édito - Beijaflore

Transcription

édito - Beijaflore
B.Com
ÉDITO
Nous sommes heureux de partager avec vous
cette première lettre des B-Communities !
Nos B-Communities sont des structures de knowledge
management innovantes qui, tout en maintenant
une expertise de bout en bout sur des sujets majeurs
de nos secteurs d’activité, ont pour but d’apporter
à nos clients, comme en interne, des compétences
mûries et maîtrisées sur l’ensemble des métiers
de Beijaflore. Plus de 160 personnes sont regroupées
en équipes d’experts sur ces domaines.
Les B-Communities nous permettent ainsi d’être
toujours à la pointe de nos domaines d’intervention
pour répondre rapidement et efficacement
aux besoins d’expertise de nos clients, en proposant :
– des savoir-faire sur des sujets aussi variés que
les portails, les réformes réglementaires, la sécurité
de l’information ou encore le contactless ;
– des méthodologies en matière de : gestion d’appels
d’offres, audit, études, validation, synthèse
12 B-Communities
Refonte des processus en BFI
Regulatory & Compliance Management
La loi Chatel
Les widgets
contractuelle, pilotage ou direction de projet,
industrialisation de processus, benchmark ;
– notre vision sur chacun de ces sujets.
Toutes nos filiales, nationales et internationales,
y participent, nous donnant ainsi l’occasion de vous
présenter un panorama aussi complet que possible.
L’activité des B-Communities est soutenue par
un programme riche de conférences, de publications,
de formations, de participation à des salons…
qui nous permet d’échanger et de confronter notre vision
à celles des grands acteurs du marché.
C’est également l’objectif de cette lettre : au travers
de quelques exemples d’interventions et de réalisations,
vous faire connaître nos domaines d’excellence
et partager des informations pertinentes sur des sujets
d’actualité.
N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement
complémentaire, et bonne lecture !
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Methods and Tools
Virtualisation et optimisation
Autour du GSMA World Congress
Information Security
IT Service Management
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English text
Une publication du groupe Beijaflore.
NOVEMBRE 2008
A GLOBAL VIEW OVER THE B-COMMUNITIES TRENDS
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NOS 12 B-COMMUNITIES
Réseaux haut débit
Expertise autour des technologies
des communications mobiles à très haut
débit (HSxPA, Wimax, LTE…)
Réseaux, stratégie et transformation
Expertise autour des outils de gestion
des réseaux, veille techno, architecture
de réseaux
VoIP/ToIP
Expertise sur les services voix sur réseaux
IP (IP Phones, PC softphones, multimode
mobile phones & smartphones),
les services mobiles et fixes
(IPBX ou IP Centrex)
Contactless
Expertise sur les nouvelles applications
et systèmes basés sur les technologies
sans contact
IT Service Management
Expertise autour de l’évaluation de la maturité ITIL
des organisations, organisation et performances
des fonctions de support IT, benchmark des outils
Consolidation et stockage
Rationalisation des infrastructures
dans un objectif de réduction des coûts
d’exploitation
Sécurité de l’information
Management, conception de solutions
ou d’infrastructures sécurisées, contrôles
MÉTIERS
Methods and Tools
Les méthodologies appliquées à nos métiers :
audit box, RFQ box, gestion de projet box
et benchmark box
DES
PARTENAIRES
GLOBAL
PERFORMANCE
Portail
Expertise autour de la problématique
de portails grand public : audience
et monétisation – Web 2.0, challenge
et opportunités
Banque d’investissement
Expertise autour des applications
de la banque de financement
et d’investissement
SI
RÉSEAUX
ET
SERVICES
CRM
Expertise autour de la relation client,
vision à 360°, multicanalité, applications
front-office – interaction avec les
applications de back-office
FIRST
FINANCE
Des conférences hebdomadaires
Des formations longue durée
Réformes réglementaires
Expertise dans la mise en œuvre
des réformes réglementaires au sein
des applications
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REFONTE DES PROCESSUS EN BFI
ENJEUX ET OPPORTUNITÉS
Dans un contexte exigeant en termes de productivité,
de sécurité et de gestion des risques, la banque
de financement et d’investissement doit aujourd’hui
repenser son fonctionnement. Confrontée à une crise
majeure des marchés financiers à laquelle s’ajoutent
d’importantes évolutions réglementaires, la BFI est amenée
à transformer et optimiser en profondeur l’ensemble
de ses processus métiers.
