COMITE TECHNIQUE ACADEMIQUE DU 20 janvier 2012
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COMITE TECHNIQUE ACADEMIQUE DU 20 janvier 2012
Académie de REIMS D.S.M. - D.E. 24/02/2012 COMITE TECHNIQUE ACADEMIQUE DU 20 janvier 2012 Assistaient à la réunion : M. Mme Mme Mme CABOURDIN VIEILLARD DEPOYANT-DUVAUT GEHIN Recteur de l'Académie de REIMS Secrétaire Générale d’Académie Secrétaire Générale Adjointe, Directrice des Ressources Humaines Secrétaire Générale Adjointe, Directrice des Structures et des Moyens Pour les points à l'ordre du jour les concernant : M. M. Mme Mme OUDIN LEDOUX VIOT-LEGOUDA DOM Doyen des I.A.-I.P.R. D.A.F.P.I.C Chef de la D.E. Chef de bureau de la D.E.2 REPRESENTANTS DES ORGANISATIONS SYNDICALES MEMBRES TITULAIRES M. M. M. Mme M. Mme M. Mme CONRARDY POMMIER ANCELIN JEANNE GRENET DUPONT KOSC ELIOT SGEN-CFDT CGT UNSA-EDUCATION UNSA-EDUCATION UNSA-EDUCATION FSU FSU FSU MEMBRES SUPPLEANTS M. EVRARD SGEN-CFDT Mme PAILLA UNSA-EDUCATION Mme DESIMPEL FSU M. BOURGEOIS FSU M. RICHOILLEY FSU Mme THUMY FSU Suppléant de M. GIRARDIN MEMBRES INVITE(E)S Mme GREUSARD M. CLEMENT Mme FILHO Mme GAUTHIER Inspectrice de l’académie de Reims, Directrice des Départementaux de l'Education Nationale des ARDENNES Inspecteur de l’Académie de Reims, Directeur des Départementaux de l'Education Nationale de l'AUBE Inspectrice de l’Académie de Reims, Directrice des Départementaux de l'Education Nationale de la MARNE Inspectrice de l’Académie de Reims, Directrice des Départementaux de l'Education Nationale de la HAUTE-MARNE Services Services Services Services 1 Monsieur le Recteur ouvre la séance à 14h15 et désigne Monsieur POMMIER comme secrétaire-adjoint de séance. Déclaration Préliminaire de L’UNSA-EDUCATION Déclaration liminaire de La FSU Déclaration liminaire de la CGT En réponse aux déclarations, Monsieur le Recteur précise qu’il répond sur les questions qui relèvent de son échelon de compétence et que sa responsabilité est de mettre en œuvre au mieux la politique et les directives gouvernementales avec les moyens qui sont accordés. Concernant le premier degré, les propositions qui ont été faites tiennent compte des réalités départementales, mais également de l’histoire de l’académie. Les effectifs élèves n’ont pas forcément évolué au même rythme que les effectifs enseignants. L’objectif est bien celui de la promotion des élèves et de leur égal accès à l’enseignement sur le territoire. Il est nécessaire d’avoir une réflexion sur la notion de proximité pour une école, un collège ou un lycée en tenant compte de l’existence des internats. La notion de mobilité est indispensable pour les élèves qui se dirigent vers des formations post-bac. Pour favoriser cette mobilité, Il nous faut faire des propositions à la Région, aux Conseils Généraux et aux municipalités qui consacrent des moyens aux transports. Il rappelle que l’académie conduit au baccalauréat le % le plus élevé de France de catégories sociauxprofessionnelles défavorisées et qu’il faut continuer à progresser en ce sens. La barrière des moyens financiers ne doit pas être un problème insurmontable pour les élèves. Par ailleurs, il existe des points forts dans la région, notamment son tissu industriel, il faut mettre en place des formations d’avenir, les faire connaître et faire en sorte qu’elles soient attractives. Par exemple, la mention complémentaire « parqueteur » n’existait plus que dans notre académie, nous allons devoir la supprimer car il n’y a que 5 élèves, il s’agit d’un choix difficile. Nous avons la responsabilité de faire revenir des jeunes vers ce type de formation par une action proactive. Il faut arrêter de subir la baisse des effectifs, développer l’attractivité de nos formations et travailler dans l’optique de la formation tout au long de la vie. Toutes ces questions seront abordées lors de la préparation du projet académique. POINT N°1 : DESIGNATION D’UN SECRETAIRE ADJOINT Monsieur le Recteur désigne Monsieur POMMIER comme secrétaire-adjoint de séance. POINT N°2 : APPROBATION DU REGLEMENT INTERIEUR Le projet de règlement intérieur étant remis en séance, Monsieur le Recteur propose de soumettre à la consultation du prochain CTA. Le SGEN-CFDT souhaite toutefois aborder la place des représentants suppléants mentionnée dans l’article 13. Il souhaite que les suppléants puissent assister et prendre part aux débats sans participer aux votes. Par ailleurs, il souhaite que contrairement à ce que stipule l’article 6, les questions à ajouter à l’ordre du jour, puissent être demandées par au moins 1 seul représentant titulaire. Enfin, il souhaite qu’une demie journée point soit consacrée au temps de préparation, comme cela se fait pour les CAPA. L’UNSA-EDUCATION considère également que l’article 13 est trop restrictif, il indique que l’assemblée n’est pas très importante et que le fait que chaque membre titulaire ou suppléant puisse intervenir, apporte de la richesse aux débats. 2 La FSU rappelle que chaque règlement de CTA posait problème sur ce point, mais que les suppléants ont toujours pu intervenir comme ils le souhaitaient. L’UNSA-EDUCATION souhaite que cette possibilité offerte aux suppléants d’intervenir dans les débats soit actée dans le règlement. Monsieur le Recteur répond que cela n’est pas prévu dans le décret. Il est donc nécessaire de s’informer sur ce qu’il est possible de faire. Il fait part de l’expérience de l’académie de Bordeaux quant au positionnement des membres titulaires et suppléants dans la salle du CTA. Concernant les points à l’ordre du jour, il est indiqué que dès que 5 membres demandent à ce qu’une question soit mise à l’ordre du jour, il est obligatoire de l’inscrire. Par contre, si la question n’émane pas d’au moins la moitié des membres, le choix revient au recteur de décider de son inscription ou non à l’ordre du jour. POINT N°3: APPROBATION DU PROCES-VERBAL DU CTA DU 9 DECEMBRE 2011 La FSU demande que soit corrigée la faute de frappe page 4 sur le nom de Monsieur Girardin. L’UNSA-EDUCATION souhaite que l’intervention de Monsieur GRENET concernant le point 7 (page 5) soit modifiée comme suit : « Monsieur GRENET indique qu’un élève de lycée professionnel a intégré une CPGE qui recrute des élèves STI. C’est une première nationale et une véritable évolution sociale. L’unique CPGE STI de l’académie a des difficultés de recrutement liées à la réduction du vivier STI2D. Il est donc indispensable de valoriser la filière STI2D pour assurer la pérennité de la CPGE ST. ». Monsieur le Recteur souhaite d’ailleurs que d’autres élèves issus de lycées professionnels puissent intégrer cette CPGE. La FSU souhaite que le compte rendu des interventions de Monsieur RICHOILLEY soit modifié comme suit : Point n°8 (en haut de la page 9) : « Monsieur RICHOILLEY évoque la question de plusieurs postes de CPGE vacants à l’issue du mouvement 2011 et qui ne figurent pas sur la liste des postes offerts au mouvement 2012. Madame la Secrétaire Générale d’Académie demande à ce que les questions précises soient transmises à la Division des Etablissements ». Point n°9 (en haute de la page 10) : « Il souhaite également que les demandes formulées par le Rectorat soient transmises aux organisations syndicales ». Concernant le POINT N°9, le SGEN-CFDT souhaite savoir si la circulaire «mouvement» sera validée par le groupe de travail ou par le CTA. Monsieur le Recteur répond que les groupes de travail ne valident pas, ils préparent et éclairent les points qui leur sont soumis. Selon le sujet, le CTA peut donner un avis, la décision revenant au Recteur. La FSU demande que soit modifié le terme « flexibilité » par le terme « lisibilité » sur le point 7 concernant la fusion des conseils d’administration. Sous réserves de ces modifications, le procès-verbal est adopté à l’unanimité. POINT N°4 : REPARTITION PAR DEPARTEMENT DES EMPLOIS DU 1ER DEGRE La FSU s’interroge sur la formulation des points à l’ordre du jour, s’ils sont inscrits pour avis ou pour information. Monsieur le Recteur propose que chaque point à l’ordre du jour soit suivi ou du terme «pour avis», ou «pour information». 3 La FSU indique que la notion « pour information » ne signifie pas que le sujet n’est pas débattu. Monsieur le Recteur répond qu’en effet, le terme «pour information» signifie que les sujets peuvent faire l’objet d’échanges et de débats qui peuvent aboutir éventuellement à une nouvelle proposition. La FSU s’étonne que la répartition des emplois des 1er et 2nde degrés ne fasse pas l’objet d’un vote. Dans la mesure où ces suppressions ont un impact sur la répartition et l’organisation des services et la GPEEC, la FSU souhaite pouvoir émettre un avis sur ces moyens. Elle indique qu’il faut rappeler aux chefs d’établissement que le CTA ne décide pas. Le SGEN -CFDT estime également qu’il est nécessaire de pouvoir émettre un avis sur les incidences que portent sur la gestion des emplois, les principales décisions à caractère budgétaire. Toutefois, il est difficile de le faire si les moyens ont déjà été actés. L’UNSA-EDUCATION aimerait pouvoir donner un avis sur les propositions en CTA sous forme de vote comme ce qui doit être fait au niveau du Comité Technique Spécial Départemental. Monsieur le Recteur répond que ce point a fait l’objet de nombreux débats au niveau national. Ces points sont donnés pour information et l’ensemble des académies procède de la même façon. A la lecture de l’article 34, au niveau du CTA, il n’y a pas encore d’incidence sur un établissement, c’est seulement dans le cadre de la répartition départementale que celle-ci intervient. C’est donc à ce niveau qu’il doit y avoir un vote. Les éléments et les critères qui ont amené à la répartition des suppressions d’emplois entre les départements sont données pour permettre un échange sur cette proposition. Il est possible d’émettre un vote, un avis ou une motion sur l’information qui est transmise, mais il n’est pas possible de donner un avis au sens réglementaire du terme. Le SGEN-CFDT souhaite savoir si le CTSD sera le seul lieu où seront débattues les DGH y compris celles des lycées et L.P. Monsieur le Recteur répond qu’à partir du 1er février 2012, sous l’égide du décret du 5 janvier 2012 relative à la nouvelle gouvernance académique, les Inspecteurs d’académie auront davantage de responsabilités territoriales. Dès cette année, les proviseurs ont d’ores et déjà commencé à travailler de façon plus étroite avec eux. Il est nécessaire de travailler plus finement sur la répartition des compétences entre les différentes instances que sont le CTA, les CTSD et le CHSCT. Il s’agit d’une réflexion qui se fait au niveau national à laquelle sont associées les organisations syndicales. Madame la Secrétaire Générale d'Académie indique qu’il a été demandé aux Inspecteurs d’académie de présenter les possibilités de retrait d’emplois en tenant compte de la configuration du département, des réseaux d’écoles, de leur nombre et des personnels hors la classe sachant que les fermetures de classes sont liées à la démographie du département au regard des prévisions d’effectifs. Soit : Dans les Ardennes : Dans l’Aube : Dans la Marne : Dans la Haute-Marne : -407 élèves +84 élèves -35 élèves -290 élèves. Madame la Secrétaire Générale d'Académie indique la part des enseignants hors la classe. La FSU est satisfaite de constater que les informations demandées lors du dernier CTA ont été indiquées dans les documents notamment en ce qui concerne les taux d’encadrement et la scolarisation des enfants de deux ans. Elle aimerait disposer, dès que cela sera possible, des informations concernant en termes de classes, le solde des ouvertures et fermetures. Elle souhaite également connaître les autres critères qui ont été utilisés pour calculer les suppressions au niveau départemental. 4 Monsieur le Recteur répond que le solde des ouvertures et fermetures de classes doit être regardé sous réserve de l’évolution démographique et nationalement. Madame l’inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’éducation nationale des Ardennes explique que le CTSD n’a pas encore été consulté, il n’est pas possible à ce stade d’indiquer combien de classes vont être fermées dans le département. La répartition devra se faire en fonction des classes mais également en tenant compte des enseignants hors la classe sur la base de discussions et de projets. La FSU estime qu’il doit être possible de donner un ordre d’idée sur les suppressions au regard des 648 élèves en moins sur l’académie. Elle demande si les suppressions seront basées sur la base du nombre d’élèves par classe, sur les réseaux d’aide. Elle demande également si des postes de psychologue scolaire vont être supprimés à la rentrée dans l’académie. Monsieur le Recteur répond qu’au niveau académique, des indicateurs ont été donnés mais qu’au niveau départemental, le dialogue doit être plus fin, c’est donc bien au niveau du CTSD que la réponse sera apportée. Concernant les postes de psychologues scolaires, ils sont gérés par les directions académiques. Il est souhaitable que les psychologues scolaires puissent intervenir auprès des enfants qui en ont le plus besoin, dans les cas où l’enseignant ne peut intervenir. L’UNSA-EDUCATION considère que les retraits d’emplois sont supérieurs à la baisse démographique, dès lors que nous perdons 4 élèves, nous perdons un poste, il n’y a plus de corrélation entre la baisse démographique et les retraits d’emplois. Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux aboutit à cela. Monsieur le Recteur indique qu’il ne peut pas y avoir de corrélation directe entre le nombre d’élèves et les suppressions d’emplois car dans le 1er degré certains professeurs ne sont pas devant élèves. Par ailleurs, notre académie possède un nombre de professeurs par élèves très au-dessus de la moyenne nationale. Il rappelle que l’académie de Reims est la seconde académie la plus préservée, dans d’autres académies, les effectifs d’élèves sont en hausse et le nombre de professeurs en baisse. Si la taxation avait été exercée de façon arithmétique, il aurait fallu rendre trois fois plus postes dans le 1er degré. Il est nécessaire de regarder partout où nous sommes au-dessus de la moyenne nationale. Afin d’être sûr que nous optimisons toujours bien nos moyens pour les élèves. LA FSU indique qu’il y a quelques années, il y avait 48 à 50 % des enfants de deux ans scolarisés en maternelle, ce chiffre est désormais de 13.2 %. De nombreux postes en réseaux d’aide vont être supprimés, alors que ces professeurs apportent un soutien très important à des élèves en grande difficulté. Il faut garder à l’esprit que notre académie cumule un certain nombre de handicaps reconnus par le Ministère. Par ailleurs, il est également possible de faire des comparaisons au niveau européen. La France est le pays ayant le taux d’encadrement le plus défavorable, il s’agit d’un rapport de l’OCDE qui montre qu’en France on compte 1 enseignement pour 19,9 élèves, alors qu’en Autriche le taux est de 12,9 et de 12,6 en Belgique. Certes, il est possible de faire des comparaisons avec le niveau national, mais au niveau européen, la différence est très importante et les écarts se creusent. Monsieur le Recteur répond qu’il entend les arguments des organisations syndicales mais se garde de débattre sur des sujets nationaux. Il explique que l’objectif est de s’assurer que le «plus» que possède l’académie par rapport à d’autres, permet d’avoir certains types d’actions pour les élèves qui en ont besoin, il convient donc d’expliquer véritablement l’intérêt de ces dispositifs. POINT N°5 : CARTE DES FORMATIONS Monsieur OUDIN explique que les IA-IPR ont été partie prenante concernant la réflexion sur la carte des formations générales et technologiques. La connaissance des disciplines et des équipes a permis d’apporter des éclairages sur les choix et les évolutions possibles selon les établissements. Les choix d’évolution de la carte des formations dans l’académie de Reims à la rentrée 2012 ont été guidés par des objectifs d’amélioration de la qualité de l’offre et de la qualité des structures à même de faire mieux réussir les élèves. 5 La qualité de l’action pédagogique dans chaque lieu concerné n’est pas remise en question mais la seule implication des équipes ne peut pas toujours permettre de bien faire réussir les élèves ou de bien les préparer à la poursuite d’études. L’existence d’équipes pédagogiques étoffées, le regroupement sur un même pôle de diverses formations de la même famille qui crée la dynamique et l’environnement nécessaire, la présence d’un effectif suffisant permettant de proposer différentes spécialités ou options, un choix équilibré d’orientations sur un bassin, sont les principaux critères qui ont guidés la réflexion engagée depuis plusieurs année et qui devra se poursuivre les années suivantes pour que l’Éducation nationale assure ses missions avec toujours plus de réussite pour les élèves qui choisissent de suivre une formation dans un établissement de l’académie. Concernant le transfert progressif de la filière générale du lycée Bazeilles vers le lycée Pierre Bayle de Sedan, il s’agit ici de renforcer l’identité du lycée de Bazeilles. En tant que lycée des métiers de l’hôtellerie et la restauration, il a vocation à accueillir des élèves de toute l’académie et des académies voisines. Ce pôle va être renforcé avec le projet de création d’une licence professionnelle avec le CNAM et à l’étude avec l’URCA. Concernant la fermeture de la série technologique tertiaire au lycée Vauban de Givet et son transfert vers le lycée de Revin, il s’agit notamment de permettre aux élèves d’avoir accès aux différentes spécialités ou options de cette série rénovée. Concernant le transfert de la filière STL du lycée Val de Murigny vers le lycée Libergier, le lycée Murigny accueille cette année uniquement 6 élèves en première dans cette filière. Le baccalauréat STL étant aussi présent dans l’offre du lycée Libergier, avec ses deux spécialités, le regroupement de cette série sur un seul pôle de compétence est cohérent avec le label « lycée des métiers des biotechnologies» c’est-à-dire dans le droit fil de la vocation de la filière technologique de laboratoire rénovée. A ce titre, il est cohérent qu'il agrège les ressources et l'offre de formation de la voie technologique « sciences et technologies de laboratoire » dans ses deux spécialités. Concernant le transfert de la spécialité sciences de l’ingénieur dans la série scientifique du baccalauréat général du lycée Edouard Herriot de Sainte-Savine vers le lycée Les Lombards de Troyes, le but est de renforcer l’identité de chaque établissement. Ainsi, ce transfert permettra de renforcer le pôle scientifique et technologique du lycée des Lombards. Enfin, l'option « arts du cirque » est créée au lycée Pierre Bayen de Châlons-en-Champagne à la rentrée 2012 au niveau de la seconde. La FSU considère qu’il existe un problème de méthode, particulièrement en ce qui concerne l’information des équipes pédagogiques qui n’ont été tenues informées qu’à partir du lundi 16 janvier. Historiquement, le lycée de Bazeilles a déjà été fragilisé en 2003 lorsque la filière ES avait été supprimée, cette suppression n’avait pas forcément conduit les élèves de Bazeilles au lycée Pierre Bayle, les élèves s’étaient davantage orientés vers la filière scientifique. La fermeture de la filière générale peut donc entraîner une fuite des élèves vers le privé ou vers le lycée de proximité dans la Meuse. Monsieur le Recteur répond qu’il faut être attentif à l’environnement des élèves, mais ce regroupement, indépendamment du point positif sur la lisibilité, va permettre aux élèves actuellement scolarisés à Bazeilles de bénéficier d’une offre d’options plus importante. L’objectif est de conforter une dynamique sur le lycée Pierre. Bayle pour permettre ainsi à l’ensemble des élèves du secteur d’en bénéficier. La FSU fait remarquer que la fermeture de la filière STG sur le lycée de Givet se fait à la fois au niveau première et au niveau terminale, des élèves vont donc devoir changer d’établissement en cours de cursus. Par ailleurs, elle fait remarquer que sur Givet, le contrat liant la ville avec le centre d’entraînement de commandos se terminera à la fin de l’année 2013, il est possible que certaines conséquences en découlent sur l’établissement. Monsieur le Recteur indique qu’une filière STG comptant 14 élèves à Givet est loin d’être optimale, notamment dans la perspective de la mise en œuvre de la rénovation de la filière qui devient à partir de la 1ère, dès septembre 2012 STMG ; mais obliger des élèves à changer d’établissement en cours de cursus n’est pas satisfaisant non plus. 6 La clé d’entrée de ces modifications de structure dans le second degré est bien l’amélioration de l’offre pédagogique, mais il est possible d‘envisager une fermeture progressive par niveau si cela parait préférable. La FSU prend l’exemple de Revin où la filière littéraire avait été fermée afin de renforcer le lycée Vauban de Givet mais dont les élèves ont finalement opté pour le lycée Chanzy de Charleville. Madame l’inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’éducation nationale des Ardennes indique que sur le contrat de redynamisation, des réunions ont régulièrement été organisées avec la préfecture. Des sections sportives ont été ouvertes dans le cadre de ce contrat mais elles fonctionnent difficilement, c’est le cas notamment de la section sportive. Le contrat est arrivé à son terme en 2011 même s’il peut éventuellement être prolongé pendant 2 ans. La FSU indique que les enseignants du lycée les Lombards de Troyes et du lycée de Sainte-Savine n’étaient pas au courant mercredi du projet de transfert de la filière Sciences de l’Ingénieur. Pour le lycée Val de Murigny, les enseignants se demandent pourquoi le transfert de la filière STL ne s’est pas fait du lycée Libergier vers le lycée Val de Murigny. Ils s’interrogent également sur l’ouverture d’un BTS autour des métiers de l’imprimerie. Le SGEN CFDT s’interroge sur le fait que ce transfert de filière intervient un an après la fusion du lycée Val de Murigny et du L.P Croix Cordier, des établissements qui ont donc déjà fourni des efforts. Ce transfert ne va pas forcément dans le bon sens pour réussir la fusion. Le SGEN CFDT indique qu’utiliser l’argument de la bonne formation des professeurs ne paraît pas recevable. La FSU s’interroge sur la non mise en concurrence des établissements, il aurait été possible d’opérer le transfert de la filière dans l’autre sens. Concernant le transfert du lycée Val de Murigny» vers le lycée Libergier, Monsieur OUDIN explique que la double valence n’était pas présente au lycée Val de Murigny contrairement à Libergier. Certes, les professeurs de Val de Murigny pouvaient assurer cette double valence, mais au regard des effectifs il aurait été paradoxal d’opérer le transfert vers Val de Murigny plutôt que vers Libergier. Madame la Secrétaire Générale d'Académie répond que le lycée Val de Murigny ne compte que 6 élèves à la rentrée dans cette filière, donc la question de l’émulation pour la formation des élèves est également prise en compte dans la prise de décision. Monsieur le Recteur indique également que le lycée Val de Murigny réfléchit actuellement sur sa carte des formations. Il faut trouver une vraie cohérence de la carte des formations offertes et travailler en réseau. Sur la filière STL, il s’agit d’être cohérent, il ne faut pas toujours raisonner en termes quantitatifs mais parfois il faut se rendre à l’évidence. En revanche, il faut effectivement revoir la méthode concernant l’information des professeurs. L’UNSA-EDUCATION s’interroge sur l’avenir de certains établissements si leur secteur de recrutement est limité. Afin d’aider les établissements, il convient d’ouvrir les secteurs de recrutement. Monsieur le Recteur répond que notre mission n’est pas d’aider les établissements en difficulté du fait d’une carte des formations mal construite, mais de fournir un enseignement de qualité à l’ensemble des élèves sur le territoire en faisant évoluer notre dispositif au besoin avec l’accessibilité la plus pertinente. En revanche, il faut avoir une approche dédiée pour les établissements en difficulté lorsqu’ils sont isolés sur un territoire. 7 Dans une académie où les effectifs sont en baisse, il convient d’avoir un langage de raison. Les établissements qui ont un internat disposent d’atout dans l’adaptation inéluctable de notre dispositif de formation. Madame l’inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’éducation nationale de la Marne explique que le lycée Val de Murigny est sur un petit secteur. Au sud de Reims, le territoire est insuffisant pour alimenter les 3 lycées. Il faut réfléchir pour travailler en réseau et répartir les filières ou les options entre les trois établissements. La filière générale est trop présente sur le secteur au regard des possibilités de recrutement, il faut répartir les élèves de façon intelligente et cohérente. La FSU demande si la carte des enseignements d’exploration a fait l’objet de modifications. Madame l’inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’éducation nationale de la Marne répond par l’affirmative notamment parce que certains enseignements d’exploration sont peu attractifs. Là aussi, il est nécessaire de faire un travail de réflexion et de mise en réseau. La FSU demande si l’ouverture de l’option «Arts du cirque» au lycée Bayen de Châlons-en-Champagne entraîne la création d’un poste spécifique académique. Monsieur le Recteur indique que le poste sera profilé et publié en poste spécifique académique. Monsieur Ledoux prend la parole sur la carte les formations professionnelles. Sur le contexte, il explique que dans le cadre du contrat de plan régional développement des formations professionnelles, les méthodes et procédures de travail ont évolué. La rénovation de la voie professionnelle arrive à son terme et se situe dans un contexte de baisse de 2,6 % des effectifs, elle est suivie de la rénovation de la filière technologique. Sur la méthode, la démarche est pluriannuelle, l’approche est globale car elle comprend l’Education Nationale, l’Enseignement Agricole, l’apprentissage au niveau scolaire et supérieur. Les ouvertures sur l’apprentissage ont été proposées en tenant compte des propositions de la voie scolaire, il y a moins d’étanchéité et le travail est davantage coordonné et institutionnalisé. Le travail a été conduit au niveau académique puis avec les Inspecteurs d’académie au niveau départemental. Le CCREFP va être saisi le 24 janvier 2012 sur la base de ces mêmes propositions. Concernant les principes, le but est de régénérer l’offre de formation, de consolider les pôles de compétences notamment avec les lycées des métiers et de développer la mixité des publics négociée avec le Conseil régional. L’ensemble avec pour intentions : l’exhaussement des formations et la montée en charge de l’individualisation des parcours grâce notamment à des passerelles. Concernant le lycée Val de Murigny, la possibilité a été évoquée de le labelliser «lycée des métiers des industries graphiques» mais il n’est pas possible d’aller plus loin si le secteur professionnel ne s’engage pas plus avant. L’UNSA-EDUCATION s’inquiète du devenir du lycée de Joinville suite au transfert de la SEP vers Saint-Dizier et Chaumont, mais également de l’avenir des élèves car les moyens de transports ne sont pas très pratiques. Monsieur le Recteur répond que les effectifs dans ces filières sont très faibles (deux demi-sections de 13 et 15 élèves). En 2011, seuls 35 % des élèves de ces sections ont obtenu leur baccalauréat, c’est à dire que près de 7 élèves sur 10 se sont retrouvés en situation d’échec. Dans la mesure où les parents ont essentiellement comme indicateur les résultats au bac, les seuls élèves qui demeurent dans l’établissement sont ceux issus de familles dont les moyens financiers ne leur permettent pas de faire autrement. Par ailleurs, l’armée a dénoncé la convention qui la liait à l’établissement compte tenu du niveau insuffisant des élèves. Il était nécessaire d’agir en proposant ce transfert des formations. Il faudra travailler sur le cas individuels de chaque élève. Il convient de signaler que la SEP de Joinville ne compte aucune fille. Ce qui suppose que les jeunes filles effectuent déjà les déplacements vers Chaumont et Saint Dizier pour suivre des formations professionnelles sans que cela n’ait soulevé de difficultés. 8 Le SGEN-CFDT explique qu’il a été contacté par les enseignants du L.P Armand Malaise qui indiquent ne pas avoir été mis au courant en amont de la fermeture du CAP «menuisier». Là encore, la question de la méthode se pose. Concernant le transfert du CAP «Agent Polyvalent de Restauration» du lycée Bouchardon vers le L.P les Franchises, il semblerait que de nouvelles cuisines aient été aménagées pour ce CAP. De plus, il s’agit de bassins où les populations sont fragiles. Monsieur LEDOUX répond qu’il s’agit sur ces cas de renforcer les pôles de compétences, particulièrement sur Chaumont où proposer un CAP «APR» sans se positionner sur la filière complète est contre-productif. Ce transfert a été annoncé et discuté avec les professionnels. Il s’agit de reconstruire l’offre de formation d’un établissement. Madame l’inspectrice d’académie, directrice des services départementaux de l’éducation nationale de la HauteMarne ajoute qu’il faut également regarder l’origine géographique des élèves.Certains viennent de Nogent, d’autres de communes plus proches de Langres. Ces élèves vont faire l’objet de mesure d’accompagnement pour que les choses se déroulent au mieux. Concernant les locaux du L.P de Chaumont, l’aménagement n’a pas encore été fait, il est possible qu’une convention soit passée avec le CFA pour l’utilisation de ces locaux. L’UNSA-EDUCATION fait remarquer que la mention complémentaire parqueteur ne comptait pas beaucoup d’élèves mais que chacun d’eux trouvait un emploi. Monsieur LEDOUX explique qu’il s’agit d’une formation originale mais que trop peu d’élèves en bénéficiait. Elle sera maintenue au lycée des Lombards sous forme de contrat de professionnalisation avec en consquence, obligation pour la profession de s’engager. C’est également ce qui a été fait sur la formation «maroquinerie» dans les Ardennes. Les élèves sont sous contrat avec une entreprise et sont rémunérés. L’UNSA-EDUCATION s’interroge sur le désintérêt des élèves sur la formation « ascensoriste » qui connaît des difficultés de recrutement et qui pourrait donc à terme être menacée. Monsieur Ledoux répond que cette formation ouverte récemment n’a pas connu de montée en puissance. Là non plus, la profession ne s’engage pas autant qu’elle le devrait. Cette formation pourrait être maintenue sous une autre forme. Monsieur le Recteur annonce qu’en termes de moyens, les évolutions présentées de la carte des formations entraînent une augmentation de 3 Equivalent Temps Plein. POINT N°6 : INFORMATION SUR LA REPARTITION DES EMPLOIS D’ENSEIGNEMENT DU 2ND DEGRE PAR TYPE D’ETABLISSEMENT Madame la Secrétaire Générale d'Académie explique que dans le cadre du retrait d’emplois dans le second degré, le Recteur a fait valoir lors du dialogue de gestion les arguments selon lesquels la réflexion sur les réseaux établissements et sur la carte de formation nécessitaient un temps supplémentaire. En définitive, l’académie devait au départ être taxée de 235 postes, mais au final 177 postes seront supprimés, soit 25 % de moins. 9 La méthode de répartition proposée au Ministère est fondée sur les différents leviers habituels, mais cette année, une nouvelle méthode de travail a été expérimentée avec une étape de dialogue déconcentré vers les Inspections académiques préfigurant la mise en place du décret sur la gouvernance. Le processus n’est pas encore complètement abouti mais il est bien installé et il a permis de mieux prendre en compte la dimension de l’orientation des élèves avec l’intervention des IEN-IO dans le processus. Sur les lycées professionnels, les retraits sont essentiellement dus à la baisse démographique ainsi qu’à la fin de la rénovation de la voie professionnelle. Une nouvelle méthode a également été mise en place en ce qui concerne les DGH des établissements. Une DGH prévisionnelle a été transmise aux lycées et L.P avant les modifications de structures, ce qui a permis d’engager un vrai dialogue individualisé avec les chefs d’établissements un peu plus tôt dans l’année, afin d’affiner au mieux la dotation et particulièrement la répartition entre heures-poste et HSA. A ce jour, le taux d’HSA est en légère baisse par rapport à l’année dernière. A cette nouvelle méthode de travail s’est ajoutée l’expérimentation de la gestion des collèges du département de la Marne par la DE du rectorat. Le SGEN-CFDT demande si la DGH prévisionnelle transmise aux établissements doit être communiquée au sein de la commission permanente. Par ailleurs, il souhaite savoir quel est le devenir des élèves qui, à l’issue d’un baccalauréat professionnel 3 ans, n’obtiennent pas leur diplôme. L’éventualité d’une 4ème année avait été évoquée afin que ces élèves puissent repasser uniquement les matières « manquantes ». Madame la Secrétaire Générale d'Académie répond que dans ce cas, un redoublement « classique » est mis en place avec un accompagnement personnalisé plus ciblé, mais il faut veiller à ne pas reconstituer un baccalauréat professionnel en 4 ans. Monsieur le Recteur répond que sur l’envoi des DGH prévisionnelles, il s’agissait de partager une information nécessaire à tous pour évoluer ensemble. La diffusion de ces données de façon plus large n’était pas possible car un document provisoire est encore trop souvent accueilli comme un document définitif. Il est donc compréhensible qu’à ce stade de la préparation de la rentrée les proviseurs n’aient pas échangé avec leur équipe pédagogique. Désormais, la DGH est définitive et les Proviseurs peuvent officiellement en discuter avec leur équipe pédagogique. La FSU souhaite savoir si au niveau national, les retraits d’emploi s’élèvent à 6500 ou à 5500 postes. Concernant l’envoi des DGH prévisionnelles, elle souhaite également connaître le nombre d’établissements qui ont répondu, ceux qui n’ont pas répondu et ceux dont les réponses