Lundi 01 Juillet 2013
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Lundi 01 Juillet 2013
BÉJAÏA Quatre membres d’une même famille meurent noyés Lire en page 10 l’article de Arezki Slimani Le Quotidien Lundi 1er Juillet 2013 n°3858 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI DES DIZAINES DE MILLIERS D’EGYPTIENS RÉCLAMENT LE DÉPART DU PRÉSIDENT UNE JOURNÉE NOIRE POUR MORSI Sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, site emblématique de la révolte qui fit chuter le régime de Hosni Moubarak en février 2011, la foule a afflué en scandant « le peuple veut la chute du régime ». Lire en page 17 MOUVEMENT DANS LE CORPS DIPLOMATIQUE LE FAUX DÉMENTI DE MEDELCI Ph: R. Boudina Lire en page 24 l’article de Karim Aimeur Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué que le Président Bouteflika est le seul habilité à opérer un mouvement dans le corps diplomatique. 17es JEUX MÉDITERRANÉENS DE MERSIN LE TAUX DE RÉUSSITE DU BEM DÉPASSERAIT LES 50% RÉCOLTE POSITIVE DES ALGÉRIENS «PAPA, MAMAN, JE PASSE AU LYCÉE» Comme de coutume, ce sont les deux disciplines phares du sport algérien, la boxe et l’athlétisme, qui se sont taillé la part du lion, en matière de médailles. Malgré l’échec, l’espoir est encore permis pour certains élèves qui peuvent accéder au lycée grâce à la moyenne d’admission qui comptabilise les notes obtenues durant l’année et la moyenne du BEM. Lire en page 11 Lire en page 6 l’article de Walid Aït Saïd POUR LA DIGNITÉ HUMAINE ET LA JUSTICE MANDELA EST ENTRÉ DANS L’HISTOIRE Lire en page 15 l’analyse du Pr Chems Eddine Chitour L’Actualité LUNDI 1er JUILLET 2013 IL APPELLE À REMETTRE LA LADDH EN MOUVEMENT Ali Yahia Abdenour accuse Benissad d’autoritarisme Me ALI YAHIA ABDENNOUR accuse le président de la Laddh d’autoritarisme et d’avoir foulé aux pieds les idéaux et les valeurs des droits de l’homme. I KARIM AIMEUR immobilisme qui a affecté la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh) fait réagir son président d’honneur, Ali Yahia Abdenour. Dans une lettre ouverte adressée à l’actuel président de l’organisation, Noureddine Benissad, Me Ali Yahia Abdennour accuse ce dernier d’autoritarisme et d’avoir foulé aux pieds les idéaux et les valeurs des droits de l’homme. « Le président de la Ligue ne fait pas preuve de maturité et de responsabilité en restant sourd aux appels qui lui demandent de procéder aux réunions régulières du comité directeur et du conseil national et à l’application intégrale de leurs décisions, souvent confisquées », écrit Ali Yahia Abdenour. « Il (Me Benissad, Ndlr) n’a, à l’esprit, qu’une seule urgence, qu’une seule obsession, maintenir le pouvoir dont il dispose sans partage, rester à la tête de la Ligue et affaiblir ceux et celles qui le contestent, et faire taire les membres du comité directeur qui posent des problèmes », poursuit le président d’honneur de la Laddh. Pour Ali Yahia Abdenour, le comité directeur désigné par Me Benissad n’est que « décoratif ». Ces graves accusations n’ont pas suscité, jusqu’à preuve du contraire, la réactions de Me Benissad. Ce dernier, dont nos tentatives de le joindre, hier, étaient L’ Le torchon brûle entre les deux hommes vaines, a commencé à être contesté depuis quelques mois par les cadres de la Laddh qui, en coulisse, chuchotent ,mais sans le dénoncer publiquement pour le moment. Voilà donc une lettre qui risque de rouvrir la crise que la Ligue traverse depuis 2005, lorsqu’elle a été divisée en deux ailes. La lettre de l’un des fondateurs de la Laddh, en 1985, Ali Yahia Abdenour, pous- sera-t-elle ces cadres à sortir des coulisses pour se faire entendre en public ? Le président actuel de la Ligue est accusé d’avoir immobilisé l’organisation connue pour son activisme. « Il faut la remettre en mouvement », plaide Ali Yahia Abdenour dans sa lettre où il n’a pas ménagé l’ex-président de la Laddh, Mostefa Bouchachi, député FFS. C’est d’ailleurs sous le « règne » de Me Bouchachi que les problèmes d’Ali Yahia Abdenour avec la Laddh ont commencé. En 2011, la Laddh était l’une des organisations qui ont lancé la Coordination nationale pour le changement démocratique (Cncd) dont l’objectif était le changement pacifique du système politique. Quelques mois après, la Laddh, sous la conduite de Me Bouchachi s’est retirée de la Cncd, mais son président d’honneur avait tenu à son principe et aux objectifs de la Cncd. Mostefa Bouchachi a démissionné par la suite de la Laddh pour se présenter aux élections législatives du 10 mai 2012 sous la bannière du FFS, ce qui avait mis hors de lui Ali Yahia Abdenour. Dans sa lettre, Me Ali Yahia estime que la dérive autoritaire au sein de la Ligue a commencé par le changement des statuts décidé lors du 3e congrès en 2010, avec l’arrivée de Mostefa Bouchachi qui a « concentré tout le pouvoir ». « Le comité directeur, qui est l’exécutif de la Ligue, n’est plus élu par le conseil national, mais désigné par le président », souligne Ali Yahia Abdenour, estimant que cette concentration de pouvoir supprime le « contre-pouvoir » que représentait le comité directeur. « Bouchachi, qui avait la haute main sur l’argent de la Ligue, avec le secrétaire général et le responsable des finances, ne se sont pas soumis à un contrôle financier par le comité directeur et le conseil national », poursuit Me Ali Yahia, tout en déplorant le refus de présentation d’un bilan financier. Ce refus aurait poussé Kamel Dine Fekhar, membre du comité directeur, à afficher son intention de déposer plainte auprès de la justice pour « détournement de fonds de la Ligue par des personnes à leur profit ». K. A. IL SERA AU MENU DE LA TRIPARTITE DE SEPTEMBRE L’article 87 bis en sursis CRITIQUÉ PAR les travailleurs qui ne comprennent pas pourquoi le Snmg englobe le salaire de base, les primes et les indemnités quelle que soit leur nature, l’article 87 bis sera-t-il amendé comme promis ? I KACI AGGAD ans de très nombreux pays, les smicards perçoivent un salaire qui n’englobe pas les primes, contrairement en Algérie où le Salaire national minimum garanti comprend le salaire de base, bien sûr, mais aussi les primes et les indemnités quelle que soit leur nature. Pour des millions de travailleurs, l’article 87 bis, car c’est de lui qu’il s’agit, est un article de loi scélérat qui a mis, à la longue, tout le monde dans la gêne. Particulièrement la Centrale syndicale qui avait promis de peser de tout son poids pour le supprimer définitivement. Son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd avait même fait part de l’abrogation D baisse, leurs ambitions, se contentant de 4 000 ou 5 000 dinars d’augmentation qui les laissent encore loin du Salaire minimum national garanti. Même avec les 11% qui leur ont été accordés au titre de l’année 2013, des centaines de milliers de retraités crient leur détresse parce que leurs pensions seraient inférieures au Snmg. Selon le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, les propositions de l’amendement de l’article 87 bis, relatif aux relations de travail, seront débattues lors de la réunion de la tripartite qui se tiendra en septembre. Intervenant en marge du congrès de la Fédération nationale des travailleurs de la sécurité sociale qui s’est ouvert, samedi, dans la wilaya de Tipasa, Tayeb Louh semblait très gêné soulignant que « l’article 87 bis ne facilite pas la tâche au de l’article en question, à l’occasion d’un rassemblement du Parti des travailleurs en 2012. Il avait précisé, cependant, que la phase technique de l’opération nécessitait un peu plus de temps et surtout beaucoup d’argent. Les travailleurs qui avaient reporté tous leurs espoirs sur la réunion de la tripartite, furent très déçus, en apprenant que l’article 87 bis de la loi 90-11 d’avril 1990, était maintenu et que les augmentations substantielles annoncées par l’Ugta étaient gelées, reportées et que c’est le président de la République qui allait, lui-même, s’en charger. La suite nous la connaissons. En dépit des 30 % d’augmentations décidées en faveur des bas salaires, les bénéficiaires qui s’attendaient à un traitement égal au moins au Snmg, c’est-à-dire 18 000 dinars, revirent à la gouvernement en matière d’augmentation des salaires, et crée beaucoup de problèmes ». N’empêche, cet article suscite de plus en plus de controverses dans le monde du travail et son amendement est jugé salutaire pour améliorer les relations de travail et corriger les erreurs et contradictions constatées. Un énorme fossé sépare les bas salaires de ceux des cadres et hauts fonctionnaires. Certes, l’abrogation de l’article 87 bis n’est pas une panacée, mais elle permettrait à des millions de travailleurs et de retraités d’améliorer leurs revenus. Le dossier y afférent aurait été envoyé au Premier ministère. Selon certaines informations, le gouvernement serait d’accord, mais pour des raisons d’argent, il aurait reporté la décision à sepK. A. tembre prochain… ENQUÊTE NATIONALE SUR L’EMPLOI DU TEMPS DES ALGÉRIENS L’Algérien de 15 à 24 ans travaille 3,30 heures par jour IL DORT et se repose 10,4 heures par jour en moyenne. I ABDELKRIM AMARNI es chiffres divulgués hier à l’issue d’une enquête nationale sur l’emploi du temps « Enet 2012 » sont impitoyables. Il en ressort de cette enquête que l’Algérien âgé de 15 à 24 ans, travaille à peine 3,3 heures par jour, au sens BIT du terme, (Bureau international du travail) et dort et se repose pas moins de 10,6 heures journellement. Un atelier des restitution des premiers résultats de l’enquête lancée en mai dernier et organisée par l’Office national des statistiques (ONS), auquel ont assisté quelque 70 participants, s’est tenu hier à L Alger. Cette enquête annuelle, qui sera bimestrielle à partir de cette année, a été organisée pour collecter les données sur la façon dont les Algériens organisent leur temps. Usuelle dans les autres pays du monde, cette enquête est à sa première expérience en Algérie. Elle a été diligentée par 22 équipes de quatre professionnels chacune que sont un contrôleur et trois enquêtrices qui se sont adonné à une collecte méticuleuse de renseignements selon le procédé d’interview directe. L’enquête a concerné 10 000 ménages d’environ quatre personnes par famille âgées de 15 ans et plus en moyenne. Les premiers résultats recueillis font ressortir que pour la période de référence (mai/juin 2012), les Algériens âgés de 15 ans et plus, ont consacré en moyenne 6,4 heures de travail par jour, avec des différences selon le sexe, à savoir sept heures pour les hommes et quatre pour les femmes. Cet atelier international, auquel assistait un représentant de l’ambassade de France, a vu la participation du chef de division statistiques du Haut Commissariat au plan du Maroc, de délégués du BIT et de l’Université de Bruxelles, d’un expert consultant international ainsi que celles de la conseillère régionale de l’ONU-Femmes pour l’Afrique du Nord, (entité des Nations unies pour l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes), Mme 2 Nalimi Burn, et de la coordinatrice de ce bureau régional onusien ainsi que d’un expert international. Aux côtés de représentants des bureaux régionaux de l’ONS, nombre de ministères étaient représentés (Finances, Solidarité nationale, Culture, Jeunesse et Sports, Santé) ainsi que divers organismes socioéconomiques nationaux. Ces résultats distinguent les activités ménagères, physiologiques, de loisir et la participation sociale. Il est intéressant de savoir que la télévision semble être l’activité de loisir la plus dominante dans notre pays avec une assiduité de 2,5 heures/jour en moyenne pour les hommes contre 2,7 pour les femmes. Il a été fait remarquer que les activités de loisir sont plus fréquentes chez les jeunes en termes de participation comme en termes de nombre d’heures qui y sont consacrées. Les intervenants ont traité du temps des activités liées au soin des enfants et des autres personnes, passé dans le transport et les déplacements qui grignotent une part non négligeable du temps quotidien. L’ONS, qui compte quatre annexes régionales à Alger, Oran, Constantine et Ouargla, prévoit également élargir ses annexes à d’autres wilayas (Batna, Tiaret et Tlemcen) afin de renforcer sa production statistique et sa présence dans tout le pays. A. A. L’Actualité LUNDI 1er JUILLET 2013 LES PARTIS ET LA PRÉSIDENTIELLE DE 2014 A défaut de candidat, le consensus DEVANT L’ABSENCE de figure charismatique au sein des partis politiques, ces derniers n’ont d’autre choix que celui d’aller vers un consensus. Le président du Front du changement, Abdelmadjid Menasra, a affirmé, vendredi à Alger, que sa formation politique proposait « une initiative d’entente entre les courants politiques» sur les candidatures à la prochaine présidentielle. Le Front du changement propose «une initiative d’entente pour la présentation d’un seul candidat consensuel représentant les courants islamique, laïque et nationaliste», a indiqué M. Menasra lors de l’ouverture des travaux de la rencontre nationale des responsables de la jeunesse. Selon lui, le candidat consensuel «doit s’engager à assumer un seul mandat après son élection pour assurer un véritable changement démocratique en Algérie». Le président de Tajamoue Amal el Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul, s’est dit ouvert pour collaborer avec les différents courants I NADIA BENAKLI n nouveau langage poli tique va marquer la présidentielle de 2014. L’expression «consensus» est devenue l’option favorite des partis. Ils sont nombreux à adopter cette formule. A huit mois du rendez-vous électoral, les partis se projettent déjà dans l’horizon 2014. Ces derniers s’agitent dans tous les sens à la recherche des alliances. L’expression «consensus» revient en force dans les discours de campagne préélectorale lancée par les partis. Devant l’absence de figure charismatique au sein des partis politiques, ces derniers n’ont d’autre choix que celui d’aller vers un consensus. Les candidats ne se bousculent pas au portillon de la Présidence. Jusqu’à présent, la liste des candidats potentiels au poste de premier magistrat du pays ne connaît pas un grand engouement. Sur une soixantaine de partis, seulement deux ont, jusqu’à présent, présenté des candidats. Il s’agit du président du parti El Karama, Mohamed Benhamou et le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati. Cela en plus du candidat indépendant, l’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour. Les autres formations sont sérieusement en panne de candidat. Même les grands courants politiques sont dans l’embarras. Frappés par un vent de renouvellement de têtes, les partis se retrouvent avec des responsables qui manquent d’expérience politique et d’expertise dans la gestion des affaires d’Etat. C’est le cas du MSP, du RCD et du FFS. La démission de grandes figures de la scène politique, à l’image d’Aït Ahmed et Saïd Sadi, a posé un sérieux problème de relève ; l’absence d’une élite politique capable de prendre en charge la gestion des affaires du pays ; certains partis englués dans des crises internes sans fin, à l’image du FLN qui n’arrive pas à sortir la tête de l’eau pour se consacrer à l’important U E L’ DITORIAL La e-administration, oui, mais… ! I ZOUHIR MEBARKI Il ne reste que huit mois... rendez-vous inscrit au calendrier de 2014. Sans tête depuis plus de cinq mois, l’ex-parti unique reste incapable de désigner un secrétaire général. Parler de candidat pour le FLN serait de l’utopie. L’éviction de Abdelaziz Belkhadem qui ne cachait pas ses ambitions pour la magistrature suprême, a sérieusement bouleversé la maison FLN. Idem pour le RND. La démission d’Ahmed Ouyahia a chamboulé les cartes du parti. Ses actuels responsables, demeurés dans l’expecta- tive, attendent des signaux. Les petits partis, surtout ceux du terroir, sont quasiment incapables de créer l’événement. Fraîchement nées, ces formations s’attellent à développer leurs structures au niveau de la base. Devant cet état de fait, la scène politique risque de connaître plusieurs scénarios lors de la présidentielle de 2014. Les partis vont se constituer en plusieurs blocs pour mener leur projet politique. Les initiatives pullulent et les appels à un consensus se multiplient. CONVENTION NATIONALE DU PARTI Le RCD plaide pour une Constitution «pérenne» I MOHAMED BOUFATAH ans une initiative sanctionnant sa convention nationale tenue avant-hier, le RCD prône la mise en place d’une Constitution « pérenne ». Pour le RCD, il est évident que « l‘opinion publique en attente de propositions adaptées à la demande nationale ne sauraient s’accommoder du statu quo actuel ». De même, le citoyen, relève-t-on, « aspire au déverrouillage du champ politique et médiatique ». La succession démocratique attendue « ne sera pas, encore une fois, au rendez-vous », souligne le communiqué du RCD. Les incertitudes et les manœuvres dominant la période actuelle faite d’un statu quo, tendent à baliser le terrain pour une éventuelle alternance « clanique », qui aboutira comme de coutume à l’imposition d’un candidat dit de « consensus », est-il indiqué. Par ailleurs, jusqu’ici, rappelle-t-on « la succession au pouvoir consignée dans différentes révisions de la Constitution, est frappée par la violation du droit au libre choix et de la souveraineté populaire ». « Le pouvoir a toujours refusé d’associer les représentants légitimes du peuple dans l ‘élaboration et la conception de la loi fondamentale », peut-on également lire sur ce document. L’ Algérie qui « a calqué son édifice institutionnel sur des schémas étrangers à son histoire, a besoin d’un nouveau projet constitutionnel qui l’installera définitivement dans la démocratie », ont jugé les intervenants lors de ladite rencontre. Des suggestions visant à l’adaptation du régime politique et des institutions aux réalités historiques, sociales, culturelles et à la compétitivité économique, D afin de mener le projet Algérie. Samedi dernier, le secrétaire général du mouvement Ennahda, Fateh Rebiaï, a estimé à Biskra que « les multiples défis auxquels est confronté le pays ne peuvent être relevés par un seul parti, mais par l’ensemble des Algériens». Le même jour, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezzak Mokri, a appelé, à partir de Mascara, à un pacte social démocratique entre les acteurs de la classe politique permettant l’alternance pacifique au pouvoir. Le RCD encourage le travail collectif. «Il est plus que jamais temps de dépasser les positions sectaires et les cadres partisans réducteurs et d’agir dans le sens de placer l’Algérie au-dessus de tout autre considération », a déclaré le président, Mohcen Belabbès. N. B. ont été formulées par les participants à la convention nationale du RCD, selon le communiqué de ce parti. Les participant ont rappelé que la liberté d’expression, de presse, de pensée, de conscience est fondamentale. Il ressort des témoignages apportés par les invités du RCD, issus de pays nord-africains, « qu’il y a dans cette région un vaste consensus pour des alternatives démocratiques revendiquant l’héritage de la liberté et de justice sociale, base des mouvements de libération nationale et assumant les valeurs de l’universalité ». Les participants ont également appelé les élites de ces pays à la mise en place d’une instance consultative pour débattre des expériences menées par chaque pays aux fins de relancer la construction de la fédération des Etats nord-africains. A cet effet, ils suggèrent l’installation d’un « comité préparatoire » pour la mise en place d’un forum d’initiative démocratique en Afrique du Nord (Fidan). Par ailleurs, des constitutionnalistes venus du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie pour présenter les expériences de leurs pays respectifs en matière de révision constitutionnelle ont été présents à la convention nationale du RCD. Pour ce parti, l’Algérie qui ne doit pas être l’otage des affrontements claniques, doit cesser de céder au chantage à l’islamisme. Il est à rappeler que lors de la rencontre d’avant-hier qui a vu la participation de Abderrezzak Mokri du MSP, Smaïl Saïdani de Jil Jadid, de l’APN, Karim Younès, et d’autres représentants de partis politiques, le RCD a proposé un « compromis » politique pour consacrer une rupture avec les pratiques anciennes. M. B. 3 a sécurité sociale se met en ligne. D’un clic, sans chaîne au guichet et sans préposé acariâtre, les employeurs pourront faire les déclarations périodiques de leurs salariés à partir de leurs bureaux. Le ministre du Travail, Tayeb Louh, a annoncé, samedi dernier, que l’opération sera généralisée à partir du 1er janvier prochain. Lancés avec succès en janvier dernier dans la wilaya de Tizi Ouzou, les tests seront élargis dès le mois prochain à trois autres wilayas (Béjaïa, Blida et Tipasa) avant la généralisation progressive de l’opération l’an prochain à travers l’ensemble du pays. Voilà qui est à saluer. Comme puissant moyen de lutte contre la bureaucratie, il est difficile de trouver mieux. Le ministère du Travail n’en est pas à son premier coup contre le fléau. On a tendance à oublier le gain de temps, de paperasse, d’attentes aux guichets, …que permet la carte Chifa depuis sa généralisation. Y compris la fin de certaines anomalies dont seuls les bureaucrates ont le secret. C’est certainement fort de ce premier succès que le département de Louh se permet d’ouvrir d’autres « fronts » contre les « paperassiers ». Deux grandes administrations des finances se distinguent également dans cette lutte. La direction générale des impôts (DGI) s’est dotée, voila des mois d’un site Internet (www.mfdgi.gov.dz) où les contribuables peuvent tout savoir de l’impôt. Du téléchargement des imprimés au calcul des différentes taxes en passant par des données sur leurs droits à l’information, au recours et à la confidentialité des informations qui les concernent. L’autre administration qui a suivi est la direction générale des douanes (www.douane.gov.dz). Avec force publicité à la télé et en plus de toutes les informations la concernant (du tarif douanier aux enchères publiques en passant par les informations pratiques à l’intention des voyageurs), cette administration est soucieuse de l’opinion des usagers (rubrique : la douane à votre écoute). Ceci en plus du téléchargement d’imprimés. Que ce soit pour les impôts, la douane ou la sécurité sociale, le recours au computeur pour répondre aux besoins des administrés est irremplaçable comme moyen devant nous mener à un véritable Etat de droit. En évitant tous les travers et autres perversions qui découlent des pratiques bureaucratiques dont les citoyens ont grandement souffert jusque-là. Le gouvernement ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Il devrait même accélérer la cadence et obliger toutes les autres administrations à suivre la même voie de modernisation suivie par les trois secteurs que nous venons de citer. Pas forcément par la relation à distance, mais en informatisant, comme cela a été réussi pour les actes de justice ou ceux du registre du commerce, toutes les opérations de guichet. Tous secteurs confondus. Sans oublier les opérations liées au permis de conduire et aux cartes grises. Le jour où cet objectif sera atteint, le diktat de la bureaucratie sera enterré et la réconciliation des administrés avec leur administration sera réalisée. Mais attention, la bureaucratie a plus d’un tour dans son sac. Elle est « mutante ». La moindre parcelle de terrain perdue est vite retrouvée ailleurs. Nous pensons à tous les organismes de crédit destinés aux jeunes (Ansej et autres) qui travaillent à « guichets fermés » et qui mettent à rude épreuve les nerfs des candidats. La nature humaine étant ce qu’elle est, le moindre point négatif peut mettre à plat l’ensemble des efforts fournis. En clair, le ministère du Travail gagnerait à veiller sur le bon fonctionnement de tous les organismes dont il a la charge. Maintenant que « l’antidote » de la bureaucratie a fait ses preuves, il est impératif d’en généraliser l’application. Pour éviter toute « repousse » ! Z. M. L Opinion LUNDI 1er JUILLET 2013 MALADIE DU PRÉSIDENT HORAIRE DES PRIÈRES PENDANT LE RAMADHAN Ghlamallah appelle au «respect» du calendrier officiel Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a appelé, hier à Alger, au respect des horaires des prières fixés dans le calendrier officiel au moment de l’appel à la prière dans les mosquées pendant le mois sacré de Ramadhan. « L’appel à la prière devra intervenir conformément au calendrier établi par les observatoires astronomiques », a indiqué M. Ghlamallah, dans une allocution à l’ouverture de la réunion des conseils scientifiques au niveau des wilayas du pays. Il a insisté à ce propos, sur la nécessité de « respecter les horaires du calendrier officiel sans avance ni retard ». Il a qualifié de « nul » le jeûne de toute personne l’ayant rompu avant l’horaire fixé pour la prière du Maghreb durant le mois de Ramadhan. Concernant la prière de Tarawih, le ministre des Affaires religieuses a précisé que cette Sunna (tradition) « doit être similaire à travers toutes les mosquées du pays », rappelant qu’elle ne doit être ni prolongée ni écourtée ». Il a fait remarquer à ce sujet, que l’Algérie compte un nombre important de récitants du Coran grâce au rôle de la mosquée et des écoles coraniques. Par ailleurs, M. Ghlamallah a affirmé que la zakat de l’Aïd el Fitr peut être collectée à partir du 15e jour du mois pour être distribuée aux nécessiteux deux nuits avant la fête de l’Aïd. Lors de cette rencontre, le ministre a exhorté les imams à sensibiliser le citoyen à la modération et à la consommation discernée. Il a enfin, appelé les participants à « former des groupes de travail composés d’inspecteurs des affaires religieuses pour procéder à l’évaluation des réalisations dans le cadre de l’activité des conseils scientifiques des wilayas avant de la soumettre au ministère ». ORAN La poste de Sidi Chahmi cambriolée La wilaya d’Oran subit ces derniers jours, nombre de cambriolages. En effet, la poste de la commune de Sidi Chahmi a fait l’objet d’un hold-up. L’acte a été perpétré dans la nuit de samedi à dimanche. Pour le moment, aucune information n’a été donnée sur le montant exact qui a été dérobé ni encore moins sur le nombre de personnes qui ont pris part au vol. Les enquêteurs ont ouvert une enquête n’écartant aucune piste. Le cambriolage de la poste de Sidi Chahmi n’est pas le premier dans son genre. Récemment, la poste de Misserghine a connu le même sort. Un montant de 180 millions de centimes a été subtilisé tandis que son receveur a fait l’objet d’agression qui lui a valu une hospitalisation. La gendarmerie en charge de l’enquête a interpellé six suspects. W. A. O. QUELQUES LEÇONS À TIRER Il serait malhonnête de ne pas reconnaître que la situation économique et sociale de l’Algérie, ne correspond pas à ses potentialités et elles sont énormes, matérielles et surtout humaines, richesse bien plus importante que toutes les ressources en hydrocarbures. I ABDERRAHMANE MEBTOUL 1.