. Outre le développement de solutions innovantes de traitement d’images, PhaseView assure également des prestations de service dans ce même domaine en télédétection, métrologie et microscopie. PhaseView travaille déjà avec plusieurs organismes d’envergure internationale : le CNES, pour la modélisation numérique de terrains ; Saint-Gobain, pour le contrôle non-destructif de verres industriels ; Généthon, pour l’imagerie cellulaire ; Data-Pixel, pour l’inspection de surface des fibres optiques. Pour en savoir plus : contacter Igor Lyuboshenko Tél : 01 45 81 81 68 - [email protected] PhaseView : www.phaseview.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Essilor se maintient en tête du marché de l'optique ophtalmique Essilor, entré dans l'indice CAC 40 depuis le 3 janvier 2005, n'a pas démérité depuis. Le leader mondial de l'optique ophtalmique l'a montré une nouvelle fois hier en annonçant un bond de 19 % de son profit net, à 146 millions d'euros au premier semestre de cette année, tandis que le chiffre d'affaires a progressé de 7 %, à 1,18 milliard sur la même période. Sur les six premiers mois de cette année, le fabricant de verres a une nouvelle fois profité d'une croissance soutenue de 4.7% grâce notamment à un redressement de la situation en Europe et d'une bonne activité dans les autres régions. Le marché optique allemand a en effet redémarré, après avoir souffert pendant un an de la fin des remboursements de lunettes par la Sécurité sociale. De plus, Essilor a lancé de nouveaux produits, dont la nouvelle gamme de verres photochromiques Transitions en matériaux à hauts indices, le traitement antisalissure et anti-reflet Crizal Alizé en Asie, et enfin Varilux Ellipse, un verre progressif pour petites montures déployé dans le monde entier. Par ailleurs, le groupe a poursuivi sa croissance externe, avec l'acquisition, entre le 1er janvier et le 31 août de douze sociétés ou de leurs actifs pour un montant global de 102 millions d'euros (source Les Echos). Pour en savoir plus : contacter Gilles Le Saux Tél : 01 55 96 47 15 - [email protected] Essilor : www.essilor.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Le campus de Marcoussis CETH produit de l'hydrogène "propre" sans émission de gaz à effet de serre La Compagnie Européenne des Technologies de l’Hydrogène(CETH), résident de la pépinière Innov'valley installé sur le campus de Marcousssis, développe des générateurs d’hydrogène à partir d’éthanol (reformage) et à partir d’eau et d’électricité (électrolyse). Le reformage permet de convertir une énergie primaire tel que le bioéthanol (combustible renouvelable issu de la biomasse) en hydrogène. Cet hydrogène très pur alimente des systèmes énergétiques permettant de produire de l’électricité à haut rendement par l’intermédiaire d’une pile à combustible. Deux projets ont été déposés le 10 juin dans le cadre de l’appel d’offre hydrogène et pile à combustible (PAN’H) de l’ANR. L’un concerne l’application transport avec comme partenaire Renault et l’Université Paris-Sud 11 et le second concerne l’application de cogénération domestique avec L’équipe de CETH et de l'Université De Dietrich thermique, EDF et AREVA. Paris-Sud 11 à la foire d’Hanovre L’électrolyseur à membrane échangeuse de protons est une source d’hydrogène à haut rendement. L’électrolyseur permet aussi le 2005 stockage de l’électricité d’origine renouvelable mais fluctuante (éolien, photovoltaïque) par l’intermédiaire du vecteur hydrogène. CETH et l’Université Paris-Sud 11 ont décroché un projet européen de type STREP du sixième PCRD visant à réduire le coût de l’électrolyseur PEM tout en augmentant la pression de production d’hydrogène. Ce projet qui portera le nom de GenHyPEM débutera en octobre 2005. Pour en savoir plus : contacter Arnaud Deschamps Tél : 01 69 63 68 67 - [email protected] CETH : www.ceth.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Nouveaux produits Bilz France propose AIS™ pour isoler les vibrations en temps réel La société Bilz technologie antivibratoire, créée en 1985, est spécialisée dans l'équipement antivibratoire et l'isolation des bruits solidiens des machines et ensembles. Leader européen de l’isolation des machines et ensembles industriels, tant dans le domaine automobile que dans toutes les activités connexes, elle propose aujourd'hui AIS™ (Active Isolation System). Les deux principales missions du système AIS™ sont, d'une part, l'isolation passive des machines de haute précision par rapport aux vibrations venant du sol, d'autre part, la diminution des vibrations de structure de la machine liées aux fortes accélérations / décélérations induites par les masses en mouvement à l'intérieur de celle-ci. En parallèle, la productivité est améliorée de par la diminution des délais de stabilisation du système. L’AIS™ est un nouveau système de régulation actif de niveau qui mesure notamment les positions, les accélérations de mouvement et la pression. Il permet de conserver un niveau de consigne et de compenser instantanément toute variation de charge d’un système, optimisant ainsi les temps de cycle. Spécialement conçu pour piloter des isolateurs pneumatiques du type BiAir®, ce système innovant offre la suppression des phénomènes d’amplification à la résonance, notamment dans les basses fréquences. Sur le même principe, son taux d’amortissement réglable permet d’optimiser les dynamiques machines et de réduire les temps de stabilisation. Pour en savoir plus : contacter Thomas Caspar Tél. : 03 89 69 11 90 - [email protected] PDF AIS™ : www.bilz-france.fr © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Vannier-Photélec présente sa nouvelle caméra infra-rouge La SP Thermoview M4 est la toute première caméra thermographique IR industrielle portable de VannierPhotélec. Elle offre, grâce à sa prise en main intuitive et un design compact et robuste, la possibilité de réaliser de l’imagerie thermographique même dans des endroits jusqu’ici inaccessibles. Le détecteur 160 x 120 pixels avec sa focale courte permet le contrôle de pièces de petites dimensions avec une grande précision. Le tout est visualisé à l’aide d’un écran LCD 56 x 30,5 mm couleur. La capacité de stockage de 1 GB permet de sauvegarder sans limites