Réunion DGAC ACF v 3 mars 2010
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Réunion DGAC ACF v 3 mars 2010
Compte Rendu de la réunion Aéro Club de France - DGAC mardi 9 février 2010 Version finale du 03/03/10 Ont participé à la réunion : Jean-François GEORGES – Président de l’Aéro Club de France Gérard DAVID – Président de l’UFH / Président de Dassault Passion Jean-François MONIER – Cofondateur France Hydravion Odile CHEREL – Directeur de Cabinet DGAC Patricia LOUIN – Directeur de Cabinet DSAC Corinne PASSERAT – MALGH Patrice MOREAU – MALGH Jean-Yves PIERI – Coopération européenne et réglementaire de sécurité DSAC Sébastien SERVAIN - Cabinet DGAC 1. Contexte Il a été souhaité voir se développer la pratique de l’hydraviation et valoriser les potentiels en hydrobases/hydrosurfaces. Cette relance de l’activité hydraviation se fera sous l’égide de l’Aéro Club de France qui va réactiver à cette occasion sa Commission hydraviation. L’objectif de la réunion est déterminer les rôles de chacun, et définir comment la DGAC peut contribuer à la relance de cette activité. La MALGH, porteuse du projet à la DGAC, propose d’aborder le projet sous 3 composantes : 1. Etablir un point sur la recherche d’hydrobases/hydrosurfaces 2. Examiner le volet règlementaire pour lever les écueils potentiels 3. Déterminer quels seraient les usagers les plus intéressés et les structures associées L’Aéro Club de France souhaite ajouter le point suivant : 4. La commémoration Henri Fabre relative au centenaire de l’hydraviation et informe qu’il vise à disposer d’une place au Salon nautique 2010. 2. Point de vue de l’Aéro Club de France L’Aéro Club de France souhaite que l’hydraviation soit traitée au plan règlementaire comme le vol montagne et demande à ce titre une règle « pragmatique, libérale et responsable ». Il rappelle que l’hydraviation a été inventée par la France, et qu’il s’agit d’une activité emblématique. Par ailleurs, il relève 2 problématiques : - la réglementation française relative à la création d’hydrosurfaces (en comparaison aux autres pays) - la nécessité d’établir un programme pour ne pas confiner l’activité à Biscarosse, et donc ouvrir des hydrobases et hydrosurfaces (tout en garantissant une pratique de l’activité dans le respect de l’environnement) Une autre difficulté réside dans le nombre d’appareils (3 tout au plus). Il conviendrait donc de chercher à amener quelques appareils sur des hydrosurfaces nouvellement créées ou réactivées pour initier la relance de l’activité, notamment grâce aux rassemblements et manifestations programmés en 2010. Pourrait être annoncée la création d’un centre européen de formation à l’hydravion à Biscarrosse (en complémentarité avec Côme, et non en concurrence). Il s’agirait d’un organisme FTO avec une structure de société. 3. Recherche d’hydrobases et hydrosurfaces Les premières recherches menées en DSAC/IR montrent l’existence d’un maillage potentiel. Une liste des hydrosurfaces/hydrobases est jointe en annexe. Elle doit être complétée et affinée. La commision Hydraviation de l’Aéro Club de France ciblera les sites à retenir et déterminera les aides qu’elle pourrait solliciter de la DGAC (notamment une intervention des DSAC/IR auprès des préfectures, pour l’ouverture ou la réactivation des hydrosurfaces correspondantes, pourrait être envisagée). - Action Aéro Club de France Pour l’Aéro Club de France, il convient de démontrer que l’activité n’est pas limitée à Biscarrosse et de trouver un site en Ile de France. 