Les fleurs du Vivant

Transcription

Les fleurs du Vivant
 Quelques
témoignages reçus
sur la formation
« Les fleurs du Vivant »
Mise à jour le 14 décembre 2012
Ces témoignages nous ont été adressés après que la formation se soit vu annuler son numéro d’agrément à la Formation professionnelle. La formation va se poursuivre sous le statut d’« école privée d’enseignement supérieur ». “
Bonjour à tous,
Je suis très émue après la lecture du récit de l'aventure des
"Fleurs du Vivant". Je suis maman de 4 enfants de 8 à 26 ans,
et lorsque j'ai découvert ces jeunes emplis de soleil à
Chardenoux au dernier festival "Lumières de l'Inde", je me
suis dit : "comme les parents de ces jeunes doivent être fiers
de voir leurs enfants si épanouis et aimants !" Je les ai
beaucoup observés, avec tellement de plaisir et de tendresse,
ils me rappelaient par moments mes enfants dont je suis aussi
très fière et qui développent de belles qualités. Ils me
rappelaient ma propre jeunesse lorsque je me suis engagée à
18 ans dans la vie communautaire d'un mouvement
religieux...j'aurais presque aimé revivre cette aventure
aujourd'hui avec eux parmi vous...
Mes deux aînés ont choisi de s'engager dans les Compagnons
du Devoir, ils terminent leur tour de France. Je retrouve dans
leur choix les valeurs que vous développez également dans les
"Fleurs du vivant" : partage et vie en communauté,
transmission des aînés aux plus jeunes, amour et passion du
travail, excellence, créativité, le goût d'aller au bout de ses
talents et de se donner sans compter... J'aime les voir prendre
cette direction, la seule chose qui leur manque encore pour
l'instant, c'est le besoin de spiritualité, cela viendra peut-être,
avec les expériences de la vie...
Je vous embrasse tous très fort, et vous prends dans mes bras
avec beaucoup d'affection. Je connais Terre du Ciel depuis une
douzaine d'années, et chaque stage ou forum ou festival m'a
ouvert tellement de portes et d'horizons intérieurs que je
vous remercie chaque jour.
Je suis la maman d'Enzo, 8 ans, dont vous vous êtes si bien
occupés pendant le festival "Lumières de l'Inde", et qui ne fait
que réclamer de revenir à Chardenoux !...
Que vous souhaiter ? De continuer à rayonner comme vous
le faites sur cette si belle route que vous vous êtes tracée. Je
ne peux que vous dire MERCI et BRAVO !
Une maman qui vous aime.
Véronique
5 juin 2012
“
“
“
Cher Alain
Un grand merci pour ton action avec les jeunes.
Merci aussi de me faire participer, avec mes humbles
moyens, à ton action.
Amitiés
Père Gérasime
Moine orthodoxe
11 septembre 2012
“
Bonjour,
Je viens de lire le rapport des « Fleurs du vivant » et
je le trouve absolument extraordinaire. Enseignante de
français en collège et maman de 4 ados, je me dis que
vous êtes très justes dans votre approche et cela
résonne vraiment en moi.
Bien cordialement
Florence Charbonnet
Professeur de français
7 juin 2012
“
“
Un seul mot : BRAVO ! Je suis heureuse que Terre du
Ciel ait eu cette initiative pour les jeunes.Il en faudrait
des centaines d'autres pour venir au secours de notre
jeunesse qui n'a plus de place dans notre société et qui
souffre.
Merci à toute l'équipe de Terre du Ciel.
Monique Leverger
5 juin 2012
“
“
À toute l'équipe des Fleurs du Vivant,
votre joie, votre disponibilité, votre enthousiasme, mais
aussi votre délicatesse et votre amitié, nous ont laissé à
tous un goût de "encore".
Aussi, avec beaucoup de remerciements très sincères et
très profonds, je tiens à vous dire que vous serez toujours
chez vous au Val de Consolation, car les traces que vous
avez laissé sont maintenant indélébiles, sur les murs de
François d'Assise, mais aussi dans notre coeur.
Avec mon amitié et celle, je le sais car ils me l'ont dit..., de
tous les Artisans de Paix.
alors: à toujours...
“
Alain
12 juin 2012
Alain Michel
Président dela Fondation
“Hommes de Parole”
“
Cher Alain,
on que j’ai constatée chez
Je souhaite évoquer la transformati
sociation de Terre du
les jeunes en formation au sein de l’as
les résultats
Ciel depuis une année, car je trouve
remarquables.
structurés mais avec une volonté de
Je les ai vu arriver, se cherchant, pas
qui n’est pas chose facile pour la
grandir, de croitre, de se trouver , ce
valeurs.
jeunesse d’aujourd’hui, en quête de
r des formations au domaine de
Comme je viens régulièrement anime
urs mois tôt le matin les prendre
Chardenoux, je t’ai vu pendant plusie
seignement et je me demandais où
en charge, les former à travers ton en
ça allait les mener, attendant de voir.
sont transformés lorsqu’il leur a
A ma grande surprise, ces jeunes se
pratique, accompagnés par les
été proposé d’entrer en apprentissage
ce soit à l’accueil, à la cuisine, à la
professionnels de Terre du Ciel que
érieure, à l’administration, à la
gestion, à la plonge, à la décoration int
stes qui doivent être connus et
communication, au jardin, tous les po
centre d’accueil.
investis pour quelqu’un qui gère un
s avec des cheveux longs, des dread
Certains des jeunes hommes, arrivé
très intéressés par les autres
lochs, traînant un peu leur corps, pas
ide, ne regardant pas les autres
personnes, et pour l’un ou l’autre tim
sés physiquement, droits, les
dans les yeux, sont aujourdhui redres
souriants, heureux.
cheveux courts, ouverts au monde,
s responsabilités pendant l’été a
La proposition de les confronter à de
nnant la possibilité de se mesurer à
été extrèmement formatrice, leur do
situations, à leurs limites aussi, afin
la vie, à leur capacité de répondre aux
r. Ceci les a renforcés, c’est visible.
de pouvoir se dépasser et progresse
sens, n’ a porté ses fruits que grâce
Cette mise en responsabilité, à mon
théorique, philosophique, humaine
au travail préparatoire de formation
pu mettre en pratique au sein de la
qui leur a été dispensée et qu’ils ont
vie professionnelle.
ultat..
Je ne m’attendais pas du tout à ce rés
rpétuer car je la considère comme
J’espère que cette formation va se pe
ant que professionnelle, ce qui est
une véritable formation humaine aut
très rare aujourd’hui.
cette démarche ne soit pas
Je peux comprendre néanmoins que
nte de l’éducation nationale
toujours comprise. J’ai été enseigna
ourd’hui de la souffrance des
pendant 11 ans, et je suis au fait auj
ts qui subissent les lois d’une
professeurs, des jeunes et des paren
compte de l’humain, de la prise en
structure qui ne tient justement pas
n, quoiqu’en disent les textes. Le
charge, de la véritable autonomisatio
rs lent .
changement des mentalités est toujou
témoignages des jeunes dans le
Ce serait intéressant de recueillir les
car tout est toujours à améliorer, à
but d’améliorer ce qui est doit l’être
nt de l’éducation et de la
adapter dans les professions qui relève
formation.
as mise en place pour former ces
Le genre d’initiative innovante que tu
ourd’hui et pourra servir
jeunes me parait très importante auj
ir pour d’autres formations de ce
d’impulsion et de modèle dans l’aven
type.
ct pour ce beau travail.
Mireille MARIE
9 octobre 2012
pe
Avec toute ma gratitude et mon res
intervenante
“
“
Au cours de l’été 2012 j’ai animé des stages de
développement personnel au Val de Consolation, dans le
Doubs. Des apprentis de l’école de formation « Fleurs du
Vivant » de Terre du Ciel ont participé à l’organisation de ces
stages.
J’ai été agréablement surpris par leur capacité à gérer le site de
stages multiples (6 stages simultanément) avec une grande fluidité et
un professionnalisme évident et mais aussi avec un grand
humanisme.
J’ai pu constater qu’ils résolvaient les quelques problèmes qui se
présentent toujours dans ce genre d’évènements avec bonne
humeur et célérité et à mon sens ils apportent à Terre du ciel grâce
à leur formation une grande qualité humaniste que l’on aimerait
rencontrer plus fréquemment dans le monde professionnel.
Pierre Montel
9 octobre 2012
animateur de stages
de développement personnel
intervenant
“
Construirons-nous un monde nouveau
avec, ou contre vous ?
La formation des « fleurs du vivant » est aujourd’hui menacée de perdre sa reconnaissance officielle en tant que formation. C’est bien sûr dommage, mais cela ne m’étonne pas ! « Les fleurs du
vivant » ne se déroule pas sur une forme similaire aux formations reconnues établies en amont en
fonction des critères institutionnels. Ici la démarche est originale, elle répond à une demande considérable au sens premier du mot : à considérer.
Notre société est en crise. Notre modèle montre ses limites : écologiquement, humainement, politiquement... et humainement à de nombreux niveaux. L’éducation et la transmission sont également en crise, défaillantes, absentes même ! Ce modèle moderne peut-il générer ses propres
valeurs, et que celles-ci soient saines, durables et équilibrées ?
Nous sommes une génération hors-sol. Cette formation a le mérite de considérer le désarroi dans
lequel est une partie d’entre nous, et de répondre à nos aspirations alternatives et spirituelles.
C’est un travail pédagogique de longue haleine où la forme particulière de la formation soutient et
permet ce processus de transformation et d’acquisition de nouveaux repères. La formation comble
les carences de notre système éducatif et de notre société. Elle nous permet de nous structurer, de
nous éprouver et donc de nous construire petit à petit en nous donnant des fondements que la
société ne peut plus offrir.
Je vois 5 points majeurs qui lui donnent sa force :
1 – un apprentissage en trois temps : un enseignement philosophique universel livrant les clés d’une
action juste ; avec la possibilité de l’expérimenter dans l’action, dans des mises en situations ; permettant son intégration.
2 – Un parcours au sein d’une œuvre concrète fonctionnant au quotidien, portée par une équipe
professionnelle expérimentée qui a su dégager des savoirs faire précis et rigoureux dans son domaine.
3 – Une immersion dans un cadre protecteur, permettant la mutation interne nécessaire pour incarner le changement que l’on veut prendre dans sa vie
4 – Un accompagnement par un formateur référent bienveillant ouvrant sur une relation de confiance pour un accompagnement personnel et professionnel de qualité.
5 – Un facteur temps important nécessaire pour la maturation des points ci dessus.
Alors oui, « les fleurs du Vivant » est une formation originale qui utilise d’autres outils que ceux
conventionnellement reconnus. Pouvons nous le lui reprocher en cette période qui nous appelle au
changement ? Evidemment, cela demande à l’administration d’élargir ses cases. Qu’y a-t-il à perdre ?
De l’argent public ? Aucun centime public n’a jusque là était sollicité. Une perte de crédibilité ?
Nous – les jeunes, les orphelins de ce monde moderne - nous avons à perdre ! Pourquoi nous
priver de cette expérience unique en son genre qui ne fait que du bien ? Regardez-nous, nous en
redemandons ! Plus de 15 jeunes ont déjà frappés à la porte pour l’année prochaine alors qu’il n’y
a rien d’officiel à gagner. Car nous savons, nous sentons que cette formation a bien plus de valeur
que les diplômes actuels !
Je suis convaincu que cette initiative va exploser. Elle pourrait s’étendre et servir encore plus de
jeunes. Les institutions et administrations n’ont elles pas pour objet de servir la société ? Alors
qu’en dire quand elles vont à son encontre ? Que se cache-il derrière cette gêne et cette froideur ?
Oeuvrons nous vraiment pour le bien commun ? Notre période nécessite du courage.
Alors, construirons nous un monde nouveau avec, ou contre vous ?
Charlie
Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »
Avin, le 8 octobre 2012
Madame, Monsieur,
Je suis sous le choc et outré en apprenant, il y a quelques jours, que la formation « Les
Fleurs du Vivant » dont je fais partie et organisée par l’association Terre du Ciel n’entre pas
dans les conditions requises pour être reconnue formellement sous le titre de « formation »
par l’Etat Français.
Cette formation visant à l’insertion professionnelle est, pour moi, l’une des plus grandes
expériences de ma vie. Durant cette année, j’ai eu l’occasion d’expérimenter divers secteurs
d’activités et ainsi cerner d’avantage l’activité professionnelle que je souhaite entreprendre, et
cela dans un cadre propice.
En général, nous sortons de nos études secondaires et devons directement opérer un choix
d’étude ou de travail. Ce choix est bien souvent pris rapidement, sans mûre réflexion, et a des
conséquences importantes sur notre avenir. Les jeunes sont actuellement oppressés par la
société dans leur choix d’avenir et de carrière. Cette oppression est due à la peur de se
retrouver au chômage, par le rail sociétal « conventionnel » études secondaires-études
supérieures ainsi que par les parents entrainés dans cette spirale et que ne fait qu’augmenter le
stress de l’étudiant dans son choix d’avenir.
J’ai moi-même été confronté à cela et c’est pour cela que je désire en témoigner
aujourd’hui.
En entrant dans cette formation « Les Fleurs du Vivant », l’association Terre du Ciel m’a
donné l’occasion et le temps (ce qui n’est pas négligeable dans notre société où tout va trop
vite) de me construire intérieurement afin d’opérer un choix juste et réfléchi concernant mon
avenir et mon insertion dans la société.
Grâce à cette formation, je me suis découvert une passion pour la cuisine et j’ai pu ainsi
bénéficier d’une formation auprès des professionnels de la cuisine. En outre, j’ai pu
expérimenter divers métiers et acquérir une expérience et des bases stables.
Je suis maintenant capable de gérer une cuisine de collectivité avec toutes les
responsabilités que cela comporte. Quelle formation, aujourd’hui, permet cela en un peu moins
d’un an ?
Ajoutez à cela que l’association, en plus de l’accompagnement professionnel, offre aussi un
accompagnement personnel de l’individu dans sa démarche évolutive d’indépendance, nous
permettant de nous construire et de devenir des hommes, des femmes, des citoyens
responsables. Cet accompagnement prend en compte le fait que chaque être humain est
différent, qu’il a des besoins et des aspirations différentes. Bien peu d’institution à l’heure
actuelle offrent un tel suivi ! Dans le cycle d’études supérieures, bien souvent, les étudiants ne
sont que des « numéros » et peuvent se sentir délaissés, incompris, ce qui met sérieusement
en péril leur désir d’apprendre et leurs études. Et même, une fois que nous sommes entrés
dans le monde du travail, nous ne sommes souvent que peu considérés. Ce que fait
l’association Terre du Ciel à travers la formation « Les Fleurs du Vivant » mais aussi dans son
mode de fonctionnement, c’est remettre l’individu, l’être humain à sa juste place, au centre.
Comment voulez-vous qu’un être humain se sente heureux et utile dans ce qu’il fait s’il n’est
pas reconnu à sa juste valeur, en tant qu’individu unique ?
J’ai donc été soigneusement accompagné dans mon évolution, en me sentant écouté et
compris, me sentant ainsi utile, motivé et efficace dans mes réalisations.
J’ai pu aussi développer ma créativité, notamment culinaire, mais aussi à travers diverses
activités complémentaires telle que le chant, la danse, le yoga, le karaté et d’autres disciplines.
La méditation m’a aussi permis de me recentrer, de me revitaliser, de me sentir détendu et
d’être ainsi beaucoup plus présent et actif dans mes entreprises.
Et tout cela en nous offrant la possibilité de vivre en permanence dans le cadre d’une
association avec son fonctionnement quotidien, nous mettant dans une situation permanente
d’apprentissage.
Durant cette année dans cette formation, j’ai grandi, je suis devenu adulte, responsable de
moi-même et occupant pleinement ma place dans ce monde.
Je suis de nationalité belge et je suis très reconnaissant envers cette association française de
m’avoir permis de m’expérimenter. Mais je suis profondément déçu de l’État français qui ne me
semble pas capable de donner à sa population, ses jeunes, le choix d’un avenir plus radieux,
d’une vie meilleure. Et votre décision est pour moi le reflet de cela. Le reflet d’une France
exploitant sa population, l’abrutissant dans un rail routinier sociétal absurde, faisant de celle-ci
des moutons, des personnes dépendantes.
Je peux vous paraître bien cru, révolté et incendiaire, mais c’est le sentiment qui monte en
moi devant de telles actions. Ne croyez pas que je ne respecte pas la France et l’état français,
bien au contraire, je le respecte profondément. Mais j’aimerais seulement rendre à cette nation
le « slogan » qui lui appartient : liberté-égalité-fraternité.
Peu de formations telles que « Les Fleurs du Vivant » existent actuellement et cela est
bien regrettable pour la jeunesse en soif de sens que nous incarnons. Pourquoi croyez-vous
qu’il y a tant de jeunes délinquants, de petits voyous prêts à n’importe quoi pour mettre un
peu de piment dans leur vie ?
Ces jeunes sont perdus, ils n’ont plus de repères dans cette société. Ils tombent alors dans
l’errance, qui n’est pas toujours visible extérieurement. Allez demander aux jeunes dans la rue
si leur vie a un sens, s’ils se sentent bien, heureux dans ce monde, s’ils se sentent utile pour la
société ?! Combien d’entre eux vous répondront qu’ils se sentent heureux ?
Grâce à cette formation, j’ai repris goût à la vie et je lui ai donné un sens. Je sais maintenant
où je vais et cela n’a pas de prix. Je me sens heureux, à ma place, responsable et acteur de ma
vie.
Alors si, dans ces paroles, vous ne remarquez pas un individu transformé positivement et
cela avec la participation active de l’association Terre du Ciel et de sa formation « Les Fleurs du
Vivant », si vous ne voyez pas l’utilité sociale et éducationnelle de cette dernière, je ne peux
que vous encourager à vous remettre profondément en question.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma considération distinguée
Corentin Crutzen
Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »
Avin, le 11 octobre 2012.
Concerne : la formation «Les Fleurs du Vivant » organisée par l’association « Terre du Ciel »
Chère Madame, cher Monsieur,
Quand Corentin a commencé cette formation, il était très déstabilisé suite à une impasse
peu et mal expliquée dans des études supérieures entreprises depuis une année complète et
remise en question non pas pour cause d’échec mais de critères de sélection flous.
Ensuite, ne souhaitant pas rester inactif, il avait commencé à travailler en tant que serveur dans une
brasserie, un des seuls emplois disponibles assez rapidement sur le marché du travail, pas très gratifiant et avec des horaires coupés. Eh oui, c’est le genre de travail où l’on se sent un pion que l’on
prend puis que l’on jette quand il ne convient plus.
Ne se sentant pas à sa place, il a trouvé cette formation (« Les fleurs du Vivant ») qui lui semblait
correspondre sur plusieurs points à ses aspirations.
Nous avons rapidement vu un changement positif. Il se sentait bien et beaucoup plus
épanoui. Il était heureux de nous parler de ce qu’il faisait et de l’entente qui régnait dans le groupe
d’étudiants. Car c’est une formation qui prend en compte l’individu tel qu’il est en l’intégrant également dans une dynamique de groupe et donc d’un savoir vivre en société. Ce qui est relativement
rare dans une société où trop d’apprentissages sont axés sur la compétition, le succès, orientés le
plus souvent vers un matérialisme individuel défaillant d’humanité.
Au fur et à mesure, il a trouvé un plaisir à cuisiner et à faire partager sa passion aux autres.
Il a, en plus, pu mettre en pratique et se confronter à la gestion complète d’une cuisine de collectivité. Ce n’est pas aisé, à 20 ans, de gérer les commandes de nourriture, de réaliser des plats pour
un grand nombre de personnes avec des menus variés et ce dans un timing bien précis.
En outre, il a pu apprendre à gérer le stress grâce à diverses techniques apprises au sein de la
même formation.
Que demander de mieux, en tant que parent, que de voir son enfant heureux et s’épanouir
peu à peu ! Nous espérons que ces quelques lignes pourront vous faire comprendre qu’une formation comme « Les Fleurs du Vivant » est un véritable cadeau pour nos jeunes en mal de repères
dans une époque reconnue par maints éducateurs comme difficile. Tant d’exemples et d’évènements nous le démontrent à plusieurs degrés. Plus nos jeunes seront équilibrés, moins la société en
souffrira à tous les niveaux (judiciaire, social, familial, professionnel…).
Nous vous demandons de reconsidérer votre décision au vu du témoignage concret que
nous avons jugé essentiel de vous décrire dans cette lettre, sans non plus nous attarder trop
longuement. Nous restons à votre disposition si vous le souhaitez.
Une reconnaissance de l’Etat français témoignerait de l’importance et de l’ouverture que celui-ci
accorde à ses jeunes générations qui sont, ne l’oubliez pas, vos (et nos) fondations de demain et
après demain.
Merci d’avoir accordé du temps à nous lire. Nous osons espérer en votre bienveillante attention et
votre utile soutien.
On juge un arbre à ses fruits et nous ne pouvons que constater en l’occurrence qu’ils sont de premier choix.
Isabelle et Vincent Crutzen
parents de Corentin
Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »
Madame, Monsieur,
Ce courrier pour témoigner en tant que mère de Soline qui a suivi avec Terre du Ciel la
formation depuis Décembre dernier.
Ma fille avait arrêté ses études et ne savait plus ou était sa voie. Elle était découragée.
Depuis qu'elle a suivi ces mois de formation, je la trouve pleine d'élan, elle a repris le goût de faire
et semble affiner un projet personnel qui la motive. La densité des journées proposées,
structurantes et riches en enseignements, – les rencontres avec les intervenants, et les nombreuses
visites de lieux lui ont permis d'entendre des points de vues de différentes cultures et des façons
de vivre diverses et lui ont ouvert des pistes pour son évolution personnelle.
Elle pense aujourd'hui s'orienter vers la gestion, projet qu'elle n'avait aucunement envisagé
auparavant.
Elle a appris l'effort du travail bien fait grâce à l'apprentissage direct sur tous les postes du centre
(jardinage, cuisine, accueil, comptabilité, standard, …). tout ce qui touche à la communication
bienveillante, au savoir être, notamment avec la CNV.
L’expérience de la vie en collectivité a aussi fait partie des points très structurants
développant écoute, tolérance, et un art du « savoir vivre ensemble ».
Je suis pleine de gratitude pour cette année qu'elle a passée au sein des « Fleurs du Vivant »
que je conseillerais très vivement aux jeunes déstabilisés et découragés par cette période de crise
que nous traversons, ou en recherche de leur voie professionnelle.
A votre disposition pour tout complément d'information.
Recevez Madame, Monsieur l'expression de mes sincères salutations.
Catherine Loir
Mère de Soline
Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »
Madame, Monsieur,
qui vient de
J'écris ici pour témoigner sur l'année
n Terre du Ciel au sein de la
tio
cia
so
l'as
ns
da
i
mo
ur
po
r
ule
co
s'é
suis vraiment déçue
formation « Les Fleurs du Vivant ». Je
officiellement comme une
rée
dé
nsi
co
e
êtr
s
pa
e
iss
pu
ne
e
'ell
qu
immense progrès de
formation. Car ce serait pour moi un
les formules à des jeunes
tel
de
ser
po
pro
de
e
qu
té
cié
so
tre
no
rresponde et qu'ils ne
en recherche d'une voie qui leur co
es actuels, peut être trop
tèm
sys
les
ns
da
er
uv
tro
s
pa
t
en
uv
pe
er. Par « de telles
institutionnalisés pour s'y sentir exist
basé sur l'adaptation au
ge
ssa
nti
pre
ap
un
ds
ten
j'en
»
les
mu
for
et que c'est par
fait que nous sommes tous différents,
mpte des divers besoins
co
en
ise
pr
la
et
te
ec
dir
ce
en
éri
xp
l’e
per notre motivation à agir
humains que nous pouvons dévelop
et à nous investir dans un travail.
ne manière juste, jamais
d'u
ée
gn
pa
om
acc
tir
sen
me
pu
j'ai
Ici
mes besoins et mes
trouvée auparavant, qui s'adaptait à
potentiel et me donner
n
mo
r
pe
lop
ve
dé
ur
po
es
nc
éte
mp
co
je n'aurais pensé en être
confiance. Tout ce que j'ai fait, jamais
et la grande liberté qui
ce
an
nfi
co
la
c
ave
is
ma
nt,
ava
le
ab
cap
ir en osant prendre des
m'étaient accordées j'ai pu m'épanou
ssion étaient au cœur de
responsabilités. De plus, l'art et l'expre
chant, la danse, le karaté,
nos activités : nous avons pratiqué le
permis d'explorer et de
le yoga, la méditation, … et cela m'a
manière très large et ainsi
développer mes centres d’intérêt de
turée. Je pense également
de me sentir plus complète et struc
sentir dans cette
que le climat fraternel que j'ai pu res
i tout ce que j'y ai appris
formation m'a permis d'ancrer en mo
e.
au delà d'une connaissance théoriqu
oisir une direction puisque
Je me sens maintenant capable de ch
estir dans des domaines
j'ai pu essayer concrètement de m'inv
r des professionnels
très différents en étant encadrée pa
au fur et à mesure : la
salariés qui m'expliquaient les choses
nique et le suivi des
cuisine collective, le standard télépho
secrétariat, la gestion
inscriptions des stagiaires, le jardin, le
collectifs, le ménage, la
administrative et l'intendance de lieux
en librairie, la
comptabilité, la vente et suivi client
communication visuelle (affiches), …
c ES et faculté), je n'arrivais
(Ba
ité
lar
sco
ma
t
ran
du
t,
an
rav
pa
Au
ndre une théorie sans en
pas à trouver de motivation à appre
s vite. Mais ici, la théorie
trè
ais
age
ur
co
dé
me
je
et
té
tili
l’u
ir
vo
l'action étant réel, j'ai
étant mêlée à la pratique et l'enjeu de
activité. J'ai vraiment appris
ue
aq
ch
à
rêt
nté
d’i
up
co
au
be
é
uv
tro
ut des choses et à travailler
à aimer travailler, à aller jusqu'au bo
t plutôt inconnues ou
en équipe. Trois choses qui m'étaien
désagréables auparavant !
de gestion de
J'ai comme projet d'occuper un poste
mois de formation ont
9
s
ce
e,
nc
ide
év
te
tou
De
é.
vit
cti
lle
co
s enrichissant dans ma vie.
été pour moi ce que j'ai vécu de plu
agir : gérer un lieu de
ur
po
on
ati
tiv
mo
e
un
é
uv
tro
fin
en
J'ai
t bien, puissent se détendre
manière à ce que les gens s'y senten
i beaucoup de jeunes qui,
mo
de
r
tou
au
is
vo
Je
er.
urc
so
res
se
et
des pieds » et n'ont
comme moi un an plus tôt, « traînent
ns un travail. C'est pour
da
r
sti
ve
s'in
ur
po
on
ati
tiv
mo
ne
cu
au
ce qui m'a été proposé,
cela, et par soutien pour la qualité de
int cette année fût
que je choisis de témoigner à quel po
me un petit témoignage
formatrice pour moi. J'espère que mê
anger quelque chose.
ch
e
êtr
ut
pe
a
urr
po
-là
lui
ce
e
mm
co
espérant que mon
Je vous remercie de votre attention,
s éléments
témoignage vous apportera quelque
n.
complémentaires sur cette formatio
eur, l'expression de mes
Je vous prie d’agréer Madame, Monsi
respectueuses salutations.
Soline Berthet
t»
Stagiaire Formation « Fleurs du Vivan
Parents de Aude
Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »
Aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil, le 11 octobre 2012
Madame, Monsieur,
La nouvelle du refus d’agrément de notre formation au titre de l’insertion
professionnelle m’a profondément perturbée.