les résultats thermographiques de vos mesures au format image et son autonomie dépasse les deux heures en fonctionnement continu. Enfin, la SP Thermoview M4 permet de bénéficier de l’ensemble des possibilités de la vision thermographique industrielle grâce à un outil au format poche. Vous pourrez découvrir cette caméra ainsi que les autres produits développés par le réseau Visiolaser à l'occasion du salon OPTO 2005 (Paris, 27-29 septembre 2005). Pour en savoir plus : contacter Vincent Lacaze Tél. : 06 09 61 51 16 - [email protected] Vannier-Photélec : www.visiolaser.com © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Photline introduit des modulateurs de phase 40 Gbit/s Photline Technologies complète sa gamme de produits commerciaux avec les modulateurs de phase MPZ-LN-40 destinés aux communications optiques à 40 Gb/s. Au côté des modulateurs d’intensité, les modulateurs de phase sont les autres composants de prédilection pour la technologie niobate de lithium (LiNb03). Ils trouvent leur application dans une grande variété de domaines : dispositif interférométriques, décalage de fréquence, télécommunications optiques,cryptographie quantique… Disponibles aux longueurs d’onde 1060 nm, 1300 nm et 1550 nm avec des bandes passantes de 100 MHz à plusieurs GHz, les modulateurs de phase LiNb03 de Photline représentent la gamme la plus complète disponible sur le marché. Les MPZ-LN-40 dont la bande passante est supérieure à 32 GHz sont la dernière addition à cette gamme. Ils sont notamment destinés aux télécommunications optiques à 40 Gbit/s. Ces modulateurs seront présentés sur les stand Photline à l’occasion des salons OPTO 2005 (Paris, 27-29 septembre 2005) et ECOC (Glasgow, 26-28 septembre 2005). Pour en savoir plus : contacter Philippe Le Roux Tél. : 01 69 63 41 07 - [email protected] Photline Technologies : www.photline.com © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Zoom sur ... Animation SOLEIL : un succès … rayonnant Le 22 septembre dernier, Opticsvalley organisait un Rendezvous avec le Synchrotron SOLEIL, intitulé "Microtechniques de haute précision et Synchrotron". Cette animation a réuni plus de 150 acteurs du réseau de l’optique-photonique francilien : industriels, établissements de recherche et d’enseignement supérieur, institutionnels se sont déplacés pour cette après-midi qui s’est déroulée en deux temps. Après l’accueil par Denis Raoux, Directeur Général du Philippe Deblay, Responsable des Relations Synchrotron, puis la présentation d’Opticsvalley par Sylvain Dorschner Directeur de la Stratégie et du réseau, Philippe industrielles du Synchrotron Deblay, Responsable des Relations Industrielles du synchrotron a présenté SOLEIL puis a axé son intervention sur une introduction au procédé LIGA : procédé utilisant les rayons X durs "synchrotron" pour produire avec haute précision des structures de taille micrométrique à millimétrique. Il a pu présenter les avantages de ce procédé ainsi que ses domaines d’application. L’exposé de Stephan Megtert, responsable de l'équipe Microfabrication LIGA du CNRS, était orienté sur un exemple d’utilisation du procédé LIGA. Puis Simone Cassette, responsable du groupe Process au Département Plate-forme technologique de Thales RT a présenté le LIGA au sein de la plate-forme technologique Thales. Enfin, Philippe Hapiot, du Laboratoire d’Électrochimie Moléculaire et Macromoléculaire de l’Université Rennes 1 nous a parlé de cellule LIGA pour des analyses spectro-électrochimiques (couplage des deux techniques : spectroscopie et électrochimie). Le compte-rendu complet de cette manifestation comprenant la liste des participants et les présentations est disponible en téléchargement dans l’Espace membres du site d'Opticsvalley(réservé aux adhérents). Pour en savoir plus : contacter Julien Amouroux Tél : 01 69 31 75 13 - [email protected] Opticsvalley : www.opticsvalley.org © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Opticsvalley participera à BIORIF 2005 ! Les 4èmes rencontres d’affaires en Biotechnologies et Sciences du Vivant dont Opticsvalley est partenaire permettront à une sélection de sociétés les plus prometteuses dans le domaine des Sciences de la Vie de rencontrer en tête à tête industriels, investisseurs et d’entreprises en développement. - La matinée de cette journée sera consacrée aux sessions d'information en séances plénières afin de présenter les réseaux franciliens, les appuis technologiques et financiers aux Sciences du Vivant, mais aussi leurs enjeux économiques. - L’après-midi, des ateliers scientifiques seront organisés (contenu en cours d'élaboration) préalablement aux rencontres en tête à tête de 15h30 à 19h. Ces entretiens permettront aux jeunes entrepreneurs de rencontrer des investisseurs et des professionnels de l'industrie pharmaceutique. Si vous cherchez des partenaires industriels, des capitaux et des contacts pour accélérer votre développement, inscrivez-vous vite aux rencontres d’affaires BIORîF 2005 en téléchargeant le dossier de candidature. Pour en savoir plus : contacter Chiraz Frydman Tél : 01 69 31 60 80 - [email protected] BIORîF : www.biorif.com © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Lancement de la plate-forme OPTO Formation A l’occasion des salons OPTO et Mesurexpo, sera lancée OPTO Formation, la plate-forme de formation continue dédiée à l’optique. Cette plate-forme réunit huit partenaires qui sont tous de grands organismes de formation : CNRS, IFIPS, Institut d’Optique, INT, IUT d’Orsay, Supélec, Telecom Paris et l'Université Pierre et Marie Curie. OPTO Formation donne, dès à présent, accès à une offre variée ouverte à tous les professionnels de la filière. Les 38 formations proposées sont réparties en sept rubriques : - Optique générale - Lasers et applications - Réseaux et Télécom - Traitement d’images - Imagerie et capteurs - Optomécanique - Optoélectronique / Optronique Opticsvalley, à l’origine de cette initiative, est la structure qui fédère ces différents partenaires. OPTO Formation vous attend tout au long des salon OPTO et Mesurexpo sur le stand D93. Pour en savoir plus : contacter Laëtitia Lasagesse Tél : 01 69 31 60 83 - [email protected] © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Le