-La Constitution actuelle concentre tous les pouvoirs aux mains du président de la République, politique et économique, un pouvoir ultraprésidentiel, à la différence des Etats-Unis d’Amérique où existe un contre-pouvoir des deux chambres, tant pour les nominations à des postes clés que des questions stratégiques. Dans ce cadre, en cas de faiblesse du président de la République, au lieu que ce soit les institutions de la République qui comblent le vide, le risque n’est-il pas de voir son entourage qui n’a pas été mandaté (l’occulte) accaparer le véritable pouvoir, soit à son insu ou faute de discernement ? Il faut donc lever ce vide, en évitant cette concentration excessive du pouvoir sans contrepoids démocratiques, en limitant le nombre de mandats, en prévoyant des prérogatives éventuellement à un vice-président et en réhabilitant les institutions de contrôle gelées et prévues par la Constitution sous l’autorité de la présidence ( Conseil national de l’énergie, Cour des comptes etc..) alors que les autres institutions relèvent de l’Exécutif. Des partis d’une autre planète 2.-.Les partis représentés en majorité au Parlement sont des appendices du pouvoir comme le démontrent les crises internes au FLN (dont le président d’honneur est le président de la République) et au RND, (FLN/RND très mal élus d’ailleurs moins de 10% par rapport aux inscrits selon les données du ministère de l’Intérieur, peut-être moins par rapport à la réalité) dont l’issue de cette crise ne dépend pas de ses membres, mais de l’évolution des rapports de force au niveau des sphères du pouvoir. Pour d’autres partis ultragauchistes, ayant été par le passé des relais du pouvoir mais récemment mis sous veilleuse, vivant sur une autre planète, mais n’ayant aucun impact, ils gesticulent en brandissant l’ennemi extérieur, diabolisent le sec- La maladie du président de la République aura montré les limites de l’architecture institutionnelle actuelle teur privé national et international, étant incapables de mobiliser les segments de la société confrontés à la dure vie quotidienne (inflation, chômage etc). Il faut donc une restructuration tant du système partisan que de la société civile loin des intérêts de la rente, en renforçant avec la révolution numérique le système d’information par des espaces de liberté. 3-Le poste de chef de gouvernement ayant été supprimé, le Premier ministre n’est qu’un Premier ministre, un simple coordinateur, n’a aucun pouvoir réel, gérant les affaires courantes, par délégation du pouvoir du président, les grandes décisions se prenant en Conseil des ministres, n’ayant aucun pouvoir de nomination de ministres, walis, ou hautes fonctions, ni d’emprise sur les affaires étrangères, de la défense , prérogatives du président de la République. Faute de suivi et de coordination, (n’existant pas de veilles stratégiques à l’instar des présidences des pays développés et pays émergents) devant distinguer stratégie et tactiques, cette dernière devant s’insérer dans le cadre d’un objectif stratégique, nous assistons des pilotages à vue au gré de la conjoncture, à de nombreuses conférences et réunions, avec des coûts sans impacts. Je rappelle que les plus grands planificateurs, à ne pas confondre avec la planification bureaucratique de l’ex-camp communiste sont les services de sécurité et les multinationales ayant un département de management car vivant dans un monde incertain et turbulent où de fausses prévisions se soldent en pertes de plusieurs milliards de dollars. Ainsi, le fameux pacte de croissance, annoncé à grande pompe, signé il y a de cela cinq années sans résultats autant que les différentes réunions gouvernement-walis, n’ont pas changé la situation économique du pays. La réunion walis/gouvernement les 26/27 juin 2013 s’est inscrite dans cette optique de combler le vide afin d’éviter les tensions 4 sociales, l’objectif étant d’aller vers l’élection présidentielle d’avril 2014, sans remous sociaux, dépenser sans compter, en différant la résolution des véritables problèmes et en essayant de tranquilliser la population avec un discours optimiste (nous avons encore des hydrocarbures) mais que contredit tant la future géostratégie énergétique mondiale ( les réserves se calculant selon le couple prix international /coût, pouvant découvrir des milliers de gisements non rentables face à la concurrence) et la crise de confiance reflet du divorce entre l’Etat et les citoyens où l’absence de morale en est l’essence. Il faut rétablir la fonction de chef de gouvernement, notamment en matière de nomination et de gestion économique avec un équilibrage du pouvoir avec la présidence de la République dont la fonction est avant tout d’élaborer la vision stratégique et de veiller au bon fonctionnement des institutions. Le pouvoir bureaucratique 4-Le pouvoir centralisateur a favorisé le pouvoir bureaucratique dominant qui fonctionne en tant que pouvoir bureaucratique, donnant l’illusion qu’il prend des décisions pour la majorité, à l’image de Narcisse, veut faire croire que des lois résoudront les problèmes fondamentaux du pays. Or, il s‘agit de s’attaquer au fonctionnement de la société pour déterminer les facteurs de blocage, les lois n’étant qu’un moyen. De ce fait en contradiction avec la loi universelle des 20/80%, où 20% d’actions biens ciblées ont un impact sur 80% de la société, et 80% d’actions désordonnées que l’on voile par l’activisme, ont un impact sur seulement 20%, l’on a abouti au manque de visibilité et de cohérence dans la démarche face aux enjeux irréversibles de la mondialisation où toute nation qui n’avance pas recule , la maîtrise du temps étant le principal défi des gouvernants en ce XXIe siècle, la distribution de la rente et les réserves de change qui ris- quent de fondre comme un fromage au soleil, en Algérie donnant l’illusion d’une prospérité artificielle. De ce fait, la sphère économique publique est fortement connectée au politique, la loi sur l’autonomie des entreprises publiques n’a jamais été appliquée, limitant d’ailleurs la dépénalisation de l’acte de gestion, n’ayant aucun sens sans cette autonomie. La gestion administrative l’emporte ainsi sur la logique économique. Ainsi, s’est installée une cour stérile, aux ordres. Avec les différents scandales de corruption touchant des secteurs névralgiques de l’économie nationale, la suspicion généralisée (alors que la majorité des cadres sont honnêtes) bloque toute initiative créatrice. Il faut réhabiliter l’entreprise tant privée locale qu’internationale que publique créatrice de richesses en levant tous les obstacles à l’environnement. 5-En résumé, la maladie du président de la République, tout en lui souhaitant un prompt rétablissement, aura montré les limites de l’architecture institutionnelle actuelle avec le blocage des institutions ayant des répercussions sur l’économique. L’idéal, surmontant les idéologies réfractaires, mais est-ce un rêve, est-ce que le futur président, après des élections libres et démocratiques, soit une femme ou un homme de grande moralité (l’Algérie traversant une très grave crise morale qui se répercute négativement sur l’économique) s’entourant également de femmes et d’hommes compétents ayant une grande moralité réalisant le consensus (non pas l’unanimité) tant au niveau de la société que de l’institution militaire, seule force organisée face à l’émiettement des partis ,sans impacts, afin de préparer la transition démocratique et éviter un drame à l’Algérie, après ce que l’on a qualifié peut-être faussement de printemps arabe. A.M. (*) Professeur des Universités, expert international en management stratégique De Quoi j’me Mêle LUNDI 1er JUILLET 2013 GL Events porte plainte contre Sonatrach LE FEUILLETON SONATRACH est loin d’être fini. Cette fois c’est le groupe français d’événementiel GL Events, qui a déposé plainte contre Sonatrach au niveau du tribunal arbitral de Genève. L’audience aura lieu le 15 décembre prochain, a rapporté, samedi 29 juin, le magazine français Lyon Capitale. GL Events a saisi le tribunal genevois après que Sonatrach eut résilié le contrat de gestion du Centre des conventions d’Oran, qui porte sur une durée de 10 années. Le groupe français réclame 16 millions d’euros de dédommagement pour préjudice d’image et résiliation abusive, a ajouté le média lyonnais en citant le patron de GL Events, Olivier Ginon. Celui-ci a affirmé « n’avoir jamais entendu parler de corruption » dans l’organisation du Congrès mondial du gaz de 2010, abrité au Centre des conventions d’Oran. Sonatrach accuse le groupe lyonnais d’avoir bénéficié de contrats de gré à gré et d’avoir confié ses services à ses filiales pour une valeur de 400 000 euros, précise la même source. La dette extérieure publique du Maroc s’aggrave L’ENCOURS de la dette extérieure publique du Maroc a atteint 216,6 milliards de dirhams (1 euro= 11,10 DH) au 1er trimestre 2013, en hausse de 3,9 mds de DH par rapport à fin 2012, a annoncé le ministère de l’Economie et des Finances dans un rapport imputant cette situation essentiellement à la dette extérieure des établissements et entreprises publics. L’évolution du stock de la dette extérieure publique fait ressortir une hausse de 5,3 Mds de DH de la dette extérieure des entreprises publiques et une baisse de 1,4 mds de la dette du Trésor. Elle précise que les créanciers multilatéraux constituent le premier groupement de créanciers avec une part de 48,6% de la dette extérieure publique, suivi des créanciers bilatéraux avec 35,6% et des institutions financières monétaires et des banques commerciales avec 15,8%. Al Qaradhaoui lâché par le Qatar ? La Bourse d’Alger va créer son association La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) va créer cette semaine l’association de la Bourse d’Alger, appelée à promouvoir le financement de l’investissement, a-ton annoncé, hier de source proche de la commission. En plus de la Cosob, l’association regroupera des dirigeants d’entreprises cotées à la Bourse d’Alger, des institutions financières et des représentants du LE COURANT ne semble pas passer entre le «Mufti du diable » Youssef Al Qaradhaoui et le nouvel émir du Qatar. Nous apprenons de sources concordantes que le prédicateur de la haine et du crime, aurait été invité à quitter Doha dans les plus brefs délais. Serait-ce une façon de signifier à Al Qaradhaoui une fin de mission de la part du prince Tamim qui, lors de son discours, a clairement insisté sur le principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays arabes ? patronat, indiquet-on de même source. L’association devrait constituer une force de proposition afin d’améliorer le financement de l’investissement productif à travers le marché financier. L’association sera lancée conformément aux orientations du ministre des Finances de créer un cadre d’échange et de dialogue entre toutes les parties prenantes du marché financier, a-t-on également précisé. Les Finances font le bilan du cinquantenaire LE MINISTÈRE des Finances vient de publier un ouvrage de 255 pages qui retrace l’histoire et le bilan des réalisations du secteur des finances depuis l’indépendance de l’Algérie. Intitulé Ministère des Finances, 50 ans de réalisations - histoire & évolution, cette publication est consacrée à l’historique du ministère, au système budgétaire, à la sphère financière, l’administration fiscale ainsi que les services de la comptabilité et les organes de contrôle. 22 ministres se sont succédé à la tête du département chargé, entre autres, « de l’élaboration du budget de l’Etat ». Selon la même publication, le programme d’investissement public retenu pour la période allant de 2010 à 2014 a impliqué une enveloppe financière de l’ordre de 286 milliards de dollars. ON remet ENFIN, LA FIN DU MOIS ! ÇA « Les hommes publics sont comme les filles publiques, incapables de prendre leur retraite à temps. » Claude Frisoni I SELIM M’SILI l est bon de se réveiller tôt le matin quand l’air est encore frais et que le gazouillis des petits oiseaux nous rappelle qu’aujourd’hui ressemble étrangement à hier, puisque le ciel est toujours à sa place et que bientôt, grâce à la manne pétrolière, la mauvaise odeur d’El Harrach ne sera qu’un souvenir olfactif… Et les préoccupations des Algériens dans tout cela ? Elles se portent bien, merci, et subissent comme tout corps exposé à la chaleur: elles se dilatent, en longueur, en largeur et en profondeur. De bon matin, en fin de mois, ce sont les bureaux de poste qui sont les lieux les plus attractifs pour ceux dont les mensualités sont essoufflées. Les premiers arrivés sont toujours les vieux retraités (ici, ce n’est point un pléonasme que de dire vieux retraité car I travaillé comme des ânes pour recevoir en retour un salaire en monnaie de singe. Les retraités en devises, eux, ne se pressent pas pour venir cueillir les dividendes de leur besogne passée: ce sont des grands seigneurs et comme l’euro est au top, leur moral suit fidèlement le mouvement ascendant du mercure. D’ailleurs, ils se font hautains, de plus en plus, surtout si, pardessus le marché, ils disposent d’une licence d’importation de véhicule...), donc, les vieux retraités désargentés se précipitent au bureau de poste dont les portes sont encore fermées. Sur le perron, ils commencent à échanger bientôt, même s’ils ne se connaissent pas, leurs sentiments sur les meilleurs bureaux de poste de la région. C’est leur première préoccupation en fin de mois, quand les files d’attente commencent à s’allonger (la canicule n’y est pour rien!) devant des ordinateurs qui ne tarderont pas à tirer la langue à cause de la canicule, de la surcharge ou de la non-maîtrise de la technologie j’en connais qui sont à peine quinquagénaires...). Les vieux se lèvent tôt pour profiter encore de l’air pur du matin avant que ne commencent à pétarader les bus usagés qui ronflent à l’arrêt pendant une heure avant de démarrer, lourdement chargés d’une compacte cargaison humaine...mais ceci est une autre histoire...Les vieux se lèvent tôt pour voir, une fois de plus, le magnifique spectacle du soleil qui se lève, presque toujours à la même place. Il glisse un peu entre les deux solstices, mais garde toujours le cap. Les vieux se lèvent tôt car ils savent, depuis qu’ils ont été remerciés et honorés par l’entreprise qui les a employés plus de trois décennies durant, que leurs jours sont comptés et qu’ils ont hâte que la nuit s’achève pour voir le jour se lever. C’est pour cela qu’ils préfèrent l’été à l’hiver. Tous les 22 du mois ( le 21 quand le 22 est jour férié), les retraités du département 16, (il s’agit là des seuls retraités en dinars, ceux qui ont 5 importée récemment. Les vieux établissent vite un hit-parade des bureaux de poste: ceux à fréquenter, ceux à éviter. Ils mettent en avant la qualité du receveur qui, selon eux, est déterminante et conditionne directement le comportement des agents chargés d’accueillir le public. Ils louent tel responsable ou dénoncent l’exiguïté de tel bureau qui n’a pas suivi l’explosion démographique du quartier. Ils énumèrent les problèmes liés à la sécurité des personnes âgées au sortir du guichet... Enfin, les portes s’ouvrent, les vieux retrouvent leur vigueur d’antan et s’empressent de s’engouffrer dans l’édifice sans oublier de jeter un regard méprisant au distributeur automatique placé à l’entrée et devant lequel une autre chaîne attend depuis déjà longtemps. Et chaque mois, c’est le même spectacle, avec cependant des variantes liées au climat et à la qualité des billets que l’on vous sert au guichet. A l’intérieur de l’édifice, un autre spectacle s’ébauche… S. M. L’Actualité LUNDI 1er JUILLET 2013 LE TAUX DE RÉUSSITE DU BEM DÉPASSERAIT LES 50% Le ministre des Transports, Amar Tou, a appelé les entreprises portugaises à contribuer à la réalisation des projets du secteur des transports en Algérie, soulignant l’importance pour les entreprises des deux pays de travailler dans le cadre de sociétés mixtes, a indiqué, hier un communiqué du ministère. M. Tou, qui recevait l’ambassadeur du Portugal à Alger, M. Antonio Manuel Pastana de Noroha Gamito, a insisté sur « l’opportunité d’une conjugaison souhaitée des compétences entre les entreprises algériennes et portugaises dans le cadre de sociétés mixtes ». Soulignant la volonté de son département de contribuer à la concrétisation de cet objectif, le ministre a expliqué que l’Algérie dispose d’un cadre juridique à même d’encourager les sociétés étrangères à réaliser des projets dans le pays. Sahli à Marseille et Montpellier Le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, effectuera du 1er au 4 juillet une visite de travail à Montpellier et Marseille pour rencontrer des membres de la communauté nationale établie en France, a indiqué, hier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. M. Sahli aura à expliquer, durant son séjour, aux membres de la communauté nationale établie en France, les actions menées dans le cadre de la mise en œuvre du programme du gouvernement, notamment en ce qui concerne la modernisation de la gestion consulaire et la simplification des procédures administratives décidées en faveur des membres de la communauté algérienne à l’étranger, a précisé la même source. La réunion que présidera M. Sahli verra la présence des consuls de Montpellier, Bordeaux, Nice et Toulouse. Le navire Soummam au port de La Corogne Le navire école Soummam N° de bord 937, a accosté, hier au port de La Corogne (Espagne), a indiqué le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. Après les ports de Lisbonne et le Portsmouth, le navire école Soummam a été accueilli à La Corogne par l’attaché de défense près l’ambassade d’Algérie au Royaume d’Espagne, accompagné par le chargé des affaires diplomatiques ainsi que des membres du corps diplomatique algérien accrédité à Madrid. Cette escale entre dans le cadre de l’exécution de la campagne d’instruction « été-2013 » durant laquelle les élèves officiers recevront une formation pratique, a-t-on souligné dans ce communiqué. «Papa, maman, je passe au lycée» MALGRÉ L’ÉCHEC, l’espoir est encore permis pour certains élèves qui peuvent accéder au lycée grâce à la moyenne d’admission qui comptabilise les notes obtenues durant l’année et la moyenne du BEM. I WALID AÏT SAÏD tress, anxiété, angoisse, déprime et même dépres sion. C’est l’état d’esprit dans lequel se sont retrouvés, samedi, les candidats au BEM et leurs parents. En effet, les résultats sont tombés en ce dernier week-end de juin. Dès la matinée, la rumeur sur la publication des résultats sur Internet s’est propagée comme une traînée de poudre. «Les résultats du BEM ont été publiés sur le Net», était la phrase fatidique qui se répétait à tout bout de champ. L’anxiété a alors pris une autre tournure pour se transformer en désarroi. «Qui a le site de l’Onec ?», demandaient désespéramment les candidats. La saturation du site internet de l’Office national des examens et concours (Onec) n’a pas arrangé les choses. «Pourquoi le site ne veut-il pas s’ouvrir ?», faisait également partie des interrogations de ces jeunes candidats au bord de la crise de nerfs. Même les réseaux sociaux sur lesquels s’est répercutée l’angoisse des futurs lycéens dans l’attente de leurs résultats du BEM n’ont pas été épargnés. Les sites faisaient tous référence à ces résultats que l’on pouvait consulter. La confusion était de mise puisque ces résultats devaient, en principe, être communiqués demain (mardi). Mais le ministère de l’Education nationale a avancé leur publication de 4 jours ! Soudain, après la confusion et le stress, place à la jubilation ! Les premiers résultats tombent. L’angoisse fait place aux cris de joie accompagnés par des assourdissants youyous. Les «je l’ai eu, mon fils l’a eu, ma fille l’a eu...» étaient plus nombreux que les «il ou elle ne l’a malheureusement pas eu». La tendance s’est confirmée le lendemain (hier) lorsque les résultats officiels ont été affichés dans les collèges. Les jeunes qui avait vu les résultats la veille sur Internet, sont venus seuls, avec des camarades ou S Ph. : R. Boudina Tou sollicite les entreprises portugaises Après l’angoisse de la feuille blanche, voilà la peur du résultat accompagnés de leurs parents pour la confirmation. Les visages souriants étaient plus nombreux que les vissages crispés. Comme au collège El Khensa de Hussein Dey qui a vu. Soit un taux de réussite de 64%. Néanmoins, l’espoir est encore permis même pour certains élèves qui ont échoué. « Je n’ai pas eu mon BEM, mais je pense passer au Lycée grâce à la moyenne que j’ai obtenue pendant l’année », fait savoir Habib, un jeune dont cet espoir avait réussi à estomper le choc de l’échec. Les