Voici quelques ingrédients controversés qui se retrouvent

Voici quelques ingrédients controversés qui se retrouvent dans les crèmes conventionnelles Cyclométhicone, cyclotetrasiloxane (D4), cyclopentasiloxane (D5) et autres noms se terminant par « siloxane » ou « cone »: se retrouve dans les produits hydratants, le maquillage, les produits pour les cheveux pour assouplir et adoucir la peau. Ils sont suspectés d’interférer avec la fonction hormonale et d’endommager le foie et même les systèmes immunitaire et reproducteur. Nocifs pour les poissons et la faune. Diméthicone (DEA) incluant TEA et MEA rattaché à un autre nom : fait partie de la même famille des produits silicones que le cyclométhicone pour rendre les cosmétiques crémeux et mousseux. Sont associés aux cancers du foie et font l’objet d’alégations précancéreuses de la peau et de la thyroïde. Phtalates, Diethyl Phtalates (DEP) : Substances ajoutées aux fragrances pour prolonger l’odeur. Soupçonné d’être des perturbateurs endocriniens et peuvent nuire aux développements du fœtus ou des jeunes enfants et altérer la fertilité masculine. Le DEHP est maintenant classé par le centre international de recherche sur le cancer, parmi les causes possible. Aucune restriction au Canada dans les cosmétiques, mais 6, dont le DEHP, sont interdit dans la fabrication de jouets. Polyéthylene glycol (PEG): se retrouve dans les après-­‐shampoings, les produits hydratants, les déodorants, etc. Il peut contenir du 1,4-­‐dioxane, potentiellement cancérigène. PEG-­‐100 : produit synthétique, largement utilisé par l’industrie cosmétique, utilisé comme liant, solvant, émollient, émulsifiant et dispersant. Pénètre la peau très rapidement. Il peut contenir du 1,4-­‐dioxane, potentiellement cancérigène. PEG –7 : se retrouve dans les après-­‐shampoings, les produits hydratants, les déodorants, etc. Il peut contenir du 1,4-­‐
dioxane, potentiellement cancérigène. Acrylates/C10-­‐30 alkyl acrylate crosspolymer, C30-­‐45 alky cetaryl dimethicone : d’origine chimique. Forme un film. De plus on lui accorde une très mauvaise note écologique. Polyéthylène : particules exfoliantes issue de la pétrochimie Méthylparaben, propylbaraben, burylparaben, ethylparaben, E214 à E219 : utilisé comme antimicrobien, il prolonge la durée de vie des produits cosmétiques. Ils sont suspectés d’interférer avec la fonction hormonale, surtout chez l’homme et sont associés au cancer du sein pour les femmes. D’autres seraient des allergènes associés à la dermatite. EDTA disodique (ethylène-­‐diaminotetra-­‐acetate) : émulsifiant très irritant, utilisé pour nettoyer les voitures et les planchers. Douteux sur le plan toxicologique et difficilement biodégradable. Fragrance, parfum : se retrouve dans les cosmétiques, y compris dans certains produits annoncés comme « non parfumés ». Mixture de produits chimiques qui peuvent déclencher des allergies et de l’asthme, certains sont associés au cancer et à l’intoxication des neurones. Nocif pour les poissons et la faune. Petrolatum : se retrouve dans les produits pour cheveux, les baumes pour les lèvres/rouges à lèvres et les produits de soin pour la peau. Il sert à emprisonner l’humidité dans la peau et à l’assouplir. Produit pétrochimique pouvant contenir des impuretés cancérigènes. Peut aussi provoquer des allergies et irritations cutanées. Ceteareth-­‐20: Composés éthoxylés utilisés comme émulsifiants. Les composés éthoxylés ne sont pas a priori dangereux en soi. C’est plus leur procédé de fabrication qui est mis en cause. En effet, ils sont fabriqués à partir d’un gaz très réactif, extrêmement toxique, cancérigène et mutagène, l’oxyde d’éthylène. La réaction chimique d’éthoxylation n’est pas douce, en particulier elle met en jeu des températures et des pressions extrêmes et elle est par ce fait exclue des procédés de fabrication autorisés par certains labels cosmétiques bio. Après purification, on ne retrouve normalement pas de trace de cette substance intermédiaire dans le produit fini. Mais ils pourraient toutefois être contaminés au dioxane (1,4-­‐dioxane), qui est une substance irritante, soupçonnée d’être cancérigène (groupe 2B cancérigène possible pour l’homme), et dérivée de l’oxyde d’éthylène. D’autre part, ils ne sont pas très biodégradables. Siméthicone : de la même famille que le silicone, substance de soin pour la peau, anti-­‐moussant d’origine chimique. On lui accorde une très mauvaise note écologique. Butylated hydroxytoluene (BHT) ou Butyl hydroxyanisole : se retrouve dans les produits hydratants, le maquillage et d’autres produits comme agent de conservation. Il est suspecté d’interférer avec les fonctions hormonales et d’être cancérigène. Nocif pour les poissons et la faune et peut causer chez l’humain des problèmes au foie, à la glande thyroïde et aux reins. En Europe, le BHA est interdit dans les recettes de parfums seulement et aucune restriction au Canada. Glycol de propylène : conservateur et solvant d’origine chimique. PVP : agent antistatifque d’origine chimique Steareth-­‐25 : émulsifiant d’origine chimique. Son discrédit n’est pas tellement dû au fait qu’il soit nocif pour la santé mais au fait que ces types d’émulsifiants sont obtenus à partir de gaz extrêmement réactifs et particulièrement toxiques. DMDM hydantoin, diazolidinyl urea, imidazolidinyl urea, quaternium-­‐15 : conservateur d’origine chimique. Peux déclencher des allergies. Libérateurs de formaldéhydes. Le formaldéhyde est maintenant pratiquement banni dans plusieurs produits car il est désormais classé substance cancérigène. Carbomer : stabilisateur, gélifiant d’origine, chimique. On lui accorde une très mauvaise note écologique. Triethanolamine : substance d’origine chimique. Formation de nitrosamines : les nitrosamines sont cancérigènes. Triclosan : Agent antibactérien et peut causer des allergies et l’asthme. Possiblement aussi un perturbateur endocrinien et pourrait entraîner une résistance à certains antibiotiques. Iodopropynyl butylcarbamate : conservateur d’origine chimique. Libérateurs de formaldéhyde (substance cancérigène). COLORANTS : Red 33 (CI 17200), blue 1 (CI 42090), P-­‐phénylènediamine (PPD), P-­‐aminoaniline, paraphénylène, para-­‐diaminobenzène, diamino-­‐1,4, benzène, FD&C ou D&C suivi de couleur et chiffres : aux USA la plupart des colorants azoïques, c’est-­‐à-­‐dire les colorant synthétiques dérivés du goudron ne sont pas autorisés. Dans l’union européenne beaucoup d’entre eux sont classés dans la catégorie 4 (contact court avec la peau). Le PPD est associée au développement de différents cancers.