dossier du mois Opportunités de développement en Chine du Sud La mission d'Opticsvalley en Chine du Sud Ce mois-ci, la rédaction de Lumière consacre son dossier du mois non pas à une technologie, mais à une zone géographique : la Chine du Sud, suite logique de la mission d’entreprises organisée par Opticsvalley du 3 au 10 septembre 2005. A l’occasion de l’année de la France en Chine, Opticsvalley a organisé le déplacement de 11 entreprises françaises à Shenzhen, dans le cadre de la 7ème Edition du China International Optoelectronic Exhibition (CIOE), le plus grand salon optique international de Chine. Cette mission d’entreprises à Shenzhen fait suite à la précédente mission montée par Opticsvalley en avril 2004, sur le salon Opto China de Shanghai , ainsi qu’à la participation d’une délégation francilienne du secteur optique, à une mission d’entreprises à Shenzhen aux côtés de M. Patrick Devedjian, alors Ministre Délégué à l’Industrie. Les principaux objectifs de la mission Shenzhen 2005 ont été atteints : • promouvoir les échanges commerciaux franco-chinois, • sensibiliser les entreprises de la filière optique-photonique française sur l’environnement de la province du Guanzhou dans laquelle se situe Shenzhen, • accompagner les entreprises participant au déplacement dans leur démarche de découverte de la Chine, d’initiation ou de développement de partenariats avec des acteurs chinois, • permettre à ces entreprises d’exposer leurs produits sur le salon CIOE, sous l’égide d’un pavillon labellisé France, • proposer une formule clé-en-main permettant aux participants de concentrer leurs efforts sur leurs rencontres professionnelles. Dédié aux communications optiques, aux lasers, à l'optoélectronique, à l'affichage et aux matériaux, CIOE est le plus grand salon optique international de Chine. Pouvu d'une surface d'accueil de 60 000 m2, il a accueilli 1 600 exposants et 43 000 visiteurs issus de 39 nations/régions. Opticsvalley a offert aux 11 entreprises françaises de la délégation l'opportunité de participer à CIOE et, du même coup, de bénéficier d'un accès stratégique au potentiel incontestable de développement d’affaires avec les professionnels chinois et internationaux de l’optique-photonique. Le Guangdong, terre de Zones Economiques Spéciales de la Chine du Sud Province la plus riche de Chine, le Guangdong pèse 12% du PIB de la Chine, un tiers de ses Investissements Directs Etrangers et 35% de ses exportations. Peuplé par 110 millions d’habitants, le Guangdong se situe au premier rang des provinces chinoises. Au cœur du Guangdong se trouve la zone phare du Delta de la Rivière des Perles. La province du Guangdong, en particulier le Delta de la rivière des perles. © Photo de la Mission Economique de Canton Depuis 1978, la province du Guangdong a été désignée par les autorités politiques chinoises comme le “laboratoire” de la libre économie, avec la création de trois Zones Économiques Spéciales à Shenzhen, Zhuhai et Shantou. De belles perspectives de développement En 2004, le Guangdong a affiché des performances économiques exceptionnelles. Les statistiques donnent le vertige : un marché de 400 millions d’habitants sur une superficie équivalente à celle de l’Europe, une croissance du PIB de 14,2% (soit 4,7 points de plus que la moyenne nationale) pour une valeur de 193 MdUSD. L’impact de l’entrée de la Chine à l’OMC, la dépréciation du dollar et l’augmentation de la consommation intérieure, ont également joué en faveur des chiffres records atteints par le Guangdong en matière d'importations et exportations de 350 MdUSD (en hausse de 26% par rapport à 2003) soit environ un tiers du total national. Sans surprise, ce sont les postes "produits électroniques et mécaniques" et "hautes technologies" qui enregistrent les plus belles performances et confèrent à cette région un statut de "mini-puissance économique". Une province très bien positionnée sur le secteur des hautes technologies Le développement de la R&D, un héritage culturel En Chine, le gouvernement central est la principale source de financement de la R&D. 12,1% de la dépense nationale publique est accordée au Guangdong, en seconde position après Pékin (17%) mais avant Shanghaï (8,6%). Dans la province du Guangdong, l'activité de R&D provient principalement du secteur privé. Les 2733 structures de recherche présentes au sein des grandes et moyennes entreprises, employant 95 400 scientifiques et techniciens, ont permis d'offrir au Delta de la rivière des perles une place de choix sur les produits de haute technologie. L’industrie est aussi très fortement représentée dans la région, en produisant un quart de la production nationale d’électronique et informatique. Les champions nationaux Ces résultats impressionnants sont en partie liés à l'émergence de champions nationaux agissant sur les marchés de la téléphonie mobile (TCL, Konka, Soutec, Telsda, ZTE), de l'audiovisuel / des télévisions (COSHIP, TCL, Konka, Skyworth), des équipementiers /intégrateurs (Huawei, ZTE, Jinpeng), des logiciels (Kingdee Software, Guangzhou Middleware Research Center), de l'Internet (Netease, Tencent) et des cartes à puce (Eastcom Peace dans la ville de Zhuhai). Analyse sectorielle des marchés de haute technologie Télécoms : Avec 31, 5 millions d'abonnés aux lignes fixes et 57, 6 millions de détenteurs de téléphones mobiles, le Guangdong détient 16,3% et 9.6% du marché chinois de la téléphonie, soit les taux de pénétration les plus important du pays. En ce qui concerne la R&D sur les portables 3G, Canton et Shenzhen ont participé aux différents tests des trois standards retenus. Huawei et ZTE sont des équipementiers très présents sur ce même produit. Télévision : Le Guangdong affiche le taux de câblage optique le plus élevé de Chine. La province s'inscrit comme la première à autoriser les opérateurs étrangers venus de Hong Kong. Canton et Shenzhen quant à eux se déploient sur la DTV et servent également de villes-test pour la “télévision sur IP”. La société Coship Shenzhen est le premier producteur et exportateur de décodeurs satellites et terrestres, ses principaux clients sont : CCTV, STMicroelectronics, Viaccess (FT), Mediaguard (CP) et Nacra. Les puissants fabricants de TV DTV et HDTV de la province sont : TCL, Konka, Skyworth. Electronique et informatique : Le Guangdong occupe la première place mondiale pour la production d’appareils électroniques tels que les MP3, lecteurs et enregistreurs DVD, clés USB, etc. Les principaux acteurs de ce marché sont : - BYD : leader chinois des piles rechargeables (17ème fortune de Chine), - BKK Electronics : fort de 8 000 employés, le géant norvégien de l'électricité occupe une position très forte dans le Guangdong qui lui permet d'être numéro trois mondial de la fabrication de lecteurs DVD (8 millions par an). - Dawning Information : fabricant chinois de PC, serveurs, supercomputers (SZ) - Great Wall : fabricant Hongkongais de serveurs. Logiciels : Canton et Zhuhai accueillent des parcs de niveau « national » selon le classement des autorités chinoises. Le Top-5 national de ce secteur en 2004 comprend Kingdee et ZTE Software. Leader dans le logiciel d’infrastructure distribué en open source (troisième place en Chine), Kingdee est certifié CMM4. La société emploie 2 800 personnes dont 600 en R&D et produit des solutions ERP, CRM, efinance, e-commerce. Les fabricants de combinés leaders sont Soutec, Konka, ZTE, Huawei, TCL, Yulong. Telsda occupe une place de choix sur le marché important des logiciels. Par ailleurs, le Guangzhou Middleware Research Center a signé des accords technologiques avec l'INRIA et Objectweb. REGICAL est le premier fabricant et fournisseur de bornes intégrées pour recharge de cartes de paiement (type MONEO). A Zhuhai, on dénombre la présence de 75 firmes dont Alcatel, Ericson Mobility, Motorola, Microsoft, Sun Wah, Linux… Internet : Mi-2005 on dénombrait 103 millions d'internautes en Chine dont douze d'entre eux situés dans le Guangdong. Netease, Shanda et The9 sont les 3 plus importants acteurs du secteur. Les revenus générés par les SMS pourraient atteindre 16 milliards de dollars en 2007. Les Jeux en ligne représentent plus de 20 millions de joueurs en 2004, un marché deux fois plus important que celui offert par le cinéma. Cartes à puce et semi-conducteurs : La Chine est le 3ème plus gros consommateur mondial de puces, avec une croissance estimée entre 20 et 30% sur les cinq prochaines années, tirée par le dynamisme de l’industrie du “hardware”. En effet, la Chine est le premier producteur mondial d’une centaine de produits électroniques. Le Guangdong est la seconde zone de production de puces devant Pékin mais loin derrière Shanghai. Les deux entreprises Shenzhen State Micro et Vimicro Corporation permettent à Shenzhen de jouer un rôle majeur dans la conception de puces. Optique-photonique : Le secteur opto-électronique fait partie des 10 industries-clés émergentes dites « prioritaires » sur le territoire chinois. Le gouvernement national soutien très fortement ce secteur, avec la création cette dernière décennie de cinq grands clusters optiques, à Wuhan, Shenzhen, Beijing, Changchun et Shanghai. Ainsi la croissance du secteur opto-électronique est de 15% par an pour l’année 2003-2004. Parmi les nombreux points forts de Shenzhen, on compte une présence importante des industries de la communication par fibre optique, des réseaux optiques, de l'affichage optique, du stockage optique, du traitement des signaux et des images optiques. En outre, la très importante industrie du laser concentrée autour de la “National Engineering Research Center for Laser and Optoelectronics” implique des géants implantés localement tels que Ricoh, Olympus, Sanyo-Huaqing, Shinwa, Kaifa, Macat. D'autre part, les technologies liées aux écrans plats (FPD) attirent des entreprises comme Tianma Microelectronics, Proview, Fangda, CSG Holding, Proware, Konka, TCL, Skyworth. Shenzhen devrait devenir d'ici cinq ans la première base mondiale de production des LED de puissance, grâce à des acteurs tels que Shenzhen Photon Technology, Philips et JUS Uniphase. Une présence industrielle française diversifiée La présence industrielle française dans le Guangdong s’appuie avant tout sur le partenariat mis en place depuis 1985 dans la filière nucléaire (centrales de Daya Bay et de Ling Ao), partenariat qui reste exemplaire tant sur le plan technologique qu’économique, avec la présence française d’Electricité de France, Framatome et Alstom. Les domaines de l’électronique professionnelle et grand public demeurent aussi un pôle d’activités de première importance des sociétés françaises dans le Guangdong. Parmi les implantations les plus significatives, on peut citer Alcatel SGDI Shenzhen Optical Fiber, Axon, Cotterlaz Components, Framatome Connectors Industry, Gemplus, Innovi, Merlin-Gerin, Oberthur Card Systems, STMicroelectronics, le groupe Thomson, UPE, etc. Cette présence économique est caractérisée par des implantations destinées soit au marché domestique (notamment le vaste bassin de consommation de la Chine du Sud, Shenzhen et Canton comptant parmi les villes les plus riches de Chine), soit à la ré-exportation, conformément à la double vocation de la province. De plus en plus d'entreprises françaises, venues au départ dans le seul but de la réexportation ont fait le choix de conjuguer ré-exportation et distribution locale, en vue d'y écouler leurs gammes, eu égard à l'explosion des réseaux de distribution. Pour mémoire, la présentation d'Olivier Candiotti de la Mission Economique de Canton, diffusée à l’occasion du Rendez-vous d’Opticsvalley sur Les technologies de l’information et des télécommunications en Chine du Sud le 27 juin 2005 est disponible dans les pages International du site d'Opticsvalley. Opportunités de développement de PME françaises en Chine du Sud La délégation française était composée de onze entreprises franciliennes : Ati Electronique, Cristal Laser, Foretec, ICTL Liaisons Optiques, Imagine Optic, Nemoptic, Quantel, Sagem Défense Sécurité, SDS, Thales Laser Diodes et Varioptic. Nous en avons interviewé deux d'entre elles Nemoptic et SDS qui nous ont fait part de leur attentes par rapport à CIOE 2005 et, plus généralement, au marché chinois. Nemoptic à la recherche de clients et partenaires en Chine du Sud Interview de Thierry Emeraud, VP Sales & Marketing Nemoptic, société française spécialisée dans les technologies d’écrans