Candidature de Fabien Verdier aux primaires de la Belle Alliance

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Candidature de Fabien Verdier aux primaires de la Belle Alliance
Candidature de Fabien Verdier aux primaires de la Belle Alliance
Populaire
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"La République, c'est le droit de tout être humain, quelle que soit sa croyance religieuse à avoir sa part
de souveraineté."
Jean JAURÈS
Madame, Monsieur,
J'ai pris la décision de déposer ma candidature dans le cadre des primaires de la Belle alliance
populaire (BAP), dont le vote se déroule les 22 et 29 janvier 2017.
J'ai échangé avec mes proches et mon réseau et il nous faut faire entendre une tonalité autour des
classes moyennes (qui forment aujourd'hui les classes en difficultés), de la France oubliée, du
peuple que la gauche doit sans cesse écouter et accompagner. C'est maintenant qu'il faut engager
la bataille, car je crains (nous craignons) que cela ne soit le Front national qui puisse emporter la
prochaine élection présidentielle.
En tant qu'élu constamment sur le terrain à Châteaudun, en Eure-et-Loir et ailleurs (porte à porte,
marchés, braderies, lotos...), j'observe qu'il y a de nombreuses attentes et que les gens ont un désir
de renouveau, qu'il s'agisse des élus, des pratiques, de l'écoute, des messages portés, des projets
pour développer notre pays et surtout de créer un rapport favorable à l'avenir.
En pleine résonance avec ce travail d'écoute, de terrain, de proximité, je souhaite promouvoir des
thèmes forts et structurants pour notre pays en direction des classes moyennes : la révolution
fiscale (en supprimant 4 ou 5 impôts et en les substituant par la Taxe sur l'actif net ou TAN), l'innovation
à tous les étages, un plan de relance d'investissements européen et français avec en France 50
milliards d'euros dédiés à l'investissement dans le ferroviaire (en particulier les TER), les hôpitaux et
nos maisons de santé, La Poste, les Commissariats de police... c'est à dire nos services publics,
sources de proximité et d'externalités positives, dont ont besoin la France périphérique qui souffre,
les classes moyennes déclassées et désemparées que nous devons aider, la réforme des médias vers
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plus de qualité et d'indépendance... Et ce, dans le cadre d'une ligne engagée dans une volonté de
transformation profonde sociale, économique, politique de la société française, car j'ai
intimement peur d'une victoire prochaine du Front national.
Je le ferai dans le respect de chacun, dans un esprit constructif et positif, avec honneur pour mon Parti
et ses militants.
Nous ne devons surtout pas rester tétanisés par la séquence difficile que nous vivons . Nous
devons aller de l'avant, regarder vers l'avenir et proposer, sans cesse.
Si vous vous reconnaissez dans ma démarche, vous pouvez me soutenir via mon site
http://fabienverdierbap.fr/ et me renvoyer le bulletin de parrainage présent ici :
http://fabienverdierbap.fr/parrainage/
Que vous soyez élu, membre des instances du parti socialiste, militant ou sympathisant, votre soutien
à ma démarche est important pour faire de cette primaire un moment de renouveau du débat à
gauche.
Bien cordialement,
Fabien VERDIER,
35 ans
Conseiller régional,
Conseiller municipal de Châteaudun,
Membre du Parti socialiste.
Site Internet : http://fabienverdierbap.fr
Twitter : @Chateaudun2020
Facebook : Fabien Verdier 2017
*"Il ne faut pas avoir peur de ce que l’on est, il ne faut pas craindre son histoire, il faut avoir confiance
dans son avenir."
1er complément :
Je propose une réorientation stratégique. Une réorientation profonde. Partout, il s'agit de refaire
entrer les classes moyennes dans nos institutions. En leur redonnant la place centrale qu'elles
méritent.
Ainsi :
- 50% des conseillers en cabinet ministériel seront issus des classes moyennes ;
- 30% des fonctionnaires en administration centrale (chefs de bureau et autres) seront issus de la
société civile. Ils seront recrutés en fonction de leurs expériences, compétences... Avec un examen
à l'entrée. Ils seront accompagnés pour cela. Par exemple, une maman qui a beaucoup agi sur une
question de santé publique pour son fils ou un membre de sa famille, a la capacité d'être chef de
bureau "Santé publique" au Ministère des Affaires sociales.
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Nos militants dans les 1 500 sections de France synthétisent cela. Ils sont divers, en âge, en
sociologie, en trajectoire. Nos sympathisants renvoient également à cette image de classes sociales
(comme à Fréjus), qu'il nous faut collectivement reconquérir. Car les classes moyennes (perçues
dans leur situation de déclassement, "descenseur social" et de très difficile promotion sociale)
constituent notre creuset et notre identité.
