Hôpitaux - Maternité Planning familial - IVG
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Hôpitaux - Maternité Planning familial - IVG
Hôpitaux - Maternité Planning familial - IVG Saint-Antoine, Trousseau, Rothschild, Bluets en danger e La population du 12 et du 11 est concernée e L'année 2010, avec la concrétisation de la loi Hôpital-Patient-Santé-Territoire votée mi-2009, risque d'être la fin d'un hôpital public garantissant à toute la population un égal accès à des soins de qualité. En guise de voeux, Nicolas Sarkozy a annoncé aux personnels de santé des hôpitaux publics de notre pays 20 000 suppressions de postes ; dans les 3 ans à venir, la disparition de 300 à 400 établissements publics de santé... au prétexte de ramener le déficit des hôpitaux à 0 en 2012. II oublie que depuis 20 ans, les « logiques comptables », le refus de partir des besoins de la population pour fixer les budgets des hôpitaux, les quotas de formation des médecins, infirmières etc., ont créé ce déficit et ont considérablement affaibli les hôpitaux publics. Des lits « autorisés » sont actuellement fermés faute de personnel ; par exemple des malades cancéreux, soignés à l'hôpital Saint-Antoine en fin de vie, sont transférés en soins palliatifs dans des établissements privés. Pour les hôpitaux de Paris, cela va se traduire par une réduction des budgets de 300 millions sur 3 ans, laquelle va entraîner « mécaniquement » la suppression chaque année d'environ 150 emplois de médecins et 1 000 emplois de soignants non médecins, après une saignée de 700 emplois en 2009. Si nous laissons faire, cette politique va entraîner une nouvelle dégradation de l'accès aux soins et de leur qualité. Cela, alors même que les progrès des sciences et de la médecine, l'émergence de besoins nouveaux, l'allongement de la durée de vie exigent le développement de la prévention et l'augmentation de l'offre de santé pour tous. Cette nouvelle phase de dépeçage des hôpitaux parisiens passage de 37 hôpitaux à 12 groupements hospitaliers – se prépare en toute confidentialité entre la ministre de la santé, le super préfet. Directeur de l'agence régionale de santé d'llede-France, M. C. Evin, le directeur général de l'AP-HP. Les personnels hospitaliers et les citoyens-usagers-assurés sociaux sont mis devant le fait accompli de la suppression de services hospitaliers ; services qui sont indispensables à la population parisienne, des bébés aux retraités et personnes âgées. A noter que pour justifier ce qu'il appelle la « modernisation de l'AP-HP », le directeur général ose mettre en avant « la diminution prévue du nombre de médecins en pédiatrie, en obstétrique ou encore anesthésie et ophtalmologie », alors que cette pénurie a été organisée par les différents gouvernements depuis les années 1990. Les promoteurs de ce grand chambardement, au profit des cliniques privées qui récupéreront les actes « rentables »... avec dépassements de tarifs pour les patients, espèrent une nouvelle fois s'appuyer sur le départ en retraite de plusieurs chefs de service. Que font, le maire de Paris, son adjoint président de I'AP-HP, les députés pour défendre et améliorer les hôpitaux publics parisiens qui sont toujours une référence internationale ? Alors que fin 2009, les syndicats du personnel hospitalier, l'union syndicale des retraités CGT de Paris, les ont interpellés. L'inquiétude est grande, et leurs rares déclarations laissent à penser qu'ils cautionnent cette casse. HOPITAL SAINT-ANTOINE un service d'urgence : le nouveau bâtiment s'est enfin ouvert mais à effectifs constants.... ce qui entraîne des disfonctionnements permanents Dans le 12e arrondissement, pour les hôpitaux SaintAntoine, Trousseau, Rothschild, ce serait par exemple : • La fermeture de la maternité, du centre de planning familial et du centre IVG (ceux de l'hôpital Tenon sont fermés « provisoirement » faute de médecins depuis la mi-2009) • La disparition de services • Des délais prolongés de 3 à 6 mois pour accéder à une consultation ou une intervention chirurgicale • Une déshumanisation permanente et accrue de l'accueil des malades dans les services, une souffrance au travail accentuée pour les personnels Les syndicats de l'hôpital Saint-Antoine se mobilisent en premier lieu pour le maintien de la maternité Saint-Antoine. des lits de gériatrie algue un SAMU, un département d'anesthésie, un service de radiologie, des laboratoires d'analyses des services de chirurgie orthopédique et digestive (y compris les transplantations du foie) des services de neurologie, de cardiologie, d'hématologie; de médecine interne, d'oncologie (cancer), d'hépato-gastro-entérologie, des maladies infectieuses (sida) des services de pneumologie, d'endocrinologie et de rhumatologie qui sont menacés une maternité, elle aussi menacée : Elle réalise 38500 consultations de gynécologie — obstétrique, 2500 accouchements par an. Elle dispose de 3 salles d'opérations, de 15 lits de pédiatrie. Son activité est intégrée avec d'autres services de l'hôpital dont celui des maladies infectieuses et avec l'école de sages-femmes (160 élèves) Il faut sauver la maternité et les services menacés et remédier aux disfonctionnements intolérables. Par exemple, les lits de gériatrie aigue ont été installés au sein des étages de la maternité ce qui a supprimé des lits pour les suites de couches et les bébés ! Un grand nombre de médecins (les attachés) exercent à temps partiel à l'hôpital ; par exemple en orthopédie, sur 57 chirurgiens, seulement 16 opèrent à l'hôpital II faut refuser les futures usines à bébé à 6000 accouchements par an !, conserver une maternité ème publique de proximité pour les 'M ètre et 12 arrondissements. HOPITAL TROUSSEAU C'est un hôpital 11ème, pédiatrique pour les enfants, qui ème ème rayonne sur les 12 20 arrondissements avec : un service d'urgence, un service de pédiatrie générale 7 services de pédiatrie spécialisés (ORL, pneumologie, cardiologie, hématologie, oncologie, maladies digestives). Ces services seraient supprimés, il ne resterait que 2 hôpitaux (7ème) pédiatriques : Necker et Robert Debré (19 ème) une maternité : pour les grossesses pathologiques à risque pour la mère et le bébé (niveau 3) avec un service de néo natalité. A noter que cette maternité a été créée en fermant en mai 2008 les services de gynécologie obstétrique de l'hôpital Rothschild !! Les locaux et terrains libérés seront-ils livrés par l'ARS à la spéculation immobilière afin de faire de la trésorerie.... au nom de la réduction des déficits ? LES BLUETS La maternité et le centre de planning familial et d'orthogénie des Bluets (qui est une structure privée à but non lucratif bien connue pour son rôle dans la promotion de l'accouchement sans douleur à partir de 1957) forment avec la maternité et le service de néonatalité de l'hôpital Trousseau le pôle périnatal de l'Est Parisien sensé prendre en charge toutes les grossesses normales et pathologiques. La maternité des Bluets prend en charge les grossesses normales (environ 2800 en 2009). L'accouchement naturel y est une priorité car celui-ci respecte les besoins et attentes de la mère, du bébé ainsi que du père. Les personnels des Bluets refusent de voir cette maternité transformée en usine à bébés avec une hospitalisation limitée à 2 jours qui ne permet pas l'accompagnement des jeunes mamans, car la tarification à l'activité pousse à l'acte technique lucratif en oubliant l'aspect humain des soins (un accouchement « normal » rapporte environ 2000 €, une césarienne programmée environ 3000 €) Le centre de planning familial et d'orthogénie est unique à Paris car il accompagne les femmes dans la durée (prise de décision, IVG, suivi post IVG) HOPITAL ROTHSCHILD Actuellement, ce sont : 15 lits de gériatrie algue, 4 lits de médecine gériatrique et 50 lits de soins de suite et réadaptation Un nouveau bâtiment sera ouvert en 2010. Seraient prévus : 20 lits de neurologie, des lits de rééducation orthopédiques, des lits de soins palliatifs Les personnels soignants supplémentaires seraient dégagés par la fermeture des services de Saint-Antoine. De plus, l'ARS et la direction de l'AP-HP ne s'engagent pas à recruter les personnels paramédicaux sous statut public. L'idée serait de faire appel, comme dans les EMPAD privés, à des professionnels sous statut libéral. Février 2010 SIGNEZ LA PETITION : NOM PRENOM ADRESSE SIGNATURE