LCD, faisait partie des exposants du pavillon monté par Opticsvalley sur le salon CIOE 2005. Elle était représentée sur place par Thierry Emeraud et François Leblanc. Le choix de participer à cette mission a répondu à un double objectif complémentaire : d'une part nouer en Chine des partenariats industriels et d'autre part développer en local un réseau commercial. "Nous sommes une start-up en phase d'industrialisation. Dans la chaîne de valeur des produits intégrant des écrans LCD, nous recherchons des intégrateurs de modules LCD qui sont potentiellement intéressés par notre produit phare, le BiNem®. Nous sommes également à la recherche de partenaires en backend et assemblage afin de maîtriser au mieux nos coûts de fabrication et ainsi d’être compétitifs sur le marché de l’électronique grand public particulièrement sensible aux prix", indique Thierry Emeraud. A propos de BiNem® Ce produit, mis au point en mai 2004, est le premier écran bistable transmissif en couleur. Cet écran offre une qualité comparable à celle des écrans TFT pour un coût bien plus faible. Fruit d'un brevet de Nemoptic, la palette de 32000 couleurs de BiNem® permet le contrôle de plus de trente deux niveaux de gris bistables. Contrairement aux autres technologies les niveaux de gris sont analogiques et obtenus uniquement par Première maquette bistables, modulation du signal d’adressage. Les cellules LCD à niveaux de gris ont la technologique même structure que les cellules BiNem® monochromes. De plus, les BiNem® démontrant signaux spécifiques aux niveaux de gris sont générés grâce à des drivers la faisabilité de du commerce disponibles sur étagère. En combinant cette dernière technologie à des filtres colorés standard, on peut obtenir des écrans 32 000 couleurs en bistables couleur. Les écrans BiNem® en couleur conservent leur qualité mode transmissif optique exceptionnelle, un grand angle de vue sans dérive de couleur dans toutes les directions, un contraste et une saturation des couleurs donnant un excellent rendu image. Ils sont produits sur des moyens de fabrication LCD existants. Ce n'est pas tant l'attrait du salon CIOE lui-même qui a décidé Nemoptic à y participer que la logique de cluster dans laquelle il s'inscrit. "CIOE 2005 en tant que tel ne représente pas une thématique tellement pertinente pour nous, étant donné, qu'il est très clairement positionné sur les marchés des composants optoélectronique et LEDs. Néanmoins sa position stratégique tout près de Hong Kong nous a rapproché de nos clients tels que Integrated Displays Technology Limited (fabricant sous la marque Oregon Scientific) et Beijing Golden Global View, de nos partenaires industriels (sous traitants en Assemblage de Modules), ainsi que de tous les acteurs potentiels des technologies LCD", confie Thierry Emeraud. Dans le prolongement de contacts commerciaux initiés à distance il y a des mois, Nemoptic tenait, en effet, absolument à rencontrer IDT, fabricant d'e-dictionary et autres produits d’e-learning pour lui faire, notamment, la démonstration des potentialités des écrans BiNem®. Grâce à l'organisation par Ubifrance et la mission économique de Canton de rendez-vous individuels, Nemoptic a pu rencontrer IDT qui s'est déplacé tout spécialement de Hong Kong sur le salon CIOE. "Les entretiens que nous avons eus avec IDT puis la visite de Golden Global View à Pékin ont constitué pour nous la grosse valeur ajoutée de cette mission sur le plan commercial. Nos échanges avec ces deux acteurs majeurs, ajoutés aux démonstrations d’écrans BiNem® que nous avons pu faire sur notre stand, nous ont donné des renseignements essentiels sur la chaîne de valeur des modules LCD, pour des produits représentatifs sur le marché chinois de nos segments prioritaires. Par ailleurs, nouer des relations sur place avec des partenaires industriels potentiels tels que JIC devrait nous permettre d’envisager de sous-traiter la partie back-end et assemblage afin d'être compétitifs en terme de prix pour affronter commercialement le marché chinois avec une relative sérénité", conclut Thierry Emeraud. Pour en savoir plus : http://www.nemoptic.com SDS était présent au salon CIOE 2005 Interview de Bernard Leibovici, Directeur SDS Systems Development & Solutions est une PME de conception et de fabrication de sous-ensembles électroniques de conversion d’énergie haute tension et de dispositifs optroniques intégrant ce type de modules. Dans le cadre du salon CIOE, SDS a présenté ses deux principales gammes de produits à savoir celle des convertisseurs DC/DC haute tension ultra-miniatures plus particulièrement dédiés à l’alimentation des tubes photomultiplicateurs et ses générateurs d’impulsions rapides pour charges de haute impédance. Au titre du premier type de sous-ensembles, SDS a suscité l’intérêt de nombreux visiteurs de ce salon en présentant sa série MT qui apporte à partir d’une tension d’entrée de 12 Volts, une tension de sortie de 1 500 Volts pour une puissance maximum de 1 Watt, ceci dans un boîtier de la taille d’une petite boîte d’allumettes. Le second type de sous-ensembles, dont les dimensions ont été aussi réduites à l’extrême, sont des interrupteurs haute tension permettant de commuter une tension de plusieurs KiloVolts en un temps très court (actuellement 5.5kV en 3ns). Ils sont constitués en plus du convertisseur DC/DC haute tension miniature, d’un assemblage série/parallèle de transistors avec leur électronique de commande. Préalablement à la participation à ce salon, SDS a visité dans le cadre d’une mission organisée par le bureau de Pékin de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, les instituts de recherche chinois susceptibles d’utiliser ses produits et ceux d’entre eux en particulier faisant appel à des collaborations internationales. Pendant le salon lui-même, SDS a bénéficié des rendez-vous d’affaires organisés par Ubifrance et la mission économique de Canton, tant avec les instituts universitaires et de recherche du Sud de la Chine qu’avec des industriels de l’optronique. Parallèlement à ces rendez-vous, de nombreux visiteurs se sont rendus sur le pavillon France monté par Opticsvalley et en particulier sur le stand de SDS. Bernard Leibovici, responsable de cette petite