PV de synthèse des remarques du public - Sanary-sur-Mer
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PV de synthèse des remarques du public - Sanary-sur-Mer
ENQUÊTE PUBLIQUE RELATIVE au : projet de Plan Local d’Urbanisme de la commune de SANARY SUR MER Du 19 Novembre au 21 décembre 2015 ouverte par arrêté municipal du 28 octobre 2015, mairie de Sanary Sur Mer Commissaire enquêteur : Marc Bertucchi Décision du Tribunal administratif de Toulon, en date du 14/08/2015 Dossier n° E15000058 /83 PV de synthèse des remarques du public 1 E15000058 /83 Au cours de cette enquête, 167 personnes ont apposé une mention manuscrite dans le registre d’enquête (de R1 à R167). J’ai reçu 94 courriers (enregistrés de L1 à L94) et 128 courriels (enregistrés de M1 à M128). Tous ces courriers et courriels ont été annexés au registre d’enquête. J’ai assuré au total 15 demi-journées de permanence au cours desquelles j’ai reçu la visite de 160 personnes environ. La répartition de ces visites a été relativement harmonieuse tout au long de l’enquête : la file d’attente a toujours été maitrisable et je n’ai que très rarement eu de moment de relâche. Certains des visiteurs n’ont rien mentionné sur le registre, alors que des remarques inscrites sur ce registre l’ont été en dehors des permanences. Enfin, nombre des courriers enregistrés m’ont été directement apportés et remis en main propre. Les remarques émises sont souvent des demandes de particuliers qui voudraient voir résoudre un problème personnel (le plus souvent : rendre constructible un terrain qui ne l’est pas ou plus …). Les autres avis sont plutôt partagés. Les critiques du projet sont nombreuses. Elles portent sur les choix de zonages et les règlements afférents, les emplacements réservés, de voirie ou sur terrains privés, ou sur les choix faits par la municipalité en matière d’aménagement urbain, public, paysager, etc. Beaucoup d’avis sont également très positifs, sur le projet lui-même ou sur les options retenues en général par la municipalité en matière d’urbanisme. D’une manière générale c’est la question de la qualité de vie à Sanary qui motive les critiques ou les éloges. Pour beaucoup, la situation se dégrade régulièrement, notamment par l’accroissement de la circulation automobile et le « bétonnage » de la ville avec l’apparition d’immeubles de plus en plus hauts. Ceux-là disent ne plus reconnaître « leur Sanary » ! Cependant, nombreux sont aussi ceux qui rendent hommage à l’action de la municipalité qui sait préserver le caractère de la ville tout en l’accompagnant vers la modernité. Les remarques exprimées par le public sont listées ci-dessous par centre d’intérêt. 1- Constructibilité 11- Zone A ou N De nombreuses personnes demandent à pouvoir construire sur leur terrain qu’elles possèdent depuis plus ou moins longtemps. Le plus souvent ces terrains sont situés en zone A ou N. Elles ne comprennent pas que leurs voisins, parents (…) aient pu construire il n’y a pas si longtemps et qu’elles ne le puissent pas ou plus aujourd’hui. Certaines de ces zones A ou N le sont de longue date mais beaucoup n’ont à l’évidence plus un caractère ni naturel ni agricole, du fait du mitage mais aussi de leur petite taille qui n’en rend pas rentable l’exploitation. 2 E15000058 /83 D’autres ont été classées dans ces catégories par décision de supprimer la Zone NB du POS et d’en reclasser les parcelles en zone A ou N. Leurs propriétaires qui avaient des projets se sentent floués. Très souvent, par ailleurs, ces terrains, notamment ceux qui bordent des zones U, disposent de tous les aménagements nécessaires : eau, assainissement, alimentation électrique … On peut effectivement se poser la question de l’avenir de ces parcelles « improductives » qui sont souvent laissées à l’abandon et ont alors plus l’apparence de terrains vagues que de beaux jardins fleuris ! Les remarques sont aussi nombreuses pour apprécier les décisions prises de maintenir à l’environnement Sanaryen un caractère agricole et naturel. 12- Extension d’habitations Pourquoi existe-t-il une différentiation, qualifiée d’injustice par certains, entre les possibilités d’extensions d’habitations en zone N (20% si plus de 70 m² dans la limite de 300m²) et en zone A où les seules extensions possibles doivent être liées à l’activité agricole ? La même question est posée pour la construction de piscines : pourquoi les « agriculteurs » n’y ont-ils pas droit ? Pourquoi les piscines existantes en zone A (notamment entre Pierredon et la Vernette au sud de l’autoroute) ne figurent-elles pas sur le plan de zonage ? 