4. Volet règlementaire L’idée proposée par l’Aéro Club de France est de pouvoir se poser où les bateaux à moteur sont autorisés à circuler. L’Aéro Club de France n’a pas de demande particulière sur le plan des qualifications. La DGAC confirmera si le fait d'être instructeur et détenteur de la qualification SEP (H) permet de facto d'instruire sur hydravion. - Action DGAC La DGAC examinera les conditions de transmission, à l’Aéro Club de France, de la liste des instructeurs FI/FE « agréés » hydravion. - Action DGAC Le Président de l’Aéro Club de France et le Président de l’UFH estiment que la réglementation relative à l’ouverture des hydrobases et hydrosurfaces (arrêté du 13 mars 1986) est trop complexe. La DSAC précise toutefois que la réglementation italienne n’est pas très différente de la nôtre sur ce point. Les 2 principaux problèmes soulevés à ce stade, sur l’arrêté de 1986, sont l’exigence de la « carte d’hydrosurface » et « l’interdiction » des hydrosurfaces « à l’intérieur des zones situées autour des aérodromes […] ». Un groupe de travail sera constitué pour réexaminer les dispositions de l’arrêté de 1986, avec comme objectif de faciliter la création et l’utilisation d’hydrosurfaces. L'Aéro Club de France désignera un correspondant pour participer aux travaux de ce groupe qui sera animé par la DSAC. - Action Aéro Club de France 5. Structures associées La commission hydraviation de l’Aéro Club de France envisage de se rapprocher des fédérations aéronautiques (FFA et FFPLUM) pour apprécier l’intérêt de ces organismes au développement de l’hydraviation en France. Pour ce point, il semble que la FFPLUM ait déjà mené des actions visant au développement de l’activité hydro-ULM. Par ailleurs, il convient de trouver une solution pour que les petites et moyennes sociétés intéressées par l’activité hydraviation puissent répondre aux normes d’entretien des appareils et de qualification des équipages. Ces sociétés proposeraient par exemple : - de l’école de début (à confirmer) - des qualifications et prorogations de qualification hydravion - des vols touristiques circulaires. L’agrément de ces structures devra être étudié dans un souci de disposer de mesures adaptées à l’activité. 6. Commémoration Henri FABRE L’idée initiale était de reconstituer le premier vol du « canard » sur l’étang de Berre. Toutefois, vu l’état d’avancement de construction de la réplique au regard de l’échéance proche du 28 mars, il semblerait préférable d’organiser un « mini flying » officieux, avec présentation en statique, avec tout au plus une mise à l’eau de cette réplique. ANNEXE LISTE DES HYDROBASES ET HYDROSURFACES EXISTANTES/ANCIENNES/POTENTIELLES Région aviation civile département DSAC-Sud-ouest Landes Lot et Garonne Gironde/Charente maritime Dordogne Gironde DSAC-Ouest NOM Type Biscarrosse Lac Hourtin Lac Aureillan-Mimizan Lac Léon et Soustons hydrobase Montpezat d'Agenais Bretagne mer DSAC-Sud Loire Creuse Corrèze Aveyron Aveyron Haute Garonne DSAC-Sud-est mer mer hydrobase autorisation renouvelée tous les 2 ans ouvert ouvert ouvert ouvert ouvert ouvert ouvert restreint ouvert 7 hydrosurfaces ouvertes sécurité civile sécurité civile hydrobase ULM hydrobase ouverte CAP ouvertes ouverte en cours renouvellement Moselle Aube Etang du Stock Lac d'Amance hydrosurface hydrosurface Meuse Marne Lac de Madine Lac du Der hydrosurface DSAC-Nord Pas de Calais Nord mer mer arrêté de mai 1992 arrêté de Août 1992 potentielle base de loisir base de loisir base de loisir mer mer mer ULM non renouvelée non renouvelée potentielle potentielle potentielle potentielle Fréjus Rhône Béziers Théoule ouverte Golfe Juan ouverte base nautique Vaires sur Marne Etangs de Hollande plan d'eau des Ardres plan d'eau du Val Joly baie de la Canche (Le Touquet) baie de l'Authie (Berck) baie de Somme Mantes La Jolie ex-hydrobase Les Andelys ex-hydrobase Les Mureaux ex-hydrobase St Quentin en Yvelines potentielle de Jabline potentielle de Cergy Pontoise potentielle mer DSAC-Nord-Est Ancienne base loisir de Blois Lac de Vassivière Lac du Causse Lac de Pareloup Lac de Villefranche de Panat Lac de la Gimone Berre 9 Corse du Sud Cavalaire OBSERVATIONS non renouvelée sécurité civile sécurité civile Littoral Atlantique La Tremblade Saint-Pierre d'Herran Branne Langon Moissac Belle Île Plage des Grands Sables Bénodet: pointe de Combrit Douarnenez: Anse d'Ar Vechen Golfe du Morbihan: Rivière Dorée Groix: pointe de la Croix Ile d'Houat Lorient:Le Grasu Barrage de la Rance Rance Statut sécurité civile et ULM sécurité civile sécurité civile hydravion+ULM ULM ULM permanente permanente créée 24/07/2000 écopage Canadair créée pour occasions en zone de protection spéciale (DIREN) écopage Canadair potentielle