structure du Val-de-Marne s’est montré tout à fait satisfait des nombreux contacts noués à l’occasion de cette mission d'Opticsvalley. "Cette mission en Asie n'aura pas besoin d'être renouvelée. Elle a été très efficace en ce sens qu'elle nous a permis de prendre la mesure du marché chinois et d'élaborer une première base très intéressante de contacts commerciaux. Nous savons désormais que notre haut degré d'expertise ne pourra à lui seul nous permettre d'affronter le marché chinois. L'adaptation de la politique de prix de SDS sera un facteur déterminant. Un effort particulier devra être fait en ce sens, car même si jusqu'à présent, notre société n’a pas rencontré de concurrents directs chinois sur son créneau d’activité, il n’en sera probablement pas de même sous un délai raisonnablement estimé à deux ou trois années", at-il confirmé. Pour en savoir plus : http://www.sdshv.com La visite de Huawei, temps forts de la mission Shenzhen La délégation a eu l'opportunité de visiter le site de Huawei Technologies, premier équipementier télécoms de Chine. A cette occasion, les membres de la délégation française ont pu découvrir le show room, le centre logistique ainsi qu’une usine de fabrication. Il ressort de cette visite que le degré élevé d’automatisation de Huawei a beaucoup impressionné les visiteurs français. A gauche, le bâtiment de Hawei vu de l'extérieur. A droite, la délégation française à l'intérieur de Huawei. Fleuron de la province du Guangdong, ce groupe de 24 000 employés dont les capitaux sont entièrement privés, a largement bénéficié de la politique industrielle chinoise favorisant l’émergence de l’industrie locale. Jeune et innovante, Huawei consacre chaque année environ 10% de son chiffre d’affaires (480 de millions de dollars en 2004) et mobilise près de la moitié de ses effectifs dans la Recherche & Développement, installés en dehors des frontières chinoises, dans des bases situées aux Etats-Unis (Silicon Valley et Dallas), en Inde, en Suède et en Russie. Avec plus de 1 400 brevets déposés fin 2004, Huawei a habilement bénéficié des transferts de technologies opérés par les grandes multinationales suite à l'ouverture de la Chine et s'impose désormais aux côtés des autres géants mondiaux des télécommunications que sont Alcatel, Cisco Systems, Nortel Network, etc. L'entreprise participe activement, aux côtés de 60 organisations internationales, aux travaux de standardisation de radiocommunication (ITU-R), normalisation des télécommunications (ITU-T) et développement des télécommunications (ITU-D). Avec une politique agressive tournée vers l’international, Huawei a aujourd’hui déployé ses équipements chez plus de 300 opérateurs dans 90 pays et régions dont l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Canada ou encore la Thaïlande, Hong Kong et Singapour. Le rapport complet de la mission d’Opticsvalley, comprenant les photos et tous les détails relatifs au salon CIOE 2005 est disponible dans l'Espace membres d'Opticsvalley (réservé aux adhérents). © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Source chiffres: Mission Economique de Canton Sommaire International et programmes européens Vers les systèmes de transports intelligents... en Californie Du 5 au 11 novembre prochain, Opticsvalley organise une semaine de rencontres recherche-industrie dans le domaine des systèmes de transports intelligents, en Californie. Axée autour du 12ème Congrès Mondial des Systèmes de Transports Intelligents (ITS) à San Francisco, cette mission donnera à la délégation francilienne l'opportunité de rencontrer les principaux acteurs du secteur des ITS, d’assister à des conférences scientifiques et de participer à des démonstrations de systèmes en place dans la région lors de "technical tours". Opticsvalley organise également pour cette mission des rencontres et visites des laboratoires de systèmes complexes des prestigieuses universités de Stanford et Berkeley. Pour en savoir plus, s'inscrire : contacter Nadia Babaali Tél. : 01 69 31 60 86 - [email protected] ou Sébastien Magnaval Tél. : 01 69 31 60 82 - [email protected] © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Offres européennes spécial PME Ce mois-ci, la rédaction de Lumière vous propose des offres de partenariats hebdomadaires disponibles dans la rubrique International du site d'Opticsvalley. Pour en savoir plus : contacter Nadia Babaali Tél. : 01 69 31 60 86 - [email protected] © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire L'Ambassade de France à Singapour accompagne les projets de R&D Etes-vous intéressé par des informations sur les projets de R&D communs franco-singapouriens, les partenariats entre les deux pays et les événements les plus récents et les innovations venant de Singapour ou de France ? Si tel est le cas, nous vous invitons à visiter le nouveau site Internet des collaborations R&D entre la France et Singapour dans le domaine de la photonique et de l’optoélectronique : http://www.france.org.sg/optics.html. Nous sommes à votre disposition à l’adresse : [email protected] Pour en savoir plus : contacter Nadia Babaali Tél. : 01 69 31 60 86 - [email protected] © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire MONA présente son site Internet Le projet européen MONA (Merging Optics and NAnophotonics) coordonné par le CEA LETI sur une durée de 24 mois, contribue à la coordination de la recherche dans les domaines de la photonique et des nanotechnologies. Il vise notamment à créer un lieu d’échange d’information pour la recherche dans les domaines concernés afin de faire partager l’information qui a trait aux réseaux d’excellence au niveau européen. Dans ce cadre, MONA s’est doté d’un site internet accessible sur http://www.ist-mona.org/home.asp qui sera régulièrement enrichi. On y trouve déjà la présentation détaillée du projet, les partenaires impliqués – pour mémoire, les participants sont d'origine multiple : le Laboratoire d'Electronique de Technologie de l'Information (LETI) du CEA, l'Interuniversitair Micro-Elektronica Centrum IMEC (Belgique), Acreo AB (Suède), Schott AG (Allemagne), le laboratoire commun de recherche AlcatelThales III-V LAB, Aixtron AG (Allemagne), ASM-International (Pays-Bas), le European