« Dis quand reviendras-tu ? »… …Encore un peu de temps Orgue
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« Dis quand reviendras-tu ? »… …Encore un peu de temps Orgue
Culte du 1er mars 2015 « Dis quand reviendras-tu ? »… …Encore un peu de temps Orgue : « Ma plus belle histoire d’amour Invocation et accueil Regarde : Quelque chose a changé. L'air semble plus léger. C'est indéfinissable. Regarde : Sous ce ciel déchiré, Tout s'est ensoleillé. C'est indéfinissable. Un homme, Une rose à la main, A ouvert le chemin Vers un autre demain. Regarde : On pourrait encore y croire. Il suffit de le vouloir Avant qu'il ne soit trop tard. Et l'homme, Une rose à la main, Etoile à son destin, Continue son chemin. Seul, Il est devenu des milliers Qui marchent, émerveillés Dans la lumière éclatée. Regarde : On a envie de se parler, De s'aimer, de se toucher Et de tout recommencer. Regarde : Au ciel de notre histoire, Une rose, à nos mémoires, 1 Dessine le mot espoir... (« Regarde », Barbara) Bienvenue à chacun et chacune pour ce temps de culte Que la paix de Dieu Père, Fils et Souffle saint soit avec nous tous ce matin. Un culte où nous nous laisserons porter par les mots de Barbara surtout, mais aussi de Jacques Brel, dont les paroles des chants ont été adaptées pour notre liturgie et dont les thèmes musicaux ont été adaptés à l’orgue par Frédéric Lamantia, organiste du grand temple de Lyon. Louange Qui a tissé le ciel De ce beau matin-là, Lui plantant dans le cœur Un morceau de soleil Qui se brise sur l'eau En mille éclats vermeils ? Qui a mis sur la mer Cet étrange voilier Qui, pareil au serpent, Semble se déplier, Noir et blanc, sur l'eau bleue Que le vent fait danser ? Qui a mis cette rose Au jardin que voilà ? Pour quel ardent amour, Pour quelle noble dame La rose de velours Au jardin que voilà ? Et Et Et Et ces prunes éclatées, tous ces lilas blancs, ces groseilles rouges, ces rires d'enfants, Le voilier qui s'enfuit, La rose que voilà Et ces fleurs et ces fruits Et nos larmes de joie... Qui a pu nous offrir Toutes ces beautés-là ? Mais pour tant de beauté, Merci, et chapeau bas ! Mais pour cet amour-là 2 Merci, et chapeau bas ! (« Chapeau bas », Barbara) Amen. Prière de repentance Dans nos cœurs parfois si indifférents à la souffrance d’autrui, Dans nos vies courbées sur elles-mêmes et consumées trop souvent par l’égoïsme ou le mépris Dans nos existences éparpillées de mille ruptures Seigneur donne-nous d’entendre ta parole, celle qui nous invitent à nous concentrer sur l’essentiel, celle qui nous ouvre aux autres, celle qui résonne comme un appel toujours renouvelé… Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe, Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus (« Göttingen », Barbara) Amen. Orgue « Dis quand reviendras-tu » Annonce du pardon C'est vrai, alors le gris du ciel n'est plus si gris, c'est vrai, alors le poids des jours n'est plus si lourd. C'est vrai, alors soudain tu sais pourquoi tu ris, c'est vrai, alors soudain tu sais pourquoi tu vis, car il est là, oui il est là. (« Amoureuse », Barbara) Lui, le Vivant. Il nous offre son pardon. Recevons-le et chantons notre reconnaissance Prière d’illumination L'aventure commence à l'aurore A l'aurore de chaque matin L'aventure commence alors Que la lumière nous lave les mains L'aventure commence à l'aurore Et l'aurore nous guide en chemin L'aventure c'est le trésor 3 Que l'on découvre à chaque matin (« L’aventure », J. Brel) Que ta parole Seigneur soit cette aventure qui commence à l’aurore de chaque matin Qu’elle soit le trésor qui brille en nos mains Qu’elle nous guide en chemin Amen. Lecture biblique : Ecclésiaste 3, 1-8 Lecture biblique : Jean 16, 16-22 Orgue : « l’aigle noir » Prédication & Orgue : Variations sur le thème « Ma plus belle histoire d’amour » Annonces Offrande Orgue : « Gueule de nuit » Prière d’intercession suivie du Notre Père Je suis pour le soleil couchant En haut des collines désertes. Je suis pour les forêts profondes, Car un enfant qui pleure, Qu'il soit de n'importe où, Est un enfant qui pleure, Car un enfant qui meurt Au bout de vos fusils Est un enfant qui meurt. Et tant pis pour ceux qui s'étonnent Et que les autres me pardonnent, Mais les enfants ce sont les mêmes, A Paris ou à Göttingen. O faites que jamais ne revienne Le temps du sang et de la haine Car il y a des gens que j'aime, A Göttingen, à Göttingen. Et vivre passionnément, Et ne se battre seulement Qu'avec les feux de la tendresse Et, riche de dépossession, 4 laisