Pistes Pédagogique
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Pistes Pédagogique
ANATOMIES AZIZ+CUCHER - Philippe COGNÉE - Gérard FROMANGER Pierre GONNORD - David LYNCH - Fabian MARCACCIO Œuvres de la collection du FRAC Auvergne A LA CITÉ SCOLAIRE ALBERT LONDRES - CUSSET Du 8 janvier au 5 février 2015 Dans la Grèce ancienne, les récits racontent que le premier portrait du monde aurait été dessiné par une jeune potière de Corinthe. Amoureuse d’un homme qui devait partir pour un lointain voyage, elle dessina au charbon sur le mur de la chambre le profil du jeune homme grâce à l’ombre projetée par une lampe. La jeune fille tentait de fixer à jamais le souvenir de son bien-aimé en marquant l’empreinte de son passage. Mythe ou véritable histoire des origines de la peinture, ce récit nous montre à quel point la figure humaine est très tôt ancrée dans la culture occidentale. L’exposition Anatomies montre comment la représentation de la figure humaine est encore très présente dans la création contemporaine. Mais les artistes ont aujourd’hui bouleversé les codes de représentation traditionnel utilisant la figure humaine pour évoquer des préoccupations étroitement liées à leur époque : la quête de l’individualité (Aziz+Cucher, Gérard Fromanger), la relation à l’autre (David Lynch, Pierre Gonnord), Anthony AZIZ Né aux Etats-Unis en 1961 - Vit aux États-Unis Sammy CUCHER Né au Pérou en 1958 - Vit aux Etats-Unis Mike, 1994 Cibachrome 70 x 50 cm Collection FRAC Auvergne Notice de l’œuvre Cette photographie d’Aziz + Cucher suscite au premier abord un sentiment d’effroi. Mike, homme dont la banalité est déjà celle d’un prénom commun sans patronyme, est un être hermétiquement scellé. Il ne peut ni se nourrir (sinon par perfusion), ni parler, ni sentir, ni entendre, ni voir.Tous les orifices de son visage ont été digitalement obturés, par reports successifs de zones d’épiderme à l’aide d’un pinceau numérique. Ce mécanisme, qui reproduit métaphoriquement les processus du clonage et de la greffe de cellules, plonge inéluctablement le sujet photographié en crise identitaire. Aziz + Cucher, dans un accès de rationalisme effroyable, suppriment également les cils et les sourcils : les yeux sont clos ; le système pileux n’a donc plus d’utilité physiologique (protéger l’oeil des poussières et de la sueur) et «doit» donc être rasé. Pourtant, malgré l’aseptisation du visage, malgré l’évanescence de l’identité, certains éléments imperfections et rougeurs de la peau, luisances sur le nez symptomatiques d’une activité dermique prouvent que ce Mike est bien vivant. Sa posture, comparable à celle du Penseur de Rodin, laisse même envisager qu’il soit encore capable d’une pensée, aussi végétative soit-elle. C’est en ceci que réside la force d’une telle œuvre, dans cette mise en scène du conflit entre l’oblitération de soi et le combat mené pour préserver une individualité. Dès lors, cette œuvre investit simultanément plusieurs champs interprétatifs. Celui de la question de l’éthique en matière de génie génétique semble désormais évident. Mais peut-être faut-il aussi prendre en considération une possible réflexion d’ordre social sur les dysfonctionnements parfois dramatiques que Aziz + Cucher relèvent dans une société américaine secouée par le mouvement dual du libéralisme et du puritanisme, où la liberté d’expression n’est que de façade. Mais sans doute y a-t-il une autre voie proposée par cette œuvre, d’ordre littéraire. En effet, par son état végétatif, sa posture et son incapacité à communiquer, Mike renvoie de façon assez claire à ce que l’on nomme la littérature de l’absurde, dont les principaux auteurs (Beckett, Ionesco, Camus, Sartre) ont régulièrement mis en scène