CR CSPDA 22 octobre 2009

Transcription

CR CSPDA 22 octobre 2009
Conseil de sécurité et de prévention de la délinquance du 12ème arrondissement
Réunion plénière
Jeudi 22 Octobre 2009
Compte-rendu
Michèle BLUMENTHAL, maire du 12ème arrondissement, ouvre la séance en indiquant qu’il s’agit
de la première réunion plénière du CSPDA depuis que le contrat de sécurité nouvelle génération du
12ème arrondissement a été signé le 30 juin 2009. Celle-ci sera l’occasion de faire un premier bilan
d’étape de la mise en œuvre du contrat de sécurité du 12ème arrondissement.
La réunion est organisée en trois temps :
1. Etat des lieux de l’arrondissement (évolution de la délinquance, politique menée par le
Parquet, situation constatée par les associations de prévention spécialisée et les conseils de
quartier)
2. La mise en œuvre du contrat local de sécurité
3. La problématique des sans abri dans le 12ème arrondissement à l’approche de l’hiver
1.
ETAT DES LIEUX
1.1.
Intervention de M. Denis MARTIN, commissaire central du 12ème arrondissement et
de Mme Evelyne GUYON, cabinet du préfet de police
Evelyne GUYON rappelle que le préfet de police souhaite que les contrats de sécurité
d’arrondissement soient effectivement mis en place. Dans le 12ème arrondissement, le partenariat
est une réalité et plusieurs fiches actions sont d’ores et déjà en cours de réalisation, la réunion
d’aujourd’hui permet d’en faire un premier bilan.
Le commissaire Denis MARTIN remercie tous les partenaires pour la qualité des échanges au sein des
différentes rencontres organisées dans le cadre du contrat de sécurité, cela permet de traiter les
problèmes de manière très opérationnelle.
La physionomie générale de l’arrondissement est bonne. Ce qui préoccupe le plus les habitants du
12ème arrondissement aujourd’hui, ce sont les nuisances et incivilités.
Evolution de la délinquance entre la période du 1er avril 2009 au 30 septembre 2009 et du 1er avril
2008 au 30 septembre 2008 :
- La délinquance générale a augmenté de 1% soit 45 faits de plus sur une base de 5700 faits
enregistrés au cours du semestre.
- La délinquance de proximité a baissé de 0,6% soit 18 faits de moins sur une base de 2332 faits
enregistrés au cours du semestre.
- Les vols de véhicules ont diminué de plus de 30%. Les vols à la tire plus de 5% et les cambriolages
ont enregistré une baisse de 5,8%.
- Concernant les violences aux personnes, le commissaire constate une augmentation sur
l’arrondissement. Ce phénomène n’est pas propre au 12ème arrondissement, mais est observé sur
l’ensemble du territoire français. Ainsi, les rixes ont enregistré une hausse de 26%, les violences à
agents dépositaires de la force publique ont augmenté de 40%, et les menaces de 12%.
Les plaintes concernant les violences conjugales et intrafamiliales sont également de plus en plus
nombreuses. Afin de mieux traiter ces questions et améliorer la prise en charge des victimes de ces
violences, la préfecture de police a créé, en juin 2009, un pôle de protection des familles au sein
de chaque commissariat parisien.
La délinquance générale regroupe toutes les plaintes enregistrées ainsi que toutes les
interpellations. La délinquance de proximité concerne les infractions qui ont lieu sur la voie
publique. La délinquance générale et la délinquance de proximité sont quasiment stabilisées.
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Activité des services de police :
Les policiers du 12ème arrondissement ont réalisé 42 interventions par jour.
Le commissaire Martin souligne que les interpellations sont moins nombreuses en 2008 qu’en 2009.
En effet, en raison de l’augmentation des problèmes de nuisances et d’incivilités, les îlotiers ont
été orientés vers des actions de sécurisation de la voie publique plutôt que vers des actions de lutte
contre la criminalité.
Il y a eu 1024 gardes à vue en 2008 et 1200 en 2009. Ce qui représente une augmentation de 17%.
Infractions relevées en matière de sécurité routière pour la période du 01/04/2009 au 30/09/2009 :
Feux rouges
: 494 Procès verbaux (+33%)
Ligne blanche
: 104 Procès verbaux (+7%)
Ceinture de sécurité : 119 Procès verbaux (+8%)
Portable
: 668 Procès verbaux (+44%)
Vitesses
: 132 Procès verbaux (+9%)
Bilan de la foire du trône.