Les méthodes d’optimisation
Les moteurs d’optimisation de processus
Qu’il s’agisse de l’effondrement des prêts immobiliers
de type subprime ou de la découverte d’opérations
spéculatives aboutissant à la perte de plusieurs milliards
d’euros, le contrôle des opérations, la sécurité et la gestion
des risques sont, depuis plus d’un an déjà, au cœur
des préoccupations.
Les institutions bancaires, appuyées dans ce sens
par l’Autorité des marchés financiers, ont ainsi dû
multiplier les audits de leurs systèmes d’information
et des processus associés. En découle un grand nombre
de projets visant à améliorer la sécurité des chaînes
mais aussi l’organisation et la maîtrise des processus métiers
et des intervenants (revue de la politique de gestion des droits,
urbanisation des systèmes, cartographie des processus
métiers…).
Cette crise est loin d’être le seul moteur d’évolution. La BFI
fait notamment face, depuis quelques années, à une forte
augmentation du volume de deals sur des produits de plus
en plus complexes. Les équipes doivent à la fois s’adapter
en proposant des chaînes de traitements élaborées et optimiser
ces vitesses de traitements. Afin de juguler l’augmentation
du coût d’un deal et de réduire le délai Time to Market,
de nombreux projets voient le jour : plate-forme de trading
électronique, automatisation des chaînes de Front to Back
(STP), publication du PNL…
Les problématiques d’optimisation des chaînes de traitements
en BFI ressemblent par leur complexité aux besoins
d’optimisation des chaînes industrielles. Des méthodes,
jadis réservées à ce secteur, s’appliquent désormais
parfaitement au monde de la banque d’investissement.
La méthode Lean, autrefois utilisée essentiellement
chez Toyota, voit aujourd’hui ses principes appliqués
dans les banques pour gagner en efficacité.
J.P. Womack et Daniel T. Jones définissent ainsi le principe
de la méthode Lean dans leur ouvrage Lean Thinking :
“In short, lean thinking is lean because it provides a way
to do more and more with less and less—less human effort,
less human equipment, less time, and less space—while
coming closer and closer to providing customers with exactly
what they want.”
La méthode Lean n’est d’ailleurs pas la seule empruntée
au monde de l’industrie, Six Sigma, inventée par Motorola
dans les années 90, a également investi l’univers bancaire.
Aujourd’hui, la BFI est donc à un moment charnière
de son développement. Elle doit relever le défi
de l’industrialisation afin de faire face à un marché de plus
en plus concurrentiel où la capacité de traiter d’importants
volumes de données devient critique. Les banques veulent
davantage un travail de consolidation et d’optimisation
que l’implémentation de nouveaux systèmes. On parle alors
de lean-banking : recherche d’efficacité, rationalisation
des processus. ■
corporate & investment banking
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REGULATORY & COMPLIANCE
MANAGEMENT
Faut-il redire que des réformes réglementaires et leur mise
en œuvre (compliance) sont un enjeu majeur pour les
banques ? C’est pour répondre au mieux à ces contraintes
que Beijaflore Finance a créé une communauté d’experts
dédiée à ces problématiques et à leurs solutions.
La B-Community Regulatory & Compliance Management
rassemble des consultants qui participent régulièrement
à des projets d’implémentation de réformes réglementaires
telles que Bâle II, Mifid, Sepa, ou encore Sox.
Nous avons ainsi identifié quatre points essentiels
pour assurer la compliance :
– une représentation/cartographie fonctionnelle détaillée
des SI bancaires ;
– une maîtrise approfondie des réformes réglementaires ;
– la réalisation des Gap Analysis : compatibilité d’un système
d’information avec une réforme réglementaire ;
– la conduite de projet pour la mise en conformité du SI.
Les deux exemples ci-dessous illustrent l’expertise
nécessaire pour conduire ces projets de conformité.
> De nouveaux moyens de paiement européens.
Beijaflore a mis en place le Sepa (nouveaux moyens
de paiement européens) pour une grande banque française.
Cette réforme très lourde comporte de forts enjeux financiers,
organisationnels et commerciaux. La prise de recul
et la compréhension des interactions entre les acteurs
réglementaires ont été les éléments déterminants dans la mise
en œuvre de cette réforme et ont permis de l’appréhender
de manière optimale. La troisième phase du Sepa est
actuellement en cours de mise en œuvre. Après la carte
bancaire et le virement, c’est au tour du prélèvement
de faire l’objet de ce déploiement du Sepa. Ces contraintes
réglementaires vont devenir de plus en plus exigeantes,
comme le laisse entendre l’évocation d’une réforme Bâle III.
Cela souligne la nécessité de maîtriser son SI et le contenu
des réformes afin d’être en mesure d’identifier au plus tôt
les enjeux et les impacts à gérer. En se donnant les moyens
d’anticiper les chantiers à mettre en œuvre, l’entreprise
optimise sa gestion des réformes réglementaires. ■
> Un nouvel outil de notation et de segmentation des
clients. La filiale d’une grande banque française spécialisée
dans le crédit pour les promoteurs immobiliers nous a confié
la mise en place de son nouvel outil de notation et de
segmentation des clients, ainsi que la notation du bien financé.
L’objectif est d’évaluer la solidité financière de la contrepartie
et la qualité du bien en conformité avec les normes Bâle II.
La réalisation du référentiel de données a constitué le plus
grand défi de ce projet. La connaissance du SI bancaire
a permis de déterminer où se situent les informations
pertinentes nécessaires à la notation et de les extraire ainsi
de façon optimisée. Les évolutions apportées sur la gestion
des incidents, les moyens de se couvrir et le suivi des
engagements répondent aux exigences de la commission
bancaire sur la gestion du risque et le respect des normes
Bâle II, dans les délais imposés par les entités de régulation.
regulatory & compliance management
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LA LOI CHATEL
IMPACT SUR LES SI
DANS LES TÉLÉCOMS
Suite à la publication de la loi Chatel, le nouveau projet
de loi pour le « Développement de la concurrence au service
des consommateurs » est entré en vigueur le 1er juin 2008.
À travers cette législation, le gouvernement poursuit trois
objectifs majeurs : réformer la loi sur les prix et les « marges
arrière » dans la distribution ; réguler les opérateurs
de communication électronique ; améliorer l’information
des consommateurs en matière bancaire.
Les conséquences de cette loi sur les télécommunications
et la vente par correspondance sont multiples.
Cadre juridique
La nouvelle législation impose des contraintes
très précises.
• Les contrats. Ils ne doivent plus excéder 24 mois,
et les conditions tarifaires de rétractation, restitution
du dépôt de garantie ou résiliation au-delà de 12 mois
sont formalisées.
• Les hotlines. Certains services sont désormais accessibles
par l’intermédiaire d’un numéro non surtaxé,
et la gratuité du temps d’attente devient la norme.
• La livraison. Une date limite, contractuelle, de livraison
doit être indiquée en cas de vente par correspondance.
• La clarté de l’information. L’information du client doit
être accrue. Cela inclut, outre les hotlines, les durées
d’engagement, les options qui deviennent payantes
ou plus chères, etc.
Enjeux et impacts
La prise en compte de cette loi influe sur une grande
quantité de problématiques métiers. Parmi celles-ci, citons :
– la modification de la facturation, des contrats ;
– la mesure du délai depuis la chaîne de provisioning
jusqu’à la livraison du client ;
– pour les offres multiservices, la gestion de la cohérence
entre partenaires (exemple : TV sur Internet) ;
– une nouvelle modélisation des promotions dans
les catalogues…
Cette complexité nécessite la mise en place d’équipes
transverses : départements juridique, marketing, MOE
et billing notamment. Les juristes formalisent les corrections
liées à la nouvelle loi, le marketing propose des systèmes
remodelés, et les maîtrises d’œuvre applicatives en étudient
la faisabilité et la mise en place. Le cas échéant, les points
bloquants sont remontés et toute cette chaîne de réalisation
est à nouveau sollicitée.
Les impacts sur le domaine de la relation client sont
nombreux et coûteux. Pour accompagner efficacement
ses clients, depuis les aspects marketing jusqu’à
l’implémentation dans les solutions de CRM, self care
ou facturation, Beijaflore structure son expertise
et ses savoir-faire sur l’ensemble des sujets et propose
des offres complètes. ■
CRM
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LES WIDGETS
Le widget n’est pas qu’un simple phénomène de mode,
c’est un nouveau canal de communication qui mérite
que l’on s’y attarde un instant… Un widget est une microapplication communicante que l’on peut insérer sur le bureau
de son ordinateur (desktop widget) ou sur une page Web,
qu’il s’agisse d’un blog, d’un profil de réseau social (Facebook,
MySpace) ou d’un portail personnalisé (iGoogle, My Yahoo!
ou Netvibes). Les mobile widgets se développent,
en particulier sur l’iPhone dont l’interface a été pensée
comme un réceptacle à widgets.
Le principe est simple : le widget lit et interprète un flux
externe de données, continu ou non, et le restitue
dans un format graphique agréable dans le but de rendre
un service pratique à l’internaute. Les widgets les plus
répandus affichent l’heure, l’actualité, la météo, le trafic, etc.
D’une manière générale, toute information est exportable
en widget, quitte à en simplifier le format. D’où une incroyable
diversité de l’offre !
Fidéliser l’audience : placé à des endroits stratégiques,
le widget est constamment sous les yeux de l’utilisateur.
Celui-ci aura tendance à venir sur le portail plus régulièrement.
Accroître les revenus : les taux de transformation
constatés lors d’opérations de push marketing reposant
sur les widgets sont bien supérieurs à ceux des campagnes
e-mailing classiques.
En somme, les widgets séduisent les utilisateurs par leur
simplicité et le service qu’ils rendent. Dans un contexte de
foisonnement de l’offre, on sait que l’innovation est un facteur
clé de succès. Le widget serait-il la nouvelle killer application ?
Nous ne le croyons pas. Malgré tous ses avantages, il ne faut
pas considérer le widget comme une fin en soi mais bien plus
comme un levier intégré dans une stratégie globale. ■
On peut distinguer deux types de ces micro-applications :
les « fonctionnelles » qui exposent un service ou un contenu
de l’éditeur (Airparif et la qualité de l’air) ou les « prétextes »,
pour qui le service est un simple alibi (un widget aux couleurs
d’une marque de luxe). Pour les annonceurs, et en particulier
les éditeurs de portails Web, les widgets ouvrent de nouveaux
horizons business et marketing. Les débouchés
s’annoncent multiples…
Servir l’image de marque : grâce
à une communication de type « bellow the line »
qui place l’utilisateur dans une relation discrète
mais positive et durable avec la marque. À condition,
évidemment, de proposer un modèle attrayant.
Développer le trafic : le widget est un point
d’entrée supplémentaire vers le portail de l’annonceur.
