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Printemps de l’Insertion_CG67_Articles presse
1/ Source : DNA_2/06/2011 (Claude Keiflin)
Conseil général du Bas-Rhin / Du 6 au 12 juin
Pour l’insertion aussi, c’est le printemps
Le conseil général du Bas-Rhin lance « le printemps de l’insertion ». Il durera une semaine, du 6 au 12 juin.
L’objectif est de valoriser le dynamisme et la diversité des acteurs de l’insertion.
On connaissait le printemps de l’écriture, un printemps pour notre langue,
voici le printemps de l’insertion. La semaine prochaine, une trentaine de
manifestations à travers tout le Bas-Rhin – expositions, portes ouvertes,
démonstrations, visites d’ateliers, témoignages, dégustations et forums –
feront connaître les acteurs de l’insertion.
C’est avant tout, selon Guy-Dominique Kennel, président du conseil général
du Bas-Rhin, à l’origine de l’initiative, « un message d’espoir lancé aux
personnes qui sont dans la nécessité, pour leur faire savoir qu’il existe de
nombreux dispositifs qui ont vocation à leur remettre le pied à l’étrier ».
Un repas solidaire finance un repas social
À titre d’illustration, pour présenter le printemps de l’insertion, il a convié la presse à déjeuner aux « 7 Pains » à
Strasbourg, un restaurant social et solidaire géré par Caritas Alsace. Les 33 salariés (6 permanents et 27 personnes
en insertion), assurent le couvert, midi et soir, du lundi au samedi, à des personnes en difficulté, à la rue, sans
ressources.
De plus en plus de familles de quatre enfants, voire plus, font appel à ce service. 53 610 repas ont été servis en
2010. En 2011, leur nombre tournera autour de 70 000.
« Cette forte augmentation des besoins nous inquiète, d’abord en raison de l’évolution de la précarité, mais aussi
de la difficulté à aller au-delà de notre capacité de production d’environ 200 repas par jour », dit M gr François
Geissler, président de la fédération de charité Caritas Alsace. « Les 7 Pains » (*), c’est aussi un restaurant solidaire
où l’addition payée par chaque client permet de financer un repas social. Les repas «solidaires» sortent de la même
cuisine que les repas « sociaux ».
Des structures d’insertion de ce genre, il en existe 74 dans le Bas-Rhin. « 50 à 60 % des personnes qui y sont
employées trouvent une solution positive à la sortie, après une réhabilitation psychique et sociale », dit Michel
Sexauer, vice-président de l’Union régionale des structures d’insertion par l’économique d’Alsace.
Malheureusement, le conflit entre l’économique et le social est permanent. L’allocation forfaitaire versée pour un
emploi d’insertion n’a pas été réévaluée depuis 2000.
Le Département, amortisseur social de la crise
Le conseil général, qui a en charge le RSA – 25 600 allocataires, dont 9 700 sont des « travailleurs pauvres » – veut
rendre « plus lisible et plus explicite son action dans ce domaine de l’insertion ». « Nous avons un vrai rôle
d’amortisseur social de la crise », souligne Kennel. Lundi, sortira un guide « consommer autrement » qui recense
toutes les entreprises d’insertion, avec leurs domaines d’application. « Ce n’est pas une concurrence au secteur
marchand, mais une complémentarité ». Le Département a aussi créé un « fonds de l’innovation dans l’insertion »
doté de 175 000 €, pour appuyer toutes les initiatives locales innovantes. 24 dossiers ont déjà été déposés.
(*) 8, rue de l’Arc-en-Ciel à Strasbourg, ? 03 88 24 71 00
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2/ Source : l’Alsace_3/06/2011 (Alvezio Buonasorte)
Insertion 31 manifestations pour le Printemps bas-rhinois
Avec 72 partenaires, le conseil général du Bas-Rhin lance le Printemps de l’insertion, une opération destinée à
remettre le pied à l’étrier aux personnes en situation d’exclusion.
