Alvarius B

Transcription

Alvarius B
# 8 4
U s i n e
Alvarius B / Bee Mask / RINUS VAN ALEBEEK / G. MOISSONIER / èlg / CHAUSSE TRAPPE / BLUES CONTROL / ENSEMBLE PHOENIX BASEL /
JEROME NOETINGER / NORBERT MÖSLANG / AOKI TAKAMASA / KING AYISOBA AND BAND / ZEA
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l ’ é c uri e
Avec le soutien de la Ville de Genève, de la République et canton de Genève,
de la Loterie Romande, de la Fondation Ernst Göhner, de la «fplce » et de tous les Lieux qui nous accueillent www.cave12.org
exil an VI
L a
c av e 12
à
l’ É C U R I E
(# 3 4 2)
L a
c av e 12
à
l’ É C U R I E
(# 3 4 3)
dimanche 2 juin 21 h 00
mercredi 5 juin 21 h 00
Alvarius B (USA)
2 deep & strong avant/electronic &
avant/tapes manipulations solo acts
Alan Bishop (from Sun City Girls) :
voix, guitare
Retour de Monsieur Alan Bishop/Alvarius B
avec un nouvel album sous les bras, « The Invisible Hands » entièrement enregistré au Caire
avec des musiciens égyptiens, pour un résultat
déroutant de chansons-incisives-presques-popet-non-world-music-at-all… Alvarius B a encore
frappé, avec son sens du contre-pied habituel,
sa lucidité sarcastique et son esprit malin… le
« mauvais » génie est en verve.
C’est en solo qu’il viendra présenter son nouvel
album et qui dit solo d’Alvarius B, dit un moment totalement ouvert à toutes les possibilités/
déviances/« non-sermons/sermons » et remises
au point possibles et imaginables. On se souvient de son concert fleuve il y a à peine un an ici
où il avait enflammé l’assistance pleine à craquer
pendant plus d’1 heure 30, seul, avec sa voix de
démon possédé et son jeu de guitare accidenté.
Lorsqu’on tient un public en haleine pendant
aussi longtemps avec juste une voix et une guitare, on est en droit de crier au phénoménal.
ALVARIUS B
Alan Bishop (rappelons-le, l’un des cerveaux
tricéphales du plus grand groupe underground
américain bizarre de tous les temps, les, mm,
insupportablements géniaux SUN CITY GIRLS
et boss-cerveau du génialissime label Sublime
Frequencies) est un Maître de la langue bien pendue, dénonciateur caustique de « l’imposture générale » dont il sait si bien faire partie avec une
ironie suprême, et une facétie rentre-dedans médusante. Formidable cocktail létal pour les sens,
déséquilibrant et divertissant, avec un cycle de
chanson fantastiquement tordues, mélange d’humour, de politiques, de mélodies anciennes, nouvelles, cassées… et toujours seul à la guitare et
à la voix, et cette voix, cette voix unique, à, par
moment, se faire dresser les cheveux sur la tête.
Bee Mask
(USA)
Chris Madak : électronique &
manipulations synthétiques diverses
+
Rinus Van Alebeek (NLD)
manipulations de cassettes multiples &
électronique
Excellente soirée de profonde exploration électronique avec deux entités-solos aux univers
forts, physiques, denses, englobants et totalement réjouissants.
D’un côté, les fascinantes explorations cosmico-synthétiques perverties et electronic-electronica extatiques du passionnant Bee Mask,
auteur de plusieurs albums-clés ayant fait l’unanimité des presses spécialisées dont le franchement fantastique « Canzoni Dal Laboratorio Del
Silenzio Cosmico » sur le label Spectrum Spools
et Edition Mego, pointant dans les listes des albums de l’année 2012 des entres autres incontournables magazines Wire ou Boomkat.
Et de l’autre, les manipulations de cassettes
« in-situ/sur le moment » et tout aussi fascinante
de l’énigmatique Rinus Van Alebeek, figure-clé
de la scène-cassette/bande expérimentale berlinoise et internationale.
BEE MASK
Projet de Chris Madak, Bee Mask est un véhicule pour une conception complexe, ouvragée et
profondément déformée de la musique électronique contemporaine se dessinant à partir des
couples humains/machines des synthèses west
coast américaines des années 70, de la brillance
fracturée du sampling concret, de l’empreinte
iridescente du minimalisme, de la palpitation/
vrombissement humide de basses sur-puissantes
et des courants sublimés de vertige et terreur
prenant corps sous les plus perturbants/troublants moments du canon du psychédélisme enregistré « maison ».
Une joie non dissimulée ici, Alvarius B faisant Un aperçu parfait de l’état de l’abstraction
partie de nos héros discographiques personnels électronique actuelle, version cosmico-puissante. Sopistiqué, abouti et merveilleusement
de premier plan. Mister Alvarius B is in town !
énigmatique.
ÉCURIE de l’Ilôt13 – 14 rue de Montbrillant
RINUS VAN ALEBEEK
Figure emblématique de la manipulation de
bandes-cassettes, Rinus Van Alebeek est en fait
un écrivain utilisant ses enregistrements (environnementaux) pour narrer des histoires avec
une approche hautement personnelle et nonacadémique, se situant qqpart entre le noise et la
« poésie pure », le tout avec une esthétique magnifiquement do-it-yourself, usant de walkman,
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dimanche 9 juin 20 h 30 (début 21 h 00 précises !)
Full Evening from Layer Noise
Electronics to Trance/Repetitive Avant
Instrumental Rock to Strange Avant
Blues/Psychedelia Modulations &
Explorations
21 h 00
G. Moissonier
(FRA)
synthétiseur Modulaire Analogique,
cassettes, électronique
21 h 40
èlg (FRA)
manipulations et collages sonores,
électroniques divers
22 h 20
Chausse-Trappe
(FRA)
Nicolas Joubaud : Basse
Mériadeg Orgebin : Basse et guitare Clément Mouturier : Violon
Johann Mazé : Batterie
23 h 15
Blues Control (USA)
Lea Cho & Russ Waterhouse :
synthétiseurs, guitare électrique,
traitements électroiques
Gros dimanche plein et bombardant en perspective ici, avec pas moins de 4 actes/sets/
concerts, partant des expérimentations électroniques des activistes G. Moissoinier et de l’excellemment inénarrable et totalement jeté èlg
(qu’on adooooore ici) en passant par les prenantes explorations-modulations blues-psyché de l’excellent duo ricain Blues Control et
le surpuissant rock-trance répétitif de l’hypnotique combo français Chausse-Trappe à la
configuration peu usuelle (batterie, 2 basses !
et violon).
City ou Holy Mountain) est caractérisé par des
patterns de claviers « d’églises » synthétiques,
spatiaux-cosmiques et une guitare » aggro-spectrale » puisant dans le vocabulaire rock et possédant des métriques appartenant au royaume
de la liberté et de la singularité. Leurs étranges
morceaux, faits d’un mélange d’images de couleurs et de couches-touches de mécontentements
saturés, semblent n’appartenir ni à la Terre ni au
Cosmos, mais bel et bien exister au sein de leur
propre sphère, alternant entre un apaisement-accalmie tout particulier et de puissants hymnes
pentatoniques. Chaude, intime et étrange, Blues
Control assemblent leurs guitares, synthétiseurs
et vieux matériel vintage analogique pour donner corps à une musique étrangement en susÈLG
pens, éthérée et spatiale, et à un des univers les
Héros-fou de la discothèque privée cave12, Lau- plus singulier à être surgis de l’underground
rent Gérard (aka èlg), tisse depuis 2003 des spi- américain de ces dix dernières années.
rales concentriques et des labyrinthes génialement jetés et prenant fait « d’intestins, de tripes Une excellente manière « aérienne » (ou pas) de
et de thuyas ». Depuis 10 ans, èlg nous enchante terminer une soirée dense. Soirée, dans le genre,
avec une large palette d’approches et d’ou- hautement recommandable.
tils. Travaillant sur la manipulation de formats
chantés ou parlés, de chansons à travers des dis- ÉCURIE de l’Ilôt13 – 14 rue de Montbrillant
torsions psychédéliques et des expérimentations
« sables-mouvantes », mêlant voix et « sons trouvés » dans des collages à quatre dimensions, le
résultat donne corps à un hallucinant mélange L a c a v e 1 2 à l ’ U S I NE ( # 8 4 )
improbable et hautement réussi de poésie sonore, stand-up comédie, journaux sonores bon- dimanche 16 juin 21 h 00
dés de mescaline, cascades électro-acoustiques
improvisées, injections de « siphons psychédé- POWERFUL & BIG CONTEMPORAY MUSICAL
liques » au sein de « transes industrielles », lignes ENSMBLE DETOURNEMENT
hypnotiques, opéra de poche espéranto, musique Ensemble Phoenix Basel/
concrète, pop cosmique, futurisme et saleté gra- Jérôme Noetinger/
nuleuse, etc, etc…
èlg semble sans limite dans ces approches Norbert Möslang (CHE/FRA)
que cela soit en solo ou avec Reines D’Angle- Ensemble Phoenix Basel :
terre (excellent projet avec Ghédalia Tazartès), Christoph Bösch : Flûte
Opéra Mort (avec JoT.) et ses collaborations Toshiko Sakakibara : Clarinette
nombreuses avec des gens tels que Smegma, Marc Unternährer : Tuba
Samuel Wettstein : Synthétiseur
Jean-Philippe Gross, Ignatz, Jakob Tomutonttu,
Maurizio Grandinetti : Guitare électrique
Richard Pinhas, Heatsick, etc… etc…
G. MOISSONIER
Musicien expérimental issu du « renouveau » de
la scène française, sur-actif et pièce maîtresse au
sein de la culte salle de concert Grrrnd Zero à
Lyon, boss du label « zerojardins », et membre
de plusieurs groupes/projets.