2- Zonage 21- Demandes individuelles de modification Outre les modifications de zonage demandées par la majorité des personnes faisant l’objet du §11 ci-dessus, un certain nombre de corrections de tracés ont été demandées qui pour certaines semblent pertinentes : - Camping de PIERREDON (parcelle 189) - Propriété Roesthlisberger (parcelle 824 ancien chemin de Toulon) - Servitude EL7 sur D211 - Zonage N traversant un bâtiment (parcelle1) - M Martinez demande la requalification en zone UAb (conformément au POS) de la parcelle n°203. - M Mambré : s’oppose aux classements UDm et UDmp de ses propriétés abritant actuellement des établissements médicaux. Ces classements ne figuraient pas sur les panneaux d’information proposés au public lors de la phase de concertation. 22- Zone AUs Le maintien de cette zone cultivée en zone à urbaniser est quasiment unanimement critiqué par le public. Celui-ci ne comprend pas, en effet, que 3 E15000058 /83 cette zone ne soit pas classée en zone A alors que, comme évoqué au §11, nombre de terrains classés en A sont en friche, et pour longtemps, et que le PADD précise bien la volonté de la municipalité de « préserver les espaces agricoles productifs » ! Il estime également que les équipements publics envisagés en ces lieux par la commune sont inutiles, la commune en étant suffisamment dotée. Pour justifier un tel maintien, il m’apparait nécessaire d’évaluer le réel besoin de la commune en équipements supplémentaires de ce type, compte tenu notamment de ses caractéristiques démographiques. 23- Secteur Portissol Il est demandé par beaucoup que la zone UC située à l’ouest du chemin du Rosaire soit requalifiée en UDp pour une meilleure protection du littoral. Il en est de même pour la zone UAb en bordure de mer. 24- Protection de la côte Il est demandé que soit mieux protégé le bord de côte en : - le classant plus largement en Nli : entre les pointes de la Cride et de la Tourette, et à hauteur de l’EBC significatif de la plage Dorée. - élargissant le classement N de la plage du Lido 25- Zone UAb à l’Est du centre ville L’inquiétude est grande de voir cette zone, constituée de nombreux pavillons individuels, accueillir de plus en plus d’immeubles de grande hauteur comme le permet le règlement de la zone UAb. Pourquoi le règlement de la zone n’a-t-il pas été établi en respectant les règles imposées jusque là aux riverains, notamment en pourcentage d’utilisation de superficie de l’unité foncière, en limite séparative ou en hauteur des habitations ? Au minimum, une protection des ilots pavillonnaires par un classement type UAc, comme cela a été fait pour le lotissement de l’Enclos, pourrait donner satisfaction. 3- Emplacements réservés 31- ER de voirie 311ER36 et 37 : Avenue Jean Mermoz Le maintien de cet emplacement réservé est systématiquement rejeté par les riverains de l’avenue Mermoz et en particulier par les habitants des résidences « Fleur de mai » et « Roy soleil ». La réserve sur ces emplacements date de près de 50 ans et, malgré la création de la corniche du soleil, elle a été systématiquement reconduite de POS en projets de PLU, sans que jamais aucun réel projet ne soit élaboré. Au 4 E15000058 /83 contraire, un courrier du maire de 2011 assure que rien n’était même envisagé. La justification évoquée, à savoir se conserver la possibilité d’une voie de dégagement en cas de saturation de l’avenue du Maréchal Leclerc et de la corniche du soleil, est jugée dépassée et peu crédible. 312ER27 : création de voie entre chemins de la marine et de Beaucours La création de cette voie de liaison est très critiquée. Elle est déclarée inutile et répondant à des intérêts particuliers (maison individuelle, hôtel des « Russes »). Les raisons invoquées d’une nécessité de liaison sud-nord en cas de catastrophe ne sont pas reconnues comme valides : même lors de la fameuse tornade, les pompiers ont pu accéder aux lieux sinistrés. 313ER28 : chemin de Bacchus La nécessité de prolonger la viabilité du chemin de Bacchus est contestée, en particulier par les riverains. Les accès à la cote sont largement suffisants (chemin de la marine et de Beaucours, notamment), et la création d’une voie supplémentaire de 8m de large, donc très fréquentée potentiellement, ne pourra qu’apporter plus de nuisance en bord de mer, sur une corniche déjà fragile. 