Mme Catherine Harel-Bourdon, présidente M.
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Mme Catherine Harel-Bourdon, présidente M.
Secrétariat général 3737, rue Sherbrooke Est Montréal (Québec) H1X 3B3 CONSEIL DES COMMISSAIRES Séance ordinaire du 23 avril 2014 – 9e – PRÉSENTS : Mme M. Mmes M. Mme Catherine Harel-Bourdon, présidente André Gravel, vice-président Jocelyne Cyr Linda Gamache Mohamed Maazami Dominique Cousineau Tomas Arbieto Jocelyn Pauzé Marie Depelteau-Paquette Jean-Denis Dufort Christian Giguère Béatrice Copps Bernardus Valkenburg Louise Mainville Diane Beaudet Khokon Maniruzzaman Violaine Cousineau Daniel Bélanger Marie-José Mastromonaco Mélanie Robinson Jacques Dionne Julia Druliolles ABSENTS : M. Mme Kenneth George Agnès Connat Sont reçus : Mme Ariel Boisvert-Hayes, présidente de l’Association des élèves du secondaire de la Commission scolaire de Montréal (AESCSDM) et membre du conseil des élèves de l’école Père-Marquette, jumelée avec le commissaire Kenneth George M. Mme MM. Mme MM. Mme M. Mmes M. Mme M. Mmes 1 M. Mmes MM. Mme M. Mmes MM. Mmes Loïc Beaudoin, vice-président de l’AESCSDM et membre du conseil des élèves de l’école Internationale de Montréal, ainsi que Séréna Byrnes, membre du conseil des élèves de l’école Internationale de Montréal et de l’AESCSDM. Ils sont jumelés avec la commissaire Béatrice Copps Lissa Gervais-Lindor, membre du conseil des élèves de l’école Jeanne-Mance et de l’AESCSDM, jumelée avec le commissaire Bernardus Valkenburg Francis-Xavier Rukundo-Gusenga et Alex Désilets, membres du conseil des élèves de l’Académie Dunton et de l’AESCSDM, jumelés avec la commissaire Catherine Harel-Bourdon Jade Roussel-Lallemand, membre du conseil des élèves de l’école Louise-Trichet et de l’AESCSDM, jumelée avec la commissaire Catherine Harel-Bourdon Félix Martel, membre du conseil des élèves de l’école Édouard-Montpetit et de l’AESCSDM, jumelé avec le commissaire Christian Giguère Mariko Glaude et Loriane Leduc, membres du conseil des élèves de l’école Le Vitrail et de l’AESCSDM, jumelées avec la commissaire Diane Beaudet Mélissa Ait Aissa, membres du conseil des élèves de l’école Lucien-Pagé et de l’AESCSDM, jumelée avec la commissaire Dominique Cousineau Camille Leblanc-Lemarbre et Marie-Jane Parent, membres du conseil des élèves de l’école Louis-Riel et de l’AESCSDM, jumelées avec le commissaire Jean-Denis Dufort Rudy Mauricio Sincur Pérez, membre du conseil des élèves de l’école Évangéline et de l’AESCSDM, jumelé avec la commissaire Jocelyne Cyr Ibrahim Abdul et Shangavi Ratnam, membres du conseil des élèves de l’école Georges-Vanier et de l’AESCSDM, jumelés avec le commissaire Kenneth George Étienne Ducas-Vézina et Amir Arsalan Alamatsaz, membres du conseil des élèves de l’école Saint-Luc et de l’AESCSDM, jumelés avec la commissaire Marie-José Mastromonaco Marguerite Larouche et Marie Milot-Chouinard, membres du conseil des élèves de l’école Joseph-François-Perrault et de l’AESCSDM, jumelées avec le commissaire Tomas Arbieto 2 Sont aussi présents : ABSENT : Me MM. France Pedneault, secrétaire générale Robert Gendron, directeur général adjoint à la gestion des personnes et des pratiques d’encadrement Maurice Lachance, DGA à la gestion des services éducatifs et de l’organisation scolaire François Lavallée, directeur général adjoint à la gestion de la performance financière et de l’efficacité opérationnelle M. Gilles Petitclerc, directeur général Sont invités : M. Mmes M. Me Mmes MM. Mmes M. Frédéric Corbeil, directeur au Bureau de soutien à la gestion des établissements, unité 1 Lucille Doiron, directrice au Bureau de soutien à la gestion des établissements, unité 2 Francyne Fleury, directrice au Bureau de soutien à la gestion des établissements, unité 3 Line Lapierre, directrice au Bureau de soutien à la gestion des établissements, unité 4 Guylaine Cormier, directrice au Bureau de soutien à la gestion des établissements, unité 5 Mireille Sauriol, directrice au Bureau de soutien à la gestion des établissements, unité 6 Marc Prescott, directeur au Bureau de soutien à la gestion des établissements, unité 7 Joëlle Landry, directrice au Service de la gestion des personnes et du développement des compétences Claudette Lechasseur, directrice par intérim au Service des communications et de la promotion Manon Bergeron, directrice du Service de l’organisation scolaire Line St-Pierre, directrice des Services éducatifs Tonia DiGuglielmo, directrice adjointe du Service des ressources financières Marc Croteau, coordonnateur du Service des technologies de l’information Bruno Marchand, directeur du Service des ressources matérielles René Morales, directeur des Services généraux Marisol Pelletier, coordonnatrice Audit interne Sophie Archambault, réviseure linguistique Guylaine Dubé, analyste au Secrétariat général Martin Tremblay, technicien au Service des technologies de l’information 3 ********************************* La séance est suspendue de 20 h 55 à 21 h 10. ********************************* La commissaire Jocelyne Cyr est absente pendant les discussions des points 16 à 26. Le commissaire Mohamed Maazami s’absente après son assermentation et revient pendant les discussions du point 5. La commissaire Marie Depelteau-Paquette est absente pendant les discussions des points 16 à 24. La commissaire Louise Mainville est absente pendant une partie des discussions du point 6. La commissaire Diane Beaudet est absente pendant une partie des discussions du point 3 jusqu’au point 5. ********************************* Le mot de la présidente a) L’école La Dauversière La présidente de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), Mme Catherine Harel-Bourdon, remercie la directrice de l’école La Dauversière, Mme Sandra Michel, d’accueillir le Conseil des commissaires dans son école et elle l’invite à prendre la parole. Mme Michel lit le texte suivant : « Avoir de la visite, c’est toujours excitant, mais avoir de la grande visite c’est encore plus qu’excitant, c’est fascinant. Madame la Présidente, Monsieur le Vice-président, chers Commissaires, Commissaires-parents, Membres de la direction générale, Gestionnaires de services, Présidents et Présidentes d’association, Jeunes Commissaires d’un jour, Membres du public… Bonsoir. Il nous fait plaisir, à Mme Karine Paquette et moi, de vous recevoir dans notre belle école. Je me présente : Sandra Michel, directrice par intérim, et Mme Paquette est la directrice adjointe par intérim . Votre visite est d’autant plus appréciée, car elle se passe au mois d’avril, le Mois des arts à la CSDM. Étant moi-même issue d’une famille où l’art est hautement favorisé, j’apprécie les arts sous toutes ses formes. Je profite de l’occasion qui est donnée ce soir à notre milieu scolaire pour vous présenter deux des facettes de l’art tel que vécu à La Dauversière, soit le chant et l’art culinaire. Sous la direction artistique de Mme Karine Galipeau, conseillère pédagogique de notre établissement, je vous présente un slam sur l’air de L’Amour, de Karim Ouellette. Les paroles ont été changées par Mme Galipeau et peuvent être suivies sur l’écran. Place à nos jeunes chanteurs : 4 * * * Ena Kajtaz Maham Naeem Harshang Patel » Les trois élèves de l’école La Dauversière interprètent un slam en hommage à leur école, puis Mme Michel poursuit la lecture de son texte : « Merci à nos chanteurs ainsi qu’à Mme Karine Galipeau. L’autre version artistique a été dégustée d’entrée de jeu lors de votre arrivée. Sous la supervision de notre chef Claudia St-Jacques de La Tablée des Chefs et qui, par le plus grand des hasards, est aussi responsable de notre cafétéria, une vingtaine de jeunes ont vécu d’octobre à avril des activités de cuisine en parascolaire. Je laisse à Mme Marie-Philip Landry, agente au déploiement de La Tablée des Chefs, de vous présenter le programme des Brigades culinaires. » Mme Marie-Philip Landry prend ensuite la parole et lit le texte suivant : « Bonsoir, La Tablée des Chefs est présente à la CSDM depuis quelques années déjà. Certains nous connaissent aussi sous le nom des Ateliers Culinaires du Frère Toc. Si on veut, nos Brigades Culinaires sont la version édulcorée de ces ateliers, et sont officiellement implantées dans les milieux scolaires depuis deux ans. À la CSDM, nous sommes dans 9 écoles et dans 33 à la grandeur du Québec. Concrètement, les Brigades Culinaires sont une activité parascolaire offerte aux étudiants du régulier de secondaire 1 à 5. Grâce à des ateliers hebdomadaires d’une durée de 90 minutes, nous avons comme but d’outiller les jeunes pour leur futur en les sensibilisant aux saines habitudes alimentaires pour leur futur en les rendant autonomes pour ce qui est de la préparation des repas. Ce qui différencie nos brigades de simples ateliers culinaires, c’est premièrement nos partenariats. Notamment avec l’Université de Montréal et l’Université de Sherbrooke qui s’assurent de la pertinence de l’information transmise aux élèves ainsi que des évaluations des connaissances acquises. Le deuxième point qui nous rend plus attrayants que les autres ateliers culinaires est l’aspect de compétition qu’on instaure entre les élèves et même entre les écoles. Nous avons une finale provinciale au marché Jean-Talon animée par Ricardo où les cinq meilleures brigades viennent s’y affronter. Pour arriver à déterminer les meilleures brigades, nous avons créé un système de points alloués en fonction des recettes réalisées dans le cadre des ateliers hebdomadaires et aussi lors des défis. Au nombre de trois, les défis sont des évènements à grand déploiement se déroulant dans l’espace public où un axe social est mis à l’honneur. Notamment le deuxième défi, dans lequel les élèves doivent réinventer une collation qu’ils aimeraient voir au menu de leur cafétéria. La collation gagnante sera, durant le mois de mars, mois de la nutrition, disponible au comptoir-lunch de l’école. 5 Toutes les écoles qui veulent peuvent accueillir le programme. Elles doivent seulement avoir un local de disponible ainsi qu’un minimum d’installations culinaires (on en fournit la liste). Voilà ce que sont les Brigades en bref. Sur la table où se trouvent les petites bouchées que les jeunes vous ont préparées pour la soirée, vous trouverez nos coordonnées ainsi que de la documentation supplémentaire. Merci pour votre écoute! » Mme Michel reprend la parole et lit le texte suivant : « L’école La Dauversière est une école de premier cycle du secondaire qui accueille cette année 467 élèves issus de nombreuses communautés culturelles. Nous offrons aux élèves le parcours régulier, des classes en mesure d’appui, six classes de CPF et nous avons également deux classes par niveau du programme international chapeauté par le l’IB. Ce programme amène une grande diversité aux jeunes qui s’y engagent, un enrichissement qui tout au long de leur parcours au secondaire se veut bénéfique au point de vue éducatif, mais aussi social. Justement demain les élèves de secondaire 1 du PEI visiteront les communautés juive et haïtienne afin de non seulement mieux les connaître, ces communautés, mais aussi de s’en imprégner et s’y ouvrir. Il faut dire que la clientèle de notre école est on ne peut plus multiculturelle à prédominance arabe. Notre école met à l’honneur l’aspect culturel de chacun ainsi que la richesse des différentes cultures. Justement, du 7 au 13 avril derniers, nous avons célébré la semaine interculturelle et si vous faites le tour de notre école, vous verrez les traces de plusieurs activités qui ont été réalisées lors de cette semaine. Entre autres, vous verrez sur les portes de classe les matières enseignées dans les huit langues les plus parlées à la maison par les élèves de La Dauversière ainsi que l’arbre de la vie interculturelle. Sur cet arbre, qui se trouve à l’entrée des élèves, chaque jeune et moins jeune était invité à y ajouter la feuille de ses langues parlées. Certains élèves y ont inscrit jusqu’à six langues parlées. J’insiste sur l’aspect interculturel de notre école, car non seulement il représente une richesse, mais il est également un défi. Ce défi se reflète dans notre projet éducatif. Nous trouvons important que l’élève développe une meilleure compréhension en lecture aussi bien en français que dans toutes les disciplines. À La Dauversière, nous trouvons important que les élèves améliorent la qualité de leur français afin de mieux réussir non seulement dans cette matière, mais dans toutes les autres. Pour ce faire, nous les invitons à utiliser des stratégies de lecture efficaces uniformisées et répandues dans tous les cours grâce à une affiche élaborée par notre comité pédagogique, mais aussi grâce à l’équipe-école qui s’est engagée à soutenir les élèves dans leurs apprentissages et leur réussite. 