Ballon Captif
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Ballon Captif
Projet d’étude promotion 2009 Projet d’étude N° 078 Noms des élèves : Maxime STORN Boris CHABILAN Clément CHASTAGNOL Baptiste JOALLAND Damien OCTEAU Guixi ZOU Commanditaire : Equipe d'enseignement Tuteur(s) scientifique(s) : Alexandre SAÏDI Fabien MIEYEVILLE Conseiller en communication : Merwane DAOUZLI Conseiller en gestion de projet : François SIDOROFF Département d’accueil : MI - EEA Date du rapport : 18/04/2007 Rapport intermédiaire. Projet d'Etude 78 Ballon Captif (suite) Résumé. Notre projet consiste à réaliser un système autonome de prise de vue aérienne. Pour cela, nous utilisons un système embarqué de transmission vidéo à distance en temps réel qui a été réalisé par un groupe de projet d'étude précédent. Il s'appuie sur une carte embarquée équipée d'un système d'exploitation Linux adapté aux microcontrôleurs, et sur un ensemble logiciel assurant l'acquisition et la transmission des images sur un réseau sans fil. Nous intégrons ce système dans la nacelle d'un ballon captif en lui permettant d'être autonome en énergie et commandé à distance. Un exemple d'application d'un tel appareil est la retransmission en direct de vues aériennes lors d'un évènement sportif. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 2 / 36 Table des matières Introduction............................................................................................. .......................4 1. Contexte et objectifs du projet...................................................................................5 2. Cahier des charges..................................................................................... ................6 3. Matériel existant............................................................................................... ..........7 3.1. Introduction.................................................................................... .....................7 3.2. Carte embarquée............................................................................................... ..7 3.3. Caméra..................................................................................................... ...........8 3.4. Acquisition des données de la caméra................................................................8 3.5. Module WiFi.........................................................................................................9 3.6. Alimentation.................................................................................... ....................9 4. Partie conception mécanique...................................................................................10 4.1. Présentation......................................................................................................10 4.2. Choix et achat du ballon....................................................................................10 4.3. Rôle de la nacelle..............................................................................................11 4.4. Mesures des dimensions et masses des composants électroniques présents.. .11 4.5. Schéma de principe du système d’orientation de la caméra.............................11 4.6. Modélisation de la nacelle à l'aide du logiciel CATIA..........................................12 4.7. Suite de la réalisation........................................................................................14 5. Choix de la motorisation................................................................................... ........15 5.1. Choix du type de moteurs.................................................................................15 5.2. Qu'est-ce qu'un moteur pas à pas?...................................................................15 5.3. Classification du moteur pas à pas....................................................................15 5.4. Paramètres caractéristiques..............................................................................16 5.5. Moteurs retenus................................................................................................16 6. Amélioration des performances vidéo......................................................................17 6.1. Introduction.................................................................................. .....................17 6.2. Augmentation de la définition...........................................................................17 6.3. Question de l'angle de champ...........................................................................17 6.4. Augmentation de la cadence d'images..............................................................18 7. Traitement de l'image..................................................................................... ..........20 8. Stockage et diffusion des images.............................................................................22 8.1. Stockage des images.................................................................................... .....22 8.2. Diffusion des images.........................................................................................22 9. Conclusion et perspectives.......................................................................................23 Analyse du processus de projet....................................................................................24 1. L’équipe.......................................................................................................... ......24 2. Présentation personnelle de chaque membre et de ses motivations..................24 3. Organisation du projet..........................................................................................26 4. Budget...................................................................................................... ............27 Outils de gestion de projets.............................................................................. ............28 Diagramme PERT........................................................................................ ..............28 Diagramme GANTT.................................................................................... ...............29 Conclusion générale............................................................................. ........................30 Annexes............................................................................................................ ............31 ANNEXE 1 : Budget détaillé..................................................................................31 ANNEXE 2 : Caméra numérique (extraits)............................................................32 ANNEXE 3 : PPM Format Specification..................................................................33 Bibliographie.............................................................................. ..................................35 Table des figures................................................................................................... ........36 PE 78 – Rapport intermédiaire – page 3 / 36 Introduction Ce rapport a pour but de faire le point sur le travail que nous avons effectué au cours des 6 derniers mois sur le projet d'étude n°781 intitulé "Ballon Captif". Ce projet consiste en la réalisation d'un système autonome de prise de vues aériennes, son intérêt principal étant d'ordre pédagogique. Il basé sur un dispositif d'acquisition et de transmission de vidéos sans fil qui a été réalisé par un groupe de projet d'étude de l'année précédente (PE98). Leur projet était également intitulé "Ballon Captif", cependant leur travail s'est concentré sur la conception du système vidéo uniquement. La réalisation du ballon proprement dit était facultative et n'a pas été réalisée faute de temps, nous en sommes donc chargés afin d'obtenir un système de prise de vue aérienne complet. Un grand nombre de défis sont à relever pour ce projet, non seulement d'ordre scientifique et technique, mais également concernant l'organisation du travail en groupe. Il nous a pour cela fallu nous adapter aux différentes attentes et motivations de chacun, faire face à de nombreuses contraintes de disponibilités et rendre compte de notre travail de façon pertinente. Une difficulté supplémentaire venait du fait que nous devions commencer notre projet avant que le groupe de PE98 n'ait fini le sien, il nous a donc fallu suivre leur avancement et travailler en coopération avec eux pendant plusieurs mois. Nous vous présentons ici notre travail en deux parties : la première concernera la partie scientifique du projet, elle décrira les étapes de la réalisation du projet, montrera les problèmes rencontrés et explicitera leur solution. Nous présenterons notamment le système qui a été réalisé par le groupe précédent et que nous utiliserons pour la transmission des vidéos, puis nos propres recherches et travaux concernant l'ajout du ballon, la conception de la nacelle et la programmation de fonctions supplémentaires. La seconde partie sera une analyse du processus de projet. Elle présentera l'équipe, son organisation, les méthodes employées pour réaliser nos objectifs et les relations avec les personnes extérieures au projet. Elle décrira également l'évolution des objectifs du projet et les outils mis en place. 