Lire l`article paru dans le quotidien El Moudjahid le 31 janvier

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EL MOUDJAHID
A l’occasion du centenaire de la tariqa soufie
Une caravane pour «Semer
Le lancement officiel de la
caravane «semer l’espoir»
organisée à l’occasion de la
célébration du centenaire
de la Tariqa Soufie
Alâwiyya a eu lieu à partir
du mausolée Sidi
Abderrahmane à Alger avec
la participation de quelque
100 intellectuels et fidèles
de cette Tariqa.
La caravane sillonnera 26
wilayas et plus de 50 villes
où seront organisées des
manifestations culturelles,
religieuses et sociales
visant à faire connaître
cette Tariqa et à encourager la culture de la paix.
La caravane aura à franchir trois grandes étapes, à
savoir le sud-est du pays,
le Sud-Ouest et les HautsPlateaux avant d'atterrir,
en juillet prochain, à
Mostaganem, ville natale
de la Tariqa.
Le coup d'envoi de cette
caravane a été symboliquement donné jeudi.
Khaled Bentounès, cheikh
de la Tariqa Alâwiyya a
pris part au lancement de
cette caravane en dépit de
son état de santé.
ous le haut patronage du
Président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, “la
caravane de l’espoir” a pris jeudi
après-midi son départ symbolique
du Palais de la culture Moufdi
Zakaria de Kouba (Alger), pour un
périple de 8.000 km à travers le
pays, lui permettant de traverser 26
wilayas et d’être accueillie dans plus
de 40 villes où elle participera à
diverses activités culturelles et reli-
S
Ph. A. Hamadi
gieuses, ainsi qu’à des rencontresdébats sur les voies et moyens à
même de semer l’espoir chez les
Algériens en des lendemains
meilleurs, estime l’association
Cheikh El Alawi pour l’éducation et
la culture soufie, qui a initié cette
action de grande envergure, à l’occasion du centenaire de la voie soufie Alawiaya-Darkaouia-Chadhilia.
La cérémonie, haute en couleur,
a été rehaussée par la présence de M.
Abdelaziz Belkhadem, ministre
d’Etat, représentant personnel du
Président Abdelaziz Bouteflika, de
plusieurs membres du gouvernement et du Parlement, ainsi que les
représentants du mouvement associatif, lesquels ont été invités à cette
occasion à visiter l’intéressante
exposition du patrimoine socio-culturel et religieux des nombreuses
wilayas qui accueilleront “la caravane de l’espoir”.
Selon les organisateurs de cette
initiative, la caravane de l’espoir
devra prendre réellement son départ
hier après-midi du mausolée de Sidi
Abderrahmane en direction de la
zaouia El Hamel de Boussaâda, où
elle séjournera durant une semaine
environ, au cours de laquelle elle
participera à diverses activités culturelles et religieuses, organisées par
la zaouia et les associations
locales.
Le circuit, qui
comprend
12
haltes, débutera
par les wilayas
du Sud-Est
(M’Sila,
Biskra,
Ouargla)
avant
de
toucher
celles
du
Sud-Ouest,
au mois de
mars
prochain,
pour
remonter ensuite
au
Nord
(estKabylie) du pays et
transmettre le message de
paix et de fraternité de la voie soufie.
Le périple de la caravane se terminera le 24 juillet prochain à
Mostaganem, ville natale de cheikh
Ahmed El Alawi, le fondateur de
cette “tarika”, qui abritera un
congrès international (25-31 juillet),
avec la participation de 5.000 personnalités scientifiques, culturelles
et religieuses nationales et étrangères (issues de 38 pays, selon l’association), autour des thèmes sui-
Un message
de paix
et de fraternité
vants : l’environnement,
l’éducation, la communication,
la mondialisation, le Coran, la spiritualité et le soufisme ainsi que l’avenir, tant est que l’individu aujourd’hui se demande de quoi sera fait
son avenir, reconnaissons-le !
