La lutte contre les exclusions par la fiche de paie

La lutte contre les exclusions par la fiche de paie
En lien avec les « petits frères des Pauvres »
ÉDITORIAL
Le « NOUVEL ELAN » initié en mars dernier continue, en dépit des nombreuses difficultés dues à la période des
vacances d’été, car il faut faire face aux absences et travailler avec une équipe réduite, et des partenaires extérieurs le
plus souvent en congé!
Cette année, en outre, la canicule a rendu l’activité particulièrement éprouvante . Malgré cela les résultats ont été
satisfaisants.
Félicitons toute l’équipe de Neptune et en particulier Raymonde CHABANON qui, comme d’habitude, se dépense
sans compter.
Dans le contexte économique général que vit notre pays, où s’accroît le nombre des gens décrochés de la vie active et
se dégradent leurs situations personnelles, Neptune doit renforcer son action et, pour cela, trouver les moyens
financiers accrus auprès de généreux donateurs.
Un effort soutenu est mené auprès de Fondations personnelles ou d’Entreprises, que nous remercions vivement pour
leur accueil bienveillant.
Mais rien ne saurait remplacer la générosité de nos donateurs privés.
Au premier semestre de cette année, la prise en compte par nombre d’entre eux des dispositions liées à l’I.S.F., a
permis de doubler, par rapport à l’année précédente, le montant des dons reçus : qu’ils en soient chaleureusement
remerciés.
Pour permettre de consolider l’encadrement permanent essentiel pour la pérennité de son action, Neptune sollicite de
nouveau le soutien financier de tous.
QUELQUES NOUVELLES
Hakim disait dernièrement « nous ne sommes pas là pour bailler mais pour bosser ». Il ajoutait naturellement « la vie
n’a pas de marche arrière » L’Association Neptune essaie de mettre en pratique ces pensées à travers les
améliorations progressives de l’outil de travail. Les partenaires nous aident dans ce sens…évoquons quelques travaux
récents : grâce à une subvention publique, notre cuisine va être équipée par le gaz de ville. Les appareils de cuisson
seront plus récents et plus adaptés… le revêtement du sol va aussi être rénové.
Une autre bonne nouvelle c’est le remplacement de notre vieux camion benne acheté d’occasion en 1998.. C’est la
Fondation Anthylis qui finance ce nouveau camion, il s’appellera « le Pirec » nom choisi par le donateur . Ce véhicule
est une acquisition très précieuse pour notre activité.
Notre salarié Philippe, avec son savoir faire et son cœur,
« l’habille » pour le rendre opérationnel.
Quelques pas de plus : Le travail de stockage/magasinage dans notre entrepôt des Néfliers, se développe grâce aux
offres faites par internet. La mise sur internet (le Bon Coin) est une innovation de cette année. Les particuliers qui
recherchent des pièces diverses (outils…étagères, planches, disque….), trouvent leur bonheur en plus des monteurs de
décors pour théâtre ou cinémas… des envois en gros en Afrique… N’oublions pas la petite échoppe au « 36 » dans
laquelle Hélène présente ses « trésors » !
Une pensée pour clore : « notre Association est comme un jardin que notre volonté cultive ». Qui veut nous donner des
coups de mains dans notre mission ?
Bienvenue à bord !
Site Web http://www.association-neptune.com
32, Boulevard Paul Vaillant Couturier 93100 MONTREUIL tel. : 01 48 51 54 62 – fax. : 01 46 88 13 26
C’EST LA RENTRÉE ! LES LEÇONS DE VIE DE LA NATURE
Si nous observons la nature, elle nous donne des leçons de vie. A nous de
les capter, de les retenir, de les cultiver et de favoriser leur germination.
Pour obtenir un bon résultat dans le jardinage, il faut agir avec méthode.
Tout d’abord, il faut que la graine soit de qualité et compatible avec la
terre. Chaque graine a sa particularité : les unes ont besoin de beaucoup
d’eau et d’autres presque pas.
Il faut connaître son métier ! Au début du semis, la graine met du temps pour lever selon sa vigueur…Il
faut être patient ! Ne pas se décourager, travailler avec d’autres jardiniers connaisseurs.
La terre doit être souple…Il faut surveiller l’apparition de mauvaises herbes ou
les maladies et les traiter pour qu’elles ne nuisent pas à la croissance de la plante.
