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DIMANCHE 29 MARS 2015 STRAVINSKI / DUSAPIN ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE PASCAL ROPHÉ KAREN VOURC’H PROGRAMME DIMANCHE 29 MARS 2015 ................................................16H GRANDE SALLE Claude Debussy Printemps Pascal Dusapin Wenn du dem Wind… (Trois scènes de l’opéra Penthesilea d’après Heinrich von Kleist) – création française © Éditions Salabert / Universal Music Publishing Classical Igor Stravinski L’Oiseau de feu – version de 1945 ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE PASCAL ROPHÉ, DIRECTION KAREN VOURC’H, SOPRANO Coproduction Orchestre national des Pays de la Loire, Philharmonie de Paris. FIN DU CONCERT VERS 17H20. 3 CLAUDE DEBUSSY (1862-1918) Printemps, suite symphonique I. Très modéré – II. Modéré Composition : 1887. Dédicace : « à la mémoire d’Auguste Durand » Création de la deuxième version : le 18 avril 1913 à Paris, Société nationale de musique. Éditeur : Éditions Durand / Universal Music Publishing Classical. Durée : environ 17 minutes. Le point de départ de Printemps est le dansant tableau de Botticelli conservé à Florence – même si l’intention de Debussy était d’outrepasser cette référence académique : « Je veux écrire une œuvre (...) devant donner le plus de sensations possibles, (...) la genèse lente et souffrante des êtres et des choses dans la nature, puis l’épanouissement ascendant et se terminant par une éclatante joie de renaître à une vie nouvelle… » (9 février 1887). Passons sur l’amphigouri – et la banalité d’une idée qui se magnifiera dans Le Sacre du printemps : l’essentiel reste que ce cliché culturel, né de la Villa Médicis, sacrifie d’abord à l’esthétique dominante (piano à quatre mains, chœurs et orchestre) puis, après le refus de l’Institut de faire jouer une si fâcheuse « tendance à l’impressionnisme » (par ailleurs inscrite dans la tonalité de fa dièse majeur) se décante et devient personnelle. Debussy, devenu glorieux, exhuma cette musique en 1904 pour piano à quatre mains. L’original était-il promis à disparaître ? Toujours est-il que Henri Büsser, avec l’assentiment de Debussy, orchestra cette nouvelle mouture en 1912 – avec le souci d’y inclure, telle quelle, l’originale partie de quatre mains. L’œuvre comporte deux sections. La première, « Très modéré » à 9/8, est toute entière dominée par une caressante cellule mélodique sans cesse reprise sous une infinité d’éclairages harmoniques différents. Un second thème verra le jour, cependant, confié aux cordes, prétexte 5 à développements libres et à de discrètes alternances thématiques voire tonales. À cet ensemble sensuellement indécis succédera une seconde partie plus résolue (modéré), modulant obstinément vers un lumineux ré majeur. De plus en plus rythmé (avec, notamment, un petit « cortège » à la Chabrier), prenant en écharpe le thème principal de la première section, généreusement modulant, le discours progressera de plus en plus tumultueusement vers une conclusion, certes, triomphale mais d’une surcharge typiquement 1890 ! MARCEL MARNAT PASCAL DUSAPIN (1955) Wenn du dem Wind… (Trois scènes de l’opéra Penthesilea d’après Heinrich von Kleist) – création française Composition : 2014. Commande : Suntory Holdings Limited pour le Suntory Hall International Program for Music Composition 2014 et Orchestre national des Pays de la Loire. Création : le 21 août 2014 au Suntory Hall de Tokyo par l’Orchestre Philharmonique de Tokyo sous la direction d’Alexander Liebreich, Natasha Petrinsky, mezzo-soprano. Éditeur : Éditions Salabert / Universal Music Publishing Classical. Durée : environ 20 minutes. Wenn du dem Wind… est une suite musicale pour mezzo et orchestre composée et établie d’après l’opéra Penthesilea (sur le drame éponyme d’Heinrich von Kleist – 1777-1811) qui sera créé à La Monnaie de Bruxelles le 31 mars 2015. Le thème abordé par cette fameuse pièce de Kleist est le conflit irrésoluble entre un sentiment individuel puissant et un ordre social qui exclut le sentiment naturel. 