Ceci dit, l’association culturelle
cheikh El Alawi, qui est dirigée
actuellement par cheikh Khaled
Bentounès et qui dispose de relais
importants en Europe, (France,
Espagne, Belgique, Hollande,
Allemagne et Suisse) comme
l’AISA et les Scouts musulmans de
Mme Toumi souligne la nécessité
de préserver le patrimoine soufi
a ministre de la Culture,
Mme Khalida Toumi a souligné jeudi-après midi au
palais de la Culture Moufdi
Zakaria (Alger) la nécessité de
préserver le patrimoine soufi algérien qui se veut un "témoin vivant"
de l'histoire de l'Algérie.
En donnant le coup d'envoi de
la célébration du centenaire de la
Tariqa soufie Alâwiya, placée sous
le thème "Semer l'espoir", Mme
Toumi a affirmé que ce patrimoine
"est toujours vivant en Algérie et
au Maghreb arabe en général",
soulignant que les zaouïas "demeurent un rempart devant les diverses
man£uvres, en dépit de ce qu'elles
avaient enduré pendant la période
coloniale".
"C'est grâce aux
actions des Tariqa, notamment Al
Alâwiya que ce patrimoine culturel a survécu", a ajouté la ministre.
Soulignant que le ministère des
Affaires religieuses et des Wakfs
assure la préservation spirituelle
de ce patrimoine, Mme Toumi a
ajouté que son département ministériel prend en charge la maintenance et la restauration de ces
zaouïas, et la préservation des
composantes matérielles et immatérielles du patrimoine soufi. Dans
ce contexte, elle a réaffirmé la disposition de l'Etat à renforcer les
efforts consentis dans ce sens. Pour
sa part, le ministre des Affaires
L
religieuses et des Wakfs, M.
Bouabdellah Ghlamallah a affirmé
que les Tariqa soufie «sont désormais une école d'éducation spirituelle» dans la société algérienne,
précisant que l'Etat «doit faire
connaître ce legs et son rôle dans
l'éducation des jeunes». Il a souligné, d'autre part, «la nécessité de
renforcer les valeurs spirituelles
véhiculées par la Tariqa soufie
pour garantir sa pérennité au profit
des nouvelles générations». Par
ailleurs, M. Ghlamallah a mis l'accent sur la nécessité de "déployer
davantage d'effort pour faire de
cette Tariqa un instrument de
savoir et de connaissance". De son
coté, le porte parole de l'association Cheïkh al-Alawi pour l'éducation et la culture soufie, M.
Nasreddine Mouhoub, a donné un
aperçu
sur la biographie du
Cheïkh de la Tariqa Al-Alâwiya,
Sidi M'hamed Ben Mustapha Ben
Alioua qui a succédé au Cheïkh
Bouzidi à la tête de cette Tariqa en
1909. «Il était un grand laboureur,
un imam émérite qui a consacré sa
vie au service de l'Islam, à sa propagation et l'apprentissage de ses
vertus en
et en dehors de
l'Algérie» ajoutant que «Cheïkh
Sidi M'hamed Ben Mustapha Ben
Alioua a laissé derrière lui d'innombrables oeuvres et avait fait de
son mieux pour étendre la Tariqa
Al-Alâwiya à d'autres pays, au
Maroc, en Tunisie, en Libye, en
Syrie ou encore en Palestine».
Pour le directeur de l'association
mondiale de la Tariqa Al-Alâwiya,
M. Hamid Demou, la célébration
du centenaire de la Tariqa Soufie
Al Alâwiya est un signe d'attachement à des valeurs spirituelles et
universelles qui consacrent la paix
et la fraternité qu'elle a veillé à diffuser depuis un siècle. Dans ce
sens, il a affirmé que l'abandon de
ces valeurs engendrera «une catastrophe sociale et morale sans précédent notamment au moment
d'une mondialisation effrénée qui
rase tout sur son passage». Cette
manifestation a été rehaussée par la
présence du ministre d'Etat, représentant personnel du Président de
la République, M. Abdelaziz
Belkhadem qui a visité les différentes expositions organisées à
cette occasion où il a reçu des
explications sur la création de cette
Tariqa et ses différents chouyoukh.
