Communiqué de presse complet CARTIER

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Communiqué de presse complet CARTIER
L’ASIE RÊVÉE
DANS LES COLLECTIONS BAUR ET CARTIER
Du 12 novembre 2015 au 14 février 2016
DOSSIER DE PRESSE
Sommaire
1. Présentation de l’exposition
Alfred Baur, le collectionneur
Cartier, le joaillier
2. L’Asie rêvée
3. Informations pratiques
1. PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
Aux XIXe et XXe siècles, on collectionne des « curios » – ainsi nommés, à juste titre,
puisqu’ils suscitent la « curiosité ». Ces objets exotiques en provenance de Chine ou du Japon,
ornés de décors fantaisistes, façonnés dans divers matériaux, dont certains encore méconnus,
subjuguent les Occidentaux. Ils provoquent un engouement pour l’Asie, envoûtent les
amateurs et influencent profondément les arts graphiques européens. Cette fascinante période
suscite les vocations : celle de collectionneur pour Alfred Baur (1865-1951), et celle de
créateurs pour Alfred Cartier (1841-1925) et ses trois fils, Louis (1875-1942), Pierre (18781964) et Jacques (1884-1941). Si les pièces à façon asiatique du joaillier parisien sont
généralement connues, leur contexte historique et culturel l’est beaucoup moins. Ainsi, l’idée
de confronter ces joyaux aux collections de la Fondation Baur, Musée des arts d’ExtrêmeOrient de Genève, a-t-elle germé.
Au fil des salles, une Asie rêvée se dessine lentement, comme une chasse au trésor. Pagodes et
pavillons endiamantés, lettrés affairés sous des cieux constellés, clairs de lune nacrés, phénix
chatoyants, dragons de jade ou gemmes multicolores fleurissant comme des prunus décrivent
une contrée imaginaire. La magie Cartier opère et séduit. Face à ces créations – porcelaines
impériales, laques saupoudrés de métaux précieux, soieries brodées, jades, émaux colorés,
netsuke, ornements de sabre ou estampes – appartenant à la Fondation Baur racontent, ellesaussi, la Chine et le Japon merveilleux, instaurant un dialogue inédit.
Alfred Baur le collectionneur
En Suisse au XIXe siècle, la précarité des conditions de vie pousse de nombreux citoyens à
l’aventure. L’insuffisance de la production agricole, les crises répétées de l’industrie incitent
des hommes, des pères, des fils, voire parfois des familles entières, à partir chercher fortune
ailleurs. Beaucoup prennent le large pour l’Amérique ou pour l’Asie, qui semblent offrir des
perspectives d’avenir plus favorables. Ainsi, Alfred Baur s’embarque-t-il, en 1884, pour la
Colonie royale de Ceylan. Le jeune homme, tout en apprenant les ficelles du métier de
l’import-export, y découvre une île et une vie attachantes. Peu à peu, son expérience lui ouvre
de nouvelles portes. Il commence par faire l’acquisition de plantations, puis se lance avec
succès dans la fabrication et le commerce d’engrais. En 1906, après vingt-deux ans passés à
Colombo, Baur revient en terre helvétique d’où il continuera de chapeauter son entreprise.
D’une nature curieuse et irrésistiblement attiré par l’Asie, Alfred Baur entreprend ses
premiers achats au tout début du XXe siècle. Il est tout d’abord intéressé par les objets à la
mode, ceux qui agrémentent les pavillons des expositions universelles. Il s’agit de « curios »
variés : porcelaines Satsuma peintes aux émaux et à l’or, ornements de sabre, sculptures en
bois, ivoire ou bronze, estampes, netsuke et laques japonais, pierres dures, cloisonnés aux
couleurs chatoyantes, ainsi que flacons à tabac chinois. Sa préférence se porte alors sur des
pièces de petite taille que l’on conserve aisément dans des meubles à tiroirs ; mais cette
contrainte logistique ne vaudra qu’un temps. Le grand périple oriental qu’il effectue avec son
épouse, en 1923-1924, marque un véritable tournant dans la formation de son goût. Au départ
de Colombo, à Ceylan, le couple explore l’Inde, la Chine, la Corée, puis le Japon. Dès son
retour, le collectionneur exigeant écartera résolument les objets en vogue pour se consacrer à
l’exceptionnel. Très vite, Alfred Baur, qui n’aura pas de descendant, songe à l’avenir de ses
précieuses collections. Il désire mettre à l’abri l’œuvre de toute une vie, et c’est finalement
sous l’égide d’une fondation que naîtra le Musée aujourd’hui installé à Genève...
Cartier le joaillier
Cartier est avant tout le nom d’une épopée familiale, le récit d’un atelier de bijouterie parisien,
racheté en 1847, qui se transforme au fil des générations et des aléas de l’histoire. Grâce à sa
clairvoyance et son savoir-faire, le joaillier gagne progressivement les faveurs de l’aristocratie
européenne, des rois, puis de la haute société internationale. Les héritiers qui se succèdent à la
tête de l’entreprise apportent chacun leur pierre à l’édifice. Ils s’adaptent au goût et à la
demande, anticipent les besoins et lancent de nouvelles tendances, tout en veillant de près aux
critères exigeants de la griffe. D’une manière assez précoce, la manufacture ne se contente
plus de créer de somptueuses parures, mais diversifie son offre dans le domaine du luxe. En
plus des bijoux, toutes sortes d’objets précieux sont proposés : garde-temps variés, accessoires
de toilette, de bureau ou articles pour fumeurs... Ainsi, le style de la Maison cherche-t-il à
séduire une clientèle cultivée, avide d’élégance et de nouveautés.
Au tournant du XXe siècle, un goût récent pour les voyages, l’archéologie ou tout ce qui vient
d’ailleurs, se développe et s’invite dans l’inspiration des frères Cartier. Les fabuleuses
richesses de Russie, d’Egypte, de Perse, d’Inde, mais aussi celles de l’Orient extrême
fascinent une société friande d’exotisme, et les créations joaillères de cette époque cueillent le
fruit de cet imaginaire. Une Asie rêvée s’installe alors dans le répertoire décoratif de la
Maison.
Depuis longtemps chez Cartier, on sent poindre une curiosité pour l’Extrême-Orient. Des
créations de style chinois et japonais apparaissent, mentionnées sporadiquement, dans les
archives de 1877 aux premières années du XXe siècle. Il faut cependant attendre l’entre-deux
guerres, le tourbillon des Années folles, pour que cette inclination se traduise en un véritable
engouement. Dès lors, l’Asie s’immisce régulièrement au sein des créations de la Maison.
Elle influence la conception de parures, de garde-temps ou de motifs, intervient dans le travail
de matières spécifiques ou transparaît parfois dans un processus de stylisation Art déco.
2. L’ASIE RÊVÉE
Longtemps, la Chine et le Japon sont demeurés des terres situées aux confins du réel. Les
Romains déjà achetaient un textile inconnu et précieux en provenance d’une contrée lointaine.
La soie était alors aussi mystérieuse que son pays d’origine. Au Moyen-Age, de premiers
intrépides s’embarquent pour cette obscure région du monde, rapportant descriptions frivoles
et récits édifiants. Ce n’est qu’avec le Livre des merveilles, écrit par un certain Marco Polo
(dates présumées : 1254-1324), que l’Occident entrevoit, dès le XIVe siècle, l’existence d’une
puissante civilisation, enfin digne d’intérêt. Cathay tout d’abord, puis Cipangu, commencent à
se dévoiler aux yeux des Européens ébahis. Toutefois ce n’est pas tant, à cette époque, la
curiosité intellectuelle qui attire les pionniers en Asie, mais plutôt l’attrait stratégique,
économique et religieux. L’esprit de conquête primera longtemps sur celui de la découverte
véritable. L’Extrême-Orient restera, pour un temps encore, largement nébuleux.
C’est au compte-gouttes, tout d’abord, que de premiers objets manufacturés, d’origine
asiatique, parviennent en Europe. Si quelques-uns sont intégrés de manière précoce dans les
grandes collections princières, les autres échouent le plus souvent dans des cabinets de
curiosités – au beau milieu de plumes, de coquillages, d’animaux empaillés ou autres
trouvailles surprenantes. Pendant un temps, ces pièces insolites satisfont pleinement le goût
ambiant pour l’inédit. Un parfum d’Asie se répand ensuite sur les grandes cours européennes
où les monarques font bâtir abondance de pavillons ou cabinets « chinois ». Dès lors, on
mesure la fascination qu’exerce ce Monde à part sur l’aristocratie au travers des arts
décoratifs. Les chinoiseries et japoneries qui envahissent les salons – tentures, mobilier,
lampes, papiers peints ou tapis – révèlent une vision souvent biaisée, extrême même, de
l’Orient. Sur les tentures chinoises de la manufacture impériale de Beauvais par exemple,
l’empereur trône tel un maharajah, enturbanné. A ses côtés sont dépeints un éléphant et son
cornac. Pour son divertissement, le chef d’Etat est encore représenté, absorbé par la cueillette
d’ananas. En observant les sculptures du pavillon de Sans-Souci, on découvre que les Chinois
déambulent et boivent du thé sous des palmiers. A Brighton, dragons, chauves-souris et lions
fantastiques issus d’un Bestiaire merveilleux paradent fièrement dans le palais royal. Un peu
partout dans les milieux huppés, les décors proposent des promenades oniriques dans des
Jardins d’Asie où foisonnent pagodes, créatures et essences fabuleuses. Les Européens rêvent
ainsi la Chine et le Japon, souvent assimilés, voire confondus. Ils ignorent encore que derrière
les motifs et Les lignes se cachent des signes, que les lézards masquent des dragons… Puis
aux XIXe et XXe siècles, les conditions semblent enfin réunies pour que s’opère une vraie
rencontre culturelle. On constate alors que l’admiration pour ces Empires secrets et reculés
demeure intacte.
Le Céleste Empire s’illustre désormais sur de nombreux objets qui affolent l’imagination. La
pagode, l’une des premières « excentricités » que les étrangers apercevaient en approchant des
côtes de Cathay, incarne la chinoiserie par excellence. Abondamment décrites et reproduites,
ces tours à la charpente retroussée parviennent en Europe par le biais des récits de voyageurs.
Ciselés de diamants, se dessinant parfois sur une teinte nuit, les pavillons Cartier sont de
véritables fantaisies. Le travail de l’émail, sur les nécessaires ainsi parés, rappelle la
profondeur des couvertes noir miroir des porcelaines d’époque Qing (1644-1911) conservées
à la Fondation Baur. Ce revêtement sombre et lustré qui enveloppe les porcelaines impériales
provient d’un pigment ferrugineux, mis au point dans les ateliers des fours de Jingdezhen sous
le règne de l’empereur Kangxi (r. 1662-1722). Sur certaines pièces, des scènes crépusculaires
luisent, incrustées sur un laque rehaussé de gemmes – la nuit étoilée est un thème récurrent
chez le joaillier. Promenades sous des arbres en fleurs ou banquets animés au clair de lune
sont constitués de lamelles de nacre colorées, minutieusement découpées. Ces laques
dits « burgautés » sont le fruit d’une technique employée tant en Chine qu’au Japon,
particulièrement populaire du milieu du XIXe au début du XXe siècle. Les paysages esquissés
par la Maison embaument aussi de végétaux au parfum d’ailleurs – pivoines, lotus, prunus,
chrysanthèmes – fleurissent entre les mains expertes des lapidaires. Certaines de ces plantes
sont encore peu communes en Europe. La glycine ne fait son apparition que vers la fin du
XIXe siècle, même s’il semble que de premiers pieds, ramenés d’une expédition dans
l’Empire du Milieu en 1687, aient déjà fait une brève apparition dans les jardins de Versailles,
introduits par le célèbre paysagiste André Le Nôtre (1613-1700). La Chine est véritablement
dépeinte comme un jardin merveilleux.
Cette vision féérique s’enrichit encore d’étranges créatures – bouddhas réjouis et ventrus,
déités éthérées, vénérables, immortels – dragons, phénix, carpes et tortues mutantes ou chiens
de fô, paradent fièrement dans le répertoire. Le « magot », ce grotesque personnage qui trônait
déjà dans les salons des Lumières de l’Europe du XVIIIe siècle, subjugue son monde. Parfois
bizarrement aussi désigné du nom de « pagode », cet homme au physique et à l’attitude
déroutants possède souvent des éléments mobiles qui ont le don de provoquer l’hilarité.
Cartier se joue de cette figure, reproduite en quartz rose, jade et lapis-lazuli, rehaussée de
pierres, dont la tête, la langue et les mains sont articulées. Ce sont cependant les dragons qui
remportent le plus de succès. Serpentant sur les parures ou les nécessaires, la créature séduit.
Un bestiaire merveilleux, mais réel, est aussi exploité. Libellules laborieuses, papillons,
oiseaux nocturnes ou au plumage coloré se fraient à leur tour un chemin sur les pièces de la
Maison. Le pékinois, ce petit chien au museau retroussé, court sur pattes, dont l’encolure est
ornée d’une imposante crinière était encore inconnu en Europe lorsque la reine Victoria en
reçut un, en présent, vers 1860. Il lui avait été offert par un officier et provenait des pillages
effectués lors de la campagne de Chine. Simplement nommé « Lootie », l’animal fit le
bonheur de sa nouvelle propriétaire pendant de longues années. La race aurait ensuite disparu
de Chine à la chute des Qing (1911), et l’on rapporte que sa survie ne serait due qu’à un seul
couple, qui aurait trouvé refuge chez la duchesse de Wellington. Dix ans plus tard, les Chinois
ramenaient les pékinois d’Angleterre. Comme pour faire écho à ce surprenant épisode, Cartier
intronise l’animal en le mettant sous cloche.
Dans les ateliers du joaillier, l’Empire du Soleil levant n’est pas en reste. Le vent des îles
nippones souffle sur de nombreuses pièces, comme sur une série de pendules, par exemple.
Dans la campagne japonaise, au détour de certains chemins se dressent d’imposants portiques.
Ces arches marquent la frontière entre les mondes profane et sacré. Conçus de pierre ou de
bois, frustes ou plus sophistiqués, parfois colorés, parés de métal, les torii annoncent aux
hommes qu’ils approchent d’un sanctuaire et leur rappelle que les « esprits » partagent leur
vie. Dans les années 1920, les ateliers Cartier ont produit une série de pendules en forme de
portique japonais. Plusieurs d’entre elles ont été couronnées d’une petite figure porte-bonheur.
En Extrême-Orient dans les décors, les enfants incarnent naturellement les espérances de leurs
parents, ce qui explique qu’on les emploie fréquemment à la manière de petits génies
propices, promettant de nombreuses bénédictions.
L’Empire du Soleil levant excite dorénavant la curiosité occidentale. Les œuvres comme
Madame Chrysanthème, rédigée par Pierre Loti (1850-1923), ou l’opéra Madama Butterfly de
Giacomo Puccini (1858-1924), contribuent à distiller une certaine vision de la femme
japonaise en Europe. Relayée par la diffusion des estampes, ces créatures éthérées, au chignon
élaboré, piqué d’épingles, de peignes ou de fleurs, enveloppées dans de lourds kimonos
retenus à la taille par une ceinture nouée de manière sophistiquée, fascinent et hantent
l’imagination des créateurs. Au Japon, point de bijoux. La seule parure de la coiffure, le luxe
du vêtement ou la ligature du obi (ceinture traditionnelle), font office de joyaux. Le joaillier
qui l’a compris s’en empare et conçoit une broche en forme de nœud, où les rubis dessinent
des fleurs parmi les diamants. La magie des pièces asiatiques griffées Cartier opère et séduit
une clientèle émerveillée.