6 Contrevenant à toutes les lois sacrées des amazones, la reine Penthésilée tombe amoureuse d’Achille, héros de la guerre de Troie. C’est ainsi que si elle veut pouvoir l’aimer, Penthésilée doit d’abord vaincre Achille. Abusée par ce dernier qui lui laisse croire qu’elle a triomphé de lui au combat, Penthésilée, folle de rage et de douleur d’avoir trompé la crédulité de son peuple, se jette sur lui avec ses chiens et le déchire avec la frénésie d’une bête. Après la composition de l’opéra, j’ai réalisé une suite pour mezzo et orchestre qui combine trois rôles. Ceux de Penthesilea, de sa servante Prothoe et de la Prêtresse. Dans cet exercice très particulier pour un compositeur, la difficulté est de rendre la substance dramatique des trois voix en une seule et néanmoins conserver la ligne nécessaire au chant. Avec Beate Haeckl, ma co-librettiste sur l’opéra Penthesilea, nous avons réuni et réadapté pour cette suite musicale le prologue et les scènes 2 et 4 qui voient ce drame irrésoluble entre l’amour et la loi se mettre en place. Wenn du dem Wind… commence par une mélodie très simple et enfantine, presque maladroite. Dans l’opéra Penthesilea aussi, ce chant d’enfant est comme un leitmotiv qui revient, toujours transformé mais immédiatement reconnaissable. Parce que lorsque nous souffrons, nous redevenons tel un enfant… PASCAL DUSAPIN 7 IGOR STRAVINSKI (1882-1971) L’Oiseau de feu, ballet – Suite de 1945 1a. Introduction – 1b. Danse de l’Oiseau de feu – 1c. Variations de l’Oiseau de feu 2. Pantomime I 3. Pas de deux. L’Oiseau de feu et Ivan Tsarévitch – Supplications de l’Oiseau de feu 4. Pantomime II 5. Scherzo. Danse des princesses 6. Pantomime III (Ivan se présente aux princesses) 7. Khorovode (ronde) des princesses 8. Danse infernale de Katcheï et de ses démons 9. Berceuse 10. Hymne final Composition du ballet : 1909-1910, commande de Serge Diaghilev. Création du ballet : le 25 juin 1910 à l’Opéra de Paris, chorégraphie de Fokine, direction Gabriel Pierné. Durée : environ 30 minutes. Serge Diaghilev, le très esthète et exigeant imprésario des Ballets Russes, commande à Stravinski, âgé de 27 ans, son premier ouvrage majeur : L’Oiseau de feu, d’après un conte national russe. Dès les répétitions, Diaghilev conseille à la ballerine Tamara Karsavina, investie du rôle-titre, « de bien regarder cet homme » (Stravinski) : « il est au seuil de la célébrité ». Le lendemain de la création lui donne immédiatement raison. L’éclectique Stravinski, ce futur pasticheur de tous les styles musicaux, réunit dans L’Oiseau de feu le romantisme, l’archaïsme modal et les frénésies les plus avant-gardistes, le tout avec un bonheur parfait, en suivant les nécessités du conte. La partition ruisselle de magie, de luminosité, de gemmes sonores redevables au maître de Stravinsky, Rimsky-Korsakov : notons que ce dernier a laissé un opéra, Katscheï l’immortel (1902), sur un des personnages du même argument. Incrustées dans cette orfèvrerie, 8 les folles audaces, essentiellement attribuées aux méchants de l’histoire, semblent aller de soi. De son ballet, Stravinski a tiré trois suites de concert, l’une en 1910, l’autre en 1919 (la plus jouée) et une dernière, plus complète, en 1945 : par rapport à celle de 1919 si connue, celle-ci présente l’intérêt de faire entendre les supplications de l’Oiseau de feu et le scherzo des princesses, les « pantomimes » n’étant que de brèves transitions. La sombre introduction aux cordes graves, ruminant l’intervalle diabolique du « triton », les curieux hoquets des bassons, semblent annoncer un climat de maléfice quelque peu grotesque. Dès qu’il s’agit du surnaturel, cet ouvrage adopte une écriture résolument moderne, peu tonale. Argument : Le prince Ivan, traversant la forêt, aperçoit le brillant Oiseau de feu, et le capture. Sensible aux supplications de ce dernier, il le relâche en échange d’une plume. Dans un beau jardin, il aperçoit treize princesses qui jouent avec des pommes d’or ; mais celles-ci, y compris la belle Vassilissa dont Ivan tombe immédiatement amoureux, sont prisonnières du sorcier Katschéï, le géant immortel aux doigts verts, capable de pétrifier ses victimes. Grâce à l’Oiseau de feu, Ivan découvre l’œuf caché qui contient l’âme de Katscheï, et le détruit ; le château du sorcier s’écroule et tous ses captifs revivent à la lumière. Cette préface ténébreuse, ce chaos originel, ce « il était une fois » sous les arbres obscurs de la nuit des temps sert d’excellent faire-valoir à l’irruption de l’Oiseau de feu, dans un éclat frissonnant de cordes et bois tourbillonnaires, sitôt surgis, sitôt disparus. L’Oiseau danse tout dans l’aigu, tout en flûte et piccolo, tout en trilles, tout en gazouillis piqués, discontinus, bientôt affolés ; la mélodie se devine plus qu’elle ne se perçoit derrière ces scintillements rapides. En revanche les supplications de l’Oiseau saisi par Ivan