Expositions, forums, portes ouvertes, guides… Au total, plus de 31 événements avec 72 partenaires vont ponctuer
le Printemps de l’insertion que lance pour la première fois le conseil général du Bas-Rhin. « Nous voulons, durant
cette semaine, mettre en relief les initiatives conduites pour la lutte contre l’exclusion. Pour nous, il s’agit d’un
enjeu majeur soutenu par des politiques adaptées aux territoires », résume Guy-Dominique Kennel, le président de
la collectivité territoriale.
Il a présenté ce Printemps mercredi, au sein du restaurant solidaire Les 7 Pains, situé 8 rue de l’Arc-en-ciel à
Strasbourg. Cet établissement « sert en moyenne 250 repas au restaurant social, aux personnes en difficultés, avec
27 salariés en insertion encadrés par six salariés permanents », résume le chanoine François Geissler, président de
la Fédération de charité du diocèse.
Manger pour offrir un repas aux autres
35 % de ces salariés en insertion sortent avec un emploi stable dans une entreprise, une collectivité, voire créent
leur propre activité. « Parallèlement, le restaurant solidaire permet au grand public d’y manger. Chaque repas pris
ainsi sert à financer un repas solidaire », précise-t-il.
Ce Printemps a un triple objectif, souligne Guy-Dominique Kennel : « Donner un message d’espoir au public
concerné, en lui montrant qu’il existe de nombreux dispositifs pour les épauler ; encourager les structures
d’insertion et les valoriser ; rendre plus lisibles les actions du Département dans ce domaine. »
Il a aussi présenté un guide baptisé Consom’autrement qui recense les compétences des structures d’insertion afin
que le grand public puisse y recourir, celles-ci étant « complémentaires du secteur marchand et non pas
concurrents », juge-t-il.
Le président du Département a également dévoilé ce qu’il présente comme une première en France, un site
internet qui permettra à partir de lundi aux Bas-Rhinois de vérifier leur éligibilité au Fonds solidaire du logement :
10 500 dossiers sont déposés chaque année pour l’accès ou le maintien au logement, ou pour des impayés,
notamment pour l’énergie et les loyers.
Le chef Émile Jung animera notamment un atelier culinaire le 10 juin, à L’Île aux épis à Strasbourg.Photo J.-F. F.
3/ Source : DNA_7/06/2011 (P.Sej)
Bischheim / A la maison du conseil général
Les fibres de l’insertion
Une dizaine de créations issues des ateliers textiles de Vetis ont été montrées
hier midi, à l’issue d’une rencontre des acteurs de l’insertion à la maison du
conseil général du Bas-Rhin de Bischheim.
Vetis, un des chantiers d’insertion du nord de la communauté urbaine de
Strasbourg, emploie trente à quarante personnes en contrats uniques
d’insertion.
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L’activité du chantier est double, à la fois centre de recyclage de vêtements et atelier de création à partir de
vêtements récupérés. Le siège de Vetis se trouve à Niederhausbergen et trois magasins de revente ont ouvert à
Schiltigheim, Strasbourg-Esplanade et dans le quartier du Neuhof.
Quatre salariées de Vetis sont couturières et créént des vêtements à partir de pièces données à l’association. Les
créations sont en vente à la boutique de l’Esplanade, 19, rue Vauban.
Sous l’appellation générale du « Printemps de l’insertion », des rencontres décentralisées des acteurs de l’insertion
sont organisées actuellement dans le département. Celle qui s’est déroulée à la maison du conseil général de
Bischheim a réuni sept structures, quatre chantiers d’insertion et trois entreprises d’insertion. Cette matinée
d’échanges permet aux acteurs de l’insertion de mieux travailler en réseaux et de dialoguer avec leur partenaire et
financeur, le conseil général du Bas-Rhin. Une préoccupation commune à la plupart de ces structures est la pression
en vue de dégager une part importante d’autofinancement. La diminution des aides européennes et étatiques y
conduit. Pour inciter les consommateurs à se tourner vers « l’économie sociale et solidaire », un guide «
Consom’autrement » vient d’être édité par le conseil général et l’union régionale des structures d’insertion
(URSIEA).
4/ Source : DNA_8/06/2011 (A.Gr.)
