le dossier de presse - Galerie des Galeries

Transcription

le dossier de presse - Galerie des Galeries
SOFIA ACHAVAL
THIBAULT DE MONTAIGU
La Parisienne
roman
Exposition du 1er avril au 4 juin 2011
à la Galerie des Galeries
« Un voyage imaginaire dans l’appartement
d’une Parisienne. » E. J.
l a Pa r i s i e n n e
roman
La Galerie des Galeries
1er étage
Galeries Lafayette
40, boulevard Haussmann
75009, Paris
Du mardi au samedi de 11 h à 19h
Entrée Libre
T. +33 (0)1 42 82 81 98
[email protected]
Contacts Presse
Galerie des Galeries
Elsa Janssen, directrice
Laurène Blottière, chargée de communication
T. +33 (0)1 42 82 30 90 / 35 76
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Galeries Lafayette
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T. +33 (0)1 42 82 82 92
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Julia de Crozefon
T. +33 (0)6 15 28 61 02
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Visuels téléchargeables sur :
www.galeriedesgaleries.com
Photo de la couverture : Sebastian Faena
l a pa r i s i e n n e
introduction
À l’occasion de l’événement « La Parisienne » présenté aux Galeries Lafayette, la Galerie
des Galeries invite du 1er avril au 4 juin 2011, Sofia Achaval et Thibault de Montaigu à imaginer l’appartement d’une Parisienne fictive. Le couple a convoqué une équipe d’auteurs afin
de recréer l’histoire et la personnalité de cette Parisienne. La romancière et critique d’art
Catherine Millet fera le choix de sa collection d’œuvres d’art ; l’artiste et écrivain Valérie
Mréjen s’emparera de ses pensées en laissant divers messages disséminés dans l’appartement ; le compositeur Bertrand Burgalat imaginera ses choix musicaux ; la plasticienne Laetitia
Benat révélera son âme de dessinatrice tandis que la photographe Annelies Strba revisitera
son passé et qu’un acteur prêtera sa célèbre voix à des messages téléphoniques amoureux.
« Le monde entier nous envie la Parisienne. Mais qui est-elle ? Une idée, un cliché, une
mythologie dans le sens barthien du terme ? La Parisienne a depuis longtemps colonisé
notre inconscient collectif. Symbole d’élégance, icône de beauté, elle est moins un archétype social qu’une fiction sur laquelle projeter nos désirs. D’où l’idée de reconstruire l’intérieur
de cette femme imaginaire en déclinant les différents espaces qui constituent son intimité :
chambre à coucher, salle de bain, salon, dressing, bureau… Un espace privé dans lequel
nous avons choisi d’inviter plusieurs auteurs venant d’horizons différents (littérature, musique,
art contemporain...) afin de raconter le « roman » de cette Parisienne. Car toute vie n’estelle pas une fiction ? Une mise en scène d’éléments disparates ayant pour but de donner
cohérence à l’ensemble et de séduire ceux destinés à l’observer ?
Ainsi cette Parisienne peut aussi bien se retrouver dans un livre laissé ouvert sur une table
que dans une œuvre d’art exhibée dans son salon. Dans un morceau de musique qui se
répète en boucle que dans le souvenir d’une vieille photo. Elle est à la fois cette femme croisée dans la rue et celle qui s’affiche sur les publicités du métro, autant dire une multiplicité
de récits qui se déroulent en même temps. Le but de cette exposition est de mettre à jour
ces différents processus de narration et d’inviter le spectateur à récrire avec nous le roman
de cette Parisienne qui fascine toujours autant notre imaginaire. »
Thibault de Montaigu
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chapitre 1
Les commissaires
de l’exposition
Sofia Achaval
Née en 1979 à Buenos Aires, vit et travaille entre Paris et New York.
Le parcours de Sofia Achaval est autant multiple qu’international : après des études de mise
en scène à l’université de cinéma d’Antin à Buenos Aires, elle suit l’enseignement du Studio
Berçot à Paris pour devenir styliste, tout en travaillant comme mannequin parallèlement. Ces
différentes expériences lui permettront d’envisager la mode sous différents angles avant de
démarrer sa carrière de styliste. En 2006, elle intègre la maison Azzaro comme assistante
au studio de création de Vanessa Seward, directrice artistique de la marque. En 2009,
Sofia Achaval choisit de devenir free-lance : elle est désormais représentée par l’agence
«The Wall Group» à New York et travaille régulièrement pour des magazines tels que
V magazine dont elle est rédactrice mode.
Thibault de Montaigu
Né à Boulogne Billancourt en 1978, vit et travaille à Paris.