Lorsque j’ai entamé cette formation, après un cursus scolaire interrompu fin
première ES et trois années passées à l’école de théâtre classique de monsieur Jean-Laurent
Cochet, je souhaitais me préparer à m’engager dans une vie professionnelle. Je puis dire au
terme de ces neuf mois, que je me sens maintenant prête à entrer dans la vie active. La
formation repose sur une meilleure connaissance de soi et de ses capacités, talents, sur
l’aptitude à échanger, travailler et créer en équipe, et sur une progression dans la prise de
responsabilités conduisant à l’autonomie dans les divers domaines de la gestion d’une
collectivité recevant du public, ou pour des évènements (accueil, organisation,
administration, comptabilité, intendance).
Je voudrais par ailleurs souligner que cette formation riche et exaltante, qui s’est
déroulée dans un cadre intègre, dynamique et performant, nous a été offerte, portée par
l’ensemble des salariés de l’association, des intervenants-formateurs et des donateurs, et que
nous avons pu ainsi vivre pendant 9 mois en pension complète pour 12 €/jour, sachant que
l’association n’a reçu aucune aide publique.
Je souhaite ardemment que, comme mes 6 camarades et moi, beaucoup d’autres jeunes puissent bénéficier de ce palier d’insertion pour prendre leur envol.
Je vous prie madame, monsieur, d’agréer mes salutations distinguées.
Aude de Commarque
Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »
Tout d'abord je dois vous dire que je suis vraiment très satisfaite et heureuse du temps,
presque un an, que Charlie a passé au sein de votre Association.
Je vais essayer de vous le dire avec mes mots.
Charlie pendant plusieurs années a cherché sa voie dans diverses Associations. Il était à certains moments incapable d'avoir un but dans sa vie.
Je pense qu'il a hésité avant de vous rejoindre car, selon moi, il avait peur d'une structure
trop bien établie et structurée.
Mais il a fait le pas, et tout de suite j'ai compris qu'il se sentait bien à Chardenoux. Ce cadre
"bien établi" lui a permis de prendre conscience de ses possibilités, de retrouver confiance
en lui, de devenir adulte et, ainsi il s'est épanoui. Il est redevenu joyeux mais, surtout il s'est
investi. Il a aussi accepté des règles de vie qui ne lui pésent pas, bien au contraire.
Je me suis rendue à Chardenoux et j'ai vécu avec les jeunes de la formation pendant
plusieurs jours puisqu'ils m'ont accueillie à leur table et dans leurs discussions avec une
grande gentillesse. Tout cela grâce à vous.
J'ai vraiment été heureuse de partager leur temps, mais j'ai compris qu'ils étaient tous impliqués dans cette formation parce qu'elle leur apportait la sérénité en plus d'un enseignement, d'un savoir faire. Ils étaient intéressés, curieux, lucides.
Puis en juillet, je suis allée au Val de Consolation. Charlie était sur le terrain, bien en face des
réalités.
Il participait à la gestion d'un groupe important et relativement exigeant en stage, avec
plusieurs intervenants, mais aussi dans les relations de tous les jours avec l'Association qui
assurait l'hôtellerie.
Je peux vous assurer que durant cette petite semaine que j'ai passée au Val de Consolation,
Charlie a fait preuve de professionnalisme, montrant qu'il était capable de gérer les difficultés qui se présentaient tout en gardant son calme, sa gentillesse coutumière et sa bonne
humeur.
Ces mois de formation lui ont apporté savoir-faire, équilibre, confiance en lui. Bref, il s'est
trouvé.
(J'ai agi ainsi parce que j'avais besoin de connaître, en tant que Maman, l'endroit, la structure
où mon fils vit, je suis revenue de mes deux séjours convaincue
que Charlie ne fait pas fausse route et, aussi très confiante dans l'Association Terre du Ciel).
Je souhaite donc que cette formation puisse continuer à aider des jeunes qui sont pleins
d'enthousiasme. Qu'ils trouvent avec votre appui un sens à leur vie...
Merci à tous.
Sylvie Aubert
Mère de Charlie
Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »
Le mot formation est féminin. Il a trois sens très différents. Il a celui :
- d'élaboration ou étapes de développement : il est possible de parler de la formation d'un humain,
voire d'un être humain.
- de regroupement : formation aérienne (armée, oiseaux) ; ensemble musical.
- et celui plus répandu et auquel il est convenu de penser lorsque l'on parle à une personne de sa
formation ou d'un séminaire ou stage de formation : d'apprentissage, d'éducation, soit la formation
initiale, de perfectionnement, formation continue, soit la formation professionnelle.
« définition wikipédia »
Les 9 derniers mois à Terre du Ciel incluent ces trois définitions :
C’est un regroupement de jeunes avec un point commun, le mal-être dans la société
actuelle avec une incompréhension de où est leur place dans la vie active.
La première partie de la formation nous permet de nous situer ; de nous structurer grâce
au cadre qui est autant physique ( le lieu ) que mental.
Il nous apprend à aimer le travail quel qu’il soit. La suite, grâce aux différents salariés de
Terre du Ciel, est une mise en pratique de cet apprentissage. Chacun nous apprend, nous
éduque sur le travail qu’il fait. Ce qui permet d’appréhender différents postes avec un esprit
clair et sans la motivation ou préoccupation pécuniaire.
La formation est faite de telle sorte que tout le monde avance en fonction de ses capacités
et ses connaissances.
Il y a des étapes et des partages qui permettent de suivre le développement de chacun.
Le but n’est pas de produire des moutons avec des cours appris par cœur mais de développer le meilleur de chacun en fonction de ses intérêts.
Il est certain que je ne suis pas le même qu’à mon arrivée en décembre 2011.
Hormis la technique acquise aux différents postes proposés ici, j’ai réappris et vécu les définitions de discernement, d’adaptabilité, de confiance, de responsabilité, d’autogestion, de
créativité, de perfection et autres adjectifs qui me semblent essentiels pour aborder le
monde du travail efficacement.
J’ai une vision beaucoup plus claire de comment je peux me rendre utile pour la société
avec les appréhensions en moins.
J’ai bien plus appris en 9 mois ici que dans mes 5 dernières années scolaires. Alors
« OUI ! », je suis dans une formation qui m’a formée à quelque chose d’utile et concret
pour mon avenir professionnel.
Thomas
Stagiaire Formation « Fleurs du Vivant »
7 décembre 2012
Jean-Luc Champougny
Ancien Cadre d’entreprise
Formateur
En tant qu'intervenant, j'ai côtoyé les jeunes en formation en situation réelle
encadrée pendant les programmes de Terre du Ciel: stages, rencontres et forum. J'ai été
impressionné tant par l'efficacité et le professionnalisme de ces jeunes que par leur soif
d'apprendre auprès des intervenants. Les résultats et la motivation dont il font preuve dans
leur apprentissage montrent à elles seules l'intérêt de l'approche développée par Terre du
Ciel.
Sur la base de mes 21 ans d'expérience en tant qu'ingénieur et manager d'équipes
dans l'industrie en France et aux Etats-Unis, je considère que les qualités humaines et
relationnelles, souvent représentatives de l'état d'esprit et de la maturité personnelle,
priment sur les compétences techniques qui restent bien sûr indispensables. A l'embauche,
j'ai toujours recherché des jeunes professionnels qui seraient pro-actifs. C'est à dire qui
sauraient écouter, s'exprimer, prendre un certain recul, faire face aux difficultés et proposer
des solutions créatives.
J'ai constaté que les jeunes de la formation "Les fleurs du vivant" ont à la fois les
compétences et la préparation personnelle nécessaire à ce type de comportement, fait rare
pour des personnes de leur âge selon mon expérience professionnelle. La pédagogie
expérientielle de Terre du Ciel s'apparente d'ailleurs à l'approche américaine de la formation
professionnelle.
Je soutiens donc vivement le programme et la pédagogie innovante que Terre du Ciel
développe dans le cadre de cette formation.
ARTISANS DE PAIX – VAL DE CONSOLATION
Association Loi 1901
25 390 Consolation-Maisonnettes
tel : 03 81 43 67 67
[email protected]
Alain Chevillat
Terre du Ciel
Chardenoux
Consolation, 10 septembre 2012,
Cher Alain,
Les activités de Terre du Ciel que nous avons hébergé durant ces deux mois d’été viennent juste de
se terminer et je ne veux pas attendre pour te dire à quel point nous sommes heureux, cette année encore, de
notre collaboration.
Effectivement, aucune difficulté majeure n’a vu le jour, l’enthousiasme, la bonne humeur et la
qualité des rencontres qui se sont déroulées n’ont jamais laissé de place aux problèmes qui auraient pu voir le
jour en raison des multiples contrariétés qui ne peuvent pas ne pas surgir lorsque plus de 100 personnes qui
ne se connaissent pas cohabitent pour la première fois dans un lieu nouveau, des conditions de confort
relatives, des caractères différents etc.
Nous avons parlé à plusieurs reprises de la formation « Les Fleurs du Vivant » que Terre du Ciel
dispense depuis cette année et je tiens à te dire que les jeunes qui ont passé leur été avec nous, avec la très
lourde charge d’encadrer vos stagiaires, ont été des acteurs majeurs de cette réussite.
Par leur disponibilité, leurs compétences presque toujours professionnelles, leur esprit d’initiatives,
leur sens des responsabilités et la permanente bonne humeur qu’ils ont exprimé tout au long de ces deux
mois, souvent éprouvants, avec nous, ils ont fait l’admiration de toute notre équipe.
Je tenais à te le dire, afin de lever tous les doutes que tu pourrais avoir (dont certains que tu avais exprimé)
en ce qui concerne cette nouvelle formation. Elle va bien au-delà de ce que j’imaginais.
Ils ont très fréquemment fait référence aux enseignements reçus à Terre du Ciel pour expliquer leur
sérénité, leur volontarisme et surtout leurs compétences dans tous les domaines qu’ils avaient en charge.
En tous cas, remercies les encore de notre part. J’ai, et nous avons tous, l’espoir que tu poursuivra et
développera cette formation professionnelle, car elle synthétise toutes les valeurs que nous portons en
commun.
Nous avons été très surpris, car nous nous attendions à ce qu’ils soient encore très apprentis, alors
qu’ils ont fonctionné comme des vrais pros.
Avec amitié
alain, pour toute l’équipe d’Artisans de Paix
Association Artisans de Paix – Val de Consolation 25390 Consolation-Maisonnettes.
Tel : 03 81 43 67 67 Courriel : [email protected]
Siret : 528 946 197 00019 TVA Intra Communautaire : FR 83 52 89 46 197 APE 9499Z
19 novembre 2012
Jacques Cariou
Ingénieur à la retraite
Quand une démarche de formation comme la vôtre est mise en cause, on ne peut pas ne pas
intervenir. Je comprends qu'un regard un peu rapide ne puisse accéder à la richesse du
contenu qui dénote de l'habituel. Au moins les résultats sont là et dépassent même, il me
semble, les espoirs mis dans cette formation.
J'ai pour ma part co-animé une semaine et j'ai eu le plaisir de la vivre avec cette équipe de
jeunes. Je reconnais avoir rencontré des jeunes inscrits dans une dynamique personnelle qui
elle aussi dénote de l'ambiance actuelle. Je les ai senti mieux armés pour affronter un monde
professionnel qui se fait de plus en plus difficile. Ils ont, si j'en crois leurs témoignages, reçu
des outils pour construire leur avenir professionnel et, en prime, cela je l'ai constaté, une
meilleure assise personnelle, ce qui est tout aussi important.
J'ai trois enfants et j'aurais bien aimé leur offrir en cadeau cette formation, c'est hélas trop
tard. Cela leur aurait sans doute permis de mieux gérer leur vie professionnelle un peu
erratique en raison de difficultés face auxquelles ils n'étaient pas armés.
Limiter une formation professionnelle à l'acquisition de connaissances techniques ou
scientifiques, c'est continuer d'alimenter une dérive qui mène de nombreux jeunes sur les
marges d'une société qui élimine les faibles. C'est pourquoi je continue d'espérer que
l'administration qui juge reconnaîtra la qualité de la prestation et j'espère même la voir
inspirer d'autres acteurs.
15 novembre 2012
Danielle Deffaud
Thérapeute
Bonjour,
Adhérente de Terre du Ciel âgée de 66 ans, mère de famille et thérapeute, j'ai été frappée
par la gentillesse, la disponibilité et la gaîté qui émanaient des jeunes présents à Chardenoux
lors d'un premier stage effectué à Pentecôte 2012, que ce soit à l'accueil, lors de la
distribution des repas... etc. ; dans toutes les occasions de rencontres, j'ai pu constater leur
bonne entente et leur efficacité chaque fois que quelque chose leur était demandé. Et puis
cet été, au Domaine de Sagnol, j'ai côtoyé quotidiennement, pendant une bonne semaine,
Claire, Corentin et Soline, en responsabilité sur le site, et j'ai été très admirative de leur
travail, car ce n'est pas rien de « faire tourner » une structure (administration, intendance,
cuisine...) et d'accueillir plus de 20 personnes efficacement, dans le calme, la bonne humeur,
pour qu'elles puissent profiter pleinement de leur stage, car c'est ainsi que tout s'est déroulé.
Il me semble donc que ces jeunes ont en main d'excellents atouts pour entrer dans la vie
professionnelle : ils sont motivés, dynamiques, compétents, ont le sens de leurs
responsabilités et on sent une confiance en eux-mêmes, ainsi que beaucoup de sérénité et
de joie de vivre. Il faut dire que dans le cadre de Terre du Ciel ils ont, en plus de leur
formation, l'occasion de fréquenter les personnalités exceptionnelles de tous les
intervenants qui y donnent leurs enseignements, d'en bénéficier et c'est une grande
opportunité de pouvoir s'ouvrir à la dimension spirituelle qui donne un sens à nos existences
à tous ; or c'est ce qui semble manquer cruellement à beaucoup de jeunes aujourd'hui. C'est
pourquoi il me semble que bien des parents seraient certainement heureux de voir leurs
propres enfants faire une telle formation et s'épanouir de cette façon.
J'ai revu Claire, Corentin et Soline le week-end dernier lors du Forum de Terre du Ciel à
Aix-les-Bains, et je peux témoigner de leur présence rayonnante.
4 novembre 2012
Yannick Lapierre
Consultant-formateur en leadership et mieux-être au travail
Co-dirigeant d’Arolla Partners
Madame, Monsieur,
J’ai fréquenté le lieu de Chardenoux en tant que co-animateur de stage.
A cette occasion, j’ai pu évaluer combien les jeunes des « Fleurs du Vivant » qui étaient en
formation trouvaient là de quoi se former pour repartir dans la vie et œuvrer notamment
dans la gestion de collectivité.
Cela faisait plaisir à voir que des jeunes puissent ainsi relier acquisition de compétences
professionnelles dans la gestion de collectivité et trouver un nouvel élan pour œuvrer dans
leur vie professionnelle future.
De telles initiatives doivent être soutenues à l’heure où beaucoup de jeunes gens voient leur
avenir de manière assez sombre.
J’espère que vous pourrez réexaminer attentivement vos premières conclusions et trouver
avec Terre du Ciel les moyens de pérenniser cette action.
Bien cordialement
4 novembre 2012
Monique Herrmann
Mère de Claire
En décembre 2011, Claire a intégré la formation « Les fleurs du Vivant », et aujourd’hui je
suis infiniment reconnaissante à Alain et à toute l’équipe pour la formation humaine,
spirituelle et professionnelle que ma fille a la grande chance de vivre à Chardenoux.
Bien cordialement
2 novembre 2012
Claire Herrmann
Master en Géographie « Gestion des Espaces Ruraux et développement local »
Stagiaire à la formation « Les fleurs du Vivant »
J’écris ici et maintenant, avec le recul qui m’a semblé nécessaire pour aborder cette
question essentielle : ai-je été formée à quelque chose pendant ces neuf mois de formation ?
Je l’ai portée pendant toute la durée de la formation. Ayant fini un cycle complet d’études, je
ne suis à priori pas venue dans cette formation pour son aspect professionnel. Cela étant dit,
j’ai le sentiment d’en sortir avec un bagage qu’aucune autre formation professionnelle faite
durant mes études en master de Gestion des Espaces Ruraux et Développement local, ne
m’as permis de connaître. Cette richesse se mesure avant tout à la possibilité qui m’est
offerte à l’heure actuelle de m’adapter aux besoins de la structure. Nous sommes, depuis la
période estivale, tous plus ou moins polyvalents et autonomes dans la structure ; ce qui
permet une certaine fluidité dans la gestion du lieu, gage de la qualité de toute structure
accueillant du public et qui se doit de faire preuve d’une grande capacité d’adaptation. La
formation ayant été organisée en différentes phases, dans les premiers mois, des postes de
services nous ont été attribués en fonction de nos affinités avec les différents services. En
fonction des besoins des postes, des tuteurs ont suivi notre travail, et il est certain que
certains postes nécessitent davantage d’autonomie que d’autres. Pour ma part, j’ai passé une
bonne partie de cette première période dans les bureaux où sont gérés administrativement
les inscriptions aux stages, aux forums, les adhésions, les abonnements aux revues ainsi que
la librairie. J’ai donc pu approcher ces différentes tâches, là où étaient les besoins. J’ai été
particulièrement suivie par deux tuteurs, Hubert qui s’occupe de la communication ainsi que
des abonnements aux revues, ainsi que par Michèle qui gère la librairie, le stock et les
commandes. Ces deux espaces de travail forment un tout cohérent dans lequel j’ai évolué
pendant quelques mois. On ne peut pas dire que j’ai été lâché sur ces postes avec une
obligation de résultats, ce qui compte c’était la concentration, l’application dont j’ai pu faire
preuve dans les tâches qui m’ont été confiées. Dans toute structure qui accueille des
stagiaires, l’autonomie de la personne est à la fois particulièrement appréciée, mais à la fois le
statut de stagiaire atteste que la responsabilité du travail revient aux tuteurs en question, et
je me dois d’affirmer que mon travail à toujours été vérifié par l’un de mes deux tuteurs.
Dans la seconde partie de notre formation, il nous a été proposé d’œuvrer sur d’autres
lieux, pour mettre en application ce que nous avions appris, notre savoir-faire et notre
savoir-être. Ayant œuvré sur le domaine de Sagnol, dans la Drôme provençale, je peux
attester de la joie qui a régné sur le lieu avec les différents groupes de stages. Nous étions
autonomes et responsables, et je suis particulièrement heureuse d’avoir eu cet espace, qui
nous a permis, à Soline, Corentin et moi, de faire nos preuves, de nous accomplir
personnellement dans la gestion d’un lieu dans sa totalité. Et je suis particulièrement
reconnaissante envers Terre du Ciel et Alain Chevillat pour la confiance qui nous a été
donnée. Aujourd’hui, cette atmosphère de confiance est toujours de mise et c’est une clé
précieuse que je trouve dans cette association. Aujourd’hui, je peux dire que je me sens
pleinement accomplie, et que je souhaite continuer à collaborer aux côtés de Terre du Ciel.
Je remercie également tous les témoignages qui nous sont parvenus et qui attestent que
cette formation des « Fleurs du Vivant » dont je fais partie est une nécessité pour les jeunes
d’aujourd’hui et une grande réussite : avec tout mon cœur, pourvu que cela dure !!
29 octobre 2012
Anne-Françoise Marzio
Ressources humaines
Bonjour,
c'est la première fois que je vous écris alors que je bénéficie assez régulièrement des stages
que vous organisez, mais la situation le justifie : je suis à la fois surprise, préoccupée et
choquée d'apprendre que la formation des « Fleurs du Vivant » est remise en cause.
Alors je ne serai pas longue, mais je dirai juste qu'il me semble au contraire qu'elle
représente une forme extrêmement avancée de développement pour les jeunes qui la
suivent, et que j'ai même intérieurement regretté qu'elle n'ait pas existé plus tôt pour moimême ou pour ma fille.
Ces jeunes qui, dès le début de leur vie d'adulte, peuvent à la fois travailler pour la
communauté, réaliser de nombreux apprentissages, expérimenter une vie écologique et
bénéficier d'enseignements philosophiques de premier plan me semblaient bien privilégiés !
Et les échanges que j'ai eus avec eux, notamment avec la jeune femme qui s'occupait de la
librairie lors de mon stage de mai à Chardenoux, m'ont montré combien ils se nourrissaient
de leur participation à ce cursus, combien ils appréciaient leur chance, et à quel point cette
expérience leur apportait. J'ajoute qu'évidemment la qualité de leur sourire et de leur
contribution au quotidien à la vie du centre (voire le nombre de leurs fous rires !) ne
peuvent laisser aucun doute sur le plaisir qu'ils y trouvaient.
Je ne comprendrais pas que l'on prive cette proposition novatrice de ses moyens, de ses
possibilités de déploiement. Je crois au contraire qu'elle devrait être étendue et démultipliée.
Exerçant dans les ressources humaines dans un grand groupe depuis de nombreuses années,
je pense être en mesure de me prononcer valablement sur ce point.
Croyez donc à ma préoccupation et en tout mon soutien en cette circonstance,
Bien sincèrement
26 octobre 2012
Philippe David
Conservateur à l’université de Lorraine
Bonsoir,
J'ai participé à deux stages cet été 2012 sur le site jurassien de Consolation ; j'y ai été
accueilli, puis guidé ou aidé (pour différents problèmes matériels, d'information, de relation
avec Chardenoux, de communication dans ce lieu isolé...) par Aude, puis Charlie dont j'ai
apprécié la disponibilité, la compétence, la courtoisie.
J'ai pu constater qu'ils ne se cantonnaient pas exclusivement dans leurs tâches assignées
(dont les horaires affichés témoignaient qu'ils disposaient de pauses raisonnables), mais
savaient aussi profiter au mieux tant du cadre magnifique, propice aux randonnées (ce qui les
aidait aussi à inciter à la découverte), que de certaines soirées des stagiaires correspondant à
leur goût, simplement savourées ou spontanément co-animées selon leurs compétences
(musicale notamment) ; ceci de façon souriante et détendue... Je suis heureux de trouver
une nouvelle occasion de les en remercier, en espérant voir au mieux s'épanouir encore
d'autres « Fleurs du Vivant ».
Cordialement
27 octobre 2012
Christine Gautheron
Durant le mois d’août 2012, j’ai eu l’occasion de côtoyer trois personnes engagées dans la
formation « Les fleurs du Vivant », lors d’un chantier-ressourcement que j’ai effectué à
Chardenoux.
Ces jeunes étaient en charge de l’administration du lieu, en l’absence d’Alain Chevillat en
déplacement sur un autre site. La mise en situation professionnelle en autonomie fait partie
de la formation et j’ai pu constater toute l’efficacité et la compétence des stagiaires dans leur
rôle d’accueil et de gestion.
Leurs qualités de présence, d’ouverture et d’engagement, témoignent par ailleurs de la
profondeur de l’enseignement qu’ils reçoivent.
Il me semble particulièrement bienvenu qu’un enseignement ne se limite pas à des savoirfaire, mais accompagne aussi un savoir-être, et c'est ce que j'ai trouvé chez ces trois jeunes.
18 octobre 2012
Marie-Ange Gacherieu
Chanteuse et enseignante de chant
Cher Alain et toute l’équipe des « Fleurs du Vivant »,
Je tenais à vous féliciter pour ces « Fleurs du Vivant », pour certains revenus de loin,
que j’ai vus s’activer avec professionnalisme et enthousiasme cet été à Val de Consolation.
J’en ai été très impressionnée, surtout connaissant les parcours de quelques-uns, très
problématiques et plus proches de la destruction que de la vie. Vous avez réussi là,
humainement et socialement, une véritable performance en les aidant ainsi à s’intégrer, et à
travailler dans la société.
Merci pour eux,
Marie-Ange
25 octobre 2012
Madeleine Lacour
Professeur de 1971 à 2007
Formatrice
Bonjour Alain,
J’avais envie de témoigner pour cette formation des « Fleurs du Vivant » en tant
qu’enseignante, formatrice d’enseignants, formatrice d’adultes pendant dix ans et en ayant
travaillé les trois dernières années de ma vie professionnelle au Rectorat de Lyon à la
formation continue des professeurs.
Ce qui surprend, bien sûr, pour quelqu’un qui doit évaluer votre formation, c’est
qu’administrativement, vous ne fonctionnez pas comme l’Éducation Nationale ! Et je dois
dire que pour cela c’est plus qu’une grande chance…
Imaginez qu’avant de choisir cette équipe de jeunes qui va se former à la Vie, car c’est bien
de cela dont il s’agit, vous avez en face de vous un référentiel comme nous avons, nous
comme enseignant, et auquel nous devons nous référer et valider les compétences acquises
par les apprenants. Cela peut se comprendre quand ça se passe au niveau d’une nation et
qu’on sache sur quoi on travaille, c’est même nécessaire. Mais vous avez la chance d’être une
petite structure, qui travaille dans la bienveillance tout en maintenant la rigueur, dans
l’appréciation de la justesse de ce qu’il est bon de faire au moment présent, tout comme
expliquait mardi soir 23 octobre, Isabelle Peloux qui gère l’école des Amanins, lors de la
conférence sur l’éducation en présence de Philippe Meirieu, Patrick Viveret et des Kogis. Elle
expliquait comment à l’école c’était la Nature qui commandait lorsqu’il fallait faire les
plantations au jardin et non le cours de maths ou de français…
Quelles transmissions pour quelle société ? Quels types d’enfants voulons-nous laisser à
notre planète ?
Il est bien évident qu’en fonction de mon expérience de dix ans de formations d’adultes et
de validation des acquis de l’expérience, il est aisé de cocher tout ce que ces jeunes ont
acquis, et bien acquis, et dans tant de domaines différents qu’il faudrait quasiment une
armada d’inspecteurs pour valider tout ça.
Le plus, la cerise sur le gâteau, c’est que ces acquis se sont faits dans le plaisir… et c’est une
denrée tellement rare et précieuse actuellement dans nos écoles, collèges et lycées ! Le
désir, le besoin d’apprendre, le plaisir de connaître ! Comment organiser un référentiel de
compétences là-dessus ? Comment noter que ces jeunes sont, après cette formation, mieux
dans leur peau, mieux avec les autres, mieux dans toutes sortes de communications…
Si je veux simplement cocher dans le référentiel de Première Sciences et Techniques de
Gestion avec spécialité Communication, ces jeunes ont abordé la majorité du programme
concernant, sans rentrer dans les détails :
•
•
•
•
Le comportement des individus ;
Notions de base de communication ;
La communication interpersonnelle ;
L'organisation.
Et j’allais dire, que les ayant vus à l’œuvre, soit à Chardenoux, soit dans l’organisation des
forums, conférences, etc., ils peuvent déjà avoir validés les compétences contenues dans ces
chapitres.
Je suis certaine qu’il peut en être de même dans d’autres « matières » comme la cuisine, le
jardinage et même les compétences concernant la formation d’agent d’entretien…
Cette formation ultra-polyvalente est donc une vraie formation professionnelle qui peut
permettre à un jeune de s’adapter à de multiples tâches, d’avoir également une ouverture
d’esprit et une souplesse d’adaptation, de faire preuve de créativité, car il aura dû se
confronter à tellement de tâches différentes, tout en ayant compris que l’accueil de l’autre
est primordial, que le fait de se centrer dans son travail est capital. Quel enseignant de nos
jours oserait demander toutes ces facultés à ses élèves ? C’est certainement ce qu’il
souhaite, mais il n’a pas le contexte pour pouvoir le faire. Or c’est justement là où cette
formation des « Fleurs du Vivant » peut offrir tous ces atouts…
Je ne peux donc qu’encourager cette forme d’enseignement et d’apprentissage, c’est une
chance pour nous, une chance pour eux, une chance pour la société ! Gardons-la et
encourageons-la de partout où c’est possible !
24 octobre 2012
Mireille Faure
Professeur agrégé de lettres
Ancienne conseiller culturel au Rectorat de Nice
Je voudrais apporter mon témoignage et mon soutien à la formation "Fleurs du Vivant",
organisée par Terre du Ciel.
Il se trouve que j'ai pu participer avec les jeunes à une semaine de stage "Pédagogie
initiatique", en juin, à Pierre Chatel, animé par le pédagogue et thérapeute Pierre-Yves
Albrecht, qui a un long passé de formateur auprès des jeunes, en Suisse, reconnu dans son
pays par les institutions officielles.