6 Dans un deuxième temps, nous veillons et travaillons également à ce que les jeunes de La Dauversière puissent développer des stratégies d’apprentissage adaptées à leurs besoins pour mieux réussir. Le troisième défi de notre projet éducatif est le sentiment d’appartenance à développer chez nos jeunes. Nous sommes une école de transition entre le primaire et Évangeline, notre consœur, qui complète leur formation au secondaire. À travers leur implication aux nombreuses activités midi, aux activités parascolaires variées, nous les invitons à participer à la vie de l’école, à l’élaboration de projets scolaires et communautaires et, preuve à l’appui, cela fonctionne très bien. Nos élèves, année après année, viennent nous revoir par affection ou juste pour nous dire un petit bonjour. D’ailleurs, nous avons une grande collaboration avec Évangéline pour la continuité de tous les programmes offerts et nous sommes fiers d’arborer le chandail sportif EVLA. Évangéline/La Dauversière. D’un autre côté, dans la perspective d’avoir un milieu sain, sécuritaire et agréable à offrir à notre clientèle, nous avons quelques vœux pieux. En effet, notre cour d’école laisse à désirer. Sachant que sous peu nous la partagerons avec une école primaire, nous aimerions que nos jeunes du premier cycle du secondaire ne soient pas laissés pour compte, mais qu’ils puissent obtenir des aires de repos avec des bancs, des paniers de basketball, etc., pour les garder encore davantage sous nos regards vigilants, car si les cas d’intimidation ont baissé entre nos murs, ils continuent à se répandre à l’extérieur de ceux-ci parfois et non seulement nous ne faisons pas la sourde oreille à ces cas, mais nous y voyons sérieusement. Par ailleurs, pour la santé-sécurité de nos jeunes et de notre personnel, nous aimerions que le perron avant soit refait. Une requête a été faite en ce sens il y a de cela huit ans et nous attendons encore une réponse. Toujours pour la sécurité de nos jeunes, les fenêtres du 2e et 3e étage du côté ouest sont problématiques. Elles ne répondent pas aux normes de sécurité et une personne peut aisément y passer. De plus, quelques grillages pour sécuriser les fenêtres du sous-sol et éviter les vols seront grandement appréciés. Pour terminer, Mme Paquette et moi nous sommes fières d’être les porte-parole de La Dauversière, une école où il fait bon vivre dans un quartier magnifique. Bonne soirée à tous! » 7 b) Assermentation d’un commissaire Mme Harel-Bourdon remercie la directrice puis elle invite M. Maazami à venir la rejoindre pour son assermentation. Elle souligne la présence de la femme et des six enfants du nouveau commissaire, puis elle lit le texte suivant pour le présenter : « M. Mohamed Maazami est père de six enfants. Trois d’entre eux fréquentent l’université, un le cégep, et deux le secondaire. Tous ont étudié à l’école publique, à la CSDM. Après ses études universitaires en France, il a occupé deux postes, un comme responsable de centre de calcul et de statistiques, l’autre comme chef de service informatique. Il a également enseigné dans deux écoles et accompagné des jeunes dans leurs recherches d’emploi. M. Mohamed Maazami habite le cœur du quartier Saint-Michel depuis vingt-cinq ans. C’est un quartier dont il est fier vu sa diversité culturelle et son ouverture sur d’autres quartiers. Il a œuvré pendant vingt ans auprès des écoles primaires et secondaires, ainsi que des organismes communautaires de Saint-Michel. Président du conseil d’établissement de l’école primaire Montcalm, de l’école secondaire Académie De Roberval et de la polyvalente Louis-Joseph-Papineau et membre du conseil d’établissement de l’école Fernand-Seguin, M. Maazami préside également le conseil d’administration de la joujouthèque Saint-Michel, un organisme qui accompagne les familles d’enfants de zéro à cinq ans. Il est administrateur de l’organisme la Maison de la famille et du centre de la petite enfance Le Camélia et il siège au conseil d’administration de Vivre Saint-Michel en Santé (VSMS), une table de concertation multisectorielle et multiréseaux. En 2011, M. Maazami a fondé l’organisme le Phare de l’espoir qui a pour mission de favoriser la persévérance scolaire et de lutter contre le décrochage et l’abandon scolaire. Le tutorat et l’aide aux devoirs sont les services que l’organisme offre aux jeunes du primaire et du secondaire. Son objectif en tant que commissaire est de mettre les parents au premier plan dans la réussite de leurs enfants, car ils en sont les vrais éducateurs, de redonner à l’école publique son image perdue dans la vague du secteur privé, de réunir autour de la même table toutes les écoles du même quartier pour mettre en œuvre un plan d’action qui renforcera l’estime de soi des jeunes élèves, de bâtir une politique de partenariat avec les organismes et institutions pour accompagner les enfants en difficulté scolaire, d’augmenter l’activité physique, pour que les jeunes soient en bonne santé physique et mentale, d’occuper les jeunes par des activités disciplinaires et éducatives pour qu’ils aient confiance en leurs capacités, d’enraciner dans l’esprit de nos jeunes des valeurs humaines et morales. Il souhaite que les jeunes de SaintMichel réussissent leur parcours scolaire. » Le Conseil des commissaires procède alors à l’assermentation de M. Maazami. 8 c) Commissaires d’un jour Mme Harel-Bourdon présente ensuite l’événement « Commissaires d’un jour » en lisant le texte suivant : « Aujourd’hui, c’est la 9e édition de l’événement durant lequel des élèves du secondaire deviennent “commissaires d’un jour” à la CSDM. À cette occasion, des jeunes de différentes écoles sont jumelés au commissaire scolaire de leur quartier. Cette année, vingt élèves sont venus participer et enrichir cette tradition annuelle, et ils proviennent de treize écoles secondaires. Nous les avons accueillis à midi trente cet après-midi. Mes collègues Marie Depelteau-Paquette, commissaire de Rosemont Sud, Dominique Cousineau, commissaire de Parc-Extension-Villeray, Bernardus Valkenburg, commissaire du Plateau Mont-Royal, ainsi que Paul Evra, qui a quitté ses fonctions de commissaire dernièrement et qui tenait à participer à cet événement. Tous ont rencontré le groupe pour les informer sur la fonction d’un commissaire scolaire, entre autres sur les tâches à réaliser et le fonctionnement d’un caucus. À 13 h 30, selon la coutume, les élèves ont pu participer aux délibérations du caucus des commissaires. De 15 h 50 h à 17 h, sous la supervision de mesdames Depelteau et Cousineau et de messieurs Valkenburg et Evra, les élèves ont fait l’expérience de leur propre caucus, à la Salle Laure-Gaudreault. Nos commissaires d’un jour devaient débattre de deux questions. La première : “Les élèves de seize ans et plus devraient-ils voter pour leur commissaire scolaire?” La seconde : “Quels moyens favoriseraient une plus grande participation citoyenne aux élections scolaires?” Dans quelques instants, des porte-parole des jeunes commissaires nous feront part d’un résumé sur leurs délibérations de cet après-midi. Ce soir, nos commissaires d’un jour vont vivre concrètement une autre étape de leur journée : la tenue d’un Conseil. En audience, Ariel Boisvert-Hayes, présidente de l’Association des élèves du secondaire, et Loïc Beaudoin, vice-président, présenteront leurs constats, leurs préoccupations et leurs recommandations au sujet du dossier sur l’éducation à la sexualité. Chers démocrates, nous sommes très fiers de voir des jeunes de la CSDM s’intéresser en particulier au domaine de la politique. En cette journée, nous voulions vous faire vivre concrètement des aspects de la vie d’une personne élue. Nous espérons avoir répondu à vos attentes. Nous sommes honorés de votre présence, vous qui avez le goût de contribuer, à votre manière, 9 au bien commun de notre société, ce que vous faites déjà très bien dans vos écoles respectives. Nous vous invitons à poursuivre votre engagement lorsque vous serez, selon le cas, soit en formation professionnelle ou au collégial ou encore à l’université, et, par la suite, pourquoi pas dans votre vie de citoyen adulte. Nous allons donc vous présenter. Voici donc nos commissaires d’un jour qui sont membres du conseil des élèves de leur école et délégués à l’Association des élèves du secondaire. De l’École internationale de Montréal Séréna Byrnes, en 4e secondaire Loïc Beaudoin, en 4e secondaire, vice-président de l’Association des élèves du secondaire De Jeanne-Mance Lissa Gervais-Lindor, en 3e secondaire De l’Académie Dunton Francis-Xavier Rukundo-Gusenga, en 5e secondaire Alex Désilets, en 3e secondaire De Louise-Trichet Jade Roussel-Lallemand, en 5e secondaire De l’école Édouard-Montpetit Félix Martel, en 5e secondaire De l’école Le Vitrail Mariko Glaude, en 4e secondaire Loriane Leduc, en 4e secondaire De Lucien-Pagé Mélissa Ait Aissa, en 4e secondaire De Louis-Riel Camille Leblanc-Lemarbre, en 4e secondaire Marie-Jeanne Parent, en 2e secondaire 10 De l’école Évangéline Rudy Mauricio Sincur Pérez, en classe d’accueil au secondaire De Georges-Vanier Ibrahim Abdul, en 4e secondaire Shangavi Ratnam, en 5e secondaire De Père-Marquette Ariel Boisvert-Hayes, en 5e secondaire, présidente de l’association des élèves du secondaire De l’école Saint-Luc Étienne Ducas-Vézina, en 2e secondaire Amir Arsalan Alamatsaz, en classe d’accueil au secondaire Finalement, deux élèves de Joseph-François-Perrault Marguerite Larouche, en 5e secondaire Marie Milot-Chouinard, en 3e secondaire Chers élèves, le Conseil des commissaires vous félicite et vous remercie de votre participation. J’invite maintenant les porte-parole à nous faire part d’un résumé de leurs délibérations de cet après-midi. » Mmes Camille Leblanc-Lemarbre et Mélissa Ait Aissa présentent au Conseil des commissaires le résultat des délibérations des jeunes commissaires. Tout d’abord, elles expliquent que ceux-ci sont favorables à l’idée du vote des élèves de seize ans et plus pour leur commissaire scolaire, mais sous certaines conditions. Comme la société considère qu’à seize ans, les jeunes sont assez matures pour conduire, ils devraient logiquement l’être également pour voter pour leur commissaire, soulignentelles. Les jeunes commissaires considèrent toutefois que les jeunes ne sont pas assez informés pour voter de façon éclairée, certains d’entre eux n’étant par exemple pas au courant de l’existence des commissaires scolaires. Ils jugent donc qu’il faudrait d’abord les éduquer à cette réalité, ce qui pourrait être fait dès la sixième année du primaire. Des cours d’éducation citoyenne seraient un lieu idéal pour une telle formation qui serait utile aussi bien pour les élections scolaires que comme initiation à la vie politique de manière plus générale. Ensuite, les deux déléguées résument les réflexions des jeunes commissaires sur les moyens qui favoriseraient une plus grande participation citoyenne aux élections 11 scolaires. Ceux-ci proposent que les commissaires soient plus présents dans les écoles, notamment en début d’année. Ils auraient ainsi l’occasion de rencontrer les élèves et de leur expliquer leur rôle. Si les jeunes étaient plus informés, ils pourraient avoir une influence positive sur leurs parents, estiment-ils. Mme Harel-Bourdon remercie les deux élèves. Elle précise par ailleurs aux jeunes commissaires d’un jour qu’elle fera le suivi des autres sujets qui ont été abordés au cours de la séance, soit la sécurité autour des écoles et le transport actif, et leur souhaite un bon Conseil des commissaires. d) Soirée hommage Mme Harel-Bourdon rend ensuite hommage à des élèves de la CSDM en lisant le texte suivant : Ce soir, le Conseil des commissaires est heureux de rendre trois hommages à des élèves qui ont excellé. Le premier hommage s’adresse à Gabrielle Marion-Rivard, du Centre Champagnat, vedette du film Gabrielle, une jeune femme remarquable qui étudie au programme de formation à l’intégration sociale au centre Champagnat. Les cinéphiles la reconnaîtront par son sourire communicateur. Il s’agit de Gabrielle Marion-Rivard qui a personnifié le rôle de Gabrielle dans le long-métrage du même nom. Prenons quelques minutes pour visionner la bande-annonce. Mme Marion-Rivard, en septembre dernier, nous nous sommes rencontrées lors de l’avant-première du film pour une activité de collecte de fonds de l’organisme Les Muses. Je vous avais confié alors ma grande admiration devant votre prestation artistique. Le charme et l’authenticité du personnage de Gabrielle n’auraient pu se concrétiser sans vous. Lors du visionnement, j’ai également pu m’émerveiller de votre performance en chant choral en compagnie de vos camarades de classe du centre Champagnat qui, eux aussi, ont pu vivre une expérience cinématographique dans la production Gabrielle. C’est une grande joie de vous voir vivre une expérience professionnelle enrichissante en cinéma, un milieu difficile à intégrer. Et cela, vous le devez à votre talent bien sûr, mais aussi à vos efforts et à votre persévérance. Saviez-vous que Mme Marion-Rivard pourrait nous donner des leçons sur le transport actif? Cette résidente de Beloeil utilise l’autobus et le métro, matin et soir, pour étudier au centre Champagnat. C’est tout dire sur la relation positive qu’elle entretient avec cet établissement d’éducation des adultes de la CSDM qu’elle fréquente depuis sept ans. Elle y suit des cours intensifs en théâtre, danse et chant avec l’organisme Les Muses, un partenaire important. Grâce à son sens aigu de la musicalité et du rythme, elle excelle en jeu théâtral, en chant et en gigue contemporaine. Ajoutez à ces multiples talents, une joie de vivre contagieuse, et vous comprendrez que Mme Marion-Rivard est sollicitée pour participer à plusieurs spectacles professionnels. 12 D’ailleurs, j’aimerais souligner la présence dans la salle de membres de sa famille, de M. Sylvain Lachaîne, directeur du centre Champagnat, et d’Annie De Silva, de l’organisme Les Muses, centre des arts de la scène. Mme Marion-Rivard, le Conseil des commissaires est heureux de vous rendre cet hommage qui s’ajoute aux nombreuses distinctions reçues au cours de la dernière année : - Mention spéciale du public au Festival de Namur pour votre rôle dans le film Gabrielle - Prix de la meilleure interprétation féminine, premier rôle, au gala des prix Écrans canadiens, toujours pour Gabrielle - Prix Janine-Sutto dans la catégorie Artiste, remis par l’Association de Montréal pour la déficience intellectuelle De plus, le film a remporté plusieurs prix nationaux et internationaux. Et les cinéphiles continuent d’être séduits, puisqu’il prend régulièrement l’affiche dans différentes salles de cinéma autour du globe. Nous sommes heureux d’être aux premières loges du début de votre carrière dont nous suivrons le développement avec beaucoup d’intérêt. Merci de tout cœur d’avoir su nous émouvoir au plus haut point dans votre film et, surtout, d’être un modèle de persévérance, d’abord pour vos camarades du centre Champagnat, pour les Québécois et, finalement, pour tous les citoyens du monde, amoureux d’un cinéma engagé. Mme Harel-Bourdon remet un certificat-hommage à Gabrielle Manon-Rivard et cette dernière remercie les commissaires et les enseignants, qui croient au talent des élèves et accordent leur confiance au centre Champagnat. Elle se dit fière de faire partie de la Commission scolaire de Montréal. Mme Harel-Bourdon poursuit sa lecture des hommages : Nous rendons maintenant hommage à deux élèves de l’école secondaire Saint-Luc. Il s’agit d’Antony Diaz, qui est en 5e secondaire, et de James Alfred Manalad, aussi en 5e secondaire, qui ne pouvait être présent. Je salue les membres de leur famille qui les accompagnent ainsi que Mme Maryse Tremblay, directrice de l’école, M. Serge Lévesque, enseignant de sciences et responsable de l’événement Exposciences à l’école Saint-Luc, et Mme Mary Zarif, enseignante de chimie. Nos deux invités sont des lauréats de la finale du Québec de la Super Expo-sciences Hydro-Québec, qui a eu lieu à Terrebonne, du 10 au 13 avril. Lors de cette compétition, Antony et James Alfred ont remporté deux prix. 13 Le premier prix est une bourse de 750 $ attribuée par la Fondation canadienne de l’Institut des ingénieurs en électricité et en électronique. Leur projet s’intitulait Recharger au toucher. Leur appareil est un chargeur de téléphone qui fonctionne entièrement avec la chaleur de la main, en utilisant la thermoélectricité. Il peut ainsi être en fonction n’importe où, n’importe quand. Félicitations pour cette réalisation vraiment impressionnante! Votre projet vous a valu également le « Prix Recrues Génial! » pour participer à l’émission Génial!, produite par Télé-Québec depuis maintenant quatre ans et animée par Stéphane Bellavance. Cette émission vise à faire découvrir des phénomènes scientifiques au moyen d’expériences surprenantes et parfois grandioses. Je mentionne que votre succès a débuté à l’Expo-sciences de votre école, qui a eu lieu en février. Par la suite, vous avez participé à la finale régionale Expo-sciences Hydro-Québec. L’école Saint-Luc y avait une délégation de cinq équipes, dont la vôtre, et quatre prix y furent remportés. Le Conseil des commissaires vous félicite. Vous faites honneur à votre école et à la CSDM. Je souligne aussi la contribution de vos enseignants à votre succès, Mme Zarif et M. Lévesque. Après la remise des certificats, Mme Harel-Bourdon poursuit : Nous rendons maintenant un hommage à deux ex-élèves de la Commission scolaire de Montréal. Il s’agit de Fatine Karkri, qui a terminé ses études secondaires l’an passé à l’École internationale de Montréal et qui a été la présidente de l’Association des élèves du secondaire. Fatine est à la section collégiale du collège Jean-de-Brébeuf, en sciences de la santé au programme du Baccalauréat international. Mentionnons qu’elle a été finaliste en 2013 dans la catégorie « Avenir Élève Engagé » de l’organisme Forces Avenir et qu’elle a reçu un prix EXTRA de la CSDM. L’autre ex-élève est Charlotte Beaulieu, qui ne pouvait être présente, car elle poursuit ses études cette année en Finlande. Charlotte a terminé son secondaire l’an passé à l’école Joseph-François-Perrault. Ce soir, nous voulons souligner l’exceptionnelle qualité de vos textes rédigés l’an dernier lors de l’épreuve unique d’écriture de français. Cette épreuve unique s’adressait à environ 60 000 élèves au Québec. En mai 2013, vous deviez rédiger une lettre ouverte en répondant à la question suivante : « Faut-il craindre les effets des nouvelles technologies sur la vie privée? ». 