modalités de réussite à cet examen qui conclut la phase «fondamentale» du cursus scolaire, permettent de passer au lycée même si on n’obtient pas le BEM. Il y a, en effet, deux possibilités. La première est d’avoir son examen du BEM avec une moyenne égale ou supérieure à 10/20. Les candidats sont admis d’office sans prendre en compte les notes obtenues au cours de l’an- née, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. La deuxième possibilité concerne ceux qui n’ont pas obtenu le minimum de 10/20 à l’examen du BEM, ils auront la chance de passer s’ils obtiennent une moyenne d’admission égale ou supérieure à 10/20. Celle-ci est calculée comme suit: moyenne obtenue à l’examen + moyenne annuelle du contrôle continu (moyenne des trois trimestres de l’année) le tout divisé par deux. « Ce sont ces calculs qui ont retardé la publication du taux officiel des résultats », nous confie une source au ministère de l’Education nationale. Selon la même source, le ministère veut comptabiliser le tout dans un seul taux. Une façon de le gonfler ? Des rumeurs avaient laissé entendre que le taux de réussite au brevet ne dépasserait pas les 37%. Chose qu’a vite démentie le ministre de l’Education nationale Abdelatif Baba Ahmed qui les avait qualifiées de «pure spéculation». En tout cas, d’après notre source, ce taux de réussite dépasserait largement les 50%. Concernant le tiercé gagnant de ce BEM dans sa cuvée 2013, notre source révèle que c’est Jijel, Souk Ahras et bien sûr Tizi Ouzou qui caracolent en tête. Une confirmation pour la ville des Genêts qui, chaque année, est parmi les « bons élèves » des trois examens nationaux. Pour les « derniers de la classe », ce serait (encore) Djelfa qui fermerait la marge. La même source nous a fait savoir que la tendance « féminine » de cet examen se confirme. « Le taux de réussite chez les filles est plus important que chez les garçons », souligne-t-elle. Félicitations donc à ces jeunes qui vont passer à une nouvelle étape de leur vie, le lycée. Bravo les jeunes et bonne continuation pour la suite de votre W. A. S. parcours scolaire… UNE ÉLÈVE MEURT D’UN ARRÊT CARDIAQUE À AKBOU L’échec fatal ! LA SURVALORISATION des examens de fin d’année y est, pour l’essentiel, dans cette hécatombe qui devrait intéresser les spécialistes en la matière. I AREZKI SLIMANI lle était seule devant son pupitre. Elle a indiqué son code d’inscription au BEM. La réponse était dure à supporter. Son cœur s’arrêta d’un seul coup; elle n’a pas supporté le choc de son échec. Elle, c’est une jeune élève de la commune d’Akfadou, dont le décès a plongé dans l’émoi toute une région. Comme elle, de nombreux malheureux candidats aux différents examens de fin d’année scolaire sont soumis au même risque. Celui de perdre la vie spontanément, comme c’est le cas de la jeune fille d’Akfadou, ou par le geste fatal du suicide. Chaque année, les résultats de fin d’année arrivent avec leur lot de joie et de malheur. Des jeunes filles et garçons partent à la fleur de l’âge pour avoir échoué à un examen. La survalorisation des examens de fin d’année y est pour l’essentiel dans cette hécatombe qui devrait intéresser les spécialistes en la matière. Depuis qu’un succès, aussi banal que l’examen de 5ème est fêté à grande pompe, la pression sur les candidats aux différents examens de fin d’année s’est démultipliée. Les parents avides de succès de leur progéniture s’adonnent à un exercice aux conséquences incalculables. Réussir à tout prix. E Voilà le maître-mot chez de nombreuses familles. S’il est légitime d’inciter son enfant au travail dans le but de réussir, il reste la manière de s’y prendre et surtout les motivations dont, notamment celle de réussir parce que le fils ou la fille du voisin l’a fait, ce qui induit des conséquences dramatiques. Pour satisfaire l’intérêt des parents, il arrive trop souvent qu’au cours de l’année de l’examen, l’élève se démultiplie en vain. Parti avec une base faible, engendrée par l’absence de suivi durant les années qui précédèrent l’examen, l’élève fait de son mieux pour réussir. Ce n’est pas souvent facile. Et à l’annonce des résultats, le drame arrive. A défaut d’une fête grandiose rêvée à l’occasion, la famille vivra un drame qu’elle n’a pas vu venir. S’il est évident que l’examen du baccalauréat est le plus important dans le cursus scolaire de chaque élève, il n’en demeure pas moins que ces dernières années, même la 5ème et le BEM sont placés sur le même piédestal, à telle enseigne qu’ils deviennent une question de vie ou de mort. Le succès de sa progéniture aux différents examens de fin d’année, entendre par là le Bac, le BEM et la 5ème, est devenu une obsession pour les familles. Outre le fait d’avancer leurs congés annuels pour aider leurs enfants, les parents dépensent sans compter 6 dans les cours, qui n’ont de soutien que le nom. Après tant d’efforts, ils sont gagnés plus que leurs enfants par l’angoisse des résultats. On les retrouve là, devant les centres d’examen à espérer une fin d’année heureuse, récompensée par le succès qui permettra à leurs enfants de passer au stade supérieur. La tension qui est présente chez eux se traduit souvent par une autre pression qui monte, imposée au candidat à tel point qu’il s’oublie et ne pense qu’à satisfaire ou plutôt à ne pas décevoir. En Algérie, rares sont les parents qui pensent aux études de leurs enfants en dehors des périodes d’examen. Cela bien sûr n’est pas pour les soutenir afin de subir les épreuves dans les meilleures conditions psychologiques, comme cela se fait dans les pays avancés, mais plutôt pour leur mettre davantage de pression. La preuve, plusieurs candidats frôlent la dépression le jour même de l’examen. Si certains arrivent à se maîtriser, d’autres cèdent. Il en est de même lors de l’attente des résultats, le jour de leur annonce et bien après. Face à ce constat, il n’est donc pas étonnant d’entendre parler de drames par-ci par là. Ainsi va la scolarité des enfants algériens dans une société où la provocation et l’égoïsme A. S. n’ont pas de limite. L’Actualité LUNDI 1er JUILLET 2013 LES RÉSULTATS DU BEM CONNUS ABDELAZIZ ZIARI AUX SYNDICATS DE LA SANTÉ Tizi Ouzou à la troisième place «Les insatisfaits n’ont qu’à aller au privé» es résultats officiels du BEM (Brevet d’ensei gnement moyen) sont tombés avant-hier, tard dans l’après-midi. Un communiqué émanant de la direction de l’éducation, fait savoir que le taux de réussite est de 65,17%. Pour cette année, sur les 15 519 postulants à l’examen, 10 114 collégiens ont décroché leur diplôme pour le palier secondaire. Le communiqué de la direction de l’éducation de Tizi Ouzou fait mention des trois établissements qui ont obtenu les meilleures moyennes. C’est ainsi que l’on retrouve le CEM d’Aït Agouacha dans la daïra de Larbaâ Naït Iraten à la première place avec une moyenne de réussite de 97,56%. En seconde position, ce sont les élèves du CEM d’Akerou dans la région de Yakouren qui ont obtenu un taux de réussite de 96,15% suivis immédiatement à la troisième position par les collégiens du CEM Hamouten de Tizi Ouzou avec une moyenne de 95%. Pour cette année, l’exploit revient à Hesak Siham, collégienne au CEM Metrek de Tizi Rached. Elle a obtenu le BEM avec une sacrée moyenne de 19,24/20. La direction de l’éducation mentionne également que les élèves qui ont obtenu une note moyenne supérieure à 18/20 sont au nombre de 22 alors qu’ils sont 104 à avoir dépassé le seuil de 17/20. Cette année, contrairement aux années précédentes, la wilaya de Tizi Ouzou a régressé à la troisième place au niveau national. Elle a été dépassée par la wilaya de Jijel qui lui a ravi la première place. Cette régression n’a pas été le cas des élèves qui ont passé l’examen de la 5e. Dans ce palier, Tizi Ouzou est classée première, loin devant Alger. Toutefois, les collégiens de l’enseignement moyen devraient attendre d’être consolés par les résultats des bacheliers. En effet, l’on s’attend, ici à Tizi Ouzou, à ce que les lycéens reviennent sur le panthéon cette année après l’avoir perdu l’année dernière face aux élèves de la wilaya de Boumerdès. L Par ailleurs, il est à signaler que l’annonce des résultats de cette année a été émaillée par de nombreuses défaillances. Les parents des candidats ont eu des sueurs froides, car l’attente n’a pas été uniquement longue mais très stressante. Des informations contradictoires ont circulé contraignant la direction de l’éducation à apporter des précisions plusieurs fois. D’ailleurs, la défaillance a été constatée plusieurs heures avant l’annonce des résultats. L’information selon laquelle la wilaya est classée première a circulé comme une traînée de poudre à Tizi Ouzou avant d’être démentie par un communiqué de la direction de l’éducation. K. B. selon le Dr Aïssi, spécialiste en infectiologie. I AMAR CHEKAR e ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, répond au mouvement de protesta tion des syndicats de son secteur. « Ceux qui ne sont pas satisfaits des conditions de travail du secteur public, n’ont qu’à aller au privé », a affirmé hier, le ministre de la Santé en marge de l’ouverture du Salon de la santé, qui se tient du 30 juin au 7 juillet à la Safex aux Pins maritimes à Alger. Acculé par les journalistes qui l’ont interrogé sur la question de la prise en charge des patients qui souffrent en silence et la solitude, qui sous-entend l’amélioration des conditions socio-professionnelles des personnels du secteur, toutes catégories confondues, le ministre rétorque : « Les travailleurs ont soumis leurs revendications, c’est au gouvernement d’étudier la situation, avant de répondre à leurs doléances, selon les moyens et les priorités », a-t-il ajouté. A la question de savoir à quoi répond l’opportunité de l’organisation du cinquantenaire du secteur de la santé, Ziari a souligné que le salon permet de recueillir l’ensemble des insuffisances et problèmes soulevés par les exposants afin de pouvoir répondre aux besoins, tout en révélant que l’Algérie comptait 360 médecins à l’Indépendance nationale, mais à présent, elle enregistre 50 000 médecins, tout en reconnaissant que malgré ce nombre, le secteur enregistre un manque important en matière de spécialistes et personnels du paramédical. Par L Ph. : R. Boudina I KAMEL BOUDJADI «LE MANQUE d’information et de sensibilisation augmente les risques du VIH/Sida en Algérie», Le ministre de la Santé ailleurs, la majorité des exposants et stands qui relèvent des établissements hospitaliers, les instituts et les CHU, ont soulevé leurs préoccupations, à l’image du Centre national du dépistage VIH/Sida/IST. Sans tenir compte des milliers de personnes qui n’ont pas été dépistées à présent, le centre a enregistré un nombre de 1 395 cas confirmés et 6 303 séropositifs, selon les statistiques de l’Institut Pasteur qui vont de l’année 1985 au 31 mars 2013. Un chiffre qui reste très loin de la réalité, sachant que le Pr Kamel Sanhadji a avancé une moyenne de 30 000 cas en Algérie. Interrogé sur les causes de l’évolution de cette maladie qui reste taboue, le Dr Aïssi, infectiologue répond : « Le manque de sensibilisation constitue la cause principale dans l’évolution de cette maladie », selon le Dr Aïssi, qui a ajouté « que l’éducation sexuelle doit s’inscrire dans les écoles afin d’éviter le pire ». Avant d’ajouter que les conséquences du silence qui pèse sur les esprits sont beaucoup plus graves que nous ne le pensons. La prostitution, la toxicomanie, l’absence de culture de prévention, le manque de sensibilisation à tous les niveaux, rendent complexe la situation». Même son de cloche au niveau du Centre antipoison d’Alger. La médecine traditionnelle ainsi que « la rokia », font des dégâts chaque jour au vu et au su de tous. « Malgré les dangers que la médecine rationnelle présente, bon nombre de citoyens continuent de faire confiance aux méthodes dépassées par l’évolution de la médecine », a-t-on déploré au stand du Centre national de toxicologie. A. C. IMPORTATION DU CIMENT Les quantités ont doublé en cinq mois LA HAUSSE est due, notamment au lancement de nouveaux projets et la reprise des travaux dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics (Btph). importation algérienne de ciment a été marquée par une hausse de plus de 100% en termes de valeur et de quantité durant le premier semestre de l’année en cours. Selon les services des Douanes, cette hausse entamée depuis l’année 2012 durant laquelle les importations ont presque doublé, a été de près de 102% en valeur à 159,39 millions de dollars au cours des cinq premiers mois de 2013, contre 78,90 millions à la même période de 2012. Les quantités importées ont connu également une forte augmentation de plus de 105%, passant de 870.127 tonnes à 1,791 million de tonnes durant la même période, précise-t-on de même source. La hausse est due, notamment au lancement de nouveaux projets et la reprise des travaux dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics (Btph), depuis le début du printemps, avec le début de la période sèche (avril à octobre), propice pour le lancement des chantiers de construction. Les importations les plus importantes en termes de L’ valeur et de volume durant cette période de référence ont concerné comme d’habitude les ciments Portland (autres que blancs). La valeur des importations de ciments Portland (autres que blancs) a atteint 136,48 millions de dollars contre 64,48 millions durant la période de référence, soit une hausse de plus de 111%. En volume également, l’augmentation a été remarquable (99,8%), totalisant 1,482 million de tonnes contre 741 968 tonnes. « La pénurie de ciment se pose de manière récurrente depuis cinq années, notamment durant “la période sèche” qui connaît habituellement le lancement de projets de construction et des travaux d’aménagement des habitations », avait déclaré Abdelkrim Selmane de l’Association générale des entrepreneurs algériens (Agea). Selon lui, « il suffit qu’une seule cimenterie effectue un arrêt technique pour la maintenance de ses installations pour que les spéculateurs en profitent pour créer une tension en stockant du ciment pour le revendre à des prix excessifs ». A cet effet, il préconise le renforcement des opérations de contrôle effectuées par les brigades des services du commerce pour contrer cette mauvaise pratique. Pour satisfaire la forte demande, atténuer la flambée des prix accentuée par la spéculation et éviter le retard dans les délais de réalisation des projets, le Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) a entamé dès le mois de juin 2012, des importations mensuelles de ciment qui se sont poursuivies jusqu’à ce jour. Le déficit de l’Algérie en ciment dépasse actuellement les 5 millions de tonnes par an, alors que la production nationale actuelle est de plus de 18 millions de tonnes par an dont 11,5 millions de tonnes sont assurées par les 12 cimenteries publiques. Afin de limiter cette hausse vertigineuse des importations de ciment, un ambitieux programme a été tracé et ambitionne de produire 20 millions de tonnes à l’horizon 2016 et 29 millions de tonnes d’ici à 2018. R. N. Djezzy organise une soirée en l’honneur de ses clients Elites de l’Est jezzy, leader de la téléphonie mobile en Algérie, a organisé récemment une superbe soirée dédiée à ses fidèles clients Imtiyaz de l’Est du D pays. Ils étaient nombreux dans un grand hôtel constantinois. Les invités ont été gâtés, à l’instar de ceux du Centre. En plus de l’animation, du cocktail et du diner en leur honneur, une tombola a été organisée et les gagnants 7 ont eu droit à de magnifiques cadeaux. L’événement fut une grande réussite à en croire les déclarations de nombre d’entre eux qui n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction et leur gratitude envers leur opérateur préféré. La soirée était animée par le grand artiste Mohamed Rouane et son groupe, accompagné d’une chanteuse. A la fin de la soirée, tous sont repartis avec un beau présent, fiers d’être les fidèles clients du premier des opérateurs algériens. L’Actualité LUNDI 1er JUILLET 2013 ALORS QUE LE CARBURANT SE FAIT RARE À ORAN FABRICATION DE MUNITIONS DE CHASSE Un atelier clandestin découvert à Tébessa Les éléments de la Gendarmerie nationale viennent de découvrir, dans la localité de Chréa (40 km au sud de Tébessa), un atelier clandestin de fabrication de munitions de chasse, ont indiqué hier les services du groupement de wilaya de ce corps de sécurité. Les gendarmes ont récupéré, lors d’une perquisition opérée dans cet atelier sur ordre du procureur de la République près le tribunal de Chréa, des ceintures garnies de 98 cartouches de calibres 16 et 42, en plus de 228 capsules, un sac de poudre, quatre épées traditionnelles et du matériel utilisé pour la fabrication de munitions de chasse, a-t-on fait savoir de même source. Le propriétaire de cet atelier, âgé de 29 ans, a été arrêté et sera présenté devant la juridiction compétente dès l’achèvement de l’enquête en cours, a-t-on également précisé au groupement de la Gendarmerie nationale. BÉJAÏA Deux morts dans deux accidents Une maman et son bébé de huit mois ont trouvé la mort, samedi en fin de journée, à Barbacha, à 70 km au sud est de Béjaïa, après le dérapage du véhicule qui les transportait et qui a fini sa course dans un ravin, apprend-on auprès de la Protection civile. Les deux victimes, à bord d’un véhicule léger, sont décédées sur le coup, alors que le père s’en est sorti indemne, a-t-on précisé. L’on ignore cependant les causes de ce dérapage survenu sur un chemin de wilaya (21), reliant les localités voisines d’Amizour, Semaoun et Barbacha, et réputé pour son étroitesse, a-t-on ajouté. Sur la RN75, reliant Amizour à Sétif par Barbacha, précisément au lieudit « Iguenni Sihel », un accident de même nature s’est produit faisant sept blessés. Un véhicule léger à bord duquel se trouvaient l’ensemble des victimes a dérapé et fini également sa course dans un ravin. Les Tlemcéniens font la chasse aux hallaba «LE CARBURANT connaît une forte demande ces derniers jours, en augmentation de 20% comparativement à la même période de l’année dernière, a-t-on expliqué. I WAHIB AIT OUAKLI es stations-service connaissent un rush exceptionnel ces derniers jours, tandis que le carburant continue à se faire rare. Samedi, la tension était perceptible tout le long de la journée sur le carburant au niveau de la totalité des stations-service que compte la ville d’Oran. Cette situation perdure depuis plus d’une semaine malgré la légère amélioration quant aux moyens de transports supplémentaires des carburants mobilisés par Naftal à l’effet d’approvisionner les stationsservice d’Oran. Les explications ne manquent pas. «Naftal a mis tous les moyens qu’il faut pour répondre à la demande», a-t-on expliqué au niveau de Naftal, ajoutant que «depuis trois jours, nous assurons la livraison des carburants même durant la nuit». Fait inattendu. Les fournisseurs indiquent que «le carburant connaît une forte demande ces derniers jours». Et d’ajouter que «cette hausse est de 20% comparativement à la même période de l’année dernière». Pour les responsables en charge de l’approvisionnement, la problématique ne réside pas au niveau de la production encore moins dans l’acheminement du carburant, mazout et essence. «Ce n’est aucunement le problème de pénurie des produits, ces derniers sont disponibles au niveau de la raffinerie en quantités satisfaisantes», a-t-on expliqué. «Aussi, les centres de stockage de Petit Lac (Oran), celui de Sidi Bel Abbès et celui de Remchi (Tlemcen) sont alimentés sans interruption », a-t- L on expliqué. La distribution, explique-t-on, n’est pas défaillante étant donné qu’un taux de 45% de la production de la raffinerie d’Arzew est prélevé par six opérateurs privés disposant de leur propre réseau de distribution. Les gérants des stations-service, eux, estiment que «seul le retour à la normale peut mettre à plat cette crise qui perdure depuis plus d’une semaine». Des dizaines de clients ne se gênent pas pour constituer des stocks chez eux, notamment les professionnels de la route, en particulier les chauffeurs de taxi. En tout cas, les longues attentes sont observées quotidiennement au niveau des sta- tions-service tant urbaines que périphériques. La même situation n’est pas près de trouver une fin heureuse dans la capitale des Zianides, Tlemcen, étant donné que le carburant algérien est illégalement exporté vers le Maroc par voie terrestre, par le biais de plusieurs centaines de trafiquants de carburants appelés localement les hallaba. Ces derniers, ne reculant devant aucune force de l’ordre, continuent à vider les réservoirs des stations locales tôt le matin, chaque jour, c’est-à-dire dès leur approvisionnement par Naftal. Les habitants de cette wilaya, ne sont pas restés indifférents face à une situation qui continue à prendre des courbes fulgurantes. Samedi dernier, un groupe de jeunes s’est rassemblé sur la place Khemisti pour dénoncer ainsi la pénurie du carburant «délibérément» provoquée : «Défaut de carburant est égal à l’absence de l’autorité», «Grâce aux hallaba, l’Algérie travaille pour le Maroc», «Basta ya hallaba». Tels ont été les principaux slogans qui ont été scandés par les manifestants. Le rassemblement en question est le deuxième en son genre organisé en moins d’une semaine après celui observé lundi dernier devant le siège de la wilaya. W. A. O. BÉJAÏA Le prix du poulet flambe BÉCHAR Une imprimerie sera inaugurée le 1er novembre L’imprimerie de Béchar sera inaugurée le 1er novembre prochain, ce qui permettra de résoudre le problème de distribution de la presse dans le sud-ouest du pays en attendant la réalisation des projets d’imprimeries prévus pour le Grand Sud, a indiqué, hier, la Société d’impression d’Alger. L’inauguration de l’imprimerie de Bechar « est prévue le 1er novembre Prochain », a affirmé M. Abdelmalek Bouzid chef de département de la Société d’impression d’Alger dans une déclaration à l’APS. Il a précisé à ce propos, que « les travaux d’aménagement ont été achevés et les rotatives ont été commandées ». La capacité d’impression de ces machines qui est de «35 000 exemplaires/heure», permettra de couvrir la région du sudouest particulièrement dans l’attente de la réalisation des autres imprimeries prévues pour le Grand Sud (Tamanrasset, Adrar, Tindouf et Illizi), a-t-il poursuivi. Le carburant algérien est exporté illégalement en grande quantité au Maroc LA VIANDE BLANCHE (poulet, dinde) vient subitement de connaître une hausse sensible des prix de vente. I BOUALEM CHOUALI es mois sacrés du Ramadhan se sui vent et se ressemblent. Pour preuve, à 10 jours seulement du mois sacré du Ramadhan, alors que les prix des fruits et légumes se stabilisent relativement, la mercuriale concernant le poulet est en courbe ascendante depuis quinze jours. En effet, le poulet prend des ailes depuis plus d’une semaine dans les différents marchés et boucheries de l’ex-capitale des Hammadites. La viande blanche (poulet, dinde) vient subitement de connaître une hausse sensible des prix de vente. cédée quelques jours auparavant à 240 DA le kilo pour la pièce et 260 DA pour le détail, le poulet était proposé, hier, à 350 DA, voire plus. « «Son prix connaîtra une éventuelle autre hausse dans les jours à venir notamment durant la première semaine du mois sacré» nous déclare un marchand de volaille propriétaire d’une boucherie au carrefour Aamriw dans le chef-lieu de la wilaya avant d’ajouter pour expliquer cette hausse soudaine : «Le prix L de la viande rouge est inaccessible, les gens se rabattent, de ce fait sur le poulet. Plusieurs personnes se sont approvisionnées en certaines quantités de poulet pour les conserver avant le mois de Ramadhan. C’est ce qu’explique en autre cette flambée en quelques jours seulement. » En outre, dans le même chapitre, il est à noter la viande