J'ai trouvé cette équipe de jeunes très investie, très disponible et ouverte sur de multiples
champs d'expériences.
En juillet, j'ai à nouveau participé à une semaine de rencontres, à Val de consolation,
toujours dans le cadre de Terre du Ciel, semaine encadrée par deux jeunes, responsables de
l'accueil et de la logistique : Charlie et Aude. J'atteste qu'il ont accompli leur tâche avec le
professionnalisme souhaité.
Je suis personnellement à même d'apprécier ce type de formation, pour avoir pendant six
années été responsable de formations dans le cadre de l'Action Culturelle du Rectorat de
Nice, et avoir organisé moi-même des formations théâtre en direction des enseignants de
l'académie de Nice, au titre de la formation continue.
Je pense que la formation "Fleurs du Vivant" dispense des savoir-faire et va même plus loin,
en développant des savoir-être, ce qui, dans les activités que ces jeunes exerceront dans le
monde professionnel, s'avèrera un atout essentiel.
25 octobre 2012
Brigitte Sénéca
Intervenante à Terre du Ciel
Formatrice en Art-Thérapie
Travaillant régulièrement à Terre du Ciel, j’ai vu le groupe Fleurs du Vivant évoluer au cours
de leur formation. Ils se sont engagés avec un grand enthousiasme dans les différentes
pratiques proposées. Je les ai vu apprendre vite, agir avec rigueur et s’épanouir, prendre une
belle assurance. Il serait dommage que cette formation ne continue pas, car il est très
important de former des jeunes à cette ouverture d’esprit : le service et l’espoir en une
nouvelle humanité.
25 octobre 2012
Marie Dumez
Salariée à Terre du Ciel
Madame, Monsieur,
Je suis employée polyvalente au Domaine de Chardenoux et j'effectue diverses fonctions,
principalement la plonge et le ménage.
Je côtoie ainsi les jeunes en formation « Fleurs du vivant » aux postes de cuisinier, maître de
maison, plongeur et technicien de surface.
Ils ont appris à effectuer les tâches qui leur étaient demandées auprès des professionnels
employés à l'association Terre du Ciel.
Au fil des mois, ils se sont perfectionné et j'ai constaté qu'ils pouvaient accomplir le travail
demandé avec une grande conscience professionnelle et dans les délais imposés.
Actuellement, certains d'entre eux sont capables de préparer des repas équilibrés pour 30 à
50 personnes en temps et en heure.
Les maîtres de maison sont capables : d'accueillir les stagiaires, de régler les insatisfactions
avec sourire et amabilité, d'assurer la répartition des stagiaires dans les chambres, de
préparer les plannings hebdomadaires pour les employés de maison, d'effectuer toutes les
commandes dans les délais impartis (linge de maison, produits alimentaires et produits
d'entretien).
Tous les jeunes ont aidé en cuisine, appris à utiliser le lave-vaisselle, nettoyer les surfaces et
assurer le ménage dans les chambres.
Lors de grandes manifestations ponctuelles organisées par l'association et accueillant une
centaine de personnes, tous les jeunes ont été mobilisés pour assurer le service des repas, la
plonge et le ménage avec efficacité, simplicité et amour du travail bien fait.
A l'issue de cette formation, les jeunes sont capables d'occuper un poste de façon autonome,
avec une grande conscience professionnelle, dans un esprit d'entraide, de solidarité et de
respect d'autrui.
Cette formation convient tout à fait pour des jeunes souhaitant travailler au sein d'une
association.
Beaucoup de jeunes ne trouvent pas leur place dans le monde du travail actuel et partent à la
dérive alors qu'ils aspirent à se réaliser pleinement et donner un sens à leur vie.
La notion de travail se traduit par un besoin de servir au sein de structures privilégiant
l'épanouissement de la personne.
C'est pourquoi les jeunes ont besoin d'une formation telle que « Les fleurs du Vivant ».
L'agrément formation professionnelle est indispensable pour qu'elle puisse se poursuivre et
pour permettre aux jeunes de valoriser leur apprentissage et de trouver un emploi en
concordance avec leurs aspirations.
23 octobre 2012
Solal Valentin
Bonjour,
Comment vous dire quelle a été ma joie et celle de tous mes amis lorsque nous avons appris
qu'une telle école allait enfin exister en France.
Aujourd'hui, un nouveau courant de société semble émerger, davantage tourné, vers « tous
ensemble ».
Je pense que l'association Terre du Ciel répond à ce courant.
Les stages proposés à Terre du Ciel ne s'intéressent pas à l'avoir mais à l'être, et nous
conduisent « au dépassement de soi ».
Les formations de Terre du Ciel nous permettent d'accéder à l'immense potentiel de notre
ouverture de conscience.
Aujourd'hui, beaucoup de jeunes vivent un mal-être parce que ce que la société leur propose
ne leur convient pas. Les perspectives d'avenir ne semblent sourire qu'à certains, les plus
"brillants", scolairement parlant.
Je ne parle pas des jeunes qui ont « la vocation » dès leur plus jeune âge, mais je parle de ces
jeunes qui sont perdus au moment de choisir leur filière d'orientation professionnelle. Ils
choisissent souvent avec l'angoisse au ventre, car ils savent qu'ils choisissent leur futur
métier, donc une grande partie de leur vie.
On leur dit : « Allez ! Vas-y ! Choisis maintenant, tu dois choisir maintenant ! » Alors qu'ils
ne savent même pas encore qui ils sont.
Mon fils, comme beaucoup d'adolescents, est en quête de l'essentiel, du pourquoi il est
ici...
Il est en première, ne sait toujours pas comment orienter sa vie. Il va être obligé de choisir
brutalement. Il a d'ailleurs déjà choisi une filière, forcé et contraint.
Comment voulez-vous que nos enfants s'épanouissent lorsqu'ils sont forcés et contraints ?
Comment voulez-vous qu'ils soient heureux ? Comment voulez-vous qu'ils participent
contraints et forcés à la construction d'une société meilleure ?
« Fleurs du Vivant » permet à nos jeunes d'aller vers ce qu'ils sont dans le respect de ce
qu'ils sont.
J'ai déjà effectué deux stages à Terre du Ciel. Ce centre respecte l'être dans toutes ses
dimensions. Je conseille ce centre à tous mes amis et l'école à tous les jeunes qui comme
mon fils sont en attente d'autre chose. Les propositions d'avenir professionnel doivent
s'élargir, se démultiplier, afin que nos enfants ne puissent pas dire : « Je sens que ce n'est pas
fait pour moi, mais je n'ai pas le choix. »
Je pense qu'une société qui laisse ses jeunes en souffrance est une société malade.
« Fleurs du Vivant » est une alternative pour les jeunes, une possibilité de choisir leur
chemin de vie autrement.
Il existe des écoles alternatives maternelles, élémentaires, secondaires. Il est urgent qu'il
existe aussi des écoles alternatives pour les étudiants plus âgés.
Bien à vous
23 octobre 2012
Nelly Coltel
Sœur de Thomas, participant à la formation « Les fleurs du Vivant »
Ayant appris la décision négative de l’administration concernant l’agrément demandé par
Terre du Ciel pour que la formation « Fleurs du Vivant » soit reconnue comme
professionnelle, je vous fais parvenir quelques lignes pour exprimer ma déception et mon
désaccord sur cette décision.
Je ne me suis personnellement pas rendue sur le lieu de formation et ne mentionnerai donc
dans ce courrier que ce dont je peux témoigner sans aucun doute, à savoir l’évolution que
j’ai pu constater concrètement dans la vie de mon frère Thomas depuis qu’il a intégré la
formation « Fleurs du Vivant ».
Mais quelle évolution ! Rien qu’au bout de quelques semaines passées à Chardenoux, je l’ai
trouvé changé lors de son premier retour pour nous rendre visite un week-end. Il était plus
présent, plus apaisé, plus souriant, presque serein et ouvert aux autres.
J’étais convaincue, comme de nombreuses personnes qui le connaissent bien, de la bonté
d’âme qu’il a, de ses qualités humaines et personnelles… et pourtant très frustrée de voir la
vie qu’il menait avant cette formation, tout simplement parce qu’il ne semblait pas s’y sentir
heureux, ou en accord avec lui-même.
Je pense que cette formation lui a permis d’affronter les questionnements qu’il redoutait,
semble lui avoir apporté un cadre protecteur et bienveillant afin de se sentir libre de se
respecter, de s’assumer et de faire ses propres choix.
Il semblait très difficile pour lui de devoir décider arbitrairement d’une voix professionnelle à
suivre, de se lancer sur le long terme dans une formation « devant déboucher sur un
emploi » – pression de la société oblige –, car il ne savait pas vraiment quelle voie serait la
sienne. Les divers domaines d’activités proposés à Chardenoux (jardinage, cuisine, gestion
administrative, relations humaines, accueil du public, etc.) lui ont permis de « toucher » à
tout, de ne pas se sentir enfermé et catalogué définitivement dans un secteur, et ainsi de
laisser l’opportunité, sans pression, sans obligation, à une éventuelle envie particulière de
naître en lui.
Il est, à mes yeux, primordial de réaliser que,
pour des jeunes qui peinent
vraisemblablement à trouver leur place dans cette société en mutation, faire le choix de
cette formation parce qu’ils en ressentent le besoin, est un investissement sur leur vie
professionnelle à venir, et non une perte de temps ou d’argent. Aujourd’hui, la plupart des
jeunes un peu « perdus » perdent tout simplement toute motivation, ne souhaitent plus
s’investir dans rien, et surtout pas dans le développement de leurs potentiels… Ils finissent
par se contenter de se rendre chez Pôle Emploi souvent par obligation, sans grand espoir de
changement, par dégoût de devoir se conformer et pour permettre le maintien d’allocations
nécessaires à la Vie.
Désolée de décrire les choses de manière si abrupte, mais je suis jeune moi aussi et je me
sens concernée et touchée par les initiatives innovantes qui permettent d’ouvrir de nouvelles
possibilités d’avenir.
Je suis consciente qu’il doit être difficile pour l’administration de « quantifier », d’évaluer le
chemin professionnel parcouru par ces jeunes, mais il me paraît également complètement
injuste de ne pas laisser l’opportunité à une telle formation innovante, différente, de
continuer de semer les graines qu’elle a commencé à répandre ! Quelles meilleures preuves
de la qualité de l’enseignement pourrions-nous fournir que de constater justement les
changements positifs que la formation a entraînés sur les « élèves » ? Pourquoi, après la
première année, condamner cette initiative avant même de lui laisser porter ses fruits pour
un plus grand nombre ? Son succès serait-il craint ?
A mon avis c’est justement la combinaison des divers enseignements proposés dans cette
formation, qui ne couvrent pas « seulement » l’apprentissage pratique nécessaire à la
réalisation de tâches bien déterminées, mais qui accordent aussi beaucoup d’importance à
l’Être, à l’Individu unique que chacun est, qui constitue sa force.
L’apprentissage de la vie en collectivité, le respect des autres et de l’environnement dans
lequel ils évoluent, le sens des responsabilités qu’ils semblent aussi développer au fil de la
formation sont des valeurs importantes qui leur seront très utiles pour s’insérer dans la vie
professionnelle à l’issue de ce parcours.
La reconnaissance de cette formation comme professionnelle est d’autant plus importante
qu’il serait bien dommage que l’obstacle financier que représente la perte d’allocations
pourrait mener certains jeunes à se détourner de ce choix, à se passer de cette formation
qui leur apporterait pourtant une vraie chance de changements et la base d’une construction
professionnelle solide.
Bien que le changement puisse impressionner, ou faire naître des craintes, je suis contente
que mon frère ait saisi l’opportunité qui lui a été présentée de participer à cette formation,
malgré les difficultés matérielles qu’il a fallu affronter (liées à l’administration, justement). Je
ne pense pas l’avoir déjà vu si apaisé, si confiant en lui et en l’avenir, si fort et prêt à
s’investir, pour lui et pour les autres. Il a « grandi » et c’est un vrai plaisir de savoir qu’il veut
continuer dans cette direction.
Je souhaite donc à d’autres jeunes de pouvoir participer à ce programme dans de bonnes
conditions et que l’État fasse preuve de plus de flexibilité dans ces décisions qui paraissent
parfois si arbitraires et éloignées de la réalité du terrain.
Bonne continuation à la formation !
23 octobre 2012
Monique Vignane-Duhard
Ressources humaines
Avec l'expérience de 30 ans dans la gestion des « Ressources Humaines » en entreprises de
400 à 500 personnes, j'ai pu constater que c'était bien un enseignement qui était dispensé
par Terre du Ciel aux étudiants.
Lors de plusieurs séjours à Chardenoux j'ai eu l'occasion de converser avec ces jeunes et de
voir qu'ils n'étaient pas des stagiaires exploités.
23 octobre 2012
Sabine Michelin-Pigeon
Intervenante à Terre du Ciel
Alain,
Cette année 2012, j’ai animé une journée avec le groupe des jeunes en formation à Terre
du Ciel, « Les fleurs du Vivant » : je leur ai donné un bref aperçu des techniques de
communication et de gestion du stress.
J’ai constaté leur enthousiasme sur ce que leur propose Terre du Ciel.
D’autre part, à chaque fois que je suis venue animer d’autres stages, je les ai vus à l’œuvre,
dans les différentes fonctions qui leur étaient attribuées, et j’ai apprécié leur implication.
Cette formation, visiblement, leur donne une structure.
Je ne comprendrais pas que celle-ci ne puisse pas se renouveler.
Je propose mes stages dans le cadre de Terre du Ciel depuis 2001, et je formule à nouveau
tout le bien que je pense de cette entreprise que vous avez créée, Evelyne et toi. Même si
j’anime des stages dans de nombreuses autres structures, j’apprécie particulièrement Terre
du Ciel.
Je te remercie de la confiance que vous m’avez accordée en acceptant la proposition que je
vous ai faite, alors, de venir y animer des stages.
Merci de me tenir informée de la suite des événements.
Toute mon amitié
23 octobre 2012
Patrice Collard
Enseignant
Madame, Monsieur,
Je viens à Chardenoux depuis un an pour y suivre la formation Yoga Sadhana. J’y ai
rencontré à chacun de mes séjours les jeunes de la première formation des « Fleurs du
Vivant ».
En discutant avec eux ainsi qu’avec Alain Chevillat, j’ai compris qu’ils étaient dans des
difficultés d’ordres divers qui auraient pu les amener dans un parcours chaotique avec des
comportements rebelles, contestataires ou inadaptés. Or il n’en a absolument rien été.
Dès le départ, j’ai rencontré des jeunes gens charmants, ouverts et communicatifs,
conscients de leur situation et parfaitement engagés dans la voie qu’ils ont choisie. Ils ont
toujours été d’un abord très simple et agréable.
Je les ai vu évoluer au cours de cette année et ils ont fait un parcours qui me semble
extraordinaire et exceptionnel. En effet, ils ont toujours été parfaitement engagés dans leur
formation et ont pris des responsabilités à mesure que le temps passait. Ils se sont approprié
le Domaine de Chardenoux et contribuent à la gestion et à la vie de ce lieu au point de
devenir des référents fiables à qui nous pouvons nous adresser pour le bon déroulement de
nos séjours.
Je les ai encore vu penser à leur avenir et s’engager dans des projets de vie sérieux et
réfléchis, signes de la qualité de leur cheminement et de leur évolution qui sont marqués par
la détermination autant que par leur sérénité.
Je trouve à présent des jeunes gens qui ont merveilleusement mûri et qui ont trouvé
un équilibre ainsi qu’une force qui leur faisaient défaut.
Un tel sens de l’engagement et des responsabilités, une telle évolution rapide et
profonde, de tels résultats n’auraient pas pu être possibles sans une formation solide et
rigoureuse ainsi qu’un encadrement de qualité, pensé en fonction des besoins spécifiques de
ce groupe si particulier. Il me semble qu’aucune autre structure connue ou reconnue n’aurait
été en capacité de les prendre en charge, ni de répondre à leurs attentes et à leurs besoins.
Seul Alain Chevillat a réussi dans cette entreprise sensible et généreuse.
Or, aujourd’hui, j’apprends que cette formation est menacée parce qu’elle ne répond
pas aux critères des formations professionnelles. Je suis abasourdi par cette nouvelle, car je
ne comprends pas comment, au vu des résultats obtenus, il est seulement pensable de la
contester et de refuser de la pérenniser. Il me semble absolument essentiel que de telles
initiatives soient prises en compte et développées, car parfaitement adaptées à leur public et
à notre monde. Les bienfaits de cette formation dépassent le domaine professionnel, ils
touchent aussi la sphère personnelle et sociale. C’est pourquoi je fais appel à votre
bienveillance et vous demande de bien vouloir reconsidérer votre position afin de donner
une suite favorable à la demande de validation de Terre du Ciel.
Je suis sûr de votre souci d’œuvrer pour un monde où chacun trouve sa place et ai
confiance dans votre décision.
Je vous remercie de prendre en compte ma requête et vous prie d’accepter mes
salutations sincères et cordiales.
23 octobre 2012
Sophie Hélis
Enseignante
Je suis très inquiète que l’on puisse conclure que les jeunes que j’ai côtoyés au Forum et
rencontres Terre du Ciel cette année ne soient pas considérés en “formation
professionnelle”, déjà ne serait-ce que par le fait que cette association délivre des
prestations professionnelles irréprochables, et c’est cela qui fait son succès d’ailleurs.
Je voudrais faire un parallèle avec les métiers du tourisme, ayant un lycée hôtelier à côté de
chez moi et des amis qui tiennent des gîtes touristiques. “L’accueil” est le maître-mot des
politiques touristiques locales, et on ne sait pas l’enseigner, Terre du Ciel, lui, le fait et
réussit.
On apprend pourtant aux futurs professionnels : la “communication”, le “marketing”, et
autre “marchandising”. Je suis stupéfaite que sous prétexte d’efficacité commerciale, on va
apprendre sans scrupules et dans des organismes certifiés, à des jeunes, à manipuler,
tromper, maquiller des idées, des images, des produits, pour accroître une clientèle et “faire
de l’argent”. Comme si il y avait là une valeur professionnelle par opposition à l’activité qui
consisterait à faire “bien du bien”, à “élever les consciences”, à “rendre plus intelligent et
plus fraternel”, qui, elle, serait suspecte…
Regardons le combat d’une autre époque, où les Français se sont battus pour une école
laïque, car l’instruction était menacée de rester embrigadée dans des vues religieuses
propres au dogme catholique. Mais aujourd’hui l’école publique française, si elle est menacée
(et à mon avis elle l’est très fortement), c’est par une autre religion : celle de l’argent. Le
dogme de la “croissance économique” et son bras armé de “productivité” comme indicateur
de bonheur humain est tout aussi embrigadant pour les consciences.
Plus récemment, notre société s’est adaptée à de nouveaux métiers, comme par exemple :
“l’animateur socio-culturel”, que je connais pour y avoir été formée (DUT), et dont mes
professeurs m’ont raconté à quel point ils ont dû se battre dans les années 1970 pour que
“animation” (littéralement “apporter la vie”) soit reconnue comme valeur professionnelle, et
ils ont réussi.
Autre domaine : l’humanitaire. A la fin des années 1980, le docteur Mérieux s’est posé la
question de la professionnalisation des jeunes qu’on envoyait dans des pays en difficulté ou
en guerre pour assurer le bon acheminement des médicaments ou vaccins et il a créé
“Bioforce” (“les forces de la vie”), et c’est aujourd’hui un centre de formation agréé.
J’interviens à travers ce témoignage pour poser la question des valeurs défendues à travers
nos choix de société. La France s’est développée dans le refus de l’obscurantisme religieux,
mais pour autant s’est coincée les pieds dans le tapis du capitalisme qui aujourd’hui nous
embrigade tous dans plus d’individualisme, de compétition, de mécanisation… Les jeunes le
ressentent et s’en défendent. L’humanité a besoin de se « re-verticaliser » pour retrouver et
défendre les valeurs de la VIE (bien commun, coopération-entraide et relations humaines).
Nous sommes à une époque charnière, qui annonce que “rien ne sera jamais plus comme
avant”, mais faut-il pour autant en avoir peur ? Les grilles d’analyse que nous utilisions par le
passé ne peuvent-elles pas évoluer pour s’adapter à notre société en mutation ? Sommesnous condamnés à ne devoir vivre rien d’autre que ce qu’ont connu nos parents et dans des
conditions de plus en plus désastreuses ? Et sans rien dire ?
Les “Fleurs du Vivant” sont des “graines”, qui feront demain des professionnels préparés à
bâtir une société plus humaine à l’image de ce que nous offre Terre du ciel dans ses
prestations de qualité.
22 octobre 2012
Eva Wissenz
Ancien professeur d’université
Bonjour,
Je viens de lire attentivement le dossier que vous commencez à constituer pour défendre la
formation des « Fleurs du Vivant » et je souhaiterais apporter un témoignage qui vaut ce qu'il
vaut.
Il y a 15 ans, j'étais en doctorat à La Sorbonne où j'ai enseigné 3 ans. Parallèlement, je faisais
du soutien scolaire pour des enfants et des adolescents en difficulté, à domicile et en LEP.
Dans ma famille, j'étais de la première génération à pouvoir faire des hautes études.
Tchernobyl avait eu lieu, le Mur de Berlin était tombé, Internet faisait son apparition dans les
foyers, le chômage augmentait, le sida menaçait les amours, le monde changeait de plus en
plus vite, et rien de ce que j'apprenais à ces jeunes gens ne les préparait à une vie
épanouissante. Tous sans aucune exception cherchait « un boulot » pour se sentir
financièrement en sécurité et presque tous, à 20 ans, me parlaient déjà de leur retraite.
Et pourtant... Dès que je m'écartais des sentiers battus et rebattus du programme, dès que
j'expérimentais autre chose que la compétition, alors autre chose en eux se faisait jour sous
forme de questions. Autour de l'art et de la littérature (qui étaient alors mon domaine), ils
ont ainsi ponctuellement expérimenté la coopération, l'entraide, découvert la valeur de leur
imaginaire, et le plaisir de progresser. Je me souviens d'une jeune adolescente en grande
difficulté qui est passée ainsi au-dessus de la moyenne en orthographe à la grande surprise de
son professeur de français. En découvrant la réalité d'apprendre par cœur (par le cœur
donc), elle avait simplement pris confiance en elle. Mais, très vite, nos échanges étaient
emportés par leur grande anxiété face à ce qui les attendait... Tous sentaient que quelque
chose clochait dans le monde qui les attendait, mais aucun-e ne sentait le courage d'y
changer quoi que ce soit.
J'ai pensé que ça valait la peine de trouver des manières de leur dire qu'on pouvait changer
les choses. Depuis, j'ai donc quitté l'enseignement et toutes les inquiétudes de ces jeunes
n'ont cessé de m'accompagner.
J'y réponds par l'écriture (fictions, ateliers) et anime depuis 2 ans bénévolement LaSeiche.net
– un site entièrement dédié à des alternatives fiables et destiné aux jeunes en recherche de
réponses pour aller vers un monde différent.
Terre du Ciel fait partie des références que j'ai sélectionnées dans la rubrique
« Spiritualités ».
Actuellement, le site reçoit entre 200 et 300 visites par jour par le seul bouche-à-oreille.
Un récent partenariat de communication vient de se faire avec les Jeunes Reporters de
l'Environnement.
Prochainement, un blog animé par 2 élèves en lycée agricole va voir le jour.
Maintenant que j'ai posé un cadre solide, mon but est de donner la parole à ces jeunes.
Alors votre demande d'aide pour les « Fleurs du Vivant » me devance, car j'avais dans l'idée
de vous contacter pour mettre en avant la formation durant l'hiver et la faire connaître via
ce site.
En effet, si quelques structures pédagogiques intègrent déjà des éléments dans des cursus de
formations, il me semble extrêmement important qu'une formation telle les « Fleurs du
Vivant » puisse continuer à être proposée à des jeunes gens.
– Quelle chance de pouvoir apprendre au contact de personnalités connues, mondialement
reconnues pour certaines !
– Quelle chance de pouvoir avoir accès à une formation transversale qui ne réduit pas
l'apprentissage à du gavage mental, mais qui amène chaque personnalité à expérimenter à sa
façon la découverte progressive d'un métier !
– Quelle chance que cette formation ne passe pas par une sélection par l'argent !
– Quelle chance enfin que l'association qui la propose puisse se targuer d'une expérience si
riche qu'elle pourrait proposer à ces jeunes, par la suite, d'intégrer professionnellement la
structure ! A l'heure où les chiffres du chômage explosent, c'est tout de même une bonne
nouvelle.
Tenez bon !
22 octobre 2012
Agnès Gille
Jane Anne
Christine Guyonneau,
Jacqueline Aguilera
Association Ac’Création
Madame, Monsieur,
Membres de l’association Ac’Création, nous souhaitons témoigner de l’action pédagogique
de Terre du Ciel.
Ac’Création a pour objectif d’accompagner la personne vers son potentiel créateur en
utilisant des outils d’ouverture vers l’altérité. Notre expérience associative et humaine de
plusieurs années nous fait entendre l’importance de votre formation « Les fleurs du Vivant ».
Nous sommes particulièrement sensibles à la question de l’intégration et de la socialisation
des jeunes personnes dans la société actuelle.
Ces propositions de formation pour la personne dans sa globalité devraient être reconnues
par des pouvoirs publics qui souhaitent agir avec les citoyens les plus motivés dans le but de
restaurer le tissu social dans sa vraie qualité humaine.
La formation proposée par Terre du Ciel "Les fleurs du Vivant" est fondamentale pour aider
les jeunes à se réaliser et à entrer dans la vie professionnelle avec confiance en eux dans
une époque où l'être humain n'est souvent considéré qu'en termes de rentabilité.
N’y a-t-il rien de plus important que de trouver sa juste place ? Et le plus tôt n’est-il pas le
mieux ?
Combien de jeunes finissent leurs cycles de formation quand ils les finissent, sans motivation
ni avenir ?
La formation de Terre du Ciel nous paraît juste et exemplaire et nous souhaitons vivement
que notre témoignage puisse contribuer à maintenir "Les fleurs du Vivant" en vie.
En vous remerciant de votre attention et bienveillance, nous vous prions de recevoir
l’expression de notre sincère amitié. 20 octobre 2012
Marguerite Kardos
Ancien professeur d’université
Chère Équipe,
Je comprends l’étonnement des Inspecteurs devant une pédagogie holistique innovante.
Certes, le nom de la Formation professionnelle, Les Fleurs du Vivant, semble insolite, voir
trop poétique au premier abord. Mais quand on voit le programme solide de plus près et
que l’on constate sur les bénéficiaires les transformations bienheureuses, une profonde
reconnaissance et même une admiration s’accaparent de nous.
Merci d’écouter mon témoignage avec bienveillance.
Parmi les huit stagiaires en Formation professionnelle, je connais particulièrement Aude.
Depuis de nombreuses années je suis proche de sa famille. Comme une fleur infiniment
précieuse à la recherche d’un climat et d’un terreau sains pour s’épanouir, Aude était
exigeante et lucide, mais, déstabilisée, elle ne trouvait pas sa voie dans une société aride. J’ai
bien vu son mal-être, et, quand elle a abandonné ses études, je craignais qu’elle ne dérive.
Heureusement, elle a rencontré cette Formation professionnelle auprès d’Alain Chevillat.
Elle a rapidement découvert qu’il y est visé l’harmonie du corps-âme-esprit, dans une belle
cohérence, incarnée dans la vie pratique des enseignants et des participants, en plus dans une
convivialité joyeuse.
Je constate combien cette Formation professionnelle l’a ouvert psychologiquement,
culturellement et spirituellement. Autant à la société, aux autres, qu’à elle-même. La
confiance qu’Alain lui a accordée, les tâches de responsabilité qu’il lui a progressivement
confiées, l’ont faite grandir. Aude a retrouvé sa joie de vivre et sa beauté, son enthousiasme
et sa curiosité. Elle est une Fleur épanouie. Elle a désormais confiance en elle-même et
cherche à servir le Vivant. Elle tisse de beaux projets pour son avenir.
