Janvier-Février 2014 - Istituto Di Cultura

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Janvier-Février 2014 - Istituto Di Cultura
1
Istituto Italiano di Cultura
Paris
direction Marina Valensise
› 73, rue de Grenelle – 75007 Paris
horaires pendant la journée
du lundi au vendredi,
de 10h à 13h et de 15h à 18h
[manifestations en soirée
se reporter au programme]
métro
ligne 10, 12 › Sèvres-Babylone
ligne 12 › Rue du Bac
ligne 13 › Varenne
bus
› 39, 63, 68, 69, 83, 94
renseignements
› www.iicparigi.esteri.it
› 01 44 39 49 39
réservation obligatoire pour toutes
les manifestations uniquement sur
› www.iicparigi.esteri.it
placement libre dans la limite
des places disponibles
suivez nous sur Facebook et Twitter
Istituto
Italiano
di Cultura
Paris
janvier, février 2014
2
janvier 2014
1 mer
2 jeu
20h
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Les Promesses de l’art
›IIC Vittorio Montalti
ven
sam
dim
lun
mar
19h30 ›IIC
Rossellini à Paris
Stromboli terra di Dio
Dialogue d’Auteur
›IIC Azam Zanganeh / Monda
sam
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lun
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cinéma
6
littérature
7
19h
15 mer
16 jeu 19h
17 ven
16h
18 sam
19 dom
20 lun
21 mar 20h
22 mer 19h
23 jeu 17h
20h
ven
sam
dom
lun
›IIC
L’Italie et moi
John Scheid
›IIC Guido Guidi
I magnifici Dodici
›IIC Carlo Biondo d’Asaro
histoire
8
9
10
11
photographie
technologie
›IIC Maria Novella dei Carraresi
musique
›IIC L’Italie ... le Grand Tour
photographie
›IIC Gibault / Vacchi
musique
Les Promesses de l’art
›IIC Nicola Galli
danse
17
18
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21
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24
25
26
19h
28 mar
musique
5
19h
24
25
26
27
›IIC Vico Magistretti
exposition/design
›IIC Sacrés Italiens
politique
›IIC Szendy / Maggiori – Blow Up
cinéma
février 2014
8 mer
9 jeu
10 ven
11
12
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29 mer 19h
30 jeu 19h
31 ven 19h
La journée de la mémoire
›IIC Le Paris de Carlo Rosselli
histoire
27
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sam
dim
lun 18h30
mar
19h30
mer
18h30
jeu
20h
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lun 20h
mar
...
lun 18h30
mar
20h
mer
jeu
ven
20h
sam
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lun
mar
20h
mer
19h
jeu
ven 19h
›IIC Gaetano Pesce
art
Rossellini à Paris
›IIC Viaggio in Italia
cinéma
Les Cahiers de l’Hôtel de Galliffet
›IIC Le paradoxe de Chiaromonte
histoire
Les Promesses de l’art
›IIC Cesari / Torquati
musique
Dialogue d’Auteur
›IIC Veladiano / Ovaldé
littérature
›IIC Le Galilée de Cesare Capitani
›IIC
Dante, Pasolini e Morante
Les Promesses de l’art
Cesari / Torquati
I magnifici Dodici
›IIC Roberto Andò
Les Promesses de l’art
›IIC Matteo Cesari
L’Italie et moi
›IIC Jean Clair
›IIC Antonio Preziosi
théâtre
littérature
musique
cinéma
musique
littérature
médias
Les Promesses de l’art / musique / concert
jeudi 2 janvier à 20h
Vittorio Montalti, Profumo di Donna
Ljuba Bergamelli voix, Franco Venturini piano
Elève d’Alessandro Solbiati, d’Ivan Fedele, de l’Ircam, Lion
d’argent pour la créativité en 2010, Vittorio Montalti (Rome 1984)
vient de présenter à Venise et à Bergame son premier opéra, L’arte
e la maniera di affrontare il proprio capo per chiedergli un aumento,
inspiré de l’oeuvre de Georges Perec, L’art et la manière d’aborder
son chef de service pour lui demander une augmentation, et
composé pour La Biennale. Sa création de musique électronique
Suoni nascosti, composée pendant sa résidence de décembre, sera
présentée à la fin de 2014. Pour le concert de ce soir, avec la jeune
cantatrice Ljuba Bergamelli et au piano le compositeur Franco
Venturini, il a choisi un itinéraire atemporel au sein de l’âme
féminine, à partir de Luise dans le Lied de Mozart, jusqu’aux Trois
Chansons de Bilitis de Debussy, en passant par Le spectre de la
rose de Berlioz, sans oublier La donna ideale de Berio, Hôtel de
Poulenc, Séguidilla de De Falla et La diva de l’empire de Satie.