14 Un jury du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport a retenu vos textes pour les publier dans la section du site Internet du ministère, section intitulée « Pouvoir des mots ». En plus de mettre en valeur des textes de qualité rédigés par des élèves de 5e secondaire, « Pouvoir des mots » vise à faire connaître les idées des jeunes Québécois. Le texte de Charlotte Beaulieu s’intitule « Quand la réalité rejoint la fiction ». Comme Fatine, Charlotte s’interroge sur l’empiétement des nouvelles technologies dans la vie privée des individus. Elle pose, entre autres, une question : est-il acceptable qu’un employeur demande l’accès à la page Facebook d’un candidat postulant à un emploi? En conclusion de son texte, elle fait un appel à la prudence. Selon elle, il faudrait que toute personne limite les informations qu’elle veut bien partager dans les réseaux sociaux et celles qu’elle veut garder privées. Bravo pour Charlotte qui recevra par courriel son certificat hommage. Le texte de Fatine s’intitule « Vers l’inconnu? » Elle raconte avoir été très heureuse de recevoir en cadeau, à l’âge de onze ans, un téléphone mobile iPod et de pouvoir désormais raconter sa vie quotidienne sur la Toile. « Mais, écrit-elle, comme plusieurs jeunes de ma génération, je ne mesurais pas l’impact sur ma vie privée ». Bien qu’elle soit heureuse que les technologies contribuent à la sécurité des gens, comme l’usage des puces électroniques, elle est inquiète quant au respect de la vie privée des citoyens. Elle prône donc qu’il serait salutaire d’éduquer la population sur l’usage adéquat des technologies et souhaite que tous les systèmes d’éducation du monde offrent un cours dédié exclusivement aux nouvelles technologies. Bravo, Fatine, pour votre talent en écriture et bonne chance dans la poursuite de vos études! 1. Adoption de l’ordre du jour La présidente du Conseil des commissaires, Mme Catherine Harel-Bourdon, propose les modifications suivantes à l’ordre du jour : – ajouter les articles suivants : AUD-271 Audience ‒ relocalisation de la classe de langage de l'école La Voie à l'école Saint-Henri AUD-272 Audience ‒ cohabitation de l'École des possibles avec l'école de quartier Lambert-Closse AUD-273 Audience ‒ coupures de postes de direction adjointe des écoles EHDAA de La Lancée, Dominique-Savio et Espace-Jeunesse 15 A-29-1574 Service de la gestion des personnes et du développement des compétences ‒ plan de l'effectif 2014-2015 ‒ personnel de direction d'école et de centre (PAS) PE-AVIS-06 Avis du protecteur de l'élève concernant un élève ‒ année 2013-2014 L’ordre du jour est donc adopté comme suit : 1- Adoption de l’ordre du jour 2- Approbation du procès-verbal de la séance ordinaire du 26 mars 2014 3- Période réservée au public 4- Avis de proposition 5- Audience ‒ Association des élèves du secondaire de la CSDM (AESCSDM) ‒ dossier sur l'éducation à la sexualité 6- Audience ‒ Exercices de confinement 7- Audience ‒ relocalisation de la classe de langage de l'école La Voie à l'école Saint-Henri 8- Audience ‒ cohabitation de l'École des possibles avec l'école de quartier Lambert-Closse 9- Audience ‒ coupures de postes de direction adjointe des écoles EHDAA de La Lancée, Dominique-Savio et Espace-Jeunesse 10- Proposition d'urgence des commissaires ‒ financement de l'élection scolaire 11- Direction générale ‒ révision des règles d'application de la Politique sur les frais de fonction et de civilités (P2010-1) ‒ révision de l'indemnité kilométrique 12- Service de l'organisation scolaire ‒ modification au Plan triennal de répartition et de destination des immeubles scolaires 2014-2017 de la Commission scolaire de Montréal ‒ ajout d'unités préfabriquées à l'école Saint-Albert-leGrand 13- Service de l'organisation scolaire ‒ modification au Plan triennal de répartition et de destination des immeubles scolaires 2014-2017 de la Commission scolaire de Montréal ‒ ajout d'unités préfabriquées à l'école Gilles-Vigneault 14- Services généraux ‒ Plan vert ‒ bilan de l'année scolaire 2013-2014 ‒ présentation du projet de Plan vert 2014-2019 16 15- Services généraux ‒ demande d'autorisation d'aliénation auprès du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et de la Société québécoise des infrastructures (SQI) ‒ parcelle de terrain excédentaire et adjacente à l'école Le Vitrail, située au 3320, rue Hochelaga 16- Service de la gestion des personnes et du développement des compétences – bureau de la direction – plan de l’effectif du personnel de direction d’école et de centre pour l’année 2014-2015 17- Service des technologies de l'information ‒ ajout de liens de fibre optique pour la mise en production de l'école St-Brendan 18- Secrétariat général ‒ modifications à la Politique sur les frais de fonction et de civilités (P2010-1) ‒ version consultation 19- Secrétariat général ‒ comité de travail du Conseil des commissaires ‒ mise à jour ‒ avril 2014 20- Secrétariat général ‒ modification au Règlement sur la résolution des différends et sur le traitement des plaintes ‒ version finale pour adoption 21- Avis du protecteur de l'élève concernant un élève ‒ année 2013-2014 22- Réception de pouvoirs exercés par le directeur général en circonstances exceptionnelles ‒ règlement R2011-1, art. 1.8 a) A-10-17 23- Information : a) INF-671 2. Service de l'organisation scolaire ‒ modification du calendrier scolaire 2014-2015 de la formation générale des jeunes, de la formation générale des adultes et de la formation professionnelle Avis du CCSEHDAA adressée à Mme Catherine Harel-Bourdon ‒ entrée progressive pour les élèves à besoins particuliers 24- Période réservée aux commissaires 25- Période réservée à la Direction générale 26- Autres sujets Approbation du procès-verbal de la séance ordinaire du 26 mars 2014 En application de l’article 170 de la Loi sur l’instruction publique, Mme Catherine Harel-Bourdon, présidente, propose de dispenser la secrétaire générale de lire le procès-verbal de la séance ordinaire du 26 mars 2014, étant 17 donné que les membres du Conseil des commissaires en ont tous reçu une copie plus de six heures avant le début de la présente séance. La proposition de Mme Catherine Harel-Bourdon, présidente, est adoptée à l’unanimité par les membres présents du Conseil des commissaires. Il est donc RÉSOLU : 1° 3. d’APPROUVER le procès-verbal de la séance ordinaire du Conseil des commissaires du 26 mars 2014. Période réservée au public Au cours de la période réservée au public, les commentaires suivants sont faits. a) École primaire Saint-Émile Mme Isabelle Piquand, présidente du conseil d’établissement de l’école primaire Saint-Émile, se présente pour faire part aux commissaires des préoccupations de parents et d’enseignants de l’école. Elle précise avoir déjà rencontré Mme Diane Beaudet et avoir envoyé une lettre à Mme Harel-Bourdon et à M. Petitclerc à ce sujet. Elle explique qu’un poste de professeur a été aboli à l’école Saint-Émile et que le nombre de spécialistes y a été réduit, tout comme les services en orthopédagogie. De l’avis de parents et d’enseignants, ces compressions compromettent le projet pédagogique de l’école, qui offre des classes-cycles à tous les cycles, puisqu’elles font en sorte que l’école se retrouve avec des classes à niveau unique et une classe intercycles (2e et 3e années). Or, Mme Piquand fait valoir que ce projet pédagogique a fait ses preuves, le taux de réussite de l’école étant élevé. Elle dépose au Conseil des commissaires une pétition pour le maintien de l’organisation scolaire et des services en orthopédagogie à l’école, une pétition qui a recueilli 163 signatures. Mme Harel-Bourdon assure Mme Piquand que la CSDM étudie le dossier et répondra sous peu à l’école. b) Salle de concert ‒ école Joseph-François-Perrault Par la suite, M. Fitzsimmons explique au Conseil des commissaires qu’il s’est présenté au conseil de la Ville de Montréal et qu’il a parlé à Annie Samson, maire de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, qui lui a affirmé que la balle était dans le camp de la CSDM pour la question de la salle de concert de l’école Joseph-François-Perrault. Mme Harel-Bourdon l’informe que M. René Morales négocie actuellement avec la ville sur la question. 4. Avis de proposition Aucun avis de proposition n’est soumis par les commissaires. 18 5. Audience ‒ Association des élèves du secondaire de la CSDM (AESCSDM) ‒ dossier sur l'éducation à la sexualité Mme Ariel Boisvert-Hayes, présidente de l’AESCSDM, et M. Loïc Beaudoin, vice-président de l’AESCSDM, lisent le texte suivant : « Madame la Présidente, Messieurs et Mesdames les Commissaires, Membres du personnel administratif, Public présent ce soir, Bonsoir, Je me présente, je suis Ariel Boisvert-Hayes, présidente de l’Association des élèves du secondaire de la CSDM. Et je suis Loïc Beaudoin, vice-président de l’Association. Tout d’abord, nous tenons à vous remercier, ainsi que votre équipe de commissaires, pour l’organisation de cette journée des jeunes commissaires, ainsi que pour le temps d’audience qui nous est aujourd’hui accordé. Nous souhaitons profiter de cet instant pour faire le point sur un sujet qui nous tient à cœur et qui fut la priorité de notre Association en 2009-2010 : l’éducation à la sexualité. Au cours des dernières années et depuis l’abolition des cours en FPS, l’AESCSDM a effectué diverses démarches visant la réintégration de pratiques éducatives en matière d’éducation à la sexualité auprès des élèves dans les écoles du secondaire et du primaire au Québec. À chacune des étapes, le Conseil des commissaires fut interpellé. Ainsi, les délégués sont intervenus lors d’un conseil en avril 2009 afin de demander que des services directs à l’élève soient disponibles pour tous les élèves de la CSDM en matière d’éducation à la sexualité. Lors de la même année, l’Association a créé un groupe de travail sur l’éducation à la sexualité et a pu bénéficier de l’accompagnement d’une commissaire, Mme Jocelyne Cyr, dans ce dossier. Plusieurs actions ont alors été menées : l’AESCSDM a interrogé ses membres pour mieux connaître leurs besoins en la matière, a fait diverses représentations auprès des comités de parents des réseaux de la CSDM et s’est rendue jusqu’à l’Assemblée nationale du Québec afin d’y exposer ses réflexions et ses recommandations. L’aboutissement des démarches issues de ce comité a conduit, d’une part, à l’adoption de la proposition apportée par Mme Jocelyne Cyr et rédigée en collaboration avec les délégués lors du Conseil des commissaires du 27 janvier 2010 et, d’autre part, à l’envoi d’une lettre en mars 2010 à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport de l’époque, Mme Michèle Courchesne, faisant état de nos grandes préoccupations. 19 À ce moment, la CSDM s’est engagée à soutenir l’éducation à la sexualité par les actions suivantes : • embaucher une sexologue comme personne-ressource; • élaborer une trousse pédagogique contenant un ensemble d’activités riches et variées en lien avec l’approche Écoles et milieux en santé et les programmes de soutien et de promotion-prévention des services éducatifs complémentaires; • mettre au point, avec la collaboration de la présidente du groupe de travail Assurer la qualité des services éducatifs sur le territoire de la CSDM, une stratégie visant à appuyer et à accompagner l’AESCSDM dans sa démarche auprès du MELS afin de réintroduire, dans la grille-matière du programme de formation de l’école québécoise, un cours dédié à l’éducation à la sexualité; • et, finalement, consulter le Comité central de parents de la CSDM sur l’ensemble de la proposition. Voilà ce sur quoi nous nous étions laissés à l’hiver 2010. L’Association a toujours bénéficié d’un soutien continu et d’une grande ouverture de la part du conseil des commissaires. C’est pourquoi, Madame la Présidente, nous tenions à faire un retour sur ce sujet avec vous, et ce, afin de pouvoir s’assurer d’une constante progression dans ce dossier et d’une amélioration des pratiques sur le terrain. Le but ultime demeurant toujours le même que celui poursuivi initialement : offrir à tous les élèves une éducation à la sexualité qui puisse répondre à leurs besoins. Donc, où en sommes-nous aujourd’hui? Voici les principales actions entreprises que nous avons répertoriées à ce jour et les principaux constats que nous établissons : Bien que l’éducation à la sexualité soit prescrite par la loi, nous constatons que les pratiques en cette matière ne sont pas actualisées dans les milieux, et ce, pour de multiples raisons. Ensuite, la personne-ressource dédiée au dossier au niveau institutionnel, Mme Sophie Bourque, est un service indirect, puisque son rôle consiste à soutenir les écoles et les intervenants. On ne parle donc pas ici d’un service direct à l’élève, tel que souhaité. Ce rôle de soutien au milieu demeure néanmoins très important à nos yeux, puisque les intervenants scolaires ont effectivement besoin d’accompagnement. 