LE CNSO REÇU A LA DIRECTION GENERALE DU TRAVAIL
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LE CNSO REÇU A LA DIRECTION GENERALE DU TRAVAIL
Contact presse : Françoise Métivier [email protected] 06 03 48 62 49 LE CNSO REÇU A LA DIRECTION GENERALE DU TRAVAIL Deux ans après sa création, le CNSO (Comité national de sécurité optique) a été reçu à la Direction générale du travail (DGT) afin de présenter ses activités et de pouvoir ensuite mettre en place une coordination entre ses actions et les attentes des pouvoirs publics. Les actions menées par le CNSO depuis sa création ont reçu un avis très favorable et les experts du CNSO vont être invités à prêter leur concours à certains travaux actuellement en cours au sein du ministère. Le CNSO est ainsi conforté dans son rôle de référent national pour la sécurité optique. Pessac, le 15 septembre 2015. Deux ans après sa création, le CNSO a été reçu à la Direction générale du travail (DGT) afin de présenter ses activités et de pouvoir ensuite mettre en place une coordination entre ses actions et les attentes des pouvoirs publics. Frédéric Coquelet, le président du CNSO, et Franck Rigolet, son vice-président, ont ainsi rencontré les personnes en charge de la prévention des risques physiques au sein du bureau des risques chimiques, physiques et biologiques de la sous-direction des conditions de travail, de la santé et de la sécurité au travail. Frédéric Coquelet, président du CNSO, souligne toute l’importance de cette rencontre : « Après deux ans d’activité, le CNSO a ainsi reçu confirmation que ses travaux sont en parfaite coordination avec ceux de la DGT afin de parvenir à une meilleure protection des travailleurs exposés aux rayonnements optiques artificiels. L’expertise du CNSO en matière de sécurité optique s’articule par ailleurs parfaitement avec celle de l’INRS, invité systématiquement à toutes les réunions de travail du CNSO. » Le principal sujet de la rencontre a été les conditions d’application du décret n° 2010-750 du 2 juillet 2010 relatif à la protection des travailleurs contre les risques dus aux rayonnements optiques artificiels (ROA). Une des principales difficultés auxquelles se heurtent les employeurs concerne le mesurage de l’exposition des travailleurs aux ROA. Un groupe de travail, constitué par la DGT, le LNE (Laboratoire national d’essais) et l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles), a été mis en place afin de définir les conditions d’accréditation des organismes qui seront habilités à réaliser ces mesures. Les experts du CNSO seront dorénavant invités à apporter leur concours aux travaux de ce groupe : l’arrêté qui fixera les conditions d’accréditation est actuellement en cours de rédaction et devrait être présenté au COCT (Conseil d’orientation des conditions de travail) d’ici la fin de l’année. 162 avenue Albert Schweitzer – CS 60040 – 33608 Pessac Cedex www.cnso.fr Les responsables du CNSO ont ensuite fait part à la DGT du problème soulevé par l’obsolescence du tableau des valeurs limites d’exposition annexé au même décret. En effet, l’ICNIRP (International commission on non-ionizing radiation protection) a publié un tableau mis à jour au cours de l’année 2013, tableau pris en compte dans la norme NF EN 60825-1 mais qui n’est pas automatiquement pris en compte dans l’annexe du décret. La différence entre les deux tableaux, celui du décret qui date de 2006, et celui de la norme, qui date de 2014, pose un réel problème dans l’application concrète de ces textes au sein des entreprises et des laboratoires. Le CNSO va d’ailleurs émettre dans les prochaines semaines une fiche d’alerte sur le sujet. Au niveau de la DGT, il est pour l’instant impossible de modifier l’annexe du décret car celui-ci s’appuie sur une directive européenne qui doit préalablement être mise à jour. Le CNSO a d'ores et déjà pris contact avec ses correspondants européens afin d’initier une action collective auprès de la commission européenne. Le dernier sujet abordé concernait les formations à la sécurité optique. Le CNSO a alerté les responsables de la DGT de la nécessité de définir des référentiels de formation les plus précis possibles, incluant notamment la périodicité du recyclage, afin d’aider les laboratoires et les entreprises à savoir, de façon immédiate, si une formation à la sécurité optique est conforme ou non aux exigences de la réglementation. La labellisation des formateurs en sécurité laser mise en place par le CNSO à partir d’un référentiel de formation a reçu un avis très favorable de la DGT : elle devrait rapidement servir de base à une fiche de recommandation visée par les pouvoirs publics. Visuel : Les formations labellisées CNSO permettent de garantir aux entreprises et laboratoires des formations à la sécurité optique conformes aux exigences de la réglementation. Leur programme est par ailleurs conforme au référentiel établi par les experts du CNSO. A propos du CNSO : Depuis le décret n°2010-750 du 2 juillet 2010 relatif à la protection des travailleurs contre les risques dus aux rayonnements optiques artificiels, les entreprises et laboratoires dont les collaborateurs sont exposés à ces rayonnements ont un devoir d’information, de formation et de sécurisation des installations et des personnes. Créé en 2013, le Comité national de sécurité optique (CNSO) est l’interlocuteur privilégié des entreprises et des pouvoirs publics confrontés au problème de la sécurité optique lors de l’utilisation de rayonnements optiques artificiels. Constitué autour d’acteurs majeurs de la filière optique-laser, il vise à jouer, via un réseau d’experts, une fonction de régulation dans le cadre de la réglementation. 2/2