« Tu n`échoueras point » Comment la peur de l`échec freine l
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« Tu n`échoueras point » Comment la peur de l`échec freine l
« Tu n’échoueras point » Comment la peur de l’échec freine l’entrepreneuriat belge 70% des Belges considèrent la peur de l’échec comme un obstacle à la création d’entreprise 58% des Belges ne créeraient pas leur propre entreprise sans l’approbation de leur famille ou leurs amis 44% des Belges estiment qu’un deuxième salaire potentiel serait la raison principale qui les inciterait à lancer leur propre entreprise Bruxelles, 19 novembre 2015 – Amway publie aujourd’hui la sixième édition de son étude annuelle intitulée « Amway Global Entrepreneurship Report 2015 » (AGER) relative à l’entrepreneuriat dans le monde. Cette année, l’étude se penche sur la perception de l’entrepreneuriat par les entrepreneurs et non-entrepreneurs et introduit, pour la première fois depuis son lancement, un indicateur qui mesure l’esprit entrepreneurial : l’« Amway Entrepreneurial Spirit Index » (AESI). Un indicateur de l’esprit entrepreneurial L’« Amway Entrepreneurial Spirit Index » (AESI) mesure les facteurs qui influent sur l’intention d’une personne à lancer sa propre entreprise. L’AESI se base sur trois variables, dérivée de la Théorie du Comportement Planifié d’Icek Ajzen : l’attitude positive (desirability)1, l’auto-efficacité (feasibility)2 et les normes sociales (stability against social pressure)3. Plus le score atteint est haut et plus le répondant aura l’intention de créer une entreprise. Au niveau mondial, la moyenne du score AESI est de 51. En effet, 55% des répondants expriment leur envie de devenir entrepreneur (desirability), 47% se sentent capables de se lancer dans l’entrepreneuriat (feasibility) et 49% ne laisseraient pas leur environnement social les en dissuader (stability). Mais qu’en est-il pour la Belgique? Avec un score moyen de 41, la Belgique se retrouve 33ième sur les 44 pays de l’enquête et à 10 points d’écart du score international (voir infographie n°1 cijointe). Selon l’enquête, 40% des Belges estiment avoir les compétences et ressources nécessaires pour créer leur entreprise et 41% des répondants estiment la carrière d’entrepreneur comme désirable. Cependant, et même si 73% des Belges ont une perception positive de l’entrepreneuriat, presque 6 Belges sur 10 (58%) ne créeraient pas leur propre entreprise sans l’approbation de leur famille ou leurs amis. D’après Bernard Surlemont, professeur d’entrepreneuriat à HEC – Université de Liège, ces résultats ne sont pas étonnants : « Ce chiffre peut être un des indices qui nous permettrait de comprendre pourquoi les Belges sont si favorables à l’entrepreneuriat mais si peu enclins à passer à l’action. Cet écart entrepreneurial (entre envie et action) peut s’expliquer par ce que l’on appelle la pression sociale, qui est particulièrement forte en Belgique. Dans le cas des jeunes générations, L’attitude permet d’établir si les répondants perçoivent de manière positive la création d’une entreprise L‘auto-efficacité permet de savoir si les répondants se sentent capables de créer leur propre entreprise 3 Cette dernière variable permet de déterminer si les répondants laisseraient leur environnement social, tel que leur famille ou leurs amis, les dissuader de créer leur entreprise 1 2 ces résultats pourraient nous laisser supposer que la pression parentale constitue un obstacle non négligeable à l’entrepreneuriat des jeunes. » La peur de l’échec reste un obstacle majeur En 2013, les résultats mondiaux d’AGER 2013 faisaient état d’un obstacle majeur: la peur de l’échec. Citée par 7 personnes sur 10 dans le monde comme étant la raison principale les dissuadant de créer une entreprise en 2013, la peur de l’échec demeure la bête noire de l’entrepreneur belge en 2015, puisque redoutée par 70% d’entre eux. Le Belge craint en effet particulièrement les charges financières pouvant mener à la faillite (45%) ainsi que la menace que représente la crise économique (34%) (voir infographie n°2 cijointe). Pays le moins frileux, les Pays-Bas prouvent, par le biais de cette enquête, que deux pays limitrophes peuvent concevoir certains aspects de l’entrepreneuriat de manière totalement différente. En effet, seulement 32% de nos voisins néerlandais estiment la peur de l’échec comme étant un facteur susceptible de les dissuader de créer leur entreprise (voir infographie n°3 cijointe). Tine Holvoet, senior research associate à la Vlerick Business School: « La peur de