sont très souplement modales, en droite ligne de la tradition rimskienne : mélopées languissantes de hautbois, de flûte, accompagnées d’une harpe légendaire : c’est de l’Orient fabuleux qu’est issu l’Oiseau, ce phénix. Les jeunes filles se distraient en se lançant des pommes d’or, ce qui donne lieu à un scherzo très vif, aux motifs simplistes, à l’orchestration sémillante de cordes piquées saltando et pizzicato, de bois groupés dans ces alliages acidulés que Stravinski aime particulièrement. La pièce est idéale pour mettre en valeur la joyeuse agilité de treize ballerines ; un solo de clarinette un peu plus ému met sans doute l’accent sur la jolie Vassilissa. La pantomime III, qui comporte un solo de cor, correspond à l’arrivée d’Ivan dans ce groupe. Il est aussitôt intégré à un « khorovode », ronde ou cortège rituel, d’une délicate beauté : on se croirait dans les grâces lentes et raffinées d’un tableau symboliste. Introduits par une harpe « médiévale », des instruments solistes ouvrent la scène, flûte, hautbois, violoncelle, clarinette, basson : ils chantent une chanson populaire puisée dans le recueil de Rimsky-Korsakov. Les violons, les cors viennent étoffer cet orchestre diaphane. Ce n’est pas seulement de Rimsky, mais aussi de Borodine que Stravinski tient cette douceur capiteuse et typée. Sous l’effet de l’Oiseau de feu, ou plus exactement de sa plume, Katscheï ainsi que tous les démons à sa solde, monstres à deux têtes et caetera, sont forcés de danser jusqu’à épuisement. La violence de l’écriture n’aura plus qu’à être généralisée sur une œuvre entière pour donner, trois ans plus tard, Le Sacre ; elle fait preuve d’une efficace vigueur chorégraphique pour suggérer une agitation éclatée dans toutes les directions de l’espace, frénésie de la possession, personnages divers, rage destructrice et centrifuge. La déflagration initiale revient sept fois, à coups imprévisibles ; plusieurs épisodes, remplis de voltefaces, adoptent une technique de motifs sommaires et répétitifs, rugissent, 10 trompettent dans des tonalités arbitraires, armés de percussions en tout genre dont le xylophone et le piano, s’enivrent en valses de violons délirants, ou progressent en pulsations barbares et menaçantes, bref : les hirsutes magnifiques ont fait leur entrée dans la musique, devant la société parisienne subjuguée. Après leur sabbat forcé, les monstres neutralisés gisent : une berceuse très litanique accompagne leur sommeil, que veille, en dansant doucement, l’Oiseau de feu. Sur un mouvement pendulaire de harpe, le basson, si apprécié des Russes pour présenter un thème, murmure sa mélancolique chanson. L’envol planant des violons va inspirer Ravel, grand admirateur de cette partition. L’apothéose finale, commencée dans le même tempo berceur, commence par un éveil, une aurore du cor. L’émouvante et courte phrase (encore tirée du recueil de Rimsky) est traitée en crescendo orchestral, en six exposés, avant d’être reprise en pesante fanfare dans les dernières mesures. Cette réitération du thème consacre le retour de la lumière, la libération des chevaliers pétrifiés, la dissolution du château maléfique, l’apparition de couronnes sur la tête des princesses et, bien sûr, les noces d’Ivan et Vassilissa. L’Oiseau de feu les survole une dernière fois sur un motif chromatique giratoire, puis, sa mission accomplie, repart à tire d’aile vers les régions solaires du rêve. ISABELLE WERCK 11 Pascal Dusapin Wenn du dem Wind… En écoutant le vent… I I Sei ruhig, meine Königin. Den, der im Kampf vor dir erscheint, wählst du. Dein ewiger Traum ist er. Doch ein Verräter ist die Kunst des Schützen und gibt den Meisterschuss ins Herz des Glücks. Sois calme, ma Reine. Dans le combat, tu choisis celui qui apparaît devant toi. Ton rêve éternel, c’est lui. Mais traître est l’art de l’archer qui tire la flèche de maître dans le cœur du bonheur. Wenn du dem Wind, der von den Bergen weht, willst lauschen, hörst du den Donnerruf der Heerscharen, gezückter Waffen Klirren, Stampfen, Grollen, Stahlgewitter, Schlachtgebraus, des Krieges ganze eherne Stimme. En prêtant l’oreille au vent qui souffle de la montagne, tu entendras l’appel tonitruant des armées, le clinquement d’armes dégainées, un piétinement, un grondement, orage d’acier, bruit sourd de la bataille, toute la voix d’airain de la guerre. II II Triumph? Von wegen! Ich ziehe noch einmal ins Feld. Zehntausend Sonnen, verschmolzen zu einem Glutball, glänzen nicht so hell