1 Boris JEULAND, Guillaume GRENET, Olivier LEON, Pierre FROUGE et Stéphane MONFORT. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 4 / 36 1. Contexte et objectifs du projet Le projet dont nous prenons la suite n'était initialement pas parmis la liste de projets proposés. Le tuteur Alexandre Saïdi du département MI l'a proposé suite à la lecture d'un article de Linux Magazine2 concernant la réalisation par une association nommée projet Aurore d’ un ballon captif permettant la vidéo aérienne, et a formé un co-tutorat avec Fabien Mieyeville du département EEA. Cela explique pourquoi le projet a été proposé par l'équipe d'enseignement et possède avant tout un intérêt pédagogique, mais également que la partie informatique a été privilégiée au départ. Puisqu'elle a été réalisée avec succès par le groupe de PE98, un nouveau projet a été lancé afin d'aboutir au système final de prise de vue aérienne. Ce projet est également motivé par l'intérêt pédagogique et n'a pas été commandé pour répondre à un besoin particulier (en particulier car il existe de tels systèmes dans le commerce), néanmoins une fois réalisé il pourra être utilisé lors d'évènements se déroulant à l'Ecole (rencontres sportives, célébrations) ou pour obtenir des vues aériennes du campus et éviter ainsi le recours à un prestataire extérieur. Comme il a déjà été dit, notre projet se base sur un système mécatronique existant et consiste en son amélioration ainsi que son intégration dans un ensemble mécanique permettant la prise de vue en altitude. De façon plus précise, ses objectifs sont tout d'abord de récupérer le système d'acquisition d'images autonome réalisé par le PE 98 de la promotion 2009. Ce dispositif se compose d'une caméra numérique CMOS basse résolution, d'une carte de développement pour système embarqué, d'un adaptateur ethernet-wifi permettant de transmettre les images sans fil, d'une batterie assurant l'autonomie énergétique de l'ensemble et enfin des deux logiciels s'exécutant sur la carte et sur la station au sol permettant l'acquisition des images. Le gros de notre travail consiste ensuite à réaliser un ensemble ballon et nacelle (conception et fabrication) contenant ce matériel et permettant de maintenir ce système dans les airs à l'altitude et la position souhaitée, le seul lien avec le sol étant une corde d'amarrage. La caméra utilisée sera fixée sur un support articulé sur deux axes et son orientation pourra être commandée depuis le sol. Etant donné la nature aéroportée de notre système, nous devons en permanence gérer des contraintes de poids. Enfin, les logiciels existants seront complétés par des fonctions d'amélioration de la qualité des images obtenues et de diffusion en temps réel des images sur le réseau de l'école. Concernant la partie budgétaire, la somme de 300 euros disponible initialement est insuffisante, aussi nous avons du réaliser une demande de BQP pour couvrir les dépenses supplémentaires, et nous l'avons partiellement obtenu. Cette contrainte budgétaire nous amènera probablement à faire des concessions sur les améliorations apportées au système vidéo. Enfin, notre appareil devra être livré en décembre 2007 et nous comptons réaliser une démonstration en situation réelle pour montrer la réalisation de nos objectifs. 2 Voir bibliographie PE 78 – Rapport intermédiaire – page 5 / 36 2. Cahier des charges Après avoir formé le groupe, et une fois que nous avons pris connaissance des objectifs de ce projet, nous avons établi le cahier des charges de notre système. Pour cela, nous avons considéré les besoins liés à une utilisation particulière de notre ballon captif qui est la retransmission d'un évènement sportif se déroulant sur le campus. D'autre part et à l'aide des conseils des tuteurs, nous avons pris garde de nous fixer des objectifs qui nous semblaient réalisables, tant en termes de ressources techniques et finanières que de compétences et de temps disponible. La première étape fut de choisir la nature du ballon, c'est à dire de savoir si nous allions nous en tenir à un ballon captif comme le dit le titre de notre projet ou s'il était possible de réaliser un dirigeable libre. Un dirigeable aurait l'avantage de pouvoir se déplacer dans les airs sans liaison physique avec le sol, ce qui permet de modifier l'angle de vue à volonté. Cependant les difficultés liées à la réalisation d'un dirigeable sont grandes. Premièrement, la force d'ascension générée par l'enveloppe doit parfaitement équilibrer le poids de tout l'ensemble, et la nécessité de cet équilibre le rend très sensible au vent. D'autre part, pour qu'il puisse se mouvoir dans les airs il est nécessaire de l'équiper de moteurs comportant des hélices avec des axes aussi bien horizontaux que verticaux, ce qui les rend plus complexes à concevoir. Enfin, et c'est particulièrement important dans un projet comme le nôtre, l'absence de câble le reliant au sol empêche la récupération rapide du ballon en cas de problème technique ou de modification des conditions vidéo. Il serait en effet bien dommage de voir notre matériel s'envoler à cause d'une erreur ou d'un problème technique sans avoir de contrôle dessus. Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de nous tenir à un ballon captif, relié physiquement au sol. Nous avons ensuite défini des critères de performance à atteindre afin de réaliser de façon satisfaisante la retransmission d'un évènement se déroulant sur le campus. Le cahier des charges que nous avons établi est donc le suivant : • La prise de vue devra se faire depuis une position fixe, à une altitude inférieure à 100m. • Le système devra être autonome en énergie et avoir une autonomie d'au moins 30 minutes. • Le ballon devra avoir une taille raisonnable (aucune dimension supérieure à 5m), il faudra donc respecter des contraintes en terme de masse que l'on peut soulever. • La caméra devra être orientable selon 2 axes, avec un débattement d'au moins 45° sur chaque et une précision d'au moins 1°. La commande de l'orientation devra se faire à distance depuis la station au sol. • La vidéo transmise devra avoir une résolution VGA ou proche, à une cadence d'au moins 10 images par seconde. • L'angle de couverture de la caméra devra être réglable pour s'adapter à la taille du champ que l'on veut filmer et à la distance à laquelle se trouve le ballon. La plage de couverture devra s'étaler autour de 45°. Enfin, le logiciel chargé de la réception des images et de leur diffusion aura des fonctions d'amélioration de l'image comme une augmentation de la netteté, ainsi qu'une correction de la luminosité et du contraste. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 6 / 36 3. Matériel existant 3.1. Introduction Notre projet se base sur le travail effectué par le groupe de PE 98, qui a réalisé un système de capture et transmission de vidéos sans fil que nous allons utiliser. Des contacts réguliers avec leur groupe ainsi qu'un accès à leurs documents nous ont permis de nous familiariser avec le matériel utilisé et leurs réalisations. Ce dispositif se compose d'une carte de développement pour système embarqué, d'une caméra numérique CMOS basse résolution, d'un adaptateur ethernet-wifi permettant de transmettre les images sans fil, d'une batterie assurant l'autonomie énergétique de l'ensemble et enfin des deux logiciels (sous environnement Linux) s'exécutant sur la carte et sur la station au sol permettant l'acquisition et la transmission des images. 