des personnages confrontés à un isolement philosophique écrasant (« Dieu est mort ») et à une très grande difficulté à communiquer. Une comparaison possible peut être établie entre Mike et les clochards de En attendant Godot, de Samuel Beckett : les hommes communiquent mais ne se comprennent plus, le dialogue est en échec permanent, l’homme est finalement seul au monde. Philippe COGNÉE Né en France en 1957 - Vit en France Guillaume debout et Thomas couché, 1996 Encaustique sur toile marouflée sur bois 83 x 122 cm Collection FRAC Auvergne Notice de l’œuvre Cette œuvre représente Guillaume et Thomas, les deux fils de l’artiste, peints en 1996 à partir d’une photographie prise sur une plage. Cette représentation est relativement banale quant au choix du sujet et appartient à une longue tradition historique de scènes de genre en peinture. L’artiste fixe un moment familial privilégié mais utilise pour cela un procédé très particulier et commun à toute son œuvre. En effet, il part d’une photographie reproduite sur toile avec de l’encaustique (cire d’abeille) et des pigments. La cire est travaillée à chaud, à l’aide de bains marie. Le tableau une fois refroidi est recouvert d’un film plastique. L’étape suivante consiste pour l’artiste à chauffer la surface du film plastique à l’aide d’un fer à repasser pour liquéfier le mélange de cire et de peinture. Les couleurs se mêlent, bavent, se fondent puis se figent à nouveau. Le film est alors arraché laissant apparaître aspérités, accidents et glaçage sur la surface de la toile. L’image des deux fils s’en trouve troublée et comme placée derrière la surface lisse et accidentée du tableau. L’aspect flou de l’œuvre éloigne les enfants de leur père, évoque davantage le souvenir de la plage, de l’amour en tant que valeur universelle et de l’héritage familial commun à tous. La représentation est pour Philippe Cognée un héritage lié au temps et aux souvenirs et le tableau en est le principal témoin. Gérard FROMANGER Né en France en 1939 - Vit en France Rue de la mer (série : le désir est partout), 1974 Huile sur toile 73 x 60 cm Collection FRAC Auvergne Notice de l’œuvre La méthode de travail de Gérard Fromanger est significative. Toute peinture est la résultante d’une photographie prise par l’artiste. Mais il s’agit toujours d’une photographie «quelconque», prise dans la rue, un peu à l’aveugle, une photographie qui ne soit pas trop chargée en anecdote. C’est de ce point de départ que sera réalisée la peinture. Gérard Fromanger pratique depuis les années 60 un art engagé, dénonciateur et politique mais il ne le pratique pas à l’aide d’images choc. Sa position serait plutôt d’estimer que la situation quotidienne la plus banale est en soi porteuse d’indices permettant de déceler les dérives de notre société. Ses tableaux font passer des images, ils ouvrent des passages. Cette œuvre appartient à une série de 16 peintures intitulée Le désir est partout. Elles représentent toutes le même balayeur d’origine africaine, peint à l’identique, effectuant le même geste sous le même angle de vue, au même endroit. Seules les couleurs changent, à l’instar des sous-titres donnés à chaque élément (rue de la mer, rue des animaux sauvages, rue de la saison des pluies...) ; l’ensemble quelque peu exotique contredit la représentation du portrait du balayeur, évocation de l’immigration, du désir d’une nouvelle vie déchue, des situations précaires des exilés. Cette œuvre de 1974, on l’aura compris, conserve une actualité évidente renvoyant tout autant aux sans-papiers, à Sangate, ou à toute autre situation similaire en Europe ou ailleurs. Pierre GONNORD Né en France en 1963 - Vit en Espagne Maria, 2006 Impression quadri sur vinyle 165 