En solo, G. Moissoinier joue d’un synthétiseur
modulaire analogique A-100, entremêlés à des
manipulations de cassette et des enregistrement
environnementaux pour un résultats de spirales
& collages analogiques vrillant/transcendant
les hauts-parleurs de manière bizutée, nerveuse,
voire jouissivement agitée. Une première cassette
solo vient de sortir sur le tape-label de Manchester, Winebox Press.
CHAUSSE TRAPPE
Puissant combo hexagonal à 4 têtes, avec une formation peu usuelle mêlant par moment 2 basses,
une batterie, un violon, Chausse Trappe déverse
un immense flux répétitif menant à une transe alchimique extrêmement prenante, comme un long
voyage envoûtant et libérateur/exultant et prenant
toute sa dimension en live. Avec un membre de
France Sauvage dans le lot, (France Sauvage dont
le concert l’année passée ici fut à ranger dans la
catégorie « grosse claque/concerts de l’année »). Si
la puissance (plus rock cette fois) en live atteint
les même sommets, wouahou, la claque sera une
nouvelle fois de mise. Prometteur et très excitant.
BLUES CONTROL
Aleksander Gabrys : Contrebasse
Daniel Buess : Percussion
Thomas Peter : Elektronik
&
Jérôme Noetinger :
composition & direction
Norbert Möslang :
composition & direction
Après la fabuleuse expérience de l’année passée, où l’on avait vu cet ensemble Phoenix se
soumettre magistralement aux torsions-directions sonores perverses de Kasper Toeplitz et
Zbigniew Karkowski, l’ensemble déjanté remets
ça pour ce qui s’annonce peut-être comme un
rdv-série annuel (une autre surprise de taille est
déjà prévue pour 2014… restez attentifs !).
Attention, programme plein et au vu du contenu Provenant du Queens à New-York, leur travail
de la soirée, les concerts commence à l’heure par (documenté sur des labels-clés de l’underground Large ensemble de musique contemporaine,
actual ricain tels que Siltbreeze, Fusetron, Drag l’Ensemble Phoenix n’a cesse de vouloir se
respect pour le voisinage.
frotter à des noms incontournables de la scène
expérimentale noise-électronique & électroacoustique sauvage. Après donc Toeplitz et Karkowski l’année passée, c’est cette année au tour
de deux autres titans de la scène expérimentale électroacoustique européenne de se frotter à l’Ensemble : soit les essentiels activistesmontagnes-géants que sont Jérôme Noetinger
(maître-virtuose hallucinant du, entres autres,
Revox détourneur-pirateur, mais aussi oreillescerveau sonore superbement affûtés de la cultissime Cellule d’Intervention Metamkine et grand
manitou de l’extraordinaire et ô combien essentiel catalogue de vente par correspondance/
distributeur Metamkine) et Norbert Möslang
(ex-Voicecrack et surpuissant manipulateur
bombardant et virtuose de ses « cracked everyday electronics » ou objets électroniques de
tous les jours).
Une réelle, puissante et prenante expérience sonore en perspective. Ce n’est pas tous les jours
qu’un tel ensemble de musique contemporaine
se produit dans une salle comme Kalvingrad/
l’Usine. Et avec une telle paire de « compositeurs » à la direction, l’expérience risque d’être
une nouvelle fois totale, voire soniquement magistrale. Pour les amateurs expérimentaux, extrêmement recommandé.
USINE – 4, place des Volontaires
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mercredi 26 juin 21 h 00
RASTER-NOTON RYTHM VARIATIONS FROM
JAPAN & BROKEN DANCE FLOOR
Aoki Takamasa (JPN)
electronics & rythm variations/
modulations
+
Bad Trip Inc Special DJ set (CHE)
passeurs de disques impromptus
Producteur et musicien japonais provenant
d’Osaka, AOKI TAKAMASA , (signé sur le
cultisme label de musique électronique RasterNoton avec son excellent dernier opus RV8)
explore et se focalise de manière hallucinément précise sur les modulations de rythmes
et de grooves. Feux d’artifices de « bips » et
de « bops », beats en vibration constante, approche musicale ludique surcommunicative et
irrésistiblement groovante, générant des sonorités et patterns rythmiques visant clairement le
dance-floor.