L'organisation de ce centenaire,
rappelle-t-on, est une initiative des
associations Cheïkh al-Alawi et
Cheïkh al-Alawi pour le patrimoine soufi, l'association mondiale du
soufisme alawi et le centre méditerranéen pour le développement
durable «Le paradis des connaissances».
France, n’a pas la prétention d’apporter des solutions toutes prêtes
pour faire face au stress, voire au
désarroi qui gagne les cœurs et les
esprits, aujourd’hui dans un monde
de plus en plus désenchanté, désabusé, la spiritualité (soufisme) constitue une voie individuelle intéressante pour dépasser les problèmes et
contraintes et croire en un monde
plus fraternel et plus juste.
C’est le message de l’association.
Mourad A.
Exposition et chants religieux
lusieurs activités culturelles,
consistant en des expositions et
des chants religieux, ont été
organisées jeudi après-midi au palais de
la Culture Moufdi Zakaria (Alger) à
l'occasion de la célébration du centenaire de la Tariqa Soufie Alawiyya, placée sous le signe "Semer l'espoir". La
première exposition est une reprise de
celle organisée à l'occasion de la manifestation «Alger, capitale e la culture
arabe 2008" et a été consacrée à l'Emir
Abdelkader. Des panneaux comprenant
des photographies et des textes ont mis
en exergue la vie, le parcours et
l'oeuvre de l'Emir Abdelkader en tant
que combattant, philosophe, chevalier,
homme de dialogue, penseur et poète.
La seconde exposition a évoqué la vie et
l'oeuvre de cheikh Ahmed Ben
Mustapha Al Alawi, connu sous le nom
de cheikh El Alawi, fondateur de la
Tariqa El Alawiyya au début du 20e
P
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siècle à Mostaganem où il construisit
une zaouia à Tijditt.
Le cheikh Al
Alawi, qui fait partie des grands soufis
du 20è siècle, laissa à la postérité un
riche patrimoine dans les domaines religieux et intellectuel (philosophie, astronomie...). Une partie de cette exposition
donne aussi un aperçu sur le parcours
de son proche disciple, le cheikh Hadj
Adda Bentounès, qui a poursuivi son
oeuvre, ainsi que sur les activités des
différentes sections de l'Association
Cheikh Al Alawi pour l'éducation et la
culture Soufie, réparties à travers plusieurs régions du pays. Au programme
de cette manifestation culturelle, au
cours de laquelle a été donnée le signal
de départ de la caravane «Semer l'espoir», qui parcourra 50 villes du pays,
figurait une animation culturelle assurée
par la chorale de chant Soufi amazigh,
le groupe Ferda ainsi que le groupe de
musique andalouse «Amel».
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EL MOUDJAHID
Troisième édition du «Microphone d’or»
El Alawiya
l’espoir»
●
Une caravane pour "semer l'espoir",
qui parcourra plusieurs villes du
pays à la rencontre de ses populations, de ses cultures et de ses aspirations,
sera lancée jeudi après-midi par l'association
"cheikh Al-Alawi" à l'occasion de la célébration du centenaire de la Tariqa soufie Al
Alawiya.
Le départ officiel de cette caravane a été
donné hierà partir du
mausolée Sidi
Abderrahmane à Alger.
Les organisateurs de cette activité culturelle ont indiqué, lors d'une conférence de
presse, jeudi à Alger, que la caravane aura à
parcourir quelque 8.000 km sur 26 wilayas et
plus de 50 villes à travers le territoire du
pays.
Selon les membres de l'association "cheikh" Al-Alawi", des activités à caractère religieux, culturel et social seront organisées
dans chacune des étapes de la caravane en
concertation avec les structures locales de
l'association, présente dans 23 wilayas du
pays.
Le programme d'activités comprend également des expositions-photos, des conférences et des rencontres culturelles qui seront
animées par des membres et des fidèles de la
Tariqa Al Alawiya. La caravane aura à franchir trois grandes étapes, à savoir le sud-est
du pays, le Sud-Ouest et les Hauts-Plateaux
avant d'atterrir, en juillet prochain, à
Mostaganem, ville natale de la Tariqa.
Un congrès sera alors tenu dans cette ville
du 25 juillet au 1er août 2009 avec la présence attendue d'environ 5.000 participants
représentants 36 pays du monde.
La célébration se veut aussi, selon les
organisateurs de cette caravane, un "moment
de retour aux sources, de rencontres et de festivités pour semer l'espoir parmi les populations, notamment les jeunes qui ont besoin
d'une éducation morale et spirituelle".
Ce parcours est considéré par les
membres de la Tariqa comme une opportunité pour chacun de "revivifier un riche patri-
moine culturel et spirituel, de redécouvrir
une mémoire ancestrale et de partager un
message d'espoir fondé sur des valeurs et des
actes".
A ce propos, M. Hadj Mourad Bentounès,
représentant de Khaled Bentounès, cheikh de
la Tariqa Al Alawiya, a estimé qu'"il est de
notre devoir de penser à un nouveau projet
humain marqué par une vraie solidarité pour
faire face aux enjeux que pose la sauvegarde
de notre planète». «Chacun d'entre-nous doit
désormais prendre conscience de son pouvoir
d'action, de ses engagements profonds et de
ses responsabilités», a-t-il insisté, précisant
que «c'est en réaffirmant ces valeurs qui nous
ont permis de construire notre passé, que
nous pouvons appréhender notre avenir».
«La Tariqa Al Alawiya-DarqâouiaChadhiliya est héritière de la prestigieuse
lignée spirituelle dont la source est le prophète Mohamed (QSSSL)», indique-t-on.
Succédant en 1909 à son maître le cheikh AlBuzaydi, le cheikh Al-Alâwi a été le revivificateur de la Tariqa au début du 20e siècle et
"a réussi à harmoniser tradition et modernité
pour donner une nouvelle dynamique à l'enseignement ésotérique de l'islam".
Né en 1869 à Mostaganem, il sera reconnu comme un rénovateur et un combattant
pour la sauvegarde de la personnalité et de la
culture arabo-musulmane. Après sa mort en
1934, son successeur, cheikh Hadj Adda
Bentounès continua son oeuvre et sera le
premier à créer une association de dialogue
inter-religieux en 1948 en Algérie.
A son décès en 1952, son fils, cheikh alMahdi lui a succédé en assumant cette lourde charge pendant les années difficiles de la
guerre de libération nationale.
Depuis sa mort en 1975, son successeur,
cheikh Adlène Khaled Bentounès poursuivra
dans la même voie et sera à l'origine, en
1991, de la création des scouts musulmans
de France et du lancement, en 2008, de la
fédération du scoutisme musulman européen.