x 125 cm Production FRAC Auvergne Notice de l’œuvre Si Pierre Gonnord est arrivé à la photographie, comme il dit, par accident, il réalise très tôt que l’appareil photo est un sésame qui ouvre les portes. « J’ai soif de rencontre avec des gens à part ou les oubliés de notre société », explique t-il. D’emblée, c’est le portrait, pour toutes les réalités que cela suppose, qui le fascine. Il cherche ses sujets au hasard de ses déambulations, dans la rue, les gares, les universités ou dans des recoins plus marginaux comme les prisons ou les hôpitaux. Plus récemment, il est allé à la rencontre de certaines minorités et communautés déplacées pour des raisons ethniques, politiques, comme cette communauté gitane du fin fond de l’Espagne avec laquelle Pierre Gonnord a vécu plusieurs mois. C’est là que l’artiste a rencontré Maria. Quelle que soit la rencontre, le rituel photographique reste le même. Une fois le contact établi, Pierre Gonnord doit d’abord convaincre les gens, à l’aide d’un portfolio, de poser. Pour Maria, il a fallu plusieurs mois pour qu’elle accepte enfin d’être photographiée. Puis il lui reste encore à choisir un lieu pour installer tout son matériel qui consiste en un seul drap de couleur (noir ou gris) et de son chambre photographique. Pour Maria, la séance s’est finalement déroulée dans la chambre à coucher, éclairée avec les moyens du bord : en laissant filtrer un faible rayon de lumière par l’embrasure d’une fenêtre. La rencontre perdure parfois en amitié ou s’achève sur un adieu. Pierre Gonnord le dit lui-même, si la photographie ne lui permettrait pas ces rencontres-là, il ferait autre chose. A regarder le portrait de Maria ou le reste du travail de Pierre Gonnord, les peintres espagnoles du XVIIème - XVIIIème siècle sont évidemment évoqués. Pourtant si l’artiste affirme puiser dans l’histoire de l’art, sa démarche, insiste t-il, reste purement photographique. David LYNCH Né aux Etats-Unis en 1946 - Vit aux États-Unis A parting kiss, 2007 Lithographie 67 x 86,5 cm Collection FRAC Auvergne Notice de l’œuvre C’est lors de ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Pennsylvanie, à Philadelphie dans les années 60 que David Lynch débute, presque accidentellement, sa carrière de cinéaste. Ces années d’étude seront déterminantes pour l’élaboration d’un langage cinématographique dans lequel l’histoire de la peinture occupe une place prépondérante. C’est en 2007, à l’occasion d’une importante exposition de ses œuvres à la Fondation Cartier à Paris, que David Lynch découvre l’atelier d’art Idem et décide de venir y travailler chaque année pour créer des lithographies. L’utilisation de la lithographie ne découle pas d’une volonté de créer des œuvres en plusieurs exemplaires mais doit se comprendre dans une relation très singulière qu’entretient l’artiste au support lithographique lui-même. La pierre lithographique prend son sens pour David Lynch dans ses spécificités minérales, mémorielles (la pierre, sablée après utilisation, porte la mémoire des œuvres antérieures faites par d’autres que lui) et dans la nécessité de travailler à l’envers, en miroir, rejoignant ainsi l’un des thèmes fondateurs de son univers. L’autre thème que l’on retrouve souvent chez David Lynch est la rencontre amoureuse qui, à chaque fois, est traitée dans sa plus grande ambiguïté et les étreintes frôlent souvent la furie d’un acte terminal, comme c’est le cas pour l’œuvre présentée, A parting kiss. Cette magnifique estampe aux noirs intenses, est une figure sublime du baiser. Deux visages se joignent et forment un troisième visage, exactement comme dans La Rencontre d’Anne et de Joachim à la porte dorée peinte par Giotto au début du XIVème siècle à Padoue : les deux visages forment un troisième visage mais il s’agit, à l’opposé de la fresque de Giotto, d’un visage déjà détruit, aux yeux pulvérisés, aux traits déformés. Ce baiser échangé est déjà signe du déchirement qui doit advenir. Une scène semblable se joue dans le film Mulholland Drive de David Lynch, lorsque Betty et Rita sont allongées sur un lit. Leurs visages, bien que ne se trouvant pas dans le même plan, sont alignés selon un même axe et donnent le sentiment d’être à la fois disjoints et unis, distants et fondus l’un à l’autre par un baiser virtuel, uniquement visible depuis la position privilégiée de la caméra. Cette sphère intime constituée de deux yeux clos, d’une seule bouche, d’un nez, contient toute la charge symbolique de leur désir : c’est dans cet assoupissement sublime que se joignent ces deux femmes qui n’en font qu’une. Fabian MARCACCIO Né en Argentine en 1963 - Vit aux Etats-Unis Sans titre, 1999 Acrylique, encre et silicone sur toile, 5 x (71 x 48) Collection FRAC Auvergne Notice de l’œuvre Depuis 1989, Fabian Marcaccio a réalisé près de deux mille dessins qui constituent un alphabet pictural qu’il recycle dans ses peintures. Faux coups de pinceaux, détails de trames de toiles, symboles politiques et guerriers, coulures méticuleusement dessinées, etc. s’agencent comme autant de greffes picturales. Ces motifs peuvent être numérisés puis sérigraphiés sur bâche synthétique ou être modélisés en trois dimensions et devenir les matrices de moulages en silicone destinés à être fixés à même les œuvres. Cette chirurgie plastique, au sens le plus littéral du terme, transforme le dessin originel et l’intègre dans un ensemble constitué de centaines de moules utilisables individuellement ou combinables entre eux. La langue fait corps. A ces dessins s’ajoute une importante base de données de photographies numérisées et retouchées. Un coup de pinceau numérisé supporte un moulage de coup de pinceau en silicone, jouxte un «vrai» coup de pinceau exécuté à l’huile ou à l’acrylique, un objet moulé se transmute en coup de pinceau brossé qui devient lui-même partie prenante d’un corps sérigraphié… et l’on passe en permanence d’une dimension à l’autre, d’une échelle à l’autre, du macro au microscopique. Cette pluralité de points de vues, au lieu d’instaurer une relation frontale et immobile à l’œuvre, fait appel à une grammaire de type cinématographique au sein de laquelle se succèdent zooms avant, travellings arrière, accélérations, ralentis, flous, fondus. Sans titre réalise, au sens filmique du terme, un zoom avant dont le point de départ est un nu traité avec maints effets surjouant l’héritage impressionniste et dont la finalité consiste à opérer une exploration organique de l’intériorité de ce nu. La phrase de Paul Valéry selon laquelle «le plus profond, c’est la peau» trouve ici son sens le plus littéral puisqu’il s’agit, dans ce polyptyque, d’entrer à l’intérieur même du corps représenté sur le premier élé-ment. Ce travelling reprend, en l’inversant, celui qui tient lieu de générique au film de David Fincher, Fight Club : d’abord située à l’intérieur d’un cerveau, la caméra effectue un zoom arrière, s’extrait de la tête du personnage (interprété par Edward Norton) par un pore de la peau du front sous la forme d’une goutte de sueur. Dans l’œuvre de Fabian Marcaccio, ce travelling «endoscopique» pénètre le corps de la peinture jusqu’à atteindre une forme d’abstraction organique. Les Fonds Régionaux d’Art Contemporain (FRAC), créés au début des années 80, sont des institutions dotées de trois missions essentielles. La première consiste à constituer des collections d’oeuvres d’art représentatives de la création contemporaine de ces 50 dernières