ovine et bovine fraîche reste toujours inaccessible. Avec 1450 DA pour la viande de mouton, et 1200 DA pour la viande de bœuf. Idem pour la viande caprine qui a connu une flambée fulgurante ces derniers mois. En espace d’une année, la viande caprine est passée de 550 à plus de 1000 DA selon les régions. En ce qui concerne les fruits et légumes, c’est l’accalmie. Pourtant, le directeur de la régulation et du développement des productions agricoles au ministère de l’Agriculture, M. Youcef Redjam, a affirmé mardi, que le marché serait bien approvisionné, vu les quantités importées et stockées qui seront mises sur le marché pour stabiliser les prix et répondre à la forte demande pendant le mois sacré de 8 Ramadhan. Par ailleurs, c’est toujours à ne rien comprendre. Même si la règle de l’offre et de la demande a son mot à dire en la matière, il n’en demeure pas moins qu’à travers le monde entier quand la consommation augmente, les prix baissent en général. Pourquoi alors, cette règle ne s’applique pas pour nous ? Si on n’arrive pas à réguler un simple marché de la volaille, comment peut-on réguler tout un marché lié à la consommation ? Pourtant, le ministre du Commerce et son directeur de la régulation et du développement des productions agricoles, n’ont pas cessé de déclarer que le marché serait bien approvisionné, vu les quantités importées et stockées qui seront mises sur le marché pour stabiliser les prix et répondre à la forte demande pendant le mois sacré de Ramadhan. Au lieu de se focaliser sur le fameux couffin du Ramadhan, qui n’arrive pas souvent aux véritables nécessiteux, il est indispensable, voire même primordial de penser à réguler le marché d’abord. B. C. Tribunaux Arracher l’acquittement Les trois défenseurs de Khalil, cet ancien flic jugé pour apologie de terrorisme avaient tous la conviction que le gus n’avait rien à se reprocher à part d’avoir appelé le policier qui le harcelait et le narguait en lui répétant qu’il s’en remettait à Allah, histoire de ne pas aller au feu en s’en prenant aux collets et terminer à la barre avec l’inculpation de coups et blessures volontaires à l’encontre d’un policier dans l’exercice de ses fonctions. Comme d’habitude, et dégoûté par une justice qui n’a aucune crédibilité en plus d’une absence flagrante d’indépendance, Maître Amine Sidhoum a développé un schéma juste de quoi pousser le tribunal criminel vers l’acquittement. Pour sa part, sortant pour une fois de la narration de l’histoire avec un « H » majuscule, Maître Fatima Benbraham n’a pas voulu trop agacer les membres du tribunal criminel en faisant court, bref, concis et net. Etant plutôt convaincue que son client était hors de course, mais seulement une victime d’agissements sots d’un flic en mal de sensationnel de mettre le grappin sur un amateur d’apologie du terrorisme, elle se rasseoit. La dernière intervenante, Maître Hamida Elaouadi est entrée directement dans le vif du sujet en mettant l’accent surtout sur le fait qu’une enquête qui débute mal et ce, dans tous les domaines, ne peut que mal finir. Elle supplie les membres du tribunal criminel d’ouvrir l’œil. « A vous messieurs les jurés, je vous saurais gré si vous mettiez au centre de votre réflexion l’intime conviction ! » conclutelle avant de plier bagage attendre l’annonce du début des délibérations, de saluer ses confrères d’Alger et de prendre la direction de l’est d’El Harrach i-e Bouira qui est désormais à 80 mn de la capitale ou plutôt de…Rouiba. Entre-temps, l’accusé, lui, avait la tête entre les mains sans doute moites surtout lorsqu’il imagine un verdict allant dans le sens de l’accusation. Brrr ! Maître Benbraham, elle, était bien installée sur le banc, préférant se concentrer sur le prochain dossier au civil. Une affaire aussi sale du foncier que les entourloupettes des adversaires d’une justice propre, sereine et rassurante en ces temps de protestations, de manif, de cris dans les rues et autres désespoirs d’une population livrée à l’incertitude du lendemain. A. T. LUNDI 1er JUILLET 2013 Sur les béquilles, le dossier LA CHRONIQUE JUDICIAIRE MAÎTRE Amine Sidhoum, l’un des trois avocats de l’accusé, était arrivé sur les béquilles… le dossier aussi reposait… ABDELLATIF TOUALBIA rois avocats dont une jeune venue des hauteurs de Bouira avaient concocté une sacrée stratégie de défense pour tirer Khalil Y. né en 1973 à Bab Ezzouar (Alger) accusé d’apologie du terrorisme, articles 87 bis et 87 bis 4 du Code pénal. Une drôle d’affaire avec deux personnages principaux : l’accusé et l’accusateur, un policier « invisible ». Il a déposé et s’est volatilisé dans la nature, sans plus donner de ses nouvelles. La composition du tribunal criminel d’Alger, ce lundi, était tout simplement… royale. Jugez-en : outre deux sympathiques chevronnés jurés tirés au sort, il y avait ce soir Brahim Kherrabi, comme président, Houria Nachef, cette juge qui a un regard qui tient en respect tous ceux qui veulent la jouer et cette merveilleuse Hakima Demouche aux yeux de biche bien réveillée. Sur le siège du ministère public, le massif Mourad Hellal était décidé à faire payer cher ce Khalil qui s’était jeté dans les buissons ardents de l’apologie du terrorisme pour ensuite, regretter toute sa vie… car ce qu’il a fait ou censé avoir fait, toujours selon un policier que personne n’a plus jamais entendu ou vu lors de toutes les étapes de ce dossier vide, selon Maître Amine Sidhoum, toujours aussi incisif malgré qu’il soit venu plaider appuyé sur une paire de béquilles en guise de secours. Pour Maître Phil Benbraham Fatima, cette affaire a commencé par « l’évocation du nom d’Allah et fini par le nom d’Allah ! ». Pour Maître El Aouadi de Bouira, ce citoyen honnête n’a pas à purger de peine infamante : « Il n’a fait ni dit de grave. Le tribunal criminel a saisi le sens de tout ce qui était écrit sur cette affaire qui n’en est pas une », avait-elle dit, entre autres, au cours de sa brève intervention. Kherrabi, le président, en interrogeant Khalil, a laissé apparaître le fait que tout ce qu’a « dit » et « épelé », ce fameux policier ne peut être pris au sérieux. En magistrat aguerri, qui s’est longtemps frotté aux procès les plus rudes, mêmes ceux relatifs aux affaires concernant le terrorisme, le juge a vite compris de quoi il T retournait. Qu’a-t-il dit au cours des délibérations dans la salle réunissant les magistrats et jurés ? Mystère, mais probablement sa conviction que ce policier a dû régler ses comptes pour ne plus donner signe de vie. Et c’est ce point sombre du dossier qui a dû être longuement débattu lors des délibérations de plus de quarante minutes pour fixer l’intime conviction des membres du tribunal criminel d’Alger. Mais le plus important à signaler, c’est que l’accusation souligne que le jour où Khallil a appelé le policier pour lui dire qu’il s’en remettait à Allah ou en dialecte L’ŒIL La jambe brisée ? Et le cœur alors ? Un magistrat de l’ouest de Constantine nous a priés de le reprendre sous l’anonymat, bien entendu, en vue d’une part, de lui transmettre ses meilleurs vœux de prompt rétablissement à la juge de Blida qui a chuté jeudi dernier dans l’exercice de ses fonctions en s’en sortant avec un plâtre et d’autre part, de nous dire son courroux de vivre une période où certains juges sans…chuter voient leurs cœurs brisés ! Il explique cette colère par la gestion de ce noble corps qui est informé par radio-trottoir ou pire, la sulfurante rumeur gonflante, puante, déformante à la limite de l’agressivité. « Voulez-vous monsieur le chroniqueur judiciaire lancer un appel pressant en direction du ministre de la Justice, garde des Sceaux qui doit impérativement mettre un terme à une « discipline » non enseignée dans les universités de droit ou les instituts qui fait des ravages actuellement : « La délation oui, en 2013, les magistrats s’épient et font des « rapports de situation » à qui de droit sans pour cela soit prévu par la loi dit, un sanglot du fond de ses cordes vocales, notre interlocuteur AU PALAIS qui nous raconte qu’une collègue est actuellement en poste, mais mise aux oubliettes par le président de cour qui n’a pas avalé qu’il ait rendu visite au procureur général dans la résidence. Qu’y-a-t-il de mal à une rencontre entre deux collègues, qui s’estiment sans aucune arrière-pensée ? Mais ce que veut dénoncer ce magistrat, c’est surtout que celui qui a « rapporté » le moment d’amitié est un magistrat qui réside dans les environs de la résidence du procureur général, un gars bien de toutes les façons et qu’on ne peut ni attaquer, ni jalouser, ni encore moins espionner au profit de X…magistrat en mauvaise posture. Ce magistrat qui nous appelait souvent du temps de l’ancien ministre, nous prie d’être le fer de lance de tous les magistrats, depuis les mal-aimés jusqu’aux opprimés en passant par les mal installés, dans les têtes et dans les cœurs, car c’est ça leur destin quotidien… Quel…Bergueul algérien : « Nouakal allik rabi. » Le policier qui était au bout du fil avait même ajouté l’expression : « Et ce n’est pas fini ! » cette menace qui était sortie de la bouche du jeune homme, survenait juste après un attentat commis à Alger. Et un attentat à la bombe ! Sitôt entendu, la machine policière se mit en branle. Le procureur alla droit sur les durs termes des articles 87 bis et 87 bis 4. « Semer l’effroi au sein de la population et créer un climat d’insécurité en portant atteinte moralement et physiquement aux personnes ou en mettant en danger leur vie, leur liberté ou leur sécurité, ou en por- tant atteinte à leurs biens… ». Nous nous sommes limités à reproduire le seul alinéa 1 de l’article 87 bis (ordonnance n°95-11 du 25 février 1995) juste pour appuyer les termes qui suivent, ceux de l’article 87 bis 4 de la même ordonnance qui disposent que : « Quiconque fait l’apologie, encourage ou finance par quelque moyen que ce soit, des actes visés à la présente section, est puni d’une peine de réclusion à temps de cinq à dix ans et d’une amende de 5 000 à 500 000 DA. » C’est là où Hellal, le procureur général, qui a dû puiser ses arguments étant sûr que ce Khalil, un ex-policier qui avait dit qu’il avait quitté la Dgsn en vivant un cauchemar quotidien qu’il n’avait pu supporter tant la cruauté était de mise ! Et c’est aussi dans ce contexte que le parquetier a réclamé une peine de cinq ans de réclusion criminelle pour « apologie de terrorisme ». Dans la salle d’audience où le service d’ordre brille par une souplesse à saluer, seul dans le box, Khalil Y. pleurait. Il devait regretter d’avoir téléphoné aux policiers qui ont pris pour argent comptant. Il a compris ce jour-là que s’attaquer aux services de sécurité, c’est l’histoire connue de tous, du pot de terre contre le pot de fer. Même pour s’amuser, l’on ne devrait pas aller au feu en se prenant pour un Rambo de 2012. Le résultat est là. Et Brahim Kherrabi avec Nachef et Demouche ont, eux aussi, compris que rien se sert à se faire justice. La justice n’aime pas l’adultère. Elle ne supporte pas d’être trompée. Elle est là au service de ceux qui la veulent nette, propre, intègre, juste, agréable, délicieuse. Et ces vœux tombent au bon moment. Début juillet 2013, le mois de la désertion des salles d’audience, des tribunaux, des cours et l’ouverture des bras, des plages, des montagnes et de la farniente. A. T. sciences humaines à Alger, s’est vivement élevé contre la « marche » d’une plainte déposée « sous la table » au parquet sans son inscription sur le registre du ministère public. « C’est une honte. Cette affaire qui remonte au mois de mai 2004 lorsqu’un flic a usé de son pouvoir pour piétiner la loi et malmené mon client qui a vécu des moments sombres, pénibles, qui ne font pas honneur au corps des services de sécurité. C’est une affaire purement commerciale qui a pris une tournure digne de séquences d’un film polar des années 1930-1940 où Dillinger, Baby Face et Al Capone en seraient les héros », s’est fâché l’avocat d’Alger, comme toujours révolté par des manœuvres indignes et insalubres sur le plan moral. Insistant sur la mauvaise foi manifeste autour des coups bas nés depuis le parquet dont les auteurs n’honorent point la justice, le conseil a promis qu’il n’allait pas arrêter à ce stade des protestations : « Nous emprunterons toutes les voies nécessaires en vue de combattre les pratiques d’une autre ère. Oui, des pratiques que nous avions naïvement cru disparues après le 5 Octobre ! Prenant le prétexte d’une cession d’une puce de téléphone avec une dette de 85 millions de centimes, Maître Khaled Bergueul, l’avocat d’un enseignant en 9 1988, cette date qui a mis « out » les honteuses pratiques perverses et sombres, juste de quoi décourager les justiciables à demander justice. » Ce véritable réquisitoire a eu six oreilles des trois magistrats de la chambre correctionnelle d’Alger et deux du procureur général. Fouzia Oudina, la présidente, était non seulement bien assistée de Chérif Bouhamidi et Abdelaziz Omar, mais encore puissamment aidée par ce fantastique Boubakeur Sakhri qui suit moustache-en-va-t-en-guerre les débats avec un sérieux que nous tenions à souligner. D’ailleurs, par de pertinentes questions, il a tout entrepris pour déstabiliser Maître Bergueul difficile à manier tant il tient le mors entres ses mâchoires dures, dures, dures… La plaidoirie terminée, l’avocat se retire, convaincu qu’il venait de passer le message à la chambre correctionnelle et surtout au « chef » de la police judiciaire, le procureur général, probablement heureux qu’il y ait toujours un défenseur qui vient abattre des tabous, ceux des maltraitances et autres malheureux dépassements. A.T. L’Actualité LUNDI 1er JUILLET 2013 BOUIRA Les vols d’appartements en hausse JEUDI DERNIER, deux appartements situés dans deux cités proches, les 5 Logements et les 130 ont reçu la visite de ces spécialistes du vol par effraction. I ABDENOUR MERZOUK es vols des appartements augmentent d’une manière alarmante. Quotidiennement, et aux quatre coins de la wilaya, des informations font état de cas où les techniques utilisées défient l’entendement et la logique. A la cité des 250 Logements à Bouira, les voleurs se font passer pour des installateurs de paraboles. Ils déposent une échelle, font semblant d’installer l’assiette et rentrent par le balcon sous le regard passif des présents qui sont tous tombés dans le panneau. A la cité des 50 Logements, les malfaiteurs, prétextent des travaux et avec de gros moyens, ils tentent d’enlever carrément la porte blindée du domicile en cassant une partie du pilier et des scellements. Le classique agent de Sonelgaz, de l’ADE venu pour faire le relevé et vérifier l’absence des occupants ou l’agresseur des femmes seules, ont laissé place à des techniques venues directement des films d’action américains. Jeudi dernier, deux appartements situés dans deux cités proches, les 5 Logements et les 130 ont reçu la visite de ces spécialistes du vol par effraction. Si pour le premier logement en chantier, les voleurs sont repartis bredouilles, pour le second, ils ont emporté un micro portable de marque Toshiba et un téléviseur LCD L Bouira fait parler d’elle, mais en mal selon la victime. «L’horaire, 19h et la facilité avec laquelle ont opéré les voleurs supposent une complicité. Les guetteurs surveillent les mouvements des habitants, enregistrent leurs habitudes avant que les exécutants ne rentrent en scène », pense un officier sous le sceau de l’anonymat. Pour l’une des victimes, la preuve est faite que ces voleurs ne peuvent pas opérer en toute tranquillité dans un quartier où ils ne connaissent personne. Les enquêtes diligentées et dénouées ont toujours abouti à des complicités sur le lieu du crime, fait ressortir l’étude des bilans antérieurs. Cette même étude conclut aussi au fait que dans 90% de cas, les appartements visés sont ceux de personnes qui travaillent, donc vides la journée ou leurs occupants sont partis en vacances. La recrudescence est due selon les spécialistes à plusieurs facteurs. Le laxisme du voisinage qui tend à opter pour la politique de l’autruche en faisant fi de toute présence étrangère dans le quartier. Tant que ce n’est pas moi, c’est bon est la devise épousée par l’ensemble. L’inexistence de vrais comités de quartier, devenus par la force du temps des organisa- tions électorales plus que des associations au service de la collectivité. La déperdition scolaire et le manque d’opportunités de formation ou de travail sont aussi considérés comme des facteurs avantageant la délinquance. Le profit et le gain faciles restent deux paramètres qui agissent dans l’essor de ce fléau en ces périodes d’été et des grands départs. Nombreux sont ceux qui achètent sur les trottoirs des objets de valeur à moindre prix. Les vendeurs sont dans la majorité des mineurs. Ces acheteurs savent pertinemment que cet achat est un recel donc passible d’emprisonnement, mais l’influence de l’argent prend le dessus. « La lutte contre le banditisme dans sa diversité n’est pas l’apanage des services de sécurité. C’est l’affaire du citoyen, de l’école, de la mosquée, de la cellule familiale…seuls des efforts complémentaires et une concertation sauront mettre un terme à des actes nuisibles à la société », nous confie l’officier. Pour Mustapha. R, une victime, l’état doit frapper fort parce qu’il reste le garant des biens et des personnes. « Arrêtons d’ouvrir des prisons étoilées à des personnes qui ont choisi d’être contre la société quand nos enfants, appelés au Service national vivent dans des conditions climatiques atroces sur nos frontières», commente un retraité des services de police. A. M. ANNABA BÉJAÏA Un diplomate russe se noie Quatre membres d’une même famille meurent noyés I WAHIDA BAHRI L ’attaché de presse et culturel du consulat général de la Fédération de Russie à Annaba, Botross B., est mort noyé dans la matinée de vendredi dernier, apprend-on de sources sécuritaires. La victime passionnée de plongée sous-marine, a été vue à 8 h du matin par les clients du bar le Vivier nom également de la plage, où la victime a effectué la plongée, selon les propos des témoins oculaires, a ajouté la même source. Deux heures plus tard, les mêmes témoins ont remarqué le corps de la victime flottant sur l’eau, avant d’aller à son secours, devait rapporter notre source. Malgré leurs efforts, les intervenants n’ont pu réanimer le diplomate, a expliqué notre source. Alertés par les présents sur le lieu du drame, les éléments de la Gendarmerie nationale se sont déplacés accompagnés de la Protection civile à la plage le Vivier où ils ont constaté le décès de l’attaché de presse et culturel du consulat de la Fédération de Russie. Une information judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame, pendant que la dépouille a été acheminée vers la morgue du CHU Ibn Rochd. L’autopsie qui sera connue ultérieurement, déterminera les raisons exactes du décès. Il convient toutefois de signaler que la plage le Vivier, est une zone côtière rocheuse, souvent déconseillée à la plongée, notamment lorsque la mer est agitée. Rappelons que Botross B. avait été pendant des années l’attaché de presse et culturel du consulat général de la Fédération de Russie à Annaba, avant d’être muté au même poste dans un pays du Golfe. Amoureux de la ville de Annaba, le défunt s’est parfaitement intégré au sein de la population. Le jeune homme a de tout temps été apprécié et respecté pour son comportement exemplaire, surtout pour sa bonne maîtrise de la langue arabe. Rappelons que cela fait à peine six mois que l’attaché de presse et culturel est revenu en Algérie, à Annaba, notamment. W. B. I AREZKI SLIMANI Quatre personnes d’une même famille sont décédées hier à 8h par noyade sur la plage de Tassift dans la côte est de la wilaya de Béjaïa. Le drame s’est produit sur une plage interdite à la baignade et en dehors des heures de surveillance. Il était décidé que les trois filles âgées de 15, 17 et 19 ans et un garçon de 20 ans, tous originaires de la wilaya de Biskra, ne rentreraient pas en vie à leur domicile. Depuis le début de la saison estivale, les services de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa ont enregistré six cas de noyade, tous survenus sur des plages interdites à la baignade ou en dehors des horaires de baignade et que le nombre de plages autorisées cette année dans la wilaya de Béjaïa est de 32. Par ailleurs, un accident de la circulation s’est produit sur le chemin de wilaya 21. En effet, Un cortège nuptial s’est transformé en drame, coûtant la vie à une A. S. mère et son bébé de huit mois. TIZI OUZOU Un enfant englouti dans une mare Le corps d’un enfant de 11 ans a été repêché vendredi par des citoyens d’une mare d’eau de l’oued Sebaou, à hauteur de la localité de Sidi Naâmane où il a trouvé la mort par noyade, a indiqué, hier, la Protection civile. L’enfant, originaire de la commune de Baghlia (Boumerdès), s’est noyé 10 dans une profonde excavation formée par l’extraction du sable, ont indiqué des citoyens de Sidi Naâmane qui ont déploré la persistance de cette activité préjudiciable à la nappe phréatique de ce cours d’eau et ce, en dépit de son interdiction par la loi. Cette victime s’ajoute aux deux autres enregistrées, le 14 juin dernier, au niveau du barrage de Taksebt et de l’oued Sebaou, à hauteur de Sidi Naâmane, deux points d’eau où deux adolescents avaient trouvé la mort par noyade, rappelle la Protection civile qui déplore les baignades en ces lieux « inappropriés ». S ports LUNDI 1er JUILLET 2013 17es JEUX MÉDITERRANÉENS DE MERSIN TOURNOI QUALIFICATIF À L’AFROBASKET 2013 L’Algérie en quête de rachat face à la Tunisie La sélection algérienne de basket-ball (dames) s’est inclinée avant-hier soir à Hammam-Sousse face à la Tunisie (42-53), en match aller comptant pour le tournoi qualificatif au championnat d’Afrique dames (Afrobasket-2013), prévu du 20 au 29 septembre prochain à Maputo (Mozambique). Le match retour aura lieu demain 1er juillet 17h30, à Hammam-Sousse. Le vainqueur de cette double confrontation se qualifiera pour la phase finale, et sera logé dans le groupe A en compagnie du Mozambique (pays hôte), du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte et du Zimbabwe. Le groupe B est constitué, quant à lui, de l’Angola, du Mali, du Cameroun, du Kenya, du Cap Vert et du Nigeria. MONDIAL 2013 DE VOLLEY-BALL (U19/GARÇONS) Algérie-Brésil aujourd’hui pour l’honneur La sélection algérienne masculine de volley-ball des moins de 19 ans (U19), s’est inclinée hier face à la Corée du sud sur le score de 3 sets à 0 (2225, 14-25, 15-25), en match comptant pour la troisième journée (Gr D) du 13e championnat du monde de la catégorie qui se déroule au Mexique (27 juin-7 juillet). Il s’agit du troisième revers de rang des Algériens dans ce rendez-vous, après ceux concédés face aux EtatsUnis (3-1) et l’Egypte (3-0). Les Algériens joueront leur dernier match de ce premier tour demain (1h du matin) face au Brésil. Cette 13e édition a vu la participation de 20 nations, et cela pour la première fois depuis la création de ce rendezvous mondial. Les 20 sélections ont été réparties en quatre groupes de cinq. Les quatre premiers de chaque poule se qualifieront pour le second tour, alors que les 5e et derniers joueront les matchs de classement (17-20 place). Récolte positive des Algériens Comme de coutume, ce sont les deux disciplines-phares du sport algérien, la boxe et l’athlétisme, qui se sont taillés la part du lion, en matière de médailles. vec un total de 26 médailles (9 or, 2 argent et 15 bronze) remportées lors des 17èmes Jeux méditerranéens de Mersin, l’Algérie termine à la 10ème place au classement général, un bilan satisfaisant par rapport à la précédente édition 2009 de Pescara où le sport national avait fait pâle figure avec 17 médailles dont 2 en or seulement. Comme de coutume, ce sont