" Quel futur pour l`Internet ? " 21 janvier 2010, Toit de la Grande

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" Quel futur pour l`Internet ? " 21 janvier 2010, Toit de la Grande
Communiqué de presse sur l'événement Forum ATENA
" Quel futur pour l'Internet ? "
21 janvier 2010, Toit de la Grande Arche, Paris
et en retransmission vidéo, en direct à :
Télécom ParisTech
ENSEIRB à Bordeaux
INSA à Lyon
Télécom Bretagne et Supelec à Rennes
Mobilegov à Sophie Antipolis
ENSEEIHT à Toulouse
"Quel futur pour l'Internet ?" Le jeudi 21 janvier 2010 après midi, Forum ATENA organise un
grand événement pour poser les questions et apporter des réponses autour de ce thème
plus que jamais d'actualité. Cultures, civilisations, droits et économies seront, dans les
années qui viennent, de plus en plus influencés par les diverses technologies de l'Internet
qui mettent l'information, où qu'elle soit, rapidement à la portée de chacun. Et les
technologies, la topologie mais aussi les usages de l'Internet évoluent très rapidement.
Avec en visioconférence, depuis les USA, Vinton CERF, vice-président de Google, Robert
KAHN, président de la Corporation for National Research Initiatives et la participation active
de Louis POUZIN, l’initiateur du projet Cyclades, Jean-François C. MORFIN, Chair de
l'IUCG@IETF, Michel RIGUIDEL, professeur émérite de Télécom ParisTech, Michel
CHARRON, directeur des opérations, Amesis, Nicolas ARPAGIAN, rédacteur en Chef de la
revue Prospective Stratégique et Joao SCHWARZ DA SILVA, Commission Européenne.
L’événement se déroulera au Toit de la Grande Arche et sera retransmis en
visioconférence active dans les régions Paris, Aquitaine, Bretagne, Midi Pyrénées, Provence
Côte d'Azur et Rhône-Alpes et en visioconférence passive dans d'autres régions.
Cet événement est soutenu par ORANGE Business Services, Verizon Business,
CommonIT et Objets Intelligents et Communicants.
Sur ce thème ambitieux, les intervenants les plus écoutés sur le sujet, aux Etats-Unis et en
France, parmi les meilleurs experts dans leur domaine, donneront leur avis et les participants
pourront leur poser des questions.
Quelle gouvernance pour l'Internet ? L'avis des USA et l'avis de la France, choc des intérêts
ou complémentarité ? Ces questions seront parmi celles évoquées par Vinton Cerf.
Aujourd'hui vice-président de Google, en charge des technologies nouvelles, Vinton Cerf a
présidé durant une dizaine d'années l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and
Numbers). Il interviendra, dans cet événement, en direct par visioconférence active, depuis
le siège de Google à Mountain View.
L'ICANN, organisme qui gère les noms de domaine, fait la loi sur l'Internet et peut bloquer
l'accès d'un pays ou même d'un continent, à l'ensemble de la toile. L'ICANN, initialement
société de droit californien, a connu quelques bouleversements fin septembre 2009. Son
équipe de direction s'est internationalisée mais ses décisions sont toujours incontournables
et fortement assujetties à la volonté du gouvernement des Etats Unis. Une certaine
libéralisation a été obtenue toutefois et permet à l'Internet de ne plus rester prisonnier de la
langue anglaise, en particulier par l'adoption possible de caractères non latins. Les Russes
en profiteront très vite. La tentation, pour certains pays comme la Chine de constituer un
Internet national, non relié ou peu communicant avec le reste du monde, se fera moins vive.
Quant à nous, en France, les caractères accentués feront leur entrée dans les noms de
domaine. et les adresses e-mail et de nouveaux domaines, spécifiquement français pourront
être rajoutés dans les serveurs de noms racines.
