Saint Jean Bosco (Don Bosco)
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Saint Jean Bosco (Don Bosco)
Saint Jean Bosco (Don Bosco) Confiance ! Jean Bosco est né en 1815 dans le nord de l'Italie. C'est une région pauvre, il y a surtout des paysans qui ont une vie difficile. Beaucoup vont dans la grande ville qui s'appelle Turin, mais il n'y a pas assez de travail et il y a beaucoup de jeunes et d'enfants abandonnés. Turin Le papa de Jean est mort assez tôt, et la famille est de plus en plus pauvre. Comme Jean est adroit et ne manque pas d'idées, il organise des spectacles pour les enfants de son village où il joue l'acrobate, et ensuite il les emmène prier à l'église. Il a envie de devenir prêtre, mais les études coûtent cher. A force de se priver, en essayant de travailler, il finit par y arriver. Nous appelons les prêtres "Monsieur l'abbé" ou "Père", en Italie on dit "Don" : on l'appelle Don Bosco. Mais à Turin, il voit beaucoup de jeunes ouvriers peut-être encore plus pauvres que lui, abandonnés, dont personne ne s'occupe et qui deviennent vite des délinquants, souvent des voleurs. Il veut faire quelque chose pour eux. Il commence par en accueillir chaque dimanche, par les éduquer et les faire prier. Puis, bien qu'il n'aie pas beaucoup d'argent, il ouvre un endroit où ces enfants et ces jeunes très pauvres sont accueillis. En voyant les besoins de ces jeunes, il leur propose toujours autre chose : d'abord un toit et un lit, puis une école le soir, des camps de vacances,... Ce n'est jamais prévu à l'avance, et en plus Jean n'a pas beaucoup d'argent... Il accueille tout le monde, il ne refuse personne. Il a entièrement confiance en Dieu, il est sûr qu'il l'aidera. Bientôt, "ses" enfants sont des centaines, il ne peut plus tout faire tout seul. Un groupe de prêtres le rejoint, il leur donne un règlement ; comme il aime bien Saint François de Sale, on les appelle les "salésiens". Puis il rassemble des religieuses pour s'occuper des filles. Des pauvres, il y en a partout : des prêtres et de religieuses de son groupe s'installent dans d'autres villes du monde. Ils obtiennent avec les jeunes des résultats magnifiques. Les jeunes sont très attachés à lui, ils feraient tout pour lui. Il veut avant tout les comprendre et les aimer. Le monde dans lequel il vit à cette époque est de plus en plus violent, il veut se faire comprendre par la douceur. Mais lui, tout le monde ne le comprend pas. Le travail est de plus en plus fatigant, mais ses amis sont fidèles : ils sont autour de lui quand il meurt en 1888. Il a 73 ans.