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18 0123 décryptages DIALOGUES «M»et vous... Médiateur Pascal Galinier Q ui aime bien châtie bien, paraîtil. Nos lecteurs doivent nous aimer très fort… Pas moins de 148 d’entre eux ont pris leur plume (et leur clavier) cette semaine pour nous faire part de leur avis – mitigé – sur la nouvelle offre du Monde du week-end. Ils se sont lâchés. Parfois avec talent. Et sur tous les tons. Ironique: «Le Figaro existe déjà, ce n’est pas la peine de le réinventer… Mais, bon, le journal est rentable, c’est l’essentiel. Fêtons cela. Au Fouquet’s ?» (Olivier Diebold, Obernai). Poétique : «Il faut le dire tout de go: ce nouveau magazine “M” n’est pas du tout un magazine comme on l’M… » (Jean-Luc Hubert, Veneux-les-Sablons). Colérique: «Votre magazine m’insulte à toutes les pages!» (Jeanne Bertrand, «lectrice et actionnaire du Monde»). Economique: «Je tiens à remercier les concepteurs de ce numéro de nous avoir indiqué avec autant de clarté ce que Le Monde est devenu : une enseigne pour les grandes marques…» (Jean Beaujouan, Paris). Emphatique: «Au lieu de courir derrière le souvenir perdu du “Grand Quotidien du Soir de Référence”, suivez le chemin humble de l’honnêteté. Fuyez la boursouflure, l’emphase qui finalement prennent le lecteur de haut» (Philippe Dias, Avignon). Empathique: «Bien, la nouvelle formule week-end. (…) Ça a de la main et de la gueule…» (Jacques Bouzerand, Paris). Argotique : « Vingt dieux, qu’il est lourd! (…) Mais je crois que je suis un vieux con et que c’est la raison pour laquelle la “Merveille” ne m’a pas emballé » (André Levavasseur, Sotteville-lès-Rouen). Sceptique: «Perdre son âme pour quelques dollars/euros de plus et les beaux yeux de Gucci, Rolex, Bulgari et consorts, quelle tristesse!» (Didier Ehretsmann, Asnières). Pragmatique: «Comme toute entreprise, vous devez faire bouillir la marmite… » Politique Pouvoir et vertu Les vagues de scandales, crapuleux ou de mœurs, qui déferlent depuis quelques mois dans les sphères de la politique, n’ont, à la vérité, rien de nouveau. Certes, «la République est un régime populaire fondé sur la vertu» écrivait, il y aura bientôt trois siècles, Montesquieu, mais nous savions bien que la réalité est souvent moins cristalline que les principes. Nous devons le déplorer. Il faut s’en accommoder! Pourtant, un pic semble atteint ces dernières semaines ! L’avènement de la République «irréprochable » qui nous était promise par la plus haute autorité de l’Etat semble bien compromis. Sans doute ne s’agissait-il que d’un «engagement » parmi d’autres. On pouvait néanmoins penser que compromission et corruption n’étaient pas à ce point enkystées et ramifiées dans les cercles proches du pouvoir, que les denses réseaux de conseillers étaient aussi au service de la nation et du pays, qu’ils ne se consacraient pas seulement à entretenir les feux partisans et à faire bouillir les marmites. Il faut déchanter! Mise au jour, la réalité est aussi inquiétante que cruelle. Elle est d’autant plus inquiétante que ces turpitudes enrichissent avec une belle constance le terreau fertile sur lequel s’épanouissent les idéologies antidémocratiques et les populismes réducteurs. Il suffit à leurs partisans d’attendre, d’observer, de dénoncer. Bref, d’appuyer où ça fait mal, de persifler, puis de se proposer pour nettoyerles écuries d’Augias ! Lorsque l’on découvre en effet à quel point nos élites prennent leur aise avec la loi ordinaire et la morale commune, on ne peut que craindre que se réalise l’aphorisme d’Hannah Arendt : « Les Républiques meurent du rire et du mépris des peuples pour leurs dirigeants.» Bernard Duquesnoy, Donneville (Haute-Garonne) 25 Grands Jours ! (Didier Armenier, Lansargues). Apoplectique: «J’ai cru lire Le Figaro Madame !! !» (Ray Heim, Saint-Genis-Laval). Dramatique: «Vous voulez la mort du Monde?» (Martine Nicolas, Nantes). Lunatique : «J’ai 20ans et, depuis mes 13ans, j’ai aimé découvrir Le Monde 2, puis Le Monde Magazine. (…) Que reste-il aujourd’hui ?» (Clémentine Schneidermann, Vevey, en Suisse). Technique: «Par pitié, je n’ai que troisheures par jour pour vous lire, alors trois suppléments supplémentaires… Pensez à nos yeux qui vous ont si souvent lu…» (Paul Helms, Barr). Amérique : « Je suggère un article en anglais par numéro (comme au temps du New York Times), des