Alors qui gouvernera l'Internet du futur ? Y aura-t-il un ou plusieurs Internets ? Comment
communiqueront-ils entre eux s'ils se séparent ? Le filtrage des accès, à des fins policières,
politiques, économiques ou stratégiques diminuera t'il l'attrait de l'accès à une information
abondante, et en temps réel ? La toile va-t-elle craquer ? Les moteurs de recherche vont-ils
évoluer pour comprendre le sens des requêtes soumises et prendre en considération la
sociologie, la psychologie et les intentions de chaque utilisateur ? Voilà de bonnes questions
auxquelles il pourra être répondu.
Vinton Cerf interviendra, par visio conférence avec son collègue et pair Robert Kahn. Celuici, architecte du projet ARPANET dans les années 70, préside aujourd'hui la Corporation for
National Research Initiatives, et conseille les présidents des Etats-Unis sur les affaires
concernant le cybermonde, Robert Kahn interviendra également en direct, en
visioconférence depuis Reston, en Virginie, près de Washington. Cinq heures de décalage
avec la France pour Robert Kahn, neuf heures pour Vinton Cerf, mais tous deux
interviendront ensemble par la visioconférence qui reliera les Etats-Unis à Paris et à
plusieurs villes du territoire français.
La réplique leur sera donnée, depuis le Toit de la Grande Arche, par Louis Pouzin. A l'origine
des technologies qui ont créé l'Internet car inventeur du datagramme IP dans le cadre du
projet Cyclades dans les années 70, Louis Pouzin n'a cessé depuis d'œuvrer pour influer sur
le devenir de l'Internet, en particulier dans son internationalisation.
Les participants auront donc une occasion unique d'assister à un débat en direct entre
Vinton Cerf, Robert Kahn et Louis Pouzin qui sont considérés comme les trois pères de
l'Internet, et les questions des participants seront prises en compte par ces autorités en la
matière.
L'Europe a bien sûr aussi sa voix à faire entendre dans le concert des nations sur l'Internet
du futur et sera représentée par Joao Schwarz da Silva, patron du groupe de recherche
"future internet" à la Commission Européenne, à Bruxelles. Joao da Silva parle un français
excellent, donc la partie Américaine de l'événement sera en anglais mais tout le reste se fera
en français.
L'internalisation de l'Internet et l'Internet sémantique seront traités par Jean-François C.
Morfin, pseudonyme "jefsey", pour ceux qui suivent son combat sur les forums cafedu.com et
franceatlarge.org, sur l'Interplus, pour que l'Internet des réseaux et des protocoles soit
également l'internet sémantique des cultures et des pensées, et des pensées dans la langue
du pays qui les pense. Jefsey mène aujourd'hui des échanges parfois houleux mais toujours
constructifs avec Vinton Cerf et l'IETF au sujet de l'IDNA (Internationalized Domain Name in
Applications) qui pourrait devenir le standard de nommage de l'Internet de demain.
Les architectures résilientes des réseaux de demain sont le thème de prédilection de Michel
Riguidel, professeur émérite à Télécom ParisTech (ex ENST). Ce 21eme siècle qui sera, a
dit Michel Riguidel "quantique, nano-technologique et génomique" verra les réseaux de voix
et de données se réorganiser automatiquement en cas de pannes ou d'attaques. Michel
Riguidel nous en parlera et répondra aux questions qui ne manqueront pas d'être posées sur
les réseaux redondants et adaptatifs. L'internet des protocoles devenant l'Internet des objets
pourrait bien être à l'origine d'une révolution qui concernera chacun de nous dans sa vie
quotidienne.