Wisches / Insertion
Solidarité de printemps
Dès 12 h 30, portes ouvertes à l’épicerie sociale à Wisches, où les visiteurs sont
attendus par un buffet convivial réalisé avec l’Atelier « Déclic ». Puis à 13 h 45,
visite et présentation de l’atelier « Communiquer par son image : relooking »,
mis en place par Bruche Emploi et l’épicerie sociale, suivi d’un café gourmand.
Parcours culturel
À 15 h, visite guidée du Fort de Mutzig. Découverte des travaux de
réhabilitation réalisés par les bénéficiaires du RSA de l’atelier de menuiserie,
puis parcours culturel dans les ateliers de sculpture et d’arts plastiques.
Également, et toujours dans le cadre des animations de cette semaine, à Dachstein, le restaurant d’insertion « Le
Relais de la ferme du château » organise une exposition des œuvres de Kassem, salarié de l’entreprise d’insertion.
5/ Source : DNA_9/06/2011 (Émilie Skrzypczak)
Haguenau / Inauguration du Printemps de l’insertion
Un secteur dans la tourmente
Hier, de 10 h à 17 h, une dizaine de structures d’insertion du secteur
(Droit au travail, Réussir, CIDFF, Apoin, Mobilex, La Graine, L’Atelier,
Cotefor, Emmaüs…) ont pris possession de la place de la République
à Haguenau pour présenter leur activité par le biais d’ateliers de
présentation et de démonstration, d’expositions et de vente.
L’occasion pour le grand public (particuliers, professionnels et
collectivités) de découvrir le cœur même de l’insertion, ses actions,
son public, ses acteurs — objectif défendu par le conseil général, en
charge, depuis peu, du RSA et à l’origine de ce premier « Printemps
de l’insertion » décliné pendant une semaine sur l’ensemble du
territoire.
Une initiative saluée par le maire de Haguenau Claude Sturni : « L’insertion est un des éléments importants de
notre Agenda 21, il est au cœur du projet de société et personne ne doit en être exclu », a-t-il souligné lors de
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l’inauguration salle de la Douane. À ses côtés, Jean-Paul Wirth, vice-président du conseil général, a rappelé la
principale mission de la collectivité qui est de « permettre à tous ceux et celles qui sont dans le besoin de s’intégrer
dans la société pour s’affirmer et être autonome ». Une mission poursuivie avec la précieuse collaboration des «
bâtisseurs d’espoir » que sont les associations et entreprises d’insertion.
Des « bâtisseurs » qui, bien que contents de la démarche, restent inquiets face à l’assèchement du financement de
l’État. « Les structures d’insertion ont vécu des moments très difficiles en fin d’année à cause du nonrenouvellement des contrats et de la baisse des financements » a rappelé Guy Hemonet, président de La Graine,
qui s’est vue amputer d’un contrat aidé sur cinq.
Obligation de résultats
Une situation d’autant plus inquiétante qu’elle s’ajoute à une « obligation de résultats » voulue par l’État depuis
2009. « L’État fixe des objectifs irréalisables par rapport au marché du travail et dont vont dépendre l’agrément et
le nombre de poste s obligeant certaines structures à faire de la sélection de recrutement », s’indigne Bernard
Sibieude, directeur de l’association Droit au travail qui trouve scandaleux que « des structures qui travaillent sur
l’humain soient conditionnées à des chiffres ». D’autant que, souligne Luc Degardelle, directeur de l’entreprise
d’insertion Presta’Terre, « nous nous autofinançons à 70 % et que les 100 000 personnes en insertion en Alsace
travaillent, produisent et réinvestissent ».
Des revendications déjà soulevées lors du mouvement de protestation suivi par un millier de personnes,
employeurs et salariés de structures d’insertion, le 30 novembre dernier devant la préfecture de région à
Strasbourg. Et qui, espèrent les représentants, trouveront cette fois un meilleur écho.
6/ Source : DNA_10/06/2011 (A.M)
Drulingen / Printemps de l’insertion
Se « remettre sur les rails »
« Certains sont là suite à un accident de la vie, d’autres sont en échec
scolaire. Nous avons aussi des mères de famille qui se retrouvent dans une
situation compliquée à cause d’un divorce ou d’un décès », explique Nicole
Macq, coordinatrice de la structure. Les profils des employés sont variés,
mais tous ont un point en commun, ils ont connu les affres du chômage.
