Lire Maxence Van Der Meersch

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Lire Maxence Van Der Meersch
Classe de Seconde, 2007-2008
Lycée Maxence Van Der Meersch
Professeur : Anne Morange
Lire ensemble l’auteur qui donne son nom à notre lycée
Lire Maxence Van der Meersch
Une aventure
La vie des personnages pauvres
L’écriture de Maxence Van der Meersch peut être une
aventure pour certains lecteurs du Nord car l’auteur
utilise des lieux qui existent réellement ; les lecteurs se
repèrent géographiquement. Son écriture est très
riche en descriptions, en indices géographiques : on a
ainsi une meilleure vision des événements.
Sarah
J’aime lire Van der Meersch car on peut comprendre
dans son œuvre la vie des personnages pauvres qu’il a
inventés : le lecteur découvre leurs conditions de vie,
mesure leur pauvreté, imagine ainsi comment les gens
qui ont inspiré l’imaginaire de l’auteur devaient
vivre… Surtout on peut analyser leur misère car sur la
page du roman Quand les sirènes se taisent on peut
découvrir la pensée des gens pauvres.
Chacun peut encore lire les lieux d’autrefois à travers
le regard du romancier qui nous montre la misère, la
pauvreté.
Coralie
Proches de Van der Meersch
Il est intéressant de lire Van der Meersch, car on se
sent proche de ce qui est raconté, écrit. En effet, dans
Quand les sirènes se taisent dans le Nord, on reconnaît les
lieux : on lit ici Tourcoing, là Mons-en-Baroeul, là
encore Lille… Son écriture nous enrichit : nous
apprenons beaucoup sur notre ville, Roubaix, et sur
celles qui l’entourent. Et nous croyons vraiment à ses
histoires…
L’image de la femme
J’apprécie beaucoup l’image que ce romancier vient
donner à la femme.
Maïté
Curiosité
Notre patrimoine et Van der Meersch
L’écriture de ce romancier a un grand intérêt : son
style très littéraire, nous le reconnaissons avec la
richesse de ses mots, richesse des figures de style qui
éveille notre curiosité et notre désir de lire… Van der
Meersch !
Pour les gens du Nord, la lecture de Van der Meersch
conduit à reconnaître notre patrimoine : c’est un
grand auteur du Nord et ceux qui ont soif de
découvrir le patrimoine des villes du Nord vont aimer
le lire.
Yanis
Les couleurs de Van der Meersch
Auteur humain
Je trouve l’écriture de Van der Meersch très
importante : inspirée des classes populaires, elle se fait
picturale : les couleurs éclairent son texte inspiré par
la réalité du Nord.
Jason
Je pense que l’écriture de Van der Meersch a
beaucoup d’importance : nous pouvons nous situer
dans son œuvre, Quand les sirènes se taisent, car l’auteur
nous décrit les endroits de notre région, et nous
reconnaissons celle-ci. Il nous fait voyager d’une page
à l’autre avec son personnage que l’on suit à Lille, rue
Nationale, qu’on accompagne, au fil des pages, à
Mons-en-Baroeul, et que l’on voit arriver à Roubaix.
Cet auteur nous touche car il est humain, et pense aux
démunis. Ces personnages du peuple ne sont pas
connus dans la société mais le romancier les met en
valeur : Laure est une femme courageuse et Van der
Meersch, par son style, la valorise.
Assan
Nord et roman des courées
Le roman de Van der Meersch a de l’intérêt en 2008 :
nous sommes du Nord et il s’inspire du Nord, des
villes qui nous sont familières : Roubaix, Lille…
Les traditions locales inspirent cet auteur qui décrit
les marchés traditionnels, l’ambiance des Halles que
nous connaissons encore. Van der Meersch aime le
patrimoine du Nord et il décrit les courées qui sont
des décors pour ses histoires populaires, qu’il aime
inventer. Comme Zola, il raconte la pauvreté des
ouvriers comme la richesse de leur rêve.
Mehdi
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p. 1/3
Talent du romancier connaisseur du Nord
La grande sensibilité de Van der Meersch
J’ai aimé lire Van der Meersch et j’ai pu le comparer à
Zola. Comme chez le naturaliste, il y a le peuple, qui
fait l’œuvre romanesque chez ce connaisseur du
Nord. Je trouve injuste que l’on ne lise plus Van der
Meersch : son écriture descriptive fait pour moi qu’il
a autant de talent que Zola.
Zahra
Avec Van der Meersch, nous pouvons retrouver des
lieux qui nous sont familiers : ce romancier écrit sur le
Nord de la France, notre région… Dans ses œuvres,
l’auteur évoque beaucoup la pauvreté. Cet homme a
une grande sensibilité pour ce monde ouvrier qui
l’entoure ; son intérêt pour les problèmes de société
m’a marquée, et son écriture picturale donne à ce qu’il
décrit les couleurs de sa sensibilité.
Adeline
Van der Meersch et notre ville
Lire Van der Meersch, si souvent comparé à Zola, est
intéressant : ce romancier du Nord s’inspire de
Roubaix et le lecteur peut s’imaginer ce qui se passait
autrefois dans notre ville ! J’aime bien lire cet auteur
car il parle beaucoup de la misère (tout comme Zola),
et de nos jours nous ne voyons plus la misère qui
nous entoure.
Gwenaëlle
La sensibilité mariée à l’imaginaire
J’aimé lire certains textes de Van Der Meersch et
notamment ceux qui s’inspirent de Blanc-Seau : cet
endroit m’est familier, car j’habite non loin de là…
J’ai découvert, à travers la sensibilité et l’imaginaire de
Van der Meersch, comment Le Blanc-Seau était
autrefois.
Sabrina
Inspiré par la misère
Quand le lecteur circule…
Pour moi, l’œuvre de Van Der Meersch qui a pour
sujet le Nord me permet de voir des endroits que je
connais, des endroits où je suis déjà allée… et où
l’inspiration de l’auteur m’entraîne à nouveau. Van
der Meersch parle de notre culture, de ces choses que
l’on fait par chez nous. Il parle beaucoup de la
pauvreté, ce qui est bien, car on voit de nos jours
tellement de personnes qui sont dans le besoin…
Van der Meersch s’inspire de cette misère et son style
met en relief le froid de la neige, dans son roman
Quand les sirènes se taisent. Avec lui et ses personnages,
nous sommes dans le Nord, dans ce froid du Nord
qui est aussi celui des personnes qui n’ont pas les
moyens de manger, de s’habiller chaudement, et qui
sont obligées de mendier, de travailler dur.
Ces petits, Van Der Meersch les a mis dans son
œuvre d’art.
Élodie
À travers l’œuvre romanesque de Van der Meersch, le
lecteur circule… Il s’imagine dans le roman Quand les
sirènes se taisent à l’Esplanade de Lille, sur la place
Rihour, dans la rue Nationale – celle-ci étant perçue à
travers le regard de son personnage avec tout l’éclat
de ses lampadaires et de ses lumières féeriques. J’ai
reconnu cette rue si festive que je connais.
Marie-Aude
Un style si riche
Van der Meersch s’intéresse beaucoup à la classe
sociale du peuple, marquante par une pauvreté que
l’auteur évoque précisément. Le romancier fait
beaucoup de comparaisons et son style est riche.
Van der Meersch parle des villes du Nord et s’inspire
de la vie de tous les jours, comme ses personnages la
ressentent… Le vagabond, l’ouvrière : Van der
Meersch prend beaucoup de plaisir à inventer ses
personnages. Dans son roman Quand les sirènes se
taisent il traduit la dure réalité des gens du Nord qui
ont dû travailler rudement pour gagner leur pain.
Hamid
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L’homme qui décrit le vagabond
Ce que j’aime avec Van Der Meersch c’est qu’il
s’inspire du Nord : il est du Nord et les villes qui sont
dans son roman me sont familières… Ces villes sont
celles du vagabond qu’il invente et qui erre, traversant
rues, boulevards ou villes, ou celles de la femme
enceinte qui cherche du travail et se retrouve à l’usine.
Je peux facilement imaginer les êtres qui font le
roman, les rues qui relient les personnages… dont la
misère me touche.
J’aime l’écriture de Van der Meersch car c’est un
écrivain du Nord.
Élodie
Mesurer l’amour
Lire Van der Meersch c’est sentir le regard et
l’importance qu’il accorde aux villes du Nord que je
connais. C’est aussi mesurer l’amour qu’il a pour les
femmes et la beauté qu’il leur trouve, dans sa manière
de parler des femmes travailleuses.
Christine
p. 2/3
Quand Van der Meersch délivre la féminité…
Reconnaître notre ville avec notre romancier…
L’écriture de cet auteur est marquante : la sensibilité
que Van der Meersch révèle en décrivant les choses,
les corps et les lieux dans Quand les sirènes se taisent m’a
marquée. C’est pour moi un auteur réaliste qui sait
donner corps aux lieux du Nord qu’il décrit. Insistant
sur la pauvreté, la misère de ses personnages, il sait
aussi en dévoiler la beauté, en délivrer la féminité…
Cela me touche énormément.
Je me souviens, dans Quand les sirènes se taisent :
Gervais pense à une chose très simple : la nourriture.
Il pense à sa femme aussi. Alors qu’il est seul… Cet
auteur du Nord a une grande sensibilité !
Yasmina
Je trouve que l’écriture de Van der Meersch est
intéressante : les gens du Nord reconnaissent leur
ville et leur département, mais les lecteurs découvrent
aussi ce qu’un personnage habitant dans la fiction de
l’auteur pense de cette ville et de ses alentours. Nous
sommes en plein dans les pensées du personnage !
A ceux qui ne sont pas du Nord, Van der Meersch
offre de découvrir la culture, les coutumes d’une
région qui l’a beaucoup marqué.
Slimane
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p. 3/3

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