les deux disciplines-phares du sport algérien, la boxe et l’Athlétisme, qui se sont taillés la part du lion, en matière de médailles, puisque à elles seules, elles ont ramené 16 médailles, soit plus de la moitié (60%) de toute la récolte des sportifs algériens. Il a fallu attendre la 7ème journée de compétition pour voir venir la première médaille d’or algérienne des JM, décrochée lors des finales de boxe par le pugiliste Mohamed Flissi (49 kg). Ses quatre coéquipiers finalistes, Reda Benbaziz (56 kg), Abdelkader Chadi (64 kg), Lyes Abbadi (69 kg), Abdelhafid Benchabla (81 kg), allaient l’imiter par la suite, réalisant ainsi un succès inédit dans les annales de la participation algérienne aux joutes méditerranéennes. Les boxeurs algériens ont réussi un 100 % en remportant leurs cinq finales, soit cinq titres méditerranéens sur les 10 mis en jeu. Mohamed Amine Ouaddahi, qui a réalisé de beaux combats, a pris la médaille de bronze de la catégorie des 60 kg. Lors de la précédente édition, Pescara-2009, les pugilistes algériens avaient remporté une seule médaille d’or par Rachid Hamani (75 kg), deux médailles d’argent par Abdelhalim Ouradi (54 kg) et Abdelhafid Benchabla (81 kg) et deux en A Les athlètes algériens ont fait mieux que lors des JM de Pescara en 2009 bronze par Mohamed Amine (Ouaddahi (57kg) et Samir Brahimi (51kg). Athlétisme : des performances et des espoirs En remportant dix médailles : 4 or, 2 argent et 4 bronze, l’athlétisme algérien a réussi un bon coup aux JM de Mersin. Une performance qui dépasse les pronostics avancés par les responsables de la Fédération algérienne d’athlétisme avant la compétition. « Nous avons ici à Mersin, une nouvelle génération d’athlètes qui vont encore faire parler d’eux dans un proche avenir », a notamment affirmé Amar Bouras, le président de l’instance fédérale. Les médailles d’or ont été décrochées haut la main par Rabah Aboud (5.000 m), Kenza Dahmani (10.000 m), Amina Betiche (3.000 steeple) et Yasmina Omrani. Leurs coéquipiers Miloud Rahmani (400 m haies) et Souad Aït Salem (semi-marathon) ont pris des médailles d’argent. Quant aux quatre médailles de bronze, elles ont été l’œuvre de Imad Touil (1500 m), Othman Hadj Lazib au 110 m haies, Souad Aït Salem (semi-marathon) et Baya Rahouli au Triple-saut. L’haltérophile Walid Bidani (cat. 105 kg) a réalisé une performance remarquable en remportant la médaille de bronze, alors qu’il est encore juniors. Il a soulevé la barre des 171 kg au 2e essai, ratant d’un kilogramme la médaille d’argent et de deux l’or. L’autre junior algérien Hosseyin Fardjellah (77 kg) a pris la 4ème place, alors qu’Abdelkader Aïn Ouazène (56 kg) a terminé 6ème. Les sports de boules se sont distingués en décrochant deux médailles de bronze grâce à Sid Ahmed Boufateh au Tir de précision et par Lamia Aissioui dans la spécialité Rafle. Le lutteur Mouatez Djediat, de la spécialité gréco romaine, a pu, lui aussi, se frayer un chemin vers une place au podium des 60 kg. De même que le cycliste Abdelbaset Hannachi, médaillé de bronze dans l’épreuve course en ligne. Le judo, avec trois médailles de bronze à Mersin, a fait moins que lors de la précédente édition des JM en 2009 à Pescara où les judokas algériens avaient remporté 5 médailles de bronze. Le karaté algérien s’est contenté, pour sa part, de deux médailles de bronze grâce au jeune Mohamed Boudis (19 ans) dans la catégorie des 67 kg et Missipsa Hamadini chez les +84 kg. Dans les sports collectifs, les sélections nationales de volley-ball, de basket et de handball se sont mesurées à des formations de haut niveau, et ont mis à profit la compétition des jeux méditerranéens de Mersin pour préparer les prochaines compétitions continentales. RÉALISANT DES PERFORMANCES TRÈS HONORABLES Les techniciens algériens satisfaits L’hymne national algérien a retenti pour la première fois à Mersin grâce à la boxe qui a offert les premières médailles d’or à l’Algérie. es techniciens algériens présents aux Jeux méditerranéens de Mersin sont unanimes à relever que la participation algérienne est « plus que satisfaisante », avec un total de 26 médailles (9 or, 2 argent et 15 bronzes). L’hymne national algérien a retenti pour la première fois à Mersin grâce à la boxe qui a offert les premières médailles d’or à l’Algérie, après un début des jeux difficile marqué par trois médailles de bronze, remportées par les judokas algériens. Dressant un bilan à l’issue du tournoi de boxe des JM, le Directeur technique national, Mourad Meziane, s’est montré « comblé » par cette performance historique, jamais réalisée par la boxe algérienne. « Avec cinq médailles d’or et une en bronze, c’est la première fois qu’un pays du bassin méditerranéen arrive à réaliser un tel résultat qui permet à l’Algérie de remporter la première place par équipe, une première historique pour la boxe algérienne », a déclaré Mourad Meziane. De son côté, le Directeur technique national de judo, Salim Boutebcha, a qualifié également de « satisfaisant » le bilan de la sélection algérienne (messieurs et dames), qui a arraché trois médailles de bronze. La sélection algérienne de L judo a remporté deux médailles de bronze chez les messieurs, grâce à Abderrahmane Benamadi (+90 Kg) et Zouani Bilel (+100Kg), alors que les dames se sont contentées d’une médaille de bronze, œuvre de Oualal Kaouther (-78 Kg). « Nous sommes amplement satisfaits des résultats obtenus par les judokas algériens lors des JM-2013, par rapport à des critères ayant trait à leur âge et d’autres aspects typiquement techniques », a déclaré Salim Boutebcha qui dressait un premier bilan de la participation algérienne. Lors des Jeux méditerranéens de 2009 à Pescara en Italie, la sélection algérienne de judo avait récolté cinq médailles de bronze grâce à Leila Latrous (-57 kg), Kahina Saidi (-63 kg), Rachida Ouerdane (-78kg), Amar Benyekhlef (-100kg), Lyès Bouyacoub (-90kg). Avant de prendre part à ces joutes méditerranéennes, le président de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), Amar Bouras, s’est dit « très confiant » quant à la capacité des jeunes athlètes à remporter des médailles aux Jeux méditerranéens de Mersin. La confiance de Amar Bouras s’est avérée juste à l’issue de la dernière journée du concours de l’athlétisme, où la sélection algérienne a rem- porté dix médailles dont quatre en or, grâce à Kenza Dehmani (10.000), Amina Bettiche (3000steeple), Rabah Aboud (5000m) et Yasmina Omrani (heptathlon). La sélection algérienne a pris part aux épreuves d’athlétisme avec 19 athlètes (messieurs et dames), dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les 24 ans. « Nous sommes plus que satisfaits des résultats obtenus par nos athlètes. Au départ on s’est fixé un objectif, celui de remporter au moins deux médailles d’or, et à la fin de la compétition, le bilan parle de lui-même, c’est vraiment encourageant pour l’avenir de l’athlétisme », a déclaré Amar Bouras. Dans la précédente édition des Jeux méditerranéens, organisée en 2009 à Pescara, l’athlétisme algérien avait décroché une médaille d’or par Antar Zerguelaine au 1.500 m et une médaille de bronze par Kenza Dahmani au 100 m. Ces joutes méditerranéennes ont également permis à des jeunes athlètes de se mesurer à des adversaires de haut niveau, et ils se sont permis le luxe de figurer sur le podium et prendre la médaille de bronze, à l’image de Mouatez Djediat (lutte), Walid Bidani (haltérophilie) et Mohamed Boudis (karaté). CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE DE CYCLISME (JEUNES) Bouzidi et Hamza remportent la compétition es coureurs Alaeddine Bouzidi (mini mes) et Yacine Hamza (cadets), sociétaires du Club de Batna et du GS Sofac (Alger), ont remporté avant-hier à Batna le championnat national de cyclisme pour les jeunes catégories. La capitale des Aurès a renoué avec la petite reine à l’occasion de cette compétition suivie par un public nombreux et qui a réuni L « très difficile et âprement disputée », le vainqueur chez les cadets, Yacine Hamza, a remercié ses camarades du club de la Sofac qui ont bien manœuvré pour l’aider à gagner cette course animée en permanence par une succession d’attaques, mais rapidement mises en échec. Chez les minimes, Alaeddine Bouzidi, auteur d’un chrono de 1h40 mn, a devancé 326 jeunes coureurs issus de 22 clubs des quatre coins du pays. Le coup de starter, donné près du siège de la direction de la jeunesse et des sports, a « lâché » les coureurs qui devaient parcourir une distance de 65 km pour les cadets et de 45 km pour les minimes, entre Sidi-Mansar, Timgad, Oued Taga et Tazoult. Déclarant à chaud que la course a été 11 ces rivaux au sprint grâce à une accélération époustouflante au dernier kilomètre pour s’adjuger le titre de champion. Pas moins de quinze arbitres et officiels ont encadré ce championnat qui s’est déroulé par un temps très clément et dans de bonnes conditions, signant le grand retour de la petite reine dans la capitale des Aurès. S ports DIEGO GARZITTO, NOUVEAU COACH DU CSC «Mon objectif, terminer parmi les quatre premiers» Le technicien franco-italien, Diego Garzitto, qui devait s’engager hier avec le CS Constantine pour « une saison d’une année renouvelable », a affirmé que son objectif est de mener l’équipe la saison prochaine vers l’une des quatre premières places du championnat. « Vu les moyens qui serons mis à ma disposition, on s’est mis d’accord avec les dirigeants sur l’objectif de mener l’équipe vers l’une des quatre premières places en championnat. Il faudra l’adhésion de tout le monde pour réaliser quelque chose à la hauteur du standing de ce club », a affirmé Garzitto. Diego Garzitto (63 ans) va succéder au Français Roger Lemerre, qui a refusé de rempiler pour une autre saison. Appelé à dévoiler les raisons qui l’ont poussé à accepter ce challenge, l’ancien entraîneur du Hilal Oum Durman (div 1 soudanaise), estime que le projet sportif a fini par le séduire. « Le projet sportif qui m’a été présenté est intéressant, et a beaucoup influé dans ma décision. Le club dispose également d’installations sportives correctes qui vont aider l’équipe à travailler dans les meilleures conditions », a-t-il ajouté. Evoquant le staff avec lequel il va travailler, Garzitto affirme qu’il aura à ses côtés son fils. « Après ma discussion avec les dirigeants, j’ai exigé de ramener mon fils, qui sera en quelque sorte mon adjoint, en plus des autres membres du staff qui seront des Algériens ». Outre le challenge du championnat, Garzitto a relevé également celui de la Coupe de la confédération (CAF), compétition à laquelle va prendre part le CSC la saison prochaine. « C’est vrai que c’est une épreuve intéressante, mais nous devons nous concentrer d’abord sur le championnat, dans la mesure où notre entrée en lice dans cette compétition continentale se fera l’année prochaine », a-t-il souligné. Pour ce qui est du recrutement, où le club constantinois est considéré actuellement comme le principal animateur du marché estival, Garzitto s’est dit « satisfait » des joueurs engagés jusque-là. « Le club a réussi à engager des joueurs de talent, mais la liste des arrivées n’est pas encore fermée, puisque j’ai exigé le recrutement de trois joueurs que je connais déjà », a précisé l’ancien coach du TP Mazembe (RD Congo) avec lequel ce dernier avait décroché un triplé historique en 2009 (championnat-ligue des champions- surpercoupe de la CAF). LUNDI 1er JUILLET 2013 CR BELOUIZDAD Les supporters du Chabab voient rouge Complètement dépités par ce qui se passe actuellement au sein du CRB, les fans belouizdadis ont décidé de prendre les choses en main en se mobilisant pour tenter de sauver leur club avant qu’il ne soit trop tard. BACHIR BOUTEBINA e prestigieux et très populaire club cher à Laâqiba, se retrouve aujourd’hui face à une situation telle que les nombreux inconditionnels du CR Belouizdad sont de nouveau montés au créneau comme un seul homme. Complètement dépités par ce qui se passe au sein du Chabab, les supporters ont décidé de prendre les choses en main, notamment en se mobilisant pour tenter de sauver leur club, avant qu’il ne soit vraiment trop tard, ce qui se passe aujourd’hui au sein du CRB, perdure depuis la saison écoulée, et même celle d’avant. Combien de fois lorsque, l’Argentin Gamondi avait drivé une première fois le Chabab de Belouizdad, avant d’être remplacé par Djamel Menad, les joueurs avaient tiré la sonnette d’alarme, allant même jusqu’à observer plusieurs grèves. Depuis l’avènement de Gana à la tête du CR Belouizdad, les Rouge et Blanc ont souvent défrayé la chronique, à cause d’une situation financière qui n’a jamais pu être réglée de manière à permettre à ce prestigieux club de la capitale de sortir des sentiers battus. La gestion interne du CRB a montré ses limites depuis bien longtemps, et aujourd’hui la rue Belouizdadie est de nouveau en effervescence. C’est effectivement le flou total autour de ce ténor du football national qui risque à son tour de connaître le même sort que le destin a fini par réserver au RC Kouba et qui menace aussi le non moins prestigieux NAHD. Aujourd’hui, les supporters du CR Belouizdad ne comprennent pas pourquoi un club comme le Chabab n’est pas pris en charge par une société nationale, comme cela est le L La crise perdure au CRB cas pour d’autres équipes. Il est vrai que du côté de tous ces supporters qui ont décidé de se manifester, on souhaite se faire entendre encore une fois auprès des pouvoirs publics. Les multiples promesses non tenues par les différents dirigeants passés à la tête du CRB, ont fini par exaspérer la rue et surtout le fief attitré du Chabab de Belouizdad. Plus personne n’est en mesure de dire où va le CRB à cette allure, d’autant plus que du côté de l’effec- tif actuel tout porte à croire que beaucoup de joueurs sont aujourd’hui dans l’expectative. Il y a bien en ce moment Mokhtar Kalem et Malek Réda qui font de leur mieux pour essayer d’assurer l’opération recrutement. Mais au regard de la situation financière que continue de traverser le CRB, les supporters sont profondément pessimistes, et surtout très inquiets. Il est vrai qu’à cette allure, le CR Belouizdad risque de perdre la plupart de ses éléments- cadres, après les départs des Boukria, Nassim Ousserir et peut-être d’autres joueurs complètement dépités par les promesses non tenues par Azzedine Gana et l’ancienne équipe dirigeante. Aujourd’hui on semble avoir opté pour parer au plus pressé sans aucune garantie. Comme quoi, l’Argentin Gamondi s’apprête à reprendre la barre technique du CR Belouizdad dans un contexte déjà vécu par ses soins, dès lors que les inconditionnels du Chabab voient B. B. rouge aujourd’hui. USM ALGER Les Usmistes retrouvent Bologhine cet après-midi La fameuse « Dream team » montée à coups de milliards il y a deux saisons, n’a finalement pas connu de notables changements, avant l’entame du prochain championnat. ontrairement aux deux dernières précédentes saisons, les Rouge et Noir effec tueront en fin d’après-midi d’aujourd’hui une reprise officielle des entraînements presque sur la pointe des pieds. Après avoir bénéficié d’un mois de repos bien mérité, le club cher à Soustara retrouve ce 1er juillet le stade OmarHamadi de Bologhine sans verser dans le moindre tapage médiatique, d’autant plus que les frères Haddad n’ont recruté pour l’instant aucun nouveau joueur très demandé sur le marché actuel. La fameuse « Dream team » montée à coups de milliards il y a deux saisons, n’a finalement pas connu de notables changements avant l’entame du prochain championnat. Bien au contraire, les Haddad et Rolland Courbis ont visiblement décidé de tabler essentiellement sur un effectif presque identique à celui qui a permis aux Rouge et Noir de remporter coup sur coup, et la coupe d’Algérie, ainsi que le trophée arabe des clubs champions. Point de recrutement tous azimuts au cours de ce mercato d’été en cours, mais par contre, c’est toujours l’impasse pour les C joueurs portés sur la liste des éléments dont Courbis veut absolument se séparer. Le technicien français qui se trouve toujours en France, ne sera pas présent aujourd’hui au stade OmarHamadi, et laissera à son actuel staff technique, avec à sa tête Bilal Dziri, le soin de diriger une première séance au cours de laquelle, quelques joueurs manqueront à l’appel, comme l’attaquant Malgache Andria. Ce dernier sera à Alger dans quarante-huit heures, tandis que Rolland Courbis ne devra diriger les séances d’entraînements qu’à partir de la semaine prochaine. Il n’en demeure pas moins que les nombreux habituels supporters usmistes, vont certainement se faire un point d’honneur pour être présents aujourd’hui au stade de Bologhine, notamment pour reprendre contact sur place avec l’ensemble des joueurs. Toutefois, rien n’a encore officiellement filtré au sujet des 8 éléments toujours sous contrat, mais que la direction du club a priés de trouver au plus vite un éventuel club preneur. Les Deham, Tedjar, et autres Hanifi sont toujours pour l’instant à l’USM Alger, contrairement au gardien de but Daïf qui a opté pour le CR Belouizdad. Quelle décision a pris l’ensemble des joueurs poussés vers la porte de sortie, dès la fin du dernier championnat ? Si les excellents jeunes Yettou, Bétrouni, ainsi que le jeune prometteur portier Kara ont accepté d’évoluer à titre de prêt avec le MO Béjaïa, le cas du joueur oranais Saïd Sayeh n’a pas encore été tranché. Même le keeper Rafik Maâzouzi n’est pas encore tout à fait sûr de figurer comme troisième suppléant, derrière le duo ZemmamoucheMansouri. Il est clair que lors de la reprise officielle des entraînements, le stade Omar-Hamadi de Bologhine connaîtra cet après-midi une atmosphère qui sera sans aucun doute marquée par plusieurs interrogations quant à l’effectif futur que compte retenir le cadet des frères Haddad. Ainsi, beaucoup de supporters usmistes sont contre le départ de Noureddine Deham, et ne comprennent pas pourquoi, par contre Abdelmalek Ziaya a été retenu dans l’effectif des Rouge et Noir. Comme quoi, la grogne habituelle des fans usmistes peut encore se manifester aujourd’hui à Bologhine. B. B. ES TUNIS Belaïli et Yahia éliminés en Coupe ans une information livrée par le site « Dz.foot », les deux joueurs algériens de l’ES Tunis ont raté carrément leur match ce week-end. Youcef Belaïli pourra s’en vouloir après le match livré face au CS Sfaxien en demi-finale de la Coupe de Tunisie marqué par deux ratés sur penalty, qui se sont avérés décisifs en défaveur de son D équipe. L’international Espoirs n’a pas été heureux dans ses choix dans cet exercice cet après-midi. Tout d’abord, celui qui est pressenti pour rejoindre l’Equipe nationale cet été, rate un penalty dans la rencontre (81’), son tir heurte la transversale. Dans l’action consécutive, Antar Yahia, en position de dernier défenseur, doit intervenir fautivement, il récolte un second carton jaune synonyme d’une exclusion (82’). Ben Mansour (48’, avec Belaïli à l’origine) et Kouyaté (60’) marqueront les deux buts de la rencontre, qui s’achèvera sur un score de parité (1-1), laissant place à la séance des tirs au but à l’issue de la prolongation. C’est dans cet exercice que se loupera une 12 seconde fois l’Algérien, cette fois, il pourra s’en vouloir doublement, puisqu’il tente une audacieuse et improbable «Panenka», qu’interceptera Rami Jeridi. Le portier Sfaxien se chargeant dans la foulée de transformer un dernier tir au but, offrant la qualification pour la finale au CSS (4 TAB à 3). S ports LUNDI 1er JUILLET 2013 JSM BÉJAÏA NABIL GHILAS, AVANT-CENTRE DE L’EN Patrick Rémy proche de la Soummam « Je suis très proche du FC Porto » Si côté recrutement, les choses s’annoncent plutôt bien, étant donné que tous les éléments ciblés ont gagné les rangs de la JSMB, il n’en demeure pas moins que côté barre technique celle-ci n’a pas encore connu son épilogue. L’attaquant international algérien, Nabil Ghilas, a affirmé hier qu’il n’est pas loin d’un accord avec le FC Porto, motivant son choix de porter le maillot du champion du Portugal en titre par la participation de ce dernier à la prochaine Ligue des champions d’Europe. « Je suis beaucoup plus proche du FC Porto, par rapport aux autres clubs qui veulent s’attacher mes services, mais rien n’est encore fait d’une manière officielle », a déclaré le joueur algérien, cité par Sky sports. Meilleur buteur de son équipe avec 13 réalisations, et l’un des meilleurs baroudeurs du championnat lusitanien, l’attaquant des Verts a suscité l’intérêt de plusieurs clubs au Portugal et ailleurs en Europe. Des formations anglaises, à l’image de West Ham, Everton et West Bromwich, souhaitent engager le joueur de Moreirense, mais ce dernier privilégie plutôt la piste de Porto. « Je voudrais jouer la Ligue des champions. Aller en Angleterre pourrait être parfait, mais quand le plus grand club de Portugal vous veut, vous ne pouvez pas rester indifférent », a-t-il dit. FC SOCHAUX Le président sochalien confirme les contacts pour Boudebouz L’international algérien du FC Sochaux, Ryad Boudebouz, sollicité par plusieurs clubs depuis l’ouverture du mercato d’été le 11 juin dernier, pourrait quitter le club sochalien, a indiqué avant-hier le président du club de Ligue 1 française. Le premier responsable du club sochalien, Laurent Pernet, a assuré dans les colonnes du journal Le Pays avoir « beaucoup de contacts » et de « nombreux coups de téléphone » pour son international algérien, sans préciser néanmoins les noms des écuries intéressées. Les Russes de Robin Kazan disent être intéressés par Boudebouz, mais le joueur, lui, ne se voit pas en Russie, selon le Pays. Pour l’heure, on en reste à ce niveau de tractations, et le meneur de jeu algérien sera présent aujourd’hui au stade Bonal à l’occasion de la reprise des entraînements des Sochaliens en prévision de la nouvelle saison. Sous contrat jusqu’au 30 juin 2014 avec les Lionceaux, Boudebouz intéressait l’Olympique de Marseille lors de la dernière fenêtre hivernale des transferts. BOUALEM CHOUALI lors que la reprise est fixée pour le vendredi prochain, la direction des Vert et Rouge de la JSMB est appelée à accélérer les démarches pour assurer une bonne préparation d’intersaison. A cet effet, Les dirigeants de l’équipe phare de la Soummam s’apprêtent à vivre une semaine très chargée. Finaliser avec les nouvelles recrues, négocier avec les anciens, conclure avec le nouveau staff technique dont l’entraîneur en chef en la personne de Patrick Rémy, préparer la reprise des entraînements et le stage de l’intersaison. Tel est le plan de charge qu’attend la direction des Vert et Rouge durant cette semaine considérée comme la dernière ligne droite avant la reprise le vendredi prochain au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa. D’ailleurs, sur le volet recrutement, en plus de l’ex-Canari, en l’occurrence, Chalali, qui a finalisé son transfert à la JSMB hier dimanche, la direction attend aussi la venue de deux autres FrancoAlgériens, le gardien Laurent Messara et un milieu de terrain dont l’identité n’a pas été divulguée. Ainsi, si côté recrutement les choses s’annoncent plutôt bien étant donné que tous les éléments ciblés ont gagné les rangs des Vert et Rouge, il n’en demeure pas moins que côté barre technique qui demeure la préoccupation majeure des dirigeants, celle-ci n’a pas connu encore son épilogue. A cet A effet, que le boss, Boualem Tiab qui est actuellement en France pour des soins devrait rencontrer le technicien français, en l’occurrence, Patrick Rémy pour poursuivre les négociations afin de finaliser avec lui avant la reprise des entraîne- ments. Ce dernier, semble, selon des sources bien informées très intéressé de tenter une expérience avec l’équipe phare de la Soummam. Le président Boualem Tiab, qui a été contraint de rentrer au pays à cause du décès de son frère, est