Au programme aussi deux créations inédites, son Bestiaire Remix,
inspiré des Sirènes imaginaires d’Apollinaire, Niobe de Venturini,
suivis d’un hommage au fado Com que Voz relu par Pasquale
Corrado, et Stripsody le divertissement pour voix seule de Cathy
Berberian.
entrée › 10 euros / tarif réduit › 7 euros / gratuit › étudiants,
demandeurs d’emploi, inscrits aux cours de langue, cartes Rouge
Plus et Blanche › réservation obligatoire.
cinéma / rétrospective Rossellini à Paris
mardi 7 janvier à 19h30
Stromboli terra di Dio
[Italie, États-Unis 1949 – 105’ vostf]
Karen, Lituanienne internée dans un camp de l’après-guerre,
s’éprend d’un soldat originaire de Stromboli. Grâce au mariage,
elle redevient une femme libre. Ils s’établissent dans l’île aride de
l’archipel des Éoliennes, où son mari Antonio est pêcheur, mais
Karen est déçue. Elle essaie de s’adapter à sa nouvelle vie, entre
suspicion du voisinage face à l’étrangère et sensation de solitude.
Tout la sépare de son mari, depuis la langue jusqu’aux sentiments.
Elle se confie au curé, qui comprend l’anglais, mais elle se fait si
insistante qu’il la repousse. Elle s’enfuit donc avec l’aide d’un
gardien de phare. Elle part au risque de sa vie car elle doit côtoyer
le volcan en flammes. À moitié asphyxiée, elle s’endort.
Au matin, elle a la révélation du mystère de Dieu et de la grandeur
des choses, et finit par accepter ce monde et l’enfant qu’elle porte
en son sein.
Ce classique du néo-réalisme, qui décrit l’âpreté géographique et
sociale d’une microsociété en marge du monde, fut produit par
Howard Hughes. Au cours du tournage, sous le feu du volcan,
pendant le printemps et l’été 1949, la passion éclate entre
Rossellini et Ingrid Bergman. La star suédoise, héroïne de films
d’Alfred Hitchcock, entre autres, quitte Hollywood pour le
réalisateur de Paisà.
› entrée libre dans la limite des places disponibles
› réservation obligatoire
Dialogue d’auteur / rencontre
vendredi 10 janvier à 19h
Lila Azam Zanganeh et Antonio Monda,
Cosmopolitisme et tradition
Ils vivent tous les deux à New York, mais la première est un
écrivain franco-iranien, le second un écrivain italien élevé à Rome.
Ils vont débattre sur ce que signifie être citoyen du monde et
garder vivantes les traditions nationales à l’occasion de la sortie
du nouveau livre d’Antonio Monda, Nella città nuda, un recueil de
cinquante histoires et de photographies prises dans le métro.
C’est un hommage à la capitale du cosmopolitisme à travers des
personnes, leurs gestes, leurs rêves, leurs angoisses et leur désir
de liberté.
Lila Azam Zanganeh est née à Paris de parents iraniens en exil.
Normalienne, elle a enseigné la littérature et les langues romanes
à l’Université d’Harvard et a publié un roman sur Nabokov, The
Enchanter : Nabokov and Happiness (Norton, Penguin, 2011) traduit
dans le monde entier et en français chez L’Olivier. Polyglotte, elle
parle sept langues, collabore au New York Times et à Paris Review,
et fait partie de la direction de l’International Rescue Committee.
Elle a reçu le Roger Shattuck Prize for Criticism, et travaille sur
un nouveau roman, The Orlando Inventions.
Antonio Monda anime, avec sa femme Jacquie, le salon littéraire
le plus brillant de New York. Il a publié cinq recueils d’essais
et deux romans Assoluzione et L’America non esiste. Directeur
artistique du festival Le Conversazioni, collaborateur de la
Repubblica, il a organisé des expositions au MoMA, au Lincoln
Center et au Guggenheim, réalisé un film, Dicembre, et enseigne le
cinéma à la New York University. Son prochain roman s’intitule
La casa sulla roccia.
L’Italie et moi / rencontre
mardi 14 janvier à 19h
John Scheid, Le Roman scientifique.
De la Rome antique à la Rome du XXe siècle
Luxembourgeois de naissance et naturalisé français, Jean Scheid
est un historien de la Rome antique avec une prédilection pour
l’étude de la religion romaine. Professeur au Collège de France,
dont il est le vice-administrateur depuis un an, et titulaire depuis
2001 de la chaire « Religion, institutions et société de la Rome
antique ». Sa rencontre avec l’Italie, dont il connut tous les aspects
pendant les trois années passées à l’Ecole française de Rome,
date des années 70. Depuis lors, il dirige les recherches
archéologiques sur le site de La Magliana, dans la banlieue de
Rome, et depuis l’an 2000 à Jebel Oust (Tunisie). Spécialiste
célèbre, il est l’auteur de nombreuses études dont les brillantes
synthèses sont des classiques : Religion et piété à Rome, Albin
Michel 1985, traduit chez Laterza en 1983 ; La religion des Romains,
Armand Colin 1998, traduit chez Sestante Edizioni en 2001 ; Quand
faire c’est croire. Les rites sacrificiels des Romains, Aubier 2005,
traduit chez Laterza en 2011, et un guide insolite sur les traces
d’un spécialiste d’il y a vingt siècles, À Rome sur les pas de
Plutarque, paru chez Vuibert en 2012.