cartoons humoristiques comme ceux du New Yorker, une fiction, une petite nouvelle ou de la poésie inédite…» (Jacques D’Anglejan, Versailles). Nostalgique: « Lectrice du Monde depuis Hubert Beuve-Méry, j’ai adopté toutes les modifications, pas toujours opportunes, apportées à ce journal» (Simone Tellier, Clermont-Ferrand). Politique: « Ce Monde “bling-bling” est probablement celui de vos nouveaux actionnaires, mais je crains pour vous qu’il ne soit pas celui de la majorité de votre lectorat» (Patrice Dumouchel, Chantilly). Antique : «Quo vadis Le Monde? » (Pascal Pempie, Buthiers). «Ah! Non ! C’est un peu court, jeune homme !» Sans se prendre pour le Cyrano d’Edmond Rostand, notre directeur, Erik Izraelewicz, répond ainsi aux critiques exprimées: «Relativisons. Tous les changements de formule suscitent des réactions de Education Arrêtez de tirer sur l’ambulance ! Courrier Les Samedi 1er octobre 2011 PROMOTIONS EXCLUSIVES SUR LES GRANDES MARQUES DE LITERIE du 17 septembre au 15 octobre Espace Topper VOTRE BIEN-ÊTRE COMMENCE ICI MATELAS EPEDA MY LOVELY BED 1 090 au lieu de 1 424 en 140 X 190 Quand finira-t-on de considérer l’école comme un asile dont la mission serait d’abriter les problèmes de société ? De « la prison pour mineurs récidivistes » au collège, pourquoi le professeur ne serait-il pas ce « maton » idéal, capable de se substituer aux parents défaillants et à une société de plus en plus inégalitaire ? A oublier que l’enseignant s’adresse d’abord à une classe et ne peut à la fois enseigner collectivement et dans le même temps remédier individuellement ; à vouloir le retenir à temps plein dans des lieux où il n’est pas prévu qu’il puisse travailler ; à dénaturer sa mission en le transformant en assistant social, on passe par pertes et fracas le temps nécessaire à la préparation des cours et aux corrections de copie ! Faut-il que les professeurs continuent toujours plus à jouer « les superhéros », travailleurs supposés infatigables diurnes et demain nocturnes, tout en restant en première ligne des problèmes de société ? Les femmes et hommes politiques feraient bien de réfléchir deux minutes avant de clamer haut et fort leurs projets de réformes qui prolifèrent comme des irruptions cutanées. Au moment où les comparaisons européennes montrent que les professeurs, en France, sont payés a minima (33 % de moins que leurs voisins allemands, par exemple) et que leurs salaires sont gelés pour la deuxième année consécutive, il ne faudrait pas avoir le verbe plus haut que ses ressources financières et avoir la modestie de ne pas reporter sur l’école des problèmes qui n’ont vraiment rien de scolaire. Valérie Prévost Paris Expression Défense et illustration Suspension ressorts, multi-actif 5 zones de confort carénées. Coutil 54% polyester, 46% coton traité anti-acariens et antibactérien. 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Notre Val de Loire, propriété sentimentale de tous les Français, n’est-il pas justement le berceau de notre langue commune, et tout particulièrement de ces « jeunes hommes en colère » qui, autour de Ronsard, Du Bellay et quelques autres, s’étaient, au XVIe siècle, levés pour la « défendre et illustrer » contre l’hégémonisme à la mode d’alors (celui de l’italien en l’occurrence). Comment les édiles angevins, compa- lecteurs bousculés dans leurs habitudes, dans leur rendez-vous avec leur journal… Nous avons accru l’offre éditoriale de façon spectaculaire. Beaucoup de lecteurs se plaignaient de la perte de substance du Monde, ils ne peuvent pas dire qu’on ne les a pas écoutés!» C ertes, mais les critiques sont particulièrement sévères à l’encontre de Mle magazine du Monde. «Bobo et bling-bling», tranche Georges Peyrard, à Bourg-en-Bresse (Ain). «Glacé, glaçant », pour Jean-Pierre Le Quentrec, de Bouin (Vendée). «50pages sur 130 de publicité sur papier glacé pour des objets de luxe destinés aux gens friqués! Trop, c’est trop!», s’exclame Paul-Emile Perrin, de Francheville (Rhône). Le Monde serait-il en train de trahir ses valeurs ? Le débat n’est pas nouveau. Un ancien nous rappelle ce que disait Hubert Beuve-Méry : «Les moyens de vivre ne doivent pas l’emporter sur les raisons de vivre. » «J’assume sans états d’âme l’objectif d’accroître nos recettes, affirme Erik Izraelewicz. Le Monde n’a pas, sur le marché publicitaire, le poids correspondant à sa part de marché sur le lectorat. Notre nouvelle offre illustre notre choix d’une presse de qualité, indépendante, qui n’est viable que si nous avons des recettes économiques importantes et équilibrées entre lecteurs et annonceurs.» Fermez le ban. Avis, donc, à la population des lecteurs et des annonceurs: Le Monde change ! « Je sais qu’on s’adresse à des lecteurs triotes aussi de Rabelais, peuventils les renier ainsi et nous faire si mal ? C’est ridicule, blessant, contre-productif, propre à nous ridiculiser à l’étranger, nul. Jean Hourcade, L’Etang-la-Ville (Yvelines) Politique Clairvoyance L’article de Françoise Fressoz « Bruit de bottes » (Le Monde du 24 septembre) confirme qu’il y a aujourd’hui, parmi les élites politiques et culturelles françaises, beaucoup de « patriotes », de géopoliticiens va-t-en-guerre et de stratèges en chambre. Cela appelle, à mon sens, une question: combien d’entre eux ont seulement consenti à effectuer leur service militaire, quand l’occasion leur en a été offerte ? En effectuant le mien, au début des années 1970, j’ai pu mesurer à quel point étaient naïves et simplistes les idées que j’avais auparavant sur la vie militaire, l’organisation et le fonctionnement des armées, leurs missions, etc. A ma très modeste place, j’étais encore très loin de pouvoir apprécier toute la complexité et toute la difficulté des opérations militaires mais au moins ai-je pu commencer à les deviner. Je doute que tous nos « décideurs », conseillers et autres prétendus responsables qui n’ont jamais endossé l’uniforme aient acquis le même début de clairvoyance. Jean-Claude Larrat Paris Santé Déficit L’augmentation du déficit de la Sécurité sociale doit probablement empêcher de dormir de nombreux responsables politiques aujourd’hui. Je me permets de leur proposer une façon simple de le diminuer en facilitant l’adoption des génériques par les Français. Ayant 75 ans, je commence à prendre chaque jour des génériques que mon pharmacien me propose mais que mon médecin ne me propose pas. Le pharmacien marque donc sur les boîtes de génériques le nom du médicament préconisé, mais parfois pas sur toutes les boîtes. Il m’arrive donc de temps en temps d’avoir quelques difficultés lorsque je recherche un médicament. Je pense que ces difficultés disparaîtraient si les fabricants de génériques imprimaient sur leurs boîtes le nom du médicament initial ; ce ne serait d’ailleurs qu’une reconnaissance envers le laboratoire qui a mis au point le médicament. Ainsi, le laboratoire à l’origine du médicament profiterait de cette publicité, les laboratoires qui fabriquent les génériques verraient leur chiffre d’affaires augmenter, publiphobes et même “modophobes”. C’est une spécialité très française, estime Marie-Pierre Lannelongue, la rédactrice en chef du nouveau magazine. Je peux comprendre cela de la part des lecteurs du Monde. Mais cela ne doit pas occulter le fait qu’il y a de vrais articles dans M, faits par de vrais journalistes, ceux du Monde en l’occurrence. » Côté chiffres, «le journal daté samedi, qui proposait pour la première fois nos trois nouveaux cahiers et M le magazine du Monde, enregistrerait des ventes en progression de plus de 20% », se félicitait dès lundi 26septembre Louis Dreyfus, le président du directoire, dans un mail interne. Tout en prenant soin de préciser que «ce résultat mérite d’être confirmé au cours des prochaines semaines ». Et les lecteurs, dans tout ça ? D’aucuns redoutent que le nouveau Monde ne laisse en rade ceux de l’ancien. «Dans ce monde interactif qui donne la possibilité à la rédaction parisienne de délocaliser la rédaction, ne serait-il pas intéressant de nous donner plus d’espace, dans le respect de la charte éditoriale bien entendu ?», nous interpelle l’un de nos graphomanes les plus fidèles, Igor Deperraz (Paris). Vous ne croyez pas si bien dire, cher lecteur. Le courrier des lecteurs ne disparaît pas, il se numérise lui aussi. Un blog va être créé dès cette semaine sur Lemonde.fr : «Le Monde des lecteurs ». Le médiateur vous y attend. A vos plumes ! p [email protected] et la Sécurité sociale verrait diminuer ses remboursements. Bernard Combe Vincennes (Val-de-Marne) Théâtre « Bérénice » ? Comment est-il possible que les héritiers de l’Hôtel de Bourgogne aient à ce point oublié que la tragédie classique était du grand opéra, et que le vers tragique