Diplômé de Sciences Po Paris et du Centre de Formation des Journalistes, il commence
à travailler chez Libération en 2003. Depuis, il a collaboré à de nombreuses publications
(L’Optimum, L’Officiel, L’Officiel Voyages, Milk Magazine, Figaro Madame, Paris Match...) et
a coécrit un documentaire « La légende des hommes fleurs » (France 5/Adamis Productions
2008). En 2003, il publie son premier roman, « Les Anges brûlent », aux éditions Fayard,
suivi de « Un jeune homme triste » en 2007. En septembre 2010 paraît son troisième ouvrage,
« Les Grands gestes la nuit », sélectionné pour le Prix Interallié et le Prix des Deux Magots.
© Todd Selby
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chapitre 2
L’appartement
Comment retranscrire l’atmosphère d’un appartement
haussmannien dans l’espace contemporain
de la Galerie des Galeries ? Le défi n’est pas simple
« Pauline Marchetti, architecte et scénographe du projet, s’inspire d’abord d’un plan
d’appartement parisien : Un tracé au sol délimitant l’espace sera ainsi le point de départ
de la mise en scène. L’appartement se structure ensuite tel un décor de cinéma, qui
permettra à Thibault et à Sofia de proposer deux niveaux de lecture au public. Le visiteur
est d’abord invité à découvrir l’environnement dans lequel vit cette femme, et qu’elle vient
de quitter. Quels sont ses meubles, ses objets, ses goûts, ses manies ? Pour constituer cet
intérieur, nous avons visité plusieurs appartements de femmes dans la capitale pour peu à
peu imaginer, d’une manière empirique, la personnalité de cette Parisienne fictive. Dans un
second temps, le spectateur doit se rapprocher pour pénétrer dans l’intimité de celle chez
qui il a fait irruption : il tombe sur un message sur un répondeur, est bercé par la musique
qu’elle écoute, la comprend un peu plus lorsqu’il découvre sa collection d’œuvres d’art ou
ses petites notes griffonnées… »
Elsa Janssen, directrice de la Galerie des Galeries
Pauline Marchetti
© Pauline Marchetti
Architecte DPLG, Pauline Marchetti a choisi de ne pas
choisir entre le sérieux que son métier exige et la liberté
qu’elle inspire dans son goût affirmé pour l’image, l’écriture,
la musique, le design, les arts en général. En parallèle de
ses études, elle collabore au sein d’un cabinet d’architecture
puis approfondit son approche de la scénographie avant de
rejoindre J FA en 2006. De 2008 à 2010, elle dirige pour
Jacques Ferrier le projet du Pavillon France à l’Exposition
Universelle de Shanghai, de la construction du bâtiment
à la scénographie, en provoquant les croisements et les
échanges entre compétences et domaines de création.
En 2010, elle s’associe avec lui pour créer Sensual City
Studio. Une structure souple et réactive qui leur permet de
développer et affirmer le concept de ville sensuelle.
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chapitre 3
Les invités
Pour composer et «habiter» l’appartement
de cette Parisienne fictive, Sofia et Thibault ont invité
plusieurs créateurs d’horizons différents.
Catherine Millet
Bertrand Burgalat
Catherine Millet a sélectionné une dizaine
d’œuvres d’art pour former la collection
de cette Parisienne fictive.
Bertrand Burgalat a imaginé les différentes
play-lists qu’écouterait au quotidien
cette Parisienne.
Des œuvres d’art…
Une bande-son…
Arnaud Février © Flammarion
© Cyril Vessier
Catherine Millet est une critique d’art, commissaire d’exposition et écrivain française.
Elle est fondatrice de la revue Art press (en
1972), et directrice de la rédaction de ce
magazine faisant référence dans le monde
de l’art contemporain. Elle est aussi auteur
de nombreux ouvrages sur l’art contemporain
tels que « Yves Klein » (1992), « L’Art contemporain en France » (1998), « Dali et moi »
(2005)… Elle a acquis une forte notoriété
auprès du grand public après la publication
de son autobiographie « La Vie sexuelle de
Catherine M » (2001), où elle rapporte sur
un ton clinique et dans une langue châtiée
sa vie et ses expériences sexuelles.
Musicien et producteur, Bertrand Burgalat a
participé à plus de 200 disques. Il a remixé
Depeche Mode, arrangé Supergrass et
Einsturzende Neubauten, chanté avec Robert Wyatt, composé pour le cinéma comme
pour Marc Lavoine, fondé un label, Tricatel,
qui aborde avec singularité les styles musicaux les plus divers. Pour la bande-son de
cette exposition il a choisi de puiser dans sa
propre discographie les musiques qui accompagnent cette Parisienne imaginaire.