En se répandant sur un mode viral, il permet
d’attirer rapidement de nouveaux visiteurs, augmentant
ainsi le « reach » du portail.
portal
L’accroissement de résultats imposés aux systèmes
d’information en matière de flexibilité, réactivité et qualité
de service conduit naturellement les acteurs de nos métiers
à repenser leur façon de travailler, à s’appuyer sur
des frameworks éprouvés et partagés, à intégrer simultanément
processus, organisation, gestion du changement et évolutions
technologiques, cela dans un cadre budgétaire défini
et maîtrisé. Notre compréhension de la démarche projet
s’appuie sur le triptyque managérial « Valeur – Risque –
Performance » (cf. schéma ci-contre). La qualité d’intervention
repose, bien sûr, sur des qualités humaines, mais également
sur l’expérience enrichie par la maîtrise des outils et les bonnes
pratiques aux standards du marché (Itil, CMMI, Cobit,
Six Sigma, PMI, Iso, Prince2, TCO…) et une dose raisonnable
de pragmatisme.
Au-delà de la formation initiale de ses consultants,
Beijaflore met particulièrement l’accent sur
le développement des compétences, la certification
et la mise à disposition d’outils et méthodes
de gouvernance.
• Les fondamentaux (définition, cycle en V, phasing).
• Démarrage – cadrage d’un projet.
• Planification et optimisation.
• Gestion des risques.
• Conduite de réunion.
• Dimension managériale d’un projet, rôle et responsabilités
des acteurs du projet.
• Management et motivation.
• Organisation MOA/MOE.
• Pilotage (par les coûts, par les délais…).
• Gestion d’appels d’offres (du RFQ jusqu’à la mise
en œuvre du contrat).
• Gestion du changement.
• Conduite d’entretien d’audit.
• Gestion des conflits.
• Gestion de la valeur.
• Reporting, tableaux de bord.
• Retour et partage d’expérience.
audit & RFQ & project management
Pour une bonne gouvernance IT…
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METHODS AND TOOLS
Définir /
Communiquer
la stratégie
Créer
de la valeur
Succès
et atteinte
des objectifs
Concentration sur
le management de la valeur
Concentration
Concentration
sur le management sur le management
de la performance
des risques
Résoudre
les problèmes
Préserver
la valeur
Écueils /
Échecs
évités
Apprentissage /
Améliorations
continues
Nos axes de veille technologique et de progression des
collaborateurs sous forme continue, événementielle et taskforce concernent un noyau de 20 experts qui supportent
et coachent chacun entre 5 et 10 consultants, ce qui permet
la diffusion et le partage des meilleures pratiques au service
de nos clients. ■
Benchmark B-Community: Providing methods for further
expertise
More than performing basic comparisons, benchmarking became in
the last 20 years a powerful
– but also underrated – tool for performance evaluation and
continuous enhancement: “what are the winning strategies and
how can I get close to them?” could be the question to answer.
The aim of Benchmark B-Community is to provide methodologies
and processes on this very subject.
Thus, establishing diagnosis, identifying the models to be followed,
comparing performances based on predefined criteria and, finally,
adapting those “best practices” to their own environment should help
Beijaflore consultants and customers to improve skills and
competitiveness.
benchmark management
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VIRTUALISATION
ET OPTIMISATION
Les enjeux pour les grands comptes
L’année 2007 aura vu la montée en puissance
des technologies de virtualisation et d’optimisation
des ressources au cœur des datacenters de nos clients.
Cette évolution est dictée par la volonté des grands groupes
de mieux maîtriser leurs coûts d’infrastructure et d’accroître
la flexibilité de leur potentiel technologique afin de mieux
répondre à l’évolution de leur activité.
Optimisation, rationalisation sont bien sûr à l’ordre du jour.