314ER41 : chemin du Rosaire L’élargissement à 8m de cette voie aujourd’hui tranquille dont le resserrement impose aux conducteurs une prudence accrue est très largement rejeté, même si quelques voix estiment le contraire. La nécessité de créer un passage à double sens pour fluidifier la circulation dans ce quartier n’est pas acceptée. 315ER de voirie en général Généralement, le public reçu est opposé aux modifications de voirie, élargissements à 8m, sens uniques, etc. Il attend un véritable plan de déplacement urbain. Son sentiment est que ce qui est envisagé l’est au coup par coup sans aucune planification d’ensemble. Les ER concernés sont notamment : ER 31 : boulevard Audiffren : prolongement inutile. La commune avait écrit dans un courrier daté de 2003 avoir décidé la suppression de cet ER. Cependant il apparait encore. ER40 : chemin de la Baou : nécessité de détruire une maison. ER29 : impasse de la Gerboise : inutile et répondant à des intérêts particuliers. ER19 : chemin de la Devinotte : crainte de voir l’élargissement accroitre la vitesse des automobiles. 5 E15000058 /83 ER 23 : ambiguïté entre le plan de zonage et l’énoncé de l’ER : le schéma ne montre pas une liaison achevée. Le reproche le plus communément exprimé par le public est le suivant : à Sanary, tout est fait pour l’automobile et rien pour les cyclistes et les piétons : pas de pistes cyclables, pas de passages pour piétons accompagnés de ralentisseurs, pas de transports en commun dignes de ce nom, parkings en centre ville plutôt qu’en périphérie, etc. Le parti pris de la municipalité du cloisonnement par la végétation pour forcer les automobiles à ralentir est largement critiqué par le public s’étant exprimé (végétation mal entretenue donc forçant les piétons à descendre du trottoir, hauteur des haies trop élevée occultant la vue, notamment des enfants). Cet «excès» de végétation, bien qu’apprécié souvent pour le cachet qu’il confère à la ville, pourrait être utilement remplacé par des équipements plus adaptés à la circulation de tous. En outre, que le cycliste soit aussi considéré comme un « ralentisseur » mobile est jugé fallacieux et dangereux. La multiplication des giratoires est considérée également comme couteuse et inutile : ER59 par exemple. Par ailleurs, de nombreux ER de voirie sont qualifiés par l’association ADS de voies de transit dans une bande de 2000m du littoral et elle demande leur suppression : ER 6, 20, 22, 23, 24, 27, 28, 29, 36, 37, 41 En outre, cette association ainsi que de nombreux particuliers posent la question de la nécessité des ER 7, 8, 9, 12, 13 et 19, dans un secteur rural qui n’a jamais posé de problème particulier de circulation ou de passage des engins de sécurité. De plus est contesté l’utilité publique des ER 20, 22, 23, 24 dans des quartiers où les voies ne sont utilisées que par les riverains et pour lesquelles les expropriations auront un coût exorbitant pour la collectivité pour un intérêt public non prouvé. 32- ER sur terrains privés 321ER 52 : Coopérative agricole L’emplacement réservé n° 52 visant à réaménager le site de la coopérative agricole est très mal compris. Même si certains soutiennent le projet, jugeant que les bâtiments actuels constituent une « verrue » dans cette entrée de ville, celui-ci est le plus souvent l’objet de crispations, d’oppositions fermes et cristallise les ressentiments. En général, le public ne comprend pas l’acharnement de la municipalité à l’encontre de cette entreprise réputée utile à tous. Son remplacement (le projet de sa relocalisation dans un nouvel ensemble n’est en général pas connu) par un « parc de stationnement et un équipement public » est largement rejeté, d’autant que les parkings sont plus souvent souhaités en périphérie de la ville. 6 E15000058 /83 J’ai reçu longuement la présidente, le directeur et l’avocat de la coopérative qui rejettent avec force le maintien, qualifié d’illégal, de cet ER (erreur manifeste d’appréciation compte tenu de son utilité pour la population et de son chiffre d’affaire, imprécisions de l’expression « équipement public » ne faisant l’objet d’aucune définition, totale contradiction avec le zonage UE). La municipalité affirme ne pas vouloir remettre en cause l’activité et, par le maintien de cet ER, ne souhaiter que s’assurer que la destination de l’emprise ne variera pas. Elle a pourtant rejeté, sans explications réellement probante, les projets de travaux (ravalement, toiture) projetés par l’entreprise. Il apparait nécessaire que, pour le moins, le projet de la municipalité soit précisé, voire détaillé, afin de lever les doutes des personnes concernées et du public sur l’avenir réservé à cette coopérative. A ce jour beaucoup est dit et interprété mais peu est écrit de façon précise. 