sur les Systèmes Homme-Machine Appel à Contributions Titr

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sur les Systèmes Homme-Machine Appel à Contributions Titr
Numéro spécial JESA (Journal Européen des Systèmes automatisés) sur les Systèmes Homme-Machine
Appel à Contributions
Titre : Méthodes, modèles et outils pour l’analyse et le contrôle de systèmes homme-machine
Title : Methods, models and tools to analyze and control human-machine systems
Coordinateur: Frédéric Vanderhaegen, Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, France
Mots clés : sûreté de fonctionnement, systèmes homme-machine, conception, analyse, évaluation, résilience, sécurité globale, fiabilité
humaine, systèmes sans contact, coopération, facteurs humains, interactions homme-machine, systèmes cognitifs
Keywords : safety analysis, dependability, human-machine systems, design, analysis, evaluation, resilience, safety and security, human
reliability, non intrusive systems, cooperation, human factors, human-machine interactions, cognitive systems
Thématiques
Cette édition spéciale est organisée afin de valoriser les activités scientifiques dédiées aux Systèmes Homme-Machine et issues des Sciences
pour l’Ingénieur, des Sciences de l’Information et de la Communication et des Sciences Cognitives. Elle s’adresse à des communautés telles
que : la communauté d’ERGO-IA, la communauté IHM, le GDR MACS, le GDR E HAMASYT, le GIS 3SGS, le Comité Technique Human-Machine
Systems de l’IFAC, l’AFIS ou le GRAISyHM. Les résultats de nombreux travaux de recherche montrent que la conception d’un système hommemachine ne peut plus se limiter à l’étude de défaillances techniques mais nécessite la prise en compte des facteurs humains dans la boucle de
contrôle et de supervision. La conception centrée sur l’homme, l’ingénierie des facteurs humains, l’automatique humaine, l’ingénierie des
interfaces homme-machine, l’ingénierie des systèmes sont des exemples de démarches valorisant l’étude des comportements humains en
conception, analyse ou évaluation de systèmes homme-machine.
La Sûreté De Fonctionnement est aux facteurs techniques ce que la Fiabilité Humaine ou la Résilience est aux facteurs humains ou
organisationnels respectivement. En effet, la sûreté de fonctionnement s’appuie sur des méthodes hors ligne pour étudier des critères tels que
la sécurité ou la disponibilité de systèmes techniques. Pour la fiabilité humaine, des méthodes adaptées ont été développées d’une part pour
réaliser des analyses prospectives ou rétrospectives d’incidents ou d’accidents impliquant les facteurs humains, et d’autre part pour proposer
des systèmes d’aide au contrôle en ligne de cette fiabilité. Il s’agit par exemple de systèmes de barrière ou des systèmes d’aide à l’action ou à
la décision coopérant avec les utilisateurs. Rares sont les études qui permettent de prendre en compte les contributions positives des
opérateurs humains face à des situations dangereuses. Le concept de résilience est une des réponses à cette limite. La résilience d’un système
est souvent mise en relation avec la capacité de celui-ci à réagir positivement face à des situations particulières, telles que des situations
imprévues, incompréhensibles, surprenantes ou sans précédent. Il est donc lié aux facteurs organisationnels impliquant tous les niveaux
décisionnels d’un système pouvant contrôler ces situations. Le risque résiduel considéré comme acceptable suite aux analyses de sûreté de
fonctionnement ou de fiabilité humaine peut devenir inacceptable lorsque, par exemple, les opérateurs humains doivent faire face à des
événements invraisemblables et catastrophiques qu’ils ne maîtrisent pas. Dans ces conditions, des modes opératoires peuvent être mis en
œuvre afin d’adapter les procédures existantes ou d’en créer de nouvelles. Ce sont par exemple des comportements basés sur le tâtonnement
ou l’action permettant de construire progressivement une solution aux problèmes méconnus pour lesquels un diagnostic ou un pronostic est
difficile voire impossible. L’étude de signaux faibles peut être utile afin d’anticiper ces situations.
La gestion ou la détection de situations à risque peut être assistée à partir de systèmes automatisés permettant de capter en ligne des
informations du système, mais provenant aussi des opérateurs humains considérés comme de nouveaux capteurs potentiels pour la conduite
ou la supervision de système. Les sens humains ou les émotions humaines, par exemple, présentent des cadres d’études intéressantes à
explorer pour l’analyse et le contrôle de systèmes homme-machine.
Des approches sans contact physiques avec les opérateurs humains peuvent être appliquées. Il s’agit par exemple de l’utilisation de techniques
de reconnaissance faciale ou de techniques d’identification de la direction du regard ou du dimensionnement des pupilles, ou encore de
méthodes de verbalisation de l’activité. D’autres approches telles que les systèmes de captation de rythmes cardiaques, de tension artérielle,
de la température corporelle, etc. qui nécessitent des contacts physiques avec les opérateurs humains peuvent également rendre compte de
l’état physique, physiologique ou cognitif de ces derniers. L’usage de certains d’entre eux peut corréler les résultats obtenus par des systèmes
non intrusifs sans contact. D’autres approches consistent à proposer des outils d’aide spécifique pour le contrôle de situations ou la gestion
des connaissances. Il s’agit par exemple d’outils coopératifs ou apprenants. Les outils coopératifs mettent en œuvre des systèmes automatisés
dont les connaissances n’évoluent pas mais intègrent des capacités de coopération. Quant aux outils apprenants, ils sont dotés de capacités
d’apprentissage qui leur permettent de modifier ou de créer des connaissances en appliquant des techniques d’auto-apprentissage ou de coapprentissage renforcé. Enfin, des modèles, outils ou méthodes de conception d’interfaces homme-machine peuvent contribuer à
l’amélioration de la sécurité ou des performances d’un système et faciliter la récupération d’événements imprévus.
Ce numéro spécial a donc pour objectif de faire un point d’avancement sur l’ensemble de ces thématiques de recherche qui visent
l’amélioration de l’analyse ou du contrôle de systèmes homme-machine.
Calendrier prévisionnel :
Lancement de l’appel à contributions : 30 juin 2013
Dépôt des soumissions à l’organisateur du numéro : 15 décembre 2013 10 janvier 2014 avec envoi des manuscrits à l’adresse suivante :
[email protected])
Résultat des évaluations des soumissions : 15 février 2014
Soumissions finales : 15 avril 2014
Livraison du numéro : 30 mai 2014
Format et consignes aux auteurs disponibles sur : http://jesa.revuesonline.com/auteurs.jsp (texte en français ou en anglais – 20 pages maxi)

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