Les technologies de virtualisation, en offrant une mise
en commun des ressources matérielles (disque, bande
passante, réseau, capacité CPU, mémoire vive), permettent
aux entreprises d’augmenter de manière parfois importante
le taux d’utilisation des équipements. Ainsi, il n’est pas rare
de le voir passer de 20 % à près de 100 %. De plus,
la mise à disposition des ressources s’effectue de manière
plus rapide et plus adaptée aux besoins des projets
tout au long de leur cycle de vie. Au final, cette évolution
se traduit par d’importants gains de productivité.
Des technologies arrivées à maturité
Longtemps cantonnées dans l’univers des grands systèmes,
les techniques de virtualisation se sont, depuis quelques
années, déplacées vers l’utilisateur final. On pourra distinguer
trois axes fondamentaux :
– la mutualisation de l’espace disque (SAN/NAS) ;
– le partage des infrastructures MAN/WAN au niveau
des tables de routage (MPLS ou VRF Lite, majoritairement
implémentés chez les opérateurs) mais aussi des réseaux
locaux par l’emploi de VLAN ;
– la mise en commun de ressources serveurs (CPU, mémoire).
Virtualisation
réseau
Virtualisation
serveur
Virtualisation
SAN
FC
DWDM,
SDH
ISCSI,
FCOE
FCIP
VLAN, VPLS, VRF-Lite, VPN MPLS
Comment mettre en œuvre une solution
de virtualisation ?
La mise en œuvre de ces technologies nécessite à la fois
des compétences techniques pointues (VmWare ; Hyperviseurs
Xen, HyperV, xVM ; Zones…) et une approche métier bien
définie (chef de projet infrastructure, architecte système…).
Fort de ce constat, Beijaflore apporte à ses clients
des expertises techniques réseaux et systèmes ainsi
que des savoir-faire dans ce domaine, et les conseille
dans les choix d’optimisation de leur infrastructure. ■
Expertises techniques réseaux et systèmes
Logiciels
de contrôle
Ressources
invitées
(OS, VLAN, LUN…)
Logiciels
de contrôle
Visualisation
ISCSI,
FCOE
FCIP
FC
DWDM,
SDH
Virtualisation sur infrastructures mutualisées
=> utilisation globale de chaque brique jusqu’à 100 %
L’offre est maintenant vaste, tous les grands acteurs ayant
développé des solutions (parfois complexes) à même de
répondre aux attentes de leurs clients. Nous citerons VMWare,
Cisco, Brocade, EMC, Netapp, Microsoft, Citrix via Xen, mais
aussi Sun, IBM, HP.
consolidation & storage
Hyperviseur
Matériel
SAN/NAS : Méthode d’accès à du stockage via des réseaux,
dédiés ou non.
VLAN :
Méthode d’implémentation de réseaux virtuels
sur une interface physique.
MAN :
Extension haut débit de réseaux LAN sur moyennes
distances.
WAN :
Extension plus faible débit sur longues distances.
MPLS :
Méthode d’implémentation de réseaux virtuels
sur MAN/WAN.
network strategy & transformation
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AUTOUR DU GSMA
WORLD CONGRESS
Du GSMA World Congress – Barcelone se dégagent quelques
tendances de fond ou frémissantes du monde mobile, tant aux
plans des technologies que des services ou du business. C’est
dans cet esprit de veille que Beijaflore a tenu à être présent.
Dans le domaine du haut débit mobile
• Le HSPA s’impose chez la majorité des opérateurs
mobiles. Le stand GSMA dédié au HSPA souligne largement
ce fait. Les nouveaux services qui exploitent pleinement
les capacités de ces technologies sont bien connus :
le téléchargement de gros fichiers, le streaming vidéo (avec
une bonne qualité en encodage à 3 Mbps sur une cellule
dédiée), la vidéoconférence, le jeu en ligne avec des temps
de latence réduits, et le télé-working. Ces applications se
tournent davantage vers un usage depuis un PC (exemple :
ultraportables) que depuis un téléphone mobile. À ce jour,
les plus hauts débits HSPA sont offerts sur réseau commercial
par Telstra avec ses 14,4 Mbps, suivi de NTT Docomo
avec ses 12 Mbps. Pour l’upload, les offres montent jusqu’à
3,6 Mbps.
