GROUPE RENAULT PAESMANS : LE SUCCÈS DACIA
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GROUPE RENAULT PAESMANS : LE SUCCÈS DACIA
13/09/2011 e-magazine pour le réseau et le personnel de RBL GROUPE RENAULT PAESMANS : LE SUCCÈS DACIA Dacia fêtera cette année ses cinq années de présence en Belgique, dès le début le Groupe Renault Paesmans (Limbourg) s'y est investi à 100 %. Un véritable succès puisque de 31 Dacia en 2006, l'établissement franchira cette année le cap des 1000 Dacia vendues. Nous avons rencontré l'administrateur-délégué Wilfried Paesmans (42) et son père Hugo (69), qui considère encore avec passion sa carrière professionnelle. Pourquoi avez-vous d'emblée décidé de prendre le train Dacia en marche voici 5 ans ? Wilfried : « J'ai toujours cru à 100 % en Dacia. Quand on veut grandir, il ne faut pas attendre lorsqu'un nouveau produit comme celui-là est lancé. Il s'avère bien plus difficile d'infiltrer un marché existant que d'en explorer un nouveau. C'est pourquoi je crois à ce point en l'étape suivante : les véhicules électriques. Si vous attendez, vous terminerez deuxième. » Dacia a-t-il immédiatement connu le succès chez vous ? Hugo : « La qualité Dacia est vraiment déterminante pour la croissance. Le slogan 'Dacia by Renault' était également essentiel, surtout au début : les gens n'avaient pas encore confiance en Dacia mais appréciaient Renault. Fin des années '70, Renault avait déjà lancé une voiture de type Dacia, mais elle ne valait rien. »Wilfried : « Nous avons par ailleurs beaucoup investi nous-mêmes. Nous avons installé Dacia dans un showroom distinct : un garage Jaguar voisin que nous avons racheté. »Hugo : « Et cela a payé : nous possédons le plus beau garage du Limbourg, voire de toute la Belgique et de la France réunies ... (rires). Les gens viennent de loin, ils veulent tous voir nos bâtiments. Nous avons également pris le risque de gérer un stock important. Chaque modèle Dacia est dans notre showroom. De nos jours, les gens ne se contentent plus de voir deux malheureux modèles. » Pourquoi ce garage est-il si important ? Hugo : « Nous avons été parmi les premiers en Flandre à proposer un showroom spécifiquement Dacia. »Wilfried : « Nous avons ainsi réussi à présenter Dacia comme une marque à part entière, ce qui lui a conféré une énorme plus-value et a boosté les ventes. Nous avons également un vendeur qui ne s'occupe que de Dacia. Si vous n'avez pas de vendeur distinct, Dacia risque d'être mis systématiquement à l'arrière-plan, si le personnel sent qu'il peut vendre une Renault à un client. Notre réputation a elle aussi beaucoup contribué à ce succès phénoménal. Le nom 'Paesmans' possède une valeur marchande et est connu dans le Limbourg. Nous avons délibérément associé les noms Dacia et Paesmans et nous appliquons par exemple ce principe jusque dans la signalisation présente à la sortie de l'autoroute. Construire Dacia à partir de rien serait bien plus difficile. » À quoi ressemble le client Dacia ? Wilfried : « Voici cinq ans de cela, il s'agissait de personnes disposant d'un budget plus restreint ou, du moins, souhaitant consacrer moins d'argent à l'achat d'une voiture. Cela a évolué, surtout depuis le lancement du Dacia Duster. Nous avons maintenant des clients déboursant 20 000 euros pour un Dacia Duster full option. De très nombreuses sociétés possèdent par ailleurs entre-temps quatre ou cinq Dacia. Le prix reste certes essentiel et c'est pour cela que les gens viennent chez nous. Il s'agit d'un véhicule no-nonsense bénéficiant d'une technologie de pointe Renault classique. Même certains clients Jaguar y succombent. Nous avons un jour reçu un client qui s'était perdu et qui est venu dans notre Dacia Center nous demander où se trouvait la concession Jaguar. En fait une rue plus loin ... Il est allé chercher sa Jaguar puis est revenu acheter un Duster. » Avez-vous également connu des moments difficiles ? Hugo : « Mon père a commencé dans les années'40 avec un petit garage. À l'époque, cela s'appelait encore 'indicateur' : il accompagnait en fait le client chez un plus grand concessionnaire. Nous tentons de préserver cet esprit familial. Si on oublie cela, on perd son identité et c'est là que les problèmes commencent. Un bonjour dans le showroom et dans l'atelier. Les anciens clients qui veulent absolument être reçus par moi... Il ne faut pas perdre de vue ce genre de choses lorsqu'on se développe. Certains clients viennent en effet chez nous depuis plusieurs générations. Quand on nous a demandé, à l'époque de notre petit garage de Herk-de-Stad, si nous voulions également reprendre et agrandir la concession de Hasselt, nous nous sommes demandés si cela allait marcher... Et comment que cela a marché ! Nous possédons aujourd'hui 4 établissements propres (Hasselt, Herk-de-Stad, Beringen et Bree), 5 distributeurs et 5 agents. » Quels sont vos projets d'avenir ? Wilfried : « Une fois que l'on devient une valeur établie, il faut continuer à innover. C'est pourquoi je suis ravi de disposer de la marque Dacia. Et après viendront les véhicules électriques. Renault est bien armé dans ce secteur : nous disposerons de 4 modèles électriques d'ici la fin de l'année. Ceux-ci connaîtront le même succès que Dacia, j'en suis certain ! Et plus vite qu'on ne le pense généralement : une étude de marché révèle que ces modèles peuvent représenter 4 % du marché d'ici 5 ans. Cela peut sembler modeste - et il est vrai que le marché automobile ne sera jamais tout électrique - mais pour nous, cela représente environ 250 véhicules électriques par an. Nous allons appliquer ici la même stratégie qu'avec Dacia. Tout d'abord travailler de manière intégrée et si cela marche, nous pourrons différencier les marques avec un showroom et un vendeur spécifiques. »