était un chant? Que cette langue si relevée, dite sur le ton de la conversation, devenait inintelligible ? Que des confidences susurrées, dos au public, à une colonne, fût-elle de faux marbre, étaient inaudibles? A l’heure où l’art lyrique baroque est restauré dans toute sa grandeur sur toutes les scènes de France, comment est-il possible que la tragédie, qui est au cœur de tout langage et de toute culture, soit à ce point perdue chez nous, même chez ceux qui ont pour mission de la transmettre et de la faire vivre? Le vendredi 23 septembre au Français, ce n’était que Racine, expédié en deux heures, comme si on en avait honte et parce qu’il faut bien se conformer aux statuts de la Comédie Française – et pour gagner ses subventions. C’était la première d’une nouvelle mise en scène de Bérénice, sans doute le plus beau poème tragique français: dans l’histoire de l’âme française l’événement aurait dû être considérable. Mais non, c’était un soir de routine, où les alexandrins de 11, 13 ou 14 pieds pleuvaient dru, où les trous de mémoire béaient. Le public a, quand le rideau est tombé, applaudi, comme pour se rassurer. Aurait-on applaudi un concerto de Mozart où le pianiste aurait joué à contre-tempo et à contre-style, accumulé les fausses notes et manqué la moitié d’une cadence? Applaudirait-on au Japon un Nô dit sur le ton et au rythme du boulevard intimiste? Comment la France a-t-elle pu perdre à ce point la mémoire du grand rituel poétique qui est au cœur de son génie? La qualité des ressortissants de Commagène, Antiochus avec son juste instinct d’acteur, Arsace par son solide métier, n’ont pas pu sauver Rome du désastre, où flottait l’ombre morte d’une Bérénice sensible, mais égarée dans cette mise en scène absurde, où le corps même du poème, le langage, était perdu. Et la mise en scène était due à l’héritière, en ligne directe, de Molière. L’âme française serait-elle à ce point malade? Ou déjà morte? Et si une résurrection était encore possible? Après tout, qui aurait cru, il y a seulement quarante ans, à la résurrection de Lully, avant l’Atys de Christie et de Villégier? On ne saurait trop conseiller au Théâtre français, pour restaurer la tragédie classique, de regarder un peu ce qui se passe à l’Opéra Garnier, à l’Opéra-Comique ou au Théâtre des Champs-Elysées. Jean-Pierre Darmon Paris Controverse du Net Facebook contre les ripoux Cela faisait bien longtemps que l’on n’avait vu pareille unanimité ! Faut-il, comme le préconise l’association Osez le féminisme, supprimer le mot « mademoiselle » du vocabulaire administratif ? Son emploi obligerait la femme à exposer une situation qui, somme toute, ne regarde qu’elle. Et puis oblige-t-on les hommes à choisir entre « monsieur » et « damoiseau », voire « jeune puceau » ? Foin de ces arguties, le fait même de poser la question vous hérisse. « Arrêtez le “féminintégrisme” ! », suppliez-vous unanimement. Habitués à devoir désamorcer les conflits les plus explosifs, nous en serions presque désemparés. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises : même sur les sujets politiques, cette semaine est celle de l’union sacrée. Point d’invectives militantes, pas de débats enflammés sur la finance folle. Le début de la semaine avait bien été marqué par l’alternance au Sénat, mais, passées les premières passes d’armes, un pragmatisme désabusé a vite repris le dessus : « Cela fera-t-il baisser le prix de la baguette ? », « Combien cela rapporterait de supprimer le Sénat ? » La voilà, cette union sacrée : un sentiment partagé de méfiance envers la politique et ses institutions et de désillusion cynique que nous avions déjà senti monter, la semaine dernière, au plus fort des « affaires ». Alors, si l’on ajoute à ces Karachi, Bourgi et Cie la mise en cause de François Pupponi – un socialiste, cette fois, maire de Sarcelles – dans une affaire touchant au banditisme, l’amertume se fait dégoût. « Pantins », « ripoux », les qualificatifs fusent et une conclusion s’impose : «Tout ça c’est la même mafia. » Et lorsqu’on vous fait remarquer que cette petite musique du « tous pourris » a de forts relents populistes, vous nous rétorquez : « Votre populisme, c’est le peuple qui ne va pas dans le bon sens… celui du poil. » Oui, Mesdemoiselles, du poil. p Benoît Vitkine Toutes les chroniques du webmédiateur sur http://rezonances.blog.lemonde.fr/