Vendredi 23 septembre 2016, salle polyvalente de Saint Vincent

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Vendredi 23 septembre 2016, salle polyvalente de Saint Vincent
Vendredi 23 septembre 2016, salle polyvalente de Saint Vincent :
Deuxième rencontre après celle du mois de juin en vue d’établir un projet d’avenir
pour Saint Vincent.
La première rencontre avait établi un constat, cette deuxième avait pour but de montrer de quoi est
fait le territoire de Saint Vincent, de montrer ce qui tient le plus à cœur.
Les conclusions de « Saint Vincent aujourd’hui », établies le 24 juin ont été rappelées, ce fut aussi
l’occasion d’enrichir le débat par des soulignements ou des interrogations nouvelles :
- Réduction de l’espace agricole urbanisme ou non-exploitation ?
- Réaliser un inventaire des biens communaux ou de section et examiner leur devenir.
- Entretien à améliorer à certains endroits (médiathèque)
- Prédire la constructibilité des sols nécessite une vision globale de la commune
- L’offre de logements sur la commune doit répondre à tous les besoins d'un parcours de vie.
- Les logements locatifs : pour rester attractif ils doivent pouvoir offrir certaines commodités
(chauffage, présence d’un espace extérieur, bon éclairement naturel ...).
- Organisation et de liaisons entre les entités de services (mairie, poste, pompiers, crèche, école,
salle des fêtes).
- Plusieurs secteurs possèdent une appréciation de dangerosité : la traversée de Larcenac, l’accès à
la gare, le stationnement de « île « de Cheyrac.
Avec des séries de photos que chaque auteur a commentées, des appréciations sur Saint Vincent ont
permis de mieux cerner le portrait communal et de mettre en relief des points clefs :
- Un espace naturel peu commun avec des rives du fleuve Loire comportant une très riche
biodiversité (faune et flore) ; des installations permettant au public de découvrir et de profiter de
« l’ile de Cheyrac ».
- Le suc de Ceneuil, site emblématique de Saint Vincent, est aussi le nom d’un village possédant une
vie de village autour de son grand couderc, son four,…. Comme d’autres villages.
- La plaine de Saint Vincent entre le suc de Ceneuil et les pentes du mont Courant, partie intégrante
de l’Emblavez, représente la symbolique campagnarde parsemée de fermes anciennes ou nouvelles,
affirmant la vocation agricole du territoire.
- La zone d’activité est mise en avant, ainsi que la nécessaire amélioration de son image. D’autres
formes commerciales y sont apparues, au contact des flux plus porteurs.
- Les photos des traces inscrites encore à certains frontons et façades (anciens hôtels, anciens cafés,
anciens commerces, ...,), rappellent une « vie d’avant » fait de proximité, d’entraide et de
convivialité. Avec un certain humour, des clichés présentent de fausses devantures pour mieux
signifier la mémoire d’un monde rural désormais révolu.
- S’il ne se présente pas de la même manière, le nouveau visage de Saint Vincent reste cependant
encore et toujours la solidarité : la crèche, l’école, la cantine, l’ADMR, l’agence postale, la
médiathèque, la mairie et ses employés sont autant de témoins vivants. Les photos font ainsi une
large part à la nouvelle vie sociale. La collectivité communale assure une forme de redistribution des
richesses. (11 emplois pour assurer les services à la population).
- Les évènements festifs se déroulant à Saint Vincent sont mis à l’honneur : l’originale course de
voiture à pédales, le très fréquenté festival des mécaniques anciennes…
- Des photos s’ouvrent à de futures perspectives d’amélioration du quotidien : les déplacements
entre les entités de services du centre bourg, les problèmes de sécurité, d’embellissement.
Le maire de Craponne sur Arzon, Laurent Mirmand, avait été invité comme un « grand témoin » pour
confier sa vision en vue de bâtir un projet d’avenir pour une commune.
Les thèmes lui semblant important :
Le développement d’une commune se réfléchit et se prépare : comment maintient-on et
comment soutient-on le développement d’une commune ? quelle population peut-on attirer ?
peut-on satisfaire les besoins ? y’a-t-il suffisamment de services ? où doit on prévoir les choses ?
compte tenu des investissements comment planifier les interventions ?
Laurent Mirmand se basant sur le cas de Craponne a mis en cause les modèles traditionnels
d’urbanisme : des lotissements sans âme, sans vie, sans entraide, sans animations… la priorité
est devenue la sauvegarde du centre bourg permettant d’en conserver sa vitalité (commerces,
habitats).
Les déplacements avec l’usage exclusif de la voiture sont aussi une véritable préoccupation,
couteuse à long terme. La responsabilité d’un élu est de permettre en outre l’adaptation d’un
territoire aux modes de vie qui changent : la consommation, l’évolution du vieillissement, la
consommation d’énergie par exemple.
Un document d'urbanisme (le Plan Local d’Urbanisme) permet de réfléchir, de traduire
concrètement et règlementairement un projet de territoire, de favoriser les initiatives tout en
préservant l’intérêt général.
Il est nécessaire cependant de conserver à l’esprit que le développement des territoires ruraux
nécessite un pôle fort où les habitants, exploitants, professionnels...se rendent de façon
incontournable.
Le prochain rassemblement, le 18 novembre, établira un projet d’avenir pour Saint Vincent, à partir
de cartes sur lesquelles seront inscrits les enjeux localisés des espaces communaux, les problèmes à y
résoudre, les principes d’aménagement du territoire.

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