Un colloque
international prévu à Mostaganem en juillet
n colloque international réunissant des participants de 36 pays sera organisé à
Mostaganem du 25 au 31 juillet 2009, dans le cadre de la célébration du centenaire de la Tariqa Soufie Alâwiya, dont l'association a organisé des activités culturelles jeudi après-midi au palais de la Culture à Alger, à l'occasion du départ de sa caravane "Semer l'espoir". «De nombreux spécialistes dans différents domaines, dont des
savants religieux et des scientifiques, participeront à cette rencontre placée sous le slogan «Un spiritualité vivante, pour un projet humain solidaire et respectueux de la planète, face aux enjeux de demain», a indiqué M. Nasreddine Mouhoub, porte-parole de
l'Association Cheikh Al Alâwi pour l'éducation et la culture soufie. Ce colloque, comprenant des conférences, tables-rondes et expositions, abordera plusieurs thèmes : «la terre»,
"l'éducation d'éveil", «la communication», «la mondialisation», «le Coran», «la spiritualité et le soufisme» et «l'avenir». «Face aux défis qui interpellent l'humanité et aux
urgences planétaires auxquelles nous sommes confrontés, la Tariqa Soufie Alâwiya propose de mener une réflexion profonde (...) devant aboutir à des projets concrets et des
actions durables», a-t-on souligné à propos de ce colloque prévu dans la ville natale de
cheikh Al Alâwi, fondateur en 1909 de la Tariqa Soufie Al Alâwiya.
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9
La radio internationale consacrée
● La cérémonie est dédiée aux enfants de Ghaza.
a Radio algérienne a primé jeudi les
meilleurs programmes radiophoniques à l'occasion de la soirée du
"microphone d'or", dont la radio internationale a été classée la première en matière du
nombre de prix acquis.
En effet, la radio internationale, en
langue arabe et française, s'est vue distinguée à quatre reprises dans les deux catégories qui couronnent cet évènement, à savoir
les meilleurs émissions et reportages ainsi et
les prix individuels.
Le microphone d'or du programme culturel a été, à cet effet, décerné à la radio
internationale en langue arabe pour la
meilleure présentation des informations. Le
journaliste Souhaïb Chrayar de la même
radio en langue arabe
s'est également
décerné le premier prix en tant que meilleur
présentateur du journal d'informations.
Amina Bouamari journaliste, elle aussi,
à la radio internationale en langue française, a été choisie par le jury, pour être la
meilleure animatrice.
La même radio a également arraché le
microphone d'or pour le meilleur et seul
programme sportif retenu par le jury pour
son émission "Chrono 26".
La deuxième place en matière du
nombre de prix est revenue à la Radio
régionale de Béjaïa avec trois microphones
d'or. Le programme "Ayne aâla el kanoun
oua el inssane" (les yeux sur la loi et l'homme) a, ainsi, obtenu le prix du meilleur programme politique.
La radio de Béjaïa a également arraché
le prix du meilleur programme culturel
avec son émission intitulée "Azaytoune wa
zaït wa el'adate" (l'olive, l'huile et les traditions) ainsi que le meilleur programme
interactif dans le volet social pour son
émission "yadwane" (avec vous), consacrée
à la solidarité avec la Palestine.
Classée également deuxième, la Chaîne
II a, elle aussi, égalée la radio de Béjaïa
avec trois microphone d'or. Le premier prix
du meilleur programme sur l'histoire de
L
l'Algérie dans son émission "El maout
ahwane mine alhabssi fi alkayane" (la mort
est mieux l'emprisonnement) lui a été décerné.
Elle a également obtenu le meilleur prix
d'animation qui est revenu aux journalistes
Zoubir Radjaj, Chahra fayza et Hamid
Boussassi et le meilleur prix de réalisation
pour le réalisateur Hamid Bousbassi.
La radio régionale de Mostaganem a
obtenu quant à elle, deux microphones d'or.
Elle les a, en effet, obtenu pour le prix de la
meilleure enquête radiophonique pour son
émission "Akhtar mina el marad" (plus dangereux que la maladie), qui relate l'histoire
des enfants atteints du sida.
La même radio a obtenu également le
prix du meilleur programme d'interview
pour son émission "lamassat kor'aniat" (des
touches coraniques).
La radio régionale de Chlef s'est enquis, elle aussi, de deux
prix à travers son journaliste Karim Slimani
pour le prix du meilleur animateur radiophonique et son programme intitulé "Anssa
el hame" (oublis les problèmes) du meilleur
programme de divertissements.