20 Mais voilà, si les intervenants ont des besoins, imaginez un instant les besoins de milliers d’élèves! Mais continuons avec le bilan des actions; il y a eu : • • l’organisation de formations; le développement du Sexoclic, une trousse pédagogique en matière d’éducation à la sexualité réalisée par le Comité régional en sexualité saine et responsable – cet outil est une création qui répond positivement à notre proposition de janvier 2010; • la création d’une communauté sur le portail en lien à l’éducation à la sexualité; • l’établissement d’un partenariat avec l’UQAM pour la disponibilité de ressources en matière d’éducation à la sexualité, des stagiaires en sexologie disponibles pour offrir un soutien aux ressources des milieux – seulement deux écoles de la CSDM profitent de cet apport de stagiaires; • la publication de trois chroniques annuelles du Sexobulles sur le site intranet de la CSDM – il s’agit de chroniques sous le thème de l’éducation à la sexualité, dont l’une présente des situations d’apprentissages au secondaire sous le thème de l’éducation à la sexualité. Bien que les réalisations soient nombreuses et très intéressantes, force est de constater que depuis l’abolition des cours de FPS, et même si l’éducation à la sexualité est prescrite par la loi, il n’y a pas suffisamment d’actions tangibles à notre connaissance sur le terrain dans nos écoles. Oui, il existe quelques réalisations locales, mais celles-ci reposent sur des initiatives personnelles. Elles sont donc très souvent l’initiative d’une seule personne relevant généralement du réseau de la santé. Ces actions ne s’inscrivent donc pas dans une démarche de milieu, ce qui compromet toutes possibilités de réinvestissements en classe et dans l’école. Bien que ces mesures représentent des actions locales intéressantes à exploiter, elles ne peuvent en garantir la continuité. Deux premières questions se posent donc ici : • Qui, dans nos écoles, se sent concerné par l’éducation à la sexualité, mis à part, nous, les jeunes? • Est-ce que les membres du personnel scolaire comprennent leurs rôles respectifs en matière d’éducation à la sexualité? À titre d’exemple, lors de la journée de formation et de présentation du Sexoclic, le 7 avril dernier, journée pédagogique institutionnelle à laquelle s’étaient inscrites 76 personnes : • aucune direction d’établissement n’était présente; 21 • seulement douze personnes du réseau de l’éducation ont assisté à la journée entière. Madame la Présidente, nous sommes préoccupés par le manque de mobilisation des intervenants du réseau scolaire et nous considérons que des actions sont à mettre en œuvre afin de favoriser leur investissement et leur engagement. Ainsi, nous sommes d’avis que les écoles doivent s’assurer de mettre en place les conditions d’efficacité en promotion et en prévention de la sexualité saine et responsable; celles-ci sont les suivantes : • comprendre son rôle en matière d’éducation à la sexualité; • avoir l’appui de la direction; • mobiliser le personnel, les partenaires et faciliter la concertation; • adapter les interventions aux besoins des jeunes; • adapter un plan d’action explicite; • se préparer pour l’intervention auprès des jeunes; • et, finalement, faire un bilan et une évaluation des actions. Le Sexoclic est un des outils de référence à cet effet puisqu’il détaille très bien chacune des actions à poser pour chaque condition d’efficacité, essentiel à l’implantation réussie d’une démarche en matière d’éducation à la sexualité. Une troisième question nous interpelle ici : • Qui s’assurera de l’application de ces conditions pour une implantation réussie dans les écoles? Nous pensons et recommandons que le leadership soit porté par le réseau de l’éducation dans ce dossier en collaboration avec le réseau de la santé. Pour ce faire, Madame la Présidente, nous proposons ici que soient présentées aux directions d’écoles primaires et secondaires, dans un cadre formel, les différentes façons d’insérer l’éducation à la sexualité aux matières scolaires. Les directions représentent des ambassadeurs indispensables et doivent mobiliser le personnel de leur équipe-école selon leur rôle respectif dans ce dossier. Vous savez, Madame la Présidente, nous nous sommes rendus à l’Assemblée nationale pour revendiquer des cours d’éducation à la sexualité. Quatre ans plus tard... Rien. À l’heure actuelle, nous ne pouvons que constater que l’existence d’outils, bien qu’intéressants, de même qu’une loi demeurent insuffisants pour prétendre que des 22 actions en matière d’éducation à la sexualité sont actualisées dans nos écoles primaires et secondaires. Il ne s’agit pas ici de connaître le nombre d’écoles qui disposent d’outils, de trousses ou de matériel pédagogique en matière d’éducation à la sexualité, mais de voir à ce que nos écoles actualisent, réalisent et fassent vivre aux élèves par des actions concrètes ce qui est reconnu comme efficace en matière d’éducation à la sexualité. Ceci étant, nous réclamons, Madame la Présidente, la mise en œuvre des différentes mesures d’actions proposées précédemment, et ce, le plus rapidement possible dans nos écoles primaires et secondaires, en leur accordant toute la visibilité et l’accessibilité nécessaires. Il faut rendre ces mesures disponibles aux élèves. Si le leadership n’est pas assumé localement dans chacune de nos écoles, d’autres nous suivrons dans quatre ans pour vous parler du même problème. À notre avis, ce leadership local que nous attendons toujours doit être assumé par nos directions d’écoles. Elles ont ce qu’il faut pour mener à bien cette mission éducative… et si jamais ce n’était pas le cas pour certaines d’entre elles, il faudrait leur en donner les moyens. Une chose est sûre, elles pourront compter sur leur conseil d’élèves pour les soutenir. En conclusion, Madame la Présidente, nous souhaitons vous partager ces deux extraits : D’abord, l’Organisation des Nations Unies stipule "qu’une éducation sexuelle efficace est le moyen de fournir aux jeunes et aux moins jeunes des informations scientifiquement précises, culturellement pertinentes et adaptées à leur âge. Elle leur offre des possibilités structurées d’explorer les attitudes et valeurs qui sont les leurs, et de mettre en pratique les compétences en matière de prise de décisions et autres compétences nécessaires à la vie courante dont ils auront besoin pour être en mesure de faire leur choix, en connaissance de cause, concernant leur vie sexuelle. " Ensuite, l’Agence de la santé publique du Canada mentionne que "tous les canadiens ont droit à une éducation en matière de santé sexuelle qui correspond à leurs besoins". Ainsi, la promotion et la prévention en matière de sexualité saine et responsable est un droit. En effet, puisque la santé est considérée comme un droit fondamental de la personne et que la santé sexuelle en fait partie, alors les services éducatifs et préventifs devraient être accessibles à tous. Nous espérons donc, Madame la Présidente, qu’il en soit ainsi dans notre institution. 23 Nous vous remercions de votre précieuse écoute et soyez assurée de notre entière collaboration dans ce dossier. » Mme Harel-Bourdon remercie les deux jeunes commissaires d’avoir informé le Conseil des commissaires de l’état de la situation. Elle souligne que deux directions en soutien de la CSDM, M. Frédéric Corbeil et Mme Lucille Doiron, pourront transmettre leur message aux écoles secondaires qui ont, selon les deux jeunes commissaires, un rôle de leader à jouer dans l’éducation à la sexualité. Mme HarelBourdon précise par ailleurs que M. Maurice Lachance, directeur général adjoint à la gestion des services éducatifs et de l’éducation scolaire, et Mme Sophie Bourque étudieront le dossier. Elle invite par ailleurs la présidente de l’AESCSDM à cosigner avec elle une lettre à l’intention du nouveau ministre de l’Éducation, qui était autrefois ministre de la Santé et qui devrait de ce fait être intéressé par la question de l’éducation à la sexualité. 6. Audience ‒ Exercices de confinement Deux parents d’enfants fréquentant des écoles primaires de Pointe-Saint-Charles, Mme Danielle Laurendeau et M. Guillaume Lévesque, accompagnés de M. Norman Beaudet, du Centre de ressources sur la non-violence de Pointe-SaintCharles, se présentent pour exprimer leurs préoccupations à l’égard des exercices de confinement barricadé dans les écoles dans les cas où les élèves doivent y participer. Mme Laurendeau explique que c’est au moment où ses enfants sont revenus apeurés de l’école après avoir participé à un exercice de confinement, en mai 2013, qu’elle en a entendu parler pour la première fois. Par la suite, 56 parents ont écrit une lettre à la commissaire Violaine Cousineau pour poser des questions sur ces exercices et demander à ce qu’ils aient lieu sans les élèves. Mme Laurendeau souligne par ailleurs que tous les parents consultés, qu’ils soient favorables ou défavorables à ce type d’exercices, veulent obtenir plus d’informations pour que la décision sur la façon de les tenir soit prise de façon véritablement informée. M. Lévesque met quant à lui le Conseil des commissaires en garde contre le risque que le recours à des exercices de confinement soit une réponse trop facile à un climat de peur. Il souligne qu’il faut se demander quelle est leur incidence psychologique sur les élèves et fait observer que certains enfants peuvent développer une peur que l’école ne soit pas aussi sécuritaire qu’il le faudrait. Il insiste de plus sur le fait que dans ce type d’exercices, les enfants ne font que subir la situation et ont l’impression de ne pas avoir de prise sur ce qui se passe, et donc sur leur propre sécurité. Il craint qu’on fasse ainsi naître chez les enfants un sentiment d’insécurité à l’égard de l’autre à un âge où il est important de sentir que l’autre est bienveillant. Il souligne par ailleurs que ces exercices pourraient très bien avoir lieu sans la présence des élèves, puisque ceux-ci ne sont pas actifs durant les exercices. M. Norman Beaudet, du Centre de ressources sur la non-violence, explique avoir été surpris d’apprendre l’existence d’exercices de confinement auxquels les enfants étaient appelés à participer, parce que le message qui est alors transmis aux enfants 24 est celui de la crainte de l’autre, de l’adulte, alors qu’en prévention de la violence, on apprend aux jeunes à agir, à développer leurs habiletés sociales et à faire confiance aux adultes et au milieu. L’exercice semble donc contre-productif et M. Beaudet invite les commissaires à engager une réflexion sur le sujet. Il souligne qu’il faut avant tout éviter d’aller trop vite et de se donner une fausse impression de sécurité. Mme Harel-Bourdon remercie les intervenants et fait observer que la CSDM a l’obligation d’avoir un plan de mesures d’urgence pour chacun de ses établissements et qu’un des éléments de ce plan est le cas de confinement, que ce soit en lien avec une intrusion, un déversement de produits toxiques ou un déraillement de train. À ce sujet, elle signale que certaines écoles de la CSDM sont situées à proximité de voies ferrées, d’usines ou de raffineries. Par ailleurs, elle précise qu’au cours de la dernière année une dizaine d’écoles ont organisé des exercices de confinement avec la participation des élèves. Elle dit comprendre les préoccupations exprimées par les parents et être consciente de l’importance de créer un guide qui viendrait baliser l’organisation des mesures d’urgence. Les services éducatifs de la CSDM y travailleront au cours des prochains mois et elle invite les intervenants à rencontrer M. Prescott, le gestionnaire en soutien des écoles de leur circonscription, ainsi que Mme Cousineau, leur commissaire scolaire, pour poursuivre la discussion. La séance est suspendue pour une pause de 20 h 55 à 21 h 10 pour permettre le départ des jeunes commissaires. 7. Audience ‒ relocalisation de la classe de langage de l'école La Voie à l'école Saint-Henri M. Vlad Bulat, parent d’un enfant de la classe de langage de l’école la Voie, se présente accompagné de M. Heireddene Benhadji, président du conseil d’établissement de l’école, et lit le texte suivant : « Chers Commissaires, Chère Mme la Présidente, Je représente les parents des élèves de la classe de langage de l’école La Voie, Circonscription 18, Côte-des-Neiges–Snowdon. C’est avec beaucoup de désolation que nous venons d’apprendre que la classe de langage sera fermée et nos enfants seront dirigés vers l’école Saint-Henri dans le quartier de même nom. Sans donner aucune explication quant au motif d’un tel changement, l’administration de l’école nous assure que nos enfants bénéficieront du meilleur encadrement possible. Nous, les parents, avons contacté l’administration de l’école et avons obtenu une rencontre avec le directeur et le directeur adjoint de l’établissement. Selon eux, l’école se trouve dans l’obligation de fermer la classe de langage et la cause 25 invoquée serait la surpopulation de l’école et le manque de ressource pour l’agrandissement de l’école. Cette hausse d’effectif n’aurait-elle pu être envisagée plus tôt? Notamment, avant de commencer un cycle de trois ans? N’existe-t-il pas des prévisions établies à l’avance? Dans un avenir malheureusement proche, quelle sera la prochaine classe à être déplacée? Chers commissaires! Sans vouloir manquer de respect ni envers l’école, ni envers la Commission scolaire, ni envers le ministère de l’Éducation, nous vous posons la question : comment une telle situation peut-elle survenir? Comment peut-on déplacer une classe entière dans un autre quartier, voire une autre circonscription, pour des raisons purement financières? Nos enfants ne bénéficient-ils pas du droit de fréquenter l’école de leur quartier? Nous, les parents, ne bénéficierons-nous pas du droit d’envoyer nos enfants dans l’école la plus près de notre domicile, et cela dans la certitude de leur sécurité et leur bien-être? Si la réponse est “oui”, alors je reviens avec ma question : pourquoi les droits de nos enfants sont-ils brimés? Permettez-moi, chers Commissaires, de vous rappeler qu’il s’agit d’un contingent d’élèves particuliers. Tous sont dysphasiques, un handicap qui perturbe les habiletés de communication verbale. La dysphasie est en fait un regroupement de déficits qui touche aussi d’autres fonctions neuropsychologiques telles que l’attention, la mémoire, la planification et l’organisation. Ils