Relations internationales : augmenter la visibilité et le rayonnement

Relations internationales : augmenter la visibilité et le
rayonnement de l’université
Augmenter la visibilité et le rayonnement international de l’université Toulouse III Paul Sabatier est un objectif essentiel à moyen terme, à la fois pour permettre à nos
étudiant·e·s d’acquérir une expérience dans les meilleures universités mondiales
mais aussi pour attirer les meilleurs étudiant·e·s et chercheurs autant que pour agir, voire
peser, auprès de nos tutelles (MESR, MAE).
La recherche collaborative est un point essentiel de cette lisibilité, et la visibilité et le
rayonnement de luUniversité reposent, entre autres, sur le soutien affirmé à des structures
de recherches internationales mixtes (LMI, LIA, UMI, GDRI) partagées avec nos partenaires
de l’UFTMiP (Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées). La création de l’UFTMiP a
permis une accessibilité large et ouverte au support financier appréciable apporté par l’IDEX
à l’ensemble de la communauté scientifique, en particulier sur le volet international. Il nous
faudra consolider l’Université Fédérale comme source de transversalités et de
rayonnement international du site (l’identification de l’UFTMiP dans les classements
internationaux nous placerait dans les 100 premières universités mondiales).
Le soutien à la visibilité internationale de l’université Toulouse III – Paul Sabatier prend appui
sur l’UFTMiP pour les chantiers au niveau du site, mais nous aurons aussi des actions plus
spécifiques à mettre en œuvre au niveau de notre établissement, en veillant à l’articulation et
au partage des informations entre les deux niveaux. L’institutionnalisation des relations avec
des universités reconnues internationalement contribue au rayonnement de notre université
comme une « grande université scientifique ».
Pour la recherche il convient :
-
de soutenir des collaborations en vue d’aboutir à des projets de structures de
recherches internationales comme les Laboratoires européens ou internationaux
associés (LEA, LIA) et les groupements de recherche européens et internationaux
(GDRE et GDRI), à partir de l’initiative de chercheurs et de laboratoires. En plus des
pays ciblés par l’UFTMiP, des collaborations fortes sont régulièrement établies par
les personnels de l’UPS vers d’autres pays ;
- de renforcer et accompagner ces collaborations en les appuyant au niveau de
notre université (aides aux missions, CRCT, appui aux demandes de délégations
dans les EPST) pour aller, à terme, vers l’élaboration de structures mixtes
internationales ;
- d’amplifier, au niveau du doctorat, le partenariat et les co-directions/co-tutelles
de thèse, en particulier vers les pays de l’OCDE et les BRICS (Brésil, Russie, Inde,
Chine et Afrique du Sud), en plus de ceux ciblés par les programmes Erasmus ;
- d’accueillir dans de bonnes conditions matérielles les chercheurs étrangers et
leurs familles, en accompagnant de près le développement du projet de cité
internationale des chercheurs sur Toulouse.
Pour la formation, il nous faut favoriser un meilleur accueil des étudiants étrangers, une plus
grande mobilité internationale de nos étudiants et une meilleure diffusion de nos
enseignements. La mobilité de nos étudiant-e-s sera au cœur de notre politique
internationale. Cette mobilité est un élément de la réussite de nos étudiant-e-s et participe au
rayonnement international de notre université. Il convient :
-
de favoriser les échanges d’étudiant·e·s entrants et sortants, en développant la
mobilité en études ou en stage, en facilitant la double diplomation et en s’appuyant
sur des partenariats forts développés par les personnels de notre université (en
utilisant en particulier les différents volets du programme européen Erasmus + et les
échanges avec la National Science Foundation) ;
- d’amplifier le nombre de formations accessibles aux étudiant·e·s non
francophones, en privilégiant d’une part le niveau M, et d’autre part la diplomation
dans le cadre de la formation continue ;
- de favoriser la mobilité des personnels au titre des activités d’enseignement ou
d’acquisition d’expériences à l’étranger grâce au volet « Staff Mobility » du
programme Erasmus+ ;
- d’accroître significativement notre offre de formations à distance, sous forme de
MOOCs notamment, tant en français en direction des pays francophones, qu’en
anglais pour le reste de la planète. Nous accroîtrons notre visibilité internationale
afin de contribuer tant au rayonnement de la recherche que des valeurs universelles
de notre démocratie.
Pour le volet institutionnel et notre organisation, il s’agira :
-
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de rapprocher le service des relations internationales et européennes de celui
de la recherche (DSL) de manière à établir une cartographie dynamique des
échanges internationaux existant au sein de notre université. Ce qui conduira à
coordonner les actions menées vers les laboratoires et les étudiants, afin d’amplifier
les synergies pour les mobilités entrantes et sortantes ;
de consolider le service des relations internationales et européennes pour faciliter
l’organisation de la mobilité de nos é étudiant-e-s et un meilleur accueil des étudiante-s étrangers en lien avec les équipes pédagogiques de nos formations et des
dispositifs mis en place par l’ UFTMiP ;
d’amplifier l’initiation culturelle française et les cours de Français Langues
Etrangère (FLE) pour favoriser la mobilité entrante, d’amplifier la formation en
langue étrangères (anglais, espagnol notamment) de nos étudiant·e·s pour
favoriser la mobilité sortante.