Emmanuel Noblet : « Réparer les vivants est un cadeau

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Emmanuel Noblet : « Réparer les vivants est un cadeau
ThéâToile
Du théâtre au cinéma mais toujours des étoiles plein les yeux
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Emmanuel Noblet : « Réparer les vivants est un cadeau »
Publié le 12 avril 2016 par TheaToile
Actuellement en tournée avec Réparer les vivants, son seul-en-scène qu’il a présenté au Festival d’Avignon 2015, adapté du best-seller de Maylis de
Kerangal, Emmanuel Noblet a fait escale au Théâtre du Montansier de Versailles pour trois dates et a accepté de nous recevoir avant de monter sur
scène. Retour sur cet entretien accordé en toute simplicité.
Avant le succès de ton adaptation de Réparer les vivants qui a été présentée à Avignon l’été dernier, nous te connaissions très
peu. Quel a été ton parcours ?
J’ai fait des études de droit, un DEA théorie juridique et politique mais pendant ces études, je sentais que j’avais le besoin de
faire autre chose. J’ai commencé à faire de l’impro, du café théâtre. Un ami m’a inscrit au conservatoire de Rouen. Il n’y avait
rien dans ma famille ou dans mon histoire qui m’amenait vers ce métier. Je n’osais pas. Comme je n’ai pas été noté à mon DEA, je
me suis dit qu’il fallait choisir. J’ai donc passé des concours. J’avais 24 ans, ce qui est tard. J’arrive à Limoges, au CDN, qui est le
seul concours que j’ai et qui a l’avantage de proposer des contrats de qualification. J’apprends à faire des lumières. Je deviens
aussi assistant à la mise en scène pour Xavier Durringer qui a sa compagnie là-bas et qui en parallèle commence à faire de plus
en plus de cinéma. Je n’arrête pas, en faisant à la fois des lumières, de la régie, acteur et aussi assistant. Et à un moment je sens
bien qu’il faut choisir. Je venais d’accepter de jouer dans l’Illusion Comique à Rouen. J’ai donc pris ma perruque et mon costume
d’époque et j’y suis allé. J’ai fait aussi des créations collectives, avec Sophie Lecarpentier. Comme acteur, j’ai joué à la fois du
classique : Racine, Corneille, Molière, Marivaux et du contemporain : Garcia-Lorca, Lagarce, Andreëv, Manuel Puig… mais jamais
de premier rôle, jamais de jeune premier non plus. Je me souviens que quand Catherine Hiegel m’a auditionné pour le Bourgeois
Gentilhomme avec François Morel, elle m’avait dit « Bon faut arrêter de faire les jeunes premiers maintenant, tu peux faire un
beau rôle de connard aristo ». J’avais répondu « j’ai jamais joué les jeunes premiers, toujours les jeunes seconds » Maquillé,
perruqué, personne ne m’a reconnu dans sa mise en scène. Les metteurs en scène ne sont jamais venus me voir parce que j’étais
dans un circuit de petites compagnies en régions, jouant dans différents théâtres, des scènes nationales voire des CDN, comme
l’immense majorité des acteurs mais ça ne rend pas connu, évidemment.
Arrive un tournant dans ta carrière où tu te lances le défi de trouver une histoire à raconter par toi-même. Comment s’est
déroulée ta rencontre avec le livre Réparer les vivants de Maylis de Kerangal ?
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C’est un cadeau. Après la mise en scène de Catherine Hiegel, j’étais dans une période creuse. A la fois par envie et par souci de
production, j’ai donc cherché un seul-en-scène. Confusément, je savais qu’un jour, j’essayerai parce que je trouve ça intéressant
et que j’ai adoré l’exercice par d’autres comédiens. En lisant la presse, je vois que l’on annonce, la veille de sa sortie, le livre de
Maylis de Kerangal. L’article du Monde était très bien écrit. Il parlait du sujet, de cet enjeu de société, de cette question de la
générosité, de la vie et de la mort… Je me suis dit qu’il y avait là un matériau incroyable. Rien qu’à la lecture de l’article j’étais
touché alors qu’il n’y a rien qui m’amène à ça dans mon parcours. Finalement, j’achète le livre le lendemain, je le lis
immédiatement et c’est un véritable cadeau. A chaque page que je tourne, je me dis « c’est génial » : cette première scène avec
une langue extrêmement moderne, je vois tout de suite que je peux la jouer debout sur un surf. Je tourne la page : on annonce
un accident. Puis on fait une ellipse et on est à l’hôpital. La langue me parle, c’est un souffle et une énergie que j’ai, avec des
digressions, des accélérations, des ralentis. Je me dis que si les spectateurs sympathisent avec ce jeune surfeur au début, que
juste après on leur dit qu’il est mort et que je viens m’asseoir face à eux avec une blouse blanche, m’adressant à eux comme à des
parents en leur demandant « qu’est-ce qu’on fait maintenant ? il est donneur ou pas ?», ils vont être pris et vont se poser la
question. J’ai pensé à cette position de spectateur actif que j’adore ressentir. J’ai senti que j’avais un rendez-vous avec ce texte.
Ma sœur jumelle me dit alors que Maylis de Kerangal fait une lecture à la Maison de la Poésie et me pousse à aller la voir. Ce
jour-là, elle a lu une heure et quarante-huit minutes, toute seule à une table, sans avoir monté le texte et personne n’a
décroché. Il y a plein de monde, j’hésite, j’attends et finalement je lui donne une note d’intention de deux pages. Elle a été
surprise car le livre venait de sortir. Elle me dit de faire mon adaptation et de lui envoyer. Deux mois après j’envoie une
première version. Finalement je rencontre Maylis qui me dit qu’elle a tout lu d’un coup et qu’elle va tout faire pour m’aider. Elle
m’écrit une très belle lettre de soutien et me dit qu’elle sera là à la première. Je mets plus d’un an à réussir à produire. Je fais
une lecture à la Maison de la Poésie ouverte au public, le lendemain, je fais un teaser de 20 minutes pour les professionnels, les
directeurs de théâtre, mais personne ne vient. Heureusement Geneviève Dichamp, qui m’avait accueilli au Montansier, y croit et
devient co-producteur. Le CDN de Rouen se positionne également sur le projet.
Commence alors l’adaptation du roman. Comment parvient-on à faire un seul-en-scène si intense en partant d’un livre
choral, sans en perdre la vitalité et le tourbillon émotionnel qui émanent des différents points de vue ?
Pour ne rien perdre du livre, je m’étais dit deux choses : il faut que ça joue vite parce que c’est un 24h chrono et il ne faut pas
chercher l’émotion. Je ne suis pas ému quand je joue. Je fais un travail plutôt sportif, assez rapide. Parfois l’émotion vient,
m’attrape, mais je la mets à distance parce que, comme spectateur, je déteste les acteurs qui sont plus émus que moi sur un
plateau. Les seul-en-scène que j’ai adoré c’est Jacques Gamblin, Podalydès… A partir du moment où on est tout seul, le public
imagine tout le reste. Il se fait un film plus proche de sa sensibilité que ce qu’on lui imposerait par une mise en scène. Mais
d’autres versions sont possibles bien sûr. Sylvain Maurice [qui présente actuellement sa version au Théâtre Paris-Villette NDLR]
avait demandé les droits pour le monter avec une troupe. C’était dans l’intérêt de l’œuvre d’être mise en scène par différents
points de vue. Au cinéma, la question se posera bientôt avec la sortie du film, les spectateurs qui ont aimé le livre prendront le
risque de voir des acteurs qui ne ressemblent peut-être pas aux personnages tels qu’ils les ont imaginés à la lecture. Alors que
dans mon adaptation, je laisse les spectateurs libres avec leur imaginaire. Je profile un peu des personnages, j’incarne plus
Thomas Rémige mais ça reste sobre. Et puis au théâtre, plus qu’au cinéma, le héros c’est le texte. Lors du travail d’écriture, au
début j’avais gardé cinquante pages. Et puis j’ai coupé. Benjamin [Guillard, qui a collaboré à la mise en scène et assuré la
direction d’acteur NDLR] m’a aidé aussi. Il fallait continuer à avancer. Il y a des coupes qui se sont imposées par le plateau.