L’entreprise et le chantier d’insertion qu’héberge l’ancienne usine de lait,
reconvertie en Maison des services, sont là « pour les remettre sur les
rails », comme le dit si bien Nicole.
Grâce à des contrats d’embauche à temps partiel de six mois à deux ans, les salariés reprennent confiance et
surtout se réhabituent au monde du travail : « Cela passe par de petites choses, explique Nicole, comme apprendre
à respecter un planning, à arriver à l’heure, réapprendre à communiquer aussi, pour sortir de la solitude ».
Les travaux effectués par les employés sont variés et passent entre autres par du conditionnement, des travaux
d’assemblage ou l’entretient des espaces verts des communes,
Véronique Wittmer, accompagnatrice socioprofessionnelle aide également les salariés dans leurs démarches
administratives, « pour passer le permis, obtenir un emploi ou trouver une orientation professionnelle ».
Hier, l’après-midi portes ouvertes était l’occasion de visiter les ateliers, voir les travaux réalisés et rencontrer le
personnel afin de découvrir un univers que « les gens ne connaissent pas assez », estime Nicole.
Cet événement a également donné lieu à de jolis moments de partage, notamment lorsque Katia, l’une des
participantes au chantier d’insertion, a joué pour ses collègues quelques morceaux à l’accordéon, qu’elle avait
délaissé il y a de cela plusieurs années suite à un accident. Une petite victoire pour Nicole et Véronique qui l’ont
convaincu de se remettre à la musique pour l’occasion.
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7/ Source : DNA_11/06/2011 (Simone Giedinger)
Saverne / Printemps de l’insertion
Un guide pour s’en sortir
A Saverne, le « printemps de l’insertion » s’est installé sur le site de
l’épicerie sociale, « Le moulin de l’espoir », le temps d’une journée.
L’occasion pour les partenaires du conseil général de se retrouver pour
une manifestation dont le but est justement de les valoriser.
Mettre sous les projecteurs les acteurs de l’insertion qui d’habitude
travaillent plutôt dans l’ombre, tel a été l’objectif de cette semaine qui
s’est déclinée sur tout le Bas-Rhin et à Saverne jeudi dernier.
Les travailleurs sociaux du conseil général de l’unité territoriale d’action médico-sociale de Saverne (Utams) et leurs
partenaires avaient mis en place un parcours d’insertion « type » en quatre étapes.
Un bon tremplin pour acquérir des compétences
Tout d’abord, pour bien s’alimenter, les bénéficiaires des aides peuvent recourir à l’épicerie sociale qui ce jour-là
avait ouvert ses portes et organisé un atelier cuisine. En phase de « reconstruction », les personnes en difficulté ont
ensuite la possibilité de participer à un atelier de redynamisation conduit par le Clapest, ou bénéficier d’un
accompagnement par d’autres structures comme Entraide emploi, Pôle emploi ou la mission locale. Quand vient
ensuite le temps de l’emploi, les entreprises ou chantiers d’insertion sont un bon tremplin pour acquérir des
compétences avant l’entrée sur le marché du travail « classique ».
« Nous voulions présenter à nos visiteurs un parcours type, même si les trajectoires des personnes vers
l’autonomie ne sont pas forcément linéaires », commente Damien Rihoux, conseiller territorial d’insertion de
l’Utams.
Ce guide rendra bien des services à beaucoup de personnes
Particulièrement remarqués en ce « printemps de l’insertion » savernois : les participants à l’atelier de
redynamisation du Clapest qui ont conçu et réalisé un guide, « Le petit Savernois ou l’insertion solidaire ». En une
trentaine de pages, il répertorie toutes les adresses utiles en matière d’accès à la santé, à la formation, à l’emploi,
au logement, aux loisirs, etc. Une initiative saluée par le député-maire Emile Blessig : « ce guide rendra bien des
services à beaucoup de personnes », et sera d’ailleurs disponible en mairie.
