berceuses école - Les Films d`Été

Transcription

berceuses école - Les Films d`Été
Les BERCEUSES à L’ÉCOLE !
ÉCOLES MATERNELLES ET PRIMAIRES :
Des professeurs des écoles de la Zone d’Éducation Prioritaire de Blois
m’ont permis de rencontrer des familles que le film, alors projet, intéressait.
Par «retour d'ascenseur» et pour éprouver ce qu’il provoquait,
je proposais des projection des Berceuses en invitant les familles à l’école.
Enfants et parents se retrouvaient donc en une même séance.
Mots sur des parcours migratoires, importance de la transmission
de la culture et de la langue du pays «d’où l’on est venu»,
place de l’image dans les foyers,
autant de thèmes abordés et générant de riches échanges après chaque projection.
Article de La Nouvelle république :
Loir et Cher | Blois Documentaire
'' Les Berceuses '' font leur
rentrée
13/06/2011 05:35
Éric Tellitocci a également projeté son documentaire à la maternelle des Hautes-Saules. - (dr)
Joli succès, vendredi matin, à l'école maternelle Jean-Perrin, pour la projection du film « Les
Berceuses ». Ce documentaire tourné dans des familles des quartiers nord l'an dernier par Éric
Tellitocci, avec le soutien du conseil général, a ravi les nombreux parents qui avaient répondu à
l'invitation. De leur côté, les petits ont forcément adoré les comptines de toutes origines
chantées par les mamans pour endormir leur bébé.
Dans la classe des petits, Verlaine, 3 ans, reconnaît une des berceuses et s'exclame : « J'ai vu
cette chanson au pays, à la Guinée ! », avant d'en fredonner quelques notes.
« Je trouve cela joliment monté et c'est magnifique que les parents participent », ajoute «
maîtresse Françoise ». « L'école avait permis à Éric de rencontrer des familles pour son
tournage. En retour, il nous a proposé cette projection pour les parents et tous nos élèves.
C'est une attention sympathique »,souligne Pierre Raynert, directeur.
Pour sa part, Éric Tellitocci a apprécié le contact avec les enfants. « Cela me permet de
réfléchir à un programme destiné plus particulièrement aux maternelles et primaires. Pour que
les enfants prennent conscience que beaucoup de gens viennent d'ailleurs. »
Pour l'heure, le réalisateur blésois boucle le tournage d'une série de berceuses chantées par
des grands-mères, « car elles transmettent davantage les comptines traditionnelles ».
LES BERCEUSES à L’ÉCOLE
À destination de classes maternelles et petites sections (CP, CE1 ET CE2)
de primaire, de leurs familles, de leur professeur et du personnel encadrant.
- Mode de présentation :
Projection d’un montage d’environ 12’ sur une sphère de 2m de diamètre suivi d’un
échange d’une heure environ avec les enfants et leurs parents.
- Objectifs :
Inviter les parents à assister, à partager avec leurs enfants et leurs encadrants
dans leur groupe scolaire à une projection cinématograhique originale,
et à échanger avec eux dans un contexte convivial sur les thèmes suivants :
- Nécessité de transmettre la langue et la culture de leur pays de départ.
- Les inviter à transmettre l’histoire migratoire de leur famille.
- Donner des bases sur les rituels d’endormissement, le nombre d’heures de sommeil.
- Évoquer la place du père dans l'accompagnement au sommeil.
- Mettre en garde sur les méfaits des tablettes, portables et autres écrans et échanger sur
la place de ces derniers dans le foyer, donner quelques règles pour qu’ils soient utilisés à
bon escient ( pas de télé avant l’école le matin, pour s’endormir privilégier le livre,
comment choisir un programme et le regarder et en discuter ensemble etc.).
LYCÉE - terminale option Arts Plastic :
Lycée Dessaignes de Blois en février 2014 :
Cadre de l’intervention :
Diffusion du film « Les Berceuses » et entretien avec 21 élèves de Première et Terminale
Histoire des Arts dans le cadre des programmes sur le thème de « L’Ailleurs dans l’Art ».
Texte du programme
Présente dans la création plastique aussi bien qu’en littérature, dans les arts du spectacle, en
cinéma ou en musique, la question de l’ailleurs permet par excellence de se livrer à une véritable
histoire confluente des arts. Cet ailleurs peut être, d’évidence, un exotisme, que celui-ci soit un
orientalisme, un miroir de l’histoire ou un ressourcement primitiviste. L’ailleurs peut se dissimuler
sous la recherche nostalgique d’une époque révolue, traversant des âges antérieurs et, dès
Winckelmann, les reconstruisant idéalement. Ce peut être nostalgie d’une spontanéité que les
canons esthétiques enseignés ont fait perdre, et l’artiste se tourne alors vers l’art brut : les œuvres
des enfants, l’art asilaire. Enfin, questionner l’acculturation des arts exotiques incite à l’étude
économique de la production et des voies commerciales, autant que les premières conditions
d’expositions. Des préoccupations récentes montrent l’actualité de cette question : une
incompréhension relative, que reflètent les débats sur la muséographie ; l’intégration par
l’Occident de thèmes et de motifs qui lui sont évidemment étrangers, par exemple dans des
architectures spécifiques. Se profile, finalement, l’éventualité que cet ailleurs disparaisse : soit que
les pays émergents imposent leur propre culture, soit plus probablement que triomphent, dans une
économie artistique mondialisée, un métissage et une hybridation qui restent à interroger.
Suite à cette projection, deux élèves ont présenté un dossier pour leur
épreuve au baccalauréat 2013/2014.

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