3.2. Carte embarquée Pour son travail, le groupe de PE 98 a porté son choix sur le kit de développement DNP/SK16L avec microcontrôleur DNP5280 de la société SSV Embedded à base de processeur Motorola Coldfire (Motorola 32-bit MCF528x) à 66 Mhz. Leur choix a été motivé par plusieurs raisons. Fig 1: La carte DNP/SK16L Tout d'abord, elle est facilement programmable de part l'utilisation d'un noyau Linux spécialement adapté aux microcontrôleurs3. Cette méthode a l'avantage de disposer d'un micro-système d'exploitation fonctionnant à la manière d'une station de travail : il existe en effet des distributions Linux spécialement codées pour être utilisées dans des systèmes embarqués temps-réel. D'autre part, la carte doit être connectée à une caméra. Cela se fait en utilisant directement le bus de données du microcontrôleur, la rapidité de transfert étant largement supérieure à celle de liaisons séries par exemple, et cette carte permet un accès facile à ce bus. Enfin, son port ethernet permet la connexion d'un module WiFi nécessaire à la réalisation du réseau sans fil. Enfin, le coût raisonnable du kit (292€) et la documentation abondante issue du projet Aurore qui utilise une carte semblable ont définitivement confirmé leur choix. 3 La distribution utilisée pour ce projet est µClinux, (C pour Contrôleur), qui est, comme son nom l’indique, une distribution spécialisée dans l’exploitation de systèmes embarqués. Elle a été conçue à partir de la version 2.0 de Linux pour les microcontrôleurs qui ne possédaient pas de MMU ( Memory Management Units ), ce qui assure un système le plus près possible de la couche matérielle, et une occupation mémoire optimisée. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 7 / 36 3.3. Caméra Après plusieurs tentatives infructueuses pour utiliser une webcam (QuickCam VC), le groupe de PE 98 s'est orienté vers une caméra numérique de technologie CMOS. Le modèle retenu est le capteur CMOS OV6620 de Omnivision, directement monté sur circuit imprimé et équipé d’une optique chez Lextronic sous la dénomination CA88 [voir annexe 2]. Fig 2: Caméra CA88 Ses caractéristiques principales sont les suivantes : Résolution 356x292 Taille du capteur 1/4" Couleur 4, 8 ou 16 bits Alimentation 5V ou 3.3V Images / secondes 60 max Réglages depuis le PC Protocole I²C Objectif f=4,9mm Fig 3: Caractéristiques de la caméra CA88 Le ColdFire utilisant du 3.3V et ne pouvant supporter le 5V de la caméra, il est nécessaire de convertir les sorties logiques de la caméra en 3.3V. Pour ce faire, le groupe de PE98 a utilisé des composants Philips 74HCT244. Ces composants servent à la base de buffer, mais on utilise surtout leur capacité à prendre des entrées en 5V et de sortir un signal logique en 3.3V. 3.4. Acquisition des données de la caméra Le programme réalisé par le groupe de PE98 possède plusieurs caractéristiques que nous allons présenter ici. Pour lire les données transmises par la caméra, il lit les valeur des broches de la carte d’évaluation auxquelles sont connecté les sorties la caméra. Pour accéder aux valeurs des registres correspondants, un module spécifique pour le noyau de Linux a été développé afin de contourner les restrictions d'accès imposées aux programmes executés en espace utilisateur. D'autre part, en raison de la méthode de lecture utilisée (detection logicielle des fronts montants des signaux de synchronisation) la fréquence à laquelle fonctionne la caméra a dû être abaissée, ce qui a pour conséquence de limiter la cadence d'image a 1 ou 2 images par seconde. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 8 / 36 3.5. Module WiFi Pour réaliser la liaison sans fil entre la carte et la station au sol, le groupe de PE 98 a choisi la technologie WiFi car elle correspond le mieux aux besoins en terme de portée et de matériel disponible. Le mode de fonctionnement choisi est le mode AdHoc dans lequel deux équipements WiFi sont directement reliés entre eux sans passer par une borne, on peut comparer cela à un câble les reliant directement. Après prise en compte des contraintes de fonctionnement, d'alimentation, d'encombrement et de masse, le module qui a été acheté est le LINKSYS WET11. Fig 4: Module WiFi Linksys WET11 3.6. Alimentation Bien que leur système n'a pour l'instant été utilisé qu'au sol, le groupe de PE 98 lui a ajouté une autonomie énergétique grâce à l'emploi de batteries d'accumulateurs Lithium Polymère fournissant une tension nominale de 7,4V et ayant une capacité de 2000mAh. Elles ont l’avantage d’avoir un rapport énergie/poids très élevé (par rapport aux autres types de batteries), de présenter un faible encombrement et un courant de sortie relativement élevé ce qui en font les batteries idéales pour les engins volants. Elles présentent quelques inconvénients puisqu’elles nécessitent un chargeur adapté car elles craignent la surcharge. De plus comme elles craignent aussi la surdécharge, il faut prévoir un dispositif qui coupe l’alimentation en cas de besoin afin de ne pas endommager la batterie. En se basant sur la consommation annoncée pour les différents composants, notre cahier des charges en terme d'autonomie (30min) devrait être respecté. Entre la batterie et l'ensemble des composants se trouve un circuit d'alimentation utilisant des petits régulateurs (convertisseurs DC-DC) de type LM2940 qui permettent d'assurer une tension de fonctionnement constante de 5V. Fig 5: Batterie LiPo 2000mAh PE 78 – Rapport intermédiaire – page 9 / 36 4. Partie conception mécanique 4.1. Présentation La partie de conception mécanique de ce projet est indépendante de la partie électronique et informatique. Elle consiste à réaliser une nacelle destinée à accueillir les différents composants électroniques récupérés du PE98 ainsi qu'à permettre l'orientation de la caméra. Les contraintes dont nous devons tenir compte pour réaliser ce travail sont tout d’abord une contrainte de poids, la masse totale de la nacelle ne devant pas excéder 2,5kg afin de pouvoir être portée par le ballon et d’assurer une tension suffisante du fil la reliant au sol, des contraintes de résistance mécanique afin de pallier à d'éventuelles mauvaises conditions climatiques, des contraintes de réalisabilité des pièces, et enfin des contraintes de budget. 4.2. Choix et achat du ballon Le PE 98 avait obtenu un budget BQP pour l'achat du ballon, cependant il s'agissait d'un élément facultatif de leur projet. L'achat du ballon a été effectué par leur groupe suite à une étude menée par notre équipe prenant en compte le budget disponible et le type d'application auxquelles il est destiné. Plusieurs caractéristiques sont à prendre en compte pour le choix du ballon. La première et la plus évident est la capacité d'emport, ou force de traction. Celle-ci est liée à deux paramètres : le volume et le type de gaz contenus dans l'enveloppe, et la masse de celle-ci. Nous avons choisi d'utiliser un ballon à hélium, qui est la solution majoritairement employée. La forme du ballon est également importante, en cela qu'elle conditionne sa résistance au vent mais aussi ses possibilités de transport. Une commande a donc été passée auprès de la société PHODIA4 concernant un modèle gélule de 4,5m de long accueillant un volume de 15m3 permettant une charge théorique de 5kg. L'écart avec la masse réelle de la nacelle s'explique par la nécessité d'une assez grande tension de fil entre le sol et la nacelle, de manière à garantir une plus grande stabilité de celle-ci. Cette stabilité est requise pour des applications vidéo. Le coût initial de ce modèle dépassait le budget disponible, mais le fournisseur a consenti à nous accorder une remise de 30% en contrepartie de la présence de son logo sur les flancs du ballon. Le prix a donc été rapporté à 498 euros et le ballon a donc été commandé. Malheureusement, à cause d'erreurs dans la gestion de la commande, il ne nous est pas encore parvenu. Fig 6: Ballon de marque Phodia 4 http://www.phodia.com PE 78 – Rapport intermédiaire – page 10 / 36 4.3. Rôle de la nacelle La nacelle a plusieurs fonctions qui découlent de la fonction principale, explicitées ciaprès. Supporter les différents composants électroniques sous le ballon Accueillir en sécurité les différents composants Prévoir une bonne fixation sur le bâti Vis et entretoises Prévoir une sécurité en cas de décrochage Couvercle Permettre l’orientation de la caméra Autoriser deux axes de rotation pour la caméra Support mobile et deux moteurs à vis sans fin Fixer la nacelle au ballon Prévoir un système d’accrochage résistant 4 pièces fixées sur le bâti 4.4. Mesures des dimensions et masses des composants électroniques présents Afin de prévoir l'architecture de la nacelle, nous avons effectué un listage des différents composants à insérer en y indiquant les dimensions et les masses. Voici donc un tableau récapitulatif des composants dont nous disposons. Composants Dimensions 1. Carte microcontrôleur Poids 120x140mm 2. Carte d'interface caméra 43x100mm 3. Carte supplémentaire 43x100mm 255g 4. Caméra 40x27x40mm 5. Batterie 40x75mm 105g 6. Module Wifi 120x95mm 175g5 7. Carte Batterie 103x60mm 50g 8. Câble Ethernet 30cm 40g Fig 7: Masse des composants électroniques 4.5. Schéma de principe du système d’orientation de la caméra Le cahier des charges du projet demandait à ce que l’orientation de la caméra soit possible, afin de suivre une cible en mouvement ou d’orienter correctement la caméra en cas de rotation du ballon. Nous avons donc choisi un système permettant une rotation de l’ensemble caméra suivant les axes vertical et horizontal comme le montre le schéma cinématique suivant : 5 Un peu moins si l'on arrive à retirer la coque plastique. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 11 / 36 Caméra Fig 8: Schéma cinématique de l'articulation de caméra La rotation suivant chaque axe est assuré par un moteur muni d’une vis sans fin qui entraîne un engrenage fixé sur l’axe. Cela permet d’avoir un rapport de réduction important et de moins solliciter le moteur. 4.6. Modélisation de la nacelle à l'aide du logiciel CATIA Avant d'envisager la fabrication des pièces, nous avons réalisé une maquette en 3D à l'aide du logiciel Catia afin d'obtenir un premier aperçu de ce à quoi ressemblera le produit final, mais également pour obtenir par la suite des résultats numériques sur les caractéristiques mécaniques des pièces et vérifier qu'elles sont adaptées à notre besoin. La maquette qui vient d'être terminée se présente de la manière suivante : Fig 9: Vue de la nacelle sans couvercle Fig 10: Vue de la nacelle avec couvercle Les différentes pièces présentes dans cette structure et qui doivent être fabriquées ou achetées sont présentées dans le tableau suivant. Les pièces pouvant être achetées sont les axes, les engrenages, les moteurs et vis sans fin. Elles peuvent être achetées chez Conrad6 ou Gotronic7. 6 www.conrad.fr 7 www.gotronic.fr PE 78 – Rapport intermédiaire – page 12 / 36 Plaque 1 Dimensions : 400x250mm Type de matériau : Aluminium ou plastique Masse : 400g Poignées x4 Type de matériau : Aluminium Masse : 30g Axe x2 Dimensions : Φ3mm x 150mm Type de matériau : Aluminium Poids : 25g Plaque 1 Type de matériau : Aluminium Masse : 50g Plaque 2 x2 Type de matériau : Aluminium Masse : 50g Moteur et vis sans fin Masse : 75g Roue dentée 6-42 Dimensions : Φ60mm Type de matériau : plastique Masse : 10g PE 78 – Rapport intermédiaire – page 13 / 36 Roue dentée 6-43 Dimensions : Φ80mm Type de matériau : plastique Masse : 15g Fig 11: Tableau des pièces composant la nacelle Il faut enfin rajouter les petits éléments : vis, circlips, roulement à billes et support qui représentent une masse d’environ 50g au total. 4.7. Suite de la réalisation La suite du projet dans la partie mécanique va consister à mieux définir les pièces que nous avons à réaliser pour pouvoir les usiner rapidement. Ensuite nous pourrons effectuer quelques essais pour vérifier la validité du système que nous avons conçu en particulier au niveau de la résistance afin d’éviter tout risque de chute de composants. Cette dernière partie prendra sans doute un temps important car il faudra sûrement apporter quelques améliorations au système. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 14 / 36 5. Choix de la motorisation 5.1. Choix du type de moteurs Pour orienter la caméra, nous avons besoin d'une grande précision et pouvons nous satisfaire d'une faible vitesse. De plus, il est important que la caméra soit maintenue en position et que la technologie du moteur soit adaptée à notre méthode de commande. Pour cette raison nous avons choisi des moteurs pas à pas pour l'orientation de la caméra. 5.2. Qu'est-ce qu'un moteur pas à pas? Les moteurs pas à pas permettent de couvertir directement un signal électrique numérique en un positionnement angulaire de caractére incrémental. Chaque impulsion envoyée par le system de commande au module de puissance se traduit par la rotation d'un pas du moteur. la résolution angulaire d'un moteur pas à pas va de 4 à 400 pas. 5.3. Classification du moteur pas à pas On peut distinguer trois catégories technologiques : ● Moteur à reluctance variable. Le noyau de fer doux se positionne dans l'axe du flux crée par les enroulements alimentés, afin de réduire l'entrefer (loi du flux maximal). La réluctance du circuit magnétique varie pendant le mouvement du noyau. La polarité du courant est sans importance. Le nombre de pas par tour est relativement élevé. ● Moteur à aimants permanents. L'aimant permanent se positionne dans l'axe du flux crée par les enroulements. Ce type de moteur possède hors tension, un couple résiduel appelé "couple de détente". Le couple moteur est relativement important. ● Moteur hybride. Ce sont des moteurs à réluctance variable dont le rotor est aimanté. En général, en tenant compte de la précision et du coût, la plupart des applications utilisent un moteur hybride. Fig 12: Comparaison des 3 types de moteurs pas à pas PE 78 – Rapport intermédiaire – page 15 / 36 5.4. Paramètres caractéristiques Couple d'arrêt ou couple de maintien Le couple maximum de rotation avec lequel on peut solliciter l'arbre d'un moteur pas à pas excité statiquement, sans qu'il ne se produise de modification de son angle de rotation. Plage de démarrage Plage dans laquelle un moteur pas à pas peut être actionné en synchronisation avec la fréquence de travail sans rampe d'accélération ou de décélération. Fréquence limite de démarrage Fréquence maximale avec laquelle un moteur pas à pas ne peut démarrer à la charge indiquée, sans perdre de pas. Plage d'accélération Plage de travail dans laquelle un moteur pas à pas peut être actionné en synchronisation avec la fréquence de travail, sans qu'il ne se produise d'erreur de pas. Il faut cependant qu'il soit actionné avec une rampe d'accélération et de décélération. Couple limite de travail Le couple de rotation maximale avec lequel on peut solliciter un arbre de rotation avant qu'il ne sorte de la cadence. Fréquence maximale des pas La fréquence maximale admise avec laquelle un moteur pas à pas est actionné à vide sans perte de pas. Cependant, le moteur ne peut être démarré ou stoppé avec cette fréquence sans perte de pas. 5.5. Moteurs retenus Notre cachiers des charges: ● précision angulaire importante (rotation de la caméra par pas <1°) ● vitesse peu élevée ● bon maintien en position Nous avons finalement choisi le moteur pas à pas de marque Tamagawa disponible chez le fournisseur Conrad. Pour l'alimenter en énergie, une interface de puissance devra être placée entre la carte embarqué et le moteur, de plus, des composants dédiés aux moteurs pas à pas permettent de faciliter leur contrôle. Command numérique Interface Actionneur de caméra Fig 13: Design logique de la chaine d'action Carte de contrôle MCF5272 Contrôleur de moteur pas à pas LMC6001 L297 Moteur pas a pas TAMAGAWA Fig 14: Design physique de la chaine d'action Fig 15: Moteur pas à pas Tamagawa PE 78 – Rapport intermédiaire – page 16 / 36 6. Amélioration des performances vidéo 6.1. Introduction Les objectifs que nous nous sommes donnés concernant l'utilisation de notre système imposent des performances vidéo suffisantes pour filmer un évènement sportif. Comme les parties précédentes le montrent, le dispositif réalisé par le groupe de PE 98 n'avait pas d'exigeances précises de ce côté, par conséquent ses performances sont faibles et ne nous suffisent pas. C'est pourquoi l'un des objectifs donnés à notre projet consistait à améliorer ces performances pour les mettre au niveau de notre cahier des charges. Malheureusement, nous n'avons pas obtenu le budget nécessaire à l'achat des nouveaux composants qui étaient requis, néanmoins nous allons présenter les études et choix qui avaient été faits. 6.2. Augmentation de la définition Comme spécifié dans le cahier des charges, nous souhaitions pouvoir capturer des vidéos à une résolution proche du VGA (640x480). La caméra actuelle ayant une définition plus faible, nous n'avions pas d'autre choix que de la remplacer par un modèle supérieur. Notre choix s'était porté sur le module C38a fourni par Lextronics (le même que pour la caméra actuelle) qui a pour avantage d'être en tous points identique au module actuel, excepté le capteur plus grand8 et la résolution supérieure. L'adaptation à ce nouveau module aurait donc été très rapide. 6.3. Question de l'angle de champ Etant donné l'application envisagée de notre appareil, nous nous sommes interrogés sur l'angle de vision que proposent ces caméras. En effet, elles sont livrées avec un objectif à focale fixe, la scène capturée est donc uniquement dépendante de la distance de la caméra. Les focales des objectifs sont données, nous avons donc pu calculer l'angle de vision et voir comment cela se traduisait dans une situation concrète. De plus, nous avons également calculé la dimension d'un objet représenté par un pixel. Pour cela, on utilise les résultats suivants, dans le cas d'une scène à l'infini : C d D∗d α=2∗arctan et C= 2f f où l'on a les grandeurs suivantes : α : angle de champ d : taille du capteur9 D : distance de la scène C : champ couvert f : focale de l'objectif α D f d Fig 16: Figure pour calcul de l'angle de champ 8 1/3" de diagonale au lieu de 1/4" 9 taille horizontale ou verticale suivant l'ange de champ que l'on souhaite calculer PE 78 – Rapport intermédiaire – page 17 / 36 Les calculs, effectués pour les deux caméras équipées chacune de leur objectif donnent les résultats suivants : Modèles CA88 C38a Taille du capteur (horizontal) 3,1mm 4,9mm Focale de l'objectif 4,9mm 6mm Focale équivalente en 24x36 53mm 41mm Nombre de pixels (horizontal) 356 664 Angle de champ (horizontal) 35° 44° Champ couvert à 20m 12,6m 16,2m Champ couvert à 100m 63m 81m Taille pixel à 20m 3,5cm 2,4cm Taille pixel à 100m 17cm 12,2cm Fig 17: Comparaison des caméras Le module C38a aurait donc permi d'avoir à la fois un champ couvert plus large et une meilleurse définition des détails. Pour s'en rendre compte, deux photographies ont été réalisées avec un appareil photo numérique réglé de manière à reproduire les résultats ci-dessus. CA88 C38a Fig 18: Simulation de la vue des deux caméras Ici l'angle de champ est fixe, pour pouvoir le changer il faudrait remplacer l'objectif des deux caméras par un objectif zoom. Des focales de 3,5 à 8mm sont facilement disponibles, mais à cause de la limitation de budget nous n'avons pu considérer leur achat. 6.4. Augmentation de la cadence d'images Le dispositif du PE98 est limité à 1 ou 2 images par seconde à cause de la méthode d'acquisition utilisée. La caméra produit deux types de signaux, les signaux de données et ceux de synchronisation. Les premiers correspondent aux valeurs des composantes de pixels et les seconds indiquent le début d'une nouvelle trame ou d'une nouvelle ligne, mais servent également à indiquer la cadence de sortie des pixels. Les sorties correspondant à ces différents signaux sont toutes reliées aux broches de la carte embarquée, par conséquent il est nécessaire de réaliser une PE 78 – Rapport intermédiaire – page 18 / 36 dectection logiciel des différents fronts mis en jeu, et on est ici limité par les capacités de la carte. Pour contourner cette limitation, on peut utiliser la méthode qui a été appliquée par le projet Aurore : il s'agit d'intercaler entre la carte et la caméra un circuit électronique (réalisé avec un EPLD10 qui est un composant électronique reconfigurable) qui sera chargé de traiter matériellement les différents signaux et de remplir un mémoire avec les données issues de la caméra pour une image entière. Une fois cette opération réalisée, la carte embarquée peut lire le contenu de la mémoire en une seule fois et de façon rapide. Cette méthode permet d'atteindre des vitesses supérieures, malheureusement nous n'avons pas obtenu le budget nécessaire à l'achat des nouveaux composants. Ordres de marche Signaux de contrôle EPLD Adresses mémoire Carte DNP5280 Données RAM Données Caméra Fig 19: Schéma de principe de l'interface d'acquisition d'image 10 Electrically Erasable Programmable Logic Device, circuit logique programmable effaçable électriquement PE 78 – Rapport intermédiaire – page 19 / 36 7. Traitement de l'image. La qualité des images en sortie de la caméra peut nécessiter une amélioration. C’est pour répondre à ce besoin qu’une partie du projet est dédiée à cette tâche. En effet, nous utilisons une webcam de Lextronics, modèle CA88 à basse résolution (352x288). D’après de ce que nous avons pu voir lors des tests dirigés par l’équipe du projet 98, les images nous semblaient de piètre qualité. En particulier, elles étaient floues, peu contrastées et trop lumineuses. Il a donc fallu chercher une solution logicielle notamment pour l’augmentation de la netteté. La partie de programmation propre a commencé en février, après une phase assez longue de documentation, le traitement de l’image étant une discipline relativement nouvelle pour l’équipe du projet. Le format des images générées par la caméra est le ppm11 (acronyme de Portable PixMap). C’est un format simple, sans compression. Le fichier commence par un mot-clé, dans notre cas « P3 » pour une image en couleur. Après un saut de ligne, on a la possibilité de laisser une ligne de commentaire, précédée par le signe « # ». Puis viennent après un saut de ligne la largeur et la hauteur (entiers), séparés par un espace. Après un nouveau saut de ligne, on trouve un entier désignant le nombre maximum utilisé pour coder les couleurs (255 pour 256 nuances de chaque composante de rouge, vert et bleu). Ensuite, on a le corps de l’image, c'est-à-dire une suite de pixels représentés par leurs composantes rouge, vert et bleu séparées par des espaces. Exemple de fichier ppm. Le programme réalisé comporte tout d’abord deux fonctions de bases : l’ouverture d’une image en spécifiant son nom et la sauvegarde d’une image. La fonction d’ouverture vient lire les informations dans le fichier image et les stocke dans une structure de matrice de pixels, où un pixel est un triplet de trois entiers représentants les composantes RGB (Red, Green, Blue). La fonction de sauvegarde permet de créer un fichier image au format ppm à partir d’une matrice de pixels. NB : se référer au code source pour de plus amples informations. La fonction principale réalisée par le programme est l’augmentation de la netteté. La méthode utilisée est la suivante (Unsharp Mask en anglais) : - on charge une image, que l’on garde en mémoire et on la « floute » à l’aide d’une première fonction ; - on soustrait ensuite l’image « floutée » à l’image originale ; on obtient alors un masque avec tous les détails de l’image ; - on ajoute le masque précédemment obtenu à l’image originale ; tous les détails sont donc rehaussés et on obtient une image plus nette. 11 cf Annexe 3 PE 78 – Rapport intermédiaire – page 20 / 36 Image originale Image « floutée » Masque avec les détails Résultat final Fig 20: Résultats du traitement anti-flou Le principal inconvénient de cette méthode est d’introduire du bruit dans l’image, ou plutôt d’accentuer le bruit déjà existant. Cependant elle a l’avantage certain d’être rapide et facile à mettre en œuvre. D’autre part, le résultat peut varier en fonction de la méthode de flou utilisée. Ici, on utilise une méthode par moyenne (Box-filtrer 2D). Cependant d’autres méthodes peuvent donner de meilleurs résultats, notamment les méthodes de flou gaussien ou par sélection, qui permet par exemple de « flouter » certaines zones en gardant d’autres nettes. Il faut analyser les images et la manière dont elles sont bruitées pour déterminer la méthode optimale, des échantillons d’images de la caméra sont donc nécessaires pour mettre ces nouveaux algorithmes en place. Le programme réalisé comprend de plus une fonction d’augmentation ou de diminution de la luminosité, mais son intérêt peut être discuté car la caméra utilisée comprend déjà un réglage de la luminosité. En ce qui concerne le réglage du contraste, il paraît difficile de l’automatiser dans le programme, l’analyse des histogrammes de couleurs pouvant s’avérer ardue à programmer. La programmation de fonctions aidant l’utilisateur dans cette analyse et permettant ensuite de régler le contraste directement sur le capteur de la caméra est cependant prévue. Enfin, des outils d’analyse interne et de débogage sont présents, notamment une fonction qui permet d’afficher les entiers correspondant aux différentes composantes de couleur et une fonction calculant le « pixel moyen » d’une image, c’est-à-dire qui réalise la moyenne des trois composantes de couleur de l’image. D’autres fonctions ont également été programmées d’après la documentation fournie par M. Saïdi, mais étant une application directe de la théorie, elles se révèlent totalement sans intérêt dans la pratique (fonction de calcul de convolution et de « flou diffusif » PE 78 – Rapport intermédiaire – page 21 / 36 8. Stockage et diffusion des images 8.1. Stockage des images Tel qu’il a été réalisé par le PE 98 promotion 2008, le programme client sauvegarde déjà toutes les images au fur et à mesure qu’elles sont reçues. Après cela, elles peuvent être par exemple assemblées en vidéo ou rester stockées en l’état. La question du stockage est déjà résolue, nous pouvons donc nous concentrer sur la diffusion des images. 