En avril 2012, Aude a participé activement à mon stage à Pierre Chatel – Soline était à la
cuisine cette fois-ci, et en juillet 2012 Aude était « Maîtresse de maison » au Val de
Consolation, pendant notre colloque. Elle a accompli ce rôle avec Charlie, à merveille.
Toujours avec le sourire, la disponibilité et la bienveillance. Leur spontanéité et leur humour,
leur convivialité et leur polyvalence étaient très appréciés par tous les participants.
Excellente preuve de la réussite de la Formation professionnelle Les Fleurs du Vivants, qui
opère une transformation intérieure avec une efficacité extraordinaire dans la vie pratique.
En si peu de temps !
À Pâques 2012, Les Fleurs du Vivants ont dynamisé, coordonné et ont pimenté notre Forum
à Aix-les-Bains.
Leur écoute attentive et leur délicatesse, leur disponibilité et leur intervention lors de la
clôture, avec des propos sincères et chaleureux, nous ont remplis de joie. Oui, profonde joie
et gratitude envers Alain Chevillat qui a su leur proposer ce Compagnonnage, cette
Formation innovante, qui a su ressusciter des valeurs éthiques et de l’exigence
professionnelle. Avec la valorisation du bon travail et la vie en communauté, la générosité et
l’engagement, le don gratuit et la sincérité, éveillant le meilleur d’eux-mêmes. Dans un esprit
de non-concurrence, de tolérance et de respect de l’autre. Leur facilité relationnelle, leur
équilibre psychologique, leur joyeuse présence nous redonne l’espoir dans l’avenir.
Lors de mon stage en juillet 2012 à Chardenoux, nous avions Jérémie comme Maître de
Maison, Thomas était à la cuisine. Leur professionnalisme, leur gentillesse, leur sens pratique
à la tête sur les épaules nous ont enchantés.
Je suis étonnée de l’efficacité de cette Formation professionnelle, qui sait responsabiliser les
Fleurs qui ne trouvent pas leur place dans les vieux schémas et qui nous obligent à inventer
de nouveaux paradigmes. Merci à Alain Chevillat d’avoir inventé cette pédagogie active
intégrée, qui a des résultats éclatants. Merci de son accompagnement attentif. Grâce à son
expérience personnelle, Alain a structuré cette Formation professionnelle
holistique avec des dimensions humaines et sacrées. Il a su éveiller et élargir la conscience de
ces jeunes Fleurs, en ouvrir le cœur et l’esprit, tout en donnant un excellent métier. Quoi de
mieux ? Devenu très polyvalent et multifonctionnel, chacun accomplit son rôle avec dignité
et responsabilité, avec attention et respect, tout en collaborant avec les autres, dans un bon
dynamisme de groupe. Ils savent tout faire, jardiner et chanter, être chauffeur et devenir
maître de maison, organiser stages et colloques, cuisiner et discuter de philosophie, dessiner
et jouer, dans une créativité joyeuse. Tout en gardant leur caractère personnel, leur
discernement et leur liberté.
La formation professionnelle Les Fleurs du Vivants est un cadeau inespéré pour notre
époque et doit faire école, servir de modèle. Elle doit semer ses grains en France et à
l’étranger, pour former, éveiller et faire épanouir d’autres jeunes Fleurs !
J’espère de tout cœur que l’Inspection va reconsidérer sa décision pour valider et agréer
favorablement la formation professionnelle Fleurs du Vivants. C’est une pédagogie innovante
et parfaitement adaptée à la jeunesse actuelle, avec une autonome financière unique en son
genre.
C’est une pédagogie active et intégrée, elle est efficace sur le terrain. Elle inspire dignité et
confiance.
Bien cordialement
16 octobre 2012
Rachel Colombe
17 ans, musicienne
Apprenant à ce jour que la formation les « Fleurs du Vivant » créée et gérée par
l’Association Terre du Ciel s’était vu priver du statut de « formation professionnelle », je
m’empresse de vous écrire à quel point cette décision me semble aberrante et surtout,
pourquoi.
Après quelques recherches, afin d’être certaine de ne pas me méprendre sur les termes, je
crois pouvoir dire que le nom de « formation professionnelle » désigne une formation
destinée à conforter, améliorer ou acquérir des connaissances professionnelles et visant bien
souvent soit l’amélioration du travail d’un salarié, soit l’insertion professionnelle d’un
individu.
Cet été, j’ai eu l’occasion par le biais de Terre du Ciel, de découvrir le Domaine de
Chardenoux (Bresse) et le Val de Consolation (Doubs) et, ainsi, j’ai côtoyé durant trois
semaines au total, des jeunes formés au sein des « Fleurs du Vivant ». J’ai pu les voir dans des
contextes divers, face à des difficultés variées…
Et quelle ne fut pas ma surprise ! Et mon admiration, également. Ces personnes, d’horizons,
de sexes, d’âges, d’expériences et de projets hétérogènes, sont capables de tant de choses ;
de la cuisine, à l’accueil et à l’organisation, en passant par les tâches « hôtelières » et par
l’entretien des bâtiments et des espaces naturels…
J’ai pu les observer, rigoureux, patients, attentifs, aux côtés des professionnels qui les
encadrent, organisés dans leur indépendance, responsables et le sourire aux lèvres en toutes
circonstances.
Ayant beaucoup échangé avec eux sur leurs impressions, leurs démarches et leurs
progressions, je n’ai pu voir que de la satisfaction et un épanouissement remarquables.
Vous ne pouvez nier qu’à notre époque, au milieu de ce qu’il convient de nommer « crise »,
de nombreux jeunes sont absolument perdus et désemparés quant à leur orientation
professionnelle. J’ai pu constater dans mon entourage que ceux qui s’interrogeaient, dans la
crainte de se retrouver sans structure, sans apprentissage ou plus tard sans emploi,
finissaient bien souvent par choisir des voies hasardeuses qui ne leur correspondaient pas du
tout.
L’inconvénient majeur des formations les plus connues et fréquentées est qu’elles ne
proposent qu’une discipline principale, et un secteur d’activité et d’intérêt unique.
Mais que reste-t-il pour ceux qui se cherchent ?
« Mais qu’est-ce que je vais pouvoir faire de ma vie ?! » N’est-elle pas légitime cette
question, en 2012, lorsqu’on est jeune et en pleine construction ?
« Les fleurs du Vivant « est une formation qui propose un apprentissage par la transmission,
l’expérience, sur plusieurs domaines et activités, avec des professionnels référents ; le tout
doublé de la possibilité d’un travail sur soi et d’un épanouissement… n’est-ce pas une
réponse pertinente aux doutes de la génération envahie par une pression folle et une peur
panique du « chômage » et de la « crise » ?
J’ajouterai, pour conclure, qu’Alain Chevillat, fondateur de cette formation, a su déceler chez
ces jeunes ce besoin de reconnaissance en tant qu’individus que réclament tant de jeunes
personnes. Il a vu leur potentiel, et a trouvé le moyen de dire à ces êtres fragiles et parfois
errants, en croissance et en construction, que la société avait besoin d’eux, et qu’ils avaient
une place dans le monde.
La formation des « Fleurs du Vivant » est une occasion certaine d’apprendre à travailler, sur
le terrain, dans le sérieux, la vérité, l’engagement, l’ouverture et la responsabilité.
J’espère que vous saurez songer à nouveau à ce qu’un être « formé professionnellement »
devrait être dans le monde que nous construisons et habitons. Eux, vous et moi. Au-delà des
textes et des étiquettes.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de mes respectueuses salutations.
19 octobre 2012
Bénédicte Havet
Sculpteur, art-thérapeute et ancienne enseignante
J'ai tout d'abord été très heureuse d'apprendre que Terre du Ciel offrait la possibilité de
cette formation et de suite j'en ai parlé autour de moi, à tous les jeunes que je côtoie,
trouvant superbe cette initiative !
Ensuite j'ai pu voir au cours du Forum sur le thème "Incarner l'Utopie" combien ils savaient
être efficaces, pragmatiques, simples et bien dans leur peau, au service de tous, ouverts,
joyeux, réalisés pourrions-nous dire, comme si ils avaient enfin trouvé une formation qui
répondait à toutes leurs attentes ! Il n'y avait en eux aucune trace de morosité ou
d'amertume !...
Je les revois entourant Alain Chevillat sur le podium : ils étaient beaux, contents de
s'accomplir!
Merci messieurs les inspecteurs de savoir le reconnaître!
P.S c'est une formation que moi-même j'aurais aimé recevoir!....
21 octobre 2012
Thibaut Chatelain
Frère de Charles, stagiaire formation « Feurs du Vivant »
Madame, Monsieur,
Mon frère a suivi la formation de jeunes des « Fleurs du Vivant » à Terre du Ciel.
Ayant appris que cette formation était remise en cause pour les années suivantes, je tiens à
apporter ici mon témoignage. Ma démarche a évidemment pour but que cette formation
puisse être maintenue pour les prochaines années et ainsi permettre à de nombreux jeunes
de pouvoir bénéficier de l'expérience dont a pu bénéficier mon frère.
J'ai aujourd'hui 31 ans (3 ans de plus que mon frère Charlie). J'ai suivi un parcours
scolaire classique (bac+2), travaillé dans diverses entreprises et associations. J'ai également
voyagé et fait du bénévolat à l'étranger. Je travaille actuellement au sein d'une PME dans le
domaine de l'environnement à Paris. Mon frère et moi sommes proches et pouvons
comparer nos parcours personnels et professionnels. Nous nous sommes l'un comme l'autre
longtemps « cherché », tout comme nous avons cherché notre place au sein de la société.
J'ai ainsi pu constater que le suivi, l'écoute et la qualité de l'apprentissage dont il a pu
bénéficier au sein de sa formation à Terre du Ciel sont bien supérieurs à ce que j'ai moimême pu rencontrer au cours de mes expériences scolaires et professionnelles. Je n'ai
jamais eu la chance d'avoir de suivi personnalisé, à un moment ou à un autre de mon
parcours. Nous sommes bien trop souvent une ligne, un nom parmi tant d'autres.
La formation des « Fleurs du Vivant » a, elle, réussi à apporter à Charles des valeurs
professionnelles tout en approfondissant ses valeurs humaines. La formation telle qu'elle est
construite permet d'approfondir les motivations de chacun et d'orienter le stagiaire vers les
activités qui lui correspondent. Cela n'est possible que grâce à une connaissance de chaque
jeune par leur formateur, à un suivi et une attention toute particulière.
Charlie a retrouvé au cours de ces mois le goût du travail, l'envie de s'investir et de
s'engager, des éléments malheureusement bien trop rares à trouver dans la jeunesse
d'aujourd'hui. Cela me porte à croire que la qualité de la formation professionnelle suivie par
Charlie à Terre du Ciel est en de nombreux points un modèle à suivre pour les formations
des jeunes en France. Pour ceux qui « cherchent leur voie », ceux qui cherchent un lieu où
la dimension humaine passe avant le reste, la formation des « Fleurs du vivant » répond à
une demande forte.
Cette formation sort des sentiers battus, et c'est exactement ce qui en fait
aujourd'hui tout son intérêt. Elle permet à des jeunes d'acquérir tout le professionnalisme
nécessaire au travail dans des centres d'animation tels que Terre du Ciel. C'est une
formation rare et précieuse.
Au lieu de voir disparaître cette formation, je pense qu'il serait bien plus utile à notre
société et à ses jeunes de voir des formations telle que celle proposée par Terre du Ciel se
multiplier.
21 octobre 2012
Marie-Laure Hairie
Cadre en entreprise
Cher Alain,
Je suis désolée d'apprendre l'annulation d'agrément de formation professionnelle à votre
programme les « Fleurs du Vivant ».
Je me souviens l'année dernière avoir pris connaissance du programme de cette formation
dans la brochure Terre du Ciel et m'être formulée à moi-même : « Comme j'aurais aimé moi
suivre une telle formation, comme cela m'a manqué de ne pouvoir accéder à une approche
globale, bienveillante et confiante de construction de ma sphère professionnelle à l'entrée
dans l'âge adulte, comme j'aurais aimé pouvoir me découvrir à travers différentes activités
professionnalisantes,
qu'elles
soient
corporelles,
manuelles,
administratives,
organisationnelles, pour pouvoir envisager sereinement ma place dans le société et décider
ensuite d'une spécialisation éventuelle. »
C'est pour cette raison que je souhaite ajouter mon témoignage à ceux déjà tellement
parlants des jeunes et de leurs parents.
En participant au stage de Yoga du mois de juillet cette année au domaine de Sagnol, j'ai pu
enfin rencontrer trois des jeunes que je savais avoir rejoint cette première promotion des
« Fleurs du Vivant ».
Et j'ai découvert trois jeunes professionnels, responsabilisés dans la gestion du lieu tant dans
sa dimension logistique que d'accueil : préparation des chambres avant notre arrivée,
approvisionnement et préparation des repas et des pauses, accueil à l'arrivée, disponibilité
pour résoudre les petites demandes personnelles des stagiaires, coordination de notre
participation aux tâches quotidiennes, tenue de la librairie, entretien des espaces collectifs
intérieurs et extérieurs, etc.
J'ai été impressionnée par la qualité du service que nous avons reçu de leur part : la
merveilleuse cuisine de Corentin, surprenante, belle, nourrissante et délicieuse, l'implication
efficace et discrète de Soline et de Claire dans l'accueil et la tenue impeccable des lieux,
propreté de la cuisine, préparation des salles de repas et de pause, gestion des plannings et
des repas, tenue de la librairie, etc. Et surtout j'ai été conquise par leur gentillesse, leur
simplicité, leur présence à la fois professionnelle et amicale, leur grande disponibilité.
Ayant moi-même l'expérience de l'organisation de formations et d'événements, je sais à quel
point la réussite d'un stage comme celui-ci ne tient pas au hasard mais à une véritable
discipline professionnelle et une grosse implication personnelle. Je sais également pour
fréquenter des lieux de stages professionnels ou de loisirs divers et variés, que ces qualités
ne sont pas toujours au rendez-vous. Enfin, je sais en tant que recruteur qu'il est
malheureusement trop rare de rencontrer des jeunes Français dotés comme Corentin,
Soline et Claire, d'une pleine capacité à s'investir dans la tâche qui leur incombe et à se
positionner aisément dans une équipe ou dans un groupe.
J'ignore si chacun de ces jeunes aura trouvé son métier à l'issue de cette formation, mais je
sais que chacun aura acquis auprès de toi et dans le cadre professionnalisant qu'offre Terre
du Ciel, des compétences spécifiques et une attitude professionnelle qui leur permettront de
poursuivre leur chemin, comme tout un chacun, mais avec un atout que toutes les
formations ne donnent pas : la force intérieure, la confiance en soi et dans le futur, la
capacité à s'adapter, à se ressourcer et à rebondir.
J'espère que de nombreux jeunes auront la chance de trouver la formation « Les fleurs du
Vivant » sur leur chemin dans les années à venir, et je souhaite ardemment que cette
formation professionnelle puisse être reconnue comme telle et permettre ainsi peut-être
d'inspirer d'autres programmes. Notre société a grand besoin de ce renouveau pédagogique.
Avec toute mon amitié
21 octobre 2012
Chantal Charron
Sage-femme
Sage femme et stagiaire de Terre du ciel,
J’ai été très touchée par tous les jeunes en formation en ce lieu ! Tous étaient si lumineux, à
l’écoute des stagiaires et invités ! Il émane de leur visage paix et sérénité, ils possèdent tous
cette beauté intérieure !! En cette période de sinistrose touchant encore plus
particulièrement les jeunes, voilà un VRAI LIEU de FORMATION où chacun est accueilli tel
qu’il est, avec ses faiblesses, ses doutes, ses peurs... Voilà un lieu où on les aide à transformer
leurs peurs en Force d’ AMOUR !!! En tant que sage-femme, je me suis souvent posé des
questions sur le sens de la vie... Voilà un lieu et des formateurs qui enseignent le respect, le
service aux autres !! N’est-ce pas la plus belle des formations pour devenir des ouvriers d’un
avenir qui rimera enfin avec sourire !!!!!
Je souhaite à tous de TRES BELLES ENERGIES DE CONFIANCE ET DE PAIX
20 octobre 2012
Sophie Rouel-Brax
Psychiatre et psychothérapeute
J'ai eu l'occasion de fréquenter les stagiaires de la formation "Les fleurs du Vivant" environ un
week-end par mois, sur la durée de leur formation. En effet, participant moi-même à une
autre formation, nous nous retrouvions sur le même site. Nous les avons vite surnommés
entre nous "les petites Fleurs", tant nous les avons vus s'épanouir en quelques mois.
Personnellement, mais aussi en tant que psychiatre et psychothérapeute, j'ai été passionnée
de voir cette formation se dérouler en partie sous mes yeux, et impressionnée de la
métamorphose progressive des jeunes, et des fruits récoltés en si peu de temps.
De par mon métier, je suis bien trop régulièrement interpellée pour accompagner des
adolescents et jeunes adultes mal dans leur peau, mal dans la société, souvent déprimés, en
quête d'eux-mêmes et d'un sens. Ils errent d'une tentative d'étude à une autre, pour choisir
à l'aveuglette un métier qui ne leur correspond guère au final.
Je vois aussi bien trop souvent ces ex-jeunes, en pleine crise de la quarantaine ou usés par
une longue période de chômage, qui voient dans un bilan de compétences et/ou une thérapie
la dernière opportunité pour enfin se construire un avenir humain et professionnel
conforme à qui ils sont... Avec cette fois-ci de bonnes chances d'y trouver leur
épanouissement, et une vraie place, utile pour eux comme pour tous, dans la société.
Alors quelle chance rare a eu ce petit groupe de jeunes de bénéficier de la formation "Fleurs
du Vivant" avec Terre du ciel!
Ils ont eu le temps, en étant accompagnés au jour le jour, de découvrir qui ils étaient, et qui
ils n'étaient pas, ce qui les épanouissait, et ne les épanouissait pas. Ils ont pu tester
différentes fonctions dans la durée, et éprouver leur patience et leur ténacité, ainsi que leur
sens de l'engagement, face aux contraintes et aux limites imposées par la réalité, qualités
indispensables dans n'importe quelle profession.
La diversité des postes proposés a élargi leur horizon, car il est rare qu'à 25 ans l'on ait eu
l'occasion de voir beaucoup plus loin que l'univers familial et social proches. Là ils se sont
concentrés autant sur la gestion administrative que sur la cuisine, autant sur l'accueil qui
nécessite sourire et disponibilité, que sur de petites tâches subalternes qui supposent
discrétion, efficacité et humilité.
Les dizaines de rencontres qu'ils ont pu faire, riches d'échanges et de témoignages, ont
nourri leur réflexion et les ont aidé à se projeter dans des projets concrets.
Cela a été tout simplement beau de voir s'opérer sous mes/nos yeux la métamorphose de
grands adolescents "en quête", dont certains très en souffrance, en jeunes adultes, plus
structurés, droits dans leurs baskets, prêts à s'inscrire aujourd'hui en tant que professionnels
dans un engagement mûri, avec toute l'adaptabilité acquise ces derniers mois.
Puissent beaucoup d'autres jeunes avoir la même chance dans les mois et années à venir !
20 octobre 2012
François Buzzetti
Ancien matelot du bateau-école du Père Jaouen
Lors de mon premier passage à Chardenoux, les stagiaires suivant la formation des « Fleurs
du Vivant » n’étaient là que depuis cinq mois.
Je les rencontrais chaque jour dans le domaine et j’ai été littéralement émerveillé.
Quelle ouverture d’esprit !
Quelle capacité à communiquer ! Quelle qualité d’écoute !
Quel respect envers l’autre, aussi différent soit-il !
Je les observais avec leurs enseignants : ils ne cessaient de poser des questions, de faire des
propositions, de prendre des initiatives.
Le niveau de compétence dont ils faisaient déjà preuve dans tous les métiers était étonnant,
et leur engagement était total.
Ils rayonnaient de bonheur !
Pourtant, tous me racontaient les souffrances qu’ils enduraient encore quelques mois plus
tôt dans le système éducatif traditionnel, dans lequel ils n’arrivaient pas à trouver leur place.
Cela résonnait profondément en moi.
J’étais, à leur âge, exactement comme eux.
À l’époque, je n’ai pas eu la chance de rencontrer une structure de formation telle que celle
de Terre du Ciel, et pendant des décennies j’ai dû avancer dans la vie en tâtonnant.
Un lent cheminement sans but connu, éclairé par quelques belles rencontres dont je
n’arrivais pas vraiment à tirer profit, entrecoupé de profondes dépressions…
Comment de si jeunes gens pouvaient-ils m’apprendre tant de choses sur moi-même tout en
accueillant mes expériences ?
Rarement des échanges m’avaient autant nourri et questionné.
J’ai mis plus de cinquante ans (je suis un vieux monsieur !) pour en arriver au point où ils en
sont au bout de quelques mois, pour enfin trouver un sens à ma vie…
Et la qualité de cette formation pourrait ne pas être officiellement reconnue ?
En tant que citoyen (et en tant que contribuable), je n’ose pas penser que ce soit possible !
Ne serait-il pas temps pour nos élus et nos administrations d’ouvrir enfin les yeux et de
remettre en question un système qui fonctionne de plus en plus mal ?
Ma fille était l’an dernier en apprentissage de pâtissière dans une école privée très réputée, à
Paris.
Elle y a passé son temps à préparer des cocktails et des réceptions données par
d’importantes sociétés commerciales : une grande partie des cours théoriques n’étaient pas
assurée, et comme de nombreux élèves refusaient de se prêter à ce jeu et rentraient chez
eux, les professeurs et le personnel administratif rejoignaient les cuisines pour terminer les
prestations payantes à temps…
Et pourtant, je suis certain que là, toutes les réglementations étaient appliquées !
Qu’il y a un règlement intérieur rédigé par des juristes (dont pas un élève ne pourrait citer
ne serait-ce qu’un article), de jolies feuilles d’émargement (très utiles pour la responsabilité
de l’établissement, vu le taux d’absentéisme…), de belles salles de classe à peine utilisées, de
nombreux cours polycopiés que les élèves entassent dans des dossiers sans même les lire et
une comptabilité impeccable…
Tout cela uniquement pour satisfaire des obligations administratives vidées de leur sens.
Quelle mascarade !
Les élèves se sentent mal, s’ennuient, chahutent et se révoltent, les professeurs font de leur
mieux mais se sentent agressés, sont malheureux et démotivés…
Quel gâchis !
Et ce lieu de formation, reconnu et réputé, est loin d’être le seul à fonctionner de la sorte.
Je crains même qu’il ne reflète assez fidèlement la majorité des établissements…
De tout temps, il a fallu pour faire bouger les choses que des précurseurs prennent des
initiatives, proposent et expérimentent des solutions innovantes. Elles sont d’abord vivement
critiquées, puis deviennent tellement évidentes qu’elles semblent être là depuis toujours.
Il est certain que l’éducation et la formation des nouvelles générations vont devoir s’adapter
aux changements du monde. Les réponses aux besoins seront diverses et variées.
Il n’est pas moins certain que la formation dispensée à Terre du Ciel répond déjà à ce défi.
En cette période de nécessaires économies, l’argent public ne serait-il pas mieux dépensé en
utilisant le personnel du ministère du Travail pour encourager ce type d’initiatives plutôt que
pour les détruire ?
Le travail de Terre du Ciel est utile, profitable à la société et autofinancé.
Aucun argent public n’est requis pour son bon fonctionnement.
La forme juridique adéquate peut probablement être trouvée dans les réglementations
existantes, avec l’aide des fonctionnaires compétents, agissant comme conseillers et non
comme liquidateurs.
Au besoin, il faudra tôt ou tard aménager les règles actuelles – voire en créer de nouvelles –,
car de telles initiatives vont se multiplier : notre monde en mutation en a besoin et rien ne
pourra les empêcher de surgir.
Ne serait-il pas plus sage de les accueillir ?
Je le souhaite de tout mon cœur.
20 octobre 2012
Nelly Pachoud
Postulante aux « Fleurs du Vivant »
J’ai prévu de faire partie de la prochaine session de formation intitulée « Les fleurs du
Vivants » qui commencera en décembre 2012. Et je viens d’apprendre que l’agrément de
formation professionnelle lui a été refusé. J’en suis profondément triste et révoltée pour
plusieurs raisons.
Je considère cette opportunité de formation qui s’offre à moi à 27 ans comme un
complément nécessaire à mon parcours passé (personnel, universitaire et professionnel)
pour être – enfin – capable de m’insérer de manière constructive et durable dans la vie
active et la société dans laquelle je vis.
Mon parcours scolaire s’est déroulé classiquement, je dirais même avec réussite. Après un
bac scientifique, j’ai suivi des études supérieures en gestion de projets touristiques et
aménagement du territoire. Il s’agissait d’une formation dite « professionnalisante », censée
faire la transition entre la formation théorique universitaire et le monde du travail avec des
stages en entreprises. Lors de ma quatrième et dernière année d’études supérieures, je me
suis sentie totalement incapable de mener à bien un stage professionnel de 6 mois. Démunie,
j’étais incapable de prendre des responsabilités. Malgré les examens théoriques réussis, je
n’ai donc pas su être opérationnelle sur le plan professionnel. Voilà maintenant 4 années que
je bute, trébuche et essaie de me relever pour essayer de mettre un pied dans le monde
professionnel. Or je me trouve réellement en difficulté dans les différents emplois, de courte
durée, que j’occupe.
Pour m’aider à surmonter ces difficultés dans le but de construire un projet professionnel,
j’ai été accompagnée par plusieurs conseillers institutionnels du Pôle Emploi. Je viens il y a
quelques semaines d’être accompagnée dans une démarche de bilan professionnel. J’y ai
appris que 3 types de compétences étaient nécessaires à mobiliser dans une activité
professionnelle : les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être. Personnellement, j’en dégage
que j’ai très peu développé le savoir-être et c’est notamment sur ce point-là que je dois
travailler.
C’est ce point en particulier que je viens chercher et travailler dans cette formation.
J’ai pu constater par moi-même que les 3 types de compétences étaient présents dans la
pédagogie choisie : apprentissage de savoirs, de savoir-faire, et de savoir-être. Je considère
donc cette formation comme une formation professionnelle.
J’ai passé 3 semaines cet été au domaine de Chardenoux, où a lieu la formation et la majorité
des activités de l’association Terre du Ciel. J’ai donc pu rencontrer les jeunes qui sont en
formation cette année, ainsi que les salariés qui les ont côtoyés et à l’aide de qui les jeunes
se sont formés. J’ai entendu les besoins et les constats faits par les jeunes avant cette
formation. J’ai vu qu’aujourd’hui ils travaillent de manière efficace et réaliste, en confiance. Et
je les ai sentis prêts à avoir une activité professionnelle constructive, au sein de Terre du
Ciel ou dans n’importe quelle entreprise. Ce qui me semble être l’objectif d’une formation
professionnelle. C’est cela qui m’a donné envie de bénéficier de la pédagogie mise en œuvre
dans cette formation. Comparativement à la formation plus « classique » que j’ai suivi à
l’université qui m’a apporté certaines compétences (notamment en savoirs et savoir-faire), je
vois que cette formation peut m’aider à développer d’autres compétences qui se situent
plutôt au niveau du savoir-être, indispensables également, et qui me font défaut pour
m’insérer dans le monde professionnel.
19 octobre 2012
Patrick Baudin
Docteur en médecine, psychothérapeute, praticien EMDR pour le traitement du Syndrome
de Stress Post-Traumatique, formateur
Animant régulièrement des stages de psychothérapie de groupe dans le cadre de
l’Association Terre du Ciel, j’ai été amené de nombreuses fois cette année à fréquenter les
jeunes qui faisaient la formation intitulée « Les fleurs du vivant ».