322ER 49 : mémorial Michel Pacha Au sujet de cet emplacement réservé, l’incompréhension du public est aussi générale. Le domaine de Pierredon est une exploitation agricole à part entière qui fonctionne et dont la pérennité économique ne semble pas compromise. La question se pose donc de la motivation de cet ER pour la création d’un mémorial dont on ne connait à ce jour que le nom. Il importe donc que cela soit explicité et motivé. 323ER 35 : accès au réservoir de Pierredon Il existe un passage prenant sa source au chemin de la Devinotte qui permettrait, avec un aménagement que la propriétaire dit simple, d’accéder au réservoir de Pierredon sans avoir à traverser la propriété cultivée. Pourquoi cette solution, proposée dès 2011 par le gérant du domaine, n’a-telle pas été privilégiée ? D’autre part, la société de gestion des eaux de Marseille affirme que l’état actuel du chemin d’accès au réservoir « est convenable pour l’exploitation courante de [l’] ouvrage ». Pourquoi alors vouloir élargir le chemin et déclasser des EBC ? 324ER48 : Jardin des terroirs Il s’agit là d’une propriété privée où l’une des propriétaires souhaite à terme planter de la vigne. Selon elle, seuls des problèmes d’indivision qu’elle espère voir réglés bientôt contrecarrent ses projets. La destination agricole de ce terrain n’est pas remise en cause, donc pourquoi la municipalité veut-elle y faire un jardin municipal quand, parallèlement, elle envisage de construire des équipements publics sur un terrain communal cultivé qui fait l’unanimité ou qu’elle construit un casino dans un EBC ? 7 E15000058 /83 Pourquoi, plutôt que de chercher à acquérir de nouvelles emprises pour créer d’hypothétiques jardins, ne pas inciter, voire aider, les propriétaires à trouver des solutions pour exploiter, ou faire exploiter par des professionnels, leurs terrains et revitaliser réellement les activités agricoles ? 325ER 60 : terrain SNCF La SNCF conteste cet ER considérant qu’il est instauré sur du « domaine public ferroviaire », assertion contestable compte tenu de la destination « récréative » de ce terrain. 326ER 61 : place Cavet Le devenir de la propriété Cavet est évoqué par le public qui s’inquiète d’éventuelle spéculation immobilière. Cet ER est soit considéré comme une mainmise de la municipalité sur un site intéressant du centre ville, soit comme une décision indispensable à sa protection. Le classement de cet espace en « aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine » est évoqué (cf. § 643 ci-dessous). Il est donc nécessaire de préciser les projets de la commune à l’égard de ce site. 327ER69 : propriété Mussano Il parait surprenant que ce terrain soit l’unique propriété privée habitée grevée d’un ER pour construction de logements sociaux. Le PADD prévoit 3 axes pour le développement de logements sociaux et, bizarrement un 4 ème apparait dans la liste : il s’agit du seul emplacement réservé du PLU sur terrain privé créé dans ce but. Des explications claires sont nécessaires. 33- ER sur terrains publics ou assimilables 331ER54 : la poste Si certains regrettent que la « requalification urbaine » de la place de la poste n’ait pas encore été concrétisée, la grande majorité des personnes s’étant exprimées au cours de l’enquête est opposée à la destruction de la poste actuelle, qualifiant cette opération d’inutile et couteuse, voire au seul profit d’intérêt privé. L’enquête publique conduite au mois de juin 2015 ayant rendu un avis défavorable au projet, beaucoup ont été surpris de voir un emplacement réservé maintenu dans l’actuel projet de PLU. 332ER51 : Carbone La création d’un parc de stationnement suscitait inquiétude chez les uns (parking en centre ville) et satisfaction chez d’autres. La requalification de cet ER, en adéquation avec le plan de zonage UBb, n’apparait pas dans le projet 8 E15000058 /83 de PLU et n’a pas été du tout assimilée par le public qui ne sait pas ce qui sera implanté sur ce site. Je l’ai bien sûr renseigné à l’occasion mais, là encore, la réalité et le détail du projet restent très flous : quelle répartition entre logements et parcs de stationnement ? Parmi ces derniers combien pour les logements construits, pour les passagers, pour les travailleurs locaux, etc. ? Il importe là encore d’apporter les précisions nécessaires. 333ER66 : UCPA Quel est le but de cet ER ? Qu’en sera-t-il du centre UCPA actuel ? 4- Activité professionnelle 41- Zone UE : La Baou La dynamisation du tissu économique de la ville est souhaitée par une grande majorité. Cependant, l’idée d’une technopole (« avec future gare RER » !) fait peur à beaucoup d’autant qu’ils estiment que ce qui se construit à Ollioules est de nature à éclipser toute velléité de Sanary dans ce domaine. Une zone mixte de commerces, d’entreprises et de logements, notamment sociaux pour étudiants et jeunes actifs de la ville semble retenir les faveurs du public s’étant exprimé. Un projet d’aménagement explicite, avec une définition précise des contours de la zone envisagée, serait le bienvenu pour informer, voire rassurer la population. Le public souhaite aussi que soit précisé à partir de quelle date est calculée la période de 5 ans prévue par l’article L151-41 du code du CU (qui a remplacé l’article L123-2 abrogé par l’ordonnance 2015-1174 du 23 septembre 2015). 42- Val d’Aran La relance de l’activité sur le site du camping du Val d’Aran est largement souhaitée. Le camping existe, même s’il est en déshérence aujourd’hui. J’ai vu les représentants des propriétaires des lieux qui demandent que la zone soit classée en UDc comme les autres campings de la ville. Le reclassement en zone N alors que celui du POS était IINA handicape la relance de l’activité touristique. Le PADD explique ce changement d’orientation, mais dans ce cas précis le choix se doit d’être expliqué. 43- Pont d’Aran : tennis Buding Le complexe des tennis Buding est en ruines. Il se trouve en zone N donc inconstructible. Pourtant une lecture attentive du PADD montre les parcelles correspondantes en zone urbaine (pages 5 et 9 du PADD), et l’olive indiquant « quartier regroupant l’hébergement touristique » (page 13), en est très proche. 9 E15000058 /83 Dans une ville qui donne la priorité à l’activité touristique, pourquoi se priver de mettre en valeur de tels outils, au risque de les livrer à l’abandon sous prétexte de les rendre à la nature ? 44- Les Prats Pourquoi ne pas développer d’activités commerciales dans cette zone qui offre de plus de la place pour des parcs de stationnement de grande taille ? 45- Divers professionnels Plusieurs visiteurs sont venus demander des autorisations pour installer ou développer des activités professionnelles. Si ces demandes n’entrent en général pas dans le cadre de l’enquête sur le PLU, je ne peux pas ne pas en faire mention : - M Barthes, viticulteur, veut étendre son domaine pour conserver son appellation Bandol et demande à cultiver de ses terres classées aujourd’hui N et EBC, - Mme Pertois veut se lancer dans l’exploitation viticole et demande à pouvoir planter en terrains classés EBC en zone N qu’elle se propose d’acquérir (elle ne trouve pas d’autre vendeur), - Mme Jacq, horticultrice exploitant des serres chauffantes veut pouvoir construire son habitation à proximité de ses serres, - M Piu, désire créer une aire de gardiennage de bateaux sur un terrain classé en zone N mais à proximité immédiate de zones exploitées (ESCOTA), - M Rouzet veut créer un port sur le Vallat sur des terrains classés aujourd’hui en zone agricole et naturelle, - M Silve voudrait un classement UE pour un terrain aujourd’hui classé N se trouvant à proximité immédiate d’une concession automobile. Autant de projets qui mériteraient d’être étudiés et, peut-être, accompagnés. 5- EBC 51- Cas particuliers Certains visiteurs reçus possèdent des biens grevés par un EBC dont ils contestent la pertinence (absence ou rareté des arbres, boisement uniquement sur le pourtour, urbanisation, etc.) ou désireraient que soient revues les contraintes les régissant. Ces EBC sont parfois doublés d’un terrain classé N au beau milieu d’une zone urbanisée (M Mussano, M Mascherpa). Le sentiment d’injustice est alors fort, d’autant que, à proximité, des déclassements ont été décidés et autorisés (Péchiney, maison de retraite). 