Les jardiniers doivent être de bons observateurs pour mettre en œuvre le
traitement vigoureux pour favoriser la croissance de la plante. Il est souhaitable
que ce travail soit fait avec goût, avec un esprit positif. Les plantes sont des êtres
vivants et discrètement elles ressentent l’atmosphère environnante.
Le jardiner ne réussit pas avec toutes les plantes. Il y en a qui sont récalcitrantes,
qui se dessèchent et d’autres dont la croissance s’arrête.
A qui peut-on attribuer la responsabilité de ces échecs ? A beaucoup d’inconnues.
Cela serait trop beau d’avoir 100% de réussite ! Les déceptions ne doivent pas
décourager le jardinier. Le mieux est de se servir des expériences négatives pour
« tirer des leçons positives » afin de mieux gérer les prochaines plantations ».
Comme tout être vivant, la plante a besoin de soleil, d’attention, d’admiration et de
prendre conscience de ce qu’elle-même peut apporter aux autres, à savoir les talents de sa
nature et ses couleurs.
Lorsque la plante est assez vigoureuse, il n’est pas bon de la maintenir dans un espace trop
réduit, il faut envisager une transplantation dans un terrain où elle pourra continuer à
grandir vers son autonomie…..
S’IMPLANTER POUR AVANCER
Se mobiliser, c’est se donner la chance de réussir,
Parce qu’au fond de soi, je sais que l’espoir existe.
Au fur et à mesure des efforts accomplis,
Je retrouve le germe de la confiance.
J’ai le désir de développer mes qualités enfouies,
Parce que je découvre que j’en ai.
Se développer, c’est réagir face aux difficultés,
C’est progresser dans le bon sens.
Je ne suis pas isolé sur ce terrain,
Je partage volontiers mon expérience.
Et pour moi c’est bénéfique,
Je renforce mon goût à la vie.
Prendre conscience du réel,
C’est accepter les difficultés.
C’est s’entraîner pour les dédramatiser,
Pour les prendre du bon côté.
Les soins que l’on a reçus,
Il faut les mettre en mémoire,
Pour les transmettre aux autres.
Nicolas Picq
LE « DISCERNEMENT » DANS LE PROGRAMME DE LA RÉINSERTION
Après un long temps d’inactivité, il est difficile d’entrer dans un dispositif d’insertion. Les entretiens avec les candidats,
lors d’un recrutement, nous font « toucher » de près l’histoire de chacun. La vie est parfois comparable à un bloc de pierres
sur les épaules. Il est franchement difficile d’avancer sans les avoir déchargées un peu !
Amorcer un contrat de réinsertion n’est pas toujours évident parce que la résistance de la personne est fragilisée. Le courage
est en hibernation et les muscles sont rouillés. Le rythme est perdu. Le jardin intérieur est comme un grand espace
broussailleux. Celui qui se retrouve tout seul après un divorce, celui qui a noyé ses déceptions dans des compensations
négatives, celui qui n’est jamais allé à l’école.
Après tous ces engrenages, il faut se remettre en condition pour germer, pour se remettre des tornades de la vie. Il faut que
les accompagnateurs fassent preuve d’écoute, de patience, de rigueur et sèment la joie de vivre afin d’aider les
« convalescents » à retrouver les ressorts de la vie.
En fait, la réinsertion passe par de nombreuses étapes. Vouloir aller trop vite est un élément théorique mais agir trop
lentement n’est pas forcément bénéfique. L’encadrement ne doit pas agir avec la vitesse du lièvre ni celle de l’escargot. Le
mot « discernement » est à mettre en pratique.
APPLIQUONS LES LEÇONS DE LA NATURE
Notre société actuelle constate que beaucoup de personnes se retrouvent à l’écart du travail. La société a mis en place une
assistance pour compenser ce manque d’immersion. Le chômage est un désastre qui s’étend et fait du ravage. Parfois, il est
vécu comme une frustration, une cause de dépression. Ce qui surprend, c’est lorsqu’il devient un moyen de profiter au
maximum du système de solidarité. Or, une personne a sa place à tenir dans la société. Dépendre des autres, longtemps,
devient un poids pour tous.
Normalement, chaque personne devrait vivre avec les autres dans la complémentarité, ne pas rester dans la solitude ni
s’étioler. Chacun est porteur d’une richesse dont les autres ont besoin pour vivre et s’épanouir. Un chantier d’insertion est
un dispositif de l’Etat, comme un terrain d’accueil. Son existence a pour but d’aider les personnes sans travail à se
mobiliser, à retrouver sa place dans la nature humaine. Les accompagnateurs, tels des tuteurs, ont besoin de s’adresser à
des volontaires qui acceptent de passer par des phases tout au long du parcours prévu jusqu’à l’autonomie.