Durant l’année, je n’ai pu constater que leur bonne humeur, qui n’avait d’égale que
leur enthousiasme à suivre les différentes propositions que tu leur as faites avec Terre du
Ciel, qui me semblaient offrir aux jeunes une éducation et une formation enfin dignes de ce
nom, pas seulement orientées sur le savoir-faire, mais tout autant focalisées sur le savoirêtre. J’ai trouvé passionnante la démarche avant-gardiste consistant à enseigner la
philosophie au même niveau que le nettoyage des sanitaires, la gestion, la comptabilité ou le
jardinage. Ainsi, j’ai pu voir comment ils se succédaient aux différents postes clés de
l’Association, certains bougeant moins que les autres, ayant trouvé chaussure à leur pied
dans une activité particulière, comme la cuisine, ou l’informatique, ou l’enseignement du
yoga. Tout cela en se présentant d’humeur égale, souriante, ouverte et accueillante, ce qui
est plus que précieux dans un contexte analogue à celui des hôtels et des restaurants, des
congrès et séminaires, qui nécessitent d’allier disponibilité, amabilité, intelligence et
compétences. Durant les quelques moments où j’ai été à amené à rencontrer ces jeunes, je
n’ai donc pu apprécier que leur bonne volonté exemplaire.
Mais, cet été, j’ai animé un stage de 9 jours et un autre de 5 jours, toujours pour
Terre du Ciel. Seulement trois des jeunes gens formés s’occupaient du lieu de stage de A
jusqu’à Z. Quelle n’a pas été ma surprise de voir deux jeunes filles d’à peine plus de vingt
ans, Soline et Claire, jouer à la perfection le rôle de maîtresses de maison, assurant l’accueil
des stagiaires, le placement dans les chambres, la distribution du linge, le ménage, la
formation des stagiaires, gérant les problèmes et les imprévus dans la bonne humeur et avec
le sourire !
On pourrait dire le cœur en joie et les pieds bien sur terre !
Quelle n’a pas été ma surprise de voir un jeune homme de 20 ans, Corentin, préparer des
repas pour 28 personnes tous les jours dans la bonne humeur, la ponctualité, la qualité
gastronomique et une irréprochable qualité diététique !
D’une manière rigoureusement professionnelle, ces 3 jeunes personnes ont assuré un
service qui n’était pas facile de manière absolument impeccable, en adultes parfaitement
responsables et avec en sus le don gratuit de leur sourire.
Il est très clair pour tout observateur attentif que les 9 mois de formation au
Domaine de Chardenoux ont transformé très efficacement ces jeunes en professionnels de
l’accueil, et l’un en cuisinier. Faut-il en dire plus sur la nécessité aujourd’hui d’inventer de
nouvelles formations, puisque de nouvelles formes d’activités apparaissent ?
J’espère que ce témoignage servira à cautionner l’honnête créativité de l’Association
Terre du Ciel, qui montre constamment toutes les qualités d’une association qui mériterait
d’être reconnue d’utilité publique, tant elle fait preuve de dévouement, de désintéressement,
dans des propositions de formation qui ne visent aucun autre but que celui d’améliorer la vie
personnelle et la vie sociale en général en apprenant à ceux qui en ont besoin non seulement
un savoir-faire, mais également en leur apprenant le sens des choses, la fraternité, le don de
soi et le service, le tout dans un professionnalisme absolument exemplaire. Si ce n’est pas
une formation, qu’est-ce que c’est ?
Pour faire valoir ce que de droit, le 19 octobre 2012
18 octobre 2012
Véronique Blanchard
Bonjour,
Je viens ici vous apporter mon témoignage en ce qui concerne votre formation "Les fleurs du
Vivant".
Mes premiers contacts avec Terre du Ciel datent du Forum des 7-8-9 avril 2012.
Lors de ce forum qui rassemblait un millier de personnes, j'ai remarqué quelques jeunes
reconnaissables à leur coiffe colorée qui visiblement participaient à l'organisation de cette
vaste manifestation. Avec un professionnalisme hors pair, ils répondaient avec efficacité et
gentillesse aux besoins des uns ou des autres.
J'ai découvert par la suite qu'il s'agissait des jeunes formés dans le cadre des « Fleurs du
Vivant ». Je peux attester que cette formation, en plus de tout ce que je n'ai pas eu
l'occasion de découvrir, puisqu'elle semble couvrir un champ de compétences important, en
fait des jeunes tout à fait capables d'encadrer un événement d'une grande ampleur. Des
spécialistes de l'événementiel seraient sans doute heureux de recourir à leurs compétences.
Je souhaite donc par mon témoignage soutenir cette formation dont la disparition serait fort
regrettable.
Vous pouvez donc utiliser ce témoignage pour soutenir votre défense.
Bien cordialement.
19 octobre 2012
Paul Coenen
Artisans de Paix – Val de Consolation
Bonjour,
Je n'ai pas participé à la formation des « Fleurs du Vivant ». Mais j'ai côtoyé l'équipe des
jeunes dans leur travail. J'ai échangé avec deux d'entre eux pendant leur passage au Val de
Consolation. Je peux dire que c'est une véritable formation qui donne toute sa place à
l'expérience, à la mise en situation et au partage de connaissances avec des personnes qui
allument la flamme de l'enthousiasme et qui ouvrent les yeux sur le monde. La société a
besoin de cet enthousiasme et de cette conscience. La formation des « Fleurs du Vivant »
mérite d'être reconnue.
18 octobre 2012
Danielle Colin
Docteur en médecine
J'ai été en contact avec les étudiants des « Fleurs du Vivant » au cours de l'année 2012. Ces
jeunes participaient aux formations avec beaucoup d'intérêt, ils étaient très présents au
milieu de notre groupe, très actifs, avaient développé des qualités relationnelles et humaines
que j'ai eu l'occasion d'apprécier. Les échanges avec eux étaient aussi très enrichissants et ils
semblaient très motivés par leur futur travail dans un contexte différent.
19 octobre 2012
Antoine Marie
Bonjour Evelyne et Alain,
Bonjour à tous,
Ces quelques mots pour vous complimenter et vous assurer de mon soutien dans votre
demande de maintien de l'agrément de la formation professionnelle que vous proposez aux
jeunes avec des résultats extrêmement probants dès la première promotion, ce qui n'est pas
si courant.
Votre dossier est convaincant et les témoignages visiblement sincères et spontanés
confirment la justesse de vos propositions et de vos réponses aux questions souvent mal
exprimées de ces jeunes.
Personnellement, j'aurais aimé avoir ce genre d'opportunités au départ de mon
développement professionnel, lequel a suivi beaucoup de zigzags, et, à 50 ans, après de
nombreuses expériences et plusieurs métiers à mon actif, je sais reconnaître la valeur d'un
enseignement et des possibilités de travail qui en découlent.
Peut-être l'administration considère-t-elle que cette formation ne correspond pas
complètement aux besoins des infrastructures qu'elle a traditionnellement pour mission
d'encadrer?
Les propositions faites à ces jeunes, ces "changements de paradigmes" selon vos termes,
répondent précisément, intuitivement, au nécessaire renouvellement de ces infrastructures à
travers des ouvertures correspondant clairement à leurs attentes.
Je vous souhaite de continuer ce projet dans les meilleures conditions, et si je peux me
permettre un conseil, soyez souples dans la forme, restez ferme sur le fond : acceptez les
ajustements structurels et matériels suggérés par l'administration afin de maintenir la
reconnaissance et le soutien dont vous avez besoin, et offrez aux jeunes que vous accueillez
les contenus dont ils ont besoin.
Avec mes sentiments les plus cordiaux
18 octobre 2012
Nadine Deswasières
Professeur à HEC Executive, à l’ENA et à l’Institut catholique de Paris
Ancienne directrice générale chez Nestlé
Bonjour Alain,
Je vois avec étonnement la position prise par la Préfecture, concernant la formation que tu
donnes aux jeunes.
Comme tu le sais, après avoir beaucoup formé "sur le tas" en tant que Directeur Général
chez Nestlé, je suis moi-même professeur, à HEC Executive, à l'ENA et à l'Institut
Catholique de Paris.
Je peux attester que la pédagogie que tu utilises et dont nous avons largement parlé,
correspond tout à fait à une approche de formation et d'apprentissage à la vie réelle pour
des jeunes.
Beaucoup de jeunes sont en quête de sens et pas seulement des marginaux, les jeunes et
moins jeunes que je côtoie dans mes formations sont rarement des enfants défavorisés. Pour
te donner une idée, dans mes formations HEC, on m'a maintenant demandé de donner plus
de place à une réflexion en profondeur sur ce qui fait un leader : éthique et gouvernance... et
aussi, maîtrise de soi, lutte contre l'avidité et la corruption, identification d'idéaux nobles,
recherche du bien commun, lutte contre l'égoïsme et l'égocentrisme, travail gratuit pour la
communauté...
Dans les entreprises aussi, j'interviens pour former les administrateurs (Thalès par exemple,
la Fédération des Experts-Comptables...) et aussi j'interviens pour mettre en relation les
entreprises comme Danone, Total... avec des ONG et des Entrepreneurs Sociaux et là aussi
on parle de mobilisation des compétences sur des causes plus grandes que l'organisation
stricte qui verse des salaires, on parle de déploiement de compétences, de mécénat de
compétences et donc de travail gratuit offert par les entreprises (qui rémunèrent leurs
salariés), mais gratuits pour les ONG.
Tout cela faisant partie d'une démarche de Responsabilité Sociétale de l'Entreprise qui est
grandement encouragée par le Gouvernement et devient de plus en plus effectif par le
Grenelle II. Il s'agit de motiver, mobiliser et développer les talents des personnes, de donner
un sens à leur vie qui va au-delà de leur petits intérêts personnels...
On voit bien que c'est une clé pour réduire les risques psycho-sociaux dans les entreprises
et aussi les risques de corruption ou disons pudiquement, de conflits d'intérêt. Des groupes
comme Danone ou Accenture, envoient en formation dans les pays du Sud, plus de 30
salariés par an pour les former dans des ONG ou avec des entrepreneurs sociaux.
L'approche est structurée, mais moins que ce que fait Terre du Ciel avec les Fleurs. La
démarche est très proche, sauf que les entreprises "récupèrent" cette démarche dans leurs
rapports RSE/Développement Durable.
C'est exactement ce que tu fais avec tes jeunes, la différence étant que tu les prends plus
jeunes et donc, tu dois, en même temps, les former à gérer des projets, à prendre des
décisions de manière juste, à discerner... et à agir, rapidement et efficacement.
Franchement, je les ai vus quand vous avez démarré... bon, comme beaucoup de jeunes, un
peu rebelles, en marge de la société, tristes, ne sachant pas quoi faire de leur vie... je les ai
vus lors d'un de leur stage et je les ai vus en action au Forum TdC où chacun avait sa tâche,
était épanoui, souriant, actif...
Je sais qu'ils ont eu des responsabilités en équipes cet été et que ça les a fait grandir en
force, en sagesse et en structuration de leur personnalité. J'ai lu le 1er rapport qui a été
rédigé par eux... un excellent travail ! J'aimerais bien que mes étudiants me rendent des
choses aussi structurées et enthousiastes, franchement !
Si ça ce n'est pas de la pédagogie destinée aux jeunes, je ne sais pas bien ce qu'entend la
préfecture par formation...
De plus, il y a de plus en plus de développements de Centres comme Terre du Ciel,
d'Associations, d'ONG qui pourront être autant d'employeurs potentiels pour ces jeunes qui
pourront aussi éventuellement eux-mêmes décider d'entreprendre une activité qui leur
convient et devenir auto-entrepreneurs ou créateurs de leur propre structure... autant de
chômeurs en moins, d'assistés et de déprimés en moins... Pôle emploi et la sécurité sociale,
les mutuelles devraient te sponsoriser !
Je veux bien échanger avec un responsable de la préfecture pour comprendre leurs
réticences si tu le souhaites. Dis-moi.
En attendant, je t'embrasse et te souhaite bon courage.
19 octobre 2012
Michèle Albertin
Responsable des Ressources humaines
Bonjour,
Il y a quelques mois j'avais lu votre présentation de cette formation en cours et les
interventions des jeunes stagiaires et j'avais trouvé le concept innovant et digne d'intérêt.
Séduite aussi par l'enthousiasme et la maturité de ces jeunes et leur façon d’accueillir cette
formation, car, à mes yeux, il s'agit bien d'une réelle formation professionnelle.
Je vous précise bien connaître l'Éducation Nationale (j'y ai travaillé pendant 6 ans pendant
mes études et mes parents étaient proviseurs de lycée), par ailleurs, je suis retraitée et ai été
pendant 30 ans Responsable de Ressources Humaines et, à ce titre, responsable du
recrutement et de la Formation.
Je dois avouer qu'au fil des années, j'ai souvent constaté, malheureusement, un écart
ÉNORME , entre les formations données par l'Éducation Nationale et les besoins de nos
entreprises.
Et je n'étais pas seule à le constater : nos échanges entre collègues arrivaient souvent aux
mêmes conclusions.
Cette critique ne vise pas la compétence des enseignants mais plutôt le manque de
réactivité des programmes et systèmes scolaires qui ne s'approchent que de très loin à ce
qui se vit en entreprise.
En revanche, j'ai souvent conclu des contrats d'apprentissage et de Qualification avec
d'excellents résultats et pour les jeunes et pour l'entreprise qui recrutait volontiers ces
jeunes formés, motivés et compétents à l'issue des contrats.
A qualification égale, Bac professionnel ou BTS, je n'hésitais pas à embaucher les jeunes qui
avaient une pratique en entreprise et l'on constatait à quel point ils étaient plus compétents
que les jeunes sortis directement de l'école (pourtant homologués Éducation Nationale !)
Si, aujourd'hui, je devais recruter pour des métiers de service (gestion, accueil, organisation,
restauration collective : tels que ceux pour lesquels vous avez formé ces jeunes), je ferais
confiance à l'un d'entre eux, bien plus qu'à un jeune tout frais sorti de la Formation, pourtant
homologuée, de l'Éducation Nationale, mais souvent mal adaptée.
Cette formation que vous leur avez donnée leur a permis de faire un choix réel de
profession, en connaissance réelle des métiers existants parce qu'ils les ont pratiqués sous la
conduite de parrains expérimentés qui leur ont fait confiance et les ont réellement encadrés.
Je vous ai dit combien j'ai apprécié contrats d'apprentissage et de qualification mais je trouve
que votre formation va au-delà, parce qu'elle permet, avant décision, de choisir entre
différentes possibilités d'emplois alors que l'orientation est difficile pour un jeune qui ne
connaît pas vraiment les différents emplois.
Si le choix qu'il fait d'un Contrat d'apprentissage pour un métier s'avère une erreur
d'orientation (cela arrive plus souvent qu'on ne pense), il doit soit perdre son temps et sa
motivation dans un contrat qui ne le mènera nulle part soit tout recommencer... s'il trouve
un employeur : souvent un parcours du "combattant" !
Je trouve donc votre formation innovante et porteuse d'espoir : ceci, à la fois pour les jeunes
et pour les entreprises qui peuvent les embaucher.
Compte tenu de tous ces éléments, je trouverais absolument navrant que, faute de validation
de votre agrément, vous soyez obligés d'arrêter et d'abandonner la nouvelle promotion qui
devait commencer en fin d'année.
Je vous souhaite succès dans la contestation de cette décision administrative de rejet de
votre agrément, et sérénité pour une nouvelle promotion de jeunes dans le même esprit.
Cordialement.
19 octobre 2012
Catherine Joubert
Enseignante
Madame, Monsieur,
Enseignante dans l’Education Nationale depuis bientôt 30 années, j’ai côtoyé les membres de
l’Association Terre du Ciel en 1999 lors d’un Forum.
L’ouverture d’esprit, la qualité d’écoute, la richesse multiple des intervenants m’ont
littéralement touchée. En effet, combien de participants durant ces forums repartent avec un
supplément de vie qui s’affiche de façon précise sur leur visage ? Je n’ai pu que constater cela
par l’enthousiasme qui régnait dans ces assemblées.
J’ai ensuite participé à plusieurs stages au domaine de Chardenoux et ai rencontré ainsi
depuis l’an dernier à 4 reprises les jeunes en formation : « Les fleurs du Vivant ».
J’enseigne à l’école hôtelière de Thonon en service et commercialisation, je connais donc
bien les programmes relatifs aux métiers de cuisiner, chef de rang ou encore gouvernante
d’étages.
J’ai été très agréablement surprise de constater les progrès entre juillet et octobre 2012 (4
mois seulement alors que 3 ans dans un cursus « normal » est parfois insuffisant) de ces
jeunes, particulièrement dans les domaines de l’accueil, du service, et spécialement dans la
qualité de la cuisine. Cette dernière répond vraiment au besoin de notre époque : travailler
avec des produits locaux à 80% biologiques, et surtout avec une véritable conscience de la
valeur énergétique qui peut être passée dans l’alimentation si on la respecte totalement.
De plus, j’ai eu l’occasion de parler avec Charlie et Aude, leur engagement est entier c'est-àdire qu’il n’y a aucune coupure en eux, tout leur être est présent à ce qu’ils font avec une
évidence flagrante.
Certes, leur détermination n’est pas un objectif à court terme pour un gain conséquent, mais
une démarche sur une longueur de vie destinée à les rendre solides, ancrés, dans des valeurs
qui mettent en avant l’être humain, sans pour autant les éloigner des réalités du quotidien.
Je remercie Alain Chevillat pour cette démarche nouvelle et souhaite que mon humble
témoignage puisse servir au maintien de son agrément en qualité de formateur.
19 octobre 2012
Sandrine Lesert
J'ai participé cet été à la semaine "L'appel de l'Inde" au Val de Consolation. C'est dans ce
contexte que j'ai pu croiser deux "Fleurs". La première est une jeune demoiselle blonde dont
j'ai oublié le prénom, mais dont je n'oublierai jamais le magnifique sourire... ni la
manifestation du bonheur à avoir cessé de fumer... ultime étape de sa formation à la vie...
Le second est un jeune homme qui m'a particulièrement interpellée, par cet indicible charme
se dégageant de sa jeune personnalité... Ses postures de yoga témoignaient de son parcours
vers la maîtrise de soi... La première m'a accueillie, le second accompagné dans un moment
de réconciliation avec la vie… la vraie vie... Je parle de relation d'empathie, d'échange
véritable plein d'humanité, d'accueil inconditionnel à l'autre et de partage d'expérience sans
peur... ni clivage "générationnel"… Tous deux nous ont parlé de LEUR FORMATION à
Terre du Ciel. Ils venaient de trouver les bonnes personnes, le bon lieu, le bon chemin qui
les ramèneraient à se réconcilier avec eux-mêmes, avec la vie et leur parcours jusqu'ici
cahotique... J'aurais aimé que mes deux fils âgés de 25 et 23 ans s'autorisent cette chance...
s'inscrire à cette formation qui permet de se recentrer sur soi pour mieux trouver sa place
au sein de cette société si déroutante pour nombre d'entre nous, qui "survivons" trop
souvent confrontés à l'absurdité des décisions et autres comportements de ceux qui nous
gouvernent...
Je me demande quel est le but ? Que veulent vraiment nos décideurs ? politiques et autres
têtes soit disant pensantes ? Je suis infirmière depuis 25 ans... et je ne comprends pas
comment nous pouvons laissé "sur le côté" un nombre toujours plus croissant de jeunes...
perdus dans l'errance de leur souffrance, comment nous pouvons ignorer qu'un certain
nombre de femmes seules, se débattent pour espérer que leur progéniture trouve enfin leur
place dans cette société anxiogène et complexe... (sans pères, sans cadres, sans repères...)
Terre du ciel offre une structure et une opportunité inespérée. Celle de faire le point et la
paix avec sa vie avant de se lancer dans la "vie active"... Une sorte de classe préparatoire...
Cette formation m'apparaît donc non seulement avoir sa place parmi les formations
professionnelles, mais encore plus, elle devrait être OBLIGATOIRE et être une chance que
la société offrirait à ces jeunes...
Aujourd'hui, je travaille dans une clinique psychiatrique qui coutent TRÈS CHER à la société
et donc aux citoyens. Dépression, alcoolisme et autres addictions témoignent du mal-être
qui ronge beaucoup trop d'entre nous. Ces structures n'ont pas vraiment d'obligation de
résultats et malheureusement au regard du nombre des rechutes ne semblent pas très
efficaces... Peut-être parce qu'il est trop tard... Je souhaiterais vivement que ces quelques
lignes permettent que l'on ouvre les yeux sur l'urgence de la prévention et la nécessité
d'ouvrir et de subventionner de telles initiatives au lieu de leur mettre des bâtons dans les
roues.
.... RÉVEILLE TOI... LE TEMPS PASSE VITE... merci à TERRE DU CIEL pour sa détermination
à nous y encourager...
19 octobre 2012
Claudine Leclerc
En décembre 2011, alors que je faisais un stage à Chardenoux, j'ai rencontré deux jeunes
filles qui arrivaient pour suivre la formation "Les fleurs du Vivant". Neuf mois plus tard, je les
ai retrouvées dans le Vercors, transformées, épanouies, responsables, capables de gérer un
lieu de stage. Elles n'avaient pas du tout l'air de personnes exploitées. Il y avait dans leurs
yeux de la joie et de l'Amour. Je ne croise pas beaucoup de jeunes qui ont ce regard-là. J'ai
partagé avec elles sur leur formation et elles m'ont dit combien elles étaient reconnaissantes
à Alain Chevillat d'avoir créé cette formation et quelle chance elles avaient eu de pouvoir y
participer. Dans cette période où la plupart des repères tombent et où les jeunes ont tant
de mal à se situer, je me suis dit que cette formation était une bénédiction et que j'aimerais
beaucoup que mes petits-enfants puissent en bénéficier.
Il serait fort dommage que tout cela s'arrête, au contraire il faudrait multiplier de telles
initiatives, notre monde en a bien besoin.
19 octobre 2012
Bernard et Danièle Didier
Cela nous a profondément attristés d’apprendre la remise en question de la reconnaissance
de la formation « Les fleurs du Vivant » en tant que formation professionnelle continue.
Lorsque l’an dernier, à Chardenoux, nous avons lu attentivement le contenu de ce que serait
cette formation, nous nous sommes dit : « C’est ça ! » Nous aurions aimé être jeunes pour y
accéder. Ce qu’Alain Chevillat proposait, c’était un apprentissage total de la vie ; une
accession progressive et méthodique pour chaque étudiant à la connaissance de ce qu’il est
au plus profond de lui : découvrir ses talents, sa créativité, corriger aussi ses faiblesses et
apprendre de ses erreurs. Cette formation concrète et globale nous apparaissait être le
fondement logique dont devrait bénéficier tout étudiant pour qu’il puisse décider en toute
conscience de son choix professionnel en cohérence avec son choix de vie.
Nous avons eu la chance, fin décembre 2011, de côtoyer les étudiants de « Fleurs du
Vivant ». Durant la semaine passée avec eux, nous avons été témoins de leur enthousiasme,
de leur adhésion totale à ce projet. Venus d’horizons différents, avec des objectifs à clarifier
pour certains, toutes et tous souhaitaient ardemment mettre un terme à la spirale du
système sociétal dans lequel ils vivaient jusque-là. Ils avaient déjà suffisamment de
discernement, de maturité, pour pressentir qu’il n’y avait pas d’issue satisfaisante dans ce
système. La formation « Les fleurs du Vivant » élargissait leurs perspectives. Comment ne
pas y adhérer ?
Pendant cette semaine, nous avons pu observer les méthodes d’Alain Chevillat : hautement
pédagogiques, hors du commun, soit, mais réfléchies, généreuses, profondément justes et
efficaces. Ce sont ses valeurs, ses compétences, toute son expérience de vie et tant d’autres
choses… qu’il transmettait à ces jeunes. Durant les débats auxquels nous avons participé, il
était facile de voir que son unique souci était de les amener à s’exprimer librement, à
prendre conscience de leur propre valeur, à clarifier leurs idées, à se faire confiance sans
jugement, et à s’écouter les uns les autres dans la tolérance et le respect ; toutes ces qualités
que l’on aimerait voir se développer dans le monde professionnel.
Tout au long de la journée qui commençait tôt dans le silence d’une marche consciente, qui
continuait par la méditation et le yoga, suivis par la formation théorique et enfin par une
phase pratique dans le concret des différentes tâches assignées – bref, un programme très
dense –, nous les avons toujours vus « partants », courageux et heureux de ce qu’ils vivaient.
Alain Chevillat et ses formateurs référents étaient toujours là, disponibles et attentifs à
chacune et à chacun. Cette formation débutait à peine, et pourtant on pouvait déjà voir les
« Fleurs du Vivant » bourgeonner et les fruits en devenir. Toute l’équipe impliquée leur
apprenait à acquérir un esprit sain dans un corps sain, dans le cadre d’une vie disciplinée et
sans concession, mais riche des qualités de cœur essentielles pour avancer avec
persévérance et courage dans le monde difficile que nous leur laissons.
Parle-t-on du cœur dans les formations conventionnelles ? Se demande-t-on en haut lieu en
quoi travailler sur les qualités de cœur pourrait motiver les jeunes ? En quoi cela leur
redonnerait confiance en eux et le goût du travail ? Non ! Tout est basé sur la compétition,
les examens et les diplômes ! Veut-on former des robots ou des moutons, ou plutôt des
hommes et des femmes responsables qui n’agissent pas seulement avec leur esprit mais aussi
avec leur cœur ? Durant ma carrière d’enseignant, c’est un mot que je n’ai pratiquement
jamais entendu !!!
Puis nous avons revu les étudiants après seulement quatre mois, lors du Forum Terre du
Ciel à Aix-les-Bains. Chacun(e) occupait un poste dans l’organisation du Forum : accueil,
inscriptions, sécurité, librairie, organisation des interventions, transport, etc. Nous avons été
frappés par le sérieux et le savoir-faire dont ils faisaient preuve, mais néanmoins, ils avaient
gardé leur sourire, leur simplicité. Nous les avons vus régler des questions avec calme et
concentration, bref en vrais professionnels. On sentait qu’ils accomplissaient leur tâche avec
joie, en étant responsables, pleinement présents et attentifs aux intervenants et aux quelque
mille participants. Une autre chose intéressante était de voir l’absence de compétition dans
leur comportement : « On ne joue pas tout seul sa partition, on fait partie du même
orchestre, et le résultat, c’est l’harmonie. »
Dans un monde où l’individualisme tous azimuts triomphe, travailler dans un esprit de
collaboration et de solidarité contribue à le rendre meilleur et à donner aux jeunes l’envie
d’y vivre.
Longue vie à Terre du Ciel et aux « Fleurs du Vivant » !
19 octobre 2012
Laura Kéo Bouche
Postulante à la formation des « Fleurs du Vivant »
Bonjour,
Je vous écris pour contester la décision de retirer le numéro d'agrément de la formation
des « Fleurs du Vivant » proposée par Terre du Ciel, décision qui compromet mon avenir
ainsi que celui d'autres jeunes engagés dans une démarche constructive et positive.
Je suis une jeune fille de 21 ans n'ayant pas fait d'études classiques après le Bac faute de
trouver quelque chose qui me corresponde. En effet, ayant de vastes centres d’intérêt mais
pas d'idée précise au niveau de ma future activité professionnelle, je désire avant tout
pouvoir explorer différents domaines et ne pas me spécialiser trop tôt. En outre, les
formations trop théoriques et intellectuelles ne me conviennent pas : il me faut pouvoir
essayer, tester, expérimenter, ''mettre les mains dedans".
Et c'est cela que propose Terre du Ciel : une formation axée sur la pratique, l'exploration, la
découverte en immersion auprès de professionnels expérimentés dans des domaines
d'activité variés, tout en restant dans un cadre défini (structure associative, centre éducatif et
culturel).