« Nous avons été surpris, en réalisant ce guide, par tout ce qui existe sur le territoire de Saverne », explique Sophie
Laurent, directrice du Clapest, comité de liaison d’associations pour la promotion des immigrés en Alsace. Cette
structure strasbourgeoise anime des ateliers de redynamisation depuis 13 ans. Elle est présente sur le territoire de
Saverne depuis l’an dernier. « Ces ateliers permettent aux personnes de reprendre goût à la vie et de se
reconstruire pendant une période de quatre mois. Les démarches pour la réalisation de ce livret ont permis au
groupe de mener un projet commun, ce qui a créé une vraie dynamique », témoigne Sophie Laurent.
Faire face à la pénurie de contrats aidés
« Ce travail de redynamisation permet de reprendre confiance en soi. Des personnes qui n’avaient pas travaillé
depuis des années ont retrouvé un emploi », ajoute encore la directrice du Clapest.
« Le but de ce printemps de l’insertion est de remobiliser les acteurs locaux dans un contexte de morosité où ils
doivent faire face à la pénurie de contrats aidés, aux gels des agréments, aux difficultés pour obtenir des fonds
européens, etc. », analyse le conseiller général Thierry Carbiener, au nom du conseil général, en rappelant le
nombre de bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active), soit 1 476 sur la circonscription de Saverne sur 27
599, pour tout le Bas-Rhin. Thierry Carbiener a lui aussi présenté un guide, celui de « l’achat des produits et des
services des acteurs de l’insertion », édité par le conseil général.
Printemps de l’Insertion_CG67_Articles presse
Egalement parmi les invités, son homologue pour l’arrondissement de Drulingen, le conseiller général Jean Mathia.
« Au-delà des chiffres, c’est le sort de ces personnes en difficulté qui nous interpelle. Nous essayons de les
accompagner et de trouver des réponses. Notre rôle est de leur tendre la perche, à travers le RSA, les chantiers et
entreprises d’insertion, par exemple », conclut Jean Mathia.
La journée s’est poursuivie par un repas convivial et une promenade culturelle le long des berges de la Zorn.
8/ Source : DNA_12/06/2011 (David Geiss)
Une arme d’insertion massive
Souvent présenté comme une « arme de destruction massive » pour ses vertus dissuasives lors de guerres passées,
le Fort de Mutzig est aujourd’hui un parfait outil d’insertion. Démonstration avec l’association Déclic.
Le Printemps de l’insertion qu’orchestrait cette semaine le conseil général, invitait jeudi à une visite du Fort de
Mutzig.
Passons sur les caractéristiques historiques et architecturales de cette forteresse bâtie avec beaucoup d’ingéniosité
par les Allemands à la fin du XIX e siècle pour s’arrêter un moment dans le quartier de l’infanterie. Partie
souterraine de la forteresse où s’active l’association Déclic dans le but de restaurer les lieux.
Le chantier porte sur l’installation de portes en sapin et la réfection de tous les équipements en bois. Une dizaine
de personnes sont à l’œuvre. Leurs profils ? RSA, handicaps, etc. Bref, un public en difficulté, pénalisé par une
longue période de chômage et qui, avec les ateliers de redynamisation proposés par l’association molsheimienne
Déclic, profite d’un dispositif intermédiaire, avant une éventuelle reprise d’activité.
« On est là pour reprendre pied », témoigne une participante. Quelques femmes sont en effet de la partie. « La
mixité est importante car même avec une seule fille dans l’équipe, les langages et niveaux de comportements
changent », témoigne Christian Dangel.
Bastion de valeurs humaines
Cet animateur ébéniste en charge de l’atelier bois.est plus qu’à son aise dans les galeries de Mutzig : « C’est un
endroit qui, par sa configuration, permet l’usage d’outils de pointe comme le niveau laser ». Mais au-delà de cet
aspect pratique et matériel, le Fort de Mutzig se fait aussi le bastion de valeurs humaines et sociales. « Pour les
participants, c’est très valorisant de se dire qu’on participe à la restauration d’un tel patrimoine », témoigne
Dominique Nicolas, responsable de l’association d’insertion. « Et pour certains, c’est même un vrai déclic »,
renchérit Christian Dangel. Joli rempart en ces temps où les bénéficiaires du RSA sont souvent décriés.