8.2. Diffusion des images Pour la diffusion des images vers l’extérieur, plusieurs possibilités s’offrent à nous : nous pouvons mettre les vidéos à disposition en téléchargement complet ou les proposer en streaming (lecture en continu). La solution du téléchargement complet est la plus aisée à mettre en place, mais le streaming permet à l’utilisateur de ne pas avoir à télécharger complètement le fichier avant de pouvoir commencer à regarder la vidéo. Techniquement, le principe du streaming est le suivant : le programme de lecture en continu, sur l’ordinateur client, va récupérer une partie du contenu, qu'il place dans une mémoire tampon (dite buffer). Lorsqu'il y a suffisamment de données dans cette mémoire pour permettre de lire le début du fichier audio ou vidéo sans accroche, et cela même en cas de petits ralentissements réseau, la lecture démarre. En arrière-plan, le téléchargement du flux se poursuit afin d'alimenter sans cesse la mémoire tampon avec la suite du fichier. Théoriquement, pour chaque connexion à un serveur de streaming vidéo en temps réel, l'intégralité du flux doit être envoyée, la consommation de la bande passante sera donc proportionnelle au nombre de clients, la connexion risquerait donc de saturer rapidement. C'est pourquoi nous allons nous appuyer sur un protocole multicast (multidiffusion) qui n'envoie qu'une fois la vidéo sur un réseau, et c'est ensuite le réseau lui-même qui permet la distribution du flux aux clients qui s'y inscrivent. Cela est bien plus efficace et est déjà présent sur le campus de l’Ecole : en effet, c’est par ce moyen que le club audiovisuel diffuse les chaines de la télévision numérique terrestre (TNT) sur le réseau de l’Ecole. Des solutions gratuites pour effectuer cette diffusion existent déjà : l’exemple le plus connu est sans aucun doute VLC media player, logiciel faisant partie du Projet VideoLAN12. La réception peut aussi se faire avec le même logiciel utilisé en tant que client. Si la vidéo est déjà complète, ce type de diffusion (en différé) ne pose pas de problème particulier : la vidéo peut être envoyée directement sur le réseau en choisissant simplement le fichier à envoyer dans le programme de multidiffusion. Par contre, si l’on veut diffuser les images au fur et à mesure qu’elles arrivent sur le PC client (en direct ou avec un écart de temps très faible), il nous faut les convertir en un flux interprétable par le logiciel de multidiffusion. Dans le programme client du groupe de PE 98 promotion 2008, une fonction renvoie ce qui est reçu sur la sortie standard. Sous cette forme, on ne peut pas en faire de multicast, il nous faut donc rediriger ou convertir cette sortie de manière à obtenir un format reconnu par le logiciel multicast. C’est ce travail que nous allons prochainement réaliser, sachant que nous en sommes pour l’instant à la documentation, d’une part sur la multidiffusion et d’autre part sur les programmes existants réalisés par le groupe précédent. 12 www.videolan.org PE 78 – Rapport intermédiaire – page 22 / 36 9. Conclusion et perspectives Malgré une certaine lenteur au démarrage, dûe au fait qu'il était difficile de prendre la suite d'un projet qui était encore en cours de réalisation, notre projet avance maintenant à un rythme satisfaisant et nous pensons pouvoir respecter le planning. Cependant, plusieurs difficultés se sont présentées. Tout d'abord, à cause d'une erreur dans la gestion de la commande, le ballon que nous avons choisi il y a plusieurs mois ne nous est pas encore parvenu. Par chance, il nous reste encore quelques mois avant qu'il ne nous soit vraiment nécessaire pour l'assemblage de l'ensemble. Nous espérons le réceptionner prochainement. L'autre partie importante du projet, la réalisation de la nacelle, est en progrès. Sa conception est terminée et sa construction pourra bientot commencer. Le fait que nous n'avons pas obtenu le budget nécessaire à l'amélioration de la qualité vidéo nous contraint à laisser de côté cet aspect, mais ne nous empêchera pas d'obtenir un système opérationnel et nous laisse le temps de nous concentrer sur les autres aspects du projet. Ces six mois de travail nous on apporté plus que de simples réalisations techniques : nous avons également appris à travailler en équipe, à prendre des décisions en groupe et à rendre compte de notre travail. Ces différents aspects de la conduite de notre projet vont être présentés dans la deuxième partie de ce rapport. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 23 / 36 Analyse du processus de projet 1. L’équipe L’équipe - se compose de six membres : Maxime STORN, chef de projet Boris CHABILAN, responsable budget Clément CHASTAGNOL, responsable comptes-rendus Baptiste JOALLAND, responsable documents Damien OCTEAU, responsable site Web Guixi ZOU13, responsable planning L’initiative de la constitution de l’équipe revient à Maxime, qui a été nommé chef de projet à l’unanimité. Il n’a pas eu de grande difficulté à trouver des membres, ce qui s’explique par la grande diversité des domaines mis en jeu dans le projet. 2. Présentation personnelle de chaque membre et de ses motivations Maxime STORN Je viens d'une classe préparatoire PSI*, après un bac S option SI, et je suis particulièrement interessé par l'aspect "système embarqué" de ce projet d'étude. J'ai déjà eu une expérience de ce genre il y a quelques temps avec mon TPE de terminale, qui impliquait tous les domaines m'intéressant : du logiciel de commande à la maquette, en passant par l'électronique que l'on trouve nécessairement entre les deux. J'ai donc choisi ce PE pour poursuivre sur ce profil polyvalent qui correspond au travail de l'ingénieur généraliste, qui doit assurer le lien entre les différents aspects d'un système. Je souhaite également accroître mes compétences en informatique et électronique dans le domaine des systèmes embarqués. D'autre part, le rôle de chef de projet que j'occupe me permet de me familiariser avec l'organisation d'un projet et la gestion d'une équipe. J'ai déjà découvert l'importance d'une bonne communication et d'une répartition des tâches sans ambiguité, et la difficulté à concilier les disponibilités d'une dizaines d'acteurs pour le projet. Boris CHABILAN J'ai choisi ce projet car il fait intervenir différents domaines pour lesquels j'ai des connaissances de base que je souhaite mettre à profit. Je me suis plus particulièrement investi dans la partie mécanique du projet, et j'ai également pris le poste de trésorier. De plus, lors de l'achat du ballon j'ai pu me confronter aux contraintes imposées par la présence de plusieurs interlocuteurs différents, mais également me rendre compte qu'un bon sens de la négociation peut s'avérer utile pour la réussite d'un projet. 