sont, tout simplement, vulnérables. Eux, qui viennent à peine de commencer leur secondaire et de s’adapter à leur nouvelle école, et qui se font renvoyer dans un autre quartier à six kilomètres de leur domicile. Seront-ils capables de confronter quotidiennement ce changement brutal dont ils ne sont aucunement responsables? On nous a invoqué la qualité du service, qui est, supposément, meilleure à SaintHenri. Nous croyons sincèrement que le service de classe de langage doit être le meilleur possible, peu importe où il est donné, à La Voie, à Saint-Henri ou ailleurs. Un service qui suit les mêmes standards de qualité sur tout le territoire de la Commission scolaire de Montréal. Devons-nous envisager le regroupement des enfants ayant des difficultés d’apprentissage? Qu’en est-il de la notion d’intégration sociale? L’école montréalaise ne devrait-elle pas favoriser l’inclusion? Avec ça, chers Commissaires, nous vous faisons connaître notre profonde inquiétude quant à l’avenir de nos enfants et réclamons que toutes les parties impliquées dans le déménagement de la classe de langage reviennent sur leur décision. Il est important que ce service essentiel puisse être donné dans tous les quartiers de la ville de Montréal, y compris le nôtre, Côte-des-Neiges. Veuillez agréer mes salutations les plus sincères. » M. Benhadji prend ensuite la parole pour expliquer que la situation de surpopulation de l’école était prévue depuis 2007 et qu’une pétition a été signée par onze parents d’enfants qui seront déplacés à l’école Saint-Henri. Il fait observer que la distance de 26 20 km à parcourir pour se rendre à l’école, jugée acceptable par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), est trop grande. Il précise par ailleurs que le MELS a répondu aux demandes de l’école en expliquant que c’était à la Commission scolaire de Montréal de faire une demande d’agrandissement au Ministère. M. Benhadji demande donc aux commissaires d’aider l’école dans ses démarches. Mme Harel-Bourdon remercie les intervenants et explique qu’il est difficile de faire valoir les besoins spécifiques de Montréal auprès du Ministère en raison, justement, de la règle prévoyant que les élèves peuvent se déplacer sur une distance allant jusqu’à 20 km pour se rendre à l’école, une règle du MELS et non de la CSDM. Les demandes faites au Ministère depuis 2007 sont sans effets parce que c’est cette règle que le Ministère utilise pour les écoles secondaires et que, dans certaines circonscriptions, la CSDM ne manque pas de place. Mme Harel-Bourdon mentionne qu’il est toutefois possible de revoir le découpage entre les écoles primaires et secondaires. On pourrait par exemple combiner primaire et secondaire ou offrir une école intermédiaire réunissant le troisième cycle du primaire au premier cycle du secondaire. Par ailleurs, elle indique que dans deux ans, la CSDM récupérera un bâtiment qui est actuellement loué, le bâtiment Centennial, et qu’il serait alors possible de revoir le découpage scolaire entre ce bâtiment et les écoles La Voie et Saint-Luc. Elle rappelle que l’école La voie comporte 42 classes, dont 5 classes de cheminement particulier, 5 classes d’accueil et une seule de langage. D’autres écoles peuvent donc offrir des services plus complets à ces élèves. Elle invite M. Bulat et M. Benhadji à rencontrer M. Maurice Lachance, directeur adjoint à la gestion des services éducatifs et de l’organisation scolaire, ainsi que leur commissaire scolaire, M. Maniruzzaman. 8. Audience ‒ cohabitation de l'École des possibles avec l'école de quartier Lambert-Closse Mme Prisca de Boüard, M. Éric Langlois et Mme Christina Monnin se présentent pour faire part au Conseil des commissaires de leurs préoccupations au regard de l’idée d’une cohabitation de l’École des possibles et de l’école de quartier LambertClosse. Ils sont accompagnés d’une dizaine de parents et lisent le texte suivant : « Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Commissaires, Comme vous le savez, la CSDM envisage de faire cohabiter notre école avec une école alternative, l’École des possibles. Certains d’entre nous, parents sans lien avec aucun comité scolaire, ont voulu connaître les implications d’une cohabitation en consultant différentes sources d’informations pertinentes. Nous en sommes venus à la conclusion que pareille cohabitation n’était pas souhaitable et avons adressé une lettre ouverte aux parents de Lambert-Closse afin de rallier tous ceux qui, comme nous, sont contre la cohabitation. 27 L’implication des parents dans la vie de l’école est très importante à LambertClosse. C’est pourquoi notre lettre ouverte a interpellé un grand nombre de parents qui s’inquiètent pour l’avenir de leur école de quartier. Sur 192 lettres envoyées, nous avons obtenu 174 signatures en moins de deux semaines (signatures que nous vous soumettons aujourd’hui sous forme de pétition) et si la tendance se maintient, tout indique que d’ici une semaine ou deux une majorité écrasante de parents se seront prononcés contre la cohabitation. Cet appui fortement majoritaire laisse présager une grave crise si jamais la CSDM allait de l’avant avec ce projet de cohabitation. Nous sommes donc venus ici ce soir pour tirer sur la sonnette d’alarme. Nous sommes venus vous implorer de mettre fin à ce projet de cohabitation afin d’éviter un conflit qui risque fort de générer des frictions dont les enfants seront les premiers à pâtir et, bien entendu, nous vous demandons d’entendre les raisons qui nous ont persuadés que la cohabitation serait nuisible pour l’école Lambert-Closse et le projet d’École des possibles. Premièrement : le problème de l’espace L’école Lambert-Closse n’est actuellement pas remplie au maximum de sa capacité. Mais, d’après les projections démographiques de la CSDM, ces places seront comblées d’ici environ cinq ans. Est-il raisonnable d’implanter l’École des possibles, qui aspire légitimement à durer, dans un espace dont la disponibilité n’est que momentanée? En sachant que l’École des possibles prévoit remplir neuf classes d’ici trois ans, n’est-ce pas semer les germes de futurs désaccords au sujet de l’utilisation de l’espace? Il nous semble nettement plus logique et approprié d’ouvrir notre école aux services administratifs de la CSDM (comme nous le faisons déjà en fournissant trois locaux au département d’orthophonie de la CSDM) ou à des classes qui partagent les mêmes méthodes et la même vision de l’enseignement et qui sont réellement dans le besoin et dans l’urgence. Nous sommes ouverts à l’accueil de nouveaux étudiants, mais nous pensons qu’un redécoupage de la carte du district serait un bon moyen, et surtout peu coûteux pour la CSDM, de répondre adéquatement au besoin de nombreux enfants du régulier qui n’ont pas de place dans leur école de quartier. Par surcroît, il n’existe aucun précédent de ce genre de cohabitation dans le contexte actuel, c’est-à-dire deux écoles en croissance illimitée au mode de fonctionnement divergent dans un cadre architectural ne permettant aucune séparation physique de l’espace. Le seul exemple qui pourrait être comparable est celui du débordement de Paul-Gérin-Lajoie avec Nouvelle-Querbes, et après avoir parlé avec plusieurs témoins de cette cohabitation, dont, entre autres, Madame Linda Tremblay, ancienne commissaire à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeois, nous avons appris qu’elle a été un fiasco total et n’a duré donc qu’à peine deux années. 28 Deuxièmement : pourquoi freiner l’épanouissement de Lambert-Closse? Durant les quatre dernières années, les parents se sont engagés aux côtés d’une équipe-école motivée, compétente et dynamique pour atteindre une extraordinaire amélioration de la qualité de l’enseignement et des services offerts à LambertClosse. Au fil du temps, un nombre grandissant de parents se sont impliqués dans la vie scolaire de leurs enfants avec un fort sentiment d’appartenance à la communauté du Mile-End et de Lambert-Closse, et c’est ainsi que notre école est devenue plus qu’une simple école de quartier, elle en est devenue le cœur. Les initiatives des parents et des enseignants se complètent et se coordonnent, la direction est ouverte à tout nouveau projet pertinent : l’école Lambert-Closse est unique en ce sens qu’elle s’ajuste constamment aux besoins de la communauté. Il est à craindre que cette fructueuse coopération ne soit compromise si l’équipe-école se sent débordée, voire démotivée, par une nouvelle transformation majeure qui va à l’encontre de sa volonté, volonté qu’elle a déjà clairement exprimée. D’ailleurs, pour mesurer l’ampleur de la transformation récente de Lambert-Closse, voici une liste des améliorations apportées à l’école depuis 2010 : La cour d’école, la butte recouverte de caoutchouc, les cerisiers, les ordinateurs Mac, les tableaux blancs interactifs, les projecteurs, la salle multiusage avec scène pour spectacle, l’agrandissement et la rénovation de la bibliothèque, l’ajout d’une classe de maternelle, le déménagement et la restructuration de l’espace pour le service de garde et, dans un avenir proche, le toit vert ainsi que plusieurs nouveaux projets éducatifs dont un créé conjointement avec les Amis de la montagne. Certains de ces projets ont été financés en partie par la CSDM, mais la grande majorité de ces réalisations ont été payées entièrement avec l’argent des levées de fonds. Troisièmement : pourquoi fragiliser la seule école publique francophone du Mile-End? Anglophones, hispanophones, francophones, africains, asiatiques, européens, québécois : tous contribuent harmonieusement à la richesse culturelle de notre école et de notre quartier. Pourquoi menacer cette fraternité exceptionnelle en implantant une école qui au contraire de Lambert-Closse, favorise un recrutement élitiste et homogène? Notre école est unique parce qu’elle reflète la diversité culturelle, linguistique et socio-économique du Mile-End et que la communauté bigarrée des parents y est très impliquée et soudée. L’équipe-école et les parents ont réussi à créer une école publique régulière qui fonctionne, nous pouvons faire de Lambert-Closse un modèle de réussite de l’école régulière publique. Pourquoi compromettre ce succès avec une division de l’école en deux régimes pédagogiques dont les méthodes opposées risquent de se nuire? 29 Les résultats de réussite scolaire de Lambert-Closse sont excellents et ne cessent d’augmenter d’année en année, ce qui prouve le dynamisme de l’équipe-école et la réussite de ses méthodes pédagogiques. Pourquoi mettre en péril un équilibre qui n’est jamais facile à obtenir? En effet, les différences fondamentales d’approches pédagogiques et de règles de vie entre les deux écoles risquent fort de générer des frictions, voire des conflits; est-ce le genre d’environnement que nous souhaitons pour nos enfants? Non. Au contraire, nous voulons tous offrir à nos enfants un cadre propice à une éducation de qualité. De plus, les difficultés concrètes induites par la gestion sous un même toit de deux écoles seront amplifiées par un bâtiment qui n’est ni conçu ni adapté pour les accommoder. En résumé La cohabitation comporte des risques : • risque d’une désagrégation de l’équipe-école, après que les enseignants, le conseil d’établissement, et l’équipe-école se sont tous prononcés contre cette cohabitation; • risque d’une baisse de fréquentation de l’école régulière et donc, d’une réduction du nombre d’enseignants; • risque de conflits, si la majorité des parents se voient imposer une cohabitation dont ils ne veulent pas; • risque pour nos enfants de vivre dans un climat tendu; • risque de brouillage des règles de vie et des méthodes pédagogiques. Pour conclure : Lambert-Closse a besoin de vous Nous soutenons et encourageons le projet de l’École des possibles, mais, à l’unisson de l’équipe-école, des enseignants et du conseil d’établissement de Lambert-Closse, nous nous prononçons contre cette cohabitation, dont nous croyons qu’elle nuirait à nos deux écoles. Nous appuyons par contre sans réserve la requête initiale de l’école des possibles de s’installer dans les locaux de l’édifice Luke Callaghan ou dans un autre immeuble appartenant à la CSDM. Il a été par ailleurs confirmé que l’école Arc-en-ciel est prête à accueillir l’école des possibles les bras ouverts. Nous vous demandons de ne pas nous imposer cette cohabitation comme vous avez le droit de le faire, malgré les avis des parents et du personnel. L’avenir de notre école est donc entre vos mains et vous êtes notre seul recours pour préserver Lambert-Closse, l’école unique au cœur du Mile-End. 30 Nous tenons aussi à vous rappeler que tout comme la grande majorité des parents de Lambert-Closse qui nous appuie, nous sommes prêts à aller jusqu’au bout de notre démarche pour nous assurer que l’école dans laquelle nous avons tant investi continue à s’épanouir, au lieu de flétrir sous le stress d’une cohabitation forcée. Nous vous remercions chaleureusement. » Mme Harel-Bourdon remercie les intervenants et leur explique que la CSDM n’est pas à l’étape de décision, mais de consultation. D’ici la fin de l’année, ils seront donc invités à répondre à un sondage mené par la CSDM à ce sujet. Par ailleurs, Mme Harel-Bourdon souligne que la demande de l’École des possibles vient de parents du quartier, qui sont donc inclus dans les projections de croissance de Lambert-Closse, une donnée qui doit être prise en compte dans le dossier. 