photographie / conférence / exposition
jeudi 16 janvier à 19h
Guido Guidi, Veramente
Dans le cadre de l’exposition de photos organisée à la Fondation
Cartier Bresson du 16 janvier au 27 avril 2014, nous accueillons
le photographe italien Guido Guidi pour un entretien exceptionnel
mené par l’historienne de la photographie Marta Daho. Cette
rencontre sera l’occasion de revenir sur la carrière d’un pionnier
de l’école italienne du paysage, dont le manifeste fut en 1984
le projet du Voyage en Italie lancé par Luigi Ghirri. Né à Cesena en
1941, formé au langage de l’architecture, Guido Guidi explore
depuis les années 60 le concept de territoire urbain, puisant ses
sources dans l’histoire de l’architecture, en particulier le travail de
Carlo Scarpa, ainsi que dans les films néoréalistes. Il enseigne à
l’Université de Venise et de Ravenne et il est considéré comme
l’un des plus grands auteurs de la photographie contemporaine.
I Magnifici Dodici / rencontre
vendredi 17 janvier à 16h
Carlo Biondo d’Asaro, Technologies, innovation et liberté
Ils ne sont pas si nombreux les managers italiens sur la scène
internationale. Carlo Biondo d’Asaro est l’un d’entre eux.
Président de Google Seemea (Europe du Sud, de l’Est, Moyen
Orient, Amérique latine et Afrique), il a débuté sa carrière dans la
finance, chez KPMG pour en devenir, douze ans plus tard, le
directeur général pour la France. Vice président d’Unisys en 2001,
après un court passage chez Aol Europe, en 2007 il a intégré le
groupe Lagardère Active Media, avant de rejoindre Google.
Polyglotte, cosmopolite, passionné d’innovation, il est l’apôtre de
l’audace, mais aussi de la transparence, des traditions et de la
bonne foi au service de la liberté d’expression, de la diversité,
d’une attention constante envers les usagers. Face à la politique
de numérisation massive, à l’érosion des valeurs que menace
l’accélération technologique, quel rôle joue-t-il, en tant qu’Italien,
dans la sauvegarde du patrimoine, de la culture, afin de garantir la
dimension du rêve liée à notre mode de vie ?
chanson / musique / récital
mardi 21 janvier à 20h
Maria Novella dei Carraresi, Il tempo di poi
Cette soirée musicale est consacrée à un recueil de chansons
écrites et mises en musique par Maria Novella dei Carraresi, une
artiste vénitienne au talent éclectique, qui s’est consacrée non
seulement au chant et à la musique mais aussi à la danse, au
théâtre, à la littérature. Elle interprétera six chansons en italien et
cinq en français accompagnée à la guitare par le compositeur de
musique théâtrale Giorgio Pavan.
Chorégraphe et danseuse, Maria Novella dei Carraresi est aussi
l’auteur d’un roman sentimental autour de trois figures
contradictoires de la femme contemporaine, Dopo di te il diluvio,
publié par Marsilio en 2009, et traduit par François Rosso, sous
le titre Le temps d’après, chez Michel de Maule.
histoire / photo / présentation / rencontre
mercredi 22 janvier à 19h
L’Italie dans les photos du Grand Tour
Giovanni Fanelli et Barbara Mazza, deux architectes passionnés
d’histoire et d’art graphique, nous guident grâce à leur collection
de photos dans un itinéraire inattendu. Parcours initiatique,
occasion de dépaysement, découverte du passé, le Grand Tour
dans les villes et les sites légués par l’Antiquité fut pendant deux
siècles l’étape incontournable de toute éducation choisie. C’est ce
que nous allons suivre pour fêter la parution, chez Nicolas
Chaudun, d’un magnifique volume, regroupant les prises de vues
réalisées par des photographes réputés, tels que Leopoldo Alinari,
Alphonse Bernoud, Robert Macpherson, Robert Rive, Giorgio
Sommer, et les citations célèbres tirées des récits de voyages de
grands écrivains, tels que Dumas, Théophile Gautier, Maupassant
ou Zola.
musique / rencontre / présentation
jeudi 23 janvier de 17h à 18h30
Soudain dans la forêt profonde
À la veille du concert du Paris Mozart Orchestra, le samedi 25
janvier à 11h à la Salle Pleyel, nous avons invité son directeur,
Claire Gibault, collaboratrice de Claudio Abbado et première
femme à diriger l’Orchestre de la Scala et le Philarmoniker de
Berlin, et le compositeur Fabio Vacchi pour nous présenter
Soudain dans la Forêt Profonde, mélologue pour quinze instruments
et récitant (Julie Sicard) inspiré du roman de l’israélien Amos Oz.