• Nortel, qui a vendu ses activités 3G à Alcatel-Lucent
en 2006, promeut sa technologie « Evolved Edge ».
Cette technologie, dont la vocation est de maintenir Nortel
dans la course face à la 3G en attendant l’arrivée des
technologies 4G, permet d’atteindre des débits de 500 kbps.
L’avantage est que 98 % de la population française est
déjà couverte en Edge contre 30 % pour la 3.5G. Il faudra
cependant un renouvellement du parc de terminaux.
• Enfin, notons la bataille apparente entre le Wimax
et LTE en tant que technologies candidates à la 4G.
Les démonstrations de TV HD tant en Wimax qu’en LTE
(jusqu’à 60 Mbps) étaient omniprésentes. Ericsson, qui ne
présentait aucune infrastructure Wimax, a cependant réalisé une
première mondiale en révélant le premier terminal LTE de petite
taille, alors que LG Electronics présentait un terminal de la taille
d’une platine DVD et que Huawei convertissait, pour l’opérateur
Vodafone, deux de ses stations de base en terminaux.
VoIP/ToIP
Autre sujet phare de ce congrès :
les technologies et services sans contact
embarqués dans les téléphones mobiles
• Le NFC (Near Field Communication – technologie
d’échanges de données par radio à une distance de
quelques centimètres) s’affiche comme la technologie
reine, plébiscitée par les fournisseurs de puces NFC comme
NXP ou Inside Contactless, les fournisseurs de services
comme Twinlinx et Mobilysim, en passant par les encarteurs
comme Gemalto, Oberthur ou Giesecke & Devrient.
Les stands mettent en avant des démonstrations de badging,
de porte-monnaie électronique et de paiement, ou encore
d’applications « peer to peer » comme l’écoute d’un
morceau de musique sur sa chaîne à partir de son téléphone
mobile. Notons la présence de Moversa, joint-venture
de Sony et NXP, dont la vocation est de proposer des produits
compatibles avec tous les systèmes NFC, dont Felica
et Mifair. Un concurrent du NFC, d’ailleurs d’origine française,
tente d’effectuer une percée face à ce déferlement. Il s’agit
de Tagatitude, dont la technologie NSDTTM (Near Sound
Data Transfer) utilise le canal audio pour transmettre
à très courte distance, de manière sécurisée,
des données cryptées sur le réseau GSM.
Cette technologie présente l’avantage d’être disponible
immédiatement et compatible avec l’ensemble
des terminaux du parc existant. ■
Agenda
Les B-Communities de Beijaflore étaient présentes au Global
Congress 2008 du Wimax Forum à Amsterdam et au salon
IP Convergence de Paris.
http://www.wimax-vision.co.uk/global
http://www.ipconvergence.fr
mobile high speed
contactless
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INFORMATION SECURITY
Information Security is a transversal topic with high impacts
on Information Systems but also on People and Business
Processes. We are addressing this topic on the Management,
Operational or Control level. We are customizing our
methodologies and feedbacks to answer to your requests
or proactively proposing packaged fast offers to…
… Diagnose a business alignment or maturity level
Information Security Management
Security of IT Infrastructures
… Frame a topic
Security SLA - Security Service Catalog
Executive, operational or tactical dashboards
Focus Security Due Diligence of IT
infrastructures
Are you facing to many operational concerns? Are outsourcing
your IT infrastructures? Do you want to initialize a complete
security risk management/control process?