9. Audience ‒ coupures de postes de direction adjointe des écoles EHDAA de La Lancée, Dominique-Savio et Espace-Jeunesse Mme Harel-Bourdon accueille Mmes Sandra Calado et Sophie Mongrain en les assurant qu’elle a bien reçu les lettres envoyées par les écoles de la Lancée, Dominique-Savio et Espace-Jeunesse concernant le travail des directions adjointes. Elle mentionne par ailleurs qu’il sera question des postes attribués au cours du Conseil et que de bonnes nouvelles seront annoncées, puis elle les invite à prendre la parole. Mme Sandra Calado lit le texte suivant : « Madame la présidente, Monsieur le Directeur général, Mesdames et Messieurs les Commissaires, Directrices et Directeurs d’unités, Parents et Membres du public, Je suis Sandra Calado, enseignante à l’école Dominique-Savio. Je représente les écoles de la Lancée, Dominique-Savio, Accès Est, Accès Nord et Espace-Jeunesse. Nous sommes présents, ce soir, afin de vous faire part de notre indignation quant aux éventuelles coupures de postes de direction-adjointe aux écoles de la Lancée, Dominique-Savio, à leurs écoles annexes respectives Accès Est et Accès Nord et à l’école Espace-Jeunesse. Certains d’entre vous ont reçu, au cours des deux dernières semaines, des lettres vous informant de notre insatisfaction concernant cette éventualité. Il est important de rappeler que ces possibles coupures auront des répercussions directes sur les services offerts à nos élèves ainsi que sur leurs besoins. Afin que vous puissiez bien comprendre l’impact que cela aura sur la clientèle fréquentant nos écoles, en voici un portrait. Nos élèves bénéficient tous d’un suivi psychosocial, soit par le Centre Jeunesse de Montréal ou le CLSC. L’école de la Lancée est située à l’intérieur du 31 Centre Jeunesse de Montréal : Site Mont-Saint-Antoine et accueille une clientèle exclusivement masculine âgée de 10 à 17 ans. La clientèle de l’école DominiqueSavio est, quant à elle, constituée d’enfants de 6 à 12 ans et d’adolescentes hébergés au centre de réadaptation Dominique-Savio-Mainbourg. Un faible pourcentage de la clientèle de Dominique-Savio provient de l’extérieur; à de la Lancée, le quart de la clientèle est externe et à Espace-Jeunesse, la clientèle adolescente mixte est totalement externe. De plus, tous souffrent d’au moins l’un des troubles suivants : trouble de santé mentale, de l’attachement, de l’adaptation, d’apprentissage, de comportement grave de même que d’anxiété scolaire, de démotivation ou même de délinquance juvénile, pour certains. Dans le but de vous démontrer l’importance du travail exécuté par la directionadjointe au sein de nos établissements scolaires, voici un bref aperçu des tâches et mandats qu’elle doit exécuter dans son milieu. Une liste plus exhaustive par établissement est jointe au document qui vous a été remis en début de conseil. (Annexe 1) • Rencontres et collaboration avec les différents intervenants travaillant auprès des jeunes : enseignants, éducateurs spécialisés, multiples intervenants des services sociaux (DPJ, CSSS, CLSC), psychoéducateurs, parents, familles d’accueil, famille élargie, tuteurs légaux, près d’une trentaine d’unités d’hébergement sans compter les foyers de groupe, chefs de service (responsable du scolaire et des unités de vie) et directeur des sites de réadaptation, agents sociocommunautaires du SPVM (Postes 48, 38 et 27), agents de probation, intervenants en toxicomanie; • Interventions ponctuelles ou planifiées auprès des jeunes présentant diverses problématiques. Pour vous donner un exemple, il y a eu, pour la période du 13 septembre au 17 avril à l’école de la Lancée, 282 retours de suspension, sans compter les mises au point et les arrêts de groupe; • Encadrement des élèves; • Présence à toutes les rencontres cliniques avec les titulaires, les spécialistes et les psychoéducateurs; • Coordination du plan de lutte à la violence et à l’intimidation dans l’école, ce qui est au cœur de nos interventions; • Soutien à la gestion de classe en fonction des arrivées et des départs continus, tout au long de l’année; • Rencontres avec les enseignants pour discuter des cas lourds et des pistes de solution, ce qui prouve l’excellente connaissance des élèves, de leur dossier, de leur besoin et de leur réalité; 32 • Rencontres pédagogiques avec le personnel enseignant et le conseiller pédagogique; • Collaboration à l’application des programmes, du plan de réussite et du projet éducatif; Soutien et souvent responsable des mandats concernant différents professionnels (organisation scolaire, pédagogie, signalisation); • • Gestion et soutien des remplaçants enseignants et technicien en éducation spécialisée; • Participation à l’intégration des nouveaux enseignants et des divers intervenants; • Soutien et collaboration lors de la révision de l’encadrement local, des normes et modalités, du plan de réussite et de la CGRÉ; • Animation ou participation à divers comités, par exemple le CPEPE, le CLP, la vie étudiante; • Remplacement de la direction lorsque celle-ci doit s’absenter. Toutes ces responsabilités sont en lien direct avec les services dispensés aux élèves de nos écoles. Le titulaire du poste de direction-adjointe veille à la qualité des services éducatifs et à la réussite des élèves qui nous sont confiés. Il a d’ailleurs le souci de s’assurer que tous nos élèves atteignent le plus haut niveau de scolarisation et de qualification dans la mesure de leurs compétences. En tant que professionnels œuvrant auprès de ce type d’élèves, nous nous questionnons sur les motifs de la CSDM puisque, depuis plusieurs années, notre clientèle demeure sensiblement la même en terme de quantité, mais s’alourdit et se complexifie en terme de problématiques. Les écoles de la Lancée, Dominique-Savio, Espace-Jeunesse, Accès Est et Accès Nord vous demandent de préserver les postes de direction-adjointe afin de continuer à encourager la motivation, qui est un facteur clé de succès pour nos jeunes; la persévérance, le mieux-être et la réussite scolaire des élèves en défi d’adaptation dans nos cinq milieux scolaires. Ces postes sont des éléments essentiels dans l’actualisation du plan Réussir de la commission scolaire, de nos plans de réussite et permettront à de la Lancée, Dominique-Savio et Espace Jeunesse de continuer à travailler en étroite collaboration avec leur partenaire du Centre jeunesse de Montréal pour mieux répondre aux besoins des élèves, car n’est-il pas vrai de dire qu’“Ensemble nous irons loin”? En mon nom personnel, celui de mes collègues (enseignants, personnel de soutien, professionnels), celui des parents, des éducateurs de nos élèves et celui de nos élèves, nous vous remercions de l’attention que vous porterez à notre demande 33 et nous vous demandons de ne pas abolir les postes de direction-adjointe à de la Lancée, Dominique-Savio, Accès Est, Accès Nord et Espace-Jeunesse. Enfin, nous vous en serions reconnaissants si vous pouviez transmettre notre demande à monsieur Petitclerc qui est absent ce soir. » Mme Harel-Bourdon explique qu’au cours de la prochaine année, la CSDM étudiera la façon d’organiser les différents services Accès (Accès Nord, Accès Est et Accès Ouest) et d’offrir les meilleurs services possible. Elle rappelle qu’un comité sur l’organisation des services pour l’ensemble de la Commission scolaire a été créé. Elle invite Mme Calado et Mme Mongrain à rencontrer M. Robert Gendron, le directeur général adjoint responsable des ressources humaines, et Mme Francyne Fleury, la gestionnaire en soutien pour leurs écoles, qui leur donnera un aperçu des décisions qui seront prises concernant les directions adjointes et l’organisation des services et du travail. 10. Proposition d'urgence des commissaires ‒ financement de l'élection scolaire CONSIDÉRANT qu’au cours des dernières années, le gouvernement du Québec a réduit substantiellement le budget alloué aux commissions scolaires; CONSIDÉRANT que parallèlement à ses coupes, il a accru les responsabilités des commissions scolaires (identification d’objectifs quantitatifs, vérification des antécédents des bénévoles, intimidation, etc.); CONSIDÉRANT que l’élection scolaire de Montréal, selon les nouvelles règles électorales, dont l’élection de la présidence au suffrage universel, coûtera près de 2 000 000 $; CONSIDÉRANT l’importance d’assurer la légitimité des commissaires qui assurent les responsabilités suivantes : 1° dans le cadre de leur participation à la définition des orientations et des priorités de la commission scolaire, d'informer le conseil des commissaires des besoins et des attentes de la population de leur circonscription ou de leur milieu; 2° de veiller à la pertinence et à la qualité des services éducatifs offerts par la commission scolaire; 3° de s'assurer de la gestion efficace et efficiente des ressources humaines, matérielles et financières dont dispose la commission scolaire; 4° d'exécuter tout mandat que leur confie le conseil des commissaires, sur la proposition du président, visant à informer les membres de ce conseil sur toute question particulière; 34 CONSIDÉRANT que cette somme devrait être prise à même le budget de la Commission scolaire, alors que le Conseil des commissaires souhaite que les services aux élèves ne soient pas affectés. Il est PROPOSÉ : 1° de DEMANDER au MELS d’octroyer un budget spécial à la CSDM pour l’organisation de l’élection scolaire de novembre 2014; 2° de DONNER à la présidente le mandat d’entreprendre des démarches auprès du MELS en ce sens. Le commissaire Daniel Bélanger propose la modification suivante : Ajouter, entre les 2e et 3e considérants actuels, un autre paragraphe commençant par CONSIDÉRANT qui se lit ainsi : « CONSIDÉRANT les lourdes responsabilités attribuées aux commissions scolaires en vue d'assurer un sain exercice démocratique lors des prochaines élections scolaires du 2 novembre prochain; » Cette proposition de modification est adoptée à l’unanimité par les commissaires présents. La proposition principale telle qu’elle est modifiée est adoptée à l’unanimité par les commissaires présents. Par conséquent, CONSIDÉRANT qu’au cours des dernières années, le gouvernement du Québec a réduit substantiellement le budget alloué aux commissions scolaires; CONSIDÉRANT que parallèlement à ses coupes, il a accru les responsabilités des commissions scolaires (identification d’objectifs quantitatifs, vérification des antécédents des bénévoles, intimidation, etc.); CONSIDÉRANT les lourdes responsabilités attribuées aux commissions scolaires en vue d'assurer un sain exercice démocratique lors des prochaines élections scolaires du 2 novembre prochain; CONSIDÉRANT que l’élection scolaire de Montréal, selon les nouvelles règles électorales, dont l’élection de la présidence au suffrage universel, coûtera près de 2 000 000 $; CONSIDÉRANT l’importance d’assurer la légitimité des commissaires qui assurent les responsabilités suivantes : 35 1° dans le cadre de leur participation à la définition des orientations et des priorités de la commission scolaire, d'informer le conseil des commissaires des besoins et des attentes de la population de leur circonscription ou de leur milieu; 2° de veiller à la pertinence et à la qualité des services éducatifs offerts par la commission scolaire; 3° de s'assurer de la gestion efficace et efficiente des ressources humaines, matérielles et financières dont dispose la commission scolaire; 4° d'exécuter tout mandat que leur confie le conseil des commissaires, sur la proposition du président, visant à informer les membres de ce conseil sur toute question particulière; CONSIDÉRANT que cette somme devrait être prise à même le budget de la Commission scolaire, alors que le Conseil des commissaires souhaite que les services aux élèves ne soient pas affectés. Il est donc RÉSOLU : 1° de DEMANDER au MELS d’octroyer un budget spécial à la CSDM pour l’organisation de l’élection scolaire de novembre 2014; 2° de DONNER à la présidente le mandat d’entreprendre des démarches auprès du MELS en ce sens. 11. Direction générale ‒ révision des règles d'application de la Politique sur les frais de fonction et de civilités (P2010-1) ‒ révision de l'indemnité kilométrique Document déposé : Rapport DG-01-262 en date du 7 avril 2014 de M. Sylvain Parent concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT la hausse des prix de l’essence depuis quelques années et le coût moyen d’utilisation d’une automobile; CONSIDÉRANT les taux kilométriques actuels et révisés à la hausse par certaines commissions scolaires avoisinantes; CONSIDÉRANT que les taux actuels à la CSDM sont en vigueur depuis le 1er juillet 2008; CONSIDÉRANT les taux maximum jugés raisonnables par l’Agence de revenu du Canada et par Revenu Québec; CONSIDÉRANT que les indemnités pour covoiturage constituent un avantage imposable; 36 CONSIDÉRANT le peu de réclamation pour covoiturage et les opérations administratives lourdes pour la production de feuillets fiscaux à cet égard; Il est unanimement RÉSOLU : 12. 1° de RÉVISER à la hausse le taux kilométrique pour les 5 000 premiers kilomètres parcourus dans une année scolaire à 0,54 $/km, soit le taux maximal avant imposition jugé raisonnable par l’Agence de revenu du Canada et par Revenu Québec; 2° de RÉVISER à la hausse le taux kilométrique pour les autres kilomètres parcourus dans une année scolaire à 0,48 $/km, soit le taux maximal avant imposition jugé raisonnable par l’Agence de revenu du Canada et par Revenu Québec; 3° d’ABOLIR le taux kilométrique pour le covoiturage de 0,10 $/km payable au conducteur pour chaque passager covoituré; 4° d’APPLIQUER ces taux kilométriques révisés à partir du 1er juillet 2014; 5° de PUISER les sommes requises à même les budgets des unités administratives. Service de l'organisation scolaire ‒ modification au Plan triennal de répartition et de destination des immeubles scolaires 2014-2017 de la Commission scolaire de Montréal ‒ ajout d'unités préfabriquées à l'école Saint-Albert-le-Grand Document déposé : Rapport A-10-19-B en date du 16 avril 2014 de M. Éric Vendette et de Mme Sylvie Choquette concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT les prévisions du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport concernant l’augmentation de la population scolaire de la Commission scolaire de Montréal; CONSIDÉRANT l’augmentation de la population scolaire de l’école Saint-Albert-le-Grand; CONSIDÉRANT le manque d’espace à l’école Saint-Albert-le Grand; CONSIDÉRANT que la Commission scolaire de Montréal loue déjà des unités préfabriquées appartenant à la compagnie AMB Tresec inc., sur le terrain de l’école Saint-Albert-le-Grand pour répondre aux besoins scolaires croissants; CONSIDÉRANT la réglementation municipale en vigueur au regard de l’installation d’unité préfabriquée; 37 CONSIDÉRANT la nécessité de modifier le PTRDI 2014-2017 afin de procéder à des travaux pour l’année scolaire 2014-2015; Il est unanimement RÉSOLU : 1° de MODIFIER le Plan triennal de répartition et de destination des immeubles scolaires 2014-2017 de la Commission scolaire de Montréal adopté lors de la séance ordinaire du 18 décembre 2013 (rapport A-10-13, résolution 26); 2° d’ATTRIBUER un contrat de gré à gré à AMB Tresec inc., dont la valeur est estimée à 95 000 $, taxes en sus, pour l’installation – comprenant l’ensemble des travaux connexes – et le retrait éventuel des unités préfabriquées sur le terrain de l’école Saint-Albert-le-Grand; 3o de VERSER à AMB Tresec inc. un loyer mensuel de 3 000 $, taxes en sus, pour la location des unités préfabriquées qui seront ajoutées à celles déjà en place pour une période minimale de douze mois, renouvelable annuellement; 4o de DEMANDER le renouvellement du permis municipal (période maximale de deux ans) pour le maintien et l’ajout d’unité préfabriquée pour la période prévue dans le présent rapport; 5o de TRANSMETTRE au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport une demande d’allocation spécifique de budget de fonctionnement et d’investissements (mesure 30145) pour financer l’installation, la location et le démantèlement des unités préfabriquées et à défaut d’obtenir la totalité du financement requis, de réserver la somme nécessaire dans le budget de fonctionnement de la Commission scolaire de Montréal de l’année scolaire 2014-2015 et suivantes. 