10 E15000058 /83 M Arnoux, chemin de la Canolle, découvre avec ce PLU que sa propriété, en zone UD, se retrouve presque entièrement classée en EBC. Il considère ce classement comme abusif. A contrario, la famille Brunot désirerait voir classer une partie de son terrain en EBC pour éviter d’être forcée à y construire dans le cadre de la densification imposée par la loi ALUR. 52- Terrain Pechiney Le déclassement, et le début de déboisement, d’une partie de ce bois pour créer un centre de loisirs est peu apprécié. Le projet évoqué d’un centre équestre, alors qu’il n’existe aucun lieu de promenade à proximité, et avec les nuisances qu’il ne manquera pas d’occasionner, est dénoncé, par les riverains notamment. 53- Fenêtres La création de fenêtres permettant d’étendre les habitations dans les EBC est appréciée. 6- Habitat, constructions, patrimoine immobilier 61- Logements sociaux Certains posent la question : Pourquoi en construire et continuer à bétonner la ville quand on déclare 700 logements vacants ? La majorité, pourtant, en approuve la construction, voyant là la possibilité, pour des jeunes ménages notamment, de s’installer sur le territoire de la commune. Mais il est regretté la lenteur de leur livraison alors que des logements résidentiels le sont plus rapidement (secteur « Allée des Cyprès »). 62- Dérogations Le souhait général est au refus de dérogation en termes de hauteur et de densité de bâtiments pour les établissements médicaux, les hôtels, les parcs de stationnement ou les logements sociaux. Pourquoi en effet accepter que ces bâtiments, de par leur seule destination, viennent dénaturer l’harmonie de l’environnement. Concernant les hôtels et les établissements médicaux, en particulier, l’argumentation se double de l’incertitude sur leur devenir en cas d’aléa économique. 63- Lotissements 631- Clos de la Buge De nombreuses voix s’élèvent contre la non concordance entre le règlement de la zone UAb (§25 ci-dessus) et le cahier des charges du lotissement du Clos de la Buge. 11 E15000058 /83 De nombreux habitants du lotissement demandent le maintien de son cahier des charges. D’autres, a contrario, me disant posséder la majorité des voix et des surfaces, souhaitent une mise en œuvre rapide de la réglementation. J’ai du mal à saisir l’historique et le cheminement de ces conflits. 632- Blanc Chabert Quel est le devenir de ce lotissement ? Il n’apparait pas dans le document 8.2, mais la question a été posée. 633- L’Enclos Le maintien du caractère pavillonnaire de cet ensemble par la création de cette zone UAc, jugée protectrice, est apprécié. Le souhait souvent exprimé est de voir multiplié ce classement afin de protéger d’autres quartiers. 64- Patrimoine immobilier 641- Ecole de Portissol Les avis sont partagés quant à l’avenir de ce site : certains voient avec plaisir arriver des salles de cinéma modernes alors que d’autres regrettent la disparition d’un « monument » du patrimoine communal. 642- Inventaire du patrimoine immobilier Certains édifices sont déclarés oubliés dans l’inventaire établi, notamment constructions de l’architecte Fleury Linossier. A l’inverse un administré se plaint de voir sa maison classée sans raison. 643- Propriété Cavet et centre ville De nombreuses voix militent pour un classement de la propriété Cavet et de l’ensemble du centre historique de la ville en « aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine ». 7- Prévention des risques 71- Risques inondation 711- Base nautique L’emplacement prévu pour la base nautique est identifié comme étant à fort risque de submersion marine. Certains considèrent donc un tel projet irresponsable. 712- Futur commissariat Le déménagement du commissariat en zone inondable est également critiqué. Cependant, l’étendue de cette zone rouge apparait abusive à certains, puisque, autant qu’ils s’en souviennent, cette rive de la Reppe n’a jamais été 12 E15000058 /83 vraiment inondée. Ils demandent donc que le périmètre de ce classement soit réétudié. 72- Risques incendie L’aménagement des ouvrages du Gros Cerveau, critiqué pour son aspect atteinte au patrimoine (opposition fréquente à « l’urbanisation du Gros Cerveau »), l’est aussi pour les possibles dangers auxquels seraient exposées les personnes, et notamment les enfants, participant aux activités envisagées en ces lieux. Fait à Toulon le 4 janvier 2015 Le commissaire enquêteur Marc Bertucchi Remis à monsieur le Maire de Sanary Sur Mer le 5 janvier 2015 Le Maire de Sanary Sur Mer 13 E15000058 /83