13 élève chinois présent uniquement lors de la première année PE 78 – Rapport intermédiaire – page 24 / 36 Clément CHASTAGNOL J'ai fait une première et une terminale option SI, puis une MPSI et une PSI*. J'ai des quelques compétences en électronique, informatique et technologie mécanique, je suis donc assez polyvalent. Ce sujet m'a particulièrement plu car il fait intervenir divers domaines scientifiques. De plus mon intérêt pour le modélisme m'a poussé à m'engager dans ce projet. La partie qui m'intéresse particulièrement est plus orientée informatique : il s'agit du traitement de l'image. Mon TIPE portait sur la compression de données, notamment des images, je souhaite donc m'investir dans cette voie. Baptiste JOALLAND Etant ancien étudiant de classe prépa filière PT, j'ai pu étudier les différentes étapes permettant la réalisation d'un système mécanique. C'est pourquoi je me suis orienté vers ce projet qui comprend la réalisation complète de la nacelle. J'essaye ainsi d'apporter mes connaissances dans la partie mécanique du projet pour la concevoir et la réaliser dans les meilleurs conditions. De plus ce projet m'a permis d'encore mieux appréhender l'approche qu'on doit avoir face à la conception du système afin de concilier respect du cahier des charges et les contraintes de temps et de budget inhérentes. Damien OCTEAU J'ai fait une classe préparatoire section MP (option SI) et je suis intéressé par les technologies de l'information et de la communication, plus particulièrement par l'informatique. Bien que n’ayant pas de compétence dominante, j'ai une forte volonté de me former dans le domaine de l'informatique, ce qui me pousse habituellement à choisir pour mes projets des sujets qui s'y prêtent (par exemple mon TIPE concernait la cryptographie). C'est pourquoi j'ai choisi ce sujet, la partie informatique étant très importante. L'autre aspect du projet qui m'a intéressé est le fait qu'il ne se limite pas à la réalisation d'un ou plusieurs logiciels, le but étant de réaliser un système physiquement concret. Guixi ZOU Je viens de Chine. Avant de venir à l’Ecole centrale de Lyon, j’ai déjà eu 4 années de formation supérieure en électronique en Chine. Pendant ces quatre années, j’ai acquis des connaissances en électronique et en informatique. Cette projet m’intéresse parce qu’il présente un aspect temps réel embarqué et qu’il combine la mécanique, l'électronique et l'informatique. La partie qui m'intéresse particulièrement est plus orientée électronique, il s'agit du contrôle du moteur. Je souhaite donc m'investir dans cet aspect. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 25 / 36 3. Organisation du projet Il est apparu très rapidement que l’on pouvait diviser le projet en deux grandes parties : une partie mécanique/électronique qui a pour but de faire voler le système embarqué et une partie informatique qui reprend et améliore le système existant. Chacune de ces deux parties peut suivre une évolution relativement autonome, comme cela apparait sur l’organigramme des tâches suivant : Projet d'Etudes 78 – Ballon Captif Organigramme des tâches Nacelle : Système mécanique et électronique Conception et réalisation du carter de protection et système d'accrochage, et du support articulé de caméra. Boris Baptiste Choix des actionneurs du support de caméra et électronique associée Guixi Traitement et amélioration des images Clément Stockage et diffusion des images Damien Commande à distance de la caméra Maxime Ballon Captif Logiciel client : Logiciel de traitement des images et de commande Fig 21: Organigramme des tâches Il est important de noter que, bien que les deux parties puissent être dans une certaines mesure menées indépendamment l’une de l’autre, elles gardent quand même une certaine cohésion. En effet, la tâche de Maxime est la conception de la commande à distance de la caméra, ce qui fait le lien entre les deux grands domaines de notre projet. De plus, sa fonction de chef de projet lui permet de faire le lien entre les deux parties lorsque c’est nécessaire. Cela permet de garder une bonne cohérence, ce qui est impératif dans un projet qui touche à un grand nombre de disciplines. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 26 / 36 4. Budget La gestion du budget accordé au projet est très importante et il est vite apparu que la somme de 300€ qui est accordé par défaut à tous les projets nous serait insuffisante, bien que la grosse dépense représentée par l'achat du ballon a été effectuée par le groupe de PE98. Nous avons donc décidé de postuler pour un BQP comme l'avait fait leur groupe avant nous14. Nous avons demandé une somme de 664€ afin de couvrir les dépenses nécessaires à la réalisation de la nacelle et à l'amélioration de la qualité vidéo. Nous avons également tenté d'obtenir un supplément pour d'éventuelles réalisations dépassant notre cahier des charges. Après délibération, le jury a considéré qu'il était préférable de se concentrer sur la réalisation d'un système opérationnel avant d'embarquer du matériel plus coûteux. Nous avons donc obtenu une partie de la somme demandée, à savoir 205€. Comme il a été dit, cette somme nous permettra de réaliser la partie ballon et nacelle en conservant le système vidéo actuel. 14 voir annexe 1 PE 78 – Rapport intermédiaire – page 27 / 36 Outils de gestion de projets Diagramme PERT Choix du ballon Achat du ballon Structure nacelle Conception de l'architecture Dessin technique des pièces Conception de l'interface Choix du moteur Debut Réalisation Codage Documentation sur la diffusion d'images Optimisation Assemblage de la nacelle Définition du Cdc Documentation sur le traitement d'images Fin Réalisation des pièces Essai Debuggage, tests Codage Choix materiel et achat Etude du système actuel. Debuggage, tests Réalisation et adaptation du programme Tests PE98 Fig 22: Diagramme PERT du projet PE 78 – Rapport intermédiaire – page 28 / 36 Integration dans le logiciel final Diagramme GANTT Définition du cahier des charges Choix et achat ballon Réunions avec le PE98 Structure nacelle Conception de l'architecture Dessin technique des pièces Réalisation des pièces Choix du moteur Conception de l'interface Réalisation Assemblage de la nacelle Documentation sur le traitement d'images Codage Debuggage, tests Documentation sur la diffusion d'images Codage Debuggage, tests Etude du système actuel. Choix materiel et achat Réalisation et adaptati on du programme Tests Integration dans le logiciel final Exploitation et optimisation RVP1 RVP2 BQP RVP3 Sept 06 Oct 06 Nov 06 Dec 06 Jan 07 Fevr 07 Mars 07 Avril 07 Mai 07 Juin 07 Sept 07 Oct 07 Nov 07 Dec 07 Jan 08 Fig 23: Diagramme GANTT du projet PE 78 – Rapport intermédiaire – page 29 / 36 Conclusion générale Dès le départ, nous avons été confrontés aux deux spécificités de ce projet. La première est qu'il recouvre de nombreux domaines scientifiques, et que par conséquent les compétences de chacun allaient se montrer complémentaires. La second, et peut-être la plus contraignante, est qu'il s'agissait de prendre la suite d'un projet qui n'était pas encore terminé. En effet, il fut difficile pour nous au départ de commencer notre projet quand nous sachions que le système sur lequel nous devions nous baser était encore en cours de développement, et que par conséquent nous n'avion pas toutes les informations que nous voulions. Heureusement, le fait que notre projet présente une partie mécanique relativement indépendante de la partie électronique et informatique nous a permis de démarrer tout de même. Nous sommes confiants dans l'avancement du projet et pensons obtenir un système opérationnel à temps, bien que ses performance devraient être inférieures à celles que nous souhaitions à cause de la limitation du budget. Nous espérons que, une fois notre système terminé, il pourra encore être l'objet d'un nouveau projet d'étude chargé d'apporter encore de nombreuses améliorations auxquelles nous avons pensé mais avons renoncé à réaliser faute de moyens et de temps. Nous tenos également à remercier les différents intervenants qui nous ont aidé jusque là, particulièrement nos deux tuteurs scientifiques et nos conseillers en communication et gestion de projet. Remercions également le groupe de PE 98 dont le système nous sert de base et donc les efforts pour faciliter le passage de relais ont été grandement appréciés. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 30 / 36 Annexes ANNEXE 1 : Budget détaillé Budget PE 78 Libellé Référence (1) Moteurs pas à pas (x2) 0161339-62 (1) Pièces simples pour nacelle (1) Fabrication pièces à Centrale (1) Plein hélium 18m^3 (2) Caméra numérique C38A (2) Objectif zoom 750527-62 (2) Mémoire 8Mb + composants (3) Capteurs gyroscopiques (3) Servomoteur (4) Frais divers Fournisseur Conrad Conrad Phodia Lextronics Conrad Conrad Prix (TTC) 40,00 75,00 30,00 360,00 69,01 85,00 30,00 130,00 45,00 100,00 Total dépenses Budget accordé Différence Seul le budget nécessaire à la partie (1) a été accordé, soit 205 euros. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 31 / 36 € € € € € € € € € € 964,01 € 300,00 € -664,01 € ANNEXE 2 : Caméra numérique (extraits) PE 78 – Rapport intermédiaire – page 32 / 36 ANNEXE 3 : PPM Format Specification PPM - Netpbm color image format This program is part of Netpbm(1). The PPM format is a lowest common denominator color image file format. It should be noted that this format is egregiously inefficient. It is highly redundant, while containing a lot of information that the human eye can't even discern. Furthermore, the format allows very little information about the image besides basic color, which means you may have to couple a file in this format with other independent information to get any decent use out of it. However, it is very easy to write and analyze programs to process this format, and that is the point. It should also be noted that files often conform to this format in every respect except the precise semantics of the sample values. These files are useful because of the way PPM is used as an intermediary format. They are informally called PPM files, but to be absolutely precise, you should indicate the variation from true PPM. For example, 'PPM using the red, green, and blue colors that the scanner in question uses.' The name "PPM" is an acronym derived from "Portable Pixel Map." Images in this format (or a precursor of it) were once also called "portable pixmaps." The format definition is as follows. You can use the libnetpbm(1)Csubroutinelibrarytoreadand interpret the format conveniently and accurately. A PPM file consists of a sequence of one or more PPM images. There are no data, delimiters, or padding before, after, or between images. Each PPM image consists of the following: A 'magic number' for identifying the file type. A ppm image's magic number is the two characters 'P6'. .IP • Whitespace (blanks, TABs, CRs, LFs). A width, formatted as ASCII characters in decimal. Whitespace. A height, again in ASCII decimal. Whitespace. The maximum color value (Maxval), again in ASCII decimal. Must be less than 65536 and more than zero. Newline or other single whitespace character. A raster of Height rows, in order from top to bottom. Each row consists of Width pixels, in order from left to right. Each pixel is a triplet of red, green, and blue samples, in that order. Each sample is represented in pure binary by either 1 or 2 bytes. If the Maxval is less than 256, it is 1 byte. Otherwise, it is 2 bytes. The most significant byte is first. A row of an image is horizontal. A column is vertical. The pixels in the image are square and contiguous. In the raster, the sample values are 'nonlinear.' They are proportional to the intensity of the ITU-R Recommendation BT.709 red, green, and blue in the pixel, adjusted by the BT.709 gamma transfer function. (That transfer function specifies a gamma number of 2.2 and has a linear section for small intensities). A value of Maxval for all three samples represents CIE D65 white and the most intense color in the color universe of which the image is part (the color universe is all the colors in all images to which this image might be compared). ITU-R Recommendation BT.709 is a renaming of the former CCIR Recommendation 709. When CCIR was absorbed into its parent organization, the ITU, ca. 2000, the standard was renamed. This document once referred to the standard as CIE Rec. 709, but it isn't clear now that CIE ever sponsored such a standard. Note that another popular color space is the newer sRGB. A common variation on PPM is to subsitute this color space for the one specified. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 33 / 36 Note that a common variation on the PPM format is to have the sample values be 'linear,' i.e. as specified above except without the gamma adjustment. pnmgamma takes such a PPM variant as input and produces a true PPM as output. Characters from a '#' to the next end-of-line, before the maxval line, are comments and are ignored. Note that you can use pamdepth to convert between a the format with 1 byte per sample and the one with 2 bytes per sample. There is actually another version of the PPM format that is fairly rare: 'plain' PPM format. The format above, which generally considered the normal one, is known as the 'raw' PPM format. See pbm(1)forsomecommentaryonhowplain and raw formats relate to one another. The difference in the plain format is: There is exactly one image in a file. The magic number is P3 instead of P6. Each sample in the raster is represented as an ASCII decimal number (of arbitrary size). Each sample in the raster has white space before and after it. There must be at least one character of white space between any two samples, but there is no maximum. There is no particular separation of one pixel from another -- just the required separation between the blue sample of one pixel from the red sample of the next pixel. No line should be longer than 70 characters. Here is an example of a small pixmap in this format. P3 # feep.ppm 44 15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 15 0 15 0 0 0 0 15 7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 15 7 0 0 0 15 0 15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 There is a newline character at the end of each of these lines. Programs that read this format should be as lenient as possible, accepting anything that looks remotely like a pixmap. .SH COMPATIBILITY Before April 2000, a raw format PPM file could not have a maxval greater than 255. Hence, it could not have more than one byte per sample. Old programs may depend on this. Before July 2000, there could be at most one image in a PPM file. As a result, most tools to process PPM files ignore (and don't read) any data after the first image. Copyright (C) 1989, 1991 by Jef Poskanzer. PE 78 – Rapport intermédiaire – page 34 / 36 Bibliographie [1] GNU/Linux Magazine France HS n°23 (02/06), « Electronique et Linux » [2] GNU/Linux Magazine France HS n°24 (04/06), « Linux embarqué » [3] Friedt J-M, Site personnel : http://jmfriedt.free.fr/ [4] Association Sequanux (2006), « Projet Aurore », http://www.sequanux.org [5] SSV Embedded (2006), Site web de la société, http://www.ssv-embedded.de [6] B. Jaehne, Design and Graphics - Digital image processing, université d'Heidelberg [7] Université de France-Compté, « Projet Aurore », http://projetaurore.assos.univ-fcomte.fr/ PE 78 – Rapport intermédiaire – page 35 / 36 Table des figures Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig 1: La carte DNP/SK16L..............................................................................................7 2: Caméra CA88...................................................................................... ..................8 3: Caractéristiques de la caméra CA88.....................................................................8 4: Module WiFi Linksys WET11..................................................................................9 5: Batterie LiPo 2000mAh........................................................................................ ..9 6: Ballon de marque Phodia....................................................................................10 7: Masse des composants électroniques.................................................................11 8: Schéma cinématique de l'articulation de caméra...............................................12 9: Vue de la nacelle sans couvercle........................................................................12 10: Vue de la nacelle avec couvercle......................................................................12 11: Tableau des pièces composant la nacelle.........................................................14 12: Comparaison des 3 types de moteurs pas à pas...............................................15 13: Design logique de la chaine d'action.................................................................16 14: Design physique de la chaine d'action..............................................................16 15: Moteur pas à pas Tamagawa.............................................................................16 16: Figure pour calcul de l'angle de champ.............................................................17 17: Comparaison des caméras................................................................................18 18: Simulation de la vue des deux caméras............................................................18 19: Schéma de principe de l'interface d'acquisition d'image..................................19 20: Résultats du traitement anti-flou......................................................................21 21: Organigramme des tâches................................................................................26 22: Diagramme PERT du projet...............................................................................28 23: Diagramme GANTT du projet............................................................................29 PE 78 – Rapport intermédiaire – page 36 / 36