13. Service de l'organisation scolaire ‒ modification au Plan triennal de répartition et de destination des immeubles scolaires 2014-2017 de la Commission scolaire de Montréal ‒ ajout d'unités préfabriquées à l'école Gilles-Vigneault Document déposé : Rapport A-10-20-B en date du 16 avril 2014 de M. Éric Vendette et de Mme Sylvie Choquette concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT les prévisions du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport concernant l’augmentation de la population scolaire de la Commission scolaire de Montréal; CONSIDÉRANT l’augmentation de la population scolaire de l’école GillesVigneault; CONSIDÉRANT le manque d’espace à l’école Gilles-Vigneault; 38 CONSIDÉRANT que la Commission scolaire de Montréal loue déjà des unités préfabriquées appartenant à la compagnie AMB Tresec inc., sur le terrain de l’école Gilles-Vigneault pour répondre aux besoins scolaires croissants; CONSIDÉRANT la réglementation municipale en vigueur au regard de l’installation d’unité préfabriquée; CONSIDÉRANT la nécessité de modifier le PTRDI 2014-2017 afin de procéder à des travaux pour l’année scolaire 2014-2015; Il est unanimement RÉSOLU : 1° de MODIFIER le Plan triennal de répartition et de destination des immeubles scolaires 2014-2017 de la Commission scolaire de Montréal adopté lors de la séance ordinaire du 18 décembre 2013 (rapport A-10-13, résolution 26); 2° d’ATTRIBUER un contrat de gré à gré à AMB Tresec inc., dont la valeur est estimée à 75 000 $, taxes en sus, pour l’installation – comprenant l’ensemble des travaux connexes – et le retrait éventuel des unités préfabriquées sur le terrain de l’école Gilles-Vigneault; 3o de VERSER à AMB Tresec inc. un loyer mensuel de 2 250 $, taxes en sus, pour la location des unités préfabriquées qui seront ajoutées à celles déjà en place pour une période minimale de douze mois, renouvelable annuellement; 4o de DEMANDER le renouvellement du permis municipal (période maximale de deux ans) pour le maintien et l’ajout d’unité préfabriquée pour la période prévue dans le présent rapport; 5o de TRANSMETTRE au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport une demande d’allocation spécifique de budget de fonctionnement et d’investissements (mesure 30145) pour financer l’installation, la location et le démantèlement des unités préfabriquées et à défaut d’obtenir la totalité du financement requis, de réserver la somme nécessaire dans le budget de fonctionnement de la Commission scolaire de Montréal de l’année scolaire 2014-2015 et suivantes. 14. Services généraux ‒ Plan vert ‒ bilan de l'année scolaire 2013-2014 ‒ présentation du projet de Plan vert 2014-2019 Documents déposés : ‒ Rapport A-12-551 en date du 3 avril 2014 de Mmes Bertille Marton, Carole Marcoux et Claire Pelletier concernant le sujet en référence ‒ Résolution 10 adoptée par le comité exécutif du 15 avril 2014 39 CONSIDÉRANT le Plan vert adopté par le Conseil des commissaires en mai 2006; CONSIDÉRANT la résolution 10 du Conseil des commissaires du 24 avril 2013 mandatant le directeur général d’actualiser le Plan vert 2006; CONSIDÉRANT l’analyse des bilans du Plan vert 2006 et des résultats des consultations pour l’élaboration du projet de Plan vert 2014-2019; CONSIDÉRANT la volonté de la CSDM d’assurer une cohésion et une mobilisation du personnel en vue de former des écocitoyens dans une perspective de développement durable; CONSIDÉRANT la volonté de la CSDM de former des écocitoyens dans un contexte de réussite éducative; CONSIDÉRANT les renseignements fournis dans le présent rapport; Il est unanimement RÉSOLU : 1° de RECEVOIR le bilan 2013-2014 du Plan vert présenté dans ce rapport; 2° d’ADOPTER le projet de Plan vert 2014-2019 se trouvant en annexe du rapport; 3° de MANDATER la Direction générale pour intégrer un volet portant sur l’éducation relative à l’environnement et le développement durable dans le prochain plan stratégique de la CSDM; 4° de RECEVOIR, à l’occasion du jour de la Terre 2016, un bilan sur les actions menées dans le cadre du projet de Plan vert 2014-2019 ; 5o de DONNER au directeur général, en association avec le Comité central de l’environnement, le mandat de comparer le bilan et les orientations proposées à ce qui se fait dans d’autres commissions scolaires ou dans d’autres institutions publiques, par exemple, dans les hôpitaux et les universités. 15. Services généraux – demande d’autorisation d’aliénation auprès du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et de la Société québécoise des infrastructures (SQI) – parcelle de terrain excédentaire et adjacente à l’école Le Vitrail, située au 3320, rue Hochelaga Document déposé : Rapport A-12-552 en date du 7 avril 2014 de Mme Francisca Tapia concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT la résolution XXV du 24 février 2010 par laquelle le Conseil des commissaires de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) autorisait les Services corporatifs à effectuer l’analyse quant à la division du terrain excédentaire et adjacent à l’école Le Vitrail, située au 3320, rue Hochelaga; 40 CONSIDÉRANT que la division dudit terrain permettait de répondre à trois besoins manifestés, soit la construction d’une coopérative d’habitation, la construction d’un centre de la petite enfance (CPE) et l’aménagement d’un espace vert par la CSDM; CONSIDÉRANT les discussions entre les Services généraux et le CPE La Ruche pour la vente d’une parcelle de terrain ayant une superficie d’environ 9 453 pi2; CONSIDÉRANT que ladite parcelle de terrain n’est pas requise pour répondre aux besoins scolaires de la circonscription d’Hochelaga-Maisonneuve; CONSIDÉRANT que le CPE est un organisme à but non lucratif avec lequel la CSDM peut transiger de gré à gré; CONSIDÉRANT que le prix proposé au CPE est de 104 077,53 $ pour la superficie de 9 453 pi2; CONSIDÉRANT que l’acte de vente contiendra une clause de premier refus et que le terrain sera vendu sans aucune garantie légale, aux risques et périls de l’acheteur, y compris la garantie contre les vices cachés, et que la CSDM ne donne aucune garantie quant à l’état des sols; CONSIDÉRANT qu’en vue de faire autoriser l’aliénation d’un immeuble, la CSDM doit faire parvenir une demande à la Société québécoise des infrastructures (SQI), ainsi qu’au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, et ce, conformément aux encadrements légaux; CONSIDÉRANT les renseignements fournis dans le présent rapport; Il est unanimement RÉSOLU : 1° d’ACCEPTER l’envoi au MELS d’une demande relative à la vente de gré à gré d’une parcelle de terrain excédentaire et adjacente à l’école Le Vitrail, située au 3320, rue Hochelaga, en faveur du CPE La Ruche, et ce, pour la somme de 104 077,53 $; 2° de MANDATER la secrétaire générale pour faire parvenir ladite demande au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport afin d’obtenir l’autorisation d’aliéner une portion de terrain de l’immeuble sis au 3320, rue Hochelaga, en faveur du CPE La Ruche; 3° de MANDATER la secrétaire générale pour faire parvenir une demande à la Société québécoise des infrastructures afin d’obtenir l’autorisation d’aliéner une portion de terrain de l’immeuble sis au 3320, rue Hochelaga, en faveur du CPE La Ruche; 4° de MANDATER la notaire de la CSDM pour procéder à la rédaction, à la réception des signatures et à la publication de l’acte de vente. 41 16. Service de la gestion des personnes et du développement des compétences – bureau de la direction – plan de l’effectif du personnel de direction d’école et de centre pour l’année 2014-2015 Document déposé : Rapport A-29-1574 en date du 23 avril 2014 de Mmes Linda Di Giacomo, Annie Proteau et Lise Gingras concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT les paramètres du modèle retenu par la CSDM en formation générale des jeunes; CONSIDÉRANT les paramètres du modèle retenu par la CSDM en formation professionnelle pour les critères de détermination du nombre de postes de direction adjointe; CONSIDÉRANT les paramètres du modèle retenu par la CSDM en formation générale des adultes pour les critères de détermination du nombre de postes de direction adjointe; CONSIDÉRANT les orientations de la CSDM; CONSIDÉRANT la consultation faite auprès de l’Association des cadres scolaires du Québec – section Montréal (ACSQ) et de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire (AMDES) qui a eu lieu entre le 25 mars au 22 avril 2014; CONSIDÉRANT les postes octroyés par autorisation à plusieurs écoles EHDAA; CONSIDÉRANT la liste des postes abolis et créés dans chaque secteur; CONSIDÉRANT la liste des postes abolis pour les postes de gestionnaires administratifs; Il est PROPOSÉ : 1° de CRÉER un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Pierre-Dupuy; 2° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Saint-Jean-de-Brébeuf suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 500 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 3° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Camille-Laurin et Annexe; 4° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Notre-Dame-des-Victoires et Annexe suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (écoles jumelées avec 475 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 42 5° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Maisonneuve suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 500 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 6° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Eulalie-Durocher; 7° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Louise-Trichet; 8° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école François-de-Laval suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 900 élèves pondérés et plus a droit à 2e adjoint); 9° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Saints-Martyrs-Canadiens et Annexe suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (écoles jumelées avec 475 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 10º de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Saint-Paul-de-la-Croix suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 500 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 11° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Sophie-Barat et Annexe suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 1 950 élèves pondérés et plus a droit à 4e adjoint); 12° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Sainte-Lucie; 13° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Dominique-Savio et Accès Nord; 14° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école des métiers de l’informatique, du commerce et de l’administration de Montréal; 15° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école des métiers des Faubourgsde-Montréal et l’école des métiers de l’horticulture de Montréal; 16° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école des métiers du meuble de Montréal; 17° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM au centre Lartigue; 18° d’ABOLIR un poste de direction adjointe au centre William-Hingston; 43 19° d’ABOLIR un poste de gestionnaire administratif à l’école Louis-JosephPapineau; 20° d’ABOLIR un poste de gestionnaire administratif à l’école des métiers de la construction de Montréal; 21° d’APROUVER le plan de l’effectif du personnel de direction d’école et de centre pour la formation générale des jeunes, la formation professionnelle et la formation générale adulte ainsi que les gestionnaires administratifs pour l’année scolaire 2014-2015, tel qu’apparaissant en annexe au rapport déposé. La commissaire Marie-José Mastromonaco propose d’ajouter les propositions suivantes : 22o de CRÉER un comité politico-administratif afin d’effectuer une analyse de l’octroi des postes de directions et de directions adjointes dans le cadre de la nouvelle offre de service de la CSDM; 23o que le comité FASSE ÉTAT de ses travaux au comité exécutif au mois de janvier 2015. Ces propositions de modifications sont adoptées à l’unanimité par les commissaires présents. La proposition principale telle qu’elle est modifiée est adoptée à l’unanimité par les commissaires présents. Par conséquent, CONSIDÉRANT les paramètres du modèle retenu par la CSDM en formation générale des jeunes; CONSIDÉRANT les paramètres du modèle retenu par la CSDM en formation professionnelle pour les critères de détermination du nombre de postes de direction adjointe; CONSIDÉRANT les paramètres du modèle retenu par la CSDM en formation générale des adultes pour les critères de détermination du nombre de postes de direction adjointe; CONSIDÉRANT les orientations de la CSDM; CONSIDÉRANT la consultation faite auprès de l’Association des cadres scolaires du Québec – section Montréal (ACSQ) et de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire (AMDES) qui a eu lieu entre le 25 mars au 22 avril 2014; CONSIDÉRANT les postes octroyés par autorisation à plusieurs écoles EHDAA; 44 CONSIDÉRANT la liste des postes abolis et créés dans chaque secteur; CONSIDÉRANT la liste des postes abolis pour les postes de gestionnaires administratifs; Il est donc RÉSOLU : 1° de CRÉER un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Pierre-Dupuy; 2° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Saint-Jean-de-Brébeuf suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 500 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 3° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Camille-Laurin et Annexe; 4° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Notre-Dame-des-Victoires et Annexe suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (écoles jumelées avec 475 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 5° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Maisonneuve suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 500 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 6° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Eulalie-Durocher; 7° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Louise-Trichet; 8° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école François-de-Laval suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 900 élèves pondérés et plus a droit à 2e adjoint); 9° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Saints-Martyrs-Canadiens et Annexe suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (écoles jumelées avec 475 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 10º de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Saint-Paul-de-la-Croix suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 500 élèves pondérés et plus a droit à un adjoint); 11° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école Sophie-Barat et Annexe suite à une augmentation du nombre d’élèves pondérés (école avec 1 950 élèves pondérés et plus a droit à 4e adjoint); 45 12° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Sainte-Lucie; 13° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM à l’école Dominique-Savio et Accès Nord; 14° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école des métiers de l’informatique, du commerce et de l’administration de Montréal; 15° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école des métiers des Faubourgsde-Montréal et l’École des métiers de l’horticulture de Montréal; 16° de CRÉER un poste de direction adjointe à l’école des métiers du meuble de Montréal; 17° d’ABOLIR un poste de direction adjointe avec autorisation CSDM au centre Lartigue; 18° d’ABOLIR un poste de direction adjointe au centre William-Hingston; 19° d’ABOLIR un poste de gestionnaire administratif à l’école Louis-JosephPapineau; 20° d’ABOLIR un poste de gestionnaire administratif à l’école des métiers de la construction de Montréal; 21° d’APROUVER le plan de l’effectif du personnel de direction d’école et de centre pour la formation générale des jeunes, la formation professionnelle et la formation générale adulte ainsi que les gestionnaires administratifs pour l’année scolaire 2014-2015, tel qu’apparaissant en annexe au rapport déposé; 22o de CRÉER un comité politico-administratif afin d’effectuer une analyse de l’octroi des postes de directions et de directions adjointes dans le cadre de la nouvelle offre de service de la CSDM; 23o que le comité FASSE ÉTAT de ses travaux au comité exécutif au mois de janvier 2015. 