actuelle- ment en France pour finaliser avec le coach français et surtout se fixer définitivement sur la composante de la barre technique. A cet effet, étant donné que la reprise est fixée pour le vendredi prochain, les dirigeants essayeront de finaliser le volet de la barre technique avant la fin de cette semaine afin d’engager un nouvel entraîneur qui aura la mission de bien préparer la nouvelle saison et surtout de tracer le programme du premier stage d’intersaison qui aura lieu à partir du 13 juillet prochain à Sousse. Sur le volet effectif, on s’attellera aussi à négocier avec les anciens joueurs, qui sont sous contrat. Cette opération chapeautée par le directeur général, M. Redjradj en l’occurrence, a débuté hier. Il existe deux catégories de joueurs. Ceux qui veulent valoriser leurs salaires d’un côté et ceux qui sont tentés de prolonger leurs contrats de l’autre côté. En outre, en attendant d’arrêter la liste définitive de l’effectif des Vert et Rouge pour la nouvelle saison 2013/2014, la direction du club devrait procéder aussi à la résiliation des contrats de certains éléments qui n’ont pas donné satisfaction la saison précédente. Une autre tâche attend aussi M. Redjradj. Ce dernier doit aussi, préparer le stage d’intersaison de l’équipe, et ce, en concertation avec le président Tiab Boualem et les autres membres du CA. Une semaine chargée et décisive pour les dirigeants des Vert et Rouge de Yemma Gouraya. B. C. MEZIANE IGHIL, NOUVEAU COACH DE L’ASO CHLEF «Je reviens pour un nouveau challenge» Le nouvel entraîneur de l’ASO Chlef, Meziane Ighil, a tenu une conférence de presse avant-hier afin de présenter les grandes lignes de son programme avec sa nouvelle équipe. EL BOUALI-DJILALI ette conférence s’est déroulée à l’hôtel El Hadef en présence de Abdelkrim Medouar, président du CSA, et Nouredinne Sbaihia P-D.G de la société. Ighil a mis l’accent sur ses modalités de travail avec l’équipe et les objectifs qui lui ont été tracés par la direction de l’ASO. « je suis très heureux de revenir de nouveau à Chlef, vu que j’ai de bonnes relations avec les responsables du club. J’étais en contact avec les dirigeants depuis trois semaines. Finalement, nous sommes tombés d’accord pour prendre de nouveau cette équipe en main. Et croyez–moi, mon rêve était de diriger ce club, car, j’ai passé des bons moments lorsque j’étais entraîneur il y a de cela trois ans. Le projet de renouvellement à long terme et le rajeunissement qui a été entamé par la direction m’a convaincu pour accepter l’offre, car les dirigeants veulent bâtir une grande équipe pour l’avenir en tenant à ce que ce club fasse un parcours honorable. D’ailleurs, ils tiennent à mettre tous les moyens à ma disposition pour que mon passage au sein de C cette équipe soit une réussite », affirme Ighil. Le nouvel entraîneur veut tout régler, tant sur le plan administratif qu’organisationnel, avant le début de la préparation prévu le 03 juillet selon Ighil : « Ce mercredi, je serais à Chlef, pour entamer la préparation, il y’aura une petite réunion avec les joueurs et les membres de la direction pour expliquer ma méthode de travail et le plan de route que je devrais mettre en place, afin d’entamer ma mission dans de bonnes conditions. Ainsi, au début des entraînements, il faut que tout soit prêt. En effet, lors de cette réunion, on doit tout tirer au clair avec les dirigeants et les joueurs ainsi que le staff technique pour l’intérêt du club» dit-il. Concernant le volet du recrutement, Ighil précise : « Cette équipe de l’ASO a besoin de renfort dans les trois compartiments surtout un gardien de but, et je veux quatre où cinq éléments expérimentés afin d’aider les jeunes espoirs qui ont été promus en senior, et avec l’apport de l’ossature qui a été gardée afin de réaliser un parcours honorable », explique-t-il juste après l’accord entre lui et Medouar. Au tour de l’équipe chélifienne, tout le monde disait que l’objectif de la saison prochaine sera les premiers rôles. Mais le nouveau coach ne voulait pas précipiter les choses : « On ne peut placer un objectif, alors que la saison n’a pas encore débuté. D’ailleurs, l’équipe n’est même encore formée. Je vais tout faire pour bâtir une grande équipe, mais sans trop précipiter sur l’objectif de l’équipe, et l’appétit viendra en mangeant. L’essentiel est d’entamer bien le championnat afin de retrouver la confiance pour le reste du parcours. Et après, on va gérer la suite match par match, c’est ce qui déterminera l’objectif de l’équipe. Mais, avec le travail sérieux et la volonté des joueurs et l’aide de tout le monde, on va faire une saison honorable inchallah». Ighil espère voir le soutien du douzième homme aux côtés de son équipe, afin qu’elle fasse mieux que la saison passée : « Je connais très bien la galerie de l’ASO qui suit de près l’évolution de son club. Ainsi, la présence du public, notamment au début du championnat, est indispensable. Les supporters ont un grand rôle à jouer cette saison vu que l’effectif a été rajeuni ». A propos de la composante du staff technique, le coach de l’ASO a été évasif et il a souligné qu’il voudrait avoir à ses côtés Benchioua, Lamine E. B.- D. Kebir et Sid Rouhou. ABDERAHMANE MEHDAOUI, SÉLECTIONNEUR DE L’EN MILITAIRE «Notre mission sera difficile à Bakou» ’entraîneur de la sélection militaire, Abderahmane Mehdaoui, a indiqué avant-hier à Alger que la mission de son équipe de conserver son titre mondial décroché en 2011 au Brésil « sera difficile », à l’occasion de la Coupe du Monde 2013, qui débutera demain en Azerbaïdjan. « Nous sommes dans une phase décisive avant l’entame de la Coupe du Monde. Ce sera difficile mais en football tout est possible. Nous avons bénéficié de tous les moyens pour une bonne préparation » a déclaré Mehdaoui, quelques minutes avant le départ de la délégation algérienne à Bakou pour L prendre part à la Coupe du Monde militaire, prévue du 2 au 14 juillet prochain. Forte de 32 personnes dont 23 joueurs, la délégation algérienne a quitté Alger samedi à 19h. « Nous sommes conscients que notre tâche sera difficile et que la pression est très forte. Maintenant, il faut être costaud et aborder la compétition avec détermination pour aller le plus loin possible. La balle est désormais dans notre camp. Je suis persuadé que les joueurs seront à la hauteur de la confiance des responsables », a-t-il assuré. Le coach de l’équipe militaire algérienne a rendu hommage à cette occasion aux responsables du sport algérien 13 en général et du football en particulier pour « leur encouragement ». L’Algérie avait remporté le titre mondial en 2011 à Rio de Janeiro (Brésil) en battant en finale l’équipe égyptienne sur le score de 1 à 0. De son côté, le directeur du sport militaire le général Megueded Benziane a indiqué dans une brève allocution à l’hôtel Salil au Cercle de l’armée populaire nationale à Alger, avoir « mis tous les moyens à la disposition de l’équipe algérienne afin que les joueurs puissent honorer l’Algérie lors du Mondial 2013. Je suis conscient que le plus difficile est de conserver le titre mondial ». a t-il dit. Plusieurs personnalités du sport algérien, entre autres les présidents du COA et de la LFP, Mustapha Berraf et Mahfoudh Kerbadj, ont assisté à la cérémonie organisée avant le départ de l’équipe algérienne à Bakou. La sélection algérienne militaire entamera la compétition mercredi prochain face au Bahreïn, en match comptant pour la première journée (Gr B). La sélection nationale enchaînera ensuite avec le Kenya, le 5 juillet, avant de donner la réplique à la France trois jours plus tard (8 juillet). S ports LUNDI 1er JUILLET 2013 AYANT FORMULÉ DES RÉSERVES AUPRÈS DE LA FIFA Les Maliens à la recherche d’une réhabilitation Aux dernières nouvelles, la Fédération malienne aurait envoyé des réserves à la Fifa sur le gardien de but béninois et sur le joueur Kagere du Rwanda. prochain au Caire. Seulement, les Maliens auraient été mis au courant par cette histoire du gardien béninois Farnulle qui aurait changé de nationalité sportive. Quant au joueur rwandais Kagere, il aurait été naturalisé sans passer par la Fifa. Et c’est pour ces deux raisons que les Maliens espèrent avoir gain de cause pour les matchs qu’ils n’ont pu gagner contre ces deux équipes. En d’autres termes, les Maliens cherchent à gagner 5 points (3 contre le Bénin pour le match aller) et 2 contre le Rwanda (11, retour). Et si les Maliens auront gain de cause ils dépasseront l’Algérie d’un point au classement avant-dernier match en Algérie entre les deux forma- I SAÏD MEKKI ’aucuns se souviennent qu’au lendemain des deux nuls imposés respectivement par le Rwanda et le Bénin au Mali lors des deux derniers matchs du Groupe « H » des qualifications du Mondial 2014 dont l’Algérie est actuellement leader, le président de la Fédération malienne a été le premier « accusé » de l’élimination prématurée des Aigles maliens. Et c’est ce qui explique que les responsables maliens cherchent à gagner des points après avoir été éliminés car ils se trouvent deuxièmes au classement à 4 points des Algériens qui sont leaders. Aux dernières nouvelles, la Fédération malienne aurait envoyé des réserves à la Fifa sur le gardien de but béninois et sur le joueur Kagere du Rwanda. Il faut se rappeler que le président Hammadou Cissé a été accusé de tout les maux concernant ces deux semiéchecs obtenus par les Maliens à Bamako alors que la sélection des Aigles était bien la favorite par rapport à l’algérienne qui devrait effectuer deux déplacements au Rwanda et au Bénin. Or, les Algériens ont réussi l’ex- D tions prévu le 16 septembre prochain. En tous les cas, du côté de la Fédération algérienne de football il n’y a point d’inquiétude. Le seul argument important est ce fameux passeport que possèdent les joueurs concernés. C’est un document officiel et rien n’y changerait dans la donne. En tous les cas et pour penser au pire pour avoir une idée pessimiste, rien ne changerait car les joueurs algériens qui avaient arraché les six points de leurs deux derniers déplacements au Rwanda et au Bénin avaient déjà juré de gagner leur dernier match contre le Mali en Algérie. Ceci en étant déjà dans la peau des premiers du groupe alors ?.... S. M. RC LENS Kombouaré songe à Kamel Ghilas ploit de se qualifier. De plus, contre l’Algérie, les Maliens n’ont aucune chance compte tenu du présent classement du groupe « H ». En d’autres termes, pour la sélection algérienne et malienne ça ne serait qu’un match pour rem- plir une formalité ou du moins pour chercher à améliorer son classement Fifa pas plus. Car le sort du groupe vient d’être clos et l’Algérie est la seule nation qualifiée au dernier tour du Mondial 2014 dont le tirage au sort est prévu le 16 septembre 14 Les sites proches du club lensois annoncent que Kamel Ghilas est dans le viseur du prochain coach Antoine Kombouaré en vue de la saison prochaine. En effet, le site Lensois.com déclare que le futur entraîneur Antoine Kombouaré, bien qu’il n’ait pas encore été officiellement nommé, est déjà sur le pont afin d’assurer le recrutement lensois. De ce fait, l’ex coach du Paris Saint-Germain aurait l’idée de s’attacher les services de l’attaquant du Stade de Reims Kamel Ghilas qui dispose d’une lettre de sortie après une saison noire sans aucun but marqué mais qui jouit toujours d’une côte de popularité pour les clubs de Ligue 2. Analyse LUNDI 1er JUILLET 2013 POUR LA DIGNITÉ HUMAINE ET LA JUSTICE MANDELA EST ENTRÉ DANS L’HISTOIRE « Si on veut avoir un exemple d’un homme absolument intègre, cet homme, cet exemple est Mandela. Si on veut avoir un exemple d’un homme inébranlablement ferme, vaillant, héroïque, serein, intelligent, capable, cet exemple et cet homme est Mandela » Fidel Castro 26 juillet 1991 I PR CHEMS EDDINE CHITOUR * es jours-ci la presse et les médias du monde entier se pressent en Afrique du Sud, Mandela est très malade. La fille de ce dernier les a traités de vautours. Il est vrai que Nelson Mandela a été placé sous assistance respiratoire, le 26 juin. Nous lisons Le Monde : « Devant une armée de journalistes venus du monde entier, de nombreux anonymes se sont pressés toute la journée et jusqu’à tard dans la soirée devant un mémorial improvisé sur le mur du Mediclinic Heart Hospital de Pretoria où a été admis celui que la plupart des Sud-Africains appellent affectueusement Madiba. Les problèmes pulmonaires à répétition du “père” de la nation sud-africaine, sont probablement liés aux séquelles d’une tuberculose contractée pendant son séjour sur l’île-prison de Robben Island, au large du Cap. Il y a passé dix-huit de ses vingtsept années de détention dans les geôles du régime raciste de l’apartheid. Libéré en 1990, Mandela a reçu en 1993 le prix Nobel de la paix pour avoir su mener à bien les négociations en vue d’installer une démocratie multiraciale en Afrique du Sud, conjointement avec le dernier président du régime de l’apartheid, Frederik de Klerk. Mandela a été de 1994 à 1999 le premier président noir de son pays, un dirigeant de consensus qui a su gagner le cœur de la minorité blanche dont il avait combattu la mainmise sur le pouvoir. »(1) C Quelques rappels de la longue marche vers la liberté La maladie du héros national a déclenché une multitude de vœux de rétablissements et d’hommages. Les médias occidentaux parlent du modèle exemplaire de l’Afrique du Sud qui a réussi l’intégration et à créer, selon le bon mot de Mandela, une « nation arc-en-ciel » Souvenons-nous « l’ex-président sud-africain Nelson Mandela et son parti politique, le Congrès national africain, étaient sur la liste noire des organisations que les Etats-Unis considèrent comme terroristes ». Durant tout son mandat en tant que président élu de l’Afrique du Sud, il ne fut pas reconnu et jusqu’en 2008, il était toujours sur la liste des terroristes ainsi que tous les dirigeants de l’ANC. Il a fallu attendre le 1er juillet 2008 pour que le président américain George W. Bush signe une loi en vue de retirer l’ancien président sud-africain Nelson Mandela ainsi que son parti d’une liste américaine répertoriant des terroristes. La détention de Mandela pendant 10.000 jours fut l’objet d’un processus qui s’est accéléré en 1989. Le 2 février 1990, De Klerk annonce la libération de Mandela. Le 11 février, ce dernier franchit à pied les derniers mètres de sa « longue marche vers la liberté ». Ce que nous retenons de Mandela, c’est aussi ses prises de position courageuses contre l’ordre occidental, contre la guerre en Irak et son soutien sans faille à la cause palestinienne. 20 février 2010, après vingt-sept années d’emprisonnement dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. Nelson Mandela devient le premier président noir d’Afrique du Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives. Elevé au rang de patrimoine commun de l’humanité1, il demeure une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l’homme et est salué comme le père d’une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-enciel », même si le pays reste confronté à de graves problèmes d’inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires. En 1963, il suit une formation militaire en Algérie nouvellement indépendante et étudie Carl von Clausewitz, Mao Zedong, Che Guevara Un symbole pour l’humanité, toute entière et les spécialistes de la Seconde Guerre des Boers. Il est arrêté jugé et condamné à la prison à vie. Le 2 février 1990, le président de Klerk annonce la levée de l’interdiction de l’ANC et de plusieurs autres organisations anti-apartheid, ainsi que la libération prochaine et sans condition de Nelson Mandela après vingt-sept ans de prison. Le jour de sa libération, Nelson Mandela fait un discours depuis le balcon de l’hôtel de ville du Cap. « Je suis là devant vous non pas comme un prophète, mais comme un humble serviteur du peuple » (…) Les premières élections nationales non raciales du pays à la date son fixées à la date du 27 avril 1994, Nelson Mandela est élu président de la République d’Afrique du Sud. Lors d’un discours le 2 mai, il prononce le « free at last - enfin libre » de Martin Luther King (2) Conformément aux négociations de la période de transition, une commission de la vérité et de la réconciliation, présidée par l’archevêque anglican et prix Nobel de la Paix Desmond Tutu, est créée pour recueillir le récit des exactions et des crimes commis sous l’apartheid par le gouvernement, les forces de sécurité, mais également par les mouvements de libération comme l’ANC Pour Desmond Tutu, « sans pardon, il n’y a pas d’avenir, mais sans confessions, il ne peut y avoir de pardon ». Les coupables de violence sont encouragés à se confesser, une amnistie étant offerte en cas d’aveux. En l’absence de confession ou de refus de se présenter devant la commission, des poursuites judiciaires peuvent être engagées si les autorités ont suffisamment de preuves pour engager une procédure. (2) Nelson Mandela ne manque jamais de saluer les pays qui ont soutenu la lutte contre l’apartheid comme la Libye du colonel Kadhafi qu’il qualifie de « leader moral » et auquel il décerne l’ordre de Bonne Espérance en 1997, la plus haute distinction du pays En juillet 2002, le président George W. Bush l’avait décoré de la Médaille présidentielle de la liberté, l’appelant « l’homme d’État le plus révéré de notre temps ». Mandela s’oppose fermement à l’attaque des États-Unis et de leurs alliés contre l’Irak, déclenchant la guerre du même nom sans l’aval des Nations unies. Il accuse le président George W. Bush de vouloir « plonger le monde dans l’holocauste l’accusant d’arrogance et de manque de vision et d’intelligence. Mandela, est un héros pour Obama. Les deux hommes ne se sont rencontrés qu’une seule fois en 2005, mais le grand leader sud-africain a toujours eu une place à part dans le panthéon du président américain. (3) Usure du pouvoir et les bienfaits de l’alternance On sait qu’à partir de 1996, Mandela laisse à Thabo Mbeki la gestion quotidienne du pays et en décembre 1997 il quitte la présidence de l’ANC, ce qui permet une passation des pouvoirs en douceur et contribue à la stabilité politique du pays et à conserver sa bonne image au niveau international. Pour Aminata Traoré, ancienne ministre de la Culture au Mali, « Mandela est un grand homme. Un homme de conviction et de courage qui a su libérer son pays. Nelson Mandela est aussi un grand homme 15 qui a su quitter le pouvoir au moment opportun. Cela est important, parce que les héros des luttes de libération nationale qui s’accrochent à leur projet finissent comme Mugabe. » (4) Justement, en 1998, peu avant la fin de son mandat, Nelson Mandela, dressait un premier bilan de son action lors d’un entretien accordé à un mensuel sud-africain. (…) Sans nier les problèmes que traverse son pays, en particulier l’écart croissant entre les riches et les pauvres, Mandela croit en l’avenir - celui de l’Afrique du Sud comme celui du continent tout entier. Il l’explique dans un entretien qu’il a accordé à Leadership, une revue sud-africaine : « Chaque jour, écrivent les journalistes, le Président se lève vers 4 heures à son domicile de Johannesburg, Mandela s’est rendu en voiture à la Presidential Guest House à Bryntirion, le quartier où résident les principaux membres du gouvernement. La grande bâtisse dressée sur la colline de Magaliesberg, est restée à peu près en l’état - à l’exception du portrait de Mandela suspendu dans l’entrée. La belle collection d’oeuvres de Pierneef, de Gwelo Goodman et de Maggie Laubser, entre autres artistes connus, couvre toujours les murs entre les précieuses armoires et tables africaines. On est loin de ce qui se passe dans d’autres pays, comme le Zimbabwe ou la Zambie, qui ont, après l’indépendance, dépouillé la plupart des bureaux et résidences officiels de tout ce qui rappelait le passé. » (5) « A une question sur le rôle extraordinaire qu’il a joué et aux craintes de l’après-Mandela, mettant en valeur ses ministres, il leur attribue toute la réussite : « Prenez, déclare-t-il, le ministre de l’Eau, le Pr Kader Asmal : à aucun moment de notre histoire, ce portefeuille n’a eu autant d’importance qu’aujourd’hui. Nous avons fourni de l’eau potable à 2,6 millions de personnes. Ce n’est pas Mandela qui l’a fait, c’est Kader Asmal. Prenez encore Trevor Manuel [le ministre des Finances] : il a su gagner la confiance des économistes et des institutions financières de ce pays et du monde entier. Ce n’est pas Mandela qui a réussi cela, c’est Trevor Manuel. Voyez Alec Irwin au Commerce et à l’Industrie : où qu’il aille, il reçoit un accueil chaleureux en raison de son action. » (5) S’agissant plus précisément de la relève, Mandela n’est pas inquiet pour avoir mis en place les mécanismes de la transition et les hommes capables de poursuivre la longue marche : « Voyez le vice-président Thabo Mbeki : nous avons là un homme extrêmement talentueux, c’est un réel atout pour nous, il est aujourd’hui respecté, aussi bien ici, qu’à l’étranger et il joue un rôle très important sur ce continent et dans d’autres régions du monde. La question de l’après-Mandela ne se pose absolument plus. Je pense que les louanges sont davantage une marque de respect pour un vieil homme qu’autre chose. » (5) « Comment, sur le plan émotionnel, faitesvous face à une telle adulation? Comment peuton encore garder une certaine humilité ? », déclarent les journalistes qui l’ont interviewé. Il répond d’une façon élégante : « C’est un hommage rendu non pas à une personne en particulier, mais à l’ensemble du peuple sud-africain. Nous n’avons jamais été formés à gouverner. On nous a littéralement sortis de la brousse pour nous confier la tâche d’administrer un pays avancé. Si on prend tout cela en compte, nous avons fait du très bon travail, comparé au gouvernement précédent. » (5) Cet aveu donne la dimension réelle du personnage qui fait preuve d’humilité et qui est là pour apprendre armé seulement de son honnêteté et de son bon sens paysan. S’agissant de la presse, les deux journalistes interrogent Mandela sur l’indépendance de la justice. Il répond d’une façon tout à fait naturelle : « Nous avons laissé clairement entendre avant les élections de 1994 que nous voulions une presse indépendante et forte, une presse critique - et certainement pas une presse “godillot”. Nous ne sommes pas intervenus.