Télécharger l`historique des recherches de l`arche par Fernand

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L’arche de Noé : plus de 50 ans après Fernand Navarra
Où en est-on aujourd’hui 55 ans après la quasi-certitude de la découverte de l’arche par Fernand
Navarra ?
Entre 1952 et 1969, le Français Fernand Navarra a conduit plusieurs expéditions au mont Ararat. Sur les
flancs enneigés du sommet, à une haute altitude, il trouva dans une crevasse “une étrange masse
sombre”, dont il tira un morceau de bois sculpté. De retour en Europe, Navarra fit analyser ses
échantillons au carbone 14 en laboratoire. Les résultats annoncés sont contradictoires, ne donnant pas
une ancienneté suffisante.
Depuis lors, d’autres prospections ont été menées, en particulier sous le patronage de l’association
ArcImaging. De son côté, l’Américain Ron Wyatt a étudié un nouveau site à partir de 1977. À 22 km au sud
du sommet de l’Ararat, il avait remarqué sur une photo-satellite une langue de terrain en forme de navire.
Avec son équipe, il fit sur place un examen approfondi dont les résultats sont pour le moins stupéfiants.
Qu’on en juge : ce qui ressemble à la coque est constituée de montants de bois fossilisé, dont on a extrait
de gros rivets de métal. Un sondage effectué au radar a révélé la structure interne de la partie enterrée,
qui contiendrait de nombreuses cloisons. Une ancre de pierre percée d’un trou a été exhumée en 1991,
lors d’un forage profond creusé dans le côté du navire. Plus bas dans la vallée on connaît d’autres ancres
de ce type, portant des graffiti en forme de croix, sans doute gravés lors du passage des croisés. Enfin,
un forage effectué à travers l’épave aurait permis d’identifier des traces de vie animale tels que des poils
d’animaux !
AFP
26/04/2010 |
Un groupe d’explorateurs évangéliques chinois et turcs ont annoncé aujourd’hui qu’ils pensaient
avoir découvert l’arche de Noé sur un sommet de quelque 4000 mètres du mont Ararat en Turquie.
Ils affirment avoir retrouvé des restes en bois de la structure de l’arche dont la datation au carbone
quatorze remonterait à 4.800 ans, époque présumée où l’arche aurait navigué.
« Nous ne sommes pas sûrs à 100% qu’il s’agit de l’arche mais nous le sommes à 99,9% », a
déclaré Yeung Wing-cheung, réalisateur chinois de films documentaires à Hong Kong et l’un des
quinze membres de l’équipe baptisée Noah’s Ark Ministries International. La structure de l’arche
comporte plusieurs compartiments, certains dotés de poutrelles en bois, qui devaient abriter des
animaux, a-t-il ajouté.
L’équipe a exclu que l’emplacement de la découverte ait été habité puisqu’on n’a jamais trouvé,
dans la région, de traces de présence humaine au-delà de 3.500 mètres d’altitude. Les
responsables turcs locaux vont demander au gouvernement de demander à l’UNESCO d’accorder à
la région le statut de "patrimoine mondial" afin que le site soit protégé pendant toute la durée des
fouilles, a indiqué Yeung.
Selon la Bible, Dieu aurait déclenché le déluge pour laver la terre de sa corruption et demandé à
Noé de construire une arche et d’y placer un spécimen de chacune des espèces vivantes. Toujours
selon la Bible, lorsque les eaux de l’inondation provoquée par le déluge se sont retirées, l’arche
s’est posée à sec sur l’une des hauteurs d’une chaîne montagneuse que certains chercheurs
pensent être le mont Ararat.
Visiter le site officiel de Noah’s Ark ; ou en ANGLAIS
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Alors qu’il effectuait son service militaire au Liban, en 1937, Fernand Navarra entreprit l’ascension de
l’Hermon avec son ami Alin, un jeune Arménien ; ce dernier eut le mal des montagnes et crût sa dernière
heure arrivée, ce qui le conduisit à faire d’étranges confidences à Navarra ; son grand-père, né dans la
région du Grand-Ararat, l’avait chargé, en son temps, d’une tâche bien spéciale : retrouver l’arche de Noé
que lui-même avait aperçue. Si Alin ne supportait pas l’altitude de l’Hermon (2730 m), que serait-ce sur
l’Ararat (5156 m) ? Sentant ses limites, il transmit sa mission à Navarra qui n’oublia pas l’incident. Dès
lors, ce dernier n’eut qu’un désir : retrouver l’arche.
Il doit cependant attendre l’année 1952 pour organiser sa première expédition à l’Ararat. Pendant quinze
jours, Fernand Navarra scrute les flancs de la montagne. Un jour, il croit voir de loin une masse sombre au
fond d’une paroi à pic. Qu’est-ce ? Les débris d’un avion ? Ou bien les vestiges de l’arche de Noé
reposant dans un endroit apparemment inaccessible ?
