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SAMT reconfigure son site industriel et investit massivement
pour le chantier de la Nouvelle route du Littoral
Dossier de presse
9 février 2015
Bureau de presse :
Véronique Chéruy – 06 92 92 30 30
[email protected]
Sommaire
Communiqué de presse
Page 3
Investissement massif pour le chantier de la NRL
Page 5
Une situation géographique stratégique
Page 7
SAMT sur l’île de la Réunion depuis 1999
Page 8
Des ouvrages d’art exceptionnels
Page 9
Des créations d’emplois
Page 10
Un label « main d’œuvre 100% locale »
Page 11
Témoignage d’Edgard Thirion, fondateur de SAMT
Page 12
La saga Thirion
Page 13
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Communiqué de presse
SAMT océan Indien, sous-traitant du groupement GTOI-SBTPC-Vinci pour les
armatures dédiées au génie civil des lots de la digue en mer, de l’échangeur de La
Possession, ainsi que pour la fourniture des armatures du viaduc la Grande Chaloupe
pour Eiffage TP, a reconfiguré son site industriel du Port et investi massivement dans
des matériels high-tech : un puissant logiciel de gestion de suivi de production en
temps réel (une seule autre entreprise française est équipée de cette version), deux
machines de coupe et façonnage ultramodernes 15 à 20 fois plus rapides que celles
utilisées actuellement, des centaines d’heures de formation des personnels…
Le chantier de la NRL va permettre de créer 200 à 300 emplois pour les armatures en
période de pic du chantier, en grande partie chez SAMT. Des emplois « 100% local »
pour ceux qui ont participé à l’armature de la route des Tamarins, mais aussi pour les
jeunes des lycées professionnels (Jean Hinglo et Horizon) et du RSMA.
Les investissements réalisés, à ce jour, pour la NRL s’élèvent à près de 1,5M€, dont
des aides d’un tiers de l’Europe et de la Région Réunion.
Aujourd’hui, SAMT façonne 500 tonnes d’acier par mois, soit l’équivalent de vingt
conteneurs.
Demain, pour le chantier de la NRL, SAMT gèrera entre 2 500 et 3 000 tonnes d’acier
par mois, l’équivalent de 80 à 120 conteneurs en pic.
SAMT a réalisé les principaux ouvrages d’art de la Route des Tamarins dont
l’impressionnant viaduc de la Grande Ravine. Une fierté pour l’entreprise et ses
salariés !
SAMT c’est aussi, et surtout, une histoire et un parcours familial : Edgard Thirion et
ses trois fils ont construit l’entreprise familiale et relèvent les défis dans le monde
entier sur des chantiers exceptionnels.
« Ce ne sont pas les perles qui font le collier, c’est le fil ! »
Sans armature, aucune structure ne peut tenir
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Le groupe SAMT, acteur reconnu de la fourniture et pose d’armatures à béton depuis plus de
25 ans, se positionne comme un partenaire de confiance pour la construction de la digue en
mer de la Nouvelle route du Littoral (NRL), de l’échangeur de La Possession, de la fourniture
des aciers de l’échangeur de la Grande Chaloupe.
L’ensemble des sociétés du groupe, chacune spécialisée dans un corps de métier de
l’armature, forment, comme elles l’ont démontré sur les grands chantiers de la Route des
Tamarins, une équipe capable de répondre à tous les besoins d’ouvrages d’art
exceptionnels.
SAMT océan Indien et Korail Armatures, pour la fourniture des armatures coupées
façonnées
SAMT Pose, pour l’assemblage et la pose sur chantier des armatures
SAMT Ingénierie, pour les méthodes, l’assistance à la conception pour les bureaux
d’études, ainsi que l’assistance technique aux équipes de pose sur site
ARMATURIS et ses coupleurs Hérisson®, pour la fourniture des coupleurs et l’installation
des machines à fileter.
Des références prestigieuses dans le monde entier
La fourniture et la pose d’armatures pour des ouvrages d’arts exceptionnels sont les
spécialités de SAMT. Outre le plus médiatique des ouvrages réalisés, le Viaduc de Millau,
l’entreprise possède de nombreuses références qui ont renforcé son savoir-faire au fil des
années et notamment sur les ouvrages à caissons précontraints.
L’exceptionnel viaduc de Millau
Ponts autoroutiers et viaducs
Mais aussi chantiers industrie, travaux publics, bâtiments, nucléaire.