l'échec représente en effet un frein majeur à l'esprit d'entreprise en Belgique, et ce depuis des années. Il est grand temps que des mesures politiques soient adoptées afin de lutter contre cet obstacle structurel. D’autant plus que nous avons, plus que jamais, une très bonne connaissance du phénomène et de ses causes. Nous savons aujourd’hui ce que le Belge craint par-dessus tout visà-vis de l’entrepreneuriat et savons par ailleurs que la peur est essentiellement de nature normative: ‘Tu n’échoueras point’. » Portrait de l’entrepreneuriat : un nouveau modèle La peur de l’échec constitue un réel obstcale structurel en Belgique ; une meilleure compréhension de notre culture d’entrepreneuriat gagne donc à être étudiée. « Cela signifie que les gens qui ne s’engagent pas (encore) dans l’entrepreneuriat doivent avoir une place plus importante. » C’est du moins l’avis de Tine Holvoet, senior research associate à la Vlerick Business School : « Tout porte à croire que nous sommes face à un changement de modèle en ce qui concerne l’analyse de l’entrepreneuriat. À l’heure actuelle, de plus en plus d’outils et de moniteurs se penchent sur les aspects les plus vastes de l’entrepreneuriat, tels que l’impact social, l’ambition personnelle, l’importance que peuvent avoir divers modèles et l’équilibre entre travail et vie privée. » Les résultats de l’étude confirment l’émergence de ces critères alternatifs. En effet, 41% des Belges estiment qu’un meilleur équilibre entre la famille, les temps libres et le travail pourrait les inciter à créer leur propre entreprise. Enfin, 44% des Belges estiment qu’un deuxième salaire potentiel serait la raison principale qui les inciterait à lancer leur propre entreprise : « Il semble que de plus en plus de Belges considèrent la voie de l’entrepreneuriat comme une activité complémentaire à leur statut d’employé classique », explique Bernard Surlemont, professeur d’entrepreneuriat à HEC – Université de Liège. Il ajoute, à l’instar de sa consœur Tine Holvoet : « cela pourrait représenter un changement majeur dans la perception traditionnelle de l’entrepreneuriat ». ### A propos de l’étude Amway Global Entrepreneurship Report (AGER) L’étude AGER 2015 a été conduite par Amway, en partenariat avec Prof. dr. Isabell M. Welpe de la Chair of Strategy and Organization à l’Université Technique de Munich (TUM). Le travail sur le terrain a été réalisé d’avril à juillet 2015 par l’institut GfK de Nuremberg. Les résultats sont partagés avec la communauté scientifique, dont les 44 conseillers académiques AGER, ainsi qu’avec toutes les institutions universitaires et publiques, et tous les groupes de réflexion intéressés. Pour plus d’informations sur AGER: http://www.amwayentrepreneurshipreport.tum.de Période: Echantillon: Pays: Méthode: Institut: avril – juillet 2015 49.775 hommes et femmes âgés de 14 à 99 ans 44 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chine, Colombie, Corée du Sud, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, République tchèque, Grèce, Hongrie, Inde, Irlande, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Malaisie, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Slovénie, Slovaquie, Suède, Suisse, Thaïlande, Turquie, Ukraine, USA, Vietnam) Interviews face à face ou téléphoniques GfK Nuremberg, Allemagne Les deux Conseillers Académiques AGER en Belgique sont : Bernard Surlemont, professeur d’entrepreneuriat à HEC Université de Liège Tine Holvoet, senior research associate Vlerick Business School A propos d’Amway Amway, entreprise familiale, est l’une des plus grandes entreprises de biens de grande consommation à travers le monde. Elle vend au consommateur final plus de 400 produits de haute qualité dans les catégories beauté, bien-être et entretien et ce, exclusivement via des distributeurs indépendants. Fondée en 1959 à Ada, États-Unis, l’entreprise est désormais active dans plus de 100 pays. En 2014, Amway a enregistré un chiffre d’affaires mondial de 10,8 milliards de dollars. Les marques phares d’Amway sont les vitamines, minéraux et compléments alimentaires NUTRILITE™, les soins pour la peau et cosmétiques ARTISTRY™ ainsi que les systèmes de traitement de l’eau eSpring™. Pour plus d’information, surfez sur news-fr.amway.be. Pour le détail des résultats belges ou une demande d’interview avec Tine Holvoet (Vlerick Business School) ou Bernard Surlemont (HEC ULG), contactez : Ketchum au nom d’ AMWAY™ : Amandine Servotte T: +32 2 550 00 54 E: [email protected] Kevin Scheers T: +32 2 550 00 88 E: [email protected]