Une maison de retraite rue des Français-Libres
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Une maison de retraite rue des Français-Libres
mardi 21 juin 2011 Une maison de retraite rue des Français-Libres La future maison de retraite dont le chantier a débuté en mai 2010 est située rue des Français-Libres. De gauche à droite, devant le chantier, Stéphane Brabant de l'association Rigolo comme la vie ; Jacqueline Bougeard, directrice du pôle hospitalier Saint-Hélier et André Fritz, directeur général du CHU. Née d'un accord avec le CHU et l'association hospitalière Saint-Hélier, une maison de retraite de 87 lits ouvrira ses portes en mai 2012. Avec une crèche de 25 places. L'initiative Théoriquement, si le calendrier est respecté, le centre-ville de Rennes et plus précisément le quartier SaintHélier se verra doté, en mai 2012, d'une nouvelle maison de retraite. Un bâtiment neuf d'une capacité de 87 lits dans lequel prendra également place une crèche de 25 places pour enfants de 2 mois à 4 ans. Original. « La réflexion sur la construction de cette nouvelle structure remonte environ à 6 ans », explique Jacqueline Bougeard, directrice du pôle hospitalier Saint-Hélier. « Nous disposions, à la résidence NotreDame, d'une petite maison de retraite de 32 lits. Or, des études ont montré que la ville de Rennes manquait de structures notamment pour des personnes âgées atteintes de maladies neurodégénératives de type Alzheimer, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson ou victimes de séquelles d'accident vasculaire cérébral. » Un problème d'ordre médical mais aussi sociétal qui répond à un vrai besoin. Par exemple pour des familles qui aspirent à des moments de répit et qui se voient confrontées à une offre insuffisante de prises en charge diversifiées. Objectifs communs Alors quelle solution trouver en tenant compte des contraintes financières mais aussi sanitaires et légales ? Impossible pour le pôle Saint-Hélier de construire une nouvelle maison de retraite de seulement 32 lits. Pas viable économiquement. C'est là qu'intervient le CHU de Rennes qui, dans ses locaux de l'Hôtel-Dieu, disposait de 55 lits de gériatrie. « Dans des locaux qui n'étaient plus du tout adaptés », assure André Fritz, directeur général du CHU, qui devait également tenir compte de la réforme des unités de soins de longue durée. Un petit casse-tête. « Et nous voulions maintenir en centre-ville la même capacité d'hébergement pour personnes âgées », poursuit André Fritz. « Cela nous a amenés à nous rapprocher de l'association hospitalière Saint-Hélier afin de relocaliser nos 55 lits dans le projet de reconstruction et d'extension de la résidence Notre-Dame permettant ainsi la réalisation de cette opération. » Une crèche à horaires atypiques Au bilan, une nouvelle structure de 87 lits agencée en unités de vie à même d'accueillir des patients atteints de la maladie d'Alzheimer ainsi des personnes âgées dépendantes. « Et il s'agit bien d'un projet de lieu de vie et non d'un mouroir », insiste Jacqueline Bougeard. Espaces verts, salles communes et surtout une crèche de 25 places qui sera gérée par l'association « Rigolo comme la vie » permettant des échanges intergénérationnels dont l'intérêt n'est plus à démontrer. « Une crèche qui fonctionnera sur des horaires atypiques de 6 h à 21 h 30 », précise Stéphane Brabant de l'association Rigolo comme la vie. « Pour offrir des solutions de gardes aux professionnels de la santé mais aussi aux salariés des entreprises du quartier Saint-Hélier et de la gare en plein développement. » Une nouvelle structure gagnante sur tous les points. Samuel NOHRA.