Photonics Industry Consortium EPIC (Etats-Unis), le VDI Technologiezentrum GmbH (Allemagne), Opticsvalley et Yole Développement. Le site propose aussi l’agenda des manifestations à venir. Pour en savoir plus : contacter Krassimir Krastev Tél. : 01 69 31 75 14 - [email protected] MONA : http://www.ist-mona.org/home.asp © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Opportunités JEMI-France vers la convergence des micro-technologies et de l'optique JEMI-France est l’association des fabricants d’équipements et matériaux pour l’industrie du semiconducteur et plus largement des micro-technologies. Elle compte environ 50 membres, de la PME aux grands groupes dont une dizaine sont franciliens : Saint-Gobain SGPPL, Air Liquide, SOPRA… l’un de ses principaux objectifs est le soutien pour la mise en œuvre de projets R&D de ses membres, en particulier par le montage d’actions fédératives. Les difficultés rencontrées par ses membres (une activité cyclique liée notamment aux fluctuations de l’industrie du semi-conducteur, amplifiée par les délocalisations) ont engagé le JEMI dans des réflexions, en interne, avec à la fois les autres acteurs de la filière électronique et les autorités publiques concernées (Ministère de l’Industrie). Dans un premier temps, les parties prenantes à ces réflexions initiales envisagent un élargissement du champ d’action de la filière électronique vers l’introduction des micro-technologies dans les industries manufacturières (un exemple : SNR a créé un marché à haute valeur ajoutée avec des roulements "intelligents"). Le concept de cet élargissement est l’addition de valeur – donc, en général, de fonctions – à des produits, résultant en une avance technologique qui mettra le fabricant loin devant ses concurrents. Cette addition de valeur ne peut se faire qu’au travers d’une étroite collaboration entre le fabricant du produit et celui qui va lui permettre de mettre en place la technologie additionnelle. Elle implique l’utilisation des compétences en R&D de la filière électronique mise au service de tous les participants. JEMI cherche, en premier lieu, à apporter aux professionnels de l'optique, une réponse à des besoins exprimés ou latents, dans le but d'obtenir un couplage avec l’électronique pour la vision, la mesure, la transmission de données… La tonalité étant donnée, le Ministère de l’Industrie a demandé à JEMI de synthétiser les besoins des industriels, les possibilités des équipementiers et de la filière et les structures utilisables pour réaliser les nouveaux produits envisagés. Si nécessaire, un plan sera ensuite proposé pour compléter ces structures, que ce soit au niveau conception ou fabrication (de prototypes ou préséries). L’un des axes pressentis est la mise à disposition de plate-forme(s) flexible(s) de fabrication de composants spécifiques SIP (System In Package), SoC (System On Chip), SoB (System On Board)… JEMI, avec l’aide d’Opticsvalley, souhaite apporter son soutien aux industriels ou laboratoires opérant dans le domaine optique en les aidant à faire émerger leurs idées, à les clarifier et à concrétiser leurs projets par le biais de l’électronique et des micro-technologies. Pour en savoir plus : contacter Max Wach Tél. : 06 09 73 29 97 - [email protected] ou Sébastien Magnaval Tél : 01 69 31 60 82 - [email protected] © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Derniers jours d'inscription pour les entreprises à la recherche d'opticiens de précision ! Le CQPM est une formation en alternance dans le cadre d'un contrat de professionnalisation, qui s'étend sur une durée de dix mois et vise à former des opticiens de précision. Avec plus de 60% des candidats reçus et 100% d'entre eux désormais en poste, le CQPM 2005 a été un véritable succès. Pour la rentrée 2006, le GRETA-GEPS recherche des entreprises qui seraient prêtes à faire profiter leurs salariés récemment entrés, ou des candidats externes, de l'opportunité que représente ce CQPM. Cette formation débutant en octobre 2006, nous invitions les entreprises d'optique susceptibles d'être intéressées à se manifester en urgence auprès de Pascal Arthuis ou Marie-Adine Esmoingt du GRETA-GEPS, qui centralisent les demandes et assure l'interface apprenti / entreprise. L'alternance se déroule au rythme d'une semaine par mois en région parisienne. Des facilités d'hébergement sont prévues pour les futurs élèves éloignés. Pour en savoir plus : contacter Pascal Arthuis - Chef de travaux au Lycée Fresnel Tél : 01 53 69 62 65 - [email protected] ou Marie-Adine Esmoingt - Conseillère en formation continue Tél : 01 40 64 13 98 - [email protected] Lycée Fresnel : http://lyc-fresnel.scola.ac-paris.fr Greta-Geps : www.gretageps.com ou François Radet Tél. : 01 69 31 75 17 - [email protected] © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Découvrez nos 41 nouvelles offres d'emploi ! Retrouvez nos offres d'emploi sur http://www.opticsvalley.org/travailler_optique/ Si vous recherchez des collaborateurs, nous tenons également à votre disposition notre candidathèque. Pour en savoir plus : contacter François Radet Tél. : 01 69 31 75 17 - [email protected] © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Agenda 27 - 29 septembre 2005 : "OPTO 2005" Fort de son succès en 2004, OPTO, le salon de toute la filière optique pour l'industrie et la recherche, poursuit son développement afin de répondre aux besoins du marché. Opticsvalley, comme l'année passée, y tiendra deux stands, C59 : sera celui d'Opticsvallley et le D93 celui d'OPTO Formation, la plate-forme de formation continue. Venez-nous rencontrer Hall 7.2 Paris Expo, Porte de Versailles. Pour en savoir plus : François Radet : [email protected] 28 septembre 2005 : "Les Nanosciences au coeur des Technologies Convergentes" Journée organisée par la Société Française de Physique et le Centre de Compétence Nanosciences d’Ile-de-France (Cnano). Les conférences invitées illustreront les aspects fondamentaux et les potentialités industrielles des nanosciences. Salon Mesurexpo, Paris-Expo, Porte de Versailles, Hall 7, Salle SIRIUS, de 9H00 à 17H30. Pour en savoir plus : contacter Jean-Claude Mialocq, Cnano Tél. : 01 69 08 55 21 - [email protected] 28 septembre 2005 : "Inorganic