Le premier prix du meilleur programme
amazigh est revenu, quant à lui, à la radio
régionale de Batna pour son émission
"awale takliît" (parole de la citadelle).
Le premier prix du technicien de son est
revenu à Redouane Farid de la radio régionale d'Oran, alors que le prix de jury a été
dédié à l'émission espace des arts, de la
radio régionale de Laghouat, consacré au
chanteur Khlifi Ahmed.
Un autre prix spécial des correspondants
à Ghaza a été remis au directeur général de
la Radio algérienne, M. Toufik Khelladi par
l'ambassadeur de la Palestine en Algérie.
Cette cérémonie, qui a vu entre autres, la
présence du secrétaire d'Etat auprès du
Premier
ministre
chargé
de
la
Communication, M. Azzedine Mihoubi et
de la ministre de la Culture, Khalida Toumi,
a été dédié aux enfants de Ghaza à travers
des chants interprétés par la "Choral Safir".
Médéa
Festival national du
«Madih» du 2 au 5
février
a première édition du festival national du
"Madih" (louanges du prophète) et de chorale se déroulera à Médéa du 02 au 05 février,
à l'initiative conjointe des directions de la culture et
des affaires religieuses et des wakfs.
Neuf troupes musicales et chorales issues des
wilayas de Skikda, Illizi, M’sila, Blida, Constantine,
Ghardaïa, Oran et Médéa vont se produire, tout au
long de cette manifestation, au niveau de la maison
de la culture "Hassan El Hassani" de Médéa, des
grandes mosquées de la région et des résidences universitaires.
Ce festival est perçu, selon les organisateurs de
cette manifestation, comme le "cadre idéal pour
faire connaître ce genre d'interprétation musicale
auprès du grand public et contribuer à sa popularisation."
L
Projection d'un film-documentaire sur la réconciliation nationale
n film-documentaire retraçant les réalisations accomplies à la faveur de l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale réalisé par le centre audio-visuel
de l'Assemblée populaire nationale (APN) a été
projeté mercredi à l'occasion de la journée parlementaire sur la réconciliation nationale. Le documentaire commence par la diffusion d'un extrait de
l'une des allocutions du Président de la
République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors de la
campagne électorale du référendum sur la Charte
pour la paix et la réconciliation nationale, dans
laquelle le Chef de l'Etat avait souligné que "la
réconciliation est la responsabilité de tous les
Algériens où qu'ils soient et quelle que soient leurs
dogmes".
U
9HQGUHGL6DPHGL-DQYLHU
Sidi Bel-Abbes
Un festival
international
du cinéma
n festival international du
cinéma "biennale de la
Mekerra" sera organisé
cette année à Sidi Bel-Abbes, a-ton annoncé lors d'une réunion du
conseil consultatif de la culture.
La wilaya de Sidi Bel-Abbes,
dans laquelle des tournages réalisés par des stars du 7ème art, entre
autres Christian Jacques, Sarah
Bernhardt, Christian Marquand,
Fernandel et qui a enfanté de nombreux cinéastes à l’image de
Bachir Belhadj, Brahim Tsaki et le
directeur de photo Boukerche,
mérite un tel hommage, a estimé
le président du conseil, M.
Yahiaoui Kouider, sans toutefois
préciser une date de ce rendezvous culturel.
L’accès à la culture et à l'investissement dans les arts ont été les
principaux axes débattus lors de
cette réunion tenue au siège de la
maison des jeunes "El Ghazi",
regroupant l’ensemble des artistes
affiliés au conseil consultatif
placé sous l’égide de la commune.
Un plan d’action a été par
ailleurs élaboré, prévoyant plusieurs manifestations culturelles
durant l’année 2009, entre autres
une caravane de solidarité culturelle
avec les sinistrés de
Ghardaïa, la représentation de
pièces théâtrales, la création d’un
orchestre de la ville et l’organisation d’un festival national
"Mustapha Ben Brahim".
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