Cette formation ne convient peut être pas au plus grand nombre, mais quelle chance pour
les jeunes en soif de sens, d'alternatives et d'engagement !! Depuis 3 ans que j'ai quitté le
cursus scolaire pour découvrir la vie, c'est la première opportunité que je rencontre de me
former et de me perfectionner dans des domaines qui m'intéressent (jardinage, cuisine bio,
gestion de centre), tout en vivant dans un lieu qui me corresponde (vie en communauté,
structure à taille humaine, cadre naturel éloigné des grandes villes, démarche écologique,
nourriture saine et respectueuse de la vie, ouverture à la spiritualité...). Si Terre du Ciel ne
proposait pas cela, ce n'est certainement pas dans une université que je pourrais le trouver.
Où donc pourrais-je me former sans renier mes valeurs, mes convictions et mes besoins
profonds ??
Je fais peut être partie d'une minorité... Mais nous sommes tous égaux en droits et libres de
choisir notre mode de vie dans cette République si je ne m'abuse !! Préserver cette
possibilité de se former autrement pour une poignée de jeunes, certes en petit nombre mais
motivés à construire le futur sur des valeurs différentes et plus saines (coopération,
autonomie, responsabilisation, harmonie, dialogue, partage, respect...) est un acte juste et
nécessaire dans une Démocratie.
Cette formation (ainsi que d'autres activités proposées par Terre du Ciel) dérange car
elle est innovante et ne rentre peut-être pas exactement dans les ''cases'', mais pour la
viabilité et le développement sain d'une nation ou d'une société, il est absolument
indispensable de laisser une ouverture à l'innovation, aux alternatives créatives et aux
expérimentations !!
Dans cette période de crise et de remise en question de l'ancien paradigme et de notre
mode de vie, dans ce carrefour offrant la possibilité de créer un système plus juste, plus
respectueux de la vie en général et de la vie humaine en particulier, offrant à chacun la
possibilité de s'épanouir, il serait regrettable de tuer dans l’œuf une réponse aussi concrète,
sérieuse et organisée aux interrogations (voir au désespoir) que ressentent les jeunes face à
ce modèle de société qui se désagrège (et qui a prouvé ses limites !!).
Je voudrais témoigner de mon ressenti personnel face à cela. Révoltée et profondément
indignée par la société de consommation libéraliste et individualiste dans laquelle je vis, j'ai
toujours refusé de ''m'intégrer dans le monde'' et à fortiori dans le monde du travail. Or
Alain Chevillat, lors d'un témoignage sur sa propre jeunesse et par l'opportunité de
formation alternative qu'il offre aux jeunes, m'a réconciliée avec cette problématique en me
démontrant qu'on pouvait faire partie de cette société tout en respectant ses valeurs et
idéaux, et qu'en faisant preuve de créativité, d'innovation et de détermination, on pouvait
participer à faire évoluer les choses. Cela m'a donné envie de m'impliquer dans des initiatives
alternatives au lieu de lutter contre un modèle de société qui ne me correspond pas. Cette
attitude plus responsable, plus mature et plus positive m’a été inspirée par Alain ainsi que
par d'autres intervenants lors d'un Forum organisé par Terre du Ciel.
Désormais j'ai envie de rentrer dans le ''monde du travail'' tout en conservant mes idéaux et
mon désir de faire évoluer les choses. Et je sais que c’est possible grâce à des structures
comme Terre du Ciel qui emploient de nombreux professionnels pour le développement et
la bonne marche de leurs activités.
Je suis intimement convaincue que chacun, par ses actes, crée le monde de
demain. Je vous demande donc d'aider la jeunesse française à développer les
qualités et les compétences utiles pour créer le futur dont elle rêve, pour
elle-même et pour la société, en soutenant les initiatives telles que l'école
des « Fleurs du Vivant », qui est pour moi la meilleure formation
professionnelle que je pouvais trouver.
Je vous remercie par avance de l’intérêt que vous portez au bien-être des jeunes
d'aujourd'hui et à celui des générations futures.
Recevez, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.
18 octobre 2012
Claudette Soumagnac
TERRE DU CIEL,
Un lieu d'accueil, de convivialité, d'apprentissage de la vie, de connaissance de soi ! de remise
en état pour refaire surface, quand la vie et les circonstances ne nous ont pas forcément
gâtés.
Quand je suis allée au stage les "Lettres Hébraïques" avec Marie Élia, l'auteur de ce
merveilleux livre Rencontre avec la Splendeur, j'ai été reçue par un de ces jeunes, faisant son
stage "Les fleurs du Vivant". L'accueil était digne d'un professionnel de la réception,
autrement plus agréable que certains professionnels de l'accueil gagnant un salaire pour ce
travail ! Puis, plus tard, autour d'une jeune fille me donnant toutes les informations afin que
mon stage se passe au mieux pour moi, puis le soir en cuisine pour aller chercher nos plats,
merveilleusement bien préparés, j'ai vu des jeunes le sourire aux lèvres, une
parole aimable et chaleureuse, tous sans exception ont fait preuve de professionnalisme.
Alors qu'on ne vienne pas me dire que Terre du Ciel ne forme pas ces jeunes avec sérieux
et professionnalisme.
Pure calomnie ! C'est certain, il n'emploie pas les méthodes pour bons petits soldats, où
pour moutons de panurges, mais traite ces jeunes en adultes responsables, avec toutes les
méthodes qui conviennent à un être humain.
Evidemment ça change tout, dans le monde misérable que nous ont construit les médias et
autres industriels et magnats de la finance.
Là, à Terre du Ciel, nous apprenons à redevenir des êtres humains aimant notre planète, la
nature, les animaux, tout ce qui fait un mariage heureux entre l'homme et la nature. Nous
apprenons à ÊTRE VIVANT, sans négliger tout le côté matériel de notre condition d'homme
responsable. C'est un bel apprentissage, et je suis heureuse d'avoir eu la grâce et la chance
de partager des moments uniques de vie avec ces jeunes. Je leur fais confiance, je sais qu'ils
pourront repartir dans la vie avec un bagage des plus solides pour travailler dans la Société
et pour la Société, mais ils ne seront sûrement pas des abrutis n’allant chercher que leur
salaire, ils y mettront une valeur trop oubliée de nos jours, L AMOUR DU TRAVAIL BIEN
FAIT ET LE RESPECT QUE L’ON DOIT A SOI, AUX AUTRES, PATRONS ET
COLLEGUES, ILS SERONT PARTIS PRENANTE DE L’ENTREPRISE QUI LES EMPLOIERA.
JE VOUDRAIS AVEC RESPECT ET DETERMINATION DIRE A L ADMINISTRATION QU
IL N Y A PAS QU’UNE SEULE MANIERE D’ENSEIGNER, ET QUE, QUELLE QUE SOIT LA
METHODE, POURVU QUE CELLE-CI RESPECTE L’HUMAIN, SEUL LE RESULTAT
COMPTE, SI, EN FAISANT LA METHODE ADMIRABLE "TERRE DU CIEL" POUR
LAQUELLE MONSIEUR ALAIN CHEVILLAT ET SON EPOUSE, TOUTE L’EQUIPE, SE
DONNENT SANS COMPTER, IL Y A DE BONS RESULTATS, C’EST TOUT DE MEME
QUE DU BONHEUR POUR TOUS, ET C’EST CELA L’ES SENS TIEL SUR TERRE.
UNE ADEPTE DES METHODES DOUCES QUI FONCTIONNENT, QUAND D’AUTRES,
TROP RIGIDES SE CASSENT LA GUEULE.
Un autre point important dans ce rapport, comment l'inspecteur peut-il dire que ces jeunes
sont exploités ??? Je vois hélas trop souvent aux infos, trop de jeunes exploités, sacrifiés sur
l'échelle de l'économie, ils seraient mille fois plus protégés à Terre du Ciel.
Pourquoi autant de grief contre cette association merveilleuse, et humaine, spirituelle aussi.
Voilà, j'espère vous retrouver bientôt à un stage. Bon courage à tous, nous sommes en
communion d'âmes.
18 octobre 2012
Armelle Jouannic
Bonjour,
J’ai fait un stage cet été au Val de Consolation et, sans savoir qu’il faisait partie de la
formation « Fleurs du Vivant », j’ai trouvé Charles Chatelain tout à fait remarquable. Je me
suis dit intérieurement : cet homme si jeune, déjà si centré, si juste dans ses interventions, si
ouvert à l’autre, si concerné et compétent pour les responsabilités de son poste...
Moi j’ai 48 ans, j’ai reçu une formation universitaire de haut niveau (bac +10), qui me permet
d’exercer depuis des années le métier d’orthodontiste, tout ça est parfaitement reconnu et
validé par les inspecteurs, n’est-ce pas? Eh bien, je dis haut et fort que ces longues années
d’étude ne m’ont aucunement préparée à la vie, à la relation juste avec autrui, à apporter ma
contribution au monde avec bonheur. Il m’a fallu “ramer” très longtemps (beaucoup plus
longtemps que Charles !) pour compléter les lacunes, aller chercher où je pouvais une façon
plus juste et plus satisfaisante d’exercer mon métier, et tout simplement d’être au monde. Et
c’est entre autre grâce aux stages de Terre du Ciel que j’ai pu trouver du sens à ce que je
faisais “mécaniquement” tous les jours. Depuis que tous ces efforts ont porté leurs fruits,
mon action est devenue bien plus engagée, beaucoup plus profitable pour mes patients et
pour mon entourage professionnel et personnel. Mais quelles difficultés pour en arriver là,
quel long chemin...
« Les fleurs du Vivant » offrent l’opportunité exceptionnelle de former des jeunes sur le plan
professionnel et aussi personnel. Au lieu de les conformer à un moule, de les “formater”
pour une société en train de s’asphyxier par manque de sens, cette formation les prépare à
la Vie dans toutes ses dimensions, créatives à l’infini. Quel chance inouïe, à la fois pour eux
et pour les entreprises qu’ils intègreront par la suite. Car c’est de telles personnes,
réellement vivantes, dont nous avons besoin pour faire face aux défis actuels.
Soyez assurés que vous avez toute ma gratitude et mon soutien pour votre action !
18 octobre 2012
Brigitte Baroux
En tant que citoyenne française et adhérente de Terre du Ciel, je souhaite témoigner de la
richesse de la formation « les Fleurs du Vivant » qui a été mise en place et a permis à une
première promotion de travailler ensemble et de recevoir les enseignements nécessaires
pour faire vivre des lieux humains, riches de savoirs qui, sans cette démarche, vont se
perdre. Je suis persuadée de la pertinence de ce travail que mène Terre du Ciel et je
souhaiterais que l’avis de cet inspecteur de la formation professionnelle puisse s’ouvrir
davantage aux espoirs de ce travail sérieux, qu’il en comprenne la finalité – laquelle est toute
différente d’autres formations professionnelles plus classiques. Ces jeunes s’inscrivent dans
une démarche originale et sérieuse tout à la fois, comme il en existe bien d’autres
aujourd’hui qui ont montré leur utilité et leur engagement : le Compagnonnage s’en
rapproche dans le lien entre le professionnel et l’apprenti et la « mise à disposition » du
jeune à son patron est bien plus engageante encore ; la formation Fève de l’Arche St Antoine
est aussi une recherche importante pour les jeunes qui s’y engagent…
Si les personnes chargées d’ouvrir les portes à la jeunesse passent leur professionnalisme à
les fermer… la société ne peut malheureusement que plus mal se porter encore, le terreau
de l’avenir est dans ces jeunes capables de s’engager, de chercher, de coopérer pour au final
GRANDIR et ainsi donner à leur tour dans un professionnalisme plus riche et plus
constructif de possibles pour demain.
Je garde espoir pour que le travail élaboré par Terre du Ciel et ses nombreux intervenants
et salariés puisse être reconnu par l’administration française afin qu’il se perpétue pour les
nombreux autres jeunes qui veulent à leur tour tenter cette aventure humaine
passionnante… J’aurais la chance d’être encore à leur âge, je ferai le même choix... !!!
Avec toute ma confiance en Terre du Ciel
18 octobre 2012
Philippe Demaison
Ancien président de la Fédération du scoutisme français
Je suis surpris et attristé de voir que le projet pédagogique et professionnel baptisé les
« Fleurs du Vivant » n’est pas encore intégré au dispositif de la formation professionnelle.
Au vu de mon expérience professionnelle et de ce que j’ai pu constater in situ de
l’engagement personnel de ces jeunes, je pense que l’acquisition réelle de compétences utiles
à leur avenir, et l’intérêt même de cette démarche pour leur parcours professionnel, valent,
pour le moins, bien des formations aujourd’hui en cours.
Les priver de cette possibilité relève d’une décision contestable qui mérite d’être revue dans
l’intérêt même de ces jeunes, si c’est bien leur intérêt qui est pris en compte par cette
décision ; nous l'espérerons d’une administration liée à un État de droit.
19 octobre 2012
Fabienne Kreicher
J'ai été amenée à suivre en 2012 deux stages organisés par terre du ciel qui m'ont amenée à
côtoyer les jeunes engagés dans le cycle de formation "Les fleurs du vivant".
J'ai, d'une part, été impressionnée par ces jeunes que j'ai trouvé ouverts, accueillants, bien
dans leur peau et responsables dans les missions qui leur étaient confiées. Si ces jeunes
représentent les germes des adultes de demain, me voilà rassurée pour l'avenir de
l'humanité !
J'ai, d'autre part, trouvé le programme de leur formation très intéressant et structurant :
formation à multiples facettes comprenant de la théorie et de la pratique avec un large panel
de choix (accueil, gestion, cuisine, jardinage, relations humaines...). Cette formation les met
en responsabilité et leur apprend également le contact et le respect d'autrui. Elle leur
permet également une réflexion en profondeur sur eux-mêmes qui les rend libres pour leur
choix de vie.
Bien sûr, elle ne correspond pas exactement à ce à quoi nous a habitués notre système
éducatif, mais celui-ci a peut-être besoin d'être un peu "dépoussiéré" et proactif, prêt à
accueillir d'autres approches innovantes et bénéfiques pour tous.
Quoi de mieux, pour conclure, que de dire que pour ma part, j'ai une fille de 18 ans remplie
de doutes quant à son avenir, qui s'ennuie et a du mal à trouver sa place dans le système
éducatif et que, si elle m'annonçait désirer entreprendre ce genre de formation, j'en serai
fière, contente pour elle et rassurée quant à son avenir car persuadée qu'au terme de cette
formation, elle serait en capacité à faire les bons choix.
19 octobre 2012
Julien Guerrerro
Accompagnant de marche au long cours pour des jeunes en difficulté
(Protection Judiciaire de la Jeunesse et Aide Sociale à l’Enfance)
J’ai participé du 2 au 6 avril 2012 à un "chantier de ressourcement" consacré au jardinage
biologique au Domaine de Chardenoux. À cette occasion, j’ai eu l’occasion de rencontrer et
de côtoyer les huit jeunes de la première promotion de la formation "Les Fleurs du Vivant",
Claire, Aude, Soline, Joane, Thomas, Corentin, Charlie et Jérémie.
Outre l’immense bienveillance avec laquelle ils m’ont immédiatement accueilli – liée non
seulement à leurs tempéraments personnels mais aussi à l’esprit de paix et de coopération
qui caractérise ce lieu qui les rassemble –, je tiens à témoigner de la dimension pleinement
professionnelle de cette formation inédite, de la qualité des enseignements qui y sont
dispensés, du sens intelligent donné aux activités qui la constituent et de la remarquable
diversité des savoir-faire acquis par ces jeunes.
En plus des compétences développées par les jeunes tout au long de l’année dans des
domaines précis – accueil, gestion, animation, organisation d’événement, jardinage,
cuisine…–, j’ai été agréablement surpris de constater à quel point cette formation les aidait à
exceller dans une large palette de qualités humaines indispensables à l’exercice appliqué et
conscient d’une profession ultérieure. Parmi ces qualités, je citerai l’autonomie, la réflexion à
la fois ciblée et englobante, l’interrogation et l’évaluation constantes des projets entrepris, la
souplesse, l’adaptation, l’esprit d’initiative, la créativité, la prise de risques, la communication,
l’expression orale et écrite, la vie en communauté autant que les relations publiques, le
travail sur soi pour un travail extérieur de qualité, l’accueil dans l’acception la plus large du
terme.
Moi-même j’envisage sérieusement de m’inscrire à cette formation admirablement complète
dans un futur proche. Il s’agit d’une formation professionnelle pleinement digne de ce nom,
dès l’instant où elle ne se limite pas à produire de bons exécutants mais des citoyens
épanouis et responsables que, chaque jour, notre société appelle de ses vœux et de toutes
ses forces. Déchoir « Les fleurs du Vivant » de sa reconnaissance officielle serait, à ce titre,
insensé et incohérent.
17 octobre 2012
Anne de Grossouvre
Enseignante
Intervenante à Terre du Ciel
Je suis enseignante en lycée. J’y ai pour élèves des jeunes de 15 à 19 ans qui ont effectué
toutes leurs études à l’Éducation Nationale.
Ce que je constate chez beaucoup d’entre eux, c’est un désinvestissement d’intérêt pour ce
qu’on leur demande ou apporte et chez certains – beaucoup – une forte propension à
chercher le meilleur moyen d’obtenir une note, le baccalauréat… en « grugeant » : recours
intempestifs à internet, contestation des résultats s’ils ne sont pas favorables, retard ou
absence de rendu du travail, absentéisme sans rattrapage des cours, oubli du matériel
nécessaire au travail, etc. avec, en parallèle, une totale mauvaise foi sur leur façon de faire.
C’est comme si ce qu’on leur demandait ne faisait pas sens mais était un passage obligé qu’il
convient d’effectuer à moindres frais.
Parallèlement à cela, je les sens insatisfaits, grognons, en attente d’autre chose sans savoir de
quoi exactement.
Ce que j’ai constaté chez les jeunes en formation à Terre du Ciel :
Je précise que j’ai eu deux de ces jeunes en stage écriture, mélangés à des stagiaires adultes,
et que j’ai animé d’autres stages alors qu’ils étaient eux-mêmes responsables de certains
postes à Terre du Ciel.
J’ai rencontré des jeunes souriants, ouverts, à l’aise, disponibles et efficaces. Les échos que
j’ai eus de mes propres stagiaires insistaient sur la qualité humaine de ces jeunes gens au
moment de l’accueil à Terre du Ciel.
Je dirais que j’ai vu des jeunes installés dans leur « verticalité » et cela me changeait des
corps avachis de mes lycéens ; des jeunes heureux au regard pétillant et cela me changeait
de la morosité de mes lycéens ; des jeunes enthousiastes et cela me changeait de la grogne
de mes lycéens ; des jeunes responsables de leurs actes et cela me changeait de la
contestation de mes lycéens ; des jeunes efficaces et investis, et cela me changeait du
désintérêt de mes lycéens.
Je tiens beaucoup à ajouter ici que, pour moi, il s’agit des mêmes jeunes : ceux en formation
à Terre du Ciel ne sont pas, en essence, différents de mes lycéens. Ce sont tous des jeunes
en attente, prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes, qui veulent que la vie ait un sens, que
des adultes leur ouvrent la porte de ce sens tout en leur laissant la responsabilité de le
vérifier par eux-mêmes.
Alors je pose cette question : qui réussit le mieux dans cette prodigieuse aventure qu’est la
formation des jeunes ?
Pour moi, la réponse est trouvée.
18 octobre 2012
Jean-Pierre Meyran
Intervenant à Terre du Ciel
J’apprends que l’agrément de formateur de Terre du Ciel concernant les « Fleurs du Vivant »
est remis en cause.
Je me permets d’apporter mon témoignage et mon avis concernant cette menace.
LES RAILS ?
Il m’apparaît d’abord, comme à d’autres qui ont relevé ce fait, que cette formation ne rentre
pas vraiment dans les cases habituelles où l’on range d’ordinaire une formation
professionnelle.
Ce concept entend d’ordinaire une formation purement… formelle, c'est-à-dire factuelle,
portant sur l’acquisition de compétences extérieures clairement préétablies, définies,
quantifiables, mesurables et évaluables, de façon à pouvoir être quantifiées, mesurées et
évaluées en vue de leur promotion sur un marché du travail ouvert et interchangeable : c’est
ainsi qu’on fera une formation en secrétariat, en droit de l’import-export, en chaudronneriezinguerie, etc. Là on est dans les rails. Il n’y est jamais question de devenir personnel, de
redressement de l’être, sans parler d’être bien dans sa peau et dans son travail, et encore
moins de philosophie ou d’intériorité. Généralement, on s’en moque, car ce n’est en aucun
cas le but.
La formation « Fleurs du Vivant » part d’un postulat tout à fait différent, puisque, comme
annoncé, la philosophie est au cœur de l’enseignement. Pour la Chambre de Commerce ou
l’Inspection du Travail, voilà une belle absurdité ! Le « tampon » ou le certificat que peut
donc donner Terre du Ciel à l’issue de cette formation, avec de telles bases, a ainsi du mal à
être validé par les hiérarchies officielles…
TÉMOIGNAGE
Intervenant à Terre du Ciel depuis de nombreuses années, j’ai eu l’occasion de conduire une
session à Chardenoux en février 2012. Il se trouve que plusieurs des jeunes suivant le cursus
des « Fleurs du Vivant » (quatre sur huit) avaient décidé de participer à cette session,
comme ils sont, semble-t-il, autorisés et invités à le faire au cours de leur parcours, en
suivant l’une ou l’autre des sessions proposées au programme afin d’élargir leur expérience.
J’ai pu donc les rencontrer de près.
Ce fut un réel bonheur pour moi de faire leur connaissance, de voir leur enthousiasme, leur
ouverture, leur évolution personnelle. Je ne parle pas ici des effets de mon travail, mais du
contexte dans lequel ils évoluaient et dont ils parlaient avec entrain. Comme j’étais curieux,
je les ai interrogés à plusieurs reprises sur cette formation en cours, et ils semblaient
enchantés, et motivés pour la suivre !
Beaucoup des témoignages recueillis, que j’ai pu lire dans le dossier, insistent aussi sur cet
aspect humain, cet épanouissement de l’être. Bien sûr, cela ne rentrera jamais en ligne de
compte dans aucune formation professionnelle « dans les rails » ! À la rigueur comme effet
secondaire involontaire, mais jamais comme quelque chose d’essentiel.
J’ai, plus tard, conduit une autre session en juillet 2012, à Val de Consolation : j’ai alors
côtoyé deux des « Fleurs du Vivant » en situation professionnelle, c'est-à-dire participant à la
gestion, l’organisation des 5 ou 6 sessions à la fois défilant toutes les semaines, à la tenue de
la librairie, à la coordination entre intervenants si nécessaire… et j’ai apprécié ce que j’ai vu !
Ça se sent tout de suite quand quelqu’un « n’assure pas ». Et là, au terme de leurs neuf mois
de formation, et pour un premier « poste », ils « assuraient », comme on dit !... le sourire en
plus. J’ai d’autant mieux mesuré le chemin parcouru que l’une des deux personnes présentes
était parmi celles que j’avais côtoyées en février : j’ai été très agréablement impressionné par
l’évolution et les compétences acquises pendant ces presque 6 mois…
ÉVALUATION ?
Alors que faut-il évaluer ? Le fait de savoir tenir un livre de comptes, de maîtriser les
tableaux Excel, et les techniques de prise de parole en public, etc. etc. ? Ou le redressement
de jeunes gens qui ont trouvé là une façon qui leur convient d’entrer dans la vie active, car
soudain celle-ci prend du sens, et ne se limite plus à devenir bêtement salarié d’une
entreprise anonyme.
Mais ces mots (donner du sens, épanouissement personnel, redressement de l’être, servir
des valeurs en lesquelles on croit) sont tellement loin des grilles d’évaluation habituelles
qu’on comprend bien que pour un représentant de l’institution, la réaction
d’incompréhension et donc de rejet soit présente.
OUI À L’AGRÉMENT !
Et pourtant, garder l’agrément de formation professionnelle aux « Fleurs du Vivant » serait
riche de perspectives nouvelles : les jeunes générations ont toujours été en quête de sens, et
pour une fois qu’une structure se propose d’allier les deux (la forme, c'est-à-dire la pratique,
et le fond, c'est-à-dire les valeurs et l’état d’esprit), il serait déplorable de faire taire cette
initiative au profit d’une norme classique et sécurisée, mais froide et impersonnelle.
Terre du Ciel, et Alain Chevillat en particulier, a pris le risque de faire une proposition autre,
avec ses choix éthiques, son « style », son expérience, et cela mérite grand respect et
considération !
Garder l’agrément témoignerait d’un début d’ouverture de l’institution à d’autres façons de
faire, et surtout à l’émergence d’un autre sens pour le mot « professionnel », pour des
jeunes gens qui veulent donner du sens à leur engagement professionnel, et plus seulement
se contenter d’un outil pour mieux survivre dans une jungle dont on ne remet jamais la loi
en question…
Bien amicalement
17 octobre 2012
Henriane Goirand
Postulante aux Fleurs du Vivant
Bonjour,
Je m’appelle Henriane Goirand et je souhaite participer à la formation "Les Fleurs du Vivant"
qui débutera en décembre.
J'ai passé 3 semaines à Chardenoux cette année dans l'association Terre du Ciel.
Chaque professionnel que j'ai rencontré a su trouver les mots justes pour m'expliquer ce
que j'avais à faire, a pris le temps de me montrer et a toujours été à ma disposition si j'avais
des questions. Il me semble que c'est la meilleure attitude qu'une personne puisse avoir pour
que son savoir soit bien diffusé. Chacun travaillant à son rythme, sans pression, et dans
l'amour de bien faire.
J'ai pu, au cours de ces séjours, bien discuter avec les jeunes qui participaient à cette
formation, tous en étaient ravis et rayonnaient de bonne volonté.
Cette formation est un apprentissage pour la vie, être bien avec soi et être bien avec le
monde qui nous entoure.
Je trouve désolant et injuste que vous ne vouliez pas attribuer la mention formation
professionnelle au "Fleurs du Vivants". Car en plus d'apprendre différents métiers, elle
apprend à être respectueuse du monde qui nous entoure. Y a-t-il quelque chose de plus
important que le bien être de l'individu et son efficacité dans sa profession ?
Merci de l'attention que vous porterez à tous nos courriers, en espérant sincèrement que
vous reviendrez sur votre décision.
17 octobre 2012
Agnès Mangel
Bonsoir,
J'ai parcouru attentivement votre dossier de contestation qui me paraît bien étayé et
convaincant.
J'ai découvert en le lisant le contenu très formateur de cette formation d'un an, dont j'avais
entendu parler cet été puisque j'ai suivi pendant une semaine le stage "Art de Vivre" à Sagnol
en compagnie de 24 autres personnes et que nous étions "encadrés et gérés" par 3 stagiaires
qui avaient suivi la formation "Les fleurs du Vivant" cette année et qui effectuaient là leur
stage pratique.
Nous avons découvert 3 jeunes organisés, disponibles, bienveillants, qui m'ont impressionnée
par leur sens de l'autre, leur sérénité pour gérer tout le quotidien (accueil lors de notre
arrivée, répartition dans les chambres, logistique pendant toute la semaine de stage, vente
d'ouvrages à la librairie, cuisine…) et leur maturité alors qu'ils avaient une petite vingtaine
d'années. Nous avons bénéficié d'une cuisine végétarienne de qualité et variée qui a plu à
tous, bien que nous n'étions pas tous végétariens, concoctée par Corentin, toujours
disponible pour nous donner les recettes que nous lui demandions tous les jours et nous
expliquer la façon d'accommoder les plats…
Cette semaine a vraiment été un déclic par rapport à mon développement personnel et la
présence de ces 3 jeunes a fortement contribué à la réussite de ce stage si riche au niveau
humain. À la fin du stage, nous (les 25 stagiaires et les 2 professeurs) avons rendu hommage
et chaleureusement remercié Soline, Claire et Corentin.
C'est pourquoi je me sens redevable de vous envoyer ce court témoignage qui, je l'espère,
sera une modeste contribution parmi les nombreuses autres que vous avez déjà
mentionnées, à une prise de conscience par les évaluateurs de l'Administration de
reconsidérer leur jugement et de pérenniser l'agrément de formation professionnelle pour la
formation des Fleurs du Vivant.