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chapitre 3
Valérie Mréjen
Lætitia Benat
Mots, post-its, lettres ou listes : Valérie Mréjen
dissèque la personnalité de cette Parisienne
à travers ses manifestations écrites.
Laetitia Benat révèle l’âme artistique
de cette femme à travers différents croquis
et dessins disséminés dans l’appartement.
Des mots…
Des dessins…
© Régis d’Audeville
© Lætitia Benat
Plasticienne, photographe, écrivain, Valérie
Mréjen multiplie les moyens d’expression
pour mieux explorer les possibilités du
langage. Elle se nourrit du quotidien :
l’enfance et ses souvenirs, les détails cruels
ou burlesques de l’existence, les malentendus,
les dialogues impossibles. Le Jeu de Paume
lui a consacré une exposition en 2008. Elle
est l’auteur de nombreuses vidéos, de
courts métrages (« La Défaite du rougegorge » 2001, « Chamonix » 2003, « French
courvoisier » 2009), et de « Pork and milk »,
sorti en salles en 2004. Elle a également
publié trois récits aux éditions Allia, « Mon
Grand-père » (1999), « L’Agrume » (2000)
et « Eau sauvage » (2003). Elle vient de
co-réaliser avec Bertrand Schefer leur
premier long métrage, « En ville », avec Lola
Créton et Stanislas Merhar.
Le travail de Laetitia Benat s’élabore autour
de la photographie, de la vidéo et du dessin.
Réécriture d’un quotidien devenu étrange par
l’attention portée à ces détails d’ordinaire
invisibles mais où l’on s’engouffre à force d’y
regarder de trop près. L’abîme est le lieu, la
chambre, l’espace clos où toute la solitude
se déroule. Un encadrement de fenêtre, une
ombre qui passe sur un mur. Ses vidéos se
caractérisent par l’attachement à dépeindre
des femmes, alanguies, tristes pour certains
simplement vides pour d’autres. Mais à travers tous ces visages blêmes ce qui tend à
s’écrire n’est peut-être que la poursuite du
portrait originaire ; celui qui les rassemblerait toutes. Composition et écriture d’une
« mémoire sans souvenirs » tous ces moments
d’histoires sont celles des « fantômes atmosphériques » qui entourent l’artiste.
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chapitre 3
Annelies Strba
L’acteur mystère
Annelies Strba nous invite à nous plonger
dans le passé de cette Parisienne
à travers ses photographies intimes.
Au fil de messages sur un répondeur,
cet homme nous laisse deviner la géographie
amoureuse de cette femme insaisissable.
Des photographies…
Une voix…
© Adriana Tripa
Après trois années d’apprentissage chez un
photographe et un stage dans l’industrie,
Annelies Strba se marie avec un artiste et
élève ses trois enfants tout en photographiant
son milieu familial. Des voyages l’amènent en
Pologne, en Allemagne de l’Est, au Japon
et en Angleterre. Découverte par Bernhard
Bürgi en 1990, ce dernier lui propose une
exposition « one person show » à la Kunsthalle de Zürich. Elle publie le livre « shades
of Times » en 1997 chez l’éditeur Lars Muller
et réalise un « dia-show » la même année.
En 1996 « visiting artist » est présentée à
Londres puis à Paris en 1997. Depuis 1990
elle expose dans des musées et galeries en
Europe et aux USA. Entre 1997 et 2004
Annelies Strba a réalisé une douzaine de
vidéos, notamment « New York », « Tokyo »,
« Paris », « Berlin » et « Venise ».
Cet artiste multi-facettes incarne la figure
du séducteur par excellence. Un amoureux
des femmes et de la Parisienne plus particulièrement. Dans une série de messages
diffusés sur un répondeur, il fait montre
de tout son talent pour s’adresser à cette
femme imaginaire qu’il poursuit de ses assiduités et de sa rhétorique amoureuse.
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l a pa r i s i e n n e
conclusion
La Galerie des Galeries
art - mode
- design
La Galerie des Galeries, signée par l’architecte Pascal Grasso, est un lieu d’exposition permanent. Située au 1er étage du
Lafayette Coupole, au cœur de l’espace
Luxe qui regroupe les grands noms de
la mode, la Galerie des Galeries a pour
ambition de faire découvrir à ses visiteurs
les talents d’aujourd’hui et de demain.
Constituée de cinq expositions par an
autour de la création française et internationale, sa programmation cherche à
mettre en valeur la transversalité qui existe
entre la mode, les arts plastiques et le
design, disciplines qui inspirent depuis toujours les Galeries Lafayette.
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