wie ein Sieg über ihn, ein einziger! Triomphe ? Du tout ! Je retourne une fois de plus sur le champ de bataille. Dix mille soleils fondus en un seul globe de feu ne brillent pas autant qu’une victoire sur lui, une seule ! Ich will ihn vor mir liegen sehen, im Staub, zu meinen Füßen. Je veux le voir dans la poussière, à mes pieds – Das Großmaul hat mir gründlich den Sieg vergällt. l’insolent qui m’a gâché la victoire. Sa vue me paralyse, comme si 12 Sein Anblick lähmt mich, als sei ICH die Besiegte, ICH! Ich will ihn überwinden, oder nicht mehr leben! c’était MOI la vaincue, MOI ! Je veux triompher de lui – ou ne plus vivre ! Ruhig, sei ruhig! Ha, verflucht sei dieser Tag! Geh! Glaubst du ich folgte einer Laune? Was so herrlich begann, so groß, muss ich zu Ende führen. Calme, sois calme ! Ah ! Jour maudit ! Va-t’en ! Crois-tu que je suive un caprice ? Ce qui a débuté si magnifiquement, si grand, je dois le mener à bout. Du machst mir Angst. Provoziere ihn nicht noch mehr, geh ihm aus dem Weg! Tu me fais peur. Ne le provoque pas d’avantage – évite-le ! Genug! Nur einer hier verdient es, vor mir in den Staub zu sinken. Assez ! Il n’en est qu’un qui mérite de tomber dans la poussière devant moi. Mit diesem Gift im Herzen bin ich machtlos gegen ihn. Avec ce poison dans le cœur je ne peux rien contre lui. Ach – Sein Anblick macht mich krank! Macht krank! Mich krank! Sein Anblick! Ah – Sa vue me rend malade ! Rend malade ! Me rend malade ! Sa vue ! Er kommt? Ist er’s? Nun denn, auf zur Schlacht! Ich nur, ich weiß den Göttersohn zu fällen. Den schöngefärbten Vogel hol’ ich mir herunter vom Himmel, und liegt er mit geknickten Flügeln mir zu Füßen, dann, oh dann … Il approche ? Est-ce bien lui ? Alors, au combat ! Moi, moi seule, j’abattrai ce fils de déesse. Je ferai chuter du ciel cet oiseau splendide – et quand il sera étendu à mes pieds, les ailes brisées, alors… oh alors… Oh! Ich nur, ich kann ihn fällen! Mir zu Füßen! Oh ! Moi seule, je saurai l’abattre ! À mes pieds ! 13 Mir zu Füßen! À mes pieds ! Wir, wir beide – Sieg oder Tod. Nous, nous deux – victoire ou mort. III III Hetzt Hunde auf ihn! Nieder mit dem Kraftprotz! Ist’s meine Schuld? Erkämpfen muss ich seine Liebe auf dem Schlachtfeld. Will ich ihn töten? Nein, ich will ihn an mich ziehen. Lâchez les chiens sur lui ! À bas cette brute intolérable ! Est-ce ma faute ? Je dois me battre pour son amour sur le champ de bataille. Dois-je vraiment l’abattre ? Non, je veux l’attirer sur mon cœur. Ich rede wirr. Je parle trouble. Ich Unglückselige! Infortunée que je suis ! Ich phantasier’ im Fieber. Je délire dans la fièvre. Ach, meine Seele, meine Seele ist matt bis in den Tod! (sich wieder fassend) Lasst ihn nur kommen! Soll er den Fuß auf meinen Nacken setzen, mich schleifen hinter sich im Staub, meinen geschundenen Leib den Hunden vorwerfen zum Fraß … Mir soll es recht sein! Alles, nur keine Frau sein, für die ein Mann sich nicht entflammt. Oh, mon âme, mon âme est lasse à en mourir ! (se ressaisissant) Qu’il vienne ! Qu’il pose son pied sur ma nuque, qu’il me traîne derrière lui dans la poussière, qu’il jette ce corps écorché aux chiens en nourriture… Que m’importe ? Tout, plutôt que d’être une femme pour laquelle un homme ne s’enflamme pas. Weg mit dem verdammten Klunker! Verfluchter Schmuck, die Pest auf eure Höllenkünste! Die Pest! Höllenkünste! Enlevez-moi ce clinquant odieux ! Bijoux maudits, la peste de vos pratiques d’enfer ! La peste ! Pratiques d’enfer ! 14 Schwesterherz! Ich bin verloren! Ich bin verloren! Mon âme sœur ! Je suis perdue ! Je suis perdue ! Du Strahlender! Mein Leben! Toi, oh Rayonnant ! Ma vie ! Schmerzen, Schmerzen, Schmerzen ... J’ai mal – j’ai mal, j’ai mal… Was kann ich tun für mich? Que puis-je encore pour moi ? Nichts, nichts, nichts. Wenn ich zur Flucht mich noch entschließen könnte – wenn … wie? Was dann? Rien, rien, rien ! Si je ne pouvais encore me décider à fuir – si oui – comment ? Et puis ? Ich ruh mich aus, pfleg meine Wunden, dann nehm ich den Krieg wieder auf. Je me repose – je soigne mes blessures, puis je reprends la guerre. Wenn, ich es könnte – ! Wenn – Das Spiel ist aus, ich muss begreifen – Si je le pouvais – ! Si – Les jeux sont faits, je dois comprendre – Nicht doch, mein süßes Herz! Glaube das nicht! Ach, es macht mich rasend! Könnt’ ich mit weit gespreizten Flügeln rauschend die Lüfte teilen! Non ! Non ! Mon doux cœur ! Ne le crois pas ! Ah ! Cela me rend folle ! Si je pouvais