Juillet 1953 : Deuxième tentative. Navarra et son camarade Seker retrouvent cette étrange masse sombre.
Ils parviennent à s’en approcher d’une centaine de mètres et prennent des photos. Mais le temps se gâte
et ils doivent battre en retraite. L’hiver suivant, Fernand Navarra fait des conférences au Palais de Chaillot
à Paris. Aux yeux du personnel de l’Ambassade du gouvernement d’Ankara à Paris, ses films font
d’avantage ressortir la misère et la pauvreté de la population que les réalisations techniques de la
République Turque. Désormais, le visa d’entrée dans la zone militaire de l’Ararat lui sera refusé…
Qu’importe en 1955, Navarra organise une troisième expédition, clandestine cette fois. Il part avec sa
famille passer des vacances dans la région de Trébizonde, sur les rives de la mer Noire. Puis,
accompagné de son fils de 12 ans, il réussit à pénétrer, incognito, en zone militaire où il passe inaperçu.
Cette fois, le père et le fils parviennent à la fameuse masse sombre repérée précédemment ; une échelle
de cordes leur a permis de descendre par une profonde faille creusée entre deux rochers et d’aboutir
transversalement au glacier, par une grotte. De son piolet, Navarra touche l’extrémité d’une poutre noire
qui gît là, rivée dans la glace. Ce n’est pas un tronc d’arbre mais une pièce bien équarrie, visiblement
taillée à l’aide d’un outil. Impossible de l’ébranler. De sa hache, il en coupe un bout d’environ 1 m 50 et,
après avoir tiré une série de photos, il scie la poutre en trois parties que le père et le fils ramèneront en
plaine. De retour en Europe, Navarra prend la précaution de faire analyser au carbone 14 les morceaux de
bois ramenés de l’Ararat. Il n’en a pas indiqué la provenance aux laboratoires sollicités : Bordeaux, Madrid
et Paris, mais les analyses de ces trois établissements concordent : l’origine de ces poutres remontent à
une période se situant entre 3000 et 5000 années, ce qui peut correspondre à la date du déluge.
Cependant, Navarra ne s’en tiendra pas là ; il envoie quelques fragments de ce bois aux États-Unis.
L’Université de Pennsylvanie leur attribue une origine beaucoup plus récente : entre le 4e et 5e siècle de
l’ère chrétienne. Il n’en faut pas davantage pour que les découvertes de Navarra soient disqualifiées (1). Ce
1
Ndlr du CatholicaPedia : On sait depuis la fumisterie de la datation du Saint Suaire et après l’effondrement du mythe de sa
fausse datation au C14 démontrée par Arnaud Upinsky ce que valent les datations au carbone 14 !!!
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qui ne l’empêche pas d’écrire un livre intitulé : « J’ai trouvé l’arche de Noé ». Au cours de ses conférences,
Fernand Navarra montre des photos saisissantes, puis il remet volontiers en souvenir, à ceux qui le
demandent, des esquilles de bois prélevées sur les fameuses poutres ramenées de l’Ararat ; plusieurs
serviteurs de Dieu les ont utilisées à leur tour pour tenter de convaincre leurs auditoires de l’historicité du
déluge. Bien que je ne sois pas un collectionneur de reliques, j’ai dans mon bureau deux petits fragments
de ce bois, qui me sont parvenus par des cheminements différents.
1958 : Le gouvernement turc établit une cartographie de la région ; de nombreuses photos sont prises
d’avion. Les techniciens chargés d’analyser ces photos à l’université de Columbus y décèlent un curieux
objet d’environ 150m de long et 50 m de large. Le Fonds de Recherches Archéologiques à Washington s’y
intéresse. Une expédition est organisée en 1960. Parvenus à pied d’œuvre, les alpinistes repèrent
d’extraordinaires formations volcaniques rappelant la forme d’un navire. Ce n’est donc toujours pas
l’arche de Noé. Des expéditions successives sont organisées par les Américains dans les années 1962,
1963 et 1966. Chacune d’elles se solde par un échec. Puis la fondation SEARCH, s’assure du concours
de Fernand Navarra pour son expédition de 1969. Après pas mal de péripéties, les alpinistes parviennent
à l’emplacement repéré quinze ans auparavant, retrouvent des restes de poutres à moitié calcinées et en
ramènent plusieurs échantillons aux États-Unis. Cette fois F. Navarra est réhabilité, ses trouvailles sont
pleinement justifiées et plusieurs journaux évangéliques des E.U. reproduisent avec enthousiasme les
photographies en couleurs de ces bois vieux de cinquante siècles. Il semble vraiment que l’arche de Noé
a été retrouvée …
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