PROJET CAP RESILIENCE, une nouvelle société adaptée
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PROJET CAP RESILIENCE, une nouvelle société adaptée
PROJET CAP RESILIENCE, une nouvelle société adaptée Le projet proposé repose sur la préservation des écosystèmes pour assurer le maintien des services écologiques et rétablir l’équilibre harmonieux entre environnement naturel et société humaine. Une stratégie évolutive et inclusive de Gestion Intégrée des Zones Côtières sera établie, prévoyant une gestion participative du littoral et du Domaine Public Maritime comme bien commun, au travers notamment de l’instauration d’organes de gouvernance inclusive, les maisons littorales de quartiers, au sein desquelles seront discutés les plans de prévention et les politiques de réduction des risques. A travers les adaptations portées à l’environnement, naturel ou bâti, le fonctionnement sociétal sera repensé. Les espaces de services à la personne seront repensés en vue de créer du lien social et transgénérationnel : ateliers de réparation et recyclage solidaire, liaison établissements liés à la petite enfance et aux personnes âgées, etc. Les élèves des établissements primaires et secondaires se verront proposer des activités en lien avec la nature et la gestion et l’exploitation durables des ressources naturelles : revégétalisation des berges pour augmenter la résilience des infrastructures en protégeant des crues, des espaces forestiers, de la dune, jardinage sur les espaces partagés… Un espace et des hommes reconnectés à leur environnement pour une meilleure résilience de Capbreton. La forêt merveilleuse Afn de réduire voire éviter les effets néfastes du changement climatique sur les espaces forestiers, la monoculture ayant réduit les capacités d’adaptation du pin maritime, un mélange d’essences indigènes seront plantées afn d’augmenter la biodiversité et les usages qui en découlent. Ainsi, sur 1ha de terrain, 2000 plants seront répartis comme suit : • 500 cyprès, pouvant être exploités pour la flière bois (charpente et bardage), • 500 pins maritimes, • 250 pins noirs, • 250 chênes verts • 500 chênes lièges, qui représentent une opportunité de relancer et développer la flière liège en France. Les chênes lièges composeront en premier-lieu le sous-étage forestier, qui sera consolidé par la plantation d’arbustes (arbousiers, fusains, genévriers). L’exploitation forestière pourra donc perdurer, et d’autres usages seront développés : parcours ludiques et sportifs dans les bois, visites guidées (exploitation forestière et scierie), cabanes pour diversifer l’offre d’hébergement en plein air… La dune, illustration de la nature protectrice La réhabilitation/consolidation de la dune permettra de mieux protéger les habitations tout préservant son caractère patrimonial et paysager exceptionnel et réduisant les coûts liés à la logique interventionniste mise en oeuvre jusque-là. Une révégétalisation sera opérée pour renforcer les différents stades dunaires : plantes pionnières (euphorbe, agropyron) sur la dune élémentaire, oyats pour stabiliser les dunes bordières (blanches) du cordon dunaire. La fxation de la dune grise en arrière-plage sera assurée par la densifcation du couvert végétal et le développement des lichens, notamment sur les zones en continuité avec la forêt (écotones). En plus du service de protection assuré par l’écosystème dunaire ainsi en place, des activités de découverte du milieu seront développées via la création de sentiers (avec panneaux pédagogiques) sur pilotis. Des accès à la plage seront facilités par la mise en place de patelages bois amovibles, dont certains, temporaires, seront retirés hors saison (canalisation des accès). Une architecture conciliant futurisme et naturalité Les infrastructures touristiques et les habitations seront reculées et réaménagées pour être éco-responsables et évolutives. Une large partie de la zone résidentielle existante évoluera en un paysage résidentiel solidaire et écologique. Les maisons, à étages pour éviter la densifcation de l’habitat (nombre d’étages limité à 2/3 pour garantir une harmonie architecturale et paysagère), seront conçues en matériaux éco-responsables et équipées de panneaux solaires et systèmes de récupération et fltration des eaux de pluies pour être autonomes. Les toits et façades seront végétalisés, de manière à garantir une isolation intelligente et augmenter la biodiversité, des ruches seront installées dans les jardins, dont une partie sera partagée pour l’installation de potagers communs et de jachères mellifères. Le centre ville est préservé (centre-ville piéton et architecture traditionnelle) de manière à ce que les résidents se réapproprient le patrimoine historique. Les infrastructures directement menacées par les risques liés au changement climatique seront délocalisées sur les îlots de manière à absorber le boom démographique à venir. Les « bourgs sur l’eau », ou comment surfer sur la vague de l’innovation Trois îlots fottants, des « bourgs sur l’eau », seront installés, qui permettront d’expérimenter autrement le tourisme sur Capbreton. L’îlot central rassemblera les infrastructures liées à la vie nocturne (hôtels, restaurants, bars, casino) ainsi que le port principal pour les embarquements vers les deux autres îlots. Les infrastructures autour du port seront constituées de container pour rappeler « l’effet dock » et assurer une mobilité répondant à la saisonnalité de l’activité touristique. Sous le dôme constitué de panneaux solaires, seront établies les infrastructures plus importantes (casino par exemple). Un deuxième îlot situé plus à proximité du Gouf servira à la découverte de ce canyon au travers d’activités d’exploration sousmarine (musée sous la mer pour sensibiliser, communiquer et informer, exploration en sous-marin et plongée) ; le troisième concentrera les autres activités nautiques et sportives (parc aquatique, base nautique avec kayak de mer, paddle, planche à voile, surf, etc). Dans la partie inférieure de chaque îlot, des résidences hôtelières permettront d’accueillir le plus grand nombre avec une offre originale : une nuit sous la mer! Des turbines marémotrices constitueront la source d’énergie principale sans impact visuel. Le littoral repensé, d’un espace contemplé et utilisé à un espace expérimenté et vécu Une fois sur la plage, les usagers auront la possibilité de découvrir de nouvelles activités : les bunkers seront valorisés en statues qui constitueront un musée sous-marin, à l’image de l’expérience de Lanzarote, ou en observatoires temporaires du changement. Le pôle, un espace de gouvernance partagée La démarche architecturale sera revue et conçue pour favoriser l’accès à l’information et l’implication des citoyens dans l’organisation du territoire et de sa société. Un pôle central regroupant l’ensemble des services administratifs de la commune, ainsi que des salles de réunion pour la consultation et la vie citoyenne. Rattachés à ce bâtiment central par des passerelles, d’autres bâtiments représenteront les pôles biodiversité & écosystèmes, énergies renouvelables, industrie, pêche, agriculture (ce dernier pôle étant prolongé par des exploitations extensives sans spécialisation, permaculture, cultures aquaponiques et biodynamiques, et une coopérative de producteurs fermiers, où les habitants et touristes pourront venir s’approvisionner) L’enjeu « eau » étant transversal, ce bâtiment central représentera également le pôle « eau », où se tiendront les réunions du Syndicat mixte de rivière et autres instances de gouvernance et gestion de l’eau. Il sera relié à la STEP nouvellement conçue pour répondre aux exigences de développement durable de la commune. Du lien, du lien, du lien! La mobilité au sein de la commune se fera uniquement par voie propre : développement des pistes cyclables et mise à disposition de parcs de vélos, véhicules électriques, hydrogènes ou hybrides, navettes bateau avec point d’embarquement facilité pour se rendre sur les îlots, et d’un îlot à l’autre. L’accès à la commune se fera par les voies existantes ; les habitants et visiteurs, étant invités à laisser leur véhicules sur les parcs de stationnement réalisés près des grands axes, afn de laisser le centre-ville piéton. Projet présenté par : Crédit graphique : Pablo SALMON