Réparer les vivants constitue ton premier seul-en-scène. Envie de recommencer, plus tard ?
Plus tard oui mais j’ai déjà envie de retrouver des camarades de jeu alors même que j’ai une grosse année de tournée en
perspective. Je suis hyper heureux. J’ai plus de 150 dates qui se sont décidées après le Festival, c’est super. Pour l’instant, mon
partenaire c’est le public et cela je ne l’ai compris qu’à la première à Avignon. Je n’avais jamais fait de seul-en-scène. Ça a été
extrêmement rapide comme création, faite avec mes proches collaborateurs qui sont tous des amis et qui se sont lancés làdedans gratuitement, faisant le pari d’être payé par la suite. Je suis très exigeant sur la technique, je veux des choses très
précises, et le son, les lumières et les vidéos sont tous imbriqués, c’est très chronophage en répétitions. Du coup j’avais
l’impression de ne pas avoir assez travaillé le jeu. A la première j’ai compris face au public que j’étais tout à fait seul. Si j’ai un
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trou de texte, je suis mal. Avec une troupe, on a des camarades de jeu qui viennent, qui sont dans une énergie, qui nous
relancent, et là, il y a juste le public. Et à la Condition des Soies, on est tout près des spectateurs, j’ai vu Maylis et son mari juste
là où je place Marianne et Sean dans la pièce, pile au centre… c’était vertigineux.
Justement, n’est-ce pas vertigineux comme exercice pour un acteur qui ne peut compter que sur lui-même une fois face au
public sur le plateau ?
Totalement ! J’ai découvert quelques moments de solitude avec des mini-trous de texte. Ce que je découvre aussi et que je n’avais
vécu sur aucun autre spectacle, peut-être aussi parce que ces dernières années j’ai surtout fait des comédies, c’est un bloc de
silence face à moi. Maintenant, je sais que ça veut dire que ça marche mais à Avignon, j’ai eu peur au début. Quand c’était
complètement silencieux, j’étais parano, je me disais que ça ne leur plaisait pas, que l’histoire est horrible et en fait c’était juste
qu’ils étaient pris dedans. Maintenant, j’y suis habitué et quand je retrouve ce silence-là, c’est que c’est bon, on y est, tous
ensemble. On continue, on creuse, on avance et il faut aller jusqu’au bout. J’essaye de les faire marrer aussi par moments,
Benjamin m’a aidé à ça. J’ai amené un petit peu de légèreté car il ne fallait pas être que dans le drame, le roman est tout le
temps en équilibre entre la vie et la mort. Virgilio qui a l’accent italien, c’est par exemple Benjamin qui m’a amené à ça car je
n’y serai pas allé tout seul.
A quelques heures du lever de rideau, quelles sensations éprouves-tu à faire vivre à nouveau sur scène ce texte que tu fais
tourner depuis Avignon ?
Nous sommes dans un rythme de tournée agréable. Il y a eu des phases avec pas mal de représentations mais là c’est tranquille,
on joue régulièrement, en passant par des grandes et des petites salles, c’est super. C’est un accompagnement. Je ne suis pas prêt
de me lasser de ce texte. J’ai encore beaucoup de précisions à trouver. J’adore le jouer. J’aime tout, je revendique tout de ce
spectacle. J’y vois des choses politiques, citoyennes, humaines qui me touchent à tout point de vue. Il n’y a rien que je jette. Là ce
soir, comme chaque fois, je fais en sorte de ne pas avoir le trac. C’est un état d’esprit en fait. L’histoire est tellement dramatique
que si moi j’arrive, grave, je plombe tout. Je pense que ce qui a marché, c’est une empathie, une manière que j’ai d’être léger
avec ce texte grave, un rapport à la vie. Il faut donc que je sois dans une forme de légèreté, de souplesse, avec l’envie de
m’amuser même si c’est paradoxal. En même temps, c’est une gymnastique. On passe de la vie à la mort et ça c’est hyper
agréable à jouer. A la fois je joue un peu un personnage ou deux et en même temps c’est un travail de narrateur. Je n’avais
jamais fait ça non plus et j’aime bien cette façon d’attraper les gens. J’ai conçu le spectacle comme un entretien, un face-à-face
entre l’infirmier et les parents et ici, au Montansier, ça pose problème car le public, qui joue les parents, est en contrebas ou en
haut dans les balcons. Je n’avais pas imaginé cette mise en scène autrement que d’égal à égal, sur des plateaux de plain-pied.
Mais je ne boude pas mon plaisir, c’est un des plus beaux théâtres à l’italienne.
Nous supposons que tu ne t’attendais pas à un tel succès littéraire et théâtral, encensé par la critique. Comment vis-tu le fait
d’être un vecteur essentiel pour défendre le don d’organes et le don de soi qui reste encore un sujet tabou dans notre société
de plus en plus individualiste ?
Succès hallucinant évidemment. Nous attendions le premier papier qui dirait du mal mais il n’est pas venu. Il y a des
explications à cela. J’ai découvert ce que c’était que la presse à Avignon : comme ils avaient décidé de démolir Olivier Py qui a
raté complètement son Roi Lear, ils ont cherché dans le Off le spectacle qui serait le contraire : pas de scénographie, qui raconte
une histoire sans une grosse distribution et si possible qui serait émouvant et qui aurait du sens. C’était super pour moi, je ne
vais pas m’en plaindre ! Après, à la rentrée, lorsque j’ai joué à Rouen, nous avons fait des rencontres avec des professionnels du
CHU après le spectacle. En tournée, ça s’organise aussi. Ici des rencontres ont lieu au foyer avec des coordinateurs hospitaliers
pour expliquer le don d’organes. Si les gens viennent au théâtre et que le sujet et leur réflexion personnelle peuvent les amener
à se positionner j’en suis très heureux. Je me suis passionné pour le sujet. Le don d’organe est un acte gratuit, anonyme et qui a
un sens absolu puisqu’il donne la vie. Alors que nous sommes dans une société où rien n’est gratuit, où c’est la célébrité qui
prime et où ce n’est pas souvent ce qui a du sens qui fait la une des médias, c’est peu de le dire. Ce qui touche dans ce spectacle
je pense, c’est que l’on se dit qu’en tant que citoyen, qu’être humain, tout n’est pas perdu, corrompu ou abimé. Je commence à
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recevoir des témoignages et à me retrouver dans une situation étrange comme si j’étais dépositaire de quelque chose, aussi bien
de gens qui ont bénéficié d’une greffe que de ceux qui ont donné et qui ont envie de parler. Le livre de Maylis provoque des
discussions passionnantes.
Quel type de spectateur es-tu au théâtre ?
Je suis un spectateur en manque depuis que je suis papa, depuis bientôt deux ans. Avant j’allais beaucoup au théâtre. J’essaye d’y
aller encore mais pas assez du fait de la tournée. Sinon je vois plein de choses. Je vais davantage dans le public parce que c’est là
qu’il y a plus les textes et les metteurs en scène qui nous intéressent. Quand on va moins au théâtre, pour des contraintes
professionnelles ou familiales, on cible des metteurs en scène que l’on aime. Evidemment, comme tout le monde, je vais voir les
grands : Alain Françon, Wajdi Mouawad, Krzysztof Warlikowski, Ivo van Hove, Joël Pommerat…
Quelle est ta vision du théâtre aujourd’hui ?
Je n’ai pas de vision à délivrer. Mais si tu me poses la question, je réponds en faisant la place à un combat qui n’est pas le mien à
la base mais je suis tout à fait d’accord donc autant en parler : David Bobée, qui dirige le CDN de Rouen, milite dans un collectif
avec d’autres artistes. Ils l’ont appelé « décoloniser les arts ». Le mot est fort mais ils ont constaté que la société française qui est
à 30% mélangée, ne l’est pas sur ses scènes de théâtre. Le pourcentage d’acteurs et actrices visibles qui ne sont pas blanc est
extrêmement faible (les Molières étant un baromètre éloquent : il n’y a aucun acteur de couleur). Ils ont fait un très bon
questionnaire sur le sujet adressé aux directeurs de théâtres et metteurs en scènes. Il ne s’agit pas de mettre des quotas mais de
réfléchir à cela. A St-Denis, où Jean Bellorini fait pourtant des parades pour inciter les gens à venir au théâtre, si les habitants
ne voient que des blancs sur scène, ils se disent que ce n’est pas pour eux. C’est comme en politique ou au musée. Ce sont des
endroits d’autorité symbolique où l’on ne se sent pas légitime si on n’y est pas représenté. Le théâtre est encore beaucoup
comme cela et ça doit changer. Dans tous les lieux d’expression, dans les médias, dans les lieux de pouvoir et de connaissance, il
faut faire une place à chacun. David Bobée a ce combat-là d’entrouvrir la porte à tous et je le trouve très juste. On se prive de
beaucoup d’intérêts en ne mélangeant pas nos distributions.
A ce stade de ta carrière, quel est le rôle ou le type de rôle que tu rêves d’interpréter ?
Un seul ? Tous !!!! Si ce spectacle peut m’aider, par cette forme de reconnaissance qui me tombe dessus, à ce que des metteurs en
scène s’intéressent à moi pour me faire jouer des rôles, bien sûr, je n’attends que ça ! Et comme je le disais, j’ai envie de
retrouver des camarades de jeu. J’ai encore tout à jouer. J’ai adoré jouer un peu tous les registres, dans le classique, dans le
contemporain. On a des auteurs contemporains très bons, je pense à Pauline Sales que j’aime beaucoup. Evidemment je rêve des
grands auteurs comme Shakespeare dont je n’ai joué que le Songe d’une nuit d’été et j’aimerai aller plus vers ses drames mais
surtout je sais que j’ai un rendez-vous avec Tchekhov. Le parcours ne sera pas complet si je ne fais pas un détour par-là. Ce n’est
pas un hasard aussi si la formule « Réparer les vivants » me touche puisque c’est la dernière réplique de Platonov. En vieillissant,
il faudra que j’aille par là aussi.
Réparer les vivants sera la saison prochaine au Théâtre du Rond-Point. Bien que la tournée de cette pièce soit prenante et
éprouvante, y a-t-il de la place pour d’autres projets ?
Je vais être très absent avec la tournée mais on trouvera de la place pour d’autres projets. En journée je peux travailler sur autre
chose et je peux être sur des tournages en journée quand je suis à Paris. Il faut aussi que je réfléchisse à la suite. Prochainement,
je vais faire une autre adaptation. Mathias Énard m’a proposé d’adapter et de mettre en scène une lecture-concert de son
dernier roman, Boussole, qui a eu le prix Goncourt 2015. Je vais faire cela dans un festival de musique et philosophie en Belgique,
à Tournai, en septembre, juste avant le Rond-Point. Je me retrouve donc à couper encore dans un roman, un texte hallucinant
d’érudition. C’est beaucoup de travail qu’il faut que je fasse avant l’été. Comme c’est une lecture, c’est plus simple qu’une mise
en scène totale mais il faut choisir tous les extraits musicaux. Il y aura un piano, un violoncelle et un interprète, pas moi. Mais
j’espère qu’il y aura de la place pour d’autres projets même si avec Réparer les vivants, c’est neuf mois pleins, 135 dates et 40
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théâtres sur liste d’attente.
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