1 612 841 visiteurs.
162 personnes interpellées dont 86 placées en garde à vue.
88 plaintes ont été déposées sur site.
Il n’y a eu qu’un seul fait majeur. Le premier week-end d’ouverture de la foire du trône, deux
groupes de jeunes (au total près d’une cinquantaine) se sont donnés rendez vous sur le site afin
d’en découdre. Suite à cet incident, la préfecture de police a renforcé le dispositif de sécurité,
notamment de CRS. Aucun autre incident de cette ampleur n’a été signalé.
Prostitution
- Bois de Vincennes : La prostitution y est exercée essentiellement en camionnette, le commissariat
en compte entre 130 à 150 par tranche de 24 heures. Ce chiffre n’est pas en augmentation depuis
plusieurs années.
- Porte de Vincennes et Boulevard Soult : Les prostituées de ce secteur sont communément appeler
les « marcheuses » et sont en majorité d’origine chinoise. La plupart d’entres elles travaillent
seules, sans proxénètes.
Le commissariat a procédé à 152 interpellations pour racolage, ce qui a aboutit à 85 gardes à vue.
Ensembles immobiliers : Erard-Rozanoff et Tourneux Fécamp
Les problématiques sont essentiellement liées à des nuisances sonores et des occupations de halls
d’immeubles. De nombreuses opérations conjointes ont été organisées avec le GPIS. L’occupation
de l’espace au quotidien a été l’une des priorités du commissariat, ainsi les îlotiers sont plus
nombreux sur le terrain, avec une amplitude horaire plus ample, les vacations s’arrêtent à 2 heures
du matin au lieu de minuit.
Aligre et place Henri Fresnay
Le commissariat constate une forte présence de vendeurs à la sauvette sur le marché d’Aligre. Afin
de lutter contre ce phénomène, de nombreuses opérations de police sont mises en place.
Sur la place Henri Fresnay, il a été constaté une augmentation de la présence de sans abri et
d’itinérants, beaucoup d’entres eux sont avinés. Un arrêté d’interdiction de consommation d’alcool
sur la voie publique a été pris sur cette place par la préfecture de police, c’est le seul levier dont
dispose le commissariat s’il souhaite faire déplacer les sans abri.
Sécurité routière
En 2009, il y a eu trois accidents mortels. Le scénario est le même à chaque fois, les accidents se
sont déroulés la nuit et le conducteur était sous l’emprise de l’alcool et/ou de drogues.
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Sur les six derniers mois, il y a eu 391 accidents de voie publique, ce qui représente une hausse de
3,5% par rapport à 2008 sur la même période, la moitié implique des deux roues, 42 des piétons, et
39 des cyclistes. Les deux causes principales de ces accidents sont : la traversée irrégulière de la
chaussée et le changement de file irrégulier. Des contrôles sont effectués sur les points de
l’arrondissement où l’accidentologie est la plus forte. De plus, le commissariat du 12ème
arrondissement et la mairie du 12ème travaillent sur l’alternative à la sanction. Ainsi, le 18
septembre, un stage de sensibilisation aux dangers de la route a été organisé à la mairie, 90
personnes ont été accueillies.
Le commissaire Martin informe le comité de pilotage des nouvelles prérogatives de la préfecture de
police de l’agglomération parisienne. Celle-ci est désormais compétente sur quatre départements :
les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis et Paris. Certaines unités parisiennes vont
être employées pour travailler sur les autres départements sous l’autorité du préfet de police. Un
travail partenarial avec les commissariats des communes limitrophes du 12ème arrondissement a
d’ores et déjà été lancé. L’objectif de cette réorganisation est de lutter plus efficacement contre
les bandes. En effet, les bandes sont extrêmement mobiles en Île-de-France et l’ancienne
configuration ne permettait pas de mener une enquête sur le long terme car les policiers
enquêteurs n’avaient pas le droit de sortir de leur territoire.
1.2.
Intervention du vice procureur de la République
M. LECAT, vice procureur en charge du 12ème arrondissement, souligne la qualité du partenariat dans
le 12ème. Il note que si des différences d’appréciation ont pu surgir lors de la rédaction du CSA
nouvelle génération, elles ont pu être surmontées d'un commun accord et aboutir à des solutions
consensuelles, sans entacher la qualité du travail commencé.
M. LECAT présente deux innovations dans l’organisation du parquet de Paris :
1)- La section P20 remplace les sections territorialisées P1 et P2. Il n’y a donc plus de
différenciation entre l’est et l’ouest parisien, et les vingt arrondissements sont regroupés dans la
section P20. L’objectif est de travailler avec plus d’efficacité via la concentration de moyens.
2)- Au sein de la section P20 a été créé un bureau des enquêtes. Celui-ci est composé d’un
magistrat de permanence et d'un secrétariat. L’objectif est d’améliorer la qualité des enquêtes
préliminaires en étant le plus réactif possible face aux demandes des policiers et en répondant de
façon plus adaptée aux nécessités d'intervention du Parquet pour suivre et orienter les
investigations et les faire aboutir. Le bureau des enquêtes ne concurrence pas la section P12
chargée du traitement judiciaire en temps réel et notamment des enquêtes de flagrance. Le bureau
des enquêtes ne peut suivre l’intégralité des enquêtes préliminaires, mais, parmi celles-ci,
supervise essentiellement les enquêtes criminelles, les enquêtes portant sur des délits d'une
certaine gravité ou connaissant un certain retentissement ou encore nécessitant un suivi particulier,
par exemple, les enquêtes avec écoutes téléphoniques, ou encore des enquêtes qui comprennent
des mesures de contrainte comme les mandats de recherche, ou résultant de l'application des
dispositions de l'article 78 du Code de procédure pénale qui prévoit que les policiers puissent
contraindre, sur réquisitions du procureur de la République, les personnes convoquées au
commissariat à se présenter devant eux.
1.3.
Intervention de la salle
Le contrôle des papiers d’identité
Laure LAHAYE, conseillère de quartier remarque la multiplication des contrôles « au faciès » au sein
du parc de Bercy, ces contrôles concernent le plus souvent une population jeune. Cela dégénèrera
un jour sur des actes de violences car il y a un fort sentiment d’injustice chez ces jeunes. Mme
Lahaye demande si les policiers qui effectuent ces contrôles sont suffisamment formés.
Mme GUYON intervient sur ces deux points.
La fonction de policiers s’oriente de plus en plus vers une spécialisation. Les policiers ont des
formations tout au long de leur parcours professionnel, notamment pour accompagner leur
spécialisation. Par exemple, il y a des policiers référents pour l’accueil des victimes d’infractions
pénales ou pour les violences faites aux femmes.
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Concernant les contrôles au « faciès », il est possible pour tout justiciable de déposer plainte auprès
de la HALDE. La HALDE, une fois saisie, vérifie le bien fondé des faits qui lui sont rapportés. Mme
GUYON précise que la majorité des personnes qui saisissent la HALDE ont entre 30 et 60 ans, peu de
jeunes de moins de 30 ans effectuent une telle démarche.
Par ailleurs, un service de la préfecture de police intervient en cas de doute sur la façon dont les
policiers exercent leur fonction. En cas de doutes, des mesures disciplinaires interviennent.
M. LECAT ajoute que les contrôles d'identité relèvent de la direction du procureur de la République
dans les conditions fixées par les articles 12, 13, 78-1, 78-2 et suivants du Code de procédure
pénale. Les contrôles d'identité ne peuvent se faire au faciès ou arbitrairement. Le code de
procédure pénale définit en effet les conditions des contrôles d’identité et, à ce titre, permet au
parquet de vérifier la légalité des contrôles d’identité.
C'est ainsi que le procureur de la République peut ordonner que soit mis fin à un contrôle d'identité
pratiqué de façon non conforme aux conditions fixées par le code de procédure pénale et ordonner
la mise en liberté immédiate de la personne concernée.
Par ailleurs, les procédures comportant un contrôle d'identité ou une interpellation ne respectant
pas les conditions fixées par la loi peuvent être classées sans suite par le procureur de la République
ou, sur réquisitions du procureur ou requête d'un avocat, être annulées par le tribunal.
Nicolas BONNET annonce qu’un plan de lutte contre les discriminations est en cours d’élaboration à
la ville de Paris : un état des lieux sera réalisé entre les différents partenaires (parquet, police,
Halde, associations), et des fiches actions seront mises en place en 2010.
Les relations police-jeunes
Bastien SIALA, conseiller de quartier, souhaite avoir des précisions concernant les actions
entreprises en vue d’établir un dialogue entre la police et les jeunes.