Il s’agit d’un conte initiatique, mettant en scène deux enfants qui
s’aventurent dans la forêt autour de leur village maudit, pour en
élucider le mystère. Réalisé par l’un des principaux compositeurs
italiens, Fabio Vacchi, célèbre pour ses créations de théâtre
musical, ainsi que pour sa collaboration aux films de Patrice
Chéreau et d’Ermanno Olmi, cet apologue de la diversité culturelle
dénonce la tyrannie du conformisme pour nous livrer un message
de tolérance et d’amour.
Les Promesses de l’art / danse / chorégraphie / performance
jeudi 23 janvier à 20h
Nicola Galli, Delle ultime visioni cutanee
Directeur artistique du festival Totem en collaboration avec
Natasha Czertok, membre du Collectivo cinetico dirigé par
Francesca Pennini, Nicola Galli (Ferrara 1990), l’un des danseurs
les plus prometteurs de sa génération, a été sélectionné comme
artiste résident du mois de janvier. Gymnaste, danseur et
chorégraphe, sensible à la recherche interdisciplinaire, il mêle
dans ses travaux les arts visuels et la photo, la vidéo et l’art de
la performance, toujours au service d’une perception
expérimentale aux innombrables configurations physiques.
Le projet qu’il présente ce soir consiste en une opération de
désincarnation progressive et dans l’élimination de différentes
strates corporelles en trois temps, suivies d’un épilogue dont le
but est la restitution d’une harmonie finale au corps enchâssé
dans sa forme naturelle.
La journée de la mémoire
lundi 27 janvier à 19h
Le Paris de Carlo Rosselli, sur les traces
d’un humaniste en exil
Au cours de la Journée de la mémoire, les historiens Éric Vial
et Alessandro Giacone présentent le dernier livre de
Diego Dilettoso, La Parigi e la Francia di Carlo Rosselli, paru chez
Biblion Edizioni, une biographie intellectuelle de l’antifascisme en
exil, reconstituée à travers les lieux de mémoire et récompensée
du prix Italiques. Fruit de recherches dans les archives, il s’agit
d’une Bildungsreise, d’un voyage de formation, qui offre la
cartographie complète, politique et sentimentale à la fois, de l’exil
de l’historien socialiste et libéral à Paris. Fondateur du
mouvement « Giustizia e libertà », engagé dans la guerre civile
espagnole, après son évasion rocambolesque de l’île de Lipari, où
il avait été condamné à vivre par le fascisme, Carlo Rosselli s’exila
pendant huit ans dans « la capitale de la liberté ». Il fut brutalement
assassiné ainsi que son frère Nello, sur ordre du régime de
Mussolini, par les miliciens de la Cagoule, un groupe
de terroristes français d’extrême droite, dans les bois de
Bagnoles-de-l’Orne, le 9 juin 1937.
design / exposition / vernissage
mercredi 29 janvier à 18h30
[exposition jusqu’au vendredi 21 mars]
Vico Magistretti, Lo studio del genio
« Pas de broderies » répétait Vico Magistretti à ses collaborateurs.
Absence de rhétorique, pureté des lignes, dialogue avec les
traditions locales, voici les ingrédients de l’esthétique de
l’architecte italien, protagoniste du design industriel et du concept
design. Pendant soixante ans d’activité professionnelle, Vico
Magistretti poursuit l’équilibre entre la rigueur rationaliste et la
liberté poétique, au service d’une œuvre singulière et universelle,
où la douceur des formes s’allie à l’ironie du ready made. Aussi,
pour essayer d’illustrer le travail de son génie, a-t-on puisé aux
archives de son bureau d’études (30 000 ébauches et dessins
techniques, 7 000 photos, 3 000 documents, une collection de
maquettes prototypes) conservées par la Fondation Magistretti et
classées par la Région Lombardie. Grâce à la Fondation Studio
Museo Vico Magistretti dirigée par Rosanna Pavoni (responsable
des archives et de leur inventaire) on a sélectionné les dessins, les
ébauches, les produits qui composent cette exposition conçue
pour l’Hôtel de Galliffet. C’est l’occasion de découvrir comment
les idées, les paroles et les oeuvres de Magistretti ont germé dans
son esprit, et d’illustrer, grâce aux grandes marques italiennes
(Artemide, De Padova, Flou, Oluce, Schiffini), la profondeur de
son génie appliqué à l’industrie du design.
politique / économie / histoire
jeudi 30 janvier à 19h
Sacrés Italiens
Où va l’Italie et qu’en est-il des Italiens ? Voilà les questions
simples et profondes, mais lourdes de conséquences, que pose la
lecture du dernier livre d’Alberto Toscano, Sacrés Italiens, publié
chez Armand Colin. Ancien correspondant de Panorama et
Il Giornale, doyen des journalistes étrangers à Paris, Alberto
Toscano décrit avec ironie et réalisme l’attitude du peuple de la
péninsule à l’égard des moments critiques de son histoire. Tout en
présentant ce livre, il répondra à ces interrogations en compagnie
d’Andrea Goldstein, économiste de l’OCDE, qui préside
l’association Alumni Bocconi à Paris.