Thanks to strong experiences on security infrastructures,
we have developed a solution to provide you a fast and
external security assessment of your IT infrastructures:
overview and scoring of security by domain, and in priorities
for corrective actions (with a roadmap). ■
Some examples of security business and their risks
Communication and awareness
Limited area
Focus Information Security
Management diagnosis
Difficulties to implement
the processes
Are you thinking about certification… ISO 27001? What is your
security posture after a major evolution in your organisation?
Are you holding a new “C” position? Do you want a global
and independent view of the security?
We have developed a new solution (methodology, toolkits…)
to establish a Security Management Maturity diagnosis
with both the evaluation of the ISMS maturity and security
alignment to business.
Optimization
of the security
management
processes
Ignorance
of the processes
Operational missions
of security
Improvement tracks for ISMS
Maturity level of the ISMS
Business alignment
Benchmark
information security
Security integration
in business activities
Difficulties and risks
to implement
in business activities
Evolution of the security
architecture
Freezing of assets in production
The IT Service Management (ITSM) strongly supports
the performance and transformation of IT organizations.
ITSM enables to measure, pilot and benchmark the
performance of the delivery of IT services. It gives methods
and best practises to define improvements and roadmaps
towards a better quality while lowering costs.
Thanks to ITSM, you will be able to:
– provide your CEO and business managers with a good
visibility on your performance (quality, costs);
– align your service delivery and the quality of your services
to the strategy of your business;
– transform your organization in order to cope with important
changes and legal constraints (Bale 2, SOX);
– give flexibility improvements, methods and clues to
address the perimeter of your service support, or to address
the question of the outsourcing depending on your strategy;
– offer ways to build new service support organization in order
to find synergies in service delivery;
– in a word, ITSM will provide you with a strategic
and competitive advantage to face today’s growing
market competition.
Beijaflore has a strong community of ITSM experts
who offer different services regarding service support
topics as well as ITIL V3 maturity of organizations:
– audit, diagnostics, analyses and benchmark of your service
management processes;
– definition of service management indicators and dashboards
from the best practises and according to your goals,
objectives and stakes;
– building of post audit roadmaps scenarii in order to improve
service management quality and costs;
– definition of methods and means of evaluation of the progress
regarding your objectives. ■
Unicenter example
Global Informations
• Editor: Computer Associates
• Version: R11.2
• Homepage: http://www.ca.com/sm
Price
• Licence mode
? not communicated
TCO for the standard PF
? not communicated
• Competitors (Licensed): SRM (BMC
ARS), HP Openview Service
Center,IBM Tivoli Service Catalog
• Market position: Intermediate
Context
• Historial business: US market
• Ideal platform size:
Medium/Complex
Architecture/Technology
• N-Tiers – Full Web both for end-user & administration interface
• Supported Environments:
• Server Windows – Unix/Linux to be confirmed
• Web Interface: IE, Mozilla, Firefox
Compatibiliy Interoperability
• Tigh connection with companion
complementary products: Unicenter
products: Unicenter Asset
Service Assure (SLA management)
Management, CA CMDB…
and Unicenter Service Accounting
• Tigh connection with
(for Billing/costing and budgeting)
Functional Cover
❑ Service Desk
❑ CMDB
❑ Service Catalogue Management
❑ SLA & Billing
❑ Configuration Management
❑ BSM
Quality
Ease of handing (admin.):
2/3
Security topics considered:
Ease of architecture increasing:
2/3
Modularity:
Ease of implementation
Ergonomics (Use interface):
(deployment):
1.5/3
The tool covers the following functionalities:
- Single point of contact for available services
- Service Requests completed through the catalog (generic workflows)
Define and map service to business model
Single location to define and update services
Service Dashboard and Reporting
Maturity:
Updates Regularity:
Technical:
IT service management
Maturity
2/3
2.5/3
1.8/3
3/3
2.8/3
3/3
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IT SERVICE MANAGEMENT
Beijaflore
Pavillon Bourdan
11-13, avenue du Recteur-Poincaré
75016 Paris
Tél. : 01 44 30 90 00
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