Mme GUYON évoque le travail mis en place au ministère de l’intérieur sur ce sujet. Des groupes de
travail ont été créés afin de faire des propositions d’actions permettant de favoriser l’échange
entre les jeunes et la police.
Les grands ensembles
Jean LENA, conseiller de quartier, évoque les problèmes de sécurité auxquels sont confrontés le 12
rue Claude Decaen et le 45 rue de Fécamp. Ces quartiers sont la cible de nombreux regroupements.
La situation est délicate et les habitants supportent de moins en moins les nuisances dont ils sont
victimes.
M. CASA indique que malgré le travail quotidien du GPIS et des effectifs de police, les habitants de
ces grands ensembles continuent à ressentir une forme d’insécurité.
Catherine SLANDARZ, association CAP 2000, rappelle qu’une animation, visant à améliorer le vivre
ensemble, est organisée une fois par an au sein du square Contenot par CAP 2000 et huit partenaires
de l’association. De plus, 15 éducateurs spécialisés travaillent auprès des jeunes du 12ème
arrondissement, et notamment afin de lutter contre les incivilités et les nuisances. Mme SLANDARZ
souligne que les incivilités ne sont pas que le fait des jeunes.
Michèle BLUMENTHAL informe l’assemblée que les animations Ville Vie Vacances se déroulent
dorénavant à Tremblay. Les jeunes sont très casaniers. Quand le VVV était organisé sur le terrain
d’éducation physique et sportive Paul Valéry, 150 jeunes du 12ème participaient aux activités
proposées. A Tremblay, les jeunes du 12ème arrondissement sont beaucoup moins nombreux. Ainsi,
plus de jeunes étaient présents dans l’arrondissement ne faisant rien ou s’amusant dans la rue, cela
a augmenté les nuisances pour les habitants. Elle souligne par ailleurs que le travail engagé entre
les partenaires du contrat local de sécurité, en matière de prévention, doit permettre de progresser
sur le vivre ensemble, notamment dans les grands ensembles immobiliers.
Le commissaire Denis MARTIN ne constate pas la présence de bandes dans le 12ème arrondissement.
Cependant, des regroupements de jeunes ont été remarqués dans certains secteurs tel que le
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secteur Rozanoff ou Tourneux Fécamp. Travailler avec et auprès de ces jeunes, cela est l’essence
du contrat de sécurité. La police intervient très fréquemment sur ces secteurs, tout comme le GPIS.
La présence policière sur le 12ème arrondissement
Fadila TAIEB, adjointe au maire chargée des affaires scolaires, souhaite avoir des précisions
concernant les effectifs de police, le chiffre paraissant faible pour un arrondissement de plus de
140 000 habitants.
Denis MARTIN, commissaire, indique qu’il y a 400 policiers actifs sur l’arrondissement et une
trentaine de fonctionnaires sur la voie publique à l’instant T. Le 12ème arrondissement n’est pas
défavorisé au vue de l’activité sur l’arrondissement.
Evelyne GUYON rappelle que la nouvelle direction qui regroupe Paris intra muros et les 3
départements s’appelle la Direction de la Sécurité et de la Proximité de l’Agglomération Parisienne
(DSPAP). Ce nom reflète les préoccupations du préfet de police. Par ailleurs, le Fond
Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) peut aider à financer des actions de lutte
contre la délinquance ou qui auront une incidence sur la délinquance.
La mise en œuvre des fiches actions
M. BALTAGI, Association Soleil, souhaite avoir des informations concernant la mise en œuvre des
fiches actions. En particulier, la fiche n°14 sur la préservation du lien social dans les quartiers, qui
pourraient permettre d’améliorer la situation sur Rozanoff, Bercy ou encore Tourneux Fécamp.
Michèle BLUMENTHAL insiste sur le fait que toutes les fiches actions seront mises en oeuvre. Le
contrat de sécurité signé le 30 juin compte 11 axes de travail et 18 fiches actions. Sur ces 18 fiches
actions, 9 sont déjà en cours de réalisation. C'est-à-dire que des groupes de travail thématiques
ont, d’ores et dejà, été réunis, et des propositions en ont émergées.
2.
LA MISE EN ŒUVRE DU CONTRAT DE SECURITE NOUVELLE GENERATION
Mme BLUMENTHAL présente l’état d’avancement des fiches actions.
2.1.
Fiche action n°1 : Prévenir et traiter l’absentéisme et la déscolarisation
D’ici fin 2009, sera créé un dispositif coordonné réunissant les acteurs concernés : la mairie du 12e,
les chefs d’établissement, le commissariat du 12e (Pôle Protection des Familles et Mission de
Prévention et de Communication), le parquet de Paris, CRIP (Cellule de recueil des informations
préoccupantes de la DASES), la protection judiciaire de la jeunesse, les équipe de prévention
spécialisée….
Cette cellule de veille et de coordination sera amenée à se réunir tous les 2 mois et dans
l’intervalle à échanger très régulièrement sur des situations signalées par l’un ou l’autre des
partenaires. Dans un premier temps, à titre expérimental, deux collèges sont associés à cette
démarche : Guy Flavien et Jules Verne.
L’objectif de cette cellule est de prendre en compte les situations très tôt, avant même qu’elles ne
rentrent dans le cadre de la définition de l’absentéisme selon l’Education Nationale (4 demijournées par mois). Notamment, au travers du repérage des phénomènes d’évitement des cours
précèdent l’absentéisme : multiplication des retards, perte des affaires de classe, multiplications
des maladies...
2.2.
Fiche action n°3 : renforcer la prévention à destination des publics fragiles
Il s’agit de poursuivre les efforts d’information et de sensibilisation des habitants de
l’arrondissement sur les dispositifs existants (Tranquillité Seniors, SAVIP, etc.), et de reconduire des
actions réussies, comme l’opération de sensibilisation à l’accès de l’espace public aux non voyants
organisée en mai dernier à l’initiative du Commissariat et avec le soutien de l’Institut de la Vision,
de l’hôpital des 15/20, de la Mairie du 12e, de la RATP et de la Poste.
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2.3.
Fiche action n°5 : Améliorer l’accueil et l’orientation des victimes
Le travail d’échanges, de formation et de sensibilisation des agents d’accueil des services
municipaux (Accueil Mairie, services sociaux) et du PIMMS sur l’accueil et la prise en charge des
victimes, en particulier des femmes victimes de violences, se poursuit dans le cadre du réseau
d’aide aux victimes du 12ème.
2.4.
Fiches actions n°6-7-8 consacrées à la Gare de Lyon et à sa périphérie
Un groupe de travail se réunira prochainement en vue de mettre en place des animations sur la
Place Henri Frenay. Les conseils de quartier sont invités à se mobiliser sur ce type d’actions.
RFF s’est engagé à réaliser les travaux de sécurisation des accès à la Petite Ceinture, notamment à
proximité de l’école Montempoivre et de l’hôpital Trousseau, mais à ce jour, la Mairie du 12e ne
dispose d’aucune information sur la nature des aménagements envisagés, pas plus que sur le
calendrier.
2.5.
Fiche action n°16 : développer l’information et la prévention en matière de
prostitution
Une coordination « prostitution » a été créée, celle-ci a pour vocation la mise en réseau des
associations spécialisées du 12ème arrondissement et la police.
S’agissant de la situation sur les maréchaux, les associations ont conscience que la situation
actuelle est difficilement acceptable pour les riverains, elles se sont engagées à sensibiliser les
prostituées sur ce sujet, avec notamment pour objectif d’éviter une présence à proximité des
établissements scolaires, en particulier la journée.
La problématique des sans abris dans le 12ème arrondissement à l’approche de l’hiver
3.
3.1 Etat des lieux et engagement général de la Ville (5 minutes)
Michèle BLUMENTHAL note que les associations spécialisées, les services de police et les services de
la Ville font état depuis quelques mois d’une augmentation relativement importante du nombre de
sans abri dans l’arrondissement, et notamment dans le Bois de Vincennes. Contrairement à d’autres
mairies, la municipalité du 12e ne souhaite pas mettre en œuvre une politique d’éviction
systématique des sans abri, car ce serait nier à la fois la souffrance qui est la leur, mais aussi un
constat de réalité qui fait que nous manquons cruellement de places dans des structures
d’hébergement adaptées.
Michèle BLUMENTHAL rappelle que la prise en charge des personnes en errance relève de la
compétence de l’Etat. C’est à l’Etat qu’il incombe de mettre en œuvre les moyens nécessaires, tant
juridiques, qu’humains et financiers pour assurer un accompagnement adapté, une prise en charge
efficace et un hébergement digne aux personnes sans abris.