littérature / cinéma / enjeux et perspectives / projection
vendredi 31 janvier à 19h
Peter Szendy et Robert Maggiori autour de Blow Up
[Italie, Royaume Uni, États-Unis, 1967 – 112’ vostf]
Dans le cadre de la VIIe édition des Enjeux contemporains de
la littérature, le festival organisé par la Maison des écrivains et
de la littérature, nous accueillons le philosophe musicologue
Peter Szendy, théoricien du cinéma exposé à l’épreuve de
sa finitude, et le critique littéraire du quotidien Libération,
Robert Maggiori. Ensemble, ils vont réfléchir sur les enjeux et les
perspectives de l’écriture contemporaine. Ils discuteront de la
réalité, de l’art et de sa représentation, à partir de ce chef-d’œuvre
du cinéma, qui met en scène un photographe de mode des années 60,
témoin involontaire d’un meurtre, commis dans un jardin public de
Londres et révélé par les agrandissements de ses photos. Il
découvre la mystérieuse disparition du cadavre, après le vol de ses
clichés et de ses négatifs dans son atelier.
› entrée libre dans la limite des places disponibles
› réservation obligatoire
art contemporain / exposition / rencontre
lundi 3 février à 18h30
Gaetano Pesce à L’Hôtel de Galliffet
À la veille de l’exposition à Paris d’une vingtaine d’œuvres du
célèbre artiste italien, présentée du 4 au 15 février 2014 chez
Sotheby’s France, nous accueillons une rencontre extraordinaire
avec Gaetano Pesce lui-même, en présence de la commissaire de
l’exposition, des directeurs de Sotheby’s et de nombreux
collectionneurs français. Presque vingt ans après la dernière
grande exposition au Centre Pompidou, ce sera l’occasion de
revisiter l’œuvre d’un grand talent de l’art contemporain, et
d’entamer un débat sur ses tenants et ses aboutissants.
cinéma / rétrospective Rossellini à Paris
mardi 4 février à 19h30
Viaggio in Italia
[Italie, France 1955 – 88’ vostf]
Un couple de bourgeois anglais arrive à Naples pour régler une
affaire d’héritage. Katherine (Ingrid Bergman) visite le musée
archéologique avec la collection Farnèse, les environs de la ville,
Cumes, la Solfatare, pendant qu’Alexandre (George Sanders),
part à Capri rejoindre son amie Judy. À son retour, ils prennent
conscience de leur incommunicabilité et décident de divorcer.
Ce choix rend d’autant plus bouleversante leur visite à Pompéi.
Dans une scène où le véritable directeur des fouilles
archéologiques, Amedeo Maiuri, joue un rôle de figurant, ils
assistent à la mise à jour d’un couple de pompéiens, grâce à la
célèbre technique du moulage de plâtre. L’apparition lente et
savamment orchestrée de ce couple uni pour l’éternité constitue
un choc pour Katherine et une amorce de dialogue avec son mari.
La fin du film les réunira ‘miraculeusement’ lors d’une procession
en l’honneur de San Gennaro. Intégrant le néoréalisme à l’étude
psychologique, dans un scénario inspiré de Duo, la nouvelle de
Colette, et écrit avec Vitaliano Brancati et Antonio Pietrangeli,
Rossellini instaure une nouvelle forme de narration
cinématographique qui préfigure celle de Michelangelo Antonioni
et de la Nouvelle vague.
› entrée libre dans la limite des places disponibles
› réservation obligatoire
Les Cahiers de l’Hôtel de Galliffet / histoire / présentation
mercredi 5 février à 18h30
Le paradoxe de Chiaromonte
Nicola Chiaromonte, l’intellectuel antifasciste exilé à Paris de 1934
à 1940, participa activement à la vie culturelle française, il
collabora à la revue Preuves et il s’engagea dans la guerre
d’Espagne dans l’escadrille d’André Malraux, qui le mit en scène
dans L’Espoir sous les traits de Scali. Puis, en 1941, il émigra aux
États-Unis, se lia d’amitié avec Hannah Arendt et Mary McCarty,
écrivit pour les revues engagées, Partisan Review, The New
Republic, Politics. Rentré en Italie, il fonda la revue Tempo presente
avec Ignazio Silone et devint critique théâtral au Mondo et à
l’Espresso. À l’occasion de la traduction de son recueil d’essais
dans les Cahiers de l’Hôtel de Galliffet, et de la parution de Fra me e
te la verità. Lettere a Muska, correspondance inédite avec une
religieuse américaine (Una città), nous avons invité
son éditeur Wojciech Karpinski, l’ancien dissident polonais
Adam Michnik, le philosophe Alain Finkielkraut et l’historien
Marco Bresciani à reconstruire le legs historique de cet humaniste
critique, anticommuniste intransigeant, hérétique militant de
l’aristocratie de l’esprit, qui survécut aux affres de la guerre froide.