Modulations permanentes d’accords et de
lignes mélodiques atteignant à une hyperactivité
renversante par moment avec un flux impeccable
et parfaitement maîtrisé, AOKI TAKAMASE
combine avec délice et vigueur un excellent mélange de musique dansante et d’esprit funky, aux
tempo souvent rapides et montant continuellement en intensité.
Influences downbeat, r’n’b aux beats cassés,
gros son & grosses basses grasses, style technoïde brillant et élégant, caisse-claires digitales
clappantes, bribes de voix modulées, brisures/
cassures et réarrangements permanents, etc…
Excellent mercredi en perspective lorgnant vers
le dance-floor somptueusement cassé et de très
haute-tenue intensité/qualité. Avec en prime et
en début et fin de soirée, un Bad Trip dj set spécialement pensé et conçu pour l’occasion par
nos allumés préférés.
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(# 3 4 6)
dimanche 30 juin 21 h 00
GHANA « HIGH-LIFE » STAR with BAND & HIGH
ENERGETIC BONKERS SOLO ACT
King Ayisoba & Band (GHA)
King Ayisoba : Kologo, chant
Shake Bongo : Ka, chœur, dance
Abaadongo Adontanga ; dance, dorgo
Ayuune Sulley : kale bas, chant, choeur,
kologo
Abalungo Ras Asua : kalimba, dance, chant
Let’s come & party & Yes ! Final-party-spirit de
première ten !
KING AYISOBA AND BAND
Véritable star au Ghana, King Ayisoba délivre
un mélange de musique traditionnelle Kologo (de la région de de l’est ghanéen) et d’énergie et couleur du 21e siècle. Chantant en langue
Fra Fra, Twi (et un peu en anglais), King Ayisoba fait partie de le nouvelle scène Hip-Life et
a carrément changé cette scène avec sa nouvelle
approche révolutionnaire, utilisant instruments
traditionnels et chansons avec les beats, les bips
et les basses caractéristiques au moderne style
Hip-Life.
Il joue du Kologo, un instrument à deux
cordes au son mélodique et percussif en même
temps. Débarquant avec un groupe complet de
danseurs de la tradition Frafra (danse faits de
sauts et issue de rituels de chasse) et de musiciens traditionnels sur des instruments tel le
Dorgo (un genre de trompette sonnant comme
un agneau à très forts décibels et utilisé originellement pour rassembler les villageois à partir à
la chasse), King Ayisoba, en habité maître de cérémonie, déversera cette typique musique Kologo, qui se joue chez lui dans des petits bars, lors
de mariages, funérailles, ou alors spontanément,
dans la rue. Une musique ancestrale remise au
goût du jour par le King lui-même, une musique
emplie de force et d’esprit rituels, avec ce surprenant mélange d’authenticité et de modernité.
Un beau et prenant moment en perspective, décliné sur un rythme-temporalité africain… on
sait quand ça commence, mais on ne sait absolument pas quand ça finit, King Ayisoba ayant
Arnold De Boer (front The Ex) : chant, guitare, cette fois toute latitude de jouer autant qu’il
effets, sampler
veut, si la sauce prend avec vous/nous.
+
Zea (NLD)
Final de saison en forme de grosse-grosse fête ÉCURIE de l’Ilôt13 – 14 rue de Montbrillant
moite, dansante, voire dépaysante avec l’incroyable venue d’un full band de bal/party en
provenance du Ghana : le retour du fantastique,
hypnotique et véritable star dans son Ghana
d’origine de King Ayisoba (qui nous avait littéralement hypnotisé en solo pendent plus d’1
heure 30 l’année passée à Baz’Art, on se souvient qu’on n’arrivait absolument plus à l’arrêter. .), cette fois-ci avec son groupe directement
from Ghana, fait d’instruments traditionnels,
danses et chœurs… Avec en première partie, la
véritable pile électrique et hallucinant condensé d’énergie qu’est ce bonheur de Zea (Arnold
De Boer, actuel chanteur de The Ex, rappelonsle…), capable de foutre le feu, seul, avec sa guitare, sa voix et ses rythmes pré-enregistrés….
Une excellente affiche de fin de saison, parfaite
pour définitivement laisser l’été nous envahir,
dans un esprit Hig-Life Ghanéen, avant de revenir en Septembre entre l’Ecurie… et enfin, la
Prairie (courant Octobre !)… La fin de notre nomadisme approche.
graphisme :
Eva Rittmeyer
Xavier Robel
impression :
Noir sur Noir
dictaphones, multi-pistes analogiques, lecteurs
cassettes « conventionnels » pour un fascinant
et prenant résultat « para-réaliste ». Observateur
curieux et insatiable de la réalité, Rinus Van Alebeek transforme celle-ci en « poèmes sonores »,
se situant dans un prenant territoire mêlant
noise/bruit, lo-fi et narrations à l’étrangeté hautement poétique.