nanotubes and fullerene-like materials : from concept to applications" Ce séminaire se tiendra à 15h dans la salle de conférence du Pavillon des Jardins de l'Institut d'Alembert. Il sera animé par Reshef Tenne, chercheur au Weizmann Institute of Science (Israël). Pour en savoir plus : contacter Sylvie Rézard Tél. : 01 47 40 21 47 - [email protected] Institut d'Alembert : http://www.ifr.ens-cachan.fr 29 septembre 2005 : "9èmes Entretiens Physique-Industrie : physique et jeunes entreprises de technologies innovantes" Les Entretiens Physique – Industrie 2005 (EPI 2005) placés, cette année, sous le Haut Patronage du Ministre délégué à la Recherche, profiteront du cadre instauré par l’Année Mondiale de la Physique pour rassembler acteurs économiques et institutionnels, dirigeants et créateurs d’entreprises de technologies innovantes fondées sur les différentes disciplines de la physique, chercheurs et ingénieurs orientés vers l’innovation et attirés par l’aventure de la création d’entreprise. Cette manifestation se tiendra lors du salon Mesurexpo, Paris-Expo, Porte de Versailles, Hall 7. Pour en savoir plus : contacter François Micheron Tél. : 01 69 07 73 24 - [email protected] Fichier PDF : EPI9.PDF 3 octobre 2005 : "Etude d'un point mémoire MRAM, caractérisations et définitions d'architectures mémoires" Soutenance de thèse de Cédric Maufront dans le cadre du projet NanoSpinTronique, qui se tiendra dans les locaux de l'IEF, salle Pierre Grivet, bâtiment 220 - 91405 ORSAY cedex. Pour en savoir plus : contacter Sylvie Durand Tél. : 01 69 15 39 00 - [email protected] IEF : http://pages.ief.u-psud.fr/seminaires 3 octobre 2005 : "Une technique physique simple pour un problème biologique complexe : étude de la sécrétion par microscopie de fluorescence à excitation évanescente" Ce séminaire se tiendra à 11h dans l'amphithéâtre Fonteneau de l'Institut d'Alembert. Il sera animé par Jean-Pierre Henry, chercheur à l'Institut de Biologie Physico-Chimique (Paris). Pour en savoir plus : contacter Sylvie Rézard Tél. : 01 47 40 21 47 - [email protected] Institut d'Alembert : http://www.ifr.ens-cachan.fr 7 - 8 octobre 2005 : "Développer le goût des sciences. Rendre les métiers scientifiques accessibles aux jeunes. Quelles actions ?" Ce colloque se tiendra à l'Ecole Polytechnique de Palaiseau. Pour connaître la liste des ateliers et les noms des intervenants, et/ou vous inscrire, merci de vous connecter sur le site www.savoirs.essonne.fr Pour en savoir plus : contacter Béatrice Vélard Tél. : 01 60 91 95 27 - [email protected] 9 - 10 octobre 2005 : "NATO Workshop on EBG & MEMS technologies" Ce colloque réunira plusieurs spécialistes européens et américains des MEMS et nanomatériaux pour la RF et l'optique (EBG & PBG). Il se tiendra à l'Université de Sienne, Italie. Hervé Legay d'Alcatel Space y fera une présentation. Pour en savoir plus : Programme NATO Workshop 12 octobre 2005 : "Date limite de dépôt de candidature pour participer à la 15ème convention d’affaires dans le cadre du pôle de compétitivité SYSTEM@TIC PARIS-REGION " Cette journée, organisée par Finance & Technologie, permettra à 25 jeunes pousses de rencontrer exclusivement sous forme de rendez-vous individuels un panel d’investisseurs (business angels et fonds de capital risque). C’est aussi l’occasion d’assister à des tables rondes sur les sujets d’actualités, ainsi que de rencontrer les acteurs de la création, de l’accompagnement et du financement des jeunes entreprises innovantes. Entrepreneurs, si vous recherchez les financements nécessaires pour développer votre entreprise, cette convention est l'occasion ou jamais de découvrir les solutions mise à votre disposition par Finance & Technologie. A partir de votre espace dédié, inversez le rapport de force et recevez des investisseurs ayant démontré un intérêt pour votre projet, grâce à un matching réalisé en amont des Rendez-Vous de l'Economie Innovante, visant à optimiser la qualité et la pertinence des échanges. Appel à candidature : les projets visés concernent les domaines technologiques suivants : logiciel, télécom, multimédia, électronique, optique, laser, chimie, matériaux, biotechnologie, santé, agroalimentaire, énergie... Pour en savoir plus : contacter Frédéric Devaivre Tél. : 01 64 86 58 38 - [email protected] Finance & Technologies : www.finance-technologie.com 18 octobre 2005 : "BIORIF : 4èmes rencontres d’affaires des Sciences du vivant & des Biotechnologies" Les 4èmes rencontres d’affaires en Biotechnologies et Sciences du vivant dont Opticsvalley est partenaire se tiendront dans l'hémicycle du Conseil régional d'Ile-de-France, 57 rue de Babylone, Paris 7ème dès 8h15. Si vous cherchez des partenaires industriels, des capitaux et des contacts pour accélérer votre développement, inscrivez-vous vite aux rencontres d’affaires BIORIF 2005 en téléchargeant le dossier de candidature. Pour en savoir plus : contacter Chiraz Frydman Tél. : 01 69 31 60 80 - [email protected] Pascale Régnier et Thierry Chevalier au Conseil Régional d’Ile-de-France Tél. : 01 41 31 62 62 - [email protected] BIORIF : www.biorif.com © Lumière, Opticsvalley, septembre / octobre 2005 Sommaire Lumière est une publication mensuelle d'Opticsvalley, soutenue par : Directeur de la Publication : Maurice Klein Conseiller scientifique : Pierre Chavel Rédacteur en chef : Sylvain Dorschner Réalisation : Service Animation d'Opticsvalley © Opticsvalley 2005 Pour écrire à la rédaction : [email protected] Lumière est diffusé en trois formats : Texte, HTML et PDF. Pour vous abonner, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous : - Abonnement à Lumière version texte - Abonnement à Lumière version HTML - Abonnement à Lumière version PDF Pour vous désabonner, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous : - Désabonnement de Lumière version texte - Désabonnement de Lumière version HTML - Désabonnement de Lumière version PDF © Opticsvalley 2005 Reproduction possible à des fins non commerciales, sous réserve d'autorisation de notre part. Conformément aux dispositions de la loi 78-17 "Informatique, fichiers et liberté", nos abonnés ont la possibilité d'accéder aux informations les concernant et de les rectifier s'ils le jugent nécessaire.