Mais l'avenir peut brusquement s'assombrir, car un outil aussi sophistiqué que l'Internet sur
lequel nos économies nationales reposent de plus en plus, peut également être utilisé
comme une arme redoutable dans un conflit moderne. La cyberguerre va-t-elle bientôt
frapper ? Estonie 2007, Géorgie 2008 déjà des pays ont vu leur infrastructures vitales
attaquées par une puissance étrangère et ceci ira en s'amplifiant. Ces exemples ne sont que
des bulles qui ont éclaté dans les médias et la cyberguerre fait rage actuellement, mais en
sourdine. Comme l'a si justement exprimé Gordon Brown, Premier ministre anglais, "Tout
comme au XIXème siècle nous avons eu à sécuriser la mer pour la défense de notre pays et
sa prospérité, qu’au XXème siècle, ce fut les cieux qu’il fallut rendre plus sûrs, au XXIe
siècle, la guerre prend place désormais dans le cyberespace ». Et la cyberguerre ne fera pas
que des victimes virtuelles. Les pays petits et grands s'équipent pour protéger leurs
infrastructures sensibles mais aussi pour mener des cyberguerres offensives. Ce sera le
thème développé par Nicolas Arpagian, rédacteur en chef de la revue "Prospective
Stratégique".
Bien sûr, la sécurité sera au cœur de l'Internet du futur, face à des menaces actuelles peu
connues et surtout face à des menaces nouvelles sur lesquelles nous n'avons pas encore
les idées claires ni les moyens de les contrer. Michel Charron, directeur d'Amesis, nous
parlera de sa vision de la sécurité à l'horizon 2015
Le nœud central de ce grand événement sera le Toit de la Grande Arche à Paris-La
Défense. Philippe Nieuwbourg, directeur du musée de l'informatique a mis, à la disposition
de l'événement, trois auditoriums qui peuvent accueillir plus de 300 participants. C'est dans
le grand auditorium Montesquieu du Toit de la Grande Arche que, à l'exception des deux
Américains qui interviendront depuis la Virginie et la Californie, les intervenants parleront.
Mais l'événement sera national car, par visioconférence active, l'auditorium Montesquieu du
Toit de la Grande Arche deviendra, en cet après-midi du 21 janvier, une salle de réunion
virtuelle dynamique répartie sur les deux autres auditoriums du même lieu mais également
sur le grand amphithéâtre Thévenin de Télécom ParisTech, et sur cinq régions de France :
Aquitaine, Bretagne, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes.
Dans ces régions, des amphithéâtres, principalement dans des écoles d'ingénieurs, vont
bénéficier d'une visioconférence active pour participer en direct à cet événement. De plus,
Télécom ParisTech (ex ENST) mettra en fonctionnement plusieurs serveurs et son
infrastructure à disposition de la conférence pour la relayer, en visioconférence passive, vers
plusieurs autres villes de France non prévues parmi les cinq qui seront en visioconférence
active à partir du Toit de la Grande Arche.
Cet événement sera suivi en direct par plus d'un millier de participants dans toute la France.
Plus de 300 participants sont déjà inscrits pour y assister au Toit de la Grande Arche. La
diffusion est rendue possible, d'un point de vue technique, par Orange Business Services qui
fournit la bande passante nécessaire au Toit de la Grande Arche, à Polycom et son
partenaire IEC qui fournissent les infrastructures de visioconférence au Toit de la Grande
Arche, à Télécom ParisTech et dans les régions connectées en actif. Ajouté à cela, Télécom
ParisTech fournira la possibilité à d'autres villes d'être connectées en vidéoconférence
passive, qu'elles soient sur Renater dans les écoles d'ingénieurs ou directement sur
l'Internet.
Le musée de l'informatique, au Toit de la Grande Arche, est l'hôte de l'événement et deux
jeunes pousses CommonIT et Objets Intelligents Communicants ainsi que deux grandes
entreprises Orange Business Services et Verizon Business offriront le pot de l'amitié à la fin
de l'événement.
Agenda complet : forumatena.org/?q=futurinternet
Pour toute information, contactez Gérard Peliks, président de l'atelier sécurité de Forum ATENA,
[email protected], 01.61.38.78.91
A propos de Forum ATENA
Forum ATENA est une association regroupant des entreprises et des personnes œuvrant dans le
domaine des technologies de l’information et de la communication. Ce domaine couvre l’ensemble de
la chaîne de valeur des télécoms Forum ATENA a pour objectif de faciliter le développement
harmonieux de ce domaine pour le plus grand bénéfice de tous ses acteurs.