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INVESTISSEMENT MASSIF POUR LE CHANTIER DE LA NRL
En 2014, SAMT océan Indien a déjà investi près d’1,5 millions d’euros, dont deux tiers sur
fonds propres. Une aide de 310 000 euros du FEDER et de 200 000 euros de la Région
Réunion ont permis de boucler le financement.
Les investissements en 2014 se répartissent ainsi :
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900 000 euros pour deux nouvelles machines ultra-performantes
230 000 euros pour le logiciel Armaor, donc la version n’existe que dans une autre
entreprise en métropole
100 000 euros d’aménagements
150 000 de rénovation et de remise à niveau de deux grues.
Le logiciel Armaor permet, entre autre :
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De décortiquer les plans d'armatures
De réaliser les cartons de montages pour les armatures assemblées en 3D (mini
plans pour simplifier la compréhension des monteurs),
De gérer le planning de l'usine en temps réel,
De suivre la production en temps réel, barre par barre, ouvrier par ouvrier
De suivre le stock en temps réel
D'assurer la traçabilité complète des aciers mis en œuvre barre par barre, avec quelle
machine elle a été faite, par quel ouvrier et surtout avec quel acier
De savoir en temps réel où se trouve chaque barre et à quel stade de la production
elle en est, où se trouve-t-elle, est-elle en cours de chargement, livrée…
De contrôler les chargements de camions
De faire les bons de livraisons, les factures
De donner toutes les statistiques de production possibles, par employé, par jour, par
mois, par machine, par diamètre ou type de barre, par client, par chantier etc.
Ce logiciel et la nouvelle installation permettent de suivre l’usine de production d'armatures
coupées façonnées (SAMT OI) et assemblées (Korail Armatures) en temps réel, du
décorticage des plans jusqu'à la livraison chez les clients.
Pour les machines les plus modernes récemment acquises, les opérateurs n'ont plus besoin
de régler leur machine. C'est le logiciel qui le fait grâce aux codes barres sur les étiquettes.
Tout ceci est possible grâce à une gestion de toutes les données par code barre et la
participation de chaque personnel individuellement ; chacun est désormais équipé d'un
lecteur de code barre et d'un PC de contrôle. Chacun apporte sa pierre à l'édifice en
informant le logiciel sur quoi il travaille, ce qu'il fait et quand il le fait. Chaque opérateur étant
relié et le logiciel traitant ces informations, il est possible de suivre la production de l’usine en
temps réel.
Un outil high-tech qui n’existe, en France, dans cette version optimale, que dans une
seule entreprise.
750 000 euros seront à nouveau investis en 2015 pour des nouvelles machines et une
troisième grue.
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Les deux nouvelles machines de découpe et façonnage, de taille impressionnante,
permettent de s’adapter aux contraintes de rythme de production pour le chantier de la NRL.
Aujourd’hui, SAMT façonne 500 tonnes d’acier par mois, soit l’équivalent de vingt
conteneurs.
Demain, pour le chantier de la NRL, SAMT gèrera entre 2 500 et 3 000 tonnes d’acier par
mois, l’équivalent de 80 à 120 conteneurs en pic.
Equivalent en conteneurs pleins d’acier :
Façonnage mensuel
en 2014
Chantier NRL mensuel
Chantier NRL mensuel
en pic
20
80
120
Les deux nouvelles machines acquises fin 2014 permettent d’obtenir une production d’acier
façonné 15 à 20 fois plus rapide que les machines existantes sur le site industriel SAMT.
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UNE SITUATION GEOGRAPHIQUE STRATEGIQUE
L’usine d’armatures SAMT océan Indien est située dans la ZIC N° 1 du Port à moins de trois
kilomètres de l’aire de préfabrication des éléments du Viaduc. Elle est idéalement située
pour assurer la livraison des armatures coupées façonnées et/ou assemblées du projet.
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SAMT SUR L’ILE DE LA REUNION DEPUIS 1999
1999
SAMT Pose signe son premier chantier sur l’Ile de la Réunion avec les
viaducs sur la Ravine Charpentier et sur la ravine Sainte-Marie pour la
déviation de Sainte-Marie.
Les armatures sont fabriquées depuis la métropole et arrivent par
conteneurs.
2000
Outre plusieurs chantiers de petite et moyenne importance, SAMT
Pose signe un nouvel ouvrage emblématique de l’Ile : Le Pont sur la
Rivière des Galets sur l’Axe mixte Cambaie - Le Port.
