Présentation de Monsieur Serge Pairoux
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Présentation de Monsieur Serge Pairoux
10 octobre 2013 Présentation de Monsieur Serge Pairoux L’an dernier nous avons accueilli Jean-Claude Guillebaud qui nous démontrait que les diverses cultures humaines sont en marche vers un prodigieux rendez-vous historique. Cette année, nous voulons aller plus loin dans cette démarche, nous rendant compte que nous devons modifier nos modes de pensée et pour cela mieux appréhender ces cultures différentes qui sont à nos portes. C’est pourquoi, nous avons invité monsieur Serge Pairoux, diplômé de l’ULB en sciences politiques et administratives et passionné de l’orient. Vous fûtes Professeur de langue et littérature françaises notamment à l’université de langues étrangères de Pékin où vous avez résidé 8 ans. Votre fascination pour l’histoire et la culture chinoises s’est affirmée au cours de vos multiples voyages dans l’Empire du milieu et vous n’avez eu de cesse de transmettre vos expériences sous forme d’articles, d’expositions, d’émissions de radio et télévision, de documentaires et d’écrits divers tant en Belgique qu’à l’étranger. Vous avez aussi été secrétaire général du centre culturel Belgique-Chine. Sans se faire marchand d'illusions ni prophète de malheur dites-vous, vous êtes persuadé que la Chine est trop souvent la somme de malentendus qui germent dans l'esprit des Occidentaux et qu'étudier la Chine c'est étudier l'intelligence d'autant plus qu'aujourd'hui elle occupe la deuxième place de l'économie de la planète et que sa puissance nous entraîne inexorablement vers un nouvel ordre du monde. Je vous cite : « je tente de fournir quelques "clefs pour la Chine" afin de permettre à chacun de se formuler un jugement indépendant. C'est d'autant plus nécessaire que ce que l'on dit aujourd'hui de ce pays-continent ne sera fort probablement plus vrai demain » Quand la chine s’éveillera … le monde tremblera disait Alain Peyrefitte en 1973 … et la Chine s’est éveillée. Un détour par d’autres modes de pensée permet non seulement de s’enrichir, mais aussi de découvrir l’originalité de notre propre culture. Il n’y a pas de paix possible entre les peuples sans connaissance réciproque : le mépris et la peur de l’étranger sont toujours liés à l’ignorance. La compréhension de l’autre passe par la découverte de ses traditions, de sa culture. Notre défi actuel est d’accepter de repenser les choses différemment, de prendre du recul face aux préjugés auxquels nous sommes confrontés notamment à cause d’événements tragiques dans le monde. Monsieur Pairoux, nous vous écoutons.