M2R ASEP - Stages - Observatoire Midi
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M2R ASEP - Stages - Observatoire Midi
MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : GARCIA Prénom : Raphael e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP-Belin Toulouse Détection et modélisation des ondes infrasons et de gravité créées par les gros séismes au moyen des données des satellites gravimétriques Thème scientifique Géophysique Méthodologie Théorie - modélisation, Observations - traitement de données Résumé: Le but de ce stage sera de profiter du recouvrement temporel de trois missions gravimétriques et de l'expertise des équipes de géodésie (GET) et de sismologie (IRAP) pour détecter et modéliser les perturbations atmosphériques consécutives à un gros séisme. Et réaliser ainsi la première détection directe de ces perturbations de la haute atmosphère, déjà imagées par des méthodes indirectes. Les données des satellites gravimétriques à la date des séismes de fortes magnitudes seront tout d'abord extraites et traitées en collaboration avec l'équipe de géodésie. Les programmes de production de sismomètres synthétiques permettront de réaliser une simulation de ces données incluant uniquement les perturbations de densité dues à l'onde infrason post-simique. 300 mots c'est pas assez détaillé, veuillez me contacter pour un descriptif plus précis. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : GARCIA Prénom : Raphael e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP-Belin Toulouse Etudes des mécanismes au foyer des séismes lunaires profonds et contraintes sur la taille du noyau lunaire Thème scientifique Géophysique, Planétologie Méthodologie Théorie - modélisation, Observations - traitement de données Résumé: Ce stage aura pour but de déterminer les mécanismes au foyer des séismes lunaires profonds au moyen des données enregistrées par les stations sismologiques Apollo. Puis, d'utiliser cette information pour détecter des ondes réfléchies sur le noyau lunaire afin de préciser sa taille et sa densité. Des travaux précédents ont permis de cosntruire un modèle de l'intérieur de la Lune incluant le noyau lunaire grace à la détection d'ondes S réfléchies sur celui-ci (Garcia et al., 2011). Mais d'autres types d'ondes peuvent être détectées si l'on peut préciser dans quelle direction les séismes lunaires profonds rayonnent un maximum d'énergie. On utilisera une analyse polarimétrique des signaux pour détecter les ondes P et S issues des séismes profonds. Puis leur amplitude et leur polarité seront inversées pour déterminer le mécanisme au foyer des séismes. Dans un deuxième temps, une modélisation numérique des signaux sera éffectuée pour justifier la détection d'ondes réfléchies sur le noyau. Toutes ces observations permettront de construire un nouveau modèle de référence de la Lune, dans lequel la taille et la densité moyenne du noyau seront mieux connues. Ces informations permettront de préciser les conditions de formation du système Terre-Lune. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : CAUX Prénom : Emmanuel e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP-Roche Toulouse Comprendre les premières étapes de formation stellaire: Etude et modélisation de la proto-étoile de référence IRAS16293 Thème scientifique Milieu interstellaire Méthodologie Théorie - modélisation, Simulations numériques, Observations - traitement de données Résumé: La thématique principale de ce stage est d’analyser l’émission des ions positifs dans le spectre millimétrique et submillimétrique de la proto-étoile de type solaire IRAS16293, la plus brillante de cette catégorie. Cette étude permettra de progresser dans la connaissance des processus d’évolution des proto-étoiles, embryons d’étoiles en cours d’effondrement. Le spectre d’IRAS16293 a été observé avec les télescopes IRAM (80–270 GHz), APEX (270-320 GHz), JCMT (328–370 GHz) et le télescope spatial Herschel; (480-1800 GHz). Il est composé d’une multitude de raies (environ 10000), dont seule une partie a été aujourd’hui étudiée en attendant un travail systématique d’identification et d’analyse. Le champ de vue des télescopes utilisés, de 9’’ à 45’’ suivant la fréquence observée, englobe les différentes régions émettrices d’IRAS16293, le cœur chaud (hot corino), proche de l’étoile naissante, le disque proto-planétaire, l’enveloppe tiède résiduelle du cœur pré-stellaire parent et les jets de matière expulsés par le système. Pendant le stage, l’étudiant sera familiarisé avec l‘analyse des spectres et avec les méthodes permettant l’identification des espèces moléculaires à partir de leurs raies rotationnelles, méthodes qui incluent le logiciel CASSIS (http://cassis.cesr.fr), conçu à l’IRAP. Depuis la découverte du premier ion (CH+) dans le milieu interstellaire il y a plus de 70 ans, un grand nombre d'ions a été détecté dans des régions très différentes. Les ions sont particulièrement importants dans le contexte de la chimie interstellaire en phase gazeuse à travers les réactions entre ions et neutres, les réactions d'échange de charges, les recombinaisons dissociatives et associations radiatives etc... Pour plusieurs ions positifs (CH+, CO+, SO+, N2H+, HCO+...), un grand nombre de transitions ont été détectées dans la source IRAS16293, et nous proposons dans le cadre de ce stage d'étudier certains d’entre-eux à travers plusieurs étapes: 1) réduction des données Herschel/HIFI, 2) transfert radiatif à l'équilibre thermodynamique local (etl) avec le logiciel CASSIS 3) transfert radiatif hors ETL à l'aide du code Radex dans CASSIS 4) transfert radiatif hors ETL à l'aide du code Monte Carlo Ratran 5) modélisation chimique. Le travail proposé préparera l’étudiant aux travaux subséquents qui sont projetés à partir de 2012 avec l’interféromètre international ALMA pour mesurer précisément la distribution spatiale des différents ions étudiés dans IRAS16293. Les trois proposants ont une très bonne expérience de l’interprétation de l’émission moléculaire pour ce type d’objet, Ce stage sera suivi par un sujet de thèse qui sera soumis à l’Ecole Doctorale. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : BELMONT Prénom : Renaud e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP-Roche Toulouse Émission des trous noirs accrétants: rôle des protons Thème scientifique Objets compacts Méthodologie Théorie - modélisation, Simulations numériques Résumé: Les trous noirs qui accrètent la matière autour d’eux sont parmi les objets les plus énergétiques et les plus lumineux de l’univers. Bien que la source d’une telle énergie soit bien identifiée : l’énergie gravitationnelle du gaz, il n’est pas encore clair comment cette énergie est communiquée aux particules du gaz et ultimement rayonnée par celles-ci. Ceci constitue la problématique du chauffage et de l’accélération des particules dans l’environnement des trous noirs ; et représente actuellement un enjeu majeur de l’astrophysique. Dans les régions les plus internes du disque d’accrétion, le gaz peut atteindre plusieurs milliards de degrés et forme un plasma complétement ionisé. Depuis plusieurs années, les observations montrent que les électrons de ce plasma suivent des fonctions de distribution non-thermiques plus ou moins complexes, loin des distributions habituelles de Maxwellien-Boltzmann. Les propriétés de ces électrons et la manière dont ils émettent le rayonnement observé sont étudiées en détails dans plusieurs équipes dans le monde, dont à L’IRAP, Toulouse. Elles dépendent des mécanismes d’accélération, du rayonnement, et des interactions avec les protons du plasma. Ce dernier point semble particulièrement important, mais n’a, pour l’instant, jamais été traité en détails. Les buts de ce stage sont a) d’étudier les propriétés des protons dans l’environnement des trous noirs accrétants, b) de comprendre leur rôle dans l’accélération de particules et leur effet sur les électrons, c) d’en déduire des traces observables dans le rayonnement émis par les trous noirs. Nous disposons à l’IRAP d’un code numérique permettant d’étudier l’interaction entre le rayonnement et des électrons accélérés. Pour atteindre les buts de ce stage, il faudra rajouter le rôle des protons dans code, le faire tourner et interpréter les résultats dans le cadre de modèles simples. Ce stage reposant sur un travail initialement numérique, des compétences minimales dans ce domaine sont souhaitables. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : PELLO Prénom : Roser e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin - Toulouse Caractérisation des premières galaxies formées dans l'Univers : de z~5 à la fin des âges sombres Thème scientifique Physique des galaxies Méthodologie Théorie - modélisation, Observations - traitement de données Résumé: L'objectif du stage sera de modéliser les propriétés physiques des premières galaxies formées dans l'Univers à partir de leur distribution spectrale en énergie, en se focalisant sur le premier milliard d'années, soit entre z~5 et la fin des âges sombres. On étudiera aussi l'évolution globale de la densité de formation stellaire dans l'univers, tracée par le continuum UV des galaxies, et les implications pour la réionisation. En pratique, le stagiaire participera à l’exploration des données du relevé WUDS (WIRCAM Ultra-Deep Survey) sur le CFHTLS-D3 (Groth Strip), un champ pour lequel de nombreuses données sont disponibles dans le domaine public (AEGIS ; http://aegis.ucolick.org). Notre propre relevé en champ vide est le plus profond et étendu disponible à ce jour, avec une couverture spectrale complète entre ~3500A et 2.5 microns, soit ~400 arcmin2 avec photométrie dans le visible (5 filtres ugriz -CFHTLSD/Megacam-) et dans le proche-IR (YJHK -WUDS/WIRCAM-). Il a été spécialement désigné afin de contraindre la partie brillante de la fonction de luminosité des premières galaxies, mais il permet également de tracer l'évolution du continuum UV au repos (~1500A) des galaxies entre z~3 et la fin des âges sombres. Le dépouillement massif des données du relevé a été effectué à Terapix grâce au soutien de l'ANR REGALDIS (PI. R. Pello). Les images finales sont disponibles, ainsi que les catalogues optimisés pour la sélection d'échantillons dans les différents domaines de redshift. Le stagiaire rejoindra l'équipe de l'IRAP à charge de l'exploitation. Après s'être familiarisé avec les données, et avec la méthodologie utilisée pour la sélection des candidats photométriques et pour la correction des effets de sélection, il se focalisera sur la modélisation des distributions spectrales en énergie. Plusieurs résultats importants sont attendus de ce travail, parmi lesquels une meilleure estimation de l'évolution de la pente UV de ces galaxies, un effet qui semble lié à la metallicité et sur lequel il existe aujourd'hui une vive controverse. Nous avons également l'intention de soumettre un sujet de thèse axé sur l'exploitation du relevé MUSE/VLT pour l'étude des galaxies à formation stellaire à z~5-7. Le stage proposé permettra à l'étudiant de se familiariser rapidement avec cette problématique. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : ROUDIER Prénom : THIERRY e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Processus turbulents à la surface du Soleil calme Thème scientifique Physique solaire Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: La surface solaire (la photosphère) est un milieu extrêmement turbulent caractérisé par la présence de multiples échelles de convection thermique et par un fort couplage entre la dynamique convective et le champ magnétique émergent de notre étoile. Les mécanismes magnétohydrodynamiques (MHD) d'interaction entre ces différentes échelles de convections et les champs magnétiques du Soleil calme sont encore très mal compris. Le but de ce stage est, à partir des observations à haute résolution de la dynamique du Soleil calme obtenues par les satellites solaires HINODE et SDO : - d’étudier la statistique des champs de vitesse en liaison avec l’activité magnétique - d’analyser les vitesses photosphériques qui conduisent à la production d’éruption de filaments solaires. Ces éruptions qui sont dans la majorité des cas associées à des éjections de masse coronale (CME) qui ont des répercussions jusque sur la Terre. Ce dernier sujet est lié à ce que l’on nomme la « météo de l’Espace ». Une partie du stage sera consacrée à caractériser un nouveau logiciel de mesure des vitesses horizontales développé au sein de notre équipe. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : BARRET Prénom : Didier e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche - Toulouse Relativité générale et oscillations quasi-périodiques de hautes fréquences autour des trous noirs Thème scientifique Objets compacts Méthodologie Simulations numériques, Observations - traitement de données Résumé: L'émission X des disques d'accrétion autour des trous noirs stellaires est, sous certaines conditions, associée à des oscillations quasi-périodiques (QPO) de hautes fréquences (>100 Hz). Lorsque deux fréquences sont observées, leur rapport est proche de 3:2. Ces fréquences pourraient être associées à des fréquences relativistes épicycliques (radiale et verticale) et excitées par résonance, dans le disque d'accrétion, à un rayon tel que leur rapport soit 3:2. Ces signaux sont très faibles et difficiles à détecter et caractériser, en particulier on sait très peu, sur la variabilité des fréquences et l'exactitude du rapport 3:2. En utilisant une technique beaucoup plus sensible, basée sur l'ajustement des spectres de Fourier par maximum de vraisemblance (Barret & Vaughan 2011, ApJ), l'objectif du stage sera de caractériser de manière très précise les propriétés des QPOs du trou noir XTEJ1550-564. Il s'agira ensuite de comparer ces propriétés à celles obtenues par analyse standard basée sur la minimisation du chi2 (nécessitant par définition que les données soient moyennées sur des échelles de temps beaucoup plus longues que l'échelle de temps de variabilité des fréquences, afin que les puissances de Fourier soient distribuées selon une loi normale). Ce sera la première fois que le maximum de vraisemblance est appliqué aux spectres de Fourier des trous noirs, et donc que les QPOs sont étudiées sur des échelles de temps adéquates. Le stage se passera à l'IRAP au sein du groupe GAHEC et l'étudiant utilisera IDL comme langage de programmation. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : MATHIAS Prénom : Philippe e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP – Tarbes Les étoiles gamma Doradus de CoRoT Thème scientifique Physique stellaire Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: Ce stage concerne la caractérisation d'étoiles pulsantes dont les courbes de lumière ont été obtenues par le satellite CoRoT. Ces étoiles, les gamma Doradus présentent des modes de gravité (permettant de sonder les couches les plus internes de l'étoile), et sont encore mal connues: mécanisme d'excitation, mécanismes perturbateurs (avec une mention particulière pour la rotation!), duplicité, etc... restent largement à préciser. Le satellite CoRoT propose près de 4000 candidats pour ces étoiles, offrant un panorama très riche de la physique à l'oeuvre. Parmi les candidats les plus prometteurs se trouvent 2 catégories: - celle qui concerne les pulsateurs dont les modes de gravité co-existent avec des modes de pression: ces hybrides, dont certaines montrent un couplage prononcé entre les 2 familles de modes, sont particulièrement importante pour l'étude globale de la structure interne. - celle qui montre des courbes de lumière atypique, avec une asymétrie prononcée qui pourrait ressembler à l'effet Blazkho observé dans les étoiles de type RR Lyrae. Sans inteprétation ni même caractérisation pour l'instant, c'est une voie à explorer complètement. L'objet du stage portera au choix sur ces 2 aspects: il s'agira de caractériser le plus complètement possible quelques objets (de l'ordre d'une dizaine) de l'une ou l'autre de ces catégories afin de mieux cerner les mécanismes à l'oeuvre. Des programmes de base existent (Fortran), à charge de les améliorer pour traiter au mieux les données. Ne pas hésiter à me contacter pour des informations supplémentaires. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : BARRET Prénom : Didier e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche - Toulouse Nature des oscillations quasi-périodiques de hautes fréquences autour des étoiles à neutrons Thème scientifique Objets compacts Méthodologie Simulations numériques, Observations - traitement de données Résumé: L'ajustement des spectres de puissance de Fourier s'effectue de manière classique par minimisation du Chi2. Ceci nécessite que les puissances suivent une distribution normale, ce qui implique, qu'un grand nombre de spectres de Fourier soient moyennés. De facto, ceci signifie que l'ajustement par chi2 minimum s'applique uniquement à des données intégrées sur de longues échelles de temps (typiquement des centaines de seconde), ce qui est problématique lorsque l'on s'intéresse à des phénomènes se produisant sur des échelles de temps plus courtes (dizaines de secondes). C'est en particulier le cas pour les oscillations quasi-périodiques de hautes fréquences (>500 Hz), que l'on observe dans les disques d'accrétion des étoiles à neutrons et qui varient en fréquence sur des échelles de temps de la seconde. Ces signaux ont des fréquences caractéristiques tout à fait comparables aux échelles de temps dynamique des parties les plus internes des disques d'accrétion, au voisinage de la dernière orbite circulaire stable, dont l'existence est une prédiction fondamentale de la relativité générale (Barret et al. 2005, 2006, 2007, MNRAS). Ces signaux sont donc de formidables sondes de la relativité en champs gravitationnels forts, mais malheureusement leur physique est à ce jour mal-connue, plus de 15 ans après leur découverte. Afin de mieux comprendre l'origine des oscillations, je propose d'analyser les données de la binaire X 4U1636536, dont l'une des propriétés intéressantes est de produire des sursauts X en même temps que des QPOs de hautes fréquence. Etudier l'impact du sursaut, dont la luminosité peut atteindre la limite d'Eddington, sur les oscillations quasi-périodiques est l'objectif du stage. Certains modèles prédisent en particulier que la pression de radiation repousse le bord interne du disque et donc que les fréquences doivent diminuer pendant le sursaut. Ce phénomène n'a jamais été observé jusqu'à présent. Les sursauts X durent quelques dizaines de seconde et l'analyse des spectres de Fourier sur la durée du sursaut n'est pas possible par minimisation du chi2. C'est pour cette raison que nous utiliserons une méthode beaucoup plus sensible, récemment développée et basée sur l'ajustement des spectres de Fourier par maximum de vraisemblance (Barret & Vaughan 2011, ApJ). Cette technique s'applique en particulier pour l'ajustement de spectre de Fourier unitaire, offrant donc la possibilité de caractériser la fréquence du QPO pendant le sursaut, et de mieux contraindre la nature, l'origine et le lieu de production des oscillations quasi-périodiques de hautes fréquences générées autour des étoiles à neutrons. Le stage se déroulera à l'IRAP au sein du groupe GAHEC. L'étudiant utilisera IDL comme langage de programmation. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Forme Prénom : Francois e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Observations et simulations de résonance de lignes de champ géomagnétique implications dans les couplages vent solaire – magnétosphère – ionosphère Thème scientifique Géophysique, Plasmas planétaires, Planétologie Méthodologie Simulations numériques, Observations - traitement de données Résumé: Depuis de nombreuses années, les ondes à ultra-basses fréquences (ULF) ont été observées dans l’environnement ionisé terrestre à l’aide de magnétomètres et de radars au sol et ont généralement été utilisées comme traceurs de certains processus de la magnétosphère interne (région de lignes de champ fermées), par exemple pour déterminer la densité du plasma de la plasmasphère. Durant cette dernière décennie, il a été découvert que les ondes ULF sont aussi observées dans les régions polaires, pourtant dominées par un champ magnétique ouvert sur le champ magnétique interplanétaire. Les ondes ULF sont observées localement et globalement. Côté jour, ces pulsations semblent jouer un rôle important dans le couplage entre le vent solaire et la magnétosphère, en contribuant au transfert d’énergie du premier vers la seconde, mais également entre les deux hémisphères terrestres. De nombreuses incertitudes concernant l’origine des ondes ULF et leurs processus de couplage existent encore (Rae et al., 2005 ; Baddeley et al., 2007). Ces ondes ont la particularité de perturber l’ionosphère lorsqu’elles traversent le milieu. Ainsi, les températures ionosphériques sont particulièrement sensibles aux fluctuations périodiques du champ électrique transverse ainsi qu’au courant aligné, qui sont des signatures caractéristiques de ces ondes. Les fluctuations observées des températures ioniques et électroniques sont donc susceptibles de nous renseigner sur les ondes d’Alfvén se propageant dans l’ionosphère, et avec l’aide d’un modèle numérique nous pouvons de manière pertinente remonter l’information depuis la région de perturbation jusqu’à la source. Une première approche, menée avec les radars EISCAT pour la partie expérimentale et TRANSCAR pour la modélisation (Pitout et al., 2003), a permis de mettre en évidence l’antiphase entre concentration et température électronique en utilisant un modèle rudimentaire d’onde d’Alfvén. Cependant, cette approche est limitée par l’absence de cohérence dans la modélisation électrodynamique de l’onde. Même si les résultats initiaux sont prometteurs, nous devons mieux prendre en compte la propagation de ses ondes. Notre équipe a élaboré un modèle de propagation d’onde d’Alfvén dans l’ionosphère terrestre, qui prend en compte les différents modes de propagation des ondes d’Alfvén ainsi que leur réflexion à la base de l’ionosphère ; il est ainsi possible de connaître en tout point de l’espace, les perturbations électrique et magnétique dues à ces ondes. Il apparaît très pertinent de coupler le modèle de propagation d’onde d’Alfvén au code ionosphérique TRANSCAR. Avec un tel modèle, nous serons en mesure de caractériser plus finement les signatures des FLR (Field Line Resonance) sur les données EISCAT. Par ailleurs, nous projetons ainsi d’utiliser l’installation SPEAR (Space Plasma Exploration by Active Radar) pour chauffer périodiquement l’ionosphère au-dessus d’ESR et ainsi créer artificiellement des ondes ULF. Nous pourrons ensuite suivre leur propagation et leur effets dans l’ionosphère et dans la magnétosphère avec le radar EISCAT et les satellites en opération. Le modèle couplé nous permettra de relier entre elles les observations, en fournissant une information sur l’environnement global. Déroulement du stage : Afin d’appréhender le sujet de manière complète, nous proposons, d’un point de vue pratique, un stage en 3 étapes : 1. une phase expérimentale au Spitzberg avec le radar ESR (EISCAT Svalbard Radar) qui observera les modifications ionosphériques provoquées par SPEAR. Cette campagne s’effectuera fin février - début mars. Des ondes ULF seront générées artificiellement par SPEAR et observées par des instruments au sol (magnétomètres, radar) et embarqués (satellites). En effet, nous bénéficierons de conjonctions favorables avec des satellites autour du 1er mars 2012. 2. une phase d’analyse des données radar et satellites récoltées. Cette analyse permettra de mieux cerner le type d’ondes observées et de comprendre la réponse ionosphérique aux ondes. Nous nous attacherons en particulier à quantifier les modifications thermodynamiques de l’ionosphère polaire. 3. nous démarrerons la modélisation de la réponse ionosphérique aux ondes ULF et aux résonances de lignes de champ. Cela passera par un travail de codage pour inclure le modèle de propagation d’ondes d’Alfvén au modèle ionosphérique TRANSCAR. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : GRIMALD Prénom : Sandrine e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Etude du courant annulaire dans l’environnement terrestre : simulation et analyse de données satellite Thème scientifique Plasmas planétaires Méthodologie Théorie - modélisation, Observations - traitement de données Résumé: La Terre possède un champ magnétique dipolaire. L’interaction de ce champ magnétique et du champ magnétique interplanétaire est responsable de la déformation des lignes de champ magnétique dipolaire terrestre : ces dernières sont aplaties côté jour et étirées côté nuit. Plus on se rapproche de la Terre, moins l’impact du milieu interplanétaire est important et moins les lignes de champ magnétique terrestre sont déformées. Proche de la planète, ces dernières conservent leur forme dipolaire. C’est dans cette région que l’ont trouve la plupart des satellites commerciaux comme les satellites de télécommunications. Le courant annulaire se trouve dans la région dipolaire. Il est composé d’ions et d’électrons qui tournent autour de la Terre à une vitesse dépendant de leur énergie. Les particules d’énergie les plus élevées constituent un réel danger pour les instruments embarqués. La compréhension de cette région de l’espace est donc importante pour la protection des satellites, mais également pour la connaissance de notre environnement spatial. Les données des satellites scientifiques se déplaçant dans cette région ont montré que les ions et les électrons suivaient des trajectoires dépendant de leur énergie, mais également des conditions de pression dans le milieu (pression particulaire et pression magnétique). Ceci est responsable de l’existence d’un anneau de courant dont la structure dépend tout d’abord de la distance géocentrique, de la latitude magnétique et de la longitude. Elle dépend également de l’activité géomagnétique elle-même liée à l’activité solaire. Le but de ce stage est d’étudier les différentes structures du courant annulaire à partir du calcul de l’intensité de courant, de la densité de courant et de l’analyse des données champ magnétique et particules des satellites CLUSTER. Ce stage sera co-encadré par Sandrine Grimald et Iannis Dandouras. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : RIEUTORD Prénom : Michel e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Dynamique des étoiles de pré-sequence principale Thème scientifique Physique stellaire Méthodologie Théorie - modélisation, Simulations numériques Résumé: Ce stage a pour objet l'étude de la dynamique des étoiles jeunes durant leur période de contraction gravitationnelle. Un des problèmes actuels de la physique de la formation stellaire concerne l'évolution du moment angulaire des objets jeunes. On constate en effet que lors du passage de la matière du nuage interstellaire vers l'étoile pré-séquence principale le moment angulaire par unité de masse est réduit d'un facteur 10^5: le moment angulaire spécifique ne fait que décroître au cours des différentes étapes conduisant à la formation d'une étoile. Les mécanismes susceptibles d'extraire le moment angulaire sont nombreux mais rarement compris dans le détail. Ce stage propose d'explorer la phase de contraction gravitationnelle d'une étoile en rotation. Lors de ce processus la rotation de l'étoile augmente (spin-up) et peut atteindre la valeur critique où la force centrifuge compense la gravité à l'équateur. Dans ce cas l'étoile perd de la masse et du moment angulaire mais en quelle quantité? Par ailleurs lorsque l'étoile arrive à la fin du processus de contraction, celle-ci hérite d'une certaine distribution du moment angulaire traduite par une certaine rotation différentielle qui contrôlera plus tard les processus de mélange sur la séquence principale. Pour cette étude, le stagiaire aura à sa disposition une ``boîte à outils" numérique que nous avons développée avec L. Valdettaro (Institut Polytechnique de Milan), lui permettant une prise en main rapide du problème. Ce stage pourra se prolonger par une thèse sur les différents effets de la rotation dans les étoiles massives ou de masse intermédiaire (voir par exemple le projet ESTER sur http://www.ast.obsmip.fr/users/rieutord/ESTER.html MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Forme Prénom : Francois e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Etude des mécanismes d’émission et des processus de transport des X, des gamma et des électrons relativistes dans les atmosphères planétaires Thème scientifique Géophysique, Plasmas planétaires, Planétologie Méthodologie Théorie - modélisation, Simulations numériques Résumé: Les instruments IDEE et XGRE à bord du satellite TARANIS sont les expériences centrales de la mission, avec des objectifs scientifiques ambitieux concernant les mécanismes à la source de la production des électrons relativistes, de l’émission de Terrestrial Gamma Ray flashes (TGF) et les couplages entre l’atmosphère et les ceintures de radiations. Les instruments mesureront, à l’altitude du satellite, les flux d’électrons relativistes, de rayonnement X et gamma filtrés par l’atmosphère, pour des sources à basse altitude. De telles mesures ne donnent qu’un accès indirect à ces sources et l’étude des mécanismes responsables de ces émissions devra donc être envisagée en utilisant un modèle numérique de génération et de transport de ces émissions promptes, ainsi que des particules à l’origine de ces émissions : les électrons relativistes. Cette association modèle-mesure fournit de facto une relation de causalité entre émission et observation qui peut être exploitée pour comprendre les mécanismes. Le sujet de la thèse consiste donc à développer un outil performant d’analyse et d’interprétation des données issues des instruments XGRE et IDEE. Pour cela, nous proposons un stage dont le but est l'élaboration d’un modèle de type Monte Carlo apte à simuler les mécanismes d’émission et les processus de transport des X des gamma et des électrons relativistes depuis la région source jusqu’à l’instrument. Cet outil servira entre autre à construire une base de données environnementales de référence autour des TGF, à partir de cas types : flux, spectres, dynamiques temporelles, distribution électrons, rayonnement gamma. Ce stage peut être éventuellement suivi d'une thèse CNES. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Blelly Prénom : Pierre-Louis e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Modélisation de la détection des particules énergétiques par les détecteurs IDEE et XGRE du satellite TARANIS Thème scientifique Géophysique, Plasmas planétaires, Planétologie Méthodologie Théorie - modélisation, Simulations numériques, Instrumentation - expérimentation Résumé: Les TGFs, « Terrestrial Gamma-ray Flashes », ont été découverts dans les années 90 par le satellite BATSE de la NASA, dédié à l’étude des sursauts gamma cosmiques. Ces flashs gamma sont rares et environ mille fois plus brefs que les sursauts gamma cosmiques. Ce phénomène est associé aux régions orageuses. Taranis est un microsatellite du CNES destiné à l’étude des phénomènes atmosphériques transitoires liés à l’activité orageuse : (TGFs), sprites, blue jets, red giants, elves et des relations entre eux. TARANIS devrait être placé en 2014 sur une orbite héliosynchrone à 600-700 km d'altitude. Les instruments IDEE et XGRE à bord du satellite TARANIS sont les expériences centrales de la mission, avec des objectifs scientifiques ambitieux concernant les mécanismes à la source de la production des électrons relativistes, de l’émission de Terrestrial Gamma Ray flashes (TGF) et les couplages entre l’atmosphère et les ceintures de radiations. Les instruments mesureront, à l’altitude du satellite, les flux d’électrons relativistes, de rayonnement X et gamma filtrés par l’atmosphère, pour des sources à basse altitude. Dans ce stage nous proposons de modéliser la détection des particules énergétiques par les détecteurs, en décrivant le transport dans la matière. L’objectif de ce stage est clairement de pouvoir simuler complètement la chaîne de transmission depuis la région d’émission jusqu’à la détection, en prenant en compte les facteurs de géométrie des instruments, ainsi que la morphologie des senseurs de XGRE (sandwich BC-408, LaBr3), qui donne une information riche mais complexe à déconvoluer. Ce stage peut être éventuellement suivi d'une thèse CNES. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : KOECHLIN Prénom : LAURENT e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse MAGEUR DE FRESNEL : PROTOTYPE UV Thème scientifique Planétologie, Physique stellaire, Objets compacts, Physique des galaxies Méthodologie Théorie - modélisation, Instrumentation - expérimentation Résumé: Contexte Les grilles de Fresnel sont développées à l'Observatoire Midi Pyrénées. Elles permettront de remplacer les grands miroirs de télescopes par des membranes légères, donnant des images de meilleure qualité. Après une validation dans le domaine visible au sol puis sur le ciel avec des maquettes, dont les résultats ont été concluants, nous allons faire des tests en UV. Parallèlement aux tests optiques, une étude des cibles potentielles vise les domaines astrophysiques suivants : - Petits objets du système solaire à haute résolution angulaire, - Naissance des système exoplanétaires (disques circum-stellaires) en Lyman-α, - Physique des galaxies en UV et astrochimie. Objectifs Ils sont sur deux plans : tests optiques, et choix des cibles astrophysiques. Sur le plan instrumental, le banc optique UV en laboratoire est à monter. Le travail consistera à y tester l'optique diffractive en vue d'atteindre le Technology readiness level (TRL) 4. Parallèlement, le choix des cibles astrophysiques les plus appropriées devra être affiné en fonction des résultats des tests. Ces cibles seront pour une future mission spatiale utilisant des grilles de Fresnel de grandes dimensions (6 à 10 m d'ouverture). Méthodologie Le travail se fera dans l'équipe Signal Image pour les Sciences de l'Univers (SISU) à l'OMP Toulouse, et dans le cadre d'une collaboration inter-universités (UPS, Université de Nice, Universidad Complutense Madrid). Les études sur les cibles potentielles se feront en collaboration avec les différents instituts concernés, et impliqueront éventuellement une mission à Nice ou à Madrid. Ouverture sur un sujet de thèse L’ouverture sur un sujet de thèse est conditionnée par l’obtention d’une bourse de thèse par le candidat, qui pourra être cofinancée par un industriel. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : LE PADELLEC Prénom : Arnaud e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Développements optiques pour l’astrophysique gamma Cerenkov Thème scientifique Physique des galaxies, Cosmologie Méthodologie Simulations numériques, Instrumentation - expérimentation Résumé: L’équipe GAHEC de l’IRAP est fortement impliquée dans le projet CTA (Cerenkov Telescope Array), qui a pour but d’améliorer d’un facteur dix la sensibilité de HESS (High Energy Stereoscopic System), réseau de télescopes à imagerie Cerenkov atmosphérique pour l'étude des rayons gamma, ainsi que d’étendre la gamme d’énergies accessibles à des énergies supérieures à 100 TeV. Cet observatoire CTA, en phase préparatoire, consistera en deux réseaux de plusieurs dizaines de télescopes de tailles différents, un dans l’hémisphère sud pour l’étude approfondie des sources galactiques, l’autre dans l’hémisphère nord pour des études à plus basses énergies (10 GeV). Nous développons actuellement à l'IRAP des photodétecteurs à base de silicium qui pourront équiper les cameras des télescopes de petite taille de CTA. Ces photodétecteurs sont basés sur des photodiodes à avalanche utilisées en mode Geiger (G-APD’s), et réalisées avec des jonctions silicium dopées p / n. Ces G-APD’s ont le potentiel de surmonter certains des inconvénients des PMT’s, comme le poids, la taille, l’usage de hautes tensions ainsi que l’efficacité quantique limitée de ces derniers en termes d'amplitude et de largeur spectrale. Les APD's utilisées en mode Geiger –polarisées typiquement à plusieurs dizaines de volts- offrent l'avantage d'un gain élevé, jusqu'à 106 électrons pour un photon unique détecté. Nos détecteurs sont –en fait- constitués d’un assemblage de ces composants pour pouvoir détecter des photons simultanés, et sont baptisés ‘photomultiplicateurs au silicium’ (SiPM) ou ‘compteurs de photons multipixels’ (MPPC). En considérant une G-APD individuelle de 25 micromètres de côté, 1 millimètre carré de SiPM correspond à un arrangement de 1600 G-APD's. Le problème des SiPM est alors leur inévitable bruit électronique créé par l'émission de photon à l'intérieur du réseau de silicium, bruit qui dépend principalement de la température d'exploitation et des dimensions du détecteur (1 MHz/mm²). A ce stade du projet, nous avons : • démontré l’intérêt des SiPM dans des mesures d’astronomie Cerenkov (voir ‘Geiger Avalanche Photodiodes as tentative light detectors for VHE gamma ray astronomy’ par D. Pellion et al, Exp. Astron., 27(3), 187, (2010)), • développé notre procédé en collaboration avec le LAAS (voir ‘Computer-Aided Design (CAD) Model for Silicon Avalanche Geiger Mode Systems Design: Application to high sensitivity imaging systems’ par K. Jradi et al, Nucl. Instr. Methods Phys. Res. Sec. A, 626, 77, (2011)) • considéré le design optique de l’instrument (voir ‘The use of silicon-based photomultipliers for very high energy gamma ray astronomy: the optical issues’ par A. Cadu et al soumis Exp. Astron.). Une partie des idées développées dans le dernier papier sur l’optique reste à être mise en œuvre : l’emploi de microlentilles pour optimiser la collection de lumière. C’est cette problématique qui est proposée comme stage de Master 2. Il s’agira de développer expérimentalement et de tester sur banc, le couplage entre l’électronique et l’optique : l’intégration par hybridation de la matrice de lentilles sur un substrat de verre lui-même solidarisé à la matrice de détecteurs en arrangement hexagonal. Une partie ‘montage sur télescope’ est également envisagée, suivie d’une phase observationnelle. Le stage pourra enfin donner lieu à des poursuites en études doctorales. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : FERRIÈRE Prénom : Katia e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Structure du champ magnétique interstellaire dans le halo de notre Galaxie Thème scientifique Milieu interstellaire Méthodologie Théorie - modélisation Résumé: Notre Galaxie possède un champ magnétique interstellaire de quelques microGauss. Ce champ magnétique se manifeste de diverses façons, notamment, à travers la polarisation de la lumière stellaire et de l'émission thermique des poussières, l'effet Zeeman sur des raies atomiques et moléculaires, la rotation de Faraday des signaux émis par des pulsars Galactiques et par des sources radios extragalactiques, le rayonnement synchrotron produit par des électrons relativistes spiralant autour des lignes de champ... Avec une pression comparable à la pression du gaz et à celle des rayons cosmiques, le champ magnétique interstellaire joue un rôle fondamental dans la Galaxie. Plus particulièrement, il contrôle la structuration et la dynamique du milieu interstellaire, il régule le processus de formation stellaire, il est responsable de l'accélération des rayons cosmiques, canalise leur trajectoire et les confine dans la Galaxie. Pour toutes ces raisons, il est important d'arriver à déterminer au mieux la structure spatiale du champ magnétique interstellaire à partir de l'ensemble des données observationnelles actuellement disponibles. A ce jour, la grande majorité des chercheurs intéressés par ce problème se sont concentrés sur le disque Galactique, pour lequel les données sont de loin les plus abondantes. Or le destin des rayons cosmiques -- notamment leur probabilité d'échappement vers le milieu intergalactique -dépend essentiellement de la structure du champ magnétique dans le halo. Dès lors, le but du stage proposé sera d'établir un modèle simple du champ magnétique interstellaire dans le halo de la Galaxie, en se basant sur des mesures de rotation Faraday en direction de sources radios à moyenne et haute latitudes et sur l'intensité mesurée de l'émission synchrotron. On cherchera à tester au moins deux modèles de champ magnétique différents: (1) un modèle de champ toroïdal (qui pourrait être produit par la rotation différentielle dans le halo) et (2) un modèle de champ en forme de X (tel qu'observé dans un nombre de galaxies extérieures vues par la tranche). MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : KNÖDLSEDER Prénom : Jürgen e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Accélération des rayons cosmiques dans des milieux extrêmes Thème scientifique Milieu interstellaire, Physique des galaxies Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: Grâce à leur signature en rayons gamma, l’observatoire spatial Fermi a dévoilé pour la première fois l’accélération des rayons cosmiques dans les galaxies à flambée de formation d’étoiles. Dans ces objets, où le taux de supernovae dépasse considérablement celui de notre galaxie, la forte densité des rayons cosmiques engendre une émission gamma intense produit par l’interaction des rayons cosmiques avec le milieu interstellaire. En comparant plusieurs galaxies, nos observations ont mis en évidence une croissance de la luminosité gamma proportionnelle au taux de formation stellaire, ce qui reste difficile à expliquer dans le cadre des modèles conventionnels d’accélération et de diffusion des rayons cosmiques. Durant ce stage, nous chercherons à étendre cette étude aux galaxies les plus extrêmes, les ULIRG (galaxies ultra-lumineuses en infra-rouge), qui montrent les taux de formation d’étoiles les plus élevés dans l’Univers. Lors du stage, nous allons chercher leurs émissions gamma par l’analyse des données Fermi, en étudiant les objets proches les plus prometteurs et en utilisant une procédure d’empilement des données qui permettra la détection des objets plus faibles. Les propriétés gamma des ULIRG seront ensuite comparées à celles des galaxies à taux de formation stellaire plus modestes, afin de déterminer l’impact de l’activité galactique sur la capacité d’accélérer des rayons cosmiques. Les résultats seront également discutés dans le contexte du futur observatoire Cherenkov CTA afin d’évaluer les prospectives scientifiques de l’instrument pour les études des galaxies à flambée de formation d’étoiles. Ce travail pourra ensuite être approfondi dans le cadre d’une thèse de doctorat qui traitera plus généralement l’accélération des rayons cosmiques galactiques. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : DUPAYS Prénom : Arnaud e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Friction Quantique (autour des étoiles à neutrons) Thème scientifique Objets compacts, Vide quantique Méthodologie Théorie - modélisation, Simulations numériques Résumé: En mécanique quantique, le vide est le siège des fluctuations aléatoires incessantes qui permettent la création spontanée puis l'annihilation de paires composées d'une particule et de son anti-particule. Décrites dans le cadre de l’ElectroDynamique Quantique (QED), les manifestations physiques de ces fluctuations sont rares. L’une des plus fondamentales prédictions de la QED concerne les propriétés électriques et magnétiques du vide. Suivant cette idée, le vide peut être traité comme un milieu standard non linéaire possédant ces propres propriétés électromagnétiques. Cependant, les effets relatifs à ces propriétés sont extrêmement faibles et ne peuvent être testés qu’en présence de très forts champs électromagnétiques. La région d’espace entourant les étoiles à neutrons est alors parfaitement adaptée pour l’étude des propriétés magnéto-optiques du vide quantique. Pour ce stage, nous proposons d'étudier un nouveau mécanisme de perte d’énergie qui pourrait apparaître du fait de l’interaction du moment magnétique d’une étoile à neutrons avec le vide magnétisé qui l’entoure : le phénomène de "Friction Quantique". Le travail a réaliser pourrait consister à analyser les données existantes sur le ralentissement des pulsars et à les confronter au modèle de Friction Quantique. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : DUPAYS Prénom : Arnaud e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Lensing Quantique (autour des étoiles à neutrons) Thème scientifique Vide Quantique Méthodologie Théorie - modélisation, Simulations numériques Résumé: En mécanique quantique, le vide est le siège des fluctuations aléatoires incessantes qui permettent la création spontanée puis l'annihilation de paires composées d'une particule et de son anti-particule. Décrites dans le cadre de l’ElectroDynamique Quantique (QED), les manifestations physiques de ces fluctuations sont rares. L’une des plus fondamentales prédictions de la QED concerne les propriétés électriques et magnétiques du vide. Suivant cette idée, le vide peut être traité comme un milieu standard non linéaire possédant ces propres propriétés électromagnétiques. Cependant, les effets relatifs à ces propriétés sont extrêmement faibles et ne peuvent être testés qu’en présence de très forts champs électromagnétiques. La région d’espace entourant les étoiles à neutrons est alors parfaitement adaptée pour l’étude des propriétés magnéto-optiques du vide quantique. Pour ce stage, nous proposons d'étudier le phénomène de "Lensing Quantique", c'est-à-dire la déviation quantique de la lumière au voisinage d'une étoile à neutrons. Le travail a réaliser pourrait consister en une modélisation théorique du phénomène et des simulations numériques dans le cas de systèmes astrophysiques connus. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : JEAN Prénom : Pierre e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Etude des performances de l’observatoire CTA Thème scientifique Astroparticules Méthodologie Simulations numériques, Instrumentation - expérimentation Résumé: Les récentes découvertes réalisées par les télescopes qui observent dans le domaine des photons gamma du TeV (HESS, MAGIC, VERITAS) ont amélioré significativement notre compréhension des phénomènes de très haute énergie dans l’Univers (rayons cosmiques, blazars, pulsars,…). Cette réussite scientifique a motivé la communauté des astroparticules pour réaliser l’observatoire CTA (Cherenkov Telescope Array). Cet observatoire, qui devrait commencer les observations en 2015, est constitué de télescopes Cherenkov dont le principe est d’observer le rayonnement Cherenkov des gerbes électromagnétiques (électrons & positrons ultrarelativistes) produites par l’interaction des photons gamma dans l’atmosphère. Les capacités d’imagerie et de photométrie de ces télescopes permettent de déterminer la direction et l’énergie des gamma issus de sources astrophysiques. Les performances de CTA sont estimées au moyen de codes numériques qui simulent par des méthodes Monte Carlo : (a) la production et la propagation du rayonnement Cherenkov des gerbes électromagnétiques dans l’atmosphère et (b) la réalisation des images du rayonnement Cherenkov en prenant en compte la réponse des télescopes. Pour cela, une partie des membres de la collaboration CTA utilise les codes Corsika (a) et Simtelarray (b). Une analyse statistique des résultats des simulations permet d’obtenir la résolution angulaire, la résolution spectrale et la sensibilité de l’observatoire. Le stage a pour objectif d’estimer les performances de CTA. Après une étude bibliographique de l’astronomie gamma des très hautes énergies et du principe de fonctionnement des télescopes Cherenkov, le stage débutera par l’apprentissage des codes Corsika et Simtelarray. Il s’agira ensuite de calculer les performances de CTA en fonction de configurations de l’observatoire proposées par la collaboration. Le stage pourra se conclure par la simulation de l’observation d’une source astrophysique. Ce travail sera réalisé au sein de l’équipe CTA de l’IRAP. Il pourrait être poursuivi dans le cadre d’une thèse de doctorat en forte interaction avec la collaboration internationale CTA. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : von Ballmoos Prénom : Peter e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Modélisation de l'expérience EUSO BALLON Thème scientifique Astrophysique des Hautes Energies Méthodologie Simulations numériques, Instrumentation - expérimentation Résumé: EUSO-BALLON est le "path-finder" de la mission spatiale JEM-EUSO, qui a pour but l’observation des gerbes atmosphériques géantes induites dans l’atmosphère terrestre par les rayons cosmiques d’ultra-énergétiques (RCUE). Avec des énergies au delà de 1020 eV, ces évènements sont plus de dix millions de fois plus énergétiques que ce que pourra communiquer le plus puissant accélérateur de particules (LHC) à un proton. JEM-EUSO localisera pour la première fois des sources de rayons cosmiques et marquera l’ouverture historique de l’astronomie non-photonique, menée via le canal des particules chargées. Les question scientifiques principales de JEM-EUSO sont : quelles sources sont capables de accélérer des particules de l'énergie des RCUEs, quel est le mécanisme d’accélération, existe-til un lien entre les sources de RCUEs et d’autres sources déjà connues dans l’univers, peut-on se servir des RCUEs comme de messages pour sonder le cosmos ? EUSO BALLON est à la fois un démonstrateur et le précurseur de JEM-EUSO et de toute mission spatiale dédiée à l’études des rayons cosmiques ultra-énergétiques. Nous voulons tester un prototype du plan de détection (PDM, consistant de photomultiplicateurs multi-anode) avec une optique de Fresnel dans des conditions spatiales : étudier un bruit de fonds réel et observer des photons de fluorescence émis par les gerbes atmosphériques. Depuis sa nacelle embarqué en ballon stratosphérique, EUSO BALLON permettre alors la première détection d’une gerbe atmosphérique géante "par le dessus" et ouvrira ainsi la voie de l’espace, cad vers JEM-EUSO. Le premier vol de EUSO-BALLOON doit avoir lieu en 2013. Tandis que la collaboration JEM-EUSO met à disposition le plan focal (PDM assemble) et l'optique de Fresnel, l'intégration, les tests sol, et le(s) vol(s) sont réalises par une équipe intégrée entre IRAP et la division ballon du CNES. L'étudiant(e) participera aux phases de préparation du projet ballon au sein de l'équipe instrumentale. Pendant son stage de master il/elle entreprendra une étude détaillée des caractéristiques de détection de l'instrument et effectuera la modélisation des gerbes atmosphériques incluant les différentes étapes de la détection : développement des gerbes atmosphériques, génération des photons de fluorescence et Cerenkov, et transfert des photons jusqu'à la lentille du télescope. Ce projet est proposé comme sujet de thèse (Mise en œuvre et vol de l'expérience EUSOBALLON). L’échelle de temps d'un projet ballon est idéalement adaptée à la formation d'un(e) étudiant(e) en thèse qui apprendra les méthodes, comprendra l’ensemble d’un système embarqué, et suivra toutes les étapes d’un projet spatial (mise en œuvre, intégration, calibration, test, vol(s) ballon, l’exploitation des données), sans les délais de réalisation et l’organisation lourde des grands projets satellites. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : von Ballmoos Prénom : Peter e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Modélisation de l'expérience EUSO BALLON Thème scientifique Astrophysique des Hautes Energies Méthodologie Simulations numériques, Instrumentation - expérimentation Résumé: EUSO-BALLON est le "path-finder" de la mission spatiale JEM-EUSO, qui a pour but l’observation des gerbes atmosphériques géantes induites dans l’atmosphère terrestre par les rayons cosmiques d’ultra-énergétiques (RCUE). Avec des énergies au delà de 1020 eV, ces évènements sont plus de dix millions de fois plus énergétiques que ce que pourra communiquer le plus puissant accélérateur de particules (LHC) à un proton. JEM-EUSO localisera pour la première fois des sources de rayons cosmiques et marquera l’ouverture historique de l’astronomie non-photonique, menée via le canal des particules chargées. Les question scientifiques principales de JEM-EUSO sont : quelles sources sont capables de accélérer des particules de l'énergie des RCUEs, quel est le mécanisme d’accélération, existe-til un lien entre les sources de RCUEs et d’autres sources déjà connues dans l’univers, peut-on se servir des RCUEs comme de messages pour sonder le cosmos ? EUSO BALLON est à la fois un démonstrateur et le précurseur de JEM-EUSO et de toute mission spatiale dédiée à l’études des rayons cosmiques ultra-énergétiques. Nous voulons tester un prototype du plan de détection (PDM, consistant de photomultiplicateurs multi-anode) avec une optique de Fresnel dans des conditions spatiales : étudier un bruit de fonds réel et observer des photons de fluorescence émis par les gerbes atmosphériques. Depuis sa nacelle embarqué en ballon stratosphérique, EUSO BALLON permettre alors la première détection d’une gerbe atmosphérique géante "par le dessus" et ouvrira ainsi la voie de l’espace, cad vers JEM-EUSO. Le premier vol de EUSO-BALLOON doit avoir lieu en 2013. Tandis que la collaboration JEM-EUSO met à disposition le plan focal (PDM assemble) et l'optique de Fresnel, l'intégration, les tests sol, et le(s) vol(s) sont réalises par une équipe intégrée entre IRAP et la division ballon du CNES. L'étudiant(e) participera aux phases de préparation du projet ballon au sein de l'équipe instrumentale. Pendant son stage de master il/elle entreprendra une étude détaillée des caractéristiques de détection de l'instrument et effectuera la modélisation des gerbes atmosphériques incluant les différentes étapes de la détection : développement des gerbes atmosphériques, génération des photons de fluorescence et Cerenkov, et transfert des photons jusqu'à la lentille du télescope. Ce projet est proposé comme sujet de thèse (Mise en œuvre et vol de l'expérience EUSOBALLON). L’échelle de temps d'un projet ballon est idéalement adaptée à la formation d'un(e) étudiant(e) en thèse qui apprendra les méthodes, comprendra l’ensemble d’un système embarqué, et suivra toutes les étapes d’un projet spatial (mise en œuvre, intégration, calibration, test, vol(s) ballon, l’exploitation des données), sans les délais de réalisation et l’organisation lourde des grands projets satellites. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : PETIT Prénom : Pascal e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Variabilité magnétique de la supergéante froide Bételgeuse Thème scientifique Physique stellaire Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: La supergéante froide Bételgeuse est l’une des rares étoiles dont il est possible de résoudre finement la surface et l’environnement proches en imagerie directe et interférométrie. Son diamètre apparent a pu être mesuré dès 1921 par Michelson, et elle reste aujourd’hui l’une des étoiles les plus observées, depuis l’UV jusqu’au domaine radio. Cet intérêt constant est justifié par son statut évolutif d’étoile en fin de vie, dont la perte de masse soutenue contribue à l’enrichissement chimique de la Galaxie. La source d’énergie de ce fort vent stellaire fait encore aujourd’hui l’objet de spéculations, qui pointent vers l’activité (convective et/ou magnétique) de Bételgeuse. Une nouvelle pièce du puzzle a été apportée très récemment par la découverte d’un faible champ magnétique de surface, détecté en spectropolarimétrie haute résolution par l’instrument NARVAL, au Pic du Midi de Bigorre. Ce champ magnétique est probablement généré via une dynamo activée par la convection seule, sans l’aide d’une rotation globale significative généralement associée aux dynamos stellaires (Bételgeuse effectue un tour sur elle-même tous les 17 ans environ, contre 28 jours pour le Soleil). Il s’agit de la première mise en évidence observationnelle de ce type de dynamo. Depuis cette découverte, un suivi systématique de l’étoile a été entrepris avec NARVAL et ESPaDOnS, afin de caractériser l’évolution temporelle du champ de surface. L’analyse de ce suivi, accumulé sur un an et demi, fait l’objet de ce stage. L’étudiant(e) utilisera les données spectropolarimétriques obtenues depuis mars 2010. Ces observations permettront de caractériser le champ magnétique de Bételgeuse et de déterminer des temps typiques d’évolution du champ de surface. En parallèle, l’étudiant développera des outils d’estimation de paramètres classiques d’activité stellaire (bissecteurs de raies, vitesses radiales, émission chromosphérique) dont l’évolution temporelle sera confrontée aux mesures magnétiques directes. Ce matériau observationnel sera interprété en relation avec les observations passées de l’étoiles (pour les mesures non-magnétiques) et avec les prédictions récentes des modèles numériques de convection de Bételgeuse. Ce stage constitue une bonne introduction à toute thèse observationnelle en physique stellaire. Bibliographie succinte : Aurière M., et al., 2010, A&A, 523, A40 Petit P., et al., 2011, arXiv:1109.3979 MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : WEBB Prénom : Natalie e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Identification des pulsars milliseconde dans les amas globulaires grace aux observations gamma prises avec Fermi Thème scientifique Objets compacts Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: Les amas globulaires sont des ensembles très âgés et très denses d'étoiles. Leur grand âge implique qu'ils contiennent un grand nombre d'objets compacts. Les rencontres entre les étoiles de l'amas permettent l'échange d'énergie entre elles et au fur et à mesure l'énergie des étoiles s'équilibre. Par conséquent, les étoiles les plus massives se trouvent au centre de l'amas. Sans énergie supplémentaire les amas deviendront de plus en plus denses, jusqu'à leur éffondrement. Mais seulement 20% des amas globulaires galactiques se sont effondrés. Ils doivent donc être stabilisés par de l'énergie supplémentaire. Il a été proposé que les binaires compactes puissent fournir cette énergie. Lors du processus d'interaction avec une étoile isolée, les binaires se contractent. L'énergie ainsi libérée est emportée par l'étoile isolée. Pourtant, jusqu'à dernièrement très peu de ces binaires ont été détectées dans les amas globulaires. La détection de ces binaires est donc importante pour une étude de l'évolution des amas globulaires. La détection en visible des binaires est très difficile à cause de la grande densité d'étoiles dans les amas. On peut donc essayer de détecter les pulsars milli-secondes, qui naissent des binaires compactes contenant une étoile à neutrons (binaires X). Ces pulsars milli-secondes sont alors les traceurs des binaires X et ils rayonnent en rayons gamma, au contraire de toute autre source dans les amas globulaires. On peut donc chercher l'émission gamma des amas globulaires avec le satellite gamma (Fermi) pour déterminer le nombre de pulsars milli-secondes (et donc l'echantillon de binaires X existant auparavant) dans les amas globulaires. Ce travail a déjà été commencé avec l'observation de 13 des ~150 amas globulaires galactiques (Abdo et al. 2010). Le stage comportera une étude bibliographique sur les objets en question. Ensuite il sera nécessaire de traiter les données avec les logiciels 'Fermi Science Tools'. Après avoir vérifié la cohérence spatiale entre la source et l'amas étudié, il faut ajuster les spectres avec des modèles simples en utilisant un logiciel appelé 'gtlike' pour déterminer si l'émission provient des pulsars millisecondes. Il faut également rechercher des signes de variabilité en étudiant la courbe de lumière. La luminosité mesurée indique le nombre de pulsars millisecondes. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Bohm Prénom : Torsten e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Origine de l'activité des étoiles pré-séquence principales Ae/Be de Herbig - le cas de la binaire spectroscopique HD 104237 Thème scientifique Physique stellaire Méthodologie Simulations numériques, Observations - traitement de données Résumé: Les étoiles Ae/Be de Herbig sont des objets pré-séquence principale de masse intermédiaire (2-8 masses solaires). Elles montrent tous les signes d'une activité intense (émission dans les raies Ca II H et K, Mg II h et k, He I 5876 A, H alpha, Ca II triplet IR, variabilité court terme de ces raies, émission X, etc...). Le profil P Cygni de certaines de ces raies (H alpha, Mg II h et k) et aussi l'observation de certaines raies particulières (C IV 1550 A, He I 5876 A) indiquent la présence de forts vents stellaires et de chromosphères étendues. Cette forte activité semble d'autant plus paradoxale que ces étoiles se trouvent dans la phase radiative de leur contraction et ne possèdent donc pas (en principe) de zone convective externe. Or, le mécanisme classique de dynamo magnétique (de type solaire) nécessite pour son fonctionnement la présence d'une zone convective externe importante. D'autre part, elles sont trop froides pour que leurs vents puissent être dû à un mécanisme lié à la pression de rayonnement (comme dans le cas des étoiles chaudes). Deux interprétations possibles devaient être poursuivi plus en détail. Le problème du réservoir d' énergie pour ces phénomènes actifs pourrait être résolu en impliquant soit une source interne à l'étoile (par exemple énergie de rotation), soit une source externe (par exemple énergie gravitationnelle d'un disque d'accrétion entourant l'étoile). La modulation rotationnelle de certaines raies UV et optiques pourrait être interprété comme témoin d'un champ magnétique structuré à la surface de ces étoiles et pourrait donc suggérer l'existence d'un mécanisme de dynamo turbulente utilisant la rotation interne comme source d'énergie. Dans ce modèle (qualitatif pour l'instant), des instabilités liées à la rotation engendreraient des mouvements turbulents sous la photosphère, et la zone turbulente jouerait le rôle tenu par la zone convective dans la dynamo solaire classique. L'existence et l'importance d'un champ magnétique primordial ne peuvent pas non plus être exclues. Récemment, des observations et analyses spectropolarimétriques ont revelé que seulement une petite fraction de l’ordre de 10% de ces étoiles montre la présence de champ magnétiques, il sera alors intéressant de rechercher des corrélations possibles entre détection de champ magnétique et activité stellaire. Une autre interprétation possible propose qu'un disque en mouvement quasi-keplérien s'étendant jusqu'à la photosphère stellaire touche l'étoile dans une couche limite dans laquelle la matière du disque est freinée d'un facteur 5 à 10 à la vitesse de rotation de la photosphère. De cette manière, l'énergie potentielle peut être transformée en radiation ou en énergie mécanique. Mieux comprendre l'origine de cette activité énigmatique (et des chromosphères associées), l'origine des vents et le rôle joué par d'éventuels disques circumstellaires primordiaux concernant cette activité, mais aussi leur effet potentiel sur l'évolution stellaire jeune aidera à répondre à plusieurs questions fondamentales de la physique stellaire contemporaine. HD 104237 est une étoile Ae de Herbig protoype. Elle subit des variations de raies spectrales spectaculaires, et on a des premiers indices d'une interaction forte avec sa composante binaire spectroscopique. Nous disposons d’une base de données spectro-temporelle à haute résolution de cette étoile. Le point central du stage sera de chercher par analyse spectroscopique des corrélations entre traceurs d’activité et de vents stellaires d’une part et position orbitale de la composante secondaire d’autre part, et ainsi de mieux comprendre le rôle de la binarité dans l'activité de cette étoile. Une approche plus générale pourra permettre dans la suite de rechercher dans un ensemble d'étoiles de Herbig des corrélations entre traceurs d'activité et paramètres fondamentaux (Teff, log g, vsini,..), afin d’apporter des éléments supplémentaires à la question de l’origine de l’activité observée et inexpliquée dans ce groupe d’étoiles. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Bouché Prénom : Nicolas e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Étude des vents galactiques Thème scientifique Physique des galaxies Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: Depuis le Big-Bang, l'univers n'a pas été très "efficace" pour former des galaxies. En effet, en moyenne, seulement 5% de la matière baryonique (composée principalement d'hydrogène et d'hélium) a été transformée en étoiles, avec un maximum de 20% pour les galaxies similaires à la Voie Lactée. La formation stellaire est particulièrement inefficace dans les galaxies de plus faibles ou plus fortes masses. Pour les galaxies de faibles masses, le mécanisme de suppression est attribué aux vents galactiques. Ce `feedback' scenario est intéressant et attrayant pour plusieurs raisons. Il permet en particuliers d'expliquer l'enrichissement du milieu inter-galactique en éléments lourds. Malheureusement les propriétés physiques des vents galactiques (comme le taux d'éjection de matière) sont toujours encore totalement inconnues. Méthodologie: L’étude proposée pour le stage consiste donc à déterminer des propriétés physiques importantes des vents galactiques comme leur collimation, et le taux d'éjection de matière. Suivant les intérêts de l'étudiant(e), il/elle pourra soit (a) utiliser plusieurs échantillons de galaxies à z~0.1, 0.5 et 1.0; soit (b) utiliser une approche de modélisation analytique très simplifiée qui se réduira à résoudre numériquement des équations différentielles du premier ordre. Perspectives du stage: Le sujet proposé a pour objectif d'initier l'étudiant à la recherche et à la problématique de l'évolution des galaxies, une problématique en plein essor actuellement. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Bouché Prénom : Nicolas e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Cinématique 3D des galaxies Thème scientifique Physique des galaxies Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: L'astrophysique moderne se trouve dans une époque glorieuse où de grands relevés observationels (tels SDSS, COSMOS, VVDS, etc.) ont transformé notre perception et notre compréhension de l'univers. En particulier, ces grands relevés ont fourni plusieurs types de catalogues contenant des millions de galaxies où chacune est cataloguée avec une mesure du flux, de sa taille, etc. Des suivis avec des instruments dit de 3D (spectrographes d'imagerie qui produisent des spectres pour chaque pixels du champ) sont nécessaire pour déterminer la propriété physique la plus importante des galaxies: la masse dynamique du halo. Vu que ces spectrographes produisent des données en 3 dimensions (x,y,λ), les données sont habituellement réduites à deux produits dérivés, la carte du champ de vitesse et le profile de distribution en flux. Ces données dérivées sont ensuite utilisées pour déterminer la masse du halo et la taille de la galaxie de manière indépendante. Hors ces deux types de données ne sont pas indépendants. L'objectif de ce projet est de travailler sur un outil qui passerait des données bruts (en 3D) aux produits finaux en une seule étape. Méthodologie: L’étude proposée pour le stage consiste donc à déterminer des propriétés physiques fondamentales des gIRAP_MasterStage.odtalaxies à formation stellaire. Pour ce faire, l'étudiant développera un outil d'analyse de données en 3D pour déterminer les paramètres physiques de ce galaxies, tel que la taille, et la masse dynamique. Perspectives du stage: Le sujet proposé a pour objectif d'initier l'étudiant à la recherche et à la problématique de l'évolution des galaxies, une problématique en pleine évolution actuellement. Le projet est modulable permettant une progression de la complexité du projet en fonction des aptitudes de l'étudiant. Étant donné la nature de ce projet, un étudiant avec des connaissances approfondies en programmation sera avantagé. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : BALLOT Prénom : Jérôme e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Modes de gravité des étoiles en rotation rapide : application aux sdB Thème scientifique Physique stellaire Méthodologie Théorie - modélisation Résumé: Depuis leur lancement, les missions spatiales CoRoT et Kepler fournissent des mesures photométriques de haute précision permettant de détecter et de mesurer précisément les fluctuations de luminosité que peuvent induire des oscillations de stellaires. En effet, les étoiles peuvent osciller sous l'effet des forces de pression (modes acoustiques) ou sous l'effet de la force d'Archimède (modes de gravité ou modes g). Certaines étoiles sous naines de type B (sdB) pulsent selon de tels modes g et sont observées par Kepler. Les sdB sont des étoiles évoluées, compactes, brûlant leur hélium au cœur et dont l'enveloppe d'hydrogène a quasiment disparu. L'étude des fréquences d'oscillation des modes propres permet de sonder l'intérieur de ces étoiles. On peut ainsi déterminer par exemple la masse du cœur d'une sdB et la quantité résiduelle d'hélium qu'il renferme. Pour ce faire, on peut utiliser une méthode directe qui consiste à comparer les fréquences des oscillations observées à celles calculées à partir de modèles de structure interne. Le calcul théorique des modes et fréquences propres d'une étoile à symétrie sphérique ne pose pas de difficultés majeures : il s'agit de résoudre un problème aux valeurs propres à 1D. En revanche, dès que l'étoile tourne, cette symétrie va se briser : d'une part la force centrifuge va déformer l'étoile, et d'autre part les oscillations vont être affectées par la force de Coriolis. Si la rotation est lente, on peut traiter ces effets de façon perturbative, mais lorsque la vitesse de rotation devient importante, il faut résoudre le problème complet à 2D beaucoup plus complexe, rarement traité jusqu'à aujourd'hui. Pour résoudre ce problème, un code d'oscillation 2D (TOP) a été développé. A l'aide de ce code, nous avons déjà exploré le spectre des modes de gravité d'une étoile en rotation rapide en considérant un modèle de structure stellaire simplifié par un polytrope. Au cours de ce stage, l'étudiant ira au delà de cette étude simplifiée et s'intéressera à une étoile sdB dans un système binaire serré observée par Kepler et pour laquelle un modèle réaliste de structure interne a été calculé. A partir de cette structure de référence, l'étudiant devra étudier l'influence de la rotation rapide sur les oscillations de cette étoile sdB. Il utilisera pour cela le code TOP pour prendre en compte de façon complète les effets de la force de Coriolis (on négligera les effets centrifuges, ce qui se justifie dans ce cas). Ce stage sera co-encadré par Stéphane Charpinet qui fournira les modèles de structure des sdB. Plus d'information sur http://www.jerome-ballot.fr/category/Enseignement/Stages-M2 MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : BALLOT Prénom : Jérôme e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Sondage sismique des enveloppes convectives des étoiles de type solaire Thème scientifique Physique stellaire Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: La mission spatiale Kepler fournit depuis 2009 des observations astérosismologiques pour des centaines d'étoiles de type solaire. Les étoiles comme le Soleil oscillent sous l'effet d'ondes acoustiques (modes p) qui sont générées par la convection de surface et se propagent à l'intérieur de l'étoile. La mesure précise des fréquences propres de ces modes d'oscillation apporte des contraintes sur la structure interne des étoiles, ce qui permet de valider ou d'affiner les modèles d'évolution stellaire. Il est par exemple possible de déterminer de manière directe la profondeur de l'enveloppe convective d'une étoile de type solaire. En effet, les régions de l'étoile où la vitesse du son -ou sa dérivée- varie rapidement (comme à la base de l'enveloppe convective, BEC) produisent des signatures caractéristiques visibles dans ce qu'on appelle la petite différence ou la seconde différence (grandeurs obtenues en combinant les fréquences de plusieurs modes). Cette signature se présente sous la forme d'une oscillation dont la période dépend de la position de la BEC et dont l'amplitude dépend des variations de la vitesse du son à la BEC. Ces petites signatures sont aujourd'hui exploitables dans au moins une dizaine de cibles de Kepler. Pendant ce stage, l'étudiant participera à l'interprétation de ces observations sismologiques en déterminant l'étendue des enveloppes convectives des étoiles de l'échantillon observé. Pour cela, il développera un outil pour extraire des variables sismiques la signature de la BEC. Une méthode basée sur un MCMC (Markov Chain Monte Carlo) sera utilisée pour déterminer l'amplitude et la période de cette signature. Il testera et validera la méthode sur des observations sismiques du Soleil. Plusieurs techniques utilisant différentes variables sismiques pourront être croisées. Selon l'avancée du projet, l'étudiant pourra extraire également des informations sur la région de seconde ionisation de l'hélium, située sous la surface, produisant des signatures du même type que celle de la BEC et pouvant nous renseigner sur l'abondance d'hélium dans l'étoile. Plus d'information sur http://www.jerome-ballot.fr/category/Enseignement/Stages-M2 MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : BALLOT Prénom : Jérôme e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Sismologie des étoiles de type solaire : influence de la turbulence de surface Thème scientifique Physique stellaire Méthodologie Théorie - modélisation Résumé: Les étoiles comme le Soleil oscillent sous l'effet d'ondes acoustiques (modes p) qui sont générées par la convection de surface et se propagent à l'intérieur de l'étoile. La mesure des fréquences d'oscillation de ces modes propres permet de contraindre la structure interne des étoiles. L'héliosismologie a ainsi permis de connaître finement l'intérieur solaire (température centrale, profondeur de l'enveloppe convective, quantité d'hélium, processus de diffusion et de mélange, rotation interne...) et d'affiner nos modèles de structure interne. Toutefois, même aujourd'hui, il reste des écarts significatifs entre les fréquences des modes observées et celles calculées à partir des modèles de structure interne. Ces écarts, insignifiants à basse fréquence (< 2 mHz), augmentent progressivement avec la fréquence des modes et dépassent la dizaine de µHz (modes à ~3-4 mHz). On attribue ces écarts à une mauvaise modélisation des couches les plus externes du Soleil. En effet, les modèles de structure interne sont des modèles hydrostatiques qui ne prennent pas en compte les effets de la turbulence et du champ magnétique qui peuvent être important à la surface. En héliosismologie, il est aisé de s'affranchir de ces effets de surface, car on connaît précisément le rayon et la masse du Soleil. Il n'en est pas de même pour les autres étoiles. Les missions spatiales CoRoT et Kepler fournissent aujourd'hui des observations astérosismologiques pour des centaines d'étoiles de type solaire dont l'interprétation est entachée par ces effets de surface. Des méthodes ont été proposées pour en corriger les effets de manière ad hoc. Pendant ce stage, l'étudiant explorera une autre voie. Il utilisera des modèles de la structure des couches externes du Soleil obtenus à l'aide de simulations hydrodynamiques 3D, qu'il combinera à un modèle hydrostatique de structure interne. Il fera des calculs d'oscillations en prenant en compte les termes supplémentaires induit par la turbulence pour quantifier son impact sur les fréquences des modes. Plus d'information sur http://www.jerome-ballot.fr/category/Enseignement/Stages-M2 MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Malzac Prénom : Julien e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Modélisation des cascades électromagnétiques dans le milieu intergalactique Thème scientifique Objets compacts, Cosmologie, Astrophysique des très hautes énergies Méthodologie Théorie - modélisation, Simulations numériques Résumé: L'astronomie des très hautes énergies (THE : GeV, TeV) à pris son essor au cours de ces dernières années avec la moisson impressionnante de résultats recueillis par les télescopes Cherenkov tels que HESS, MAGIC ou VERITAS, ainsi que le télescope à rayon gamma spatial Fermi lancé en 2008. Dans ce contexte, de nombreuses sources THE extragalactiques ont été détectées (noyaux actifs de galaxies, sursaut gamma). Il a été suggéré que ces sources puissent être utilisées comme des sondes cosmologiques. Par exemple, le rayonnement gamma de ces sources extragalactiques peut interagir avec le rayonnement diffus intergalactique pour produire des paires électron-positrons qui peuvent elle même produire des photons gamma par interaction inverse Compton sur ce même rayonnement diffus conduisant ainsi au développement d'une cascades électromagnétique étendue se propageant sur des distances cosmologiques entre la source et la terre. Le principal effet est que les sources gamma lointaines n'apparaissent plus comme ponctuelles mais étendues. Les propriétés observables de la cascade (comme la taille de son image, ou les retards temporels entre différentes bandes d’énergies), peuvent être utilisées pour sonder les caractéristiques physiques du milieu dans lequel celle ci s’est développée. Le but du stage consistera à étudier et modéliser les propriétés de ces cascades électromagnétiques, afin de faire des prédictions concernant par exemple la taille de l'image détectée de la cascade en fonction de l'énergie, ou les retards temporels entre différentes bandes d'énergies. Nous disposons à l’IRAP d’un code de Monte-Carlo, permettant de simuler ces processus radiatifs de très haute énergie. Il s’agira d’adapter le code au problème des cascades extragalactiques et de faire des simulations dans différentes configurations. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : ATTEIA Prénom : Jean-Luc e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Un regard critique sur la standardisation des sursauts gamma Thème scientifique Cosmologie Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: La mesure de la géométrie de l'univers et de son évolution constituent depuis longtemps des axes de recherche privilégiés de la cosmologie. Ces domaines ont progressé récemment grâce à des mesures extrêmement précises des fluctuations du fond diffus cosmologique, à l'observation de la croissance des grandes structures comme les amas de galaxies et à l'utilisation des supernovae de type Ia (SN Ia) comme "chandelles standards". Ces observables combinées ont permis des mesures très précises des paramètres cosmologiques et surtout la découverte majeure que l'expansion l'univers est actuellement dans une phase d'accélération. La mesure précise de la luminosité des supernovae a constitué un élément clé dans cette découverte. Ces mesures ont pu être obtenues grâce aux progrès instrumentaux et à une opération délicate de "standardisation" qui permet de déterminer précisément la luminosité des supernovae observées, à partir de leurs propriétés temporelles et spectrales. Les sursauts gamma constituent un autre type de sonde cosmologique que leur luminosité extrême rend visibles à très grande distance. De nombreux travaux ont lieu actuellement pour tenter de "standardiser" les sursauts gamma de façon comparable aux SN Ia. Ces tentatives ont eu un succès limité, avec des incertitudes qui restent très supérieures à celles atteintes pour les SN Ia. Le travail proposé consistera à comparer différents estimateurs de luminosité proposés pour les sursauts gamma pour évaluer leur fiabilité. Ce travail de traitement et d'interprétation des données conduira à une discussion plus générale sur les limitations présentes des estimateurs de luminosité et sur la possibilité pour les sursauts gamma de devenir un jour des chandelles standard. Le stage se déroulera à l'IRAP dans le groupe GAHEC. L'étudiant travaillera sur les observations de sursauts gamma obtenues par les satellites Swift, Fermi et KONUS. Un sujet de thèse sera aussi proposé sur la problématique plus générale de l'étude des contraintes combinées apportées par les sursauts gamma et les autres sondes cosmologiques (fluctuations du fond cosmologique et croissance des grandes structures). MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : DEMYK Prénom : Karine e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Influence du fer sur les propriétés optiques de la poussière : de l’absorption dans le proche infrarouge à l’émission dans le domaine millimétrique. Thème scientifique Milieu interstellaire Méthodologie Instrumentation - expérimentation Résumé: Context : Bien que minoritaires (1% en masse), les grains de poussière jouent un rôle fondamental dans l’évolution du MIS et dans le processus de formation stellaire (chauffage du gaz par effet photoélectrique, formation de molécules à leur surface…). Parmi les éléments qui composent les grains réfractaires de taille submicronique (Si, O, Mg, Fe, Al, Ca, Ti…) le fer tient une place particulière puisque, bien que la quasi totalité du fer soit sous forme solide, la façon dont il est incorporé à la poussière n’est pas connue (oxydes, fer métallique, dans le réseau chimique des silicates). La poussière silicatée est observée aussi bien en émission dans le domaine de l’infrarouge lointain et du submillimétrique (FIR /submm, 100 µm et plus) dans les nuages froids où vont se former les étoiles qu’en absorption/émission dans le moyen infrarouge (MIR, 4-50 µm) autour des étoiles et dans les disques protoplanétaires. Le domaine de l’infrarouge proche (NIR, 14µm) est également particulièrement intéressant pour la poussière riche en fer car celui-ci y absorbe efficacement. Contenu : Ce stage propose d’étudier l’incorporation du fer dans la poussière (i) d’une part à travers la caractérisation des propriétés optiques d’analogues de la poussière contenant du fer sous des formes variées dans une large gamme spectrale (1-1500 µm) et à des températures comparables à celle du milieu interstellaire (10 K) par spectroscopie infrarouge et (ii) d’autre part à travers la comparaison des données expérimentales avec les observations (archives ISO, Spitzer dans le MIR, données Herschel acquises au sein du groupe "Milieu Interstellaire, Cycle de la Matière et Astrochimie" dans le FIR/submm). Ce travail, dont les résultats sont essentiels pour l’interprétation des données Herschel/Planck, pourra se poursuivre dans le cadre d’une thèse. Méthodes : spectroscopie à Transformé de Fourier sur le dispositif ESPOIRS, traitement des données expérimentales sous IDL. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : HAYES Prénom : Matthew e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Kinematics and winds in local extreme star-bursting galaxies Thème scientifique Physique stellaire, Milieu interstellaire, Physique des galaxies, Cosmologie Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: My team has recently been awarded substantial time (>50 orbits) with the Hubble Space Telescope (HST) to study a sample of extreme starburst galaxies in the local universe. The sample – the Lyman-alpha Reference Sample – includes galaxies similar to those discovered in surveys of the early universe, when cosmic reionization was ongoing, the galaxy assembly process was active, and the bulk of stellar mass was being built up. The major advantage of studying galaxies in the *nearby* universe is that we can study them in amazing detail. Historical examples here : http://obswww.unige.ch/people/matthew.hayes/LymanAlpha/Pilot6/ The observations focus on the Lyman-alpha emission line in the far ultraviolet, with the Cosmic Origins Spectrograph on HST. Ly-alpha is without doubt the most vital spectral feature in the identification and study of the most distant galaxies. However, little is known about the physical properties of star-forming galaxies that regulate and determine the emission of Ly-alpha – hence the large-scale programme with Hubble. In this project the student will study the effects of kinetic feedback from massive stars and the properties of the stars themselves, all using state-of-the-art data, with an active, high-impact, international collaboration. Astrophysical themes include, relevance to high-redshift galaxy surveys and galaxy populations, ISM kinematics and stellar feedback, cosmic reionization, stellar populations and modeling, methods of spectroscopic data processing and analysis. At the very minimum, the student will be involved in: 1. the processing and basic reduction/testing/checking of HST spectroscopic data [dedicated HST software]. 2. the measurement of absorption and emission lines in the far ultraviolet, and optical emission features (in SDSS) [IRAF] 3. determination of the kinematic properties/wind velocities of interstellar gas 4. stellar population modeling, and estimating the properties of the young, massive stars. And may extend to (with arbitrary complexity): 5. Lyman-alpha radiation transport modeling MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : WEBB Prénom : Natalie e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Vers l'équation d'état des étoiles à neutrons Thème scientifique Objets compacts Méthodologie Théorie - modélisation Résumé: Les étoiles à neutrons sont parmi les objets les plus extrêmes de l'Univers. Avec des masses de l'ordre de 1,4 masse solaire et des rayons de l'ordre de 10 km, ces étoiles compactes présentent des densités parfois supérieures à celle de la matière nucléaire. Différents modèles prédisent que la matière à l'intérieur de ces étoiles est composée de particules exotiques comme les pions, kaons ou les quarks étranges. Afin de différencier ces modèles, il est essentiel de déterminer simultanément la masse et le rayon des étoiles à neutrons. La masse a déjà été déterminée pour un grand nombre d'étoiles à neutrons et, dans quelques cas, de manière très précise. Cependant, peu de ces objets possèdent actuellement une contrainte simultanée sur la masse ET sur le rayon. Dans le cas de certaines étoiles à neutrons pour lesquelles la période de rotation est de l'ordre de la milliseconde, les profils d'émission semblent être produits par l'émission thermique provenant des pôles magnétiques modulée par la rotation. Il est possible, pour ce type d'objet, de déterminer le rayon lorsque la masse est connue grâce à la modélisation de ces profils d'émission. Nous possédons actuellement un code en langage IDL (Interactive Data Language) qui permet de reproduire l'émission provenant de deux tâches ponctuelles correspondant aux calottes polaires à la surface d'une étoile à neutrons en rotation. Les effets liés à l'applatissement de l'étoile induit par la rotation décrits par Morsink et al. (2007) on été ajoutés. L'influence de la présence d'une atmosphère d'hydrogène autour de l'étoile sur la valeur du flux en énergieest calculée grâce à un modèle d'atmosphère décrit par Zavlin et al. (1996). Ce code permet déjà de mettre des contraintes sur le rayon d'une étoile à neutrons du type décrit ci-dessus. Cependant, plusieurs améliorations doivent encore être apportées. Ces améliorations portent principalement sur la prise en compte de tâches étendues présentant un profil de température, puisque le modèle actuel ne décrit que des tâches ponctuelles. Après cette première étape, il sera nécessaire de travailler sur la convolution des profils modélisés avec la réponse instrumentale de l'observatoire utilisé. Un travail sur l'allègement du code afin de le rendre rapide devra également être fait. A terme, ce code pourra être utilisé afin de contraindre la nature de la matière dense qui compose les étoiles à neutrons. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : GASNAULT Prénom : Olivier e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Profil de composition avec ChemCam Thème scientifique Planétologie Méthodologie Observations - traitement de données, Instrumentation - expérimentation Résumé: L’ambitieux Rover Curiosity va explorer le cratère Gale sur Mars à partir d’août 2012. En étudiant la géologie du site avec 10 instruments, cette mission pourra déterminer l’habitabilité de la planète au cours de son histoire. L’IRAP partage la responsabilité scientifique de l’instrument ChemCam avec le Los Alamos National Laboratory, en collaboration en France avec le CNES et 11 autres laboratoires de recherche. ChemCam analysera par spectrométrie la lumière d’un plasma issu de tirs laser sur les roches situées entre 2 et 7 mètres autour du rover. Une fonctionnalité consiste à effectuer des tirs laser répétés jusqu’à obtenir un profil de composition de la roche étudiée sur quelques centaines de microns. Ce mode de mesure sera utilisé sur les échantillons les plus intéressants avec l’espoir de distinguer la couche d’altération superficielle de la roche mère. Les roches peuvent aussi être hétérogènes et montrer des variations de composition entre les différentes séries de tirs. En utilisant, une copie de l’instrument en laboratoire, et nos outils d’analyse des données, nous proposons au stagiaire de mieux calibrer cette fonction « depth profile » de ChemCam. Les premières expériences montrent que l’on creuse d’un quart de micron par tir et que l’on peut distinguer des couches de composition très différentes. Il reste à effectuer ces mesures avec des vernis d’altération de différentes épaisseurs ou en utilisant des cibles synthétiques. L’objectif est d’une part de comprendre les processus physiques en jeu et d’autre part d’étudier la contamination du signal lors de la transition entre deux couches. A la fin du stage, nous voudrions développer une stratégie d’observation spécifique à ChemCam et à Mars. Le stagiaire pourra participer à la fabrication de cibles, aux mesures en laboratoire, puis à l’analyse des données. Il travaillera avec l’ensemble de l’équipe ChemCam à Toulouse et éventuellement avec nos collègues américains. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : HAYES Prénom : Matthew e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Ionizing galaxies in the early universe. Thème scientifique Physique des galaxies, Cosmologie Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: My team is studying actively star-forming galaxies at redshift 2.4, when the Universe was just 20% its current age, and the rate of cosmic star-formation was near its peak. We focus on galaxies with strong nebular emission lines, indicative of active star-formation, as they provide a (nearly) direct measurement of the instantaneous rate of star-formation and ionizing power. The first paper in this study was published in Nature, with a press-release here: http://www.eso.org/public/news/eso1013/ The proposed project will extend these studies, targeting a survey volume that is 20 times larger, and expects to find around 100 galaxies. Imaging data have already been obtained from the Canada-France-Hawaii Telescope, targeting the H-alpha emission line, the canonical tracer of starformation. The student will first finalize the data-reduction steps, perform source detection and photometry, and identify/select potential redshift 2 star-forming galaxies. The student will then identify these candidate galaxies in state-of-the-art imaging data from the Hubble Space Telescope (from CANDELS – the largest Hubble programme in history – and GOODS-North imaging, including Spitzer) and confirm/reject their redshifts by multi-colour analysis. We will search for Active Galactic Nuclei with data from the Chandra X-ray observatory (also stacking). The student will determine the galaxies' dust contents, evolutionary stage, etc. by population synthesis modeling, and estimate the intrinsic production of extreme ultraviolet ionizing photons. Most importantly, the CANDELS HST programme will provide deep imaging data at wavelengths that directly sample the extreme ultraviolet. These data will strongly constrain the output of ionizing photons from the galaxies found in this survey, marking the first this study has been done on H-alpha selected galaxies. Astrophysical themes include high-redshift galaxy surveys, emission lines, cosmic reionization, imaging data reduction, methods, photometry, catalogues, HST deep fields, CANDELS, stellar populations... MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : JOURDAIN Prénom : Elisabeth e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Polarisation des emissions X/gamma Thème scientifique plasma astrophysique Méthodologie Simulations numériques Résumé: L'étude des émissions haute énergie (X durs / gamma) de notre Galaxie apporte des informations uniques sur les mécanismes de transfert de rayonnement sous-jacents dans ces régions, sources de phénomènes parmi les plus énergétiques de l'univers. Pour cela, nous disposons des données issues de l'observatoire INTEGRAL de l'ESA, lancé en Octobre 2002. En particulier, le spectromètre SPI, qui fonctionne de 20 keV à 8 MeV, permet d'obtenir des résultats d'une qualité inégalée à ce jour. Nous disposons d'une masse très importante de données, que ce soit sur des sources individuelles ou des émissions plus étendues dans notre Galaxie. De façon plus précise, nous nous intéresserons durant ce stage à un aspect très mal connu dans notre gamme d’énergie: la polarisation de l’émission. En effet, le plan de détection de SPI étant constitué de 19 cristaux de Germanium indépendants, certains photons vont interagir avec deux ou plus, par interaction Compton, nous donnant accès à l’information concernant leur polarisation. Cet axe est particulièrement prometteur car c’est une mesure qui est difficile à réaliser dans le domaine des hautes énergies. Or elle offre un diagnostic indépendant sur la nature de l’émission et/ou les paramètres macroscopiques de la source. Une mesure inédite sur le pulsar du Crabe a été récemment publiée, à partir des données SPI, confirmée par IBIS (également à bord de la plateforme INTEGRAL). Le sujet du stage portera sur les aspects théoriques de ce phénomène: Comment se traduit la polarisation : d’une part au niveau des interactions entre particules au niveau de l’émission (impact sur les sections efficaces, les énergies finales ou angles de diffusion par exemple, pour différents processus) d’autre part au niveau de la détection des photons par les cristaux de germanium. L'instrument SPI (20 keV – 8 MeV) a été développé au CESR et ce travail se déroulera au sein d'un groupe de personnes très impliquées dans l'analyse et l'interprétation des données de SPI. Les programmes pour l'analyse de données existent déjà mais le développement d’outils spécifiques pourra être nécessaire, en particulier pour la partie portant sur l’étude des mécanismes d’émission. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : ROQUES Prénom : Jean-Pierre e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Roche – Toulouse Etude spectro-temporelle fine des emissions X/gamma Thème scientifique Plasma astrophysique Méthodologie Observations - traitement de données Résumé: Le stage proposé est basé sur les observations du spectromètre SPI à bord de la mission INTEGRAL. Il s'agit d'exploiter les données sur des échelles de temps inférieures à celles permises par le traitement d’analyse standard (30-40 mn). On recherchera typiquement des phénomènes de l’ordre de quelques minutes. Le domaine en énergie (20 keV - 8 MeV) est jusqu'à présent très pauvre en analyses spectrotemporelles fines, alors que de nombreux résultats peuvent en être déduits sur les processus physiques responsables de la variabilité des émissions. Celles-ci sont liées à des plasmas chauds, présents dans les régions proches d’un objet compact par exemple. Selon les paramètres du milieu émetteur, les émissions peuvent être extrêmement variables ou beaucoup plus stables. L’étude de ces variations permet d’accéder aux caractéristiques du plasma et à leur évolution. Les informations ainsi obtenues apportent des contraintes sur la taille des régions d’émission mais aussi sur les mécanismes en jeu et les relations entre les différentes populations de particules (thermiques/ non-thermiques, par exemple). Alors que des variations spectrales importantes sur des échelles du jour ou de quelques heures sont maintenant bien connues, il est important d’extraire le maximum d’information des données disponibles pour mieux comprendre comment ces plasmas émettent des photons à de telles énergies. L'instrument SPI (20 keV – 8 MeV) a été développé au CESR et ce travail se déroulera au sein d'un groupe de personnes très impliquées dans l'analyse et l'interprétation des données de SPI. Des codes d'analyse de données sont déjà disponibles dans l'équipe d'accueil mais des développements supplémentaires sont probables (fortran ou IDL). MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : BLANCHARD Prénom : Alain e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Structure de la distribution du gaz dans les amas de galaxies Thème scientifique Cosmologie Méthodologie Théorie - modélisation Résumé: La distribution du gaz dans les ams de galaxies est encore mal connue. En effet les obsrvatiosn X permettent de bien contrainrde cette distribution dans les parties centrales, mais l'eesentiel de la masse, et donc de la masse de gaz se situe dans les parties extérieures. Or le signal Sunyaev Zeldovich (SZ) des amas est la source principale de fluctuations du fond cosmologique aux faibles échelles angulaires. L'objet du stage sera d'utiliser un échantillon aussi complet que possible pour étudier la distribution du gaz telle que la révèle données X pour examiner la dépendance de la masse de gaz avec le rayon selon la température et le redshift. Cette distribution sera utilisée pour modéliser le profil SZ qui sera compar aux différentes distributions récemment proposées pour modéliser la distributiones amas. Il sera necessaire de se familiariser avec le language IDL. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : BLANCHARD Prénom : Alain e-mail : [email protected] Laboratoire : IRAP Lieu du stage : IRAP Belin – Toulouse Contrainte sur l'évolution des SNIa Thème scientifique Cosmologie Méthodologie Théorie - modélisation Résumé: Les supernovae de type Ia sont un outil important en cosmologie. Utilisées comme "chandelles standard" elle permettent de construire le diagramme de Hubble jusqu'à des redshift > 1 et mettent ainsi en évidece l'accélération de l'expansion de l'univers. Toutesfois un effet d'évolution pourrait altérer les contraintes que l'on déduit de ces observations. Un évolution intrinsèque de la luminsité est impossible à identifier, mais une évolution de la couleur des supernovae reste une éventualité. Les données actuelles des supernovae permettent d'examiner une éventuelle évolution de la couleur, mais pour cela il est nécessaire de prendre en compte les effets de sélection sur les échantillons dont on dispose. Le stage consistera à examiner le degré d'évoution possible au vu des données actuelles et des effets de sélection connus. La maitrise d'un langage informatique est necessaire. L'utilsation d'IDL sera un plus. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Bonometti Prénom : Thomas e-mail : [email protected], [email protected] Laboratoire : IMFT, Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse Lieu du stage : TOULOUSE Simulation numérique de l’échange de fluides visqueux superposés en configuration instable dans une cheminée magmatique Thème scientifique Géophysique, Mécanique des fluides Méthodologie Simulations numériques Résumé: Objectifs du stage : Lorsqu'un fluide lourd est superposé à un fluide léger, l'effet de la gravité se traduit par une instabilité dite de Rayleigh-Taylor qui tend à amener le premier en-dessous du second. Cette instabilité a été très étudiée dans les régimes dominés par l'inertie et en l'absence de confinement latéral. On s'intéresse au contraire ici au cas où les effets visqueux sont dominants et où les fluides sont confinés à l'intérieur d'un tube cylindrique vertical. Cette situation est notamment rencontrée dans les cheminées magmatiques des volcans. Des résultats expérimentaux récents montrent qu'il est difficile de prédire la configuration finale des fluides dans ce type d’écoulement car la forme de la perturbation initiale de l’interface séparant les deux fluides (côte-à-côte, annulaire, asymétrique) semble jouer un rôle déterminant dans la sélection de la configuration qui se développe ensuite. Programme de recherche : A l'aide du code JADIM développé à l'IMFT, on mettra en œuvre une campagne de simulations numériques directes pour différents types de perturbation de l’interface initiale (dont on fera varier la forme et l'amplitude) et différents rapports de propriétés (densité, viscosité) des fluides. Les configurations d'écoulement obtenues seront ensuite comparées avec les quelques prédictions théoriques et résultats expérimentaux présents dans la littérature (Kerswell J. Fluid Mech. 682, 2011 ; Beckett et al. J. Fluid Mech. 682, 2011). MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Ceolato Prénom : Romain e-mail : [email protected] Laboratoire : ONERA Lieu du stage : Toulouse Adaptation de modèles physiques pour la diffusion hyperspectrale polarisée Thème scientifique Optique Méthodologie Simulations numériques Résumé: CONTEXTE : Dans le domaine de l’aéronautique, l’étude des milieux diffusants tels que les peintures ou les milieux optiquement opaques nécessite de bonnes connaissances sur leurs propriétés microphysiques ou optiques. L’unité IODI (Interaction Onde-matière et système laser pour la Détection directe et l’Imagerie) dispose d’outils numériques pour modéliser la diffusion angulaire de la lumière laser par un milieu à partir de leurs caractéristiques (codes MC3D, Metropol…). Les réflectances mesurées sont introduites dans des modèles numériques pour simuler la réponse d’une scène à un éclairement (applications en imagerie laser et en imagerie hyperspectrale…). Ces modèles sont validés sur des bancs de mesures disponibles à l'Onera (laboratoire Melopee). TRAVAIL DEMANDÉ : L’objectif du stage est d'étendre au domaine hyperspectral polarisé nos outils numériques basés sur des comportements physiques de la diffusion angulaire. Des modèles physiques intégrés au code Lisma (Light Scattering of Materials for Active imaging) sont disponibles au sein de notre unité. Ils permettent de simuler la diffusion angulaire de différents types de matériaux (matériaux de références, dépôts de peinture, matériaux urbains…) pour plusieurs longueurs d'onde. L'étudiant généralisera ces modèles multispectraux à des données hyperspectrales et polarisées. Ces résultats seront comparés avec les données hyperspectrales polarisées acquises sur les moyens expérimentaux du département (ex. laboratoire Melopee). Le candidat s'attachera également à identifier les domaines de validité des modèles en vue d'applications spécifiques telles que l'imagerie active ou l'imagerie hyperspectrale. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Rivière Prénom : Nicolas e-mail : [email protected] Laboratoire : ONERA Lieu du stage : Toulouse Imagerie laser en condition de visibilité dégradée Thème scientifique optique, imagerie LASER Méthodologie Simulations numériques, Instrumentation - expérimentation Résumé: devient de plus en plus courante dans les domaines du guidage, de la navigation en aéronautique / automobile, de la robotique ou de la surveillance. Cette méthode est bien adaptée pour les tâches de perception comme la modélisation de terrain, la détection d'obstacle ou la reconnaissance automatique de cibles car elle permet une mesure à forte résolution spatiale. Cette technique peut aussi s'avérer un moyen intéressant comparativement aux autres approches optroniques passives (camera visible, IR) dans des conditions de visibilité dégradée telles que la pluie ou le brouillard. Pour l'évaluation de performance de ce type de senseurs, l’unité IODI (Interaction Onde-matière et système laser pour la Détection directe et l’Imagerie) développe des chaînes de modélisation de systèmes d'imagerie laser observant une scène 3D. TRAVAIL DEMANDÉ : Le candidat participera à une étude expérimentale d'imagerie laser en conditions dégradées. Celle-ci consiste en l'observation d'objets à l’aide d'imageurs laser disponibles dans notre département. Des essais seront réalisés dans des chambres à brouillard avec des visibilités faibles liées à des phénomènes naturels (pluies, brouillard) ou artificiels (fumée). Ces milieux seront complètement caractérisés optiquement. A l'aide des outils numériques (type Monte Carlo) disponibles à l’Onera, le candidat évaluera dans des conditions dégradées les phénomènes physiques impactant sur l'image laser : transmission, diffusion multiple ou dépolarisation. Il recherchera des modèles simplifiés susceptibles d'être pris en compte dans la chaîne de modélisation d'un système imageur laser et testera leurs domaines d'applicabilité. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : Majet Prénom : Vincent e-mail : [email protected], [email protected] Laboratoire : ONERA Lieu du stage : Toulouse Modélisation de la variabilité du processus de diffusion radiale au sein des ceintures de radiation terrestres Thème scientifique Plasmas planétaires Méthodologie Simulations numériques Résumé: Sujet : Les ceintures de radiation terrestres constituent un environnement radiatif naturel très dynamique, hostile à la plupart des satellites artificiels, et dont la modélisation physique demeure aujourd’hui encore incomplète. Tenter d’appréhender les nombreux phénomènes qui régissent cette zone représente donc un enjeu économique et scientifique primordial. Le processus physique de diffusion radiale en particulier, dans la mesure où il constitue le coeur même de la dynamique des ceintures de radiation, représente un thème de recherche actif. Sa modélisation est indispensable pour une description précise du comportement dynamique des ceintures. L’objectif de ce stage est de mettre en oeuvre une toute nouvelle approche de la modélisation du phénomène de diffusion radiale et d’étudier sa variabilité. Une approche cinétique innovante permettant de déduire la diffusion radiale à partir de modèles de champ magnétique terrestre a récemment été mise en place à l’ONERA-DESP. Dans un premier temps, l’idée est d’appliquer cette approche à des modèles de champ magnétique dynamiques de type Tsyganenko 2003 dépendant des caractéristiques réelles du vent solaire. Des coefficients de diffusion radiale dynamiques pourront ainsi être obtenus. Une analyse statistique sera alors menée sur la variabilité de ces coefficients. Ceci permettra d’apporter un point de vue original et complémentaire aux méthodes actuelles d’étude de la diffusion radiale. Disposant également du code Salammbô de restitution de la dynamique des ceintures de radiation, on s’attachera dans un second temps à piloter à partir des caractéristiques du vent solaire via les coefficients de diffusion radiale calculés durant le stage. Des simulations seront enfin menées pour analyser les apports de cette évolution du code. MASTER « Physique et Astrophysique » Spécialité Recherche ASEP « Astrophysique, Sciences de l'Espace, Planétologie » Proposition de stage 2011-2012 Directeur de stage Nom : BOSCHER Prénom : Daniel e-mail : [email protected] Laboratoire : ONERA Lieu du stage : TOULOUSE Modélisation climatique de l’exosphère de la Terre Thème scientifique Planétologie Méthodologie Théorie - modélisation Résumé: Si l’atmosphère et la thermosphère de la Terre sont assez bien connues, du point de vue de leurs caractéristiques physiques (densité, composition, température), leur extension au-delà de 600km, l’exosphère, l’est beaucoup moins. Etant donné que la densité y est faible, elle est difficile à mesurer. D’autre part elle s’étend très loin, couvrant donc une région énorme (les satellites à l’orbite géostationnaire subissent encore ses effets). Enfin, des modélisations ont montré qu’elle varie avec la saison et avec le cycle solaire. Or la connaissance de cette exosphère est importante pour deux types d’applications : l’interaction qu’elle a avec les autres populations qui cohabitent dans la même région (plasma, ceintures de radiation), et le traitement de mesures de caméras à atomes neutres (sur les satellites scientifiques). On propose dans ce stage de développer un modèle d’exosphère, basé sur les travaux de R. Hodges, qui a utilisé une méthode de Monte-Carlo pour en déduire les densités d’hydrogène dans l’exosphère en fonction de la saison et de l’indice d’activité solaire F10.7. On étudiera l’influence des différents paramètres, l’extension possible à d’autres espèces et on en déduira les améliorations possibles de ce modèle. Ce stage s’effectuera à l’ONERA, dans le département d’environnement spatial, sous la direction de D. Boscher, en collaboration avec D. Mimoun (ISAE) et P. Garnier (IRAP).