Quelle est votre valeur personnelle ?» au format PDF
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Quelle est votre valeur personnelle ?» au format PDF
“Combien valez-vous ?” – Rien, je ne vaux absolument rien, estimait une femme qui avait beaucoup souffert et ne s’acceptait plus. Un jour, elle reçut un étrange cadeau : une jolie planchette de bois ovale décorée sur laquelle était inscrit : “Retournez-moi et vous découvrirez une personne qui compte beaucoup aux yeux de Dieu a dit : “C'est que tu as du prix à mes yeux, tu comptes beaucoup pour moi et je t'aime...” Esaïe 43.5 Vi v re Dieu. ” Elle retourna la planchette et son visage lui apparut dans le miroir collé au dos. Pour aimer les autres, il faut déjà s’aimer soi-même et se savoir aimé. Peut-être vous trouvez-vous méprisable, peut-être avezvous honte de vous-même ? Et si vous demandiez à Dieu, dans un esprit d’humilité et de repentance, de sonder votre cœur, de vous faire ainsi connaître la joie de son pardon ? Accepter d’être accepté, en dépit du fait qu’on se sente inacceptable, c’est accepter que l’amour dont Dieu vous aime soit plus grand et plus profond que votre propre refus de vous-mêmes. Dieu vous aime profondément. Dieu veut vous libérer en vous donnant l’assurance que vous comptez beaucoup à ses yeux. Sa présence aimante peut vous aider à vous relever et à croire en vous-même. En lisant un Évangile dans la Bible, vous découvrirez un véritable message d’amour qui vous est destiné ! Alain Deheuvels Pasteur – Directeur de la Fondation La Cause La Fondation reconnue d’utilité publique La Cause travaille au service des enfants sans famille, des handicapés de la vue, des personnes souffrant de la solitude et des couples en difficulté. Son site : www.lacause.org MédiaEspérance B.P. 10026, 67250 Soultz sous Forêts Tél.: 03 88 54 73 67. Fax : 03 88 80 44 61 www.media-esperance.org Direction: A. Muller. Rédaction: G. Marchal Photos: G. Marchal, Stock, Fotolia ISSN 1266-6238 V0909 La Bonne Nouvelle pour tous ne pas jeter sur la voie publique zon. En nous décentrant de nous-même, en regardant vers Dieu et vers les autres, un sentiment de liberté nouveau nous envahit, nos peurs sont peu à peu détruites. Je n’ai plus à me prouver à moi-même, ni aux autres, ni devant Dieu. Dans son pardon Dieu me dit combien je compte pour lui. Je ne le crains pas. Comment craindrais-je celui qui nous a aimés au point de donner sa propre vie pour nous le faire connaître ? C’est la rencontre personnelle de Dieu qui permet de découvrir son amour pour nous ! Quelle est votre valeur personnelle ? V0909 “Combien-valez-vous ?” “Combien valez-vous ?” Étrange question qui peut aussi se traduire par : “Combien pesez-vous ?” On la pose souvent dans les milieux d’affaires aux Etats-Unis, et la réponse attendue c’est... le montant de votre compte en banque ou de celui de votre entreprise ! Est-ce donc l’argent qui définit la valeur d’une personne ? – Vous pourriez imaginer un test d’évaluation personnelle avec un barème et des points pour vous aider à connaître votre valeur : deux colonnes permettraient d’inscrire d’un côté les mauvaises et de l’autre les bonnes actions accomplies. De cette façon, apparaîtrait en quelque sorte le bilan de votre vie... Mais sommes-nous définis seulement par nos actes ? – Sans doute plus superficiel est le test du miroir qui vous permet de vous regarder et de vous demander si votre image vous plaît. Quelle note sur 20 pourriez-vous donner à votre reflet ? Si vous ne pouvez pas vous voir en peinture ou en photo, en connaissezvous la raison ?... Mais notre visage suffit-il à nous définir ? – Raymond Devos se plaignait avec humour que le percepteur essayait d’évaluer les richesses qu’il possédait, alors que, disait-il, sa richesse était tout intérieure... Qu’il est difficile de se connaître soi-même et de sonder notre cœur ! Notre valeur réelle estelle cachée ? – Pouvons-nous aussi nous évaluer à l’aune du regard des autres ? Comment suis-je considéré(e) ? A la fin de leur camp de vacances, les adolescents font souvent circuler un petit cahier pour que leurs camarades y mettent un mot d’appréciation. Et ils le relisent pour se sentir exister, parce qu’ils ont besoin de compter pour les autres. Contrairement à ce qu’écrivait Jean Paul Sartre, les autres ne sont pas alors l’enfer, mais ceux qui donnent confiance en soi, qui font se sentir bien dans sa peau... Mais les autres suffisent-ils à définir notre valeur ? “Et aux yeux de Dieu, quelle est votre valeur ?” Chaque être humain est infiniment précieux aux yeux de Dieu. Jésus, dans les Evangiles, raconte l’histoire d’un berger qui laisse tout son troupeau de moutons pour aller chercher la brebis perdue, menacée sans doute par un grave danger. Il raconte aussi la joie débordante d’un homme qui voit revenir à la maison son fils, parti au loin après avoir rejeté son père et exigé, du vivant de ce dernier, de recevoir sa part d’héritage. Jésus présente ces histoires pour nous faire comprendre qu’en dépit même de nos ingratitudes et de nos rejets, Dieu veut nous aimer. Il nous attend chaque jour, les bras grands ouverts, pour nous offrir son pardon et nous redonner le goût à une vraie vie. Quand Jésus est mort sur la croix, un brigand, peut-être un meurtrier à la conscience chargée, était crucifié à son côté. Cet homme lui a demandé de penser à lui quand il serait au Royaume de son Père. Jésus a vu la sincérité du cœur de cet homme et a compris sa profonde repentance. Il lui a promis que le soir même de sa mort, il serait avec lui au paradis. Par cette attitude, Jésus nous révèle que la valeur de l’homme réside dans sa capacité à se tourner vers ce Dieu aimant, à se laisser toucher par son pardon et remplir de sa présence. “Combien valez-vous ?” La seule échelle de valeur que Dieu nous propose pour nous évaluer, c’est celle du verbe aimer. Tout d’abord, notre capacité à l’aimer, à se tourner avec humilité vers lui pour demander son pardon et reconnaître nos faiblesses, à lui faire confiance pour nous aider à construire une vie belle et heureuse. Mais aussi, et tout aussi importante, notre capacité à aimer les autres, même quand c’est difficile. En vieillissant, nous découvrons que la plus grande richesse, la plus grande joie qui nous reste, c’est cet amour que nous avons su partager avec ceux que nous avons rencontrés. Par ces deux commandements Jésus résume ce que Dieu attend des hommes : “Le premier : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée. Et le second qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même.” Ces deux commandements ne forment pas une nouvelle loi étroite et contraignante. Ce sont au contraire deux ailes qui nous sont données pour nous permettre de nous envoler, d’élargir notre espace et notre hori-