On constate que sous l’influence extrême-orientale, la palette du joaillier s’enrichit également
de matières nouvelles. Il y a les « apprêts » tout d’abord, ce stock d’objets hétéroclites
rassemblé sous l’impulsion de Louis Cartier (1875-1942), qui s’offre aux dessinateurs de la
Maison. On y puise toutes sortes d’ornements, antiquités, figurines, sculptures ou fragments
archéologiques qui sont traités comme de véritables joyaux et qui transforment pendules,
parures et accessoires en pièces irremplaçables. D’autres ressources apparaissent encore,
souvent empruntées aux artisans chinois. Le travail des émaux, celui du jade, les incrustations
de nacre, l’exploitation du bambou, plus fruste, celle de plumes de martin-pêcheur, ou les
revêtements de laque aux couleurs restreintes confèrent une saveur inédite aux créations. Le
goût de l’Asie s’impose.
Discrètement, les ornements chinois et japonais se glissent dans le vocabulaire artistique
occidental qui se les approprie. Ces images, le plus souvent inspirées de la nature ou de la vie
quotidienne, sont traditionnellement découpées, transformées en lignes enchevêtrées pour
animer les objets, les textiles ; on les trouve également exploitées en architecture ou dans
l’aménagement des jardins. Ainsi, rinceaux végétaux, craquelures variées, glace brisée, frises
d’éclairs, vagues, dessins issus du tressage des paniers, caractères d’écriture, symboles, pièces
de monnaie ou autres motifs trouvent-ils un second souffle au sein du mouvement Art déco.
Un processus de décomposition géométrique similaire est notamment décliné chez Cartier,
qui embrasse ce style dans les années 1920-1930. Tout ceci explique que beaucoup de
créations de cette époque, bien que revêtues de décors abstraits, puissent être encore
observées au travers du prisme de la Chine ou du Japon, qui les racontent.
Plus qu’un faire-valoir, les trésors des Collections Baur jettent un nouvel éclairage sur les
créations Cartier. Ils permettent une étude de la réception et de l’assimilation des arts
asiatiques en Europe, au début du XXe siècle. Formes, motifs et matières se mêlent et
dévoilent des inspirations multiples. La rencontre du joaillier et de l’Extrême-Orient a donné
naissance à certaines des plus belles réalisations de la Maison, mais cette aventure témoigne
également de la découverte de ces empires par un collectionneur passionné, brossant une
image de leur temps. Ce palpitant sujet méritait qu’on s’y attarde, aussi l’exposition et le
catalogue qui l’accompagne restent à découvrir, instaurant un dialogue inédit entre les
collections Cartier et celles de la Fondation Baur.
3. INFORMATIONS PRATIQUES
L’ASIE RÊVÉE
DANS LES COLLECTIONS BAUR ET CARTIER
Dates
12 novembre 2015 au 14 février 2016
Lieu
Fondation Baur, Musée des Arts d’Extrême-Orient
8 rue Munier-Romilly
1206 Genève – Suisse
Tél. : +41 22 704 32 82
Fax : +41 22 789 18 45
Site : www.fondation-baur.ch
Email : [email protected]
Horaires d’ouverture
Ouvert de mardi à dimanche de 14h à 18h (lundi fermé),
jusqu’à 20h lors des visites commentées publiques
(voir ci-dessous)
Tarifs d’entrée
Plein tarif : CHF 15.AVS, AI et étudiants : CHF 10.-
Commissaire
Estelle Niklès van Osselt, conservatrice adjointe
Scénographie
Nicole Gérard
Contact presse
Fondation Baur, Musée des Arts d’Extrême-Orient
Audrey Jouany
Tél : +41 22 704 32 82
Email : [email protected]
Catalogue
L’Asie rêvée, dans les collections Baur et Cartier, par Estelle
Niklès van Osselt, Fondation Baur, Cinq Continents, Genève,
Milan, 2015. Disponible en anglais et en chinois.
Médiation culturelle
Anne-Sophie Kreis, [email protected]
Visites commentées publiques :
à 18h30 les mercredis 18 novembre,
2 et 16 décembre 2015
13 et 27 janvier 2016
Visites commentées privées :
Sur réservation auprès du secrétariat