Les armatures sont fabriquées directement sur le chantier, dans un
atelier forain.
2004-2008
SAMT Pose réalise les principaux ouvrages de la Route des Tamarins,
4 ouvrages exceptionnels :
- Le Viaduc de Saint-Paul
- Le Viaduc sur la Ravine des Trois-Bassins
- Le Viaduc sur La Grande Ravine
- Le Viaduc sur la Ravine Fontaine
…mais aussi
- Les Viaducs de la Savane
- Le Tunnel du Cap la Houssaye
- Lot d’ouvrages d’art non courants N°1
- Lot d’ouvrages d’art non courants N°3
- Lot d’ouvrages d’art non courants N°7
- Lot d’ouvrages d’art non courants N°9
- TOARC Saint-Paul
- TOARC Plateau Caillou
Les armatures sont fournies par la société Réunion Armatures.
2006
En parallèle de la Route des Tamarins, SAMT Pose réalise le Pont sur
la Rivière des Pluies entre l’Aéroport de la Réunion Roland Garros et le
boulevard Sud de Saint-Denis.
Les armatures sont fournies par la société Réunion Armatures.
2007
2009
Depuis 2009
Création de Korail Armatures pour assurer la fourniture d’armatures
assemblées pour le Bâtiment ainsi que pour les armatures posées par
SAMT Pose sur divers chantiers de l’Ile.
- Antenne 1 Basculement des eaux
- Antenne 6 Basculement des eaux
- STEP Ermitage
- Déviation de grand bois
- Réservoir R4 EDF Sainte-Rose
…
Le groupe SAMT fait l’acquisition de Réunion Armatures qui devient
SAMT océan Indien.
Pendant que Korail Armatures fournit de nombreux bâtiments, le
tandem SAMT océan Indien et SAMT Pose réalisent les principaux
chantiers de l’île :
- Centrale thermique du Port
- Terminal céréalier du Port
- Déviation de Saint-Joseph
- Pont sur la Rivière Saint-Etienne
- STEP Grand Prado à Sainte-Marie
- Stade en eaux vives à Sainte-Suzanne…
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DES OUVRAGES D’ART EXCEPTIONNELS
Viaduc de la Grande Ravine – Route des Tamarins
Pont sur la Rivière des Pluies
Pont sur la Rivière des galets
Viaduc de Saint-Paul sur le route des Tamarins
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DES CREATIONS D’EMPLOIS
Aujourd’hui, les sociétés de SAMT océan Indien tournent avec une cinquantaine de salariés.
Demain, pour répondre aux besoins de la NRL, plusieurs dizaines d’embauches seront
nécessaires.
Dès le premier semestre 2015, les contrats d’intérim, les contrats d’insertion avec les lycées
professionnels et le RSMA, les embauches directes, sont mis en place.
Ce sont 200 emplois qui vont être créés pour les armatures sur l’ensemble du chantier
de la NRL, en grande partie chez SAMT, et jusqu’à 300 en pic en fonction des
nécessités des ouvrages.
Une Journée portes ouvertes a été organisée en avril 2013 pour sensibiliser près de 200
lycéennes et lycéens dans la perspective de la NRL. A cette occasion, Jamy Gourmaud
animateur de l’émission « C’est pas sorcier » avait fait le déplacement pour expliquer de
façon pédagogique le métier d’armaturier et vulgariser les termes du métier. Une rencontre
très motivante pour bon nombre de ces lycéens !
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UN LABEL « MAIN D’ŒUVRE 100% LOCALE »
À l’heure de la mondialisation et de l’ultra compétition des territoires, SAMT milite pour qu’à
l’instar de bien d’autres secteurs économiques (agriculture, agroalimentaire, textile…), se
développe le “réflexe local” dans le bâtiment et les travaux publics. Le respect de la
législation, le prix juste (pour consommer où l’on produit), le respect des hommes… sont des
valeurs essentielles pour l’entreprise.
Nous voulons partager avec nos partenaires un label “chantier 100 % main-d’œuvre locale” !
De ce point de vue, nous sommes en capacité d’accompagner des jeunes en terme de
formation et d’offrir des cadres d’application pratiques. La NRL peut constituer un
laboratoire-école exceptionnel pour cette jeunesse réunionnaise.
Des contacts approfondis sont en cours avec les proviseurs des lycées Jean Hinglo au Port
et Horizon à Saint-Denis, ainsi qu’avec le RSMA, pour attirer des jeunes et leur offrir des
opportunités d’emploi.