Je suis moi-même maman de deux tout jeunes adultes et s'il s'avérait que les études qu'ils
viennent d'entreprendre ne leur convenaient plus, je les inciterais assurément à se réorienter
en commençant par la démarche de suivre la formation "Les fleurs du Vivant". Je pense que
les si nombreux jeunes en France qui sont désorientés, perdus et en quête de sens,
devraient suivre cette formation qui leur permettrait de redécouvrir le sens de la vie et de
trouver leur voie professionnelle.
Restant à votre disposition,
Cordialement
18 octobre 2012
Karine Mazevet
Projet Eduka 3000
Éducatrice
Laisser pousser les fleurs du Vivant
À l’occasion de ma participation aux dernières Rencontres d’été sur le site de Val de
Consolation, j’ai eu la joie quotidienne d’être en contact direct avec quelques élèves du
programme « Fleurs du Vivant » proposé par l’Université Terre du Ciel.
Relais précieux entre participants, animateurs, organisateurs, ces jeunes ont fait montre
d’une attention de chaque instant, d’une vraie prévoyance et d’un grand sens de leurs
responsabilités professionnelles pour répondre aux multiples demandes de chacun.
Fortement impliquée moi-même dans des projets éducatifs, j’ai observé avec un immense
intérêt la bienveillance et la rigueur professionnelle avec laquelle ces jeunes étaient
accompagnés et sécurisés pour mener à bien leur mission, mis en avant et protégés à la fois,
tout en restant absolument libres de manifester leur créativité et de se projeter sur de
futures réalisations.
Leur présence efficace et légère, leurs sourires radieux et leur générosité ont participé à la
grande réussite des derniers séjours et je berce en moi le souhait que mon jeune fils désire
un jour bénéficier de cette formation, complète, humaine et nécessaire au monde
d’aujourd’hui.
17 octobre 2012
Jérémie Tuil
Stagiaire des « Fleurs du Vivant »
À quoi ai-je été formé durant cette formation ?
J’aimerais développer deux aspects de cette question.
En premier lieu, la diversité des postes que j’ai pu explorer m’a ravi. Avant d’approfondir un
ou certains d’entre eux, j’ai eu l’occasion de sonder le ou lesquels me conviendraient le
mieux. Ainsi, j’ai pu m’essayer à la tenue du jardin potager. J’y ai appris certains
fondamentaux, concernant notamment les saisons, la culture locale et leurs primeurs, entre
autres.
J’ai ensuite appris auprès de la personne chargée de l’entretien les rouages du
fonctionnement d’une grande demeure : fonctionnement du système électrique, de la fosse
septique, remplissage des citernes de fioul. Autant de choses basiques qui me seront
indispensables le jour où l’on me confiera certaines responsabilités. J’ai aussi appris
l’entretien du mobilier, aussi en fonction des saisons, qui me sera utile aussi bien
professionnellement que personnellement.
Puis, au final, c’est le poste de maître de maison qu’il m’a été donné d’approfondir,
accompagné de toute la confiance qui m’a été accordée, et cela n’est pas un point à négliger.
J’y ai appris les bases indispensables incombant à ce poste : gestion des stocks alimentaires,
commandes auprès des fournisseurs, mise en place d’un planning, relation clientèle,
résolution des impondérants, ce à quoi mon apprentissage précédent à l’entretien m’avait
bien préparé.
Le deuxième aspect de ma formation n’est pas des moindres. Nulle part ailleurs je n’aurais
pu expérimenter autant de postes. De par ce fait, j’ai acquis une grande adaptabilité, qualité
que je considère indispensable compte tenu de la réalité du monde du travail.
Ainsi ai-je été formé à des postes bien spécifiques, mais aussi ai-je appris l’état d’esprit
adéquat pour pouvoir effectuer ces diverses tâches, avec souplesse, détente,
professionnalisme et précision.
17 octobre 2012
Sophie Maillard
Madame, Monsieur,
Je suis une utilisatrice des services de Terre du Ciel à travers diverses activités (qi gong,
yoga, stages…) et je suis la maman de 3 jeunes filles de 21 à 29 ans.
Je côtoie les jeunes des « fleurs du Vivant » à chaque fois que je vais à Chardenoux. Depuis
le début je les ai vu évoluer d'une façon assez spectaculaire. Je les sens bien plus souriants,
accueillants, sûrs d'eux-mêmes, peut-être tout simplement plus présents. Lors d'un stage au
Val de Consolation, organisé par Terre du Ciel, j'ai eu affaire à eux car ils étaient chargés de
l'organisation et du bien-être de chacun. Je dois avouer que j'ai été surprise par leurs
compétences, leur disponibilité à tout moment et leur professionnalisme. En plus ils suivaient
assidûment les formations qui ne peuvent qu'enrichir encore plus leur formation.
J'ai bien sûr parlé de cette formation à mes filles, car même si elles réussissent dans leurs
études, je pense qu'elles apprendraient « l'École de la Vie » à l'université des Fleurs du
Vivant. Elles ont traversé des épreuves difficiles dans leur enfance, comme beaucoup, et une
formation comme cela ne peut que leur permettre de grandir, trouver leur raison d'être,
apprendre le respect de chacun et trouver sa place au sein de notre univers en respectant
tout ce qui nous entoure (flore, faune…). C'est peut-être ce qui manque à notre Éducation
Nationale qui, j'en conviens, ne peut pas tout faire.
Mesdames et Messieurs, nos politiques, nos technocrates, de quoi avez-vous peur ? Que nos
jeunes deviennent autonomes ? Qu'ils puissent vouloir faire évoluer les choses, créer un
nouveau monde ?
Je vous en prie ne retirez pas l'agrément à cette formation qui, me semble-t-il, a toute sa
place pour compléter les réseaux existants.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes sentiments les meilleurs.
17 octobre 2012
Marie Meneboo
Enseignante et formatrice
Bonjour Alain ainsi qu'à toute l'équipe de Terre du Ciel,
Du Tout en Un voilà comment je qualifierais cette formation :
J'ai eu l'occasion de voir ces jeunes à Chardenoux durant une semaine et mon œil
d’enseignante et de formatrice m'a permis d'apprécier la qualité de l'acte de formation sur
ces stagiaires.
En effet, sur le plan des compétences professionnelles que l'on trouve déclinées dans les
fiches ROME, j'ai observé les jeunes dans des domaines très variés tels que la cuisine, le
jardinage, la vente, la comptabilité, l’hôtellerie, et à chaque fois grâce à la compétences des
accompagnateurs formateurs, les stagiaires sont dans l'acquisition de ces compétences
professionnelles.
J'ai pu dans ma vie être dans des organismes de formation reconnus et je crois que les "fleurs
du Vivant" apprennent aussi bien si ce n'est plus à Chardenoux.
L'approche pédagogique est riche et mature et surtout elle considère l'être dans sa globalité.
J'ai vu les jeunes être réunis de façon récurrente pour faire un point et surtout partager des
moments privilégiés durant lesquels la parole est donnée, écoutée et respectée.
Dans les centaines d'élèves que j'ai vu passer devant moi dans ma carrière, beaucoup
d'enfants auraient pu s'épanouir dans une structure comme Terre du Ciel, ils se sont noyés
dans un système où l'Humain n'a pas sa place.
Alors Merci à Alain Chevillat d'avoir osé, Merci pour ces jeunes.
17 octobre 2012
Agnès Havet
Psychologue et thérapeute
Je viens de découvrir le nouveau coup qui vient d'être porté à votre travail.
Je ne suis pas surprise de la réaction des instances décisionnaires mais oh combien déçue de
constater une fois de plus l'étroitesse du cadre.
Je suis psychologue et thérapeute, diplômée depuis 1990. J'ai eu l'occasion de fréquenter un
certain nombre de lieux de formation, formation initiale et formation continue. J'ai
maintenant assez de recul pour affirmer que les formations basées sur l'expérimentation et
l'expérience sont extrêmement puissantes et efficaces, pour un grand nombre de personnes.
Les formations théoriques viennent nourrir l'intelligence des stagiaires par un apport de
connaissances qui seront plus ou moins bien digérées et intégrées.
Les formations qui engagent les étudiants dans des pratiques et des expériences humaines et
professionnelles viennent transformer l'être tout entier pour donner naissance à des
professionnels uniques et créatifs, hommes et femmes de terrain, capables d'agir et de
réfléchir, et de mettre en œuvre leur spécificité, au service de tous. Les apprentissages sont
beaucoup plus subtils et viennent transformer le stagiaire en profondeur. Les évolutions sont
difficilement quantifiables par des données quantitatives comme peut l'être une simple
restitution de connaissances.
J'ai découvert l'association Terre du Ciel il y a quelques mois. J'y ai observé un grand
professionnalisme mêlé à une humanité généreuse et un désir d'excellence très marqué.
L'engagement y est une valeur forte, il ne peut se faire sans une prise de risque. Je salue
cette prise de risque qui devient si rare de nos jours, ou le protectionnisme est de mise dans
une société tellement insécurisante.
C'est bien possible qu'il y ait quelques imperfections administratives au milieu de toutes les
contraintes qui pèsent sur l'innovation ou la prise d'initiatives. Je n'ose penser que la chasse
aux imperfections soit plus importante que les résultats observés.
J'ai eu le bonheur de fréquenter les stagiaires des "fleurs du Vivant" à deux reprises, en mars
2012 et durant le mois d'août. Ils m'ont impressionnée par leurs capacités professionnelles
dans divers domaines, par leur autonomie et leur sérieux pour assumer les tâches et
responsabilités qui leur ont été assignées personnellement, selon une progression finement
orchestrée. Je suis admirative de leur implication, de leur capacité à discerner et à
argumenter leur réflexion, de leur adaptabilité aux événements qui se présentent, de leur
intégrité personnelle et professionnelle, de leur évolution.
J'ai pu observer le sérieux et les qualités pédagogiques d'Alain Chevillat aussi bien dans la
réflexion et l'élaboration de la formation que dans l'accompagnement individualisé offert à
chacun des stagiaires. J'ai pu également observer les mises en situation d'apprentissages
professionnels auprès des permanents de l'association, de leurs capacités à transmettre leur
savoir et le goût du travail bien fait.
La formation "les Fleurs du Vivant" me semble d'une grande exigence. L'implication des
stagiaires est extrêmement sollicitée, elle est en correspondance avec un investissement fort
des professionnels qui encadrent.
Au cours de ma vie, j'ai eu l'occasion de découvrir d'autres propositions de ce type, années
de discernement des choix de vie, professionnelle mais aussi personnelle, années de rupture
et de maturation, assorties de l'expérience forte d'une vie de groupe accompagnée par des
adultes pédagogues, pour un nouveau départ dans la vie. Ces années sont chaque fois vécues
comme une réelle chance, sans pour autant nier toutes les peurs qui y sont associées. C'est
difficile de quitter les rails préétablis, de se démarquer en faisant le choix d'une année
d'études non-diplômantes, de risquer la vie en société, la séparation d'avec ses groupes
d'appartenance. Il y a là quelque chose qui s'apparente à un rituel de passage, indispensable
pour permettre à ces jeunes d'accéder véritablement à leur statut d'adulte, dans une posture
professionnelle réellement intégrée.
J'invite tous les jeunes qui en ressentent le besoin à intégrer une école de ce type durant une
année.
Tous les jeunes que j'ai pu rencontrer après cette expérience ont vu leur chemin de vie
s'éclairer, se définir, s'ouvrir dans les aspects familiaux, sociaux, professionnels.
Je souhaite vraiment que des initiatives et réalisations de ce type puissent être encouragées,
développées, reconnues et soutenues, au même titre que Terre du Ciel encourage,
reconnaît et soutient ses stagiaires dans le développement de leur être tout entier.
Ces écoles de formation permettent aux jeunes concernés de trouver le chemin qui leur
correspond. C'est à partir de ce point de départ fondamental que leur vie professionnelle
pourra se dérouler de manière optimale.
Ces écoles de formation et de préparation à l'entrée dans la vie professionnelle sont une
chance et un espoir pour notre société, celle d'aujourd'hui et celle de demain.
Il serait vraiment dommage de s'en priver.
J'admire Alain Chevillat pour ses efforts de conceptualisation de cette formation qu'il
propose. Il y a tant et tant d'atouts dans cette formation qu'il n'est pas si aisé de les lister et
de les argumenter.
Les moyens peuvent être surprenants au premier abord, les résultats sont probants. Quel
risque y a-t-il à poursuivre une si belle initiative en lui donnant le temps de l'observation, de
l'analyse, pour ensuite modéliser cette formation d'un genre nouveau, d'autant que les
différents protagonistes se félicitent du chemin parcouru ensemble et des résultats obtenus ?
Recevez toute mon admiration, mes félicitations et ma reconnaissance pour le travail
accompli dans le cadre de cette formation de belle envergure. J'espère très sincèrement
qu'elle pourra se poursuivre dans les années qui viennent.
Bien à vous
17 octobre 2012
Jean-Baptiste Nedelcu
Co-fondateur de la formation FEVE (Formation et expérimentation au Vivre Ensemble)
J'ai eu plusieurs occasions de rencontrer les jeunes suivant la formation "Les Fleurs du
Vivant" animée par Terre du Ciel. La première fois, j'ai pu échanger avec eux sur ce qu'ils
vivaient, et la seconde fois lors d'une rencontre de Terre du Ciel où ils exerçaient
différentes fonctions d'aide au bon déroulement du Forum.
J'ai pu constater la dimension professionnalisante de cette formation : en effet, les
participants à la formation apprennent concrètement à gérer un centre de formation dans
ses différentes dimensions pratiques.
Même s'ils n'obtiennent pas de "diplôme officiel", c'est une expérience favorisant la confiance
en soi par l'apprentissage concret à la fois des gestes, de l'organisation, de la planification. Par
la suite, les jeunes peuvent justifier auprès d'une entreprise ou d’une association de cette
expérience et du temps de formation théorique complémentaire. C'est donc pour moi tout
à fait une formation professionnalisante, justifiant pleinement la légitimité de détenir un
agrément de l'administration publique.
Par ailleurs, la spécificité de cette formation est de transmettre à la fois un savoir pratique et
une expérience, mais avec la dimension de la conscience, de la notion d'esprit de service
rendu à la société, de la nécessité de développer la joie dans son travail, le respect de soi,
d'autrui et de la planète.
Et tout cela est extrêmement nécessaire pour notre temps, notre société allant plutôt dans
le sens du travail pour l'argent, de l'exploitation d'autrui, de la pression de la rentabilité en
tenant de moins en moins compte du respect de l'humain. Il me paraît indispensable de
réapprendre à travailler autrement pour l'avenir de notre société.
C'est également pour cette deuxième raison qu'en tant que citoyen je vous demande de
tenir compte de l'importance de cette formation pour notre société, et de l'aider à exister.
Je vous remercie.
17 octobre 2012
Françoise Karshenas
Bénévole à Artisans de Paix-Val de Consolation
Bonjour,
Répondant à votre demande de témoignages pour pérenniser l'expérience de formation des
« fleurs du Vivant », voici ce que je souhaite partager avec vous.
Je m'appelle Françoise Karshenas. J'ai 53 ans. Depuis l'été 2011, à de nombreuses reprises,
j'ai été bénévole à l'association Artisans de Paix-Val de Consolation. J'ai été notamment
présente à ce titre à Val de Consolation durant tout l'été. C'est ainsi que j'ai pu côtoyer
Aude et Charlie qui faisaient partie de l'équipe Terre du Ciel et œuvrer à leurs côtés.
Les différentes tâches concernant entre autres l'accueil des stagiaires, la tenue de la librairie,
le fait d'aller chercher les stagiaires en gare, de veiller à leur confort au niveau de
l'hébergement, de la restauration, du déroulement des stages, de l'animation dans la journée
et en soirée, la tenue des lieux, etc. étaient réparties entre l'équipe d'Artisans de Paix et
celle de Terre du Ciel. Certaines tâches étaient dévolues à l'une ou l'autre équipe et nous
étions tous en rapport constant pour que tout se passe au mieux et que les différentes
activités des équipes se complètent.
Je les ai par exemple personnellement côtoyés pour la gestion du linge, étant chargée de la
lingerie : mise à disposition du linge propre, explications aux stagiaires sur les usages en
cours pour refaire les lits et les chambres, distribution et vérification de l'état des chambres
réservées, attention particulière aux chambres des intervenants avec bouquets et fruits mis à
disposition, règlement des différents desiderata des personnes, etc. Dans ce domaine, ils
participaient de manière très active à l'activité d'accueil et d'hébergement, prenant en charge
certaines tâches, assurant la liaison et le suivi pour les autres.
J'ai pu apprécier leur dynamisme, leur engagement et leur professionnalisme. Visiblement,
tout comme notre équipe, ils avaient à cœur que le séjour des participants soit le plus
satisfaisant possible et que les stagiaires repartent très contents de leur séjour. D'humeur
toujours enjouée, ils se sont très bien intégrés à l'équipe et semblaient très appréciés des
stagiaires.
Au travers des différentes activités menées, il me semble que, tout comme moi, ils ont pu
toucher de près toute la complexité que représente l'accueil de stagiaires dans une structure
associative. Le fait que nous soyons bénévoles ne retire rien à notre investissement, au
contraire. Car notre motivation n'étant pas pécuniaire mais humaine, nous avons donné le
meilleur de nous-mêmes tout en créant des liens très forts entre personnes motivées par les
mêmes buts humanistes. Le bénévolat est une grande école pour apprendre, autant des
choses matérielles, concernant la gestion d'une structure, qu'humaines. C'est une école qui
permet de trouver ou retrouver confiance en soi, plaisir d'œuvrer ensemble dans une équipe
de personnes dévouées et accueillantes, qui aide à trouver un sens à la vie, à grandir et à
réparer des blessures. À voir les visages radieux d'Aude et Charlie, tout comme moi, c'est ce
qu'ils ont pu percevoir dans cette expérience.
Cordialement.
17 octobre 2012
Jean-Michel Giovannoni
Bonjour,
J’ai rencontré ces jeunes en formation en tant que résident lors d’un stage à Pierre Chatel en
2012.
J’ai été convaincu que :
- ils obtiennent un savoir-faire concret dans le domaine de l’organisation et de la
planification ;
- ils apprennent à gérer les imprévus et à anticiper ;
- ils développent une conscience professionnelle orientée vers la qualité ;
- ils acquièrent des compétences pour gérer les aspects relationnels et de confrontation.
J’ai été réjoui par leur motivation authentique, leur ouverture et leur désir d’apprendre et
de progresser.
La formation leur donne des outils, voire des armes, pour affronter avec confiance un
monde professionnel difficile.
Ils peuvent trouver un emploi dans de nombreux secteurs professionnels tels que le secteur
hôtelier, la restauration, un palais des congrès, le tourisme, l’organisation de voyages, les
centres de développement, l’administration communale, le secteur d’accueil des entreprises
privées, l’organisation d’expositions commerciales, de foires, de meetings d’affaires, l’accueil
des étudiants et conférences au sein d’institutions académiques, l’activité en secteur
hospitalier et en résidence médico-sociale, etc.
Avec ce qu’ils ont acquis, le cas échéant, ils peuvent plus facilement entamer une
spécialisation professionnelle dans les domaines précités ainsi que, par exemple, en coaching,
accompagnement, responsable de projet, management, adjoint de direction, etc.
17 octobre 2012
Christine Palu
Secrétaire de direction en résidence médicalisée pour personnes atteintes de la maladie
d’Alzheimer
Bonjour,
J’ai suivi durant l'été 2012 un stage de yoga sur le site de Sagnol avec Terre du Ciel.
J'ai admiré les jeunes qui ont géré avec beaucoup d'énergie et de savoir-faire pour leur âge
l'intendance de notre séjour.
J'ai vu combien ils avaient de plaisir à apprendre.
Je me suis même dit que nous devrions tous apprendre nos métiers dans de telles
conditions. Je suis fille de "compagnon charpentier du tour de France" et cette forme
d'apprentissage est très parlante pour moi.
J'ai observé l'encadrement sérieux fait par Monsieur Chevillat, qui remplit, d'après ce que j'ai
pu observer, parfaitement son rôle de tuteur auprès de cette jeunesse.
Je n'ai pas senti que ces jeunes étaient prisonniers ou exploités d'aucune sorte par la
structure.
Terre du Ciel est un organisme sérieux, j'y suis des cours une fois par an et j'apprécie que
des jeunes suivent un apprentissage au cœur de cette organisation qui met en avant "que
tout ne passe pas par l'amour de l'argent", mais aussi largement par l'amour du travail bien
fait.
Bien cordialement
17 octobre 2012
Martine Moine
J'ai rencontré à diverses occasions (stages) les jeunes faisant la formation. Tous m'ont fait
part de témoignages riches en expériences et ils étaient très heureux de partager leur
quotidien au sein de l'association Terre du Ciel.
Ce serait très regrettable que cette formation soit interrompue, car elle permet aux jeunes
d'apprendre à se connaître et de découvrir leurs propres talents afin de pouvoir mieux
orienter leur future vie professionnelle et personnelle.
C'est d'après eux une belle école de vie.
Bon courage et meilleures salutations.
17 octobre 2012
Dominique Delannoy
Responsable d’un service de protection de l’enfance, famille et jeunesse au département du
Nord
Bonjour,
Je suis la maman de Georgie qui espère suivre cette formation à partir de décembre. Je
souhaite simplement témoigner de l’intérêt d’une formation qui allie à la fois un travail sur
soi, pour des jeunes qui sont souvent perdus et qui ont besoin de consolider leurs
fondations, et une formation professionnelle qui leur permettra d’acquérir des bases, de
prendre confiance en eux progressivement pour poursuivre leur cheminement à la fois
personnel et faire émerger leur projet professionnel à affiner en fonction de ce qu’ils auront
découvert de leurs capacités et à travers l’accompagnement d’adultes compétents et
professionnels de l’accompagnement, attentifs à leur cheminement.
Georgie a toujours évolué dans un cadre scolaire où, malgré des capacités certaines, elle n’a
pu s’épanouir parce qu’elle ne correspondait pas à la norme. Elle s’est souvent sentie exclue,
marginalisée et en situation d’échec. Or elle a, j’en suis certaine, des potentialités et des
capacités importantes qu’elle doit découvrir à travers ce temps de formation et
d’apprentissage afin qu’elle puisse reprendre confiance en elle et s’inscrire dans un projet
professionnel qui est en lien, j’en suis persuadée, avec la formation proposée par Terre du
Ciel.
Il me semble que c’est une chance extraordinaire pour un petit groupe de jeunes de pouvoir
participer à un travail sur soi et à un projet de partage avec un apprentissage de plusieurs
mois avant de se lancer dans la vie. En général, ce sont des gens à partir de 40 ans ou plus
qui s’inscrivent dans ce type de démarches… Que ces jeunes aient ce désir de mieux se
connaître pour mieux avancer dans la vie me semble une preuve de maturité certaine.
De plus, je souhaite témoigner de l’évolution de ma fille après la semaine passée à Terre du
Ciel. Elle s’est sentie écoutée, apaisée et enrichie par le partage d’expériences, les
rencontres et son implication dans les différents travaux confiés.
17 octobre 2012
Christian Puech
Expert-comptable, consultant et coach
Bonjour
(…)
Depuis plusieurs années, je suis des formations de "développement personnel", qui m'ont
amené à céder mon cabinet consacré à la comptabilité pour m'orienter sur de l'aide directe
à mes clients, et à de nouveaux clients, en matière de maîtrise de soi, gestion du stress,
visions prospectives, créativité, stratégie, etc.
J'ai donc eu l'occasion, dans ce cadre, de faire des formations me permettant d'exercer au
mieux ce métier, en étant toujours inscrit à l'Ordre des Experts-Comptables, qui est
informé de mes activités qui valorisent la profession.
Je suis venu cette année chez vous très récemment, pour suivre un stage avec Gilles Wurtz
sur les pratiques chamaniques. Et j'ai eu l'occasion de connaître la formation contestée par
votre Inspecteur.
Il me semble que le stagiaire s'appelait Thomas : jeune, sympathique, engagé, rigoureux. Il
avait un projet professionnel, à partir de cette formation, qui m'apparaissait très cohérent au
regard de la formation, puisqu'il voulait faire son métier de s'occuper et de gérer des
activités comme celles rencontrées dans votre centre.
De nombreux centres en France seraient intéressés par un tel profil, car les demandes des
stagiaires des différents centres que j'ai fréquentés sont toujours basées sur une recherche
profonde, qui doit s'articuler avec les réalités quotidiennes, administratives, logistiques, etc.
Ce sont des fonctions d'interface qui sont très utiles.
Sur le contenu de la formation que j'ai suivie, Thomas a été très présent, il a appris beaucoup
de choses, avait beaucoup de questions, qui pouvaient enrichir sa culture et sa
professionnalisation.
C'est donc une formation qualifiante de premier intérêt, surtout sur des activités qui sont
appelées à se développer : il suffit de voir les derniers discours du Directeur d'HEC de
Jouys-en-Josas.
Je pense qu'il serait utile que votre Inspecteur participe à un stage, intégralement, pour en
apercevoir toute la dimension professionnelle potentielle. Je conviens qu'il s'agit de
formations aux thèmes très nouveaux, mais ils sont de moins en moins insolites.
Je reste à votre disposition.
Très cordialement
17 octobre 2012
Bernard Mugnier
À la suite de votre appel, j’ai pris le soin de lire attentivement le compte rendu de cette
première année de formation que je trouve de grande qualité. C’est vrai que cette formation
n’a ni la forme ni le contenu habituels que nous pratiquons aujourd'hui en Occident, et en
France en particulier, mais sommes-nous si satisfaits de lui que nous puissions exclure
d’autres voies ?
Notre enseignement ne souffre-t-il pas d’un colossal déficit d’âme qui nous a conduit à ce
mal-être qui caractérise notre époque et qui au fond résulte d’un déficit de sens ? Certes le
"sens" qu’il faut donner à la Vie et à la sienne notamment n’est pas donné d’emblée, et c’est
la raison pour laquelle nous devons nous investir pour mieux l’appréhender et le trouver.
Alors pourquoi la société doit-elle se priver de telles initiatives qui ne font de mal à
personne et peuvent au contraire nous aider tous à vivre en mettant plus de conscience
dans ce que nous faisons : "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme", disait déjà
Rabelais ! Et si cette initiative coûte un peu à la société, ne devrait-on pas s'attaquer en
premier lieu à des abus manifestes ?
J’ai suivi des stages à Terre du Ciel et je témoigne que cette association par son ouverture
d’esprit et son exigence spirituelle présente pour notre avenir et les jeunes qui l’assureront
une belle opportunité. Son absence, à l’inverse, serait un drame éthique et sociétal.
Avec ma sympathie reconnaissante
16 octobre 2012
Armelle Bidaud
Bonsoir, suite à votre sollicitation voici mon humble témoignage à propos de ma rencontre
avec les jeunes en formation :
« Un soir d'hiver, j'entre dans le château du Domaine de Chardenoux et je croise un visage
rayonnant, puis deux, puis trois !!! Vous savez, un regard lumineux et chaleureux qui vous
accueille dans le vrai sens du terme !! Vous comprendrez que j'ai été très rapidement
interpellée par ce qui se dégageait de ces jeunes personnes. Au fil de nos discussions, je me
suis rendu compte de l'incroyable opportunité qu'ils avaient de s'interroger sur le sens de la
vie, sur les valeurs, sur leur chemin de vie et les voix qui s'ouvrent à eux.
Quelques semaines plus tard, le plaisir de retourner à Chardenoux était plus dense grâce au
fait que j'allais pouvoir les retrouver. J'ai pu constater le chemin parcouru avec un véritable
travail d'exploration de leur être en lien avec la société, la famille, la relation de couple…
Il serait tellement nécessaire, indispensable… que plus de personnes s'engagent dans un tel
processus où l'humain est au cœur du système !! »
16 octobre 2012
Dominique Auger
Bonjour,
Je voudrais témoigner très simplement sur la qualité de cette formation à travers de brèves
rencontres avec les jeunes mis en situation professionnelle pendant la formation :
- en cuisine ; ces jeunes faisant fonction d' "intendant" et aide-cuisinier ont été d'une grande
amabilité à l'occasion des demandes de notre groupe concernant des régimes spécifiques, en
les respectant pendant toute la durée du stage ;
- à l'accueil ; le jeune en stage à cette fonction était très attentif, notamment pour les
arrivées tardives.