(…) Nous ne l’avons pas fait parce que, comme je l’ai expliqué maintes et maintes fois, nous voulons utiliser la presse comme un miroir, où nous pouvons mesurer les résultats de notre action ». (5) « S’agissant de certains Blancs qui ont quitté le pays, avec l’avènement du nouveau pouvoir, Mandela déclare qu’ils ont toute leur place: « (…) Dans tous les pays colonisés, lorsque des changements démocratiques surviennent, l’ancienne classe dirigeante préfère partir. Les minorités ont très peur et quittent le pays. C’est ce qui est arrivé en Afrique et en Asie. Mais, une fois que ces gens s’aperçoivent que tout se passe normalement, que leurs craintes sont infondées, ils reviennent(…) Il faut écouter les déclarations qui ont été faites par l’un des porte-parole des milieux agricoles. Il a dit : c’est mon pays ; quelles que soient mes inquiétudes concernant la criminalité, c’est mon pays ; j’y reste, je ne vais nulle part ailleurs. Quand on voit ceux qui sont fermement décidés à rester dans leur pays, on voit que ceux qui l’ont quitté ne représentent qu’une infime minorité. Néanmoins, nous voulons qu’ils reviennent avec leurs compétences. » (5) On le voit, Mandela a réussi à apaiser ses adversaires d’avant, lui qui a souffert plus que tout homme de l’apartheid. Pour bâtir une nouvelle nation « arcen-ciel » il a eu besoin de tous les Sud-Africains, Noirs et Blancs. Justement, d’après un rapport publié par l’Institut sud-africain des relations entre les races, les Blancs s’en sortent bien mieux que prévu depuis la fin de l’apartheid. Les Blancs se demandent donc avec angoisse ce qui va se passer quand il mourra. (…). » (6) Le parti de Mandela jouit toujours d’une forte emprise sur la plupart des Noirs sud-africains et d’un respect de leur part. Malgré ses insuffisances, il est toujours considéré par beaucoup comme la seule organisation capable de restructurer fondamentalement la politique économique de l’Afrique du Sud. On le voit, l’usure du pouvoir touche aussi les partis qui n’ont pas su faire leur mue pour rentrer dans le XXIe siècle. A bien des égards, nous rêvons d’un Mandela algérien qui aurait pu donner à l’Algérie une autre dimension, celle de dirigeants fascinés par l’avenir, qui prônent et préparent l’alternance qui ne font pas dans l’exclusion au contraire. Des dirigeants capables de réconcilier les Algériens avec eux-mêmes et avec leur histoire. Ce que l’on retiendra de Nelson Mandela, c’est son capital humain et son extraordinaire personnalité qui lui a permis de résister à la haine pendant 27 ans de privations, de déni de dignité et comment il a converti sa haine en empathie pour devenir un homme de paix, lui qui a combattu l’anti-apartheid pendant plus de trente ans. Il a fait honneur à l’Afrique et à l’humanité. Il n’existe pas de personnages qui aient marqué leur époque au XXe siècle comme le Mahatma Gandhi ou son héritier spirituel, Nelson Mandela. Au XIXe siècle, il y eut un grand consensus pour désigner l’Emir Abdelkader comme l’une des personnes ressources de l’humanité. Curieusement, l’Occident si prompt à donner des leçons de droits de l’homme, n’a pas vu émerger en son sein des hommes de la trempe de ces géants qui nous font espérer en la condition humaine. 1. Le Monde.fr avec AFP | 27.06.2013 2. Chems Eddine Chitour http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mandela-la-legendedu-matricule ? utm_source=feedburner&utm_ medium=feed&utm campaign= Feed% 3A%20agoravox%2FgEOF%20(AgoraVox%20%20le%20journal%20citoyen) 20 02 2010 3. Nelson Mandela : Encyclopédie Wikipédia 4. Aminata Traoré : Et si Mandela... http://www.alterinter.org/article23... 22 juillet 2008 5. Hugh Murray et Paul Bell : On nous a sorti de la brousse pour nous confier le pays 3 Leadership 3 Décembre 1998 6. Sean Jacobs Mandela : un héritage en question The Nation 26 juin 2013 Internationale LUNDI 1er JUILLET 2013 VISITE DU PRÉSIDENT AMÉRICAIN EN AFRIQUE DU SUD Obama au Cap, sur les pas du prisonnier Mandela LE PRÉSIDENT américain Barack Obama a effectué hier un pèlerinage au bagne de Robben Island, au large du Cap, où Nelson Mandela, actuellement entre la vie et la mort, a été emprisonné durant dix-huit ans. n visite en Afrique du Sud, dans le cadre d’une tournée sur le continent, Barack Obama devait annoncer dans la soirée l’organisation, l’année prochaine aux Etats-Unis, d’un sommet de dirigeants africains, pour la première fois sur le sol américain. Il doit également dévoiler un grand projet de 7 milliards de dollars destiné à améliorer la production d’électricité en Afrique subsaharienne. Arrivé en fin de matinée au Cap, le président a mis le pied vers 14h00 (12H00 GMT) sur l’îlebagne de Robben Island avec sa femme Michelle et ses deux filles Malia et Sasha. Leur visite sera d’autant plus poignante que Nelson Mandela, qui va bientôt avoir 95 ans, est hospitalisé depuis plus de trois semaines pour une nouvelle infection pulmonaire, et se trouve dans un état critique depuis plusieurs jours. L’ancien héros de la lutte anti-apartheid et premier président noir, Nelson Mandela a passé six semaines à Robben Island en 1963, puis près de dix-huit ans de juillet 1964 à mars 1982. Il a ensuite été transféré dans d’autres prisons des environs jusqu’à sa libération en février 1990. Il a passé en tout vingt-sept ans dans les geôles du régime raciste. « Je suis content que vous alliez visiter mon ancien chez-moi, Robben Island », a lancé à son hôte américain, samedi lors d’un dîner de gala, le président sudafricain Jacob Zuma, qui lui-même a été détenu pendant dix ans dans ce sinistre bagne. « Ce qui est E SOUDAN Appel à la fin du régime Bechir L’ancien Premier ministre soudanais et dirigeant de l’opposition Sadek al-Mahdi, a appelé à des manifestations pacifiques pour faire tomber le régime du président Omar El Bechir, devant des milliers de partisans à Omdurman, dans une démonstration de force inhabituelle. « A partir de ce jour, nous annonçons notre participation à la campagne de la libération, en vue d’avoir un nouveau régime », a lancé M. Mahdi au cours de ce rassemblement organisé samedi soir à Omdurman, ville située en face de Khartoum, la capitale, 24 ans après le coup d’Etat qui l’a chassé du pouvoir. Le chef du parti Umma a appelé ses partisans à participer à des « sit-in Pacifiques » pour obtenir « un nouveau régime » au Soudan. « Et maintenant, nous appelons le régime à partir », a-t-il ajouté. M. Mahdi, qui a dirigé un gouvernement de coalition formé après les élections de 1986, a été chassé du pouvoir par un coup d’Etat sanglant mené par M. Bechir le 30 juin 1989. Le rassemblement de samedi avait une ampleur inhabituelle. Il a eu lieu dans le cadre d’une campagne de l’opposition destinée à renverser par des moyens pacifiques le régime Bechir, qui est confronté à des difficultés économiques, des rébellions armées et des dissensions internes. Des policiers ont été déployés en force près du lieu de la manifestation, de même que des agents de la Sécurité et des forces anti-émeutes mais ils ne sont pas intervenus. « Bechir, dégage », ont crié les manifestants. L’ancien Premier ministre a affirmé que le régime de Bechir « représentait un quart de siècle d’échecs » et appelé le parti au pouvoir à se réformer. « Ils ont pris un Soudan uni et maintenant nous sommes divisés », a-t-il dit, en mentionnant en outre la crise économique et les rébellions dans plusieurs secteurs du pays. Mais, s’adressant aux rebelles dans la région du Darfour (ouest) et dans les Etats du Kordofan-Sud et du Nil bleu, il a souligné que « la lutte armée n’est pas le bon moyen pour renverser le régime ». compris les nouvelles découvertes de vastes réserves de pétrole et de gaz, et sur le potentiel de développement d’énergies propres, géothermique, hydroélectrique, éolienne et solaire », a expliqué la présidence américaine. Les Etats-Unis vont d’abord travailler avec l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Nigeria et la Tanzanie, des pays affectés par des coupures fréquentes. Le président américain devrait également annoncer la tenue en 2014 d’un sommet AfriqueEtats-Unis, « le premier du genre », selon le conseiller adjoint à la sécurité de la Maison-Blanche, Ben Rhodes. « Ce que nous vouLes couples présidentiels américain et sud-africain, M. et Mme Obama lons faire, c’est poursuivre et M. et Mme Zuma sur la lancée des engagecentre que celui-ci a fondé pour ments de haut niveau que nous preimportant, c’est d’emmener votre soutenir les jeunes séropositifs. Il nons lors de cette visite », a ajouté famille avec vous. Vos charmants prononcera enfin le principal disenfants doivent savoir ce qu’ont M. Rhodes, précisant que l’idée cours de sa tournée africaine depuis était « de rassembler les chefs enduré Madiba et tous les combatd’Etat d’Afrique sub-saharienne à l’Université du Cap (UCT). Il doit y tants pour la liberté », a-t-il ajouté, Washington ». Barack Obama, dont appelant Mandela de son nom de annoncer un plan de 7 milliards de le père était Kenyan, ne s’est rendu clan, affectueusement adopté par dollars sur cinq ans destiné à doubler l’accès à l’électricité, selon la qu’une fois en Afrique sub-sahade nombreux Sud-Africains. Sur rienne, lors d’une brève halte au Maison-Blanche. Plus des deux l’île, la famille Obama sera guidée Ghana, depuis son accession à la tiers de la population de l’Afrique par Ahmed Kathrada, 84 ans, un présidence. Face à la percée de la subsaharienne vivent sans électriancien camarade de détention du cité, et plus de 85% des habitants Chine et d’autres puissances émerhéros de la lutte anti-apartheid. Le gentes, ses conseillers économiques président américain doit ensuite des zones rurales n’y ont pas accès, l’ont pressé de renforcer la préselon la Maison-Blanche. « Power rencontrer l’ancien archevêque sence diplomatique américaine sur Africa va s’appuyer sur l’énorme anglican du Cap et prix Nobel de la potentiel énergétique de Afrique, y le continent. paix Desmond Tutu, 81 ans, dans le IL SERA À PARTIR D’AUJOURD’HUI SON 28e PAYS MEMBRE La Croatie célèbre son entrée dans l’UE HIER SOIR (Lundi à 00h locale) la Croatie est devenue le vingt-huitième membre de l’Union européenne et le deuxième pays de l’ex-Yougoslavie à rejoindre l’organisation de Bruxelles. a Croatie célébrait hier soir son entrée historique dans l’Union européenne dont elle deviendra le 28e pays membre le 1er juillet, mais les festivités sont assombries par les graves problèmes économiques qu’affronte cette ex-république yougoslave, indépendante depuis 1991. Aujourd’hui à 00h00 locales (hier 22h GMT) le panneau de signalisation frappé de l’inscription « douane », a été symboliquement retiré du passage frontalier avec la Slovénie, la seule ex-république yougoslave qui ait rejoint à ce jour l’UE (2004) depuis le démantèlement de l’ancienne fédération communiste. Dans le même temps un panneau portant le sigle de l’UE a été installé à l’extrême Est du pays, à la frontière avec la Serbie, pays à qui Bruxelles à donné vendredi son feu vert pour l’ouverture de négociations d’adhésion. Peu avant minuit, l’ode à la joie de Beethoven - l’hymne de l’UE -, était entonnée, puis le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président croate Ivo Josipovic devaient prendre la parole au cours de cérémonies sur la place centrale de Zagreb. L Les présidents de tous les pays des Balkans étaient au rendez-vous à Zagreb. Une centaine de responsables internationaux - dont le président du Conseil européen Herman Van Rompuy - étaient attendus pour assister dans la soirée à la fête de l’adhésion. Outre les dirigeants européens, aucune personnalité internationale n’a annoncé sa participation, mais la fête est davantage assombrie par la non participation de la chancelière allemande Angela Merkel, en raison de spéculations de la presse croate autour de son absence. Car malgré les démentis de Berlin, la presse croate assure que l’absence de Mme Merkel est liée au refus de Zagreb d’extrader un ancien chef du renseignement yougoslave recherché par la justice allemande, en lien avec le meurtre d’un dissident croate sur le territoire allemand en 1983. Des milliers de Croates sont attendus sur la place centrale à une fête qui sera animée par 700 artistes, chanteurs, musiciens et danseurs. La Croatie est le premier Etat à rejoindre l’UE depuis l’adhésion, en 2007, de la Roumanie et de la Bulgarie. Une tribune, enveloppée de bleu, la couleur de l’UE, a été édifiée place Ban Jelacic, pour accueillir les invités de marque. « Les cérémonies de célébration vont être belles et pleines d’émotions mais bien sûr elles vont être modestes en raison de la situation économique » difficile, a déclaré le président Ivo Josipovic. Il faisait allusion à la crise économique qui frappe la Croatie, en récession depuis 2009, et où le taux du chômage touche 20% des quelque 4,2 millions d’habitants. Le gouvernement de centre gauche espère que l’adhésion à l’UE encouragera les investissements étrangers dont le pays a grandement besoin pour relancer son économie en perte de vitesse. « Le 1er juillet ouvre une toute nouvelle perspective, un nouveau monde pour nous », a déclaré le Premier ministre croate Zoran Milanovic à la veille des cérémonies En Croatie, le PIB est de 39% en dessous de la moyenne européenne, seule la Roumanie et la Bulgarie se placent derrière la Croatie, selon l’office des statistiques de l’UE. L’économie est en récession depuis 2009 dans ce pays où le taux de chômage est de 21%. FIGURE EMBLÉMATIQUE DES SHEBAB SOMALIEN Cheikh Aweys arrêté à l’aéroport de Mogadiscio es forces de sécurité somaliennes ont arrêté samedi soir une figure histo rique des islamistes shebab, cheikh Hassan Dahir Aweys, à son arrivée à l’aéroport de Mogadiscio, a-t-on appris hier de sources concordantes. « Il y a eu une vive dispute, ça a tourné à la bagarre entre des membres des forces de sécurité et la délégation de cheikh Aweys qui a été arrêté », a indiqué à l’AFP un officier de police. L’arrestation a été confirmée par un responsable somalien arrivé à l’aéroport avec Aweys. L’avion de Cheikh Aweys venait d’atterrir en provenance d’Adado (centre), capitale de la région autonome d’Himan et Heeb. Le leader islamiste s’y était réfugié après des affrontements dans le courant du mois avec une faction rivale des shebab, plus au sud L dans le port de Barawe. Selon l’un de ses proches, il avait accepté de venir à Mogadiscio après la promesse de négociations avec le gouvernement. Un avion spécial, avec à son bord plusieurs membres de son clan, avait été affrété depuis la capitale somalienne pour l’escorter. Yusuf Mohamed Siyad, général et ancien ministre de la Défense avant de faire défection en 2010, a accusé le gouvernement d’avoir trahi ses engagements. « Le gouvernement n’a pas respecté ses promesses en arrêtant cheikh Aweys. Ils ont aussi humilié les députés qui l’ont convaincu de venir à Mogadiscio », a déclaré M. Siyad, issu du même clan Hawiye-Ayr que le chef islamiste. Visé par des sanctions américaines et de l’ONU en raison de ses liens avec le ter- rorisme, Cheikh Aweys, -quasi septuagénaire ou octogénaire selon les sources- est un leader historique du mouvement islamiste de Somalie. Il fut le chef de l’Union des tribunaux islamiques (UTI) qui contrôla la majeure partie du pays, dont Mogadiscio, durant le deuxième semestre 2006 avant d’être écrasé fin décembre 2006 en quelques jours par les troupes éthiopiennes entrées en Somalie. Après s’être réfugié en Erythrée, ennemie jurée de l’Ethiopie, Aweys avait pris la tête du mouvement Hizb al-Islam, qu’il avait ensuite fusionné en 2010 avec les shebab, issus de la frange la plus radicale de l’UTI. Depuis plus d’un an, il s’opposait ouvertement à l’autorité d’Ahmed Abdi Godane, chef suprême des shebab, désireux d’inscrire 16 la lutte dans le cadre plus large du jihad mondial. Les shebab ont formellement rallié la nébuleuse Al Qaîda en 2012. Depuis qu’ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011 par l’Amisom, les shebab ont perdu la totalité de leurs bastions du sud et du centre somaliens, mais ils contrôlent toujours de larges zones rurales du sud et du centre du pays. Ils privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats au combat militaire direct. Stratège réputé rusé, Aweys est un ancien colonel de l’armée somalienne qui combattit durant la guerre Ethio-somalienne de 197778. Il commanda ensuite la milice islamiste Al-Itihaad al-Islamiya (AIAI) durant la guerre civile ayant suivi la chute du président Siad Barre en 1991 qui allait précipiter la Somalie dans deux décennies de chaos. Internationale LUNDI 1er JUILLET 2013 TUNISIE DES DIZAINES DE MILLIERS D’EGYPTIENS RÉCLAMENT LE DÉPART DU PRÉSIDENT Des centaines de réfugiés refusent de partir Une journée noire pour Morsi lusieurs centaines de réfugiés ayant fui le conflit en Libye en 2011 ont refusé de quitter le camp de Choucha dans le sud tunisien hier, date à laquelle le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) avait fixé sa fermeture. Privés depuis le matin d’eau et d’électricité, des centaines de réfugiés empêchaient toute tentative de démanteler leurs tentes, selon l’AFP qui a également fait état d’un dispositif sécuritaire renforcé. «Nous refusons de quitter les lieux et même si les autorités tunisiennes démantèlent les tentes nous dormirons sous les étoiles», a assuré Mohamed Taher, un Soudanais de 33 ans, dénonçant les «promesses non tenues du gouvernement tunisien». « Nous sommes pris en otage par les autorités tunisiennes qui refusent de régulariser nos situations », a renchéri Khaled Moujib, un Palestinien de 32 ans. « Si le gouvernement tunisien me donne une carte de séjour, je quitterai le camp immédiatement », a de son côté lancé Paul Constant, Ivoirien de 39 ans. Le HCR avait annoncé le 30 mars qu’il fermerait trois mois plus tard le camp de Choucha. Aucun représentant de l’agence onusienne n’était présent sur les lieux dimanche. Environ 700 personnes, en majorité venues d’Afrique subsaharienne, vivent encore dans ce camp proche de la frontière libyenne. Selon le HCR, quelque 250 réfugiés attendent d’être réinstallés aux EtatsUnis, autant se sont vu proposer des solutions en « zone urbaine » en Tunisie. Or certains réfugiés de ce dernier groupe avaient mené ces derniers mois des actions de protestations pour réclamer leur départ vers l’Occident, arguant notamment de l’absence de législation sur l’asile en Tunisie et faisant état pour certains de discrimination à leur égard. Une dizaine de réfugiés avaient entamé une grève de la faim, d’autres avaient campé pendant plusieurs jours devant le siège du HCR à Tunis et Zarzis (sud). Au total, la Tunisie a accueilli sur son territoire plus de 300 000 réfugiés fuyant le conflit en Libye qui a abouti à la chute du colonel Mouamar El Gueddafi en août 2011, dont de nombreux travailleurs étrangers employés dans ce pays pétrolier. Au pic de la crise, le camp de transit de Choucha a accueilli 18 000 personnes. P SUR LA PLACE TAHRIR, dans le centre du Caire, site emblématique de la révolte qui fit chuter le régime de Hosni Moubarak en février 2011, la foule a afflué en scandant « le peuple veut la chute du régime ». es dizaines de milliers d’Egyptiens sont descen dus dans la rue au Caire et en province hier, premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président Mohamed Morsi, pour l’accuser de gouverner au seul profit des islamistes et réclamer sa démission. Sur la place Tahrir dans le centre du Caire, site emblématique de la révolte qui fit chuter le régime de Hosni Moubarak en février 2011, la foule a afflué en scandant « le peuple veut la chute du régime ». De nombreux manifestants brandissaient des cartons rouge portant l’inscription « dégage » à l’adresse du président, issu du mouvement des Frères musulmans. « C’est une deuxième révolution, et Tahrir en est le symbole », affirmait un manifestant de Damiette (nord) venu participer aux rassemblements dans la capitale. Des manifestations anti-Morsi ont également lieu à Alexandrie (nord), deuxième ville du pays, à Menouf et Mahallah, dans le delta du Nil, ainsi qu’à Port-Saïd et Suez, sur le canal du même nom, ou encore dans la ville natale de M. Morsi, Zagazig, au nord-est du Caire. Redoutant de graves troubles dans cette épreuve de force, l’armée et la police se sont déployées à travers le pays pour renforcer la protection des installations vitales, notamment du canal de Suez. Alors que des heurts entre pro et anti-Morsi ont fait huit morts cette semaine dont un Américain, les militaires se sont dit garants de la stabilité du pays si le climat de crise dégénérait. Le gros des manifestations est attendu en fin d’après-midi et en soirée, avec plusieurs défilés anti-Morsi qui doivent converger vers le palais présidentiel à Héliopolis. Non loin de là, dans le quartier de Nasr City, des militants islamistes campent depuis vendredi pour défendre la « légitimité » du premier chef de l’Etat égyptien à avoir été librement élu. Le Parti de la liberté et de la justice, émanation des Frères musulmans, a appelé à une D « Dégage » a été le mot de ralliement des anti-Morsi « mobilisation générale » pour soutenir M. Morsi, premier président civil et islamiste du pays. Les manifestations islamistes semblaient toutefois, dimanche après-midi, nettement moins nombreuses qu’au cours des derniers jours, et largement éclipsées par celles de l’opposition. Cette journée constitue le point d’orgue de la campagne Tamarrod, le mouvement à l’origine des appels à manifester en masse pour réclamer le départ de M. Morsi le jour même de l’anniversaire de son investiture. Tamarrod, soutenu par de nombreuses personnalités et mouvement de l’opposition laïque, libérale ou de gauche, assure avoir collecté plus de 22 millions de signatures pour une présidentielle anticipée, soit plus que le nombre d’électeurs de M. Morsi en juin 2012 (13,23 millions). Après un an d’une présidence mouvementée, déjà marquée par plusieurs crises, M. Morsi vit son « Jour du jugement », titraient hier certains journaux. Le quotidien alTahrir, proche de l’opposition, barrait sa une d’un « dégage », le slogan des manifestants. Le climat persistant de crise qui règne en Egypte, pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 80 millions d’habitants, pèse lourdement sur une économie marquée par une inflation et un chômage en hausse, et une chute de sa monnaie. Les adversaires de M. Morsi dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir destinée à instaurer un régime idéologiquement et politiquement dominé par les islamistes, ainsi que son incapacité à relancer l’économie. Ses partisans en revanche soulignent qu’il puise sa légitimité dans la première élection présidentielle libre de l’histoire de l’Egypte. Ils accusent l’opposition laïque de vouloir un « coup d’Etat », et de faire le jeu des nostalgiques de l’ancien régime. L’opposition a refusé l’appel au dialogue, jugé de « pure façade », lancé cette semaine par M. Morsi pour qui la polarisation extrême du pays pourrait conduire au «chaos». Et samedi, Mohamed El Baradei, l’une des figures de l’opposition, a appelé le président à « écouter le peuple » et à laisser se tenir une présidentielle anticipée avant la fin de son mandat en juin 2016. Le même jour, le président américain Barack Obama demandait à M. Morsi et à l’opposition d’engager un dialogue « plus constructif ». Craignant des dérapages violents, le département d’Etat a annoncé le départ d’une partie de son personnel diplomatique et conseillé aux Américains de différer tout voyage non-indispensable en Egypte. Plusieurs pays occidentaux, ont diffusé des consignes de prudence à leurs ressortissants, leur recommandant d’éviter les rassemblements ou de limiter leurs déplacements. La crainte d’une aggravation de la crise provoque en outre depuis plusieurs jours une ruée des automobilistes sur les stations service, et pousse de nombreux Egyptiens à faire des provisions. Hier, premier jour de travail de la semaine, de nombreuses entreprises et bureaux étaient fermés par mesure de sécurité. LA MISSION DE KERRY S’ACHÈVE SANS RÉSULTAT Israël poursuit un grand projet de colonisation à Al Qods e secrétaire d’Etat américain John Kerry a fait état d’un « certain nombre d’obstacles » entravant la relance du processus de paix israélo-palestinien, au cours de sa énième tournée au Proche-Orient qui s’est achevée hier sans « percée majeure », selon les Palestiniens. A l’issue de son cinquième périple dans la région, M. Kerry a reconnu qu’il fallait « encore travailler sur quelques points » pour tenter de relancer les discussions de paix entre Israéliens et Palestiniens, à l’arrêt depuis près de trois ans en raison notamment de la poursuite de la colonisation. « Nous avons convenu que nous avions fait un réel progrès, mais nous devons encore travailler sur quelques points », a déclaré M. Kerry aux côtés du président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, au siège de l’Autorité palestinienne à Ramallah (Cisjordanie occupée). « Nous avons commencé avec de profondes divergences et nous les avons comblées considérablement », s’est par ailleurs, félicité le chef de la diplomatie américaine, sans toutefois préciser la teneur de ses discussions avec les dirigeants israéliens et palestiniens, faisant seulement état d’un L « certain nombre d’obstacles ». « Je suis absolument sûr que nous sommes sur la bonne voie et que toutes les parties travaillent de bonne foi afin d’aboutir », a-t-il conclu. A l’issue de la mission de Kerry dans la région du Proche-Orient, le négociateur palestinien Saëb Erakat a affirmé dimanche qu’il n’y avait « pas eu de percée » dans le processus de paix avec Israël. « Il n’y a pas eu de percée jusqu’à présent et il existe encore un fossé entre les positions palestiniennes et israéliennes », a affirmé M. Erakat après la rencontre entre MM. Kerry et Abbas. Le négociateur palestinien a, par ailleurs, argué que « personne plus que les Palestiniens ne bénéficierait de la paix et personne ne souffrirait davantage qu’eux de ne pas y parvenir. Il a, en outre, accusé Israël de « vouloir toujours reprendre les négociations pendant que la colonisation continue ». Pour reprendre les pourparlers, la direction palestinienne réclame un gel total de la colonisation et une référence explicite aux lignes d’avant l’occupation israélienne des Territoires palestiniens en juin 1967 comme base des discussions. Le président Abbas exige aussi la libération des prisonniers 17 palestiniens les plus anciens détenus par Israël. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rejette de telles « conditions préalables » et poursuit sa politique de colonisation. Au moment où les Américains s’efforcent de relancer le processus de paix, dans l’impasse depuis septembre 2010, Israël s’apprête à donner son feu vert à la nouvelle étape d’un projet de construction de 930 logements à ElQods-Est occupée et annexée. Le projet, lancé en 2011, concerne le quartier de colonisation de Har Homa (quartier arabe de Djebel Abou Ghneim) près de la ville palestinienne de Beitlhem, selon des médias. Dans sa réaction immédiate à cette annonce, Saëb Erakat, a estimé qu’il s’agissait de « la réponse de Benjamin Netanyahu à tout ce que dit Kerry, à ses idées et à tous ses efforts ». « Netanyahu seul est responsable de cette tentative de sabotage de la mission de Kerry et de la destruction de la solution à deux Etats (palestinien et israélien) qui a le soutien de la communauté internationale », a-til accusé. Culture I Ecouter I Voir I Lire LUNDI 1er JUILLET 2013 FESTIVAL ARABO-AFRICAIN DE DANSE FOLKLORIQUE IN T i z i O u z o u à l ’ h e u r e a f r i c a i n e LIVE LE JAUNE des genêts se confondra à l’arc-en-ciel africain. EL MOUGGAR Harraga Blues à l’affiche Le film Harraga Blues du réalisateur Moussa Haddad, une coproduction Moussa Haddad Prod (MHP) et l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), avec le soutien du ministère de la Culture (Fdatic) qui a entamé sa sortie nationale le 17 juin 2013 (au 29 juin) à la salle El Mouggar, verra la prolongation de sa projection dans la même salle du lundi 1er juillet au 7 juillet 2013. LIBRAIRIE CHIHAB Rencontre-débat Mardi 2 juillet, à 14h30, les éditions Barzakh vous convient à une rencontre-débat autour du livre Juste algérienne comme une tissure, d’Eveline Safir Lavalette et ce, à la Librairie Chihab, 10, Ave Mme Brahim Gharafa, Bab El Oued, Alger. 2e FESTIVAL DE CINÉMA JEUNE PUBLIC À BÉJAÏA Une dizaine de films au programme Une dizaine d’œuvres cinématographiques, entre courts et longs métrages, ainsi que des documentaires sont au programme de la 2e édition du « Festival algérien de cinéma jeune public », prévu à Béjaïa du 1er au 4 juillet prochain. Initié par l’association Ciné+ de Timezrit. Les organisateurs de l’événement projettent de renforcer les actions de sensibilisation et d’éducation en faveur de l’art inématographique et occuper, en ce début d’été, autant les jeunes, que le grand public, par une animation qui allie réflexion et frissons. Le choix artistique proposé repose pour l’essentiel sur des oeuvres qui font la part belle à la pédagogie cinématographique, mais qui rendent aussi compte de l’éclat du vécu quotidien et des espoirs entretenus. En haut de l’affiche figure, à ce titre, une brochette d’œuvres fétiches, de feu Abderrahmane Bouguermouh, dont l’engagement pour la promotion d’un cinéma national et authentique n’est plus à démontrer. Kahla ou Beida (1980), une comédie-hommage aux supporters du club de football de l’Entente de Sétif, Cri de pierre (1986) et La Colline oubliée, adaptée du roman éponyme de Mouloud Mammeri, en sont les plus expressives dont le déroulement n’est pas sans susciter de nouvelles émotions. La manifestation, programmée essentiellement à la Cinémathèque de Béjaïa, va, cependant, pérégriner dans diverses régions de la wilaya ayant impliqué une dizaine de communes dont El Kseur, Tinebadar, Timezrit, Tichy, Amizour et Ifri Ouzellaguene. Des conférences, notamment des arrêts sur le parcours du cinéma maghrébin, en général et celui de la Tunisie, en particulier, sont prévus et ce, en plus des débats en présence de spécialistes en fin de chaque projection. Ciné+ a réalisé avec des jeunes de la région plusieurs films documentaires, insérés et formés dans des ateliers techniques, comprenant l’écriture, le scénario, les techniques et la production cinématographiques. I KAMEL BOUDJADI partir de mercredi pro chain, Tizi Ouzou se parera des couleurs d’Afrique. Le jaune des Genêts se confondra durant plusieurs jours de juillet à l’arc-en-ciel africain. C’est, en effet, à partir de mercredi 3 juillet que débutera le Festival arabo-africain de danse folklorique. Un grand défilé verra les troupes de près d’une centaine de pays arabes et africains sillonner les principales artères de la ville de Tizi Ouzou. Cette édition sera marquée par la tenue de plusieurs activités scientifiques comme les colloques et les conférences. Les organisateurs s’interrogent sur l’impact économique des festivals culturels dans une conférence qui sera animée par M. Yahya N’Doye, président du Conseil exécutif de l’Institut culturel afro-arabe (I.c.a.a) Bamako, Mali. Toujours au même chapitre, M. Mohamed Doumbia, administrateur du Festival sur le Niger évoquera dans sa communication, le thème, « Festival sur le Niger, l’économie créative comme un facteur de développement local ». La fonction socioculturelle et économique des festivals sera aussi le sujet sur lequel s’étalera M. Noual Brahim, enseignant à l’Institut supérieur des arts du spectacle et de l’audiovisuel Alger dans sa conférence intitulée « Les festivals de théâtre comme exemple et référent. » En fait, le Festival arabo-africain des danses folkloriques est devenu à présent une tradition dans la ville de Tizi Ouzou. La manifestation est organisée A chaque année en ce mois de juillet dans une ambiance festive et chaleureuse. Et, à chaque fois, sa clôture est un florilège de couleurs et de diversité culturelle. A partir de mercredi, tous les espaces culturels de la ville de Tizi Ouzou et toutes les Maisons de jeunes réparties à travers les communes accueilleront des manifestations et des spectacles de danses présentés par les trou- pes participantes. En fait, plus les années passent, plus le festival croît en maturité. Les organisateurs comptent, en effet, permettre aux artisans locaux de faire connaître leurs produits dans une sorte de marché culturel et commercial. Il est vrai que l’artisanat, pour qu’il puisse devenir viable, doit faire vivre les artisans. Ainsi, c’est une occasion où un grand nombre de pays est présent pour faire connaître les produits du terroir. Parallèlement aux différentes manifestations culturelles, les organisateurs ont prévu cette année de zoomer sur un pays particulier. Cette édition sera consacrée au Sénégal. Enfin, notons que ce festival dans sa version actuelle prend en compte plusieurs paramètres. Le facteur économique domine toutes les activités, y compris la culture. C’est pourquoi, il devient impérieux de réfléchir à rentabiliser économiquement les différentes activités culturelles. En ce chapitre justement, le marché culturel et commercial qui verra la participation des artisans locaux est un début. Dans l’avenir, la mondialisation fera que notre culture devra s’adapter à la loi du marché engendrée par la mondialisation galopante. Ceci est un constat vu l’évolution des choses à travers le monde. Toutefois, cette réalité devrait interpeller le monde artistique et culturel. Le débat sur l’intrusion du facteur commercial dans le monde de la culture ne fait que grandir depuis plusieurs décennies. Nos artistes et hommes de culture sont contraints de rejoindre l’arène. K. B. DE PARIS À ALGER Un hymne à «El Bahja» et ses habitants POUR SAMIRA BRAHMIA, le principal message qui se dégage de la chanson est l’expression de l’amour intemporel qu’ont les gens pour Alger la Blanche. e Paris à Algerr, une chanson moitié française moitié arabe, interprétée en duo par l’artiste française Stéphanie Sandoz et l’Algérienne Samira Brahmia, est un hymne à «El Bahja» (Alger) et à ses habitants, venant sceller une amitié entre deux personnages rencontrés presque fortuitement à Alger. Dans un entretien à l’APS, les deux artistes se félicitent de cette expérience d’abord humaine puis musicale, annonçant déjà, alors que leur nouveau produit n’a que quelques jours d’existence, le prochain objectif de partir ensemble en tournée. Pour la chanteuse française, il s’agit d’un rêve qu’elle caressait depuis des années lequel vient de se concrétiser car, dit-elle, la chanson lui a permis de finaliser un album «Jetlag» pluriculturel, réalisé à la faveur d’une tournée qui l’avait conduite dans plusieurs capitales du monde dont Alger. De Paris à Alger, outre son interprétation inédite en français et en arabe, la chanson trouve aussi son originalité dans le mélange des influences et des styles musicaux de chacune des deux artistes. «Je pense que cette chanson a une âme!», a estimé la chanteuse française, se réjouissant que plus de 36 000 personnes aient vu le clip la semaine de sa sortie. «C’est beaucoup... Enormément de fans nous remercient pour ce trait d’union, nous disent que la chanson réveille chez eux des souvenirs, qu’elle les touche et qu’elle les rend heureux», s’est-elle félicitée. C’est à la faveur d’un voyage éclair à Alger que Stéphanie D Sandoz a eu son «vrai coup de foudre» pour l’artiste qu’est Samira. «Comme à chacune des étapes de mon tour du monde, j’ai voulu me promener dans la ville pour ressentir son atmosphère et je me suis laissé guider dans un festival où Samira chantait. «Sa voix m’a touchée, j’ai su immédiatement que je voulais l’associer à mon nouvel album», a-t-elle confié signalant que le mélange des deux langues était «doux aux oreilles des deux artistes» et leur paraissait Un coup de foudre pour Alger «naturel». Pour Samira Brahmia, le principal message qui se dégage de la chanson est l’ex- nuera», a ajouté l’auteure, compositrice et pression de l’amour intemporel qu’ont les interprète dont la voix à la fois profonde et gens pour Alger la Blanche. suave caresse merveilleusement différents «C’est surtout un message de paix et de styles, du pop, rock à l’oriental en passant partage, car je crois que c’est la première fois par le chaâbi et les airs celtiques. que deux artistes féminines des deux rives Stéphanie Sandoz a fait récemment le chantent Alger», a-t-elle dit, affirmant que le tour du monde et son album raconte son fait d’avoir été invitée par Stéphanie sur son album lui donne de «l’espoir en l’humain et fabuleux voyage. L’œuvre artistique compile en sa capacité d’ouverture et de tolérance». 13 titres originaux et autant d’étapes de son «La façon avec laquelle le destin nous a périple. Elle est marquée par des collaboraréunis me permet de dire que l’aventure tions musicales avec des artistes internatiohumaine, qui est la plus importante, conti- naux de toutes les influences. 21 DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com MOUVEMENT DANS LE CORPS DIPLOMATIQUE SELLAL REÇOIT LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA FAO LE FAUX DÉMENTI DE MEDELCI LE MINISTRE des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué que le Président Bouteflika est le seul habilité à opérer un mouvement dans le corps diplomatique. I KARIM AIMEUR Ph. : R. Boudina «Q u’on cesse de faire dans la rumeur et qu’on prenne le temps d’attendre que les décisions soient prises, et lorsqu’elles le seront, le ministère des Affaires étrangères, lui seul, pourra les communiquer de manière crédible et définitive. » C’est en ces termes que le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a démenti, tout en ne l’excluant pas, un éventuel mouvement dans le corps diplomatique. Lors d’une conférence de presse animée, hier, conjointement avec son homologue éthiopien, le chef de la diplomatie algérienne a toutefois indiqué que seul le président de la République est habilité à prendre une telle décision. « Le mouvement dans le corps diplomatique est décidé, conformément à la Constitution par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le président n’a pas encore pris de décision (...) dans ce domaine », a indiqué M. Medelci. Pourtant, c’est au moment où on fait état du rappel de l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum S’bih, –information qui n’a pas été démentie – que M. Medelci saisit l’opportunité pour mettre un terme aux « spéculations ». Le ministre réagissait à une information publiée, hier, par un quotidien arabophone, faisant état d’un large mouvement dans le corps diplomatique, publiant même la liste des diplomates concernés par le mouvement. S’agit-il d’une manipulation ? Le ministre a-t-il démenti l’information pour éviter la polémique à propos de la conjoncture dans laquelle la décision est prise ? Les prochains jours nous le diront. M. Medelci a souligné que « tout ce que vous avez pu lire dans M. Medelci et M. Ghebreyesus la presse vous a certainement intéressé. Il nous a aussi intéressé et quelquefois amusé de voir ce mouvement annoncé ». En tout état de cause, l’Algérie gagnerait à opérer un mouvement dans le corps diplomatique, car dans certains pays, les représentants de l’Algérie sont malades, ce qui nuit à son image dans ces pays. Sur un autre plan, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que l’Algérie n’a été mandatée ni par l’Ethiopie ni par l’Egypte pour jouer le rôle de « médiateur » dans leur différend à propos du projet éthiopien de construction d’un barrage géant en amont du Nil. « Nous avons discuté de cette question avec l’un et l’autre. L’Algérie a joué un rôle de facilitateur en raison des circonstances, liées à la présence des deux ministres en Algérie », a-t-il ajouté. Concernant la visite effectuée par le ministre des Affaires étrangères égyptien, Mohamed Kamel Amr, à Alger, jeudi dernier, M. Medelci a expliqué que M. Amr avait pris part à la clôture des travaux de la réunion du comité de suivi algéroégyptien préparatoire à la 7ème session de la grande commission mixte. Il a ajouté qu’il était « tout à fait normal » qu’il évoque la question des eaux du Nil, « compte tenu de son importance », avec ses deux homologues (éthiopien et égyptien). Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères éthiopien a indiqué que sa visite à Alger est une simple coïncidence avec celle effectuée par le ministre égyptien des Affaires étrangères, la semaine dernière en Algérie. « Les Egyptiens sont nos frères et nous devons parvenir à un accord qui servira les intérêts des deux pays (…). Nous, Ethiopiens et Egyptiens, devons nager ensemble ou couler ensemble et bien évidemment, nous avons choisi la première option», a souligné M. Ghebreyesus. Concernant les relations bilatérales entre l’Algérie et l’Ethiopie, l’hôte d’Alger a souligné que les deux pays oeuvrent à les hisser à un niveau « plus élevé ». Le ministre éthiopien a indiqué que les deux pays ont signé une Déclaration de partenariat stratégique qui va dans le sens du renforcement des relations bilatérales, notamment dans les domaines commercial et de l’investissement. Il a annoncé la création prochainement d’un Conseil d’hommes d’affaires algéro-éthiopien ainsi que la mise en place d’un cadre juridique devant protéger et promouvoir les investissements entre les deux pays, faisant part aussi de l’intention des deux pays d’établir une ligne aérienne directe entre Alger et Addis-Abeba. M. Ghebreyesus s’est dit également « heureux » d’annoncer que l’Algérie a alloué à son pays deux terrains au choix pour la construction du siège de la future ambassade d’Ethiopie à Alger. K. A. 2e RENCONTRE DU FORUM DES PAYS EXPORTATEURS DE GAZ La face cachée du sommet de Moscou LES DOUZE PAYS membres du Fpeg (Forum des pays exportateurs de gaz) qui contrôlent près de 70% des réserves mondiales de gaz aborderont inévitablement la crise syrienne. I MOHAMED TOUATI a guerre en Syrie sera certainement au cœur des discussions de cette seconde rencontre qui se tiendra aujourd’hui dans la capitale russe quand bien même qu’officiellement, il sera question de donner de la visibilité au Forum des pays exportateurs de gaz en tant qu’instrument « capable » de réguler le marché mondial du gaz, garantir l’approvisionnement en énergie et faire la promotion du gaz en tant qu’énergie propre et sûre. «Équilibrage de la demande et de l’offre, la stabilité de l’énergie mondiale et la sécurité dans son ensemble dépendent des actions coordonnées des Etats membres du forum», seront au menu des discussions, a déclaré, à la presse, le conseiller du Kremlin, Youri Ushakov. Côté algérien « il sera l’occasion de rappeler les principes relatifs à la pertinence des contrats de gaz à long terme, en mettant l’accent sur l’impératif de la consécration d’un prix juste qui tienne compte de son avantage environnemental et son efficacité énergétique en se basant sur l’indexation du prix du gaz sur celui du pétrole », ont indiqué des membres de la délégation algérienne qui sera conduite par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en sa qualité de représentant personnel du président de la République. Nul doute que ce sommet qui doit prendre en compte l’exploitation du gaz de schiste, aux Etats-Unis, notamment qui risque de révolutionner le marché mondial, ne manquera pas de revêtir un caractère hautement politique. Les 12 pays membres du Fpeg (Forum des pays exportateurs de gaz) qui contrôlent près de 70% des réserves mondiales de gaz aborderont inévitablement la crise syrienne alors que l’Iran vient L d’élire un nouveau président et que les événements en Egypte sont en train de prendre une tournure qui peut mettre sens dessus dessous le pays des Pharaons. On connaît le rôle qui est tenu par le président russe dans la crise syrienne en particulier. Sa position pour une solution politique négociée défendue par l’émissaire de l’Organisation des Nations unies pour la Syrie, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi qui tente depuis quelques mois de mettre autour de la table le pouvoir et les rebelles syriens que certains pays occidentaux ont décidé d’armer. Et si Moscou décidait d’actionner l’arme du gaz ? Cela paraît improbable a priori, mais le scénario pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l’Europe en particulier. En 2009, 18 pays européens ont déclaré avoir subi une baisse importante de fourniture de gaz naturel qui transite par l’Ukraine en provenance de Russie après que le géant gazier russe Gazprom ait réduit, puis stoppé ses livraisons à l’Ukraine. Cela donne une idée du poids que pèse la Russie (premier exportateur mondial de gaz), qui demeure aussi un allié précieux pour Téhéran dont les déboires économiques ne sont pas terminés à cause de son programme nucléaire controversé. La République islamique qui n’a pas manqué à maintes fois de brandir l’arme du pétrole en menaçant de fermer le détroit d’Ormuz par où transitent plus de 30% du commerce du pétrole n’a sans doute pas encore dit son dernier mot. Autant de crises à dénouer qui auront une forte odeur de gaz. M. T. CONSEIL FRANÇAIS DU CULTE MUSULMAN DALIL BOUBAKEUR ÉLU PRÉSIDENT L e recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a été élu, hier président du Conseil français du culte musulman (Cfcm). Boubakeur qui dirige une institution proche de l’Algérie, « a été élu à une très large majorité des membres du Conseil d’administration », a déclaré ce responsable, Abdallah Zekri, président de l’Observatoire de l’islamophobie. M. Boubakeur, 72 ans, succède au Franco-Marocain, Mohamed Mous-saoui. Le rec- teur de la GMP, l’une des trois grandes Fédérations de l’Islam en France, a déjà effectué deux mandats de 2003 à 2008 à la tête du Cfcm, mais sans avoir été élu. Cette fois-ci, il avait initialement désigné l’avocat Chems Eddine Hafiz pour représenter la GMP à la présidence du Cfcm. Mais ce choix avait été contesté par d’autres fédérations, notamment le RMF, sous prétexte que celuici est l’avocat du Front Polisario. Après des années de crise, un accord a été conclu pour la mise en place d’une direction collégiale et tournante. En vertu de cet accord, des élections ont eu lieu le 8 juin qui ont vu la domination des pro-Maroc avec 25 sièges, contre huit aux pro-Algérie et sept aux Turcs. Mais le scrutin a souffert du boycott à la dernière minute de l’Uoif, ellemême tiraillée entre ceux qui veulent jouer le jeu du Cfcm et ceux qui préfèrent rester autonomes. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier après-midi à Addis-Abeba (Ethiopie) le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano Da Silva. L’audience a eu lieu en marge de la réunion de haut niveau sur les nouvelles approches unifiées pour éliminer la faim en Afrique. Au cours de l’entretien, le directeur général de la FAO a exprimé sa «gratitude» à l’Algérie pour son rôle de «premier plan» dans les efforts pour éliminer la faim en Afrique, sa solidarité avec les pays africains et son soutien à la FAO. Il s’est également félicité de la participation algérienne au sommet des chefs d’Etats et de gouvernement sur les nouvelles approches pour éliminer la faim en Afrique qui se tiendra lundi. L’entretien a aussi permis aux deux parties d’aborder les thèmes à l’ordre du jour du sommet et le projet de déclaration qui sera adopté. 4 000 HABITATIONS AFFECTÉES PAR LE SÉISME À BÉJAÏA Près de 4 000 habitations ont été endommagées, à des degrés divers, par le tremblement du mois de novembre dernier, dont 738 cas, classés «orange 4», synonyme, d’une réparation profonde et 26 frappés de couleur rouge, signifiant l’impossibilité de leur récupération, selon un bilan de la daïra de Béjaïa. Le séisme de magnitude 5,1 sur l’échelle de Richter, qui n’a pas fait de victimes, hormis quelques blessés légers a cependant, fragilisé tous les vieux quartiers de la haute ville, dont la construction pour certains remontent à l’époque coloniale. Le bilan établi par une commission d’expertise, installée au lendemain de la secousse fait cas globalement de 465 logements, plus ou moins atteints, classés sous le triangle vert, 2 233 autres en orange 3, et 738 en orange 4, nécessitant pour l’extrême majorité une reprise en main vigoureuse, et dont les propriétaires ou les occupants ont été autorisés à bénéficier des aides de la CNL. LES AUTEURS PRÉSUMÉS DE VOL AU MUSÉE D’ORAN ARRÊTÉS Les services de la 3e Sûreté urbaine d’Oran ont mis fin dernièrement aux agissements d’une bande de malfaiteurs impliquée dans le vol par effraction du musée du Moudjahid, au chef-lieu de wilaya, et ont récupéré plusieurs objets volés, a indiqué, hier un communiqué de la Sûreté de wilaya. Quatre mis en cause dans cette affaire, âgés entre 16 et 17 ans, ont été arrêtés et deux pistolets, deux armes blanches anciennes, une cartouche de calibre 23 mm et un étui d’arme ont été récupérés. Ces individus ont volé dernièrement une motocyclette d’une maison et ont commis ensuite un casse, avant que la propriétaire de cette demeure ne les reconnaisse après enquêtes approfondies. Présentés devant la justice, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt.