la legion etrangere

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la legion etrangere
LA LEGION ETRANGERE
Philippe Auguste fut le premier de nos Rois à employer régulièrement des
étrangers dans ses grandes expéditions militaires. Il fut aussi le premier à plier
ces « routiers » à une discipline jusque là inconnue.
Les « Grandes compagnies » remplirent de leurs exploits la guerre de
Cent Ans et ne disparaîtront pas avant la fin du XVe siècle. Ces formations
étaient
composées
de
Français,
mais
surtout
d’étrangers :
Flamands,
Hollandais, Castillans, Gallois, Bretons, Gascons et Savoyards.
Leurs chefs étaient issus de la noblesse. La Hire et Xaintrailles,
immortalisés sous Charles VII à la suite de la bannière de Jeanne, furent eux
aussi des chefs de bande.
Sous le règne de ce Roi, des Ecossais étaient venus combattre l’Anglais
aux côtés du roi de France. En 1439, il crée 15 compagnies dont deux étaient
écossaises.
Ce fut surtout à partir de Louis XII que les étrangers entrèrent dans les
rangs de l’armée française, sous la forme de troupes légères à cheval.
Sous François Ier, les mercenaires formaient la plus grande partie de
l’infanterie. Sur 26.000 combattants, l’Armée de Marignan comptera 16.000
étrangers : Suisses, Allemands, Savoisiens, Liégeois ou Piémontais.
Louis XI se tourna vers la Suisse pour l’aider dans sa
lutte contre
Charles le Téméraire. Les Cantons suisses s’étaient engagés à fournir au Roi de
France un contingent d’hommes moyennant une redevance pour les Etats
confédérés et une solde pour chaque soldat.
Aux champs funestes de Rossbach, en 1757, voyant leur ligne d’habits
rouges couvrir notre retraite, Frédéric II demanda : « Quel est ce mur de
briques que mes canons ne peuvent entamer ? » A quoi on lui répondit :« Sire,
ce sont les Suisses ! »
Source indéterminée
LA LEGION ETRANGERE
Pendant les guerres de Religion, la proportion d’étrangers était plus forte
que celle des escadrons français. Venus d’Allemagne, des reîtres en armure
noire suivront le panache blanc d’Henri IV.
Pour assurer le succès de sa lutte contre la Maison d’Autriche, Richelieu
renforcera notre Armée en corps étrangers. Le duc Bernard de Saxe-Weimar
lui fournira un contingent de 16 vieux régiments de cavalerie allemande.
En 1639, ils compteront définitivement dans l’ordre de bataille de
l’Armée française.
A la fin du siècle du Grand Roi, l’effectif de notre Armée n’atteindra qu’un
sixième de nos contingents. Parmi ceux-ci, l’Espagne, l’Italie et l’Angleterre elle
même enverra des troupes au Roi de France ; l’attirance de notre pays fut telle
à ce moment que Churchill, le futur duc de Marlborough, ainsi que le prince
Eugène de Savoie, offrirent leurs services à Louis XIV.
De nombreux maréchaux recevant le bâton fleurdelysé des mains du Roi,
sortiront de ces troupes étrangères.
A la veille de la Révolution, sur 150.000 hommes composant l’Armée
royale, 40.000 étaient étrangers.
Sous l’Empire, les contingents étrangers vinrent grossir démesurément
les rangs de la Grande Armée. Les Polonais furent les champions de la
première comme de la dernière heure (Il y eu un Escadron de chevau-légers
qui accompagnèrent leur Empereur à l’île d’Elbe).
Les hussards hongrois venus à la fin du règne de Louis XIV rejoindront
en pittoresque, les mameluks d’Egypte entrés cent ans plus tard dans la Garde
du Consul puis de l’Empereur.
Source indéterminée
LA LEGION ETRANGERE
Sous la première restauration, les Bourbons ne conserveront que les
Suisses et quatre Régiments Etrangers.
Huit Régiments Etrangers réorganisés par Napoléon aux Cent-Jours
formeront en 1815 la « Légion Royale Etrangère » qui devint la « Légion de
Hohenlohe ».
En Mars 1831, Louis-Philippe, institue la Légion Etrangère qui, depuis,
fait l’honneur de la France.
Source indéterminée