Les Promesses de l’art / musique / concert
jeudi 6 février à 20h
Matteo Cesari, Emanuele Torquati
avec le projet Bloom, Liszt et l’Italie
Le projet Bloom, collectif d’excitation artistique, est né de la
rencontre de trois personnalités du monde de la musique, du
théâtre et des arts visuels avec des musiciens sensibles à la
création. Il ambitionne de réinventer les conditions de production
et de réception de l’art et vise à accroître l’expérimentation dans le
jeu qui unit les artistes à leur public.
Le flûtiste Matteo Cesari et le pianiste Emanuele Torquati, jeunes
artistes talentueux sélectionnés par les compositeurs Salvatore
Sciarrino et Ivan Fedele pour la résidence de février, ont donc
choisi pour leur premier concert l’œuvre pour piano de Franz Liszt,
connue pour son brio, sa virtuosité, son expression exacerbée.
À la fin de sa vie, Liszt séjourna à Venise où il écrivit ses dernières
pièces, empreintes de solitude et d’une profonde spiritualité, bien
loin de l’image que l’on a très souvent du maître hongrois.
Un nouveau monde sonore s’ouvre alors, qui semble, d’une
certaine façon, annoncer l’esthétique du XXe siècle en Europe.
Au programme:
Franz Liszt / Richard Wagner, Venezia, pianoforte solo ;
Filippo Tommaso Marinetti, La bataille d’Andrinople ;
Franz Liszt, Nuages Gris, pianoforte solo ;
Salvatore Sciarrino, Fra i testi dedicati alle nubi, flûte solo ;
Franz Liszt, La lugubre gondole II, pianoforte solo ;
Filippo Tommaso Marinetti, La cuisine futuriste (extraits) ;
Franz Liszt, Angelus ! Prière aux anges gardiens ;
Fausto Romitelli, Trash TV Trance, guitare électrique.
entrée › 10 euros / tarif réduit › 7 euros / gratuit › étudiants,
demandeurs d’emploi, inscrits aux cours de langue, cartes Rouge
Plus et Blanche › réservation obligatoire.
Dialogue d’Auteur / rencontre
vendredi 7 février à 19h
Mariapia Veladiano et Véronique Ovaldé,
La vie à côté et la transparence du cœur
Rebecca est une fille très laide. Rejetée par ses parents, elle vit,
cloîtrée dans une maison au bord d’un fleuve, une existence sans
espoir, silencieuse et étouffante, jusqu’au jour où elle se découvre
un don pour le piano et trouve une nouvelle partition à jouer. Le ton
heureux du récit à la première personne, la narration romanesque
et une langue extrêmement raffinée expliquent le succès de ce
premier roman à l’ambiance de film noir des années 40-50,
récompensé du Prix Calvino 2010, finaliste au Prix Strega et primé
par 90.000 exemplaires vendus. Trois ans après, à l’occasion de la
traduction du livre chez Stock, son auteur, Mariapia Veladiano,
professeur de lettres à Vicenza, s’entretient sur l’art du roman, les
embûches de l’autofiction, et l’emprise imaginaire du réel avec
Véronique Ovaldé. La romancière française, auteur elle aussi de
fables contemporaines, (Et mon cœur transparent, La Grâce des
brigands) est une tisseuse de songes qui explore avec humour et
gravité les mêmes racines du mal touchant jusqu’aux méandres du
don de soi et de la culpabilité.
théâtre / mise en scène
lundi 10 février à 20h
Le Galilée de Cesare Capitani
Après le grand succès de Moi, Caravage, le spectacle théâtral sur
la vie du célèbre peintre de la Renaissance, le comédien et metteur
en scène Cesari Capitani s’attache à un autre protagoniste de
cette époque. Voici donc sa mise en espace inédite d’un certain
nombre de lettres envoyées par le célèbre physicien à Kepler, à
Christine de Lorraine, grande duchesse de Toscane, au Doge de
Venise entre 1610 et 1616. Dans ces missives, l’astronome, le
mathématicien, le philosophe fondateur de la méthode
expérimentale traite, d’un style ironique et féroce, des sujets
graves. Il en ressort un appel aussi puissant que désespéré contre
tout obscurantisme qui, quatre siècles plus tard, garde encore
toute son actualité.
littérature / histoire / table ronde
lundi 17 février à 18h30
Amor che move Dante, Pasolini e Elsa Morante
Peut-on lire la performance de la Vita Nova, par laquelle Dante
crée l’auteur moderne, en parallèle avec celle qui, chez Pasolini,
la détruit ? Quel rapport entretient la soumission masochiste du
protagoniste de Petrolio, le dernier roman de Pasolini avec
la fusion de l’âme dans la transcendance, chantée par Dante dans
le Paradis ? Et quelle est l’évolution du concept de résurrection de
la chair depuis le Purgatoire de Dante jusqu’à Aracoeli d’Elsa
Morante ? Voici les questions qui interpellent l’historien de la
littérature Manuele Gragnolati, spécialiste réputé des études sur
Dante à Oxford et Berlin. À l’occasion de la sortie de son dernier
essai (Amor che move, il Saggiatore) sur le langage du corps et
la forme du désir chez Dante, Pasolini et Elsa Morante, l’auteur
reviendra sur un dialogue aussi fécond qu’inattendu lors de la
table ronde animée par Davide Luglio, professeur à la Sorbonne,
avec Alberto Casadei de l’Université de Pise et Sara Fortuna de
l’Université Guglielmo Marconi de Rome.
