Newsletter Printemps 08

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Newsletter Printemps 08
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Armatures de France a
de l’ambition à revendre
L’expérience et l’ambition de son pdg, Jean-Luc
Rumeau, qui fut banquier (à la BFCE) durant 15 ans,
directeur général d’Altrad 8 ans et de Loueurs de France
4 ans, explique sans doute cette rapide ascension.
Mais elle n’aurait pu se faire sans l’implication des
investisseurs. À l’été 2006, un premier « pool » auquel
participait Soridec, mené par le toulousain Irdi, a permis
à Jean-Luc Rumeau d’effectuer une double reprise :
Larosa et Armatures Services, PME de Domazan dans
le Gard. L’acquisition en 2007 de Toulon Armatures et
Martigues Armatures a ensuite renforcé le groupe, qui
emploie 130 salariés et réalise un chiffre d’affaires proche
de 25 M€ en 2007. Il traite en majorité des marchés
de grande envergure, comme ceux d’ODYSSEUM à
Montpellier, de la prison de Béziers ou de l’hôpital de
Pont Saint Esprit.
Un « deuxième étage de la fusée », selon JeanLuc Rumeau, se met en place aujourd’hui. Un LBO
secondaire a eu lieu fin février via la holding Armatures
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de France - tout un symbole - qui contrôle désormais
à 100 % le groupe Larosa. Soridec en est actionnaire,
mais pas l’Irdi. Face à une offre d’acquisition du principal
concurrent français de Larosa, Jean-Luc Rumeau a
avancé son plan de croissance, qui implique le rachat
d’ici à 2009 d’une demi-douzaine de PME françaises
du secteur. Tout en contrant un rachat qui n’était
pas de circonstance, Jean-Luc Rumeau a engagé
le développement en persuadant le fonds parisien
Perfectis, lié à la Sfac, de la pertinence de son business
plan. Perfectis a pris 60 % du capital d’Armatures
de France. Le financement du plan d’acquisitions
est donc assuré avec, outre Soridec et Perfectis au
capital, le soutien de Calyon et du Crédit Agricole du
Languedoc et, s’il se déroule comme prévu, le groupe
comportera 14 unités de fabrication au lieu de 7 (5 en
Languedoc-Roussillon) et réalisera plus de 62 M€ de
chiffre d’affaires à l’horizon 2009/2010.
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printemps 08
Soutenu à deux reprises par Soridec, l’entrepreneur
Jean-Luc Rumeau veut faire à court terme de son
groupe, né d’une reprise réussie, un leader français de
l’armature métallique pour béton armé.
En deux ans d’existence, le groupe sétois Larosa a
réussi le tour de force de devenir leader des armatures
métalliques sur plans en Languedoc-Roussillon et
PACA et numéro 2 national.
Anticiper la transmission de son entreprise et
sécuriser son patrimoine professionnel
Infos n°
2
Alors que la moitié des chefs d’entreprise du Languedoc-Roussillon a plus de 50 ans, la transmission va devenir
un enjeu majeur pour l’économie régionale. La pérennisation du tissu économique passe aussi par notre capacité
à encourager cette dynamique de transition en accompagnant tant les cédants que les repreneurs.
Une cession totale peut parfois créer un traumatisme pour l’entreprise, ses salariés et son environnement. Certains
dirigeants préfèrent opter pour la technique plus progressive de l’OBO, ou « Owner Buy Out ». Elle consiste à
réaliser une première opération financière dans laquelle le dirigeant ne cède qu’une partie de ses titres à un holding
dont il détient une partie significative du capital, aux côtés d’un ou plusieurs investisseurs financiers. C’est souvent
l’occasion d’impliquer certains cadres-clés et/ou les enfants du dirigeant. Ils seront ainsi accompagnés pendant
quelques années avant une cession totale de l’entreprise. Ces montages financiers permettent aussi au dirigeant
de réaliser une partie significative de son patrimoine professionnel, partie qui n’est plus exposée aux risques
économiques de l’entreprise.
Contact
Résidence l’Acropole
954, Avenue Jean Mermoz
34000 Montpellier
Tél. : 04 99 23 32 40
Fax : 04 99 23 32 41
email : [email protected]
www.soridec.fr
La technique de l’OBO s’adresse principalement à des dirigeants
d’entreprises bien structurées ayant plus de 50 ans et qui souhaitent
organiser avec prudence leur transmission, demeurer aux commandes
de l’entreprise tout en responsabilisant le management. Des
dirigeants un peu las des difficultés et des contraintes croissantes
de l’environnement souhaitent parfois prendre un certain recul et se
focaliser sur la réflexion stratégique en déléguant la gestion quotidienne
au management.
Cette technique de transmission progressive présente beaucoup
d’avantages pour le dirigeant, à commencer par la liberté totale de
paramétrer son opération en fonction de ses objectifs.