n’étaient pas exploitables. Madame la Secrétaire Générale d'Académie répond que le retrait d’emploi sur le second degré s’élève à 5550 emplois de personnels enseignants. Madame VIOT-LEGOUDA répond que 33 établissements, lycées et L.P. confondus ont transmis des données exploitables suite à l’envoi des DGH prévisionnelles La FSU souhaite savoir quelle méthode a été retenue pour le calcul des dotations des classes de seconde et si la méthode du H/E est toujours utilisée. Madame VIOT-LEGOUDA répond que le calcul à la structure a été retenu, il est plus simple et plus conforme à la réalité des établissements. Madame la Secrétaire Générale d'Académie précise qu’il n’a jamais été vraiment possible de s’affranchir d’un calcul à la structure car dans le cadre du dialogue avec le chef d’établissement, on revenait finalement toujours à la notion de structure. 10 La FSU s’interroge sur le financement des options « informatique et sciences du numérique » et « droit et enjeux du monde contemporain ». Madame la Secrétaire Générale d'Académie répond que le financement des sections européennes et des sections sportives n’apparaît pas encore dans les DGH des établissements, car elles font l’objet d’une évaluation spécifique en commission académique. Concernant les options, les Inspecteurs d’académie ont reçu des préconisations académiques pour leur ouverture. Leurs implantations seront arrêtées par M. le Recteur sur la base des propositions faites par les Inspecteurs d’académie. La FSU s’interroge sur les heures de majoration de service et les effectifs à partir desquels elle doit être appliquée. Il semble que la Division des Etablissements ait indiqué que cette majoration était applicable à partir du 37ème élève alors que dans le décret de 1950, il est clairement indiqué qu’elle s’applique au 36ème élève. Monsieur le Recteur répond que cette situation doit être directement traitée dans l’établissement. La FSU souhaite connaître la date de remontée des TRMD. Madame la Secrétaire Générale d'Académie indique qu’il faut garder à l’esprit que le TRMD est un outil qui n’est pas figé lors de la remontée au mois de février. Cette remontée est néanmoins nécessaire pour l’ouverture du mouvement en termes de créations et suppressions de postes. L’objectif est de limiter les ajustements de juillet liés à l’affectation des élèves. Le SGEN-CFDT s’interroge sur certains moyens accordés au L.P, notamment en ce qui concerne la « conduite routière » où les moyens accordés ne sont pas suffisants. Madame VIOT-LEGOUDA indique que les dotations sont calculées à partir des grilles réglementaires. La division des établissements n’a pas eu connaissance qu’il manquait des heures. Il s’agit du calcul qui avait été fait pour l’année 2010-2011. POINT N°7 : MESURES DE RENTREE EN EMPLOIS ADMINISTRATIFS Madame la Secrétaire Générale d'Académie explique que le tableau qui a été transmis est légèrement modifié, sur la ligne du BOP 214 au niveau de l’Inspection Académique des Ardennes, un seul emploi est retiré au lieu de deux, alors qu’un emploi supplémentaire est retiré sur le Rectorat. Sur les emplois administratifs, le niveau des retraits pour l’année 2012 sur les BOP 214 et 141 est de 11 ETP : 10 ETP au titre des emplois de la filière administrative, des personnels de laboratoire et 1ETP au titre du redéploiement de moyens lié à la mise en œuvre de SIHREN. L’objectif est de limiter chaque fois que cela est possible les mesures de cartes scolaires pour les personnels. Sur le BOP 141, les retraits concernent les emplois de laboratoire où par anticipation un poste avait déjà fait l’objet d’un «gel» l’an dernier. Parallèlement, un groupe de travail va se réunir afin d’étudier l’implantation des postes d’ATRF (ex adjoints techniques de laboratoire) afin de s’assurer qu’ils sont implantés au bon endroit notamment en lycée. L’UNSA-EDUCATION fait remarquer qu’il est dommage que ce point soit à chaque fois abordé en fin de CTA. Elle indique que le retrait d’emploi sur les inspections académiques amène à réfléchir sur leur devenir et viabilité. Monsieur le Recteur demande si l’UNSA EDUCATION souhaite faire des propositions de répartition différente de retrait d’emploi. Il précise par ailleurs, qu’il n’y a pas de volonté de traiter les situations relatives aux personnels administratifs en fin de séance et que l’on veillera à inscrire ce point à l’ordre du jour des prochains CTA en meilleure place. 11 L’UNSA-EDUCATION répond par la négative et qu’il faut garder une présence territoriale des inspections académiques. Elle fait remarquer que la situation de l’inspection académique de la Haute-Marne est délicate et que les conditions de travail deviennent déplorables. Certes, il n’y a pas de mesure de carte, mais le poste qui existait auparavant n’est plus pourvu celai met en péril les services administratifs. Monsieur le Recteur répond que le rôle des personnels administratifs est indissociable du bon fonctionnement de notre institution et rappelle que sont évitées au maximum les mesures de carte. Madame la Secrétaire Générale d'Académie indique que le recensement des départs en retraite est en cours. Il faut regarder les dates de départ effectives, afin d’évaluer le niveau éventuel de surnombre que cela génère par rapport à la masse salariale. La FSU indique qu’une suppression à l’inspection académique des Ardennes ou de la Haute-Marne est plus difficile qu’à l’inspection académique de la Marne. Les personnels des Inspections sont demandeurs de réunions d’informations et souhaitent pouvoir proposer des idées sur l’organisation. Monsieur le Recteur répond qu’il faut un rééquilibrage mais qu’il n’est pas possible de faire la même chose dans chaque inspection académique. La FSU s’interroge sur la suppression d’un emploi à l’inspection académique de l’Aube. Monsieur l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale de l’Aube répond qu’il est très vigilant sur la situation du RAIP du département. Madame la Secrétaire Générale d'Académie intervient sur la question de l’équilibre entre départements qui est le résultat d’une analyse complexe et qui prend en compte les mesures prises au cours des années antérieures. L’année dernière l’inspection académique de la Marne s’est vu retirer 3 emplois et a donc fourni un effort important sachant qu’au mois de mars 2012, la gestion des personnels du 1er degré du privé va être mutualisée par ce service. Sur les concertations, chaque CTSD a été et continuera de fournir les informations aux organisations syndicales qui sont représentées. Des groupes de travail sont prévus avec les organisations syndicales pour étudier les mesures à prendre pour la préparation de la rentrée 2012, toutes les mesures de retraits d’emplois seront étudiées dans ce cadre de concertation. Concernant les ITRF, le Recteur a précisé que la filière informatique ne serait pas concernée par les suppressions de postes. C’est la raison pour laquelle le retrait d’emploi initialement prévu à l’inspection académique des Ardennes a été modifié. La FSU fait remarquer que sur le programme 141 les 4 emplois supprimés devraient être des postes de laboratoire. Madame la Secrétaire Générale d'Académie le confirme. Un groupe de travail devrait se tenir dans les jours à venir pour étudier ces propositions qui sont vues également dans une perspective pluriannuelle de redéploiement. En ce qui concerne l’avis des organisations syndicales sur les points concernant les suppressions de postes, les représentants élus du CTA expriment à l’unanimité un vœu défavorable sur le retrait de 341 emplois dans l’académie. POINT N°8 : QUESTIONS DIVERSES La FSU souhaite savoir si le CHS-CT peut émettre un avis. Le SGEN-CFDT aimerait savoir si les infirmières scolaires vont passer en catégorie A. 12 L’UNSA-EDUCATION demande si la constitution des groupes de travail tient compte des résultats des dernières élections et quel est le calcul qui a été pris en compte pour définir la représentation des organisations syndicales. Madame la Secrétaire Générale d'Académie énumère la liste des différents groupes de travail qui se réuniront prochainement : • • • • • • • • Groupe de travail sur les personnels administratif et techniques, chargé notamment d’étudier le bilan de mise en œuvre de la PFR. Groupe de travail « modalités d’implantation des personnels de laboratoire » Groupe de travail sur le« réseau EPLE/ cités scolaires » qui s’est déjà réuni une fois. Groupe de travail sur « l’implantation des postes « COP-CPE ». Groupe de travail sur «le réseau EPLE et son incidence sur la carte comptable ». Groupe de travail sur «le mouvement intra académique». Groupe de travail sur « les conditions de travail des TZR et personnels contractuels ». Groupe de travail sur les « contrat AED et vie de l’élève ». La représentation des organisations syndicale lors des groupes de travail généralistes sera issue du CTA. En ce qui concerne la gestion des corps, la représentation sera plutôt issue des CAPA. Le SGEN -FDT indique que les personnels GRETA seront en grève le 09 février 2012, mouvement lié au passage GRETA en « GIP ».Il souhaitent savoir s’ils peuvent être reçus lors d’une audience.Il fait remarquer que les personnels de l’académie n’ont pas d’information sur cette question. Monsieur le Recteur répond qu’une réflexion est engagée au sein des GRETA, Monsieur Ledoux pourra donner des informations plus précises lors du prochain CTA. Le SGEN-CFDT considère qu’il n’est pas normal que les modalités de passage en GIP ne fassent pas l’objet d’une réflexion en groupe de travail. L’article 22 du règlement intérieur indique : « Seules les organisations syndicales disposant d’au moins un siège au comité technique ministériel peuvent participer aux groupes de travail convoqués par l’administration et portant sur les sujets relevant de la compétence dudit comité technique ministériel. L’organisation syndicale désigne librement son ou ses représentants à ces groupes de travail. De même, lorsque le siège est détenu par les organisations syndicales ayant déposé une liste commune, le ou les représentants sont désignés librement par ces organisations. ». Selon cet article, un groupe de travail peut être mis en place lorsqu’il s’agit d’un corps particulier, mais lorsqu’il s’agit d’un emploi le CTA doit pouvoir finaliser un avis. Monsieur le Recteur répond que le CTA ne donne pas un avis sur tout, il est logique que les organisations syndicales soient informées car elles siègent également en groupe de travail. Un groupe de travail ne prend pas de décision, les points qui devront être votés, le seront en CTA. La FSU souhaite savoir quand le CHS-CT se réunira. Madame la Secrétaire Générale d'Académie répond qu’il devrait être réunit en février. Il faudra notamment réfléchir aux compétences des CHS-CT départementaux par rapport au CHS-CT académique. La FSU s’interroge sur le statut du secrétaire de séance du CHS-CT. Monsieur le Recteur répond que dans un premier temps il convient de le mettre en place et qu’ensuite au regard des textes, nous nous donnerons les moyens collectivement de bien fonctionner. L’UNSA-EDUCATION s’interroge sur la représentativité des organisations syndicales dans le cadre de la constitution des groupes de travail sur le second degré. Madame DEPOYANT-DUVAUT explique que chaque organisation syndicale ayant au moins un siège dans une des commissions doit pouvoir être représentée dans chaque groupe de travail. 13 14