fendre les airs de mes ailes frémissantes ! Zu hoch, zu hoch – Er zieht weit, weit entfernt die Flammenkreise um mein Herz. Trop haut, trop haut ! Loin, très loin il trace ses cercles enflammés autour de mon cœur. (exaltiert) Komm, gib mir deine Hand! (exaltée) Viens, donne-moi la main ! Eines noch: Den Berg dort auf den andern wälzen und oben auf dem Gipfel stehen, ruhig, bloß. Une chose encore : Rouler cette montagne-là sur l’autre et me dresser là-haut sur la crête, tranquille, nue. 15 Und dann? Et puis ? Bei seinen goldenen Flammenhaaren ihn zu mir herunterziehen – L’attirer à moi par ses cheveux de flamme dorés. Den Strahlenden! Da liegt er mir zu Füßen! Nimm mich – Le Rayonnant ! Le voici – à mes pieds ! Prends-moi – Ich Unglückliche! Malheur à moi ! Schickt tausend Pfeile über ihn! Schießt! Schießt! Doch Vorsicht, dass ihr ihn nicht tödlich trefft! Envoyez mille flèches sur lui ! Tirez ! Tirez ! Mais attention de ne pas le blesser à mort ! Traduction française de Beate Haeckl Avec l’aimable autorisation des Éditions Salabert 16 PASCAL DUSAPIN en 1991, To be sung d’après Gertrude Stein, créé en 1994 au Théâtre des Amandiers à Nanterre, et en 2003 Perelà, Uomo di fumo, d’après Aldo Palazzeschi à l’Opéra Bastille. Il écrit ensuite le livret de ses deux prochains opéras, Faustus, The Last Night, créé à la Staatsoper de Berlin en 2006, et Passion inspiré par le mythe d’Orphée au Festival d’Aixen-Provence en 2008 et représenté à la Monnaie en 2012, suivi de O Mensch!. Poursuivant sa mise en abyme des héros antiques, il s’attaque au livre référence de Heinrich von Kleist pour son dernier opéra, Penthesilea, création en mars 2015 au Théâtre de La Monnaie à Bruxelles, dont il tire également une suite pour soprano et orchestre, Wenn du dem Wind…, créée au Suntory Hall de Tokyo en août 2014. Entrelacées dans l’écriture de ses opéras, de nombreuses pièces ont vu le jour dont sept quatuors à cordes, d’autres partitions vocales – La Melancholia, Granum Sinapis, Dona Eis –, Sept Études pour piano, A Quia – concerto pour piano –, sept solos pour orchestre – Go, Extenso, Apex, Clam, Exeo, Reverso et Uncut. Un nouveau cycle pour orchestre est en cours, C’est à l’âge de dix-huit ans que Pascal Dusapin découvre Arcana d’Edgard Varèse. Il sait désormais que sa vie se confondra avec la composition musicale. Il suit les cours de Iannis Xenakis de 1974 à 1978, qu’il perçoit comme le dépositaire contemporain de Varèse. Ses premières pièces, Souvenir du silence (1975) et Timée (1978), trouvent l’écoute et le soutien des compositeurs Franco Donatoni et Hugues Dufourt. En 1977, il remporte le prix de la Fondation de la Vocation et en 1981 celui de la Villa Médicis, où il écrira Tre Scalini, Fist et Niobé. Il écrit ensuite Assaï pour le ballet de Dominique Bagouet, grande rencontre humaine et artistique. En 1986, il s’engage dans l’aventure de son premier opéra, écrit en étroite collaboration avec l’écrivain Olivier Cadiot, Roméo & Juliette. La création aura lieu simultanément à l’Opéra de Montpellier et au Festival d’Avignon, suivie d’une tournée à l’étranger. Pascal Dusapin relie dès lors sa passion littéraire à ses œuvres lyriques. Ainsi naîtront Medeamaterial d’après Heiner Müller, créé à la Monnaie 17 inspiré par la nature. Morning in Long Island en sera le premier élément, suggéré par les formes du vent. Il fut créé en 2010 par l’Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de MyungWhun Chung. Parmi les dernières créations de Pascal Dusapin, on peut aussi citer un concerto pour violon, Aufgang, commandé par le violoniste Renaud Capuçon, et une pièce pour piano et six instruments, Jetzt genau!. Pascal Dusapin est distingué par de nombreux prix, honneurs, récompenses, dont le titre de Commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2003, le prix Cino del Duca en 2005, le Dan David Price en 2007 et le titre d’Académicien à la Bayerische Akademie de Munich la même année, qui le voit aussi occuper le fauteuil de la Chaire Artistique au Collège de France, second compositeur après Pierre Boulez à accéder à cette institution. Il tirera de cette expérience et de ses conférences un livre, Une musique en train de se faire (édité au Seuil). En 2010 et 2011, il est « Guest Professor » à la Musikhochschule de Munich. Les œuvres de Pascal Dusapin sont publiées aux Éditions Salabert (Universal Music Publishing Classical). KAREN VOURC’H Karen Vourc’h est une artiste éclectique, particulièrement