Cependant, depuis 2001, la Ville de Paris investit sans cesse dans l’effort de solidarité, des moyens
considérables :
-
renforcement de l’unité municipale d’aide aux sans abris ;
création programmée de 2.000 places de maisons relais et d’hébergement (dont deux sont
prévues dans le 12e arrondissement), s’ajoutant aux 1.000 financées sous la précédente
mandature ;
ouverture, en 2009 de trois nouveaux centres d’hébergement dans la capitale : dans les 5e
(rue Vauquelin) et 15e arrondissements (rue de Javel, rue Gutenberg) ;
mise en œuvre d’une mission spécifique, en synergie avec le monde associatif et l’Etat, afin
d’aller au contact des personnes vivant de façon précaire dans les bois parisiens et de
tenter de les convaincre d’intégrer un lieu d’hébergement correspondant à leurs besoins ;
financement programmé de 40.000 logements sociaux sur six ans, après les 30.000 de la
mandature précédente.
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Nicolas BONNET présente les dispositifs existants dans le 12ème arrondissement (document ci-joint).
M. BONNET rappelle que le 12e est un arrondissement qui accueille sur son territoire un nombre
important de structures d’aide ou d’hébergement pour les plus précaires. Cette offre aussi
importante qu’elle soit est largement insuffisante au regard de l’importance de la demande. Il y a
notamment un manque de structures d’hébergement de petite ou de moyenne taille adaptées à
différentes populations (femmes seules, couples, sans abri vieillissant et/ou handicapés, personnes
accompagnées d’un animal). La Ville de Paris et la Mairie du 12ème arrondissement travaillent à la
création de ce type d’hébergement.
Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance du 12ème arrondissement
Liste des personnes présentes
Michèle BLUMENTHAL, Maire du 12ème arrondissement
Nicolas BONNET, adjoint à la Maire du 12ème arrondissement
Catherine BARATTI-ELBAZ, adjointe à la Maire du 12ème arrondissement
Richard BOUIGUE, adjoint à la Maire du 12ème arrondissement
Fadila TAIEB, adjointe à la Maire du 12ème arrondissement
Vincent CASA, conseiller d’arrondissement, Mairie du 12ème arrondissement
Raphael GRECK, conseiller d’arrondissement, Mairie du 12ème arrondissement
Jean-Pierre GUIS, conseiller d’arrondissement, Mairie du 12ème arrondissement
Lunise MARQUIS, conseillère d’arrondissement, Mairie du 12ème arrondissement
Pierre-Adrien HINGRAY, chef du cabinet de la Maire du 12ème arrondissement
Philippe LAMY, conseiller, cabinet du Maire de Paris
François LECAT, vice procureur, TGI de Paris- P2 – 12ème
Evelyne GUYON, cabinet du Préfet de Police
Denis MARTIN, commissaire central, commissariat du 12ème arrondissement
Laurent MERCIER, commissaire central adjoint, commissariat du 12ème arrondissement
Pierre-Jean IVARS, brigadier major, mission prévention et communication, commissariat du
12ème
Benjamin VAILLANT, directeur général des services, mairie du 12ème
Gilles POSTERNAK, proviseur, lycée Théophile Gautier
Catherine EUDELINES, responsable permanences informations, FEMMES SOLIDAIREs
Daniele HUEGES, chargée de mission, Aux captifs la libération
Ahmed BALTAGI, chef de service éducatif, association Soleil
Jean-Luc PERALEZ, directeur régional sureté, SNCF Paris Sud Est
Catherine SLANDARZ, directrice, CAP 2000
Chantal SAUROIS, médiatrice, Paris Gare De Lyon –SNCF
Moussa DJIMENA, chef de service équipe rue, Aurore – Le Cœur des Haltes
Alain LASTECOUERES, chef de service Halte Femmes, Aurore – Le Cœur des Haltes
Rodrigue CABARRUS, chef de service Halte Paris Lyon, Aurore – Le Cœur des Haltes
François CHOCAT, conseiller de quartier
Jean LENA, conseiller de quartier
Laure LAHAYE, conseiller de quartier
David TENE, conseiller de quartier
Jean RUÉ, conseiller de quartier
Nicole De LABAREYRE, conseiller de quartier
Bastien SIALA, conseiller de quartier
Xavier DELAHAYE, responsable adjoint de l’unité d’assistance aux sans abris, DPP
Dominique NOGARO, RTA 12ème, DPP
Bettina MANCHEL, coordonnatrice de CSA, DPP
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