« Expliquer notre métier, former des jeunes,
valoriser notre savoir-faire…
Nous avons beaucoup de choses à partager ! »
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TEMOIGNAGE D’EDGARD THIRION, FONDATEUR DE SAMT
« Nos académiciens sont sensibles à notre cri du cœur…
Novembre 2002. Un sentiment d’injustice nous ronge, nous, armaturiers de France. Nous
qui, à la sueur de nos fronts, au fil de notre imagination, à la pointe d’un savoir-faire
ancestral ; rendons possible le monde des hommes tel que vous le voyez grandir chaque
jour. Notre travail est là, invisible à vos yeux ; vous qui en bénéficiez quotidiennement sans le
savoir. Invisible, comme autant de forces vitales. Aussi inapparent et méconnu
qu’indispensable à la bonne marche de ce monde moderne, dans lequel le génie humain ne
cesse de nous pousser. Alors que depuis deux ans nous essayons, à la mesure de nos
moyens, d’obtenir une reconnaissance ô combien méritée ; nous sommes gardés dans
l’ombre. Retranchés derrière un credo bien connu, lui, que nous avons fait nôtre :
« L’essentiel est invisible pour les yeux ». En effet, chaque jour, le fruit de notre travail, ces
tonnes d’acier assemblées à la main à la manière d’œuvres d’art, disparaît sous des tonnes
de béton ; et nous disparaissons avec lui. Combien de temps vivrons-nous cette injustice à
l’égard d’un métier noble ? Combien de temps devrons-nous nous justifier d’employer le mot
pourtant légitime d’« Armaturier », un néologisme vieux de 40 ans, pour nous définir ?
Depuis l’an dernier, nous prenons part à la réalisation du Viaduc de Millau. Le plus haut, et le
plus long du monde. Nos compagnons de travail ne savent plus que faire de la couverture
médiatique et des louanges d’une planète admirative. Pourtant pour nous, pas un mot.
Jamais. Encore et toujours ce silence insupportable qui commence à nous définir. Combien
de temps encore ?...
Le 12 novembre 2002, nous franchissons donc un pas vers le droit qui nous est refusé
depuis bien trop longtemps : le droit à une définition, bref le droit d’exister. Ainsi,
nous écrivons individuellement à chaque membre de l’Académie Française. Nous leur
exposons nos maux, ainsi que quelques suggestions de définitions. Ce soir-là, c’est
une flamme d’espoir qui s’allume dans le cœur de toute une profession : celle des
armaturiers de France.
Sensibles à notre plaidoyer, nos académiciens nous ont aussitôt assurés de la justesse de
notre demande de reconnaissance, et de sa prise en considération :
“Je trouve ce combat pour la reconnaissance d’un métier, très noble ; il est rare de rencontrer
des entrepreneurs qui ont su garder intacte la passion pour leur métier. Un métier manuel tel
que celui d’armaturier développe autant de noblesse et de savoir faire que le métier
d’ingénieur ; il semble alors tout à fait logique qu’il soit reconnu dans la langue française”
affirme Jean d’Ormesson, avec lequel nous avons eu deux entretiens téléphoniques.
Aujourd’hui, le mot qui nous est cher, notre mot, n’a toujours pas fait son entrée dans
les dictionnaires. Cela dit, nous restons confiants. À l’Académie Française raisonnera
bientôt l’heure du « A », et ce jour-là, le mot « Armaturier » raisonnera haut et fort
dans notre cœur à nous. »
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LA SAGA THIRION
La famille Thirion : Guillaume (chef d’atelier), Frédéric (directeur général), Jérôme
(conducteur de travaux) et Edgard le fondateur
Une même passion pour le métier d’armaturier animée par des valeurs fortes :
Nous rêvons de béton transparent !
« Nous sommes les garants de la solidité finale des ouvrages qui nous sont confiés, ce qui impose une
réelle expertise.
Nous construisons, par tous les temps, dans l’urgence et la boue, des toiles d’araignée
féeriques, liées par un fil d’acier que nous attachons avec une dextérité de grand couturier.
Le signe de l’infini est notre emblème. Il exprime à merveille notre sens de l’art, notre goût du
dépassement, notre volonté de toujours répondre à de nouveaux défis techniques, notre
union nécessaire sur le terrain et le nœud de l’acier que nous lions. »
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