appréciée pour la beauté de son timbre et la sensibilité de ses interprétations. Après ses débuts à l’Opéra-Studio de Zurich, on a pu l’entendre dans les rôles de La Comtesse (Les Noces de Figaro) à Lausanne ; Pamina (La Flûte enchantée) à Avignon ; Donna Elvira (Don Giovanni) à Tours ; Musetta (La Bohème) à Tours et Avignon ; Blanche de la Force (Dialogues des carmélites) à Nice et Rome ; Vincenette (Mireille) aux Chorégies d’Orange ; L’Infante (Der Zwerg de Zemlinsky) à Lyon ; Marzelline (Fidelio) à Lyon ; Aninta (The Saint of Bleecker Street de Menotti) à Marseille ; Manon à Saint-Étienne; Micaela (Carmen) à Limoges ; Violetta (La Traviata) et Fiordiligi (Così fan tutte) à Besançon ; Fortuna (Poppea e Nerone de Monteverdi/Boesmans) à Montpellier ; Mélisande (Pelléas et Mélisande) à Paris, Tours, Metz, Saint-Pétersbourg, Londres et Tokyo. En concert, elle chante 18 notamment La Chute de la maison Usher et Le Martyre de saint Sébastien de Debussy à Cologne, Lisbonne et Bruxelles, Le Roi David de Honegger à Dublin, La Voix humaine de Poulenc à Paris, Athalie de Mendelssohn à Paris, la Symphonie n° 4 de Mahler, des madrigaux de Monteverdi avec Les Cris de Paris à Paris, Les Illuminations de Britten. Elle collabore fréquemment avec les compositeurs contemporains : La Passion de Simone, Émilie, Quatre Instants et Émilie Suite de Kaija Saariaho à Helsinki, Porto, Amsterdam et Paris, Happy! Happy! de Mathis Nitschke à l’Opéra de Montpellier, Colette (JJR de Philippe Fénelon) à Genève, Fanny (Marius et Fanny de Vladimir Cosma) à Marseille, Juliette (Roméo & Juliette de Pascal Dusapin) à Paris, Chantal (Le Balcon de Peter Eötvös), Medea et Élégie de l’amour obscur de Guillaume Connesson. Elle conserve un lien très fort avec la musique de chambre, et collabore fréquemment avec le Trio Wanderer, les pianistes Vanessa Wagner et Anne le Bozec, le quintette Moraguès, la violoncelliste Sonia-Wieder Atherton, le Quatuor Parisii. Elle chante sous la direction de chefs réputés tels Louis Langrée, Sir John Eliot Gardiner, Alain Altinoglu, Charles Dutoit, Jérémie Rohrer, Ernest Izquierdo, Laurence Equilbey, Stéphane Denève, Michel Plasson, Kazushi Ono, et travaille avec des metteurs en scène de renom comme Robert Carsen, Stéphane Braunschweig, Ludovic Lagarde, Gilles Bouillon, Krzysztof Warlikowski. Parmi ses projets récents et à venir, citons Pelléas et Mélisande à l’Opéra de Hambourg, Canto et Wolken de Pascal Dusapin au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, La Voix humaine de Poulenc à l’Opéra de Nantes. Sa discographie comprend un enregistrement inédit de Noé de Bizet, un récital de mélodies de Grieg, Sibelius et Debussy avec Susan Manoff au piano, des cantates de Monteverdi et Rossi avec Les Cris de Paris, les Chansons grecques de Ravel avec l’Orchestre de Lyon dirigé par Leonard Slatkin, Pelléas et Mélisande sous la direction de John Eliot Gardiner et dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig (enregistré par Mezzo à l’Opéra-Comique). Elle vient d’enregistrer 19 avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg dirigé par Marko Letonja Quatre Instants et Émilie Suite de Kaija Saariaho. Karen Vourc’h est diplômée d’un magistère de mécanique quantique de l’Université Mc Gill-Montréal et a achevé sa formation avec un DEA de physique théorique à l’ENS/ Ulm-Paris. Elle a étudié le chant à Zurich, puis au Conservatoire de Paris (CNSMDP), et a suivi les enseignements de Christa Ludwig, Glenn Chambers, Malcolm Walker, Elène Golgevit. Elle est lauréate de nombreux concours internationaux (Toulouse, Voix Nouvelles, Montserrat Caballé, Verviers) et a obtenu conjointement en 2009 la Victoire de la Musique classique dans la catégorie « Révélation », ainsi que le Prix Del Duca de l’Académie des Beaux-Arts. (Antoine Tamestit, Roger Muraro, Tabea Zimmermann, Jean-Efflam Bavouzet…) ou bien encore avec des orchestres qui unanimement le réinvitent. Pascal Rophé a été l’assistant de Pierre Boulez à l’Ensemble intercontemporain après ses études au Conservatoire de Paris (CNSMDP) et un deuxième prix au Concours International de jeunes chefs d’orchestre de Besançon en 1988. La création et la musique contemporaine ont longtemps représenté une grande part de son activité, mais ses engagements depuis de nombreuses années se tournent de plus en plus vers le grand répertoire symphonique (de Haydn à nos jours). En France comme à l’étranger, Pascal Rophé travaille régulièrement avec