Comparaison entre différentes mises en scène de Phèdre de Racine

Transcription

Comparaison entre différentes mises en scène de Phèdre de Racine
Comparaison entre différentes mises en scène de Phèdre de Racine
Introduction :
Dates des mises en scène : 1988 Bernard de Coster
1998 Luc Bondy
2003 Patrice Chéreau
Présentation des metteurs en scène
Présentation de l’extrait → Acte I, scène 3.
Mise en scène de Bernard de Coster (1988)
1) Où se passe la scène dans la mise en scène de Bernard de Coster ?
2) Quels sont les éléments du décor ?
3) A quelle époque semble se situer la pièce ?
4) De quel côté entre la lumière dans la mise en scène de Bernard de Coster ?
5) Quel âge est donné à Phèdre par le biais de la comédienne qui a le rôle titre ? Dans la mise en
scène de Bernard de Coster, Phèdre est incarnée par Jacqueline Bir qui avait 64 ans au moment
de la représentation en 1988.
6) A quoi cela conduit-il ?
7) Quel est l’effet recherché ?
8) Comment est vêtue Phèdre dans cette mise en scène ? couleurs ?
9) Comment est vêtue Oenone ? Quelles sont les couleurs de sa tenue ?
10) Qu’est-ce qui peut motiver de tels choix ?
11) Comment apparaît Oenone ? très autoritaire.
12) Quelle position a-t-elle par rapport à Phèdre avant les aveux de cette dernière ?
13) Dans la mise en scène de Bernard de Coster, l’alexandrin est-il respecté ? Comment qualifierezvous la façon de prononcer des comédiennes en présence ?
Mise en scène de Luc Bondy (1998)
14) Où se passe la scène dans la mise en scène de Luc Bondy ?
15) Quels sont les éléments du décor ?
16) Par où arrive la lumière chez Bondy ?
17) Quel élément naturel est mis en valeur par la lumière ?
18) Que symbolise le sable ?
19) Dans la mise en scène de Luc Bondy, comment est constitué le décor ? Quel est le choix
scénographique de cette mise en scène ?
20) Dans la mise en scène de Bondy, est-il facile de « dater » l’époque ?
21) Quel âge est donné à Phèdre dans cette mise en scène ?
22) Quel changement cela induit-il sur le sens de la pièce par rapport à la mise en scène précédente ?
23) Comment arrive Phèdre dans cette mise en scène ?
24) Pourquoi est-elle voilée ? Que symbolise ce voile ?
25) A quel moment enlève-t-elle ce voile ?
26) Comment est-elle habillée ? couleurs de sa tenue?
27) Comment apparaît Oenone dans cette mise en scène ?
28) Comment est vêtue Oenone ? Quelles sont les couleurs de sa tenue ?
29) Qu’est-ce qui peut motiver de tels choix ?
30) En ce qui concerne la diction, la prononciation des vers, voyez-vous des similitudes et des
différences avec la mise en scène précédente ?
Mise en scène de Patrice Chéreau (2003)
31) Où se passe la scène dans la mise en scène de Patrice Chéreau ?
32) Quels sont les éléments du décor ?
33) Par où arrive la lumière dans cette mise en scène ?
34) Quel est le décor choisi dans la pièce montée par Chéreau ?
35) De quelle façon apparaît Phèdre ? Quelle est sa posture ?
36) Pourquoi a-t-elle une couverture ?
37) A quel moment l’enlève-t-elle ?
38) Comment est vêtue Phèdre dans cette mise en scène ? couleurs ?
39) A quel moment retire-t-elle sa veste ?
40) Quelle fonction vont avoir les bijoux ?
41) Quel geste adopte-t-elle au moment où elle prononce le vers « Soleil, je te viens voir pour la
dernière fois » (v. 172) ?
42) A quels moments Phèdre tente-t-elle de se cacher du soleil ?
43) Quelle image nous est donnée de l’héroïne tragique au moment des reproches d’Oenone ? Où se
réfugie-t-elle ? Est-ce que le spectateur peut encore la voir ? A quel moment retrouve-t-on le
même jeu sur la lumière et l’ombre ?
44) Quels sont les points communs et les différences entre les diverses mises en scène concernant
l’éclairage ?
45) Quel effet cela provoque-t-il sur le personnage d’Oenone en contrepartie ? Qui est au centre des
regards ? Comment est renforcée la distance entre Oenone et Phèdre ?
46) Quel objet tient Oenone dans ses mains pendant ses reproches ? Que symbolise-t-il ? symbole de
son attachement à Phèdre.
47) A quel moment va-t-elle laisser tomber la veste ?
48) Quels gestes vont traduire la difficulté de l’aveu ?
49) Qui ramasse les vêtements ou bijoux de Phèdre ?
50) Dans quelle mesure Chéreau s’écarte-t-il radicalement du texte de Racine par le nombre de
personnages présents sur scène ?
51) Au début de la scène, quelles étaient les silhouettes visibles ?
52) Quelles sont la fonction et la conséquence d’un tel choix ?
53) Dans la mise en scène de Patrice Chéreau, comment sont prononcés les alexandrins ?
54) Quelle mise en scène semble respecter au plus près l’alexandrin ? Lors d’un entretien en
décembre-janvier 2003, il expliquait avoir l’« alexandrin en horreur » et qualifiait ce choix
métrique de « structure rigide ». « Cette structure rigide, il faut en sortir d’une manière ou d’une
autre. Les travaux les plus récents peuvent nous y aider. Ils restituent les vers dans leur
ponctuation d’origine, avant que Racine, lui-même, alors qu’il a depuis longtemps quitté le
théâtre, ne vienne repolir son œuvre pour la postérité, en lui retranchant de sa chair. Inutile
d’aller chercher loin les exemples : dès le premier vers de la pièce, la ponctuation est différente.
Tant sur le rythme que le sens, cela joue énormément, et peut être un bon outil. »
55) Dans la mise en scène de Chéreau, est-il facile de « dater » l’époque ?
56) Quel est le point commun entre celle de Chéreau et celle de Coster ?
57) Quels sont les rapprochements entre Bondy et Chéreau ? Quelles sont les différences dans les
choix scénographiques ?
« Voilà le mystère… trouver ce point où le spectateur doit achever la chose… Cela reste
une aventure, un risque, un jeu… On voit que tes espaces demeurent à l’état d’esquisse. Quand
tu fabriques un crucifix, tu laisses toujours une place pour le dernier clou. C’est bien ce qu’il y a
de passionnant, alors. »
58) Où sont placés les spectateurs dans les diverses mises en scène ? Quelle est la particularité
de la mise en scène de Patrice Chéreau ?
« Le fait d’avoir des spectateurs de chaque côté, ça permet d’avoir une très grande proximité des
spectateurs. Les acteurs peuvent être plus proches des spectateurs jusqu’à les toucher. Ils vont
être absolument sous leur nez et en plus, d’une certaine façon, ça divise l’éloignement des
spectateurs par deux c'est-à-dire que les acteurs sont toujours très près d’une moitié de la salle.
Ça rend plus difficile la mise en scène parce que ça la rend un peu comme une épure, comme un
dessin : on n’a rien pour s’accrocher. [Les chaises] Ça ne suffisait pas pour être des appuis pour
les comédiens. On ne tourne jamais le dos à la salle c'est-à-dire qu’il n’y a aucun moment où l’on
puisse se reposer. […] On est vu de tout le monde tout le temps ce qui demande une vérité de jeu
et une intensité permanente qui est beaucoup plus fatigante et qui est beaucoup plus vraie et qui
ne permet pas la moindre… je ne dirais pas le mot tricherie parce que les acteurs que vous avez là
ne trichent pas mais […] on ne peut rien cacher. »
Bilan
59) Quels sont les points communs entre les divers choix de mise en scène ?
60) Quelles sont les différences ?
61) En quoi la mise en scène oriente-t-elle la signification de la pièce ?
62) Quelle est celle qui correspond le plus à l’image que vous vous faisiez de la pièce ou des
personnages ?
63) Pour vous, quelle est celle qui rend mieux compte de l’œuvre ou qui vous a le plus interpellé ?

Documents pareils

1- Le schéma actantiel 2- Application : Phèdre ou la tragédie des

1- Le schéma actantiel 2- Application : Phèdre ou la tragédie des Thésée : « Si je reviens si craint, et si peu désiré, Ô ciel ! de ma prison pourquoi m’as-tu tiré ? » (v. 955-956, Acte III, sc. 5) C’est ce retour inopiné qui va être à l’origine du basculement tr...

Plus en détail