1565 siege de malte

1565
SIEGE DE MALTE
Le siège de Malte, est une opération militaire menée par les Turcs
pour prendre possession de l'archipel défendu par l'ordre des Hospitaliers de
Saint-Jean de Jérusalem.
Après ce mémorable siège par les Turcs de Soliman le Magnifique, la
ville ressemblait moins à une place sauvée qu’a une ville emportée d’assaut.
Les maisons du bourg, détruites, n’étaient plus qu’un monceau de ruines.
Les Turcs abandonnaient dans les fossés de la citadelle, 30.000 des
leurs. Jamais le puissant empire ottoman n’avait rassemblé plus de troupes
(40.000 janissaires), plus de vaisseaux (200 vaisseaux de guerre), plus de
munitions de toutes sortes.
Certaines pièces d’artillerie lançaient des boulets de 300 livres, et la
ville avait reçu le choc de 60.000 de ces blocs de granit.
En dehors des chevaliers et soldats, 300 femmes et 170 enfants,
combattants volontaires, avaient glorieusement succombé sur les remparts.
La nouvelle de la délivrance de Malte, répandit la joie dans la
chrétienté et le nom de La Valette – Jean Parisot de La Valette, grand maître
de Malte – fut célébré dans toute l’Europe.
C’était peu d’avoir sauvé Malte, il fallait la mettre en état de défense.
La Valette forma le dessein de bâtir une nouvelle ville sur l’emplacement du
fort-Saint-Elme.
Le pape, les rois de France, d’Espagne et de Portugal fournirent des
sommes considérables pour l’entreprise dont la première pierre fut posée le
18 mars 1566.
Chaque jour, 8.000 ouvriers y étaient employés. Pendant près de 24
mois, le grand maître ne quitta point les travaux. Manquant d’argent, il
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SIEGE DE MALTE
suppléa en faisant frapper une monnaie de cuivre, à laquelle il attacha une
valeur nominale très élevée.
La population ne fit aucune difficulté pour accepter cette monnaie que
le Trésor retirait au fur et à mesure que l’or et l’argent lui parvenaient.
Le siècle qui vit à la fois Charles-Quint, Henri VIII, François Ier et
Soliman se partager les destinées de l’Europe, présente une caractéristique
frappante ; la lutte du Croissant contre la Croix, lutte dont l’issue fut toutes
fois si souvent à l’honneur des armes chrétiennes, des armées françaises,
que sut faite triompher Jean Parisot de la Valette, dernier rempart de la
chrétienté.
Né en 1494 au château de Labro à Parisot, le village est assis sur un
promontoire, situé sur l’axe Villefranche de Rouergue - Montauban.
Jean Parisot de La Valette mourut le 21 août 1568. Il était âgé de 74
ans. Il est aujourd’hui enterré dans la crypte de la magnifique cathédrale
Saint-Jean à Malte.
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