les plus grandes formations (Orchestre Philharmonique de Radio France, BBC de Londres, Cardiff, Belfast, NHK à Tokyo, Orchestre de la Suisse Romande, RAI de Turin, Philharmonia Orchestra, Orchestre Symphonique de la Radio Norvégienne, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo…) et bien sûr l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dont il a été directeur musical PASCAL ROPHÉ La carrière de Pascal Rophé est faite de rencontres : rencontres avec des compositeurs (Pierre Boulez, Peter Eötvös, Pascal Dusapin, Bruno Mantovani, Michael Jarrell, Philippe Hurel, Ivan Fedele, Luca Francesconi…), avec des solistes 20 jusqu’en juin 2009. Ces dernières saisons, Pascal Rophé a dirigé sur de nombreuses scènes internationales : Paris, Londres, Cologne, Luxembourg, Oslo, Reykjavik, Salt Lake City, Tokyo, Turin, Genève, Dublin, Lyon, Oslo, Bologne, Varsovie… En 2014/2015, il dirige à Paris, Tokyo, Berlin, Lyon, Aixen-Provence, Strasbourg, Dublin, Donaueschingen, Zagreb, Wroclaw, Turin… Pascal Rophé est directeur musical de l’Orchestre National des Pays de la Loire. avec sa centaine de musiciens répartis par moitié à Angers et à Nantes. Pierre Dervaux fut son premier directeur musical. Il lui imprima d’emblée une « couleur française » marquée par les enregistrements de Vincent d’Indy, Henry Rabaud et Gabriel Pierné. Cette orientation fut poursuivie par Marc Soustrot qui lui succéda pendant dix-huit ans, de 1976 à 1994. Avec lui, l’orchestre fit de nombreuses tournées (États-Unis, Pologne, Roumanie, Italie…). Le Néerlandais Hubert Soudant, directeur musical de 1994 à 2004, donna à cet orchestre de nouvelles bases, privilégiant le répertoire classique viennois (Mozart, Haydn, Beethoven) et élargit son audience. L’orchestre devint « national » en 1996 et donna des concerts en Allemagne, en Hongrie, à Salzbourg et en Chine. Le Brésilien Isaac Karabtchevsky devient le quatrième directeur musical en septembre 2004. Dès son arrivée, il crée, à côté de l’orchestre, un chœur amateur afin d’élargir le répertoire aux grandes œuvres vocales et aux oratorios, et de nouer un lien plus fort entre l’orchestre et le public. Isaac Karabtchevsky privilégie le grand répertoire de la ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE En septembre 1971, l’Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire donnait ses premiers concerts à Nantes et à Angers sous la direction de Pierre Dervaux. Créé à l’initiative de Marcel Landowski, directeur de la musique au ministère de la Culture, cet orchestre original était constitué de la réunion de l’Orchestre de l’Opéra de Nantes et de l’Orchestre de la Société des Concerts populaires d’Angers. Ainsi, depuis l’origine, cet orchestre présente la particularité d’avoir son siège dans deux villes 21 fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle (Tchaïkovski, Mahler, Stravinski, Bartók). Sous sa direction, l’orchestre a effectué une tournée triomphale en Allemagne (mars 2006). L’Orchestre National des Pays de la Loire a donné en avril 2008 trois concerts en Chine sous la direction d’Alain Lombard, suivis d’une dizaine de concerts au Japon dans le cadre de La Folle Journée de Tokyo. En septembre 2010, le chef d’orchestre américain John Axelrod est nommé directeur musical de l’Orchestre National des Pays de la Loire. Les programmes proposés par John Axelrod sont à son image : ouverts sur le Monde. En février 2011, sous sa direction, l’orchestre a animé la soirée des Victoires de la musique classique et du jazz à la Cité des congrès de Nantes et, en mai 2012, la soirée de gala des International Classical Music Awards (ICMA). En février 2013, Pascal Rophé est choisi pour succéder à John Axelrod. Pascal Rophé est directeur musical désigné de l’Orchestre National des Pays de la Loire en septembre 2013 et il est directeur musical en plein exercice depuis septembre 2014. Né à Paris, Pascal Rophé apporte depuis plusieurs années une contribution importante aux grandes œuvres du répertoire d’orchestre, de Wolfgang Amadeus Mozart à Claude Debussy en passant par Franz Schubert et Richard Wagner. Aujourd’hui, l’Orchestre National des Pays de la Loire est l’un des orchestres connaissant la plus forte audience en Europe. L’Orchestre National des Pays de la Loire bénéficie du soutien financier du conseil régional des Pays de la Loire, du ministère de la Culture, des villes de Nantes et d’Angers, et des départements de LoireAtlantique, Maine-et-Loire et