Les entretiens réguliers permettent de faire des évaluations, de prévoir des soins pour éliminer les freins (dépendances de
toutes sortes) qui nuisent à la progression du parcours. La volonté des tuteurs est que la personne exploite, développe et
complète ses dons et ses acquis afin de ne plus avoir besoin d’eux pour continuer à vivre.
Tout au long de la croissance chaque personne est invitée à chercher et trouver sa place afin de ne plus dépendre de la
Société pour survivre et de jouer le rôle qui lui était attribué. Si chaque personne sur la terre prenait conscience de sa
responsabilité et agissait en fonction de cela, ce serait moins lourd pour ceux qui cumulent l’exercice de leur vie à laquelle
s’ajoute celle des autres qui démissionnent. Il faudrait que le travail soit un épanouissement, et non une corvée. Il semble
que cette réalité se perde à notre époque, c’est dommage et grave. Si on ne sème pas, on ne récoltera pas. Si on laisse
l’énergie des semences se détruire par de fausses graines, addictions diverses, drogue, alcool, etc, un jour, le monde se
réveillera dans des broussailles douloureuses. Nous chercherons des fruits pour nous nourrir, il n’y en aura plus... Nous
sonnerons à la porte des services sociaux, les caisses seront vides….
Quand arrêterons-nous de nous combattre et de nous détruire sur cette planète ? Quand l’amour reviendra-t-il faire
disparaître tous les évènements piquants, fruits de l’égoïsme ? Quand la justice renaîtra-t-elle afin que chacun ait sa part
dans les récoltes pour créer un minium d’égalité ?
Que les recherches des sentiments de puissance soient remplacées par un désir de rendre l’autre heureux. Que le regard de
chacun sème un encouragement pour que l’émerveillement de la vie nous ensoleille en profondeur. Il est temps de revoir
notre manière de cultiver notre terre immense. Retrouvons nos saines satisfactions ! Ras-le-bol de toutes les nuisances !
Que chaque sujet contribue à l’embellissement du cadre de vie et savoure la joie des fruits récoltés et mérités dans un esprit
de partage.
Que la vie qui nous est donnée et qui nous habite nous irrigue comme une sève énergique et fructueuse !
Au 30 juin 2013 la campagne de dons dans les cadres de l’impôt sur le revenu et de
l’ISF a permis à Neptune de battre un record avec un total de 137.000€ contre
63.000€ un an auparavant. Soyez assuré de la gratitude de la communauté de
Neptune pour ce nouvel élan de générosité.
La fidélité et la générosité de chacun en faveur de Neptune permet de contribuer au
côté des mécènes au financement de nos charges d’exploitation (loyers, salaires des
permanents, et autres). Nous sommes cependant loin du compte pour couvrir les
charges nécessaires au fonctionnement de l’Association.
Neptune vous sollicite à nouveau dans le cadre du nouvel appel à don qui vous fera
bénéficier d’une réduction d’impôt de 66% de son montant dans la limite de 20% de
votre revenu imposable. Un don de 100€ ne vous coûte que 34€. Pour cela il vous
suffit avant la fin de l’année 2013 de remplir le bon de générosité joint en
l’accompagnant d’un chèque à l’ordre de Neptune
Neptune a vraiment besoin de votre générosité pour continuer ses actions de
réinsertion.
POUR UN NOUVEL ELAN FINANCIER
De NEPTUNE
VOUS ETES UNE PERSONNE

Bénévolat pour des compétences et des tâches diverses : secrétariat, actions de notoriété,
évaluation des objets collectés, accompagnement social,…

Prospection des occasions intéressantes de collecte d’objets mobiliers, ou de
débarras justifiant les moyens lourds de Neptune

Dons
- soit dans le cadre de l’impôt sur le revenu (66% du montant du don sont déductibles de
l’impôt)
- soit dans le cadre de l’I.S.F. (75% du montant du don sont déductibles de l’impôt)
VOUS REPRESENTEZ UNE ENTREPRISE
 Subventions pour un investissement-clé ou la création d’une fonction de progrès permanente
 Bénévolat de compétences, mobilisé au sein de l’entreprise pour un plan d’action concerté
 Offres d’emploi en sortie de contrats d’insertion, éventuellement après une phase de
formation spécifique aux métiers et procédures de l’entreprise.