années. La seconde est une mission de diffusion de ces collections sous forme d’expositions, tant dans les régions d’implantation des FRAC respectifs qu’ailleurs en France et à l’étranger. Enfin, la troisième raison d’être de ces institutions est d’œuvrer pour une meilleure sensibilisation des publics à l’art de notre époque. Le FRAC Auvergne a choisi dès le départ d’orienter sa collection vers le domaine pictural, se dotant ainsi d’une identité tout à fait spécifique dans le paysage culturel français. Aujourd’hui composée de plus de 500 œuvres, cette collection circule chaque année en région Auvergne et ailleurs, à raison de 20 expositions annuelles. Le FRAC Auvergne bénéficie du soutien du Conseil Régional d’Auvergne et du Ministère de la Culture – Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Auvergne. Il est également soutenu, pour l’Art dans les Lycées, par le Rectorat. Programmation du FRAC FRAC AUVERGNE 6 rue du Terrail - 63000 Clermont-Ferrand Eric Poitevin Du 26 septembre 2014 au 4 janvier 2015 David Claerbout Du 29 janvier au 10 mai 2015 Abdelkader Benchama Du 4 juin au 20 septembre 2015 Gilles Aillaud Du 15 octobre 2015 au 7 février 2016 HORS LES MURS Entre ciel et terre Adam Adach - Darren Almond - Philippe Cognée - Roland Cognet - Roland Flexner - Jean-Luc Mylayne - Nils Udo - Xavier Zimmermann La Résidence - Dompierre sur Besbre Du 30 octobre au 7 décembre 2014 Œuvres de la collection du FRAC Auvergne Maison Garenne - St-Sauves d’Auvergne Du 5 février au 10 mars 2015 Œuvres de la collection du FRAC Auvergne Hall aux Bleds - St-Flour Été 2015 Œuvres de la collection du FRAC Auvergne Centre Valery Larbaud - Vichy Été 2015 Œuvres de la collection du FRAC Auvergne Domaine royal de Randan Été 2015 EXPOSITIONS PEDAGOGIQUES Œuvres de la collection du FRAC Auvergne dans le cadre de l’EROA du lycée Jean Monnet - Yzeure Décembre 2014 - Mars 2015 Œuvres de la collection du FRAC Auvergne dans le cadre de l’EROA du lycée Blaise Pascal - Ambert Mars 2015 - Mai 2015 Œuvres de la collection du FRAC Auvergne dans le cadre du jumelage avec l’Ensemble scolaire Jean-Baptiste de la Salle - Clermont-Ferrand Du 13 novembre au 19 décembre 2014 François Bouillon, Beau dans le cadre du jumelage avec l’Ensemble scolaire Jean-Baptiste de la Salle - Clermont-Ferrand Mai 2015 Œuvres de la collection du FRAC Auvergne dans le cadre du jumelage avec le lycée René Descartes - Cournon Printemps 2015 Projet fédérateur Workshop en lycées professionnels - Lycée professionnel Roger Claustres - Clermont-Ferrand Section ébénisterie - Lycée professionnel Marie Laurencin - Riom Section tapisserie d’ameublement - CFA Brioude Section agroéquipement - EREA Romagnat Section maçonnerie et carrelage-mosaïque - Ensemble scolaire Jean-Baptiste de la Salle Brevet des Métiers d’Arts. Graphisme et Décors. Option : surfaces et volumes. FRAC Administration 1 rue Barbançon 63000 Clermont-Ferrand Tél. : 04.73.90.5000 [email protected] Site internet : www.fracauvergne.com FRAC Salle d’exposition Ouverture : - de 14 h à 18 h du mardi au samedi - de 15 h à 18 h le dimanche - fermeture les jours fériés Entrée libre Contact pour les scolaires Laure Forlay, chargée des publics au FRAC Auvergne 04.73.74.66.20 ou par mail à : [email protected] Patrice Leray, Professeur correspondant culturel [email protected] Ce document est disponible en téléchargement sur le site du FRAC Auvergne : www.fracauvergne.com et sur le site du rectorat de l’académie à l’adresse suivante : http://www3.ac-clermont.fr/pedago/arts/ressources.htm En couverture : Pierre Gonnord, Maria, 2006, impression qaudri sur vinyle, 165 x 125 cm. Production FRAC Auvergne 6 rue du Terrail 63000 Clermont-Ferrand Tél. : 04 73.90.5000