Vendée. Violons Ji Yoon Park (Violon super soliste) Marie-Lien N’Guyen (Violon co-soliste) Daniel Ispas (Chef d’attaque des seconds violons) Marie-José Poullot (Chef d’attaque des seconds violons) Annie Battala (Violon second soliste) Sébastien Christmann (Violon second soliste) Reynald Herrault (Violon second soliste) Claire Michelet (Violon second soliste) Vladimir Athanassov Pierre Baldassare Florent Benier Sophie Bollich 22 Benjamin Charmot Olivier Court Marie Friez Sabine Gabbe Paul Hieu Miwa Kamiya Patricia Macé Jean-Pierre Martin Mathias Piccin Sylviane Pillot Caroline Ponthou Thierry Ramez Marie-Pascale Veloppe Pascale Villette François Gosset Suzanne Hoevenaers Bernard Malait Claude Zanotti Altos Grégoire Lefebvre (Alto solo) Catherine Fevai (Alto second soliste) Xavier Jeannequin (Alto second soliste) Françoise Billard Julien Kunian Sylvain Lejosne Gwenola Morin Pascale Pergaix Patricia Rocamora Damien Sechet Flûtes Patrick Simon (Flûte solo) Rémi Vignet (Flûte solo) Mélanie Panel (Piccolo solo) Contrebasses Hervé Granjon de Lépiney (Contrebasse solo) John Dahlstrand (Contrebasse second soliste) Eric Costa Alain Liman Mickaël Masclet Jean-Jacques Rollez Hautbois Bernard Bonnet (Hautbois solo) Jean-Philippe Marteau (Cor anglais solo) Clarinettes Sabrina Moulaï (Clarinette solo) Maguy Giraud (Petite clarinette solo) André Laroche (Clarinette basse solo) Michel Raison Violoncelles Paul Ben Soussan (Violoncelle solo) Ruxandra Serban (Violoncelle solo) Ulysse Aragau Pénélope Foulquier 23 Harpe Marianne Lecler Bassons Ignacio Echepare (Basson solo) Antoine Blot (Contrebasson solo) Pianos Franz Michel Colette Musquer Cors Pierre-Yves Bens (Cor solo) Dominique Bellanger Grégory Fourmeau David Macé Trompettes Jean-Marie Cousinié (Trompette solo) Jérôme Pouré (Trompette solo) Eric Dhenin (Cornet solo) Trombones Jacques Barbez (Trombone solo) Marc Merlin (Trombone solo) Marc Salmon (Trombone solo) Tuba Frédéric Marillier Percussions Arnaud Oster (Timbales solo) Abel Billard (Percussions solo) Thierry Briard (Percussions solo) Damien Grimault Cyril Dupuy (Cymbalum) 24 PASCAL DUSAPIN En résidence à l’Orchestre national des Pays de la Loire Prochains concerts : 26 – 30 avril : Watt 27 avril : Jetzt genau! (avec l’Ensemble Utopik) 21 – 31 mai : Khôra Nouvelles œuvres en création à l’international en 2015 31 mars – 18 avril : Penthesilea, opéra, Théâtre de La Monnaie de Bruxelles 7 avril : Aufgang, Renaud Capuçon, Seoul Philharmonic orchestra 24 avril : In vivo, Carolin Widmann, Festival Witten 6 et 8 juin : Disputatio, Rias Kammerchor et Münchener Kammerorchester – Philharmonie de Berlin - Philharmonie de Paris Éditions Durand Salabert Eschig 16 rue des Fossés Saint-Jacques, 75005 Paris | m.facebook.com/durand.salabert.universal Samedi 28 mars à 15h45 Table ronde en direct et en public Bar des concerts - Cité de la musique - Philharmonie 2 Quel avenir pour nos orchestres ? Les états généraux de l’orchestre en France Avec : Philippe Fanjas, directeur de l’Association française des orchestres Jean-Marc Bador, directeur général de l’Orchestre national de Lyon Fabienne Voisin, directrice générale de l’Orchestre National d’Île-de-France Jean-François Verdier, directeur musical et chef de l’Orchestre de Besançon Déborah Nemtanu, violon solo à l’Orchestre de Chambre de Paris Marc-Olivier de Nattes, violon à l’Orchestre national de France Alban Beunache, musicien-étudiant au CNSM… Un débat animé par Judith Chaine Dans le cadre de la journée spéciale Orchestres en Fête sur France Musique 91.7 26 francemusique.fr Orchestres en fête ! Chaque saison, pendant 10 jours, tous les acteurs de la manifestation offrent au public un moment privilégié de découverte de l’orchestre. Le succès de l’événement et l’engouement du public reposent sur la grande diversité des événements proposés, ainsi que sur la grande disponibilité des artistes : effectifs très importants ou plus intimes, concerts traditionnels ou concerts surprenants, ateliers participatifs et rencontres. C’est l’occasion unique de découvrir l’orchestre comme on ne l’attend pas. Du 20 au 29 mars 2015 Une initiative de l’Association Française des Orchestres www.orchestresenfete.com Une initiative de l’Association Française des Orchestres 27 Imprimeur Impro• E.S 1-1041550 - 2-1041546 -3-1041547 01 4 4 8 4 4 4 8 4 2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S P O R T E D E PA N T I N P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R