Satin IP accélère la conception des
blocs de circuits intégrés
Michel
Tabusse,
président
de
Satin
IP,
explique parfaitement la vocation de la société
technologique fondée à Montpellier en octobre
2006 : « Imaginez le cœur d’un nouveau modèle
de téléphone portable. Il contient des processeurs,
un modem, du traitement d’image..., des millions
de transistors. Il est impossible que 50 ingénieurs
conçoivent à partir de zéro ce circuit intégré
en quelques mois. Si vous avez des plans
des blocs les plus communs, dits de Propriété Intellectuelle,
vous avez une chance. »
Satin IP propose aux sociétés de semi-conducteurs d’acquérir
un logiciel d’assistance, VIP Lane, pour mesurer la qualité du
travail des ingénieurs de conception microélectronique, dans
une perspective de réutilisation des blocs. Plusieurs clients, dont
STMicroelectronics, ont été séduits.
Pour financer ce lancement prometteur, la SAS, créée avec un
capital initial de 122 000 €, a récemment levé 400 000 €, dont 150
000 € engagés par Soridec.
Fa Dièse, Sud Angels et quatre investisseurs privés font partie
du tour de table. La « jeune pousse » de 7 salariés va recruter 3
personnes d’ici à la fin 2008. L’effectif passerait à 14 fin 2009 et
à 20 fin 2010. Michel Tabusse envisage un second tour de table «
d’ici 18 mois pour assurer une présence aux USA et en Asie, où
sont les clients ».
SMARTIO SYSTEMS : des débuts prometteurs.
Soridec et l’association régionale d’investisseurs privés Melies ont
investi 150 000 € dans la société Smartio Systems, créée à Nîmes
en juillet 2006 par un jeune ingénieur des Mines de 25 ans, Thomas
Hugues. Son objectif est de développer des produits innovants qui
améliorent la communication des personnes handicapées avec
leur environnement.Le premier produit lancé par Smartio Systems
est le Papoo®, un boîtier portable à deux écrans, permettant de
sélectionner des images et de restituer par synthèse
vocale des mots ou des petites phrases. L’intérêt des
distributeurs spécialisés n’a pas tardé avec la signature
d’un premier contrat de distribution avec la société
Protéor, leader sur le marché.
BRÈVES :
Le 15 mars, Soridec organisait en partenariat avec le cabinet-conseil
Fidal un petit-déjeuner débat sur « la transmission progressive de
son entreprise et la sécurisation de son patrimoine professionnel »
au Domaine de Verchant, près de Montpellier.
HPC Project : Innovation
et Simulation
Le projet consiste en la conception, le développement et la
commercialisation d’une « appliance » qui, reliée à un PC par
une connexion USB, lui apporte la capacité d’exécuter des
applications avec un niveau de performances aujourd’hui
réservé aux utilisateurs de supercalculateurs.
La société HPC Project a été créée à Montpellier en 2007
par Pierre FIORINI et Claude BOZZO, avec l’ambition de
pouvoir apporter à ses clients une prestation exclusive dans
le domaine de la simulation et du calcul intensif. Elle se
caractérise par un positionnement sur quatre domaines :
• une expertise reconnue dans les technologies de simulation
et de calcul intensif du marché,
• l’accès à un écosystème de partenaires innovants,
• une capacité unique à architecturer des solutions haute
performance
• une assistance de maîtrise d’ouvrage de haut niveau.
Ce positionnement est complété par la réalisation
d’un socle technologique propriétaire permettant aux
applications d’architectures traditionnelles de tirer parti des
nouvelles architectures de processeurs (systems on chips,
processeurs vectoriels…).
L’équipe HPC Project possède une expérience des différents
aspects de la simulation, qu’il s’agisse de la simulation
numérique, CAO, modèles financiers, constructive ou
virtuelle, du monde du jeu (jeu vidéo, serious games) et de la
réalité virtuelle, immersive ou augmentée ou du domaine du
calcul intensif et du High Performance Computing.
SORIDEC vient de rentrer au capital à hauteur de 300 K€ à
l’occasion d’un premier tour de table de 830 K€ aux côtés
du fonds de capital amorçage CAP DECISIF (Paris) et d’un
business angel.
SORIDEC :
• un volume d’investissements en forte
hausse
L’exercice 2007/2008 est un bon cru, marqué par une forte
augmentation des investissements : ils atteignent 2,5 M€
contre 1,5 M€ un an plus tôt. Dix entreprises régionales ont
été accompagnées cette année.
• des désinvestissements profitables
Agenda
Après 6 ans passés au capital du Groupe OPEN/
BELMONTE, Soridec, ainsi que Sofilaro et Sofipaca, ont
cédé leur participation à l’actionnaire majoritaire. Sur la
période, le Groupe a connu une croissance exponentielle ;
son chiffre d’affaire est passé de 2 M€ à 27 M€.
. Le 29 mai en soirée se tient à l’Hôtel d’Agglomération de
Montpellier une conférence-débat « Montpellier Prospectives
Capital-Risque », organisée par Oseo Languedoc-Roussillon et
Montpellier Agglomération.
. Le lendemain 30 mai, le BIC (Business and Innovation Centre)
de Montpellier favorise la rencontre entre investisseurs et
entreprises à Cap Omega.
La participation au capital de Médincell vient d’être cédée à
l’actionnaire majoritaire de cette société créée en 2001 dans
laquelle Soridec avait investi en 2005. La société a développé
le MedinGel™, un système innovant d’administration
médicamenteuse.