De plus, lors des discussions avec eux, j'ai ressenti que ces jeunes avaient à cœur de
valoriser ce temps de formation pour vérifier leurs aptitudes personnelles aux métiers
d'accueil et de formation en développement personnel, et de les développer grâce à un
encadrement très respectueux et confiant. La formation leur apporte ainsi des qualités
d'écoute et d'organisation, qui sont transversales et leur serviront dans tout domaine de
spécialisation.
J'espère contribuer favorablement à la reconnaissance de la qualité de "formation
professionnelle" pour ce stage "les fleurs du Vivant".
Bien cordialement
16 octobre 2012
Simone Chabert
Bonjour Alain,
Je prends connaissance aujourd'hui de cette formation. J'ai lu le contenu pédagogique. Je
pense que l'inspection s'attendait à quelque chose de plus "formel", avec de la pédagogie par
objectifs, et dans le meilleur cas d'ouverture : des pédagogies de médiations telles que « les
ateliers de raisonnement logique » ou encore le PEI par exemple (que je pratique depuis 20
ans).
Mais il est clair que pour apprécier le savoir-être et le savoir-faire, il faut un peut plus que de
la simple pédagogie, que du simple exercice.
Je connais Terre du Ciel depuis bien longtemps, je connais sa passion pour transmettre,
ouvrir le cœur de l'humain aux autres humains. Je sais la sensibilité des "animateurs" de
l'association, aux mots justes, aux gestes justes, à la réflexion permettant une action efficace.
J'ai toujours perçu dans toutes mes rencontres avec Terre du Ciel ou ses permanents et bon
nombre de ses membres, cette envie d'une vie "meilleure" où l'on donne aux jeunes tous les
atouts pour y arriver ; pas à avoir la "grosse tête", mais une tête remplie de compétences, de
disponibilité, d'accueil, d'ouverture, de capacité de recul et de prise de décision.
Pour avoir enseigné moi-même à un public bien différent, des jeunes (18-25 ans) en grande
difficulté sociale et souvent familiale, je sais que le savoir est bien loin des connaissances, je
sais que la théorie n'existe pas sans expérience. Je sais que l'ouverture vers des
apprentissages multiples est une garantie pour un jeune de pouvoir mieux choisir ce qu'il
souhaite faire. Je sais que l'accompagnement humain, relationnel, émotionnel oserais-je dire,
est aussi une garantie pour qu'arrivé au cœur de la vie active, le jeune ne se trouve pas en
porte-à-faux avec l'environnement qu'il devra partager avec ses collègues, associés,
collaborateurs...
Je suis convaincue, pour avoir vu travailler Alain Chevillat, qu'il n'y a nullement exploitation
des jeunes, dans le cadre de Terre du Ciel, il est bien trop respectueux de l'âme humaine
pour cela. Je suis convaincue aussi que ses propres apprentissages, ses expériences, ses
doutes comme ses convictions, son respect des Êtres Humains, la multiplicité de ses
compétences, et la philosophie qui l'anime sont un réel gain pour tous ceux qui l'entourent,
encore plus ceux auprès de qui il intervient en tant que formateur.
Je souhaite juste qu'une inspection laisse la possibilité de la discussion avec l'enseignant et
l'enseignement afin de comprendre en quoi cette approche a une originalité qui n'est pas
issue du marketing, mais bien d'une vie chargée d'humanité et de partage à l'image de celle
d’Alain Chevillat qui enseigne avec la voie du cœur, comme devrait le faire tout formateur,
en particulier dans les lycées, car c'est là que les élèves auraient besoin d'une telle approche
pour grandir.
Cordialement à toute l'équipe de Terre du Ciel
16 octobre 2012
Emmanuelle Salomon
Du mois d'avril au mois de septembre, j'habite dans ma maison de campagne à Digna. Je
viens très régulièrement à Terre du Ciel chaque semaine et à cette occasion j’ai pu faire la
connaissance de ces jeunes, « fleurs du Vivant » (Terre du Ciel est à 10 km de chez moi).
Je ne les ai pas tous rencontrés. J'ai rencontré deux jeunes hommes qui faisaient le travail de
maîtres de maison avec une excellente compétence, un sens de l'accueil évident et qui
paraissaient de plus très heureux de leur sort.
Un autre s'occupait d'activités à caractère plus spirituel et le faisait activement et avec joie.
J'ai eu l'occasion de discuter avec une des jeunes filles qui m'a confié combien cette
formation correspondait complètement et essentiellement à ce qu'elle recherchait sans le
trouver depuis longtemps.
J'ai aussi pu constater que ces jeunes avaient visité ou fait des stages dans plusieurs lieux où
Terre du ciel intervient pour des stages ou forums et en étaient revenus très contents et
avec des expériences supplémentaires.
Ils ont également organisé des soirées de spectacles à Louhans, la ville voisine, spectacles
magnifiques dont j'ai vu l'un d'entre eux, qui a rassemblé beaucoup de monde au théâtre de
Louhans.
Je pense que cette formation leur permettra de gérer au mieux et avec compétence un des
lieux "d'essaimage" de ce qui se passe à Terre du Ciel et qui attire des gens venus de tous les
coins de la France et de plusieurs pays européens.
16 octobre 2012
Danielle Bricard
En décembre 2011, lors d'un stage, j'ai eu le bonheur de côtoyer les jeunes de la formation
des « fleurs du vivant ». Ce qui m’a frappée en premier lieu c'était leur enthousiasme.
Des jeunes heureux d'avoir une formation professionnelle. Je sais qu'ils avaient plusieurs
choix : librairie, jardin, animation, cuisine, gestion d'une structure, secrétariat... et une
ouverture sur le monde avec beaucoup de possibilités de se cultiver. Ils baignaient dans une
équipe très attentive et chaleureuse.
Tout ceci dans un environnement sain, avec l'apprentissage d'une discipline, de principes :
respect des autres, de la nature. Dans la simplicité et une certaine liberté : leur personnalité
était prise en compte. On leur demandait leur avis et ils écoutaient ceux des autres. Il est
clair que le but était d'en faire des individus éclairés, responsables. Ils le sentaient et le
disaient. Et c'était de toute évidence une autre raison qui expliquait leur joie de vivre
sereine.
Quelle richesse pour notre société ! Ils recevaient ce que beaucoup d'entre nous auraient
aimé recevoir à leur âge et que l'on aimerait que tous nos jeunes reçoivent. Cette formation
professionnelle et humaniste est remarquable. On forme des jeunes qui seront eux-mêmes
des repères.
Merci à ceux qui se dévouent auprès de ces jeunes.
16 octobre 2012
Marie-Andrée Ducasse
Oui, j'ai rencontré pendant mes stages à Terre du Ciel des personnes suivant la formation
"fleurs du Vivant". Toujours joyeuses, toujours enchantées, toujours en actions.
J'ai assisté à un spectacle de danse indienne à Louhans et j’ai été impressionnée par la qualité
de présence d'une jeune fille qui présentait les danses. En échangeant avec elle, j'ai appris
qu'elle faisait partie de la formation "fleurs du Vivant".
J'ai revu cette personne en formation à Pierre Chatel, suivant l'enseignement de Madame
Kardos puis de Monsieur P.-Y. Albrecht.
J'ai entendu chanter l'ensemble des jeunes lors d'un festival. Chants très appréciés, résultat
du travail de formation avec la chanteuse Beatritz Lalanne. Ces jeunes profitent pleinement
des richesses que leur offre leur formation.
16 octobre 2012
Xavier Martz
Bonjour,
S’il faut chercher des arguments qui peuvent contester la décision prise… Il me semble qu’il
y en a beaucoup et pourtant je n’ai côtoyé le centre que 8 jours…
Que dire ? Que ces jeunes m’ont touché par leur engagement et leur gentillesse, ce n’est
pas le débat même si cela l’influence…
Je dirais que s’impliquer presque à temps plein dans une structure recevant tant de monde et
dans des postes aussi divers que la cuisine, le jardin, la tenue de la librairie, l’accueil, et j’en
passe, eh bien si ce n’est pas une expérience professionnelle, qu’est-ce que c’est ? Un centre
de vacances ?
Se structurer dans le travail, c’est se former.
Apprendre les uns des autres, c’est se former.
Écouter celui qui sait et qui conseille, c’est se former.
Voilà ces quelques mots pour vous soutenir…
16 octobre 2012
Ismène Vidal
J’ai eu l’occasion, lors d’un stage en août 2012 à Terre du Ciel, de discuter à de nombreuses
reprises avec l’un des jeunes suivant la formation Les Fleurs du Vivant.
Il m’a expliqué qu’après avoir « galéré » plusieurs années, s’être longuement « cherché »,
avoir erré d’échecs scolaires en déboires professionnels, il avait enfin trouvé, dans Les Fleurs
du Vivant, une triple opportunité :
- celle d’apprendre un métier, à savoir l’accueil et l’animation de groupes, en acquérant des
compétences qu’il ignorait totalement jusqu’alors :
o logistique ; gestion des réservations, des logements, des transferts, de l’intendance, du
matériel technique ; cuisine, service de table, etc.
o accueil physique et téléphonique, mais aussi gestion de la relation client au sens large ;
o notions de comptabilité ;
o prise de parole en public et animation de groupes (en particulier en yoga), etc.
- celle de pouvoir mettre en pratique, au quotidien, les compétences en cours
d’acquisition. Cette pédagogie « en situation réelle », permettant de confronter la théorie
des enseignements reçus à la pratique, lui paraissait particulièrement importante et
fructueuse.
De plus, la grande confiance que lui témoignaient les responsables pédagogiques l’aidait,
manifestement, à prendre confiance en lui et à développer ses talents.
- celle enfin d’un enseignement philosophique et humaniste diversifié, lui permettant
de donner du sens à son activité, et lui ouvrant des pans entiers de culture générale
jusque-là ignorés.
Il se disait bien dans sa peau, serein, enfin équilibré, et surtout infiniment heureux de
découvrir – après des années de malaise dues, pour partie, à une mauvaise orientation
scolaire initiale – qu’il était un être humain doté de multiples possibilités.
Si Les Fleurs du Vivant avaient permis de ne « sauver » qu’un seul jeune, en lui offrant une
année pour se reconstruire et retrouver pleinement confiance en ses capacités, ce serait
déjà formidable.
Mais j’ai la conviction, pour avoir discuté – quoique plus brièvement – avec trois autres
jeunes suivant le même cursus, que le cas précité n’est pas isolé.
Tous m’ont dit être parfaitement heureux de leurs premiers mois passés aux Fleurs du
Vivant, ravis de ce qu’ils apprenaient concrètement, des contacts humains très variés qu’ils
avaient l’occasion de nouer, des enseignements de grande qualité dont ils bénéficiaient, et
épanouis par les nombreuses occasions qui leur étaient données de « faire leurs preuves ».
Personnellement, j’ai indiqué l’existence de cette formation à deux amies dont les enfants
d’une vingtaine d’années traversent une période difficile, ne sachant dans quelle direction
s’orienter, répétant les échecs au sein d’institutions traditionnelles, et désireux de formes
d’apprentissage nouvelles laissant largement place à l’épanouissement personnel.
Fleurs du Vivant constitue une initiative originale très prometteuse, correspondant aux
besoins de certains jeunes qui, à l’évidence, ne sont pas « formatés » pour les structures
pédagogiques classiques.
Pour autant, de quel droit leur interdirait-on l’accès à une formation professionnelle ?
De quel droit, parce qu’ils sont en recherche d’un enseignement global, alliant intelligence
collective et pratique quotidienne, devraient-ils être privés de la possibilité de réussir à
apprendre ?
L’innovation pédagogique que constituent les Fleurs du Vivant mérite d’être appuyée et
relayée pour offrir une seconde chance à des jeunes « en perdition ».
16 octobre 2012
Patrick Lemoy
J'ai suivi un stage de Biodanza avec Manuela Pointet proposé par Terre du Ciel au Val de
Consolation cet été (juillet 2012) et j'ai apprécié le professionnalisme (déjà !) des jeunes en
formation qui nous ont accueillis, renseignés, ont contribué à la bonne organisation
matérielle du stage, nous ont servi lors des repas... et ont fait preuve d'une belle énergie
pour favoriser une ambiance générale conviviale, chaleureuse, détendue... Je dois omettre
quantité d'autres contributions de leur part au bon fonctionnement du Val de Consolation
que je n'ai pu observer dans la cuisine, la boulangerie, les bureaux, les espaces communs, où
j'imagine qu'ils se sont activés durant notre séjour.
J'ai également apprécié la gentillesse et le dévouement de tous les "Artisans de paix" qui
semblent bien en phase avec ces trois mots par lesquels on les définit.
Cordialement
16 octobre 2012
Andrée Margue
Enseignante
Bonjour,
J'ai suivi – de loin, certes (du Luxembourg), mais avec beaucoup d'intérêt – depuis un an
l'expérience de ces jeunes qui redécouvrent chez vous le désir de travailler et un véritable
objectif professionnel. Connaissant la structure Terre du Ciel depuis son installation à
Chardenoux, je suis convaincue que l' "école" à Chardenoux n'est pas facile, les tâches
nombreuses et variées, du stress à dominer, apprendre à organiser, à s'organiser, à travailler
ensemble en équipe en respectant l'Autre. Je suis sûre que cette expérience saura aider les
jeunes à se connaître eux-mêmes, à comprendre ce qui les motive, à découvrir ce qu'ils
aimeront faire dans la vie.
En tant qu'enseignante depuis 33 ans, je connais la détresse de beaucoup de jeunes face à
leur avenir professionnel. Beaucoup n'auront pas la chance de rencontrer une structure telle
que Terre du Ciel. Quelle chance pour les jeunes de Chardenoux d'avoir pu apprendre dans
un cadre pareil et entourés de personnes compétentes et chaleureuses.
Mes propres enfants (4) ont trouvé leur voie, parfois non sans détours ! Le détour par Terre
du Ciel n'existait pas à l'époque. Sinon l'un ou l'autre aurait bien pu le prendre. Avec mon
plein assentiment !
Je souhaite "longue Vie" à Terre du Ciel et à tous les jeunes qui peuvent passer par là !
17 octobre 2012
Noëlle Dréan
Formatrice
Bonsoir Alain,
J’ai lu avec émotion votre rapport…
Formatrice moi aussi, je partage votre révolte face à tant d’incompréhension froide et
impitoyable.
Le monde de la formation a besoin de se renouveler, mais il ne faut pas compter sur la
Direccte pour cela !
J’ai abordé la règlementation sur la formation professionnelle par le biais d’une formation
animée par Maître Riquelme, avocat spécialisé dans la formation professionnelle. Les
précisions données à cette occasion ont fait à tous les participants l’effet d’une douche froide
! Faut-il donc changer de métier ? Respecter scrupuleusement toutes ces injonctions semble
totalement impossible ! Il est en tout cas capital de connaître parfaitement la loi pour se
préserver.
Le contrôle a eu lieu… Et vous devez préparer votre réponse. Selon Maître Riquelme,
l’administration ne tient aucun compte des témoignages des participants. La qualité de la
formation ne rentre pas dans leurs critères. Ils veulent que les cases administratives soient
remplies, c’est tout. (…)
Ses conseils avisés pourraient peut-être vous être utiles car il connaît très bien la Direccte et
ses modes de fonctionnement. Autre point important : attention au vocabulaire, tout doit
concourir à prouver que vous connaissez la loi. Vous utilisez le terme de numéro
d’agrément, ce qui est totalement erroné et irrite beaucoup l’administration. Il s’agit d’un
numéro d’activité. Je vous suggère de rectifier ce terme dans votre rapport.
Je vous joins un guide édité par la Direccte, même si le mal est fait, cela peut vous donner
des pistes pour répondre point par point.
Bon courage à vous et votre équipe, j’admire votre ténacité et je partage l’élan de vos
aspirations.
17 octobre 2012
Joël Sternheimer
Physicien
Cher Alain,
Comment ça, "pas une formation professionnelle" ? Elle est ubuesque cette administration !
Je les ai vus à l'Écofestival et je peux en témoigner : ces jeunes sont bien en formation
professionnelle, il s'occupent même des enfants des intervenants !
Ce qui enrichit encore l'atmosphère de Chardenoux... et fait ressembler l'administration à la
vieille belle-mère acariâtre dépeinte par la Comtesse de Ségur dans Les Malheurs de Sophie.
(Tu sais, celle qui mange tout le temps du chocolat.)
Pour compléter l'argumentation, as-tu des témoignages de satisfaction d'employeurs qui ont
embauché des jeunes "sortis" de Chardenoux ? Ah, au fait, Genodics cherche à embaucher
un assistant pour seconder Pedro (la superficie couverte par les protéodies double chaque
année, et pour l'an prochain, à ce rythme, il faudra une personne de plus pour mettre en
place les installations).
Bien à toi
16 octobre 2012
Michèle L.
Anciennement responsable d’un centre de formation
Bonjour,
Je viens de lire votre topo sur la problématique de la formation des « Fleurs du Vivant ».
Je voulais simplement vous souligner mon attachement à votre démarche car
j'ai été responsable d'un centre de formation pour adultes pendant de nombreuses années.
J'en suis partie car c’était intenable de gérer les problématiques des appels d'offres, les
contraintes soumises au centre de formation, et les discours de ces promoteurs d'appels
d'offres qui savaient ce qu'il fallait pour des personnes paumées et elles savaient… !!!
Je vous prie de croire que les valeurs associatives, la place de la personne… ils en avaient
peu à faire, mais bien sûr ceci n’était pas inscrit dans les documents, nous avions à lire des
documents mettant en valeur la place de la personne… une hypocrisie de première.
Maintenant, je travaille pour la direction d'une association de personnes handicapées et
j'accueille régulièrement des stagiaires de ces formations professionnelles.
Et j'essaie de mettre en œuvre une philosophie d'accompagnement plus global de la
personne et un brin d'humanité et d'amour universel par rapport à ces personnes.
Allez, ici, battez-vous mais soyez vigilants, car j'ai vu qu'ils avaient parfois refusé des appels
d'offres à des formations professionnelles car une case avait oublié d'être cochée !!!
Bien sûr, je comprends que la feuille de présence est absurde en soi, mais il y a tellement de
centres de formation qui truandent les affaires.
Et le règlement, bien sûr, il est à établir avec les personnes, mais de même on voit tellement
de choses.
Je ne vous apporte pas de réponses, mais je vous donne mon soutien.
Bon courage
16 octobre 2012
Victoria Godard
Directrice et fondatrice de l’école Maria Montessori, Luxembourg
Je suis particulièrement affectée par le fait que la formation des "Fleurs du Vivant" se voit
refuser son agrément.
J’ai 27 ans, et outre le fait que peut-être je pouvais m’imaginer faire cette formation moimême dans les deux ans à venir, j’ai côtoyé, durant des stages, trois jeunes issus de cette
formation. En effet, durant l’année 2012, j’ai pu observer Soline à Pierre Chatel, Jérémie et
Thomas à Chardenoux, vivre, s’épanouir, apprendre et travailler. J’ai pu constater les
progrès qu’ils avaient faits en quelques mois dans les différents points de gestion des centres.
Surtout, je les ai trouvés heureux, épanouis, humbles et généreux. Je me suis identifiée à ces
jeunes, et j’aurais aimé faire partie de leur groupe car, surtout, je les ai trouvés… libres. Être
libre aujourd’hui, dans une société qui met en avant le consumérisme de masse au détriment
du développement individuel, je trouve que ça n’a pas de prix. Trouver qui l’on est, ce que
l’on veut vraiment, quelle est sa place dans la société, comment être autonome, responsable
et actif pour servir la communauté, et pas se servir de la communauté.
"Un monde différent ne peut être construit par des gens indifférents", écrivait Peter
Marshall. Un retour aux valeurs du travail, de l’entraide, de la responsabilité et de la
fraternité me semble essentiel pour construire "un monde différent". Et c’est ce que
propose, à mon sens, la formation des "Fleurs du Vivant".
Stagiaire à Terre du Ciel en 2012.
16 octobre 2012
Magali André
Éducatrice spécialisée
Bonjour,
J'ai rencontré les jeunes de la formation "fleurs du Vivant" lors de mes participations à des
stages ou forums.
Je les ai vu évoluer sur différents postes de travail dont certains mettaient en exergue leurs
potentiels artistiques ou relationnels.
D'après mes échanges avec les stagiaires, cette formation me semble développer des qualités
humaines, d'ouverture et de bienveillance, nécessaires à des métiers éducatifs ou d'accueil au
sens large.
De plus, la forme proposée prépare bien au travail en équipe (ce qui est souvent absent dans
d'autres formations).
Le travail plus "pratique" y est également expérimenté (jardinage, cuisine, comptabilité...) et
peut par ce biais éveiller des vocations.
J'ai rencontré des jeunes heureux de l'enseignement suivi, de la diversité et de la qualité des
intervenants.
Je les ai sentis libres et joyeux.
En ces temps où beaucoup de jeunes cherchent leur voie, proposer sur 9 mois la possibilité
d'être formé à différents métiers dans un espace bienveillant est une belle initiative que je
souhaite voir perdurer.
16 octobre 2012
Rénald Leroc
À l'heure où nous assistons à une période de chômage des jeunes extrêmement importante,
je ne comprends pas pourquoi une telle formation puisse ne pas être reconnue comme telle.
Où est le problème ?
La peur sans doute de voir le peuple enfin maître de son destin, libre de choisir sa destinée
plutôt que de se laisser guider par cette société pyramidale qui, vicieusement aidée par les
multinationales, souhaite contrôler le travail du peuple.
Ou tout simplement parce que ces chers politiciens (bien aidés là encore par la puissance
financière des multinationales) n'en ont pas eu l'idée ?…
Cette société ne cesse de se mentir à elle-même, de mentir à la jeunesse, de la droguer (eh
oui, il n'y a pas que certaines plantes dites hallucinogènes qui soient reconnues à ce jour
comme des addictions) sous diverses formes : alimentaire, publicité utilisant des images
subliminales, médicalements, sexe, jeux de paris, casinos, etc.
À quand une vraie démocratie où chacun ait les mêmes droits ? Le droit de choisir sa
profession notamment.
Un petit fils d'ancien résistant.
Indignons-nous !
16 octobre 2012
Sylvie Bongard
Fondatrice d’une entreprise de graphisme
J'ai eu l'occasion de croiser des "fleurs" de Terre du Ciel. Après avoir discuté avec certains
d'entre eux, j'ai pu admirer leur engagement très professionnel dans leur formation.
Au vu de leur travail, j'ai tout de suite pensé que c'était une formation "de rêve" pour des
jeunes, puisqu'elle permet un travail :
- dans un environnement exceptionnel ! ;
- entouré par des adultes très engagés dans leur processus de formation ;
- avec des points de vue variés sur leur engagement autant professionnel que personnel.
Comme tous les programmes proposés par Terre du Ciel, donc y compris la formation aux
jeunes, c'est une formation responsable, réfléchie et intensément riche !
Je pense que tout jeune qui passe par cette formation détient un potentiel très riche pour sa
carrière !
16 octobre 2012
Joëlle Gisiger
Éducatrice et enseignante spécialisée, Suisse
En tant qu'éducatrice et enseignante spécialisée, je tiens à témoigner de la valeur et de la
qualité de la formation des "Fleurs du Vivant" proposée telle qu'elle est par Terre du Ciel.
Elle donne l'opportunité à des jeunes qui se cherchent d'expérimenter différents métiers en
une année et cela de manière progressive. C'est une grande chance que Terre du Ciel existe
et qu'une formation telle quelle soit proposée à des jeunes ; en tant qu'éducatrice et
enseignante spécialisée, je vois qu'il y a de plus en plus de jeunes en déroute, à la recherche
de sens, dans l'incapacité de choisir un métier lorsqu'ils ont 16, 18 ans ou plus. Passer une
année de sa vie en ayant des horaires précis et stricts, des exigences de type professionnel
est déjà une formation en soi ; mais, en plus, la formation "Les Fleurs du Vivant" offre la
possibilité à des jeunes de tester, d'expérimenter plusieurs professions de manière très
concrète tout en recevant tout au long de l'année un enseignement théorique et une
opportunité de développement personnel, cette précieuse formation qui permet de donner
un sens à sa vie...
En tant que professionnelle sociale et pédagogique, je tiens à témoigner mon total soutien à
la formation des jeunes donnée par Terre du Ciel et je ne peux que lui souhaiter… longue
vie !
16 octobre 2012
Marie Wirz
Bonjour,
Ayant appris que la formation des jeunes « Fleurs du vivant » est menacée de voir son
numéro d’agrément comme « formation professionnelle » être annulé par l’administration,
j’ai envie de joindre mon témoignage de la qualité de ce que j’ai vécu avec eux.
J’ai participé à cinq stages proposés par Terre du Ciel durant cette année 2012.
J’ai rencontré plusieurs membres de la formation « Fleurs du Vivant ».
J’ai d’emblée admiré l’engagement de ces jeunes.
Je trouve que l’apprentissage au sein de cette association, passant par tous les postes, est
concret et complet. En effet, ils ont l’occasion de maîtriser la spécificité de chaque poste, en
ayant pour tâche en fin de formation d’en prendre toute la responsabilité. Je trouve
admirable la confiance et l’encadrement qu’on leur donne.
Tous les stages et rencontres de « Terre du Ciel » auxquels j’ai participé relèvent d’une très
bonne organisation, fruit d’un exigeant et laborieux travail. Chacun y fonctionne avec
efficacité.
Les valeurs humaines sont le terreau sur lequel s’appuie la formation proposée aux jeunes
par l’association Terre du Ciel ainsi que toutes les autres formations, stages et rencontres
proposés. Et c’est ce qui en fait aussi sa spécificité.
Par ce témoignage, je souhaite témoigner de la qualité de cette formation offerte aux jeunes.
Je souhaite que d’autres jeunes puissent en bénéficier aussi.
Avec mes meilleures salutations
16 octobre 2012
Bénédicte de Navacelle
J'ai eu le plaisir de co-animer une session à Terre du Ciel en avril dernier et d'échanger avec
quelques-uns des jeunes en formation.
J'ai été très heureuse de comprendre à quel point cette année de formation alliait formation
intellectuelle et spirituelle (cours, connaissance de soi, ateliers divers...) et acquisition de
compétences professionnelles utilisables dans d'autres contextes telles que accueil de
groupes (proche hôtellerie), réponses aux besoins quotidiens des stagiaires ou de nous
(proche conciergerie d'hôtel), organisation d'événements (Congrès Terre du Ciel), service
des groupes (restauration, hôtellerie).
J'ai pu constater leur bonheur à être là, la conscience qu'ils avaient de la richesse de leur
expérience en termes d'acquisition de connaissance, de développement de leurs
compétences, d'ouverture intellectuelle et humaine et de croissance personnelle.
16 octobre 2012
André Delafontaine
Directeur d’entreprise
Je peux confirmer que j'ai personnellement vu et côtoyé 6-8 jeunes de la formation "les
fleurs du Vivant" au fil des 9 mois de stage qu'ils ont effectués.
Je les ai vu évoluer pendant leur temps à Terre du Ciel et prendre des responsabilités de
plus en plus importantes dans la gestion quotidienne des stages, du lieu et des formations.
J'ai été très agréablement surpris autant par leur maturité, par leur engagement que par leurs
connaissances pratiques et spirituelles acquises pendant cette durée.
J'engagerais volontiers une personne sortant de ce stage, et cette formation est pour moi un
excellent pas vers une intégration responsable dans la Société au sens large.
Participant à une formation d'une trentaine de jours sur 2 ans à Terre du Ciel.

Documents pareils