Rien n`arrête la mafia du cuivre

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Rien n`arrête la mafia du cuivre
MARDI 28 AOÛT 2012
NUMERO 3854 - PRIX MAROC: 4 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI
LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC
Editorial
L
Affichage
ES couvertures sociales de
la CNSS se sont bien améliorées en cinq-six ans et ce
avec une amélioration plus forte des
salaires déclarés que du nombre de
personnes cotisantes. Un phénomène
tout à fait remarquable, contredisant
tout ce que les Cassandre racontent
des couvertures sociales. Les données
montrent parfaitement que l’augmentation des salariés déclarés ne fait pas
tomber le salaire moyen. C’est tout
le contraire qui s’est produit. Et en
plus, on ne surprendra personne si on
dit que l’AMO a fait de meilleures
affiliations que le régime général de
la CNSS, en moins de temps.
Cette fois la capacité de la Caisse
à améliorer la pénétration de la politique sociale est démontrée.
Reste maintenant à gagner sur le
niveau de recouvrement, et ce dans
les mêmes proportions que pour les
affiliations et déclarations.
Sur cette question, les résistances
existent comme sur l’inscription et
les déclarations. Elles sont moins
dures mais plus pernicieuses, plus
fuyantes.
La CNSS propose de moduler les
sanctions. C’est important, mais pas
le plus efficace.
En effet, aujourd’hui une sorte
de pudeur empêche la Caisse de poser la question de manière claire et
transparente. La CNSS, par nature,
connaît ses fauteurs de troubles. Mais
elle agit encore comme si elle se
trouvait en position de faiblesse, redoutant que la transparence fasse fuir
ses «clients». Sauf qu’elle n’est pas
là dans une position commerciale.
Sa position est celle d’un créancier
public, dont elle a d’ailleurs les privilèges légaux et même un peu plus.
L’argent des cotisations sociales
n’est pas un argent ordinaire. C’est
un argent qui, plus encore que les
dettes commerciales ou les versements fiscaux, mérite une politique
spécifique de transparence. C’est
un argent mutualisé, qui justifierait
pleinement que le nom des mauvais
payeurs soit tout simplement affiché. Y a-t-il une meilleure arme de
dissuasion?o
Nadia SALAH
Détente sur vos crédits
variables
• Une conséquence de la baisse des taux débiteurs
• 39 points de base au deuxième trimestre
• Les entreprises jugent le financement toujours cher
Voir page 2
Carrières: Les pilleurs dans
le collimateur!
P
ILLEURS du sable, on vous a à
l’œil ! Le ministère de l’Equipement et du Transport, de concert
avec les opérateurs privés, planche sur
un projet de réforme de la loi relative
aux carrières. Un nouveau texte qui
s’appliquera à tous les types de carrières. Prochaine réunion : ce jeudi 30
Voir Analyse
août. L’objectif est de finaliser le texte
de loi. Parmi les apports du nouveau
dispositif, qui devrait être transmis en
septembre au SGG, la libéralisation
de l’exploitation, la criminalisation
des dérives, le resserrement des
contrôles… Le tout sur fond d’un
nouveau cahier des charges.o
pages 3 à 6
■ Pas assez de «gibier» pour les chasseurs de têtes
Voir page 7
■ Droit antidumping sur le contreplaqué chinois
Voir De Bonnes Sources
(Ph. Jarfi)
Rien n’arrête
la mafia du cuivre
Voir page 11
Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]

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