Les Promesses de l’art / musique / concert
mardi 18 février à 20h
Matteo Cesari et Emanuele Torquati, Récital en duo
Le parcours du jeune Duo italien, artistes résidents du mois de
février, s’ouvre avec la transcription des Six Épigraphes Antiques
de Claude Debussy, recueil d’images suggestives tirées d’une
Antiquité séduisante et mystérieuse. Il s’agit d’un regard tourné
vers le passé qui se rapproche des deux morceaux contemporains
pour instrument soliste, dont on présente ce soir la première
exécution française : une sélection des Prés composés par Stefano
Gervasoni pour piano solo, une collection de feuilles d’album
ironiquement expressives ; et puis l’extrême virtuosité de Beyond –
a system of passing, partition pour flûte écrite par Matthias
Pintscher (première exécution française). La seconde partie du
concert sera consacrée à deux exemples – contemporain et
romantique – de Lieder ohne Worte : le Lied du japonais Toshio
Hosokawa et le chef d’œuvre de Franz Schubert, Introduction,
Thème et Variations sur le Lied Trockne Blumen.
› entrée libre dans la limite des places disponibles
› réservation obligatoire
I Magnifici Dodici / rencontre / cinéma / projection
vendredi 21 février à 19h30
Viva la libertà
[Italie 2013 – 94’ vostf]
Roberto Andò, L’identité et le pouvoir cachés
Le succès de Il trono vuoto, dernier roman de Roberto Andò,
romancier, essayiste, réalisateur, Prix Campiello Opera Prima
2012, a ouvert la voie à un très beau film, Viva la libertà, que nous
verrons ce soir avant de rencontrer son auteur. Ce film, écrit en
collaboration avec Angelo Pasquini et primé pour le meilleur
scénario (David de Donatello et Nastro d’argento 2013) et pour le
meilleur acteur non protagoniste (Valerio Mastandrea), raconte
l’aventure d’Enrico Olivieri (Toni Servillo) un homme politique
épuisé par le pouvoir et sauvé par ses collaborateurs grâce au
recours à son double, un frère jumeau demi-fou au génie
paradoxal.
Habitué du grand théâtre sicilien du paraître, éveillé au drame de
l’identité par Pirandello, Sciascia, Tomasi di Lampedusa, Roberto
Andò est considéré comme l’une des voix les plus intéressantes
du cinéma italien d’aujourd’hui.
Les Promesses de l’art / musique / concert
mardi 25 février à 20h
Matteo Cesari, Récital en solo
La recherche musicale d’un interprète foisonnant comme le
flûtiste Matteo Cesari suppose une interrogation inassouvie.
Peut-il y avoir des moments de contact entre deux langages
musicaux aussi distants dans le temps que ceux de Johann
Sebastian Bach et du compositeur contemporain Ivan Fedele ?
Il serait peut-être plus simple de saisir le rapport qui existe entre
la Partita en La mineur de Bach et les trois morceaux pour flûte
d’Ivan Fedele (Donax, Apostrophe, Dedica).
En fait, celui qui trancha le lien avec la tradition fut sans doute
Carl Philipp Emmanuel Bach. Car ce dernier par sa Sonate en
La mineur se détacha clairement de l’œuvre composée trente ans
auparavant par son père.
Voici donc une invitation au questionnement sur la dialectique
qui unit le langage et l’esthétique musicaux à travers les siècles.
Le dernier des trois concerts de résidence en témoigne.
› entrée libre dans la limite des places disponibles
› réservation obligatoire
L’Italie et moi / rencontre
mercredi 26 février à 19h
Jean Clair de l’Académie française, Le mie prigioni
L’amour de l’Italie chez Jean Clair a un commencement précis :
une colonie de vacances pour adolescents sur le lac de Garde,
peu après guerre, d’où il s’échappe pour voir Venise. L’escapade
s’achève aux Zattere, dans la prison pour les mineurs. Depuis,
ce fils d’anciens paysans de la Mayenne n’a pas cessé de tisser
la trame de sa fascination pour la patrie de l’art et de notre
civilisation. Historien d’art, conservateur au Centre Pompidou
puis Directeur du musée Picasso jusqu’en 2005, nommé Directeur
du Centenaire de la Biennale de Venise en 1995, membre de
l’Académie française depuis 2008, Jean Clair est l’auteur d’essais
parmi les plus aigus de notre époque. Il faut lire son nouveau livre,
Les Derniers jours, paru chez Gallimard, pour découvrir l’intensité
de son regard, la profondeur de sa mélancolie de vieil humaniste,
et aussi l’effort tenace qui l’accompagne pour conjurer ce qui lui
paraît être un crépuscule de notre civilisation.
médias / politique / économie / rencontre
vendredi 28 février à 19h
Radiocronaca di una crisi
Quel rôle a joué l’information dans la crise récente ? Voici le point
de départ pour mesurer le poids des médias sur l’économie. Sans
l’info, certes, la crise aurait pu être encore plus dramatique. Mais
elle impose une analyse décapante de ses enjeux et de ses limites.