Pour notre démocratie, un tirage au sort pourra être opéré (comme dans la démocratie athénienne).
De 5 % à 15 % des fonctions électives seraient tirées au sort (comme pour les tribunaux d'assises),
à la fois pour les fonctions municipales, pour l'assemblée départementale, pour l’Assemblée
régionale, pour l'Assemblée nationale... Des formations seront prévues à l'issue du tirage au sort.
D'autres mesures et propositions viendront au fur et à mesure de la déclinaison du projet.
Nous devons en permanence avoir à l'esprit les ouvriers qui commencent à 5h du matin et qui se
lèvent à 03h30 chaque jour. Les petits commerçants et artisans qui se démarrent tôt leur journée et la
finissent tard. Celles et ceux qui ne peuvent se verser un salaire eu égard à leur faible activité. Les
petits retraités qui souffrent... La gauche et le Parti socialiste doivent embrasser l'ensemble des
difficultés rencontrées par nos concitoyens.
La gauche et la BAP doivent toujours penser à ces classes moyennes et au peuple.
Car la gauche, c'est le peuple. C'est sa seule raison d'être.
2ème complément :
Quelques précisions sur les classes moyennes : il est possible de définir la classe moyenne comme les
« 50 % des ménages dont le revenu brut disponible n'appartient ni aux 30 % les plus modestes, ni aux
20 % les plus aisés » (Jörg Muller, CREDOC). En France, cela peut représenter jusqu'à environ 38
millions de personnes.
De plus :
- Quatre français sur dix disent appartenir à deux catégories : les "modestes" et les "défavorisés"" ;
- 44 % des français indiquent s'en sortir difficilement avec les revenus de leur foyer" ;
- 56 % des personnes interrogées sont convaincues qu'elles vivent moins bien que leurs
parents ; 62 % que la génération de leurs enfants vivra moins bien qu'eux"
Source : Enquête sur le déclassement social et l'auto-positionnement dans la Société (IFOP, 2013)
Les classes moyennes recouvrent un ensemble de catégories professionnelles très variées, et
surtout très nombreuses : enseignants, employés (plus de 5 millions de français), personnel soignant
(infirmières et aides soignantes notamment), policiers, ouvriers, petits artisans, petits commerçants,
chargés d'études, chargés d'affaires, sans oublier les professions intermédiaires (cadres
intermédiaires, avocats, géomètres...).
Au-delà, nous pensons qu'il faut englober l'ensemble :
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- des classes moyennes inférieures qui gagnent plus de 1 000 euros et moins de 1 800 euros
(salaire brut mensuel) pour une personne seule (2 700 euros par mois pour un couple) ;
- des classes moyennes intermédiaires qui perçoivent entre 1 800 euros et 2 500 euros (entre 2 700
euros et 3 750 euros pour un couple) ;
- des classes moyennes supérieures qui gagnent entre 2 500 euros et 4 400 euros par mois.
Cette classe – plurielle - se sent en profonde souffrance actuellement. Elle se sent écrasée. Elle a le
sentiment qu'elle paye trop d'impôts et ne reçoit rien en retour. Elle souffre en silence, elle appelle
à l'aide par ses paroles, par son vote et ce depuis de nombreuses années (abstention ou extrême
droite), mais elle n'est pas (jamais) entendue.
Ses paroles sont claires : "on ne nous écoute pas" ; "on ne nous entend pas" ; "nous ne sommes que
bons à payer" ; "la base n'est pas prise en compte" ; "ils (sous-entendu l'élite) ne se rendent pas
compte de notre vie". Et pour finir, cette phrase d'un citoyen appartenant à la classe moyenne : « il y
aura celui qui sera en haut et celui qui sera en bas, il n'y aura plus de milieu ».
Au-delà de la question de définition, nous devons essentiellement nous préoccuper du sentiment (un
sentiment est finalement plus fort qu’une réalité en politique). Ces classes ont un sentiment
d’appartenance à une classe intermédiaire. Elles se définissent et se conçoivent comme tel : ni audessus, ni en-dessous. Elles ont en outre la profonde crainte du déclassement, et perçoivent une
impossibilité à s'élever.
Parfois difficiles à définir, les classes moyennes constituent pourtant le creuset de notre société.
Sans elles, point de démocratie possible. Sans elles, point de développement économique
envisageable. Sans elles, point de redistribution. A l’écoute des classes moyennes renouant avec la
confiance en l'avenir, nous retrouverions l'élan qui nous fait défaut, la solidarité qui nous caractérise
historiquement, l’idéal d’égalité que nous partageons depuis 1789.
Les 5 causes du déclassement et des difficultés des classes moyennes
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