17. Service des technologies de l'information ‒ ajout de liens de fibre optique pour la mise en production de l'école St-Brendan Document déposé : Rapport A-32-163 en date du 17 mars 2014 de M. Daniel Martin concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT les besoins de la nouvelle école qui occupera les locaux de l’actuelle école St-Brendan en matière de réseautique; 46 CONSIDÉRANT la date butoir du 9 octobre 2017 au-delà de laquelle la CSDM devra négocier une nouvelle entente de gré à gré avec le fournisseur Vidéotron pour l’entretien de son réseau de fibre; CONSIDÉRANT les économies liées au paiement en un seul versement des locations de fibres optiques; CONSIDÉRANT les recommandations du Service des ressources financières pour l’étalement des paiements inscrits au budget, pour la durée effective de la location selon les meilleures pratiques comptables; Il est unanimement RÉSOLU : 1° d’AUTORISER la nouvelle dépense requise pour la location de deux brins de fibre optique noire entre l’école Édouard-Montpetit et l’actuelle école St-Brendan jusqu’au 9 octobre 2017, pour un coût total de 38 995,00 $, excluant les taxes applicables; 2° de DEMANDER au Service des ressources financières de réaliser les ajustements requis au budget du Service des technologies de l’information pour les années 2014-2015 à 2017-2018. 18. Secrétariat général ‒ modifications à la Politique sur les frais de fonction et de civilités (P2010-1) ‒ version consultation Document déposé : Rapport A-34-2199 en date du 7 avril 2014 de Mme Brigitte Fournier et Me France Pedneault concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT que le Conseil des commissaires a adopté, à sa séance du 7 juillet 2010, la Politique sur les frais de fonction et de civilités ainsi que ses règles d’application (résolution XVIII); CONSIDÉRANT les commentaires reçus depuis l’application de la politique et les différentes interprétations de l’article 32 par les syndicats et associations; CONSIDÉRANT que la règle de calcul du déplacement, prévu à l’article 32 de la politique, peut s’avérer désavantageuse dans la situation où l’employé qui doit fournir un véhicule dans le cadre de ses fonctions effectue moins de kilométrage en visitant quelques établissements qu’en se rendant à son lieu habituel de travail; CONSIDÉRANT que les déplacements de la maison au travail et du travail à la maison ne doivent pas être calculés comme des frais de déplacement dans le cadre des fonctions; 47 CONSIDÉRANT que, selon l’Agence de revenu du Canada « l’allocation est uniquement fondée sur le nombre de kilomètres parcourus pour affaires dans l’année » et qu’il n’est donc pas possible de créer une bonification personnelle injustifiée en autorisant l’ajout de kilométrage non effectué; Il est unanimement RÉSOLU : 1o d’ACCEPTER le principe de projet de modification de la politique sur les frais de fonction et de civilités, déposé en annexe 1 du présent rapport; 2o de CONSULTER les syndicats et les associations relativement aux propositions libellées à l’annexe du projet de résolution; 3o de DEMANDER au Secrétariat général de présenter le bilan de cette consultation au Conseil des commissaires pour adoption finale. 19. Secrétariat général ‒ comité de travail du Conseil des commissaires ‒ mise à jour ‒ avril 2014 Document déposé : Rapport A-34-2209 en date du 8 avril 2014 de Mme Guylaine Dubé concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT la résolution 16 adoptée par le Conseil des commissaires à sa séance du 28 août 2013 créant des comités de travail et désignant les commissaires pour y siéger; CONSIDÉRANT que la composition des comités légaux est déterminée par le Conseil des commissaires; CONSIDÉRANT que M. Paul Evra a démissionné de son poste de commissaire scolaire de la circonscription 4, Saint-Sulpice–Saint-Michel Nord le 19 février 2014; CONSIDÉRANT que M. Paul Evra siégeait au comité de travail sur les services complémentaires intégrés; CONSIDÉRANT que M. Mohamed Maazami a été nommé commissaire de la circonscription 4, Saint-Sulpice–Saint-Michel Nord lors du Conseil des commissaires du 26 mars 2014; Il est unanimement RÉSOLU : 1° de DÉSIGNER M. Mohamed Maazami au comité de travail sur les services complémentaires intégrés en remplacement de M. Paul Evra; 2° de MODIFIER en conséquence la résolution 16 de la séance du Conseil des commissaires du 28 août 2013; 48 3o 20. de DEMANDER à la secrétaire générale de veiller aux ajustements de rémunération en conséquence. Secrétariat général ‒ modification au Règlement sur la résolution des différends et sur le traitement des plaintes ‒ version finale pour adoption Document déposé : Rapport A-34-2210 en date du 9 avril 2014 de Mme Guylaine Dubé et Me France Pedneault concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT que des modifications au Règlement sur la résolution des différends et sur le traitement des plaintes, adopté en juin 2012, étaient rendues nécessaires pour tenir compte de la nouvelle structure organisationnelle de la Commission scolaire de Montréal, de l’abolition de la fonction d’ombudsman et des modifications apportées à la Loi sur l’instruction publique en lien avec la prévention de la violence et de l’intimidation; CONSIDÉRANT que le comité d’éthique et de gouvernance a été mandaté pour mener les réflexions et les travaux nécessaires à la rédaction et à la mise en place du règlement; CONSIDÉRANT que les membres du comité consultatif de gestion (CCG), conformément aux articles 96.25, 110.13 et 183 de la Loi sur l’instruction publique, ont participé à l’élaboration du projet de règlement; CONSIDÉRANT que les syndicats et les associations, le comité de parents et le comité consultatif de gestion ont été consultés; CONSIDÉRANT que la nature des commentaires reçus ne nécessite pas de changements au projet de modification du Règlement sur la résolution des différends et sur le traitement des plaintes – version consultation; CONSIDÉRANT que l’avis public préalable requis par l’article 392 de la Loi sur l’instruction publique a été donné; Il est unanimement RÉSOLU : 1° d’ADOPTER les modifications au Règlement sur la résolution des différends et sur le traitement des plaintes, déposé en annexe 1 du présent rapport; 2° de PUBLIER l’avis public requis par l’article 394 de la Loi sur l’instruction publique. 49 21. Avis du protecteur de l'élève concernant un élève – année 2013-2014 Document déposé : Rapport PÉ-AVIS-06 en date du 21 avril 2014 de Mme Louise Chénard concernant le sujet en référence CONSIDÉRANT l’avis PÉ-AVIS-06 transmis par la protectrice de l’élève à la secrétaire générale le 15 avril 2014; CONSIDÉRANT la nature du dossier et des enjeux qui y sont associés ; Il est unanimement RÉSOLU : 1o de DEMANDER à la Direction générale adjointe à la pédagogie de faire une analyse des recommandations proposées en s’adjoignant toutes les personnes nécessaires et de faire part de son analyse au Conseil des commissaires ; 2o de REPORTER la décision relativement à la recommandation de la protectrice de l’élève à la séance du Conseil des commissaires du 21 mai 2014. 22. Réception de pouvoirs exercés par le directeur général en circonstances exceptionnelles – règlement R2011-1, art. 1.8 CONSIDÉRANT que, par le règlement R2011-1, le Conseil des commissaires a délégué au directeur général de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) certains de ses droits, pouvoirs et obligations; CONSIDÉRANT l’article 1.8 du règlement R2011-1, qui prévoit que le directeur général peut « exercer, en lieu et place du Conseil des commissaires, en cas de circonstance exceptionnelle, tout pouvoir et prendre toute décision que requiert l’intérêt de la CSDM et de faire rapport à l’instance qui avait le pouvoir de prendre la décision »; CONSIDÉRANT l’absence d’une séance ordinaire du Conseil des commissaires entre le 26 mars et le 23 avril 2014; CONSIDÉRANT le rapport soumis au directeur général pour décision; Il est unanimement RÉSOLU : 1o de RECEVOIR le rapport de décision suivante prise par le directeur général, en application de l’article 1.8 du règlement R2011-1 concernant la délégation de pouvoirs au directeur général : a) Service de l’organisation scolaire – modification du calendrier scolaire 2014-2015 de la formation générale des jeunes, de la formation générale des adultes et de la formation professionnelle 50 Document déposé : Rapport A-10-17 en date du 31 mars 2014 de Mme Micheline Marcoux concernant le sujet en référence 1o d’AUTORISER la modification des calendriers scolaires 2014-2015 de la formation générale des jeunes, de la formation générale des adultes et de la formation professionnelle, en transformant les journées pédagogiques prévues les 13 et 14 avril 2015 en journées de classe et les journées de classe prévues les 19 et 20 mars 2015 en journées pédagogiques; 2o de RECOMMANDER aux directions de la formation générale des jeunes de ne pas prévoir de journée pédagogique au retour de la semaine de relâche ; 3o de SIGNIFIER à l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal la nécessité que le lundi suivant la semaine de relâche ne soit pas une journée pédagogique. 23. Information: a) INF-671 24. Avis du CCSEHDAA adressée à Mme Catherine Harel-Bourdon ‒ entrée progressive pour les élèves à besoins particuliers Période réservée aux commissaires a) Plan vert de la CSDM Relativement au rapport A-12-551 (Services généraux – Plan vert – bilan de l’année scolaire 2013-2014 – présentation du projet de Plan vert 2014-2019), M. Ben Valkenburg souligne le travail effectué pour la préparation du projet de Plan vert 2014-2019, un plan à la fois audacieux, compte tenu du contexte financier extrêmement difficile, et indispensable. Il se dit heureux que le volet économique y soit considéré comme un moyen et non comme un objectif et il insiste sur le fait que le nouveau Plan fournit des balises claires et incite l’ensemble des acteurs à se dépasser. Il conclut par le souhait que tous participent à la protection de l’environnement, puisque incombe à tous la responsabilité de transmettre une planète viable aux prochaines générations. b) Protecteur de l’élève M. Christian Giguère informe le Conseil des commissaires que le protecteur de l’élève substitut a annoncé à la secrétaire générale qu’il quitte ses fonctions. Le comité éthique et gouvernance en a été saisi et a mis sur pied un processus de recrutement pour le remplacer. 51 c) Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) Mme Louise Mainville rappelle sa participation à l’association canadienne d’éducation de langue française (ACELF). Elle souligne que l'ACELF a retenu un projet d’échange d’élèves entre l’école Notre-Dame-du-Foyer et une école francophone de la Colombie-Britannique. Mme Mainville signale de plus qu’une enseignante de l’école Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, Mme Cécile Pitoie, a participé au concours prix Mordicus de l’ACELF et a gagné 500 $ pour l’achat de livre destinés à la bibliothèque de l’école. Mme Mainville se dit heureuse de voir que la Commission scolaire commence à participer à des projets de l’ACELF, projets entièrement financés par l’ACELF, et espère que l’expérience incitera d’autres écoles à faire de même. d) Remerciements de la commissaire scolaire de la circonscription Mme Jocelyne Cyr, commissaire de la circonscription de Cartierville, informe le Conseil des commissaires que l’édifice qui se trouve derrière l’école La Dauversière, sur la rue Victor-Doré, accueillera les classes supplémentaires de l’école Sainte-Odile dès le mois de septembre prochain, puis elle remercie chaleureusement la directrice par intérim de l’école La Dauversière, Mme Sandra Michel, et son personnel d’avoir accueilli le Conseil des commissaires. e) Commissaires d’un jour M. Ben Valkenburg dit avoir été très heureux du travail fait avec les jeunes commissaires au cours de la journée. Il souligne qu’il a été question avec eux de transport actif et qu’à cet égard, les jeunes font partie de ce qu’on peut appeler une « intelligence collective », qu’ils sont une ressource importante dont il faut tirer parti. Il remercie également ses collègues qui l’ont aidé dans l’organisation de la journée des jeunes commissaires d’un jour. Mme Harel-Bourdon conclut la soirée en faisant observer à quel point les élèves sont doués, disciplinés et talentueux. Elle constate que les jeunes du secondaire ont des choses à dire et qu’on peut être très fiers d’eux. 25. Période réservée à la Direction générale Aucun sujet n’est soumis à ce point. 26. Autres sujets Aucun sujet n’est soumis à ce point. La séance est levée à 22 h. Secrétariat général ‒ 8 septembre 2014 52