Antonio Preziosi, directeur du Giornale Radio Rai et de la chaîne
Rai Radio 1 présente son dernier livre, dans lequel il décrit vices et
vertus des professionnels de l’info et met à nu la façon dont ils
conditionnent les comportements sociaux. Il ouvre ainsi la boîte à
outils de son métier, pour mieux éclairer le passage de la crise
financière à la reprise économique. Car surmonter la crise c’est
surtout agir, et pour cela il faut d’abord connaître la réalité afin de
mettre en place un agenda politique, allant au-delà des idéologies
et des frontières nationales.
Festival du documentaire italien / projection
du 15 janvier au 12 février
doc.it
lieu › Cinéma La Clef › 34 Rue Daubenton – 75005 Paris
entrée › 6, 50 euros
Chaque année, l’association nationale des documentaristes
italiens organise un festival de documentaires dans plusieurs
villes italiennes (Rome, Naples, Turin, Milan).
Cette année, pour la première fois, doc.it voyage en Europe, et sera
présent à Londres, Berlin et Paris. À Paris, cinq documentaires
sélectionnés par un jury de cent professionnels du cinéma, seront
projetés tous les mercredis à 20h, au Cinéma La Clef, associé pour
l’occasion à l’Institut culturel italien.
mercredi 15 janvier à 20h
Le Cose Belle / Les belles choses
de Giovanni Piperno et Agostino Ferrente
[Italie 2012, 80’ vostf]
À Naples le temps n’existe pas : c’est une croyance populaire, une
superstition, un tour de magie, une chanson. On passe le temps à
attendre et puis à l’improviste à se souvenir. Mais alors, est-ce que
les belles choses arriveront ? Ou est-ce que les belles choses
c’était avant ?
Cette question du temps est au centre du documentaire à travers
les images et interviews de quatre jeunes, filmés dans la ville de
Naples pleine d’espoir en 1999, et que l’on retrouve dans le Naples
paralysé d’aujourd’hui.
mercredi 22 janvier à 20h
Il libraio di Belfast / Le libraire de Belfast
d’Alessandra Celesia
[Italie/France 2012, 54’ vostf]
Un libraire sans librairie, un rappeur couvert de cicatrices, un punk
dyslexique amateur d’opéra, une chanteuse adepte de X-factor, un
matelas trop grand pour le lit d’antan, une énième alerte à la
bombe...
Le libraire de Belfast a construit son arche sur les échafaudages
de sa petite maison en briques, où des centaines de volumes
invendus racontent le naufrage d’une ville. John Clancy cherche
un nouveau chemin dans les pages jaunies par le temps et les
cigarettes consommées avec intempérance.
(Lauréat du Festival dei Popoli 2012).
mercredi 29 janvier à 20h
Il Gemello / Le jumeau
de Vincenzo Marra
[Italie 2012 – 88’ vostf]
Il Gemello est le surnom de Raffaele. Il a 29 ans et deux frères
jumeaux. Il est arrivé en prison à l’âge de 15 ans pour avoir braqué
une banque, et y vit depuis 12 ans. Raffaele n’est pas un détenu
normal, il a du charisme et jouit d’un grand « respect » de la part des
autres détenus. Le pénitencier de Secondigliano (Naples) est sa
maison. Là, dans ce lieu de douleurs, il vit avec son compagnon de
cellule Gennaro, du même âge que lui et condamné à la prison à vie.
(Mostra del Cinema de Venise 2013, journée des auteurs).
mercredi 5 février à 20h
Materia Oscura / Matière obscure
de Massimo D’Anolfi et Martina Parenti
[Italie 2012, 80’ vostf]
Salto di Quirra, Sardaigne. Enquête géologique sur la pollution liée
à l’expérimentation militaire, recherches dans les archives filmées
de l’armée et vie quotidienne d’un paysan qui élève des bêtes avec
son fils : en trois temps, des champs d’essais militaires aux champs
des paysans, portrait d’une zone de guerre en temps de paix.
(En compétition à la Berlinale 2012).
mercredi 12 février à 20h
Noi non siamo come James Bond /
Nous ne sommes pas comme James Bond
de Mario Balsamo
[Italie 2012, 73’ vostf]
Le film raconte comment deux amis, grâce au lien très fort qui les
unit, réussissent à surmonter le traumatisme d’une grave maladie
qui les a touchés, d’abord l’un puis l’autre. Au départ, un voyage
loufoque inspiré d’un vieux projet : tourner un film qui fasse un
pied de nez à James Bond, leur passion de jeunesse. Au milieu de
réflexions profondes sur le sens de la vie, les deux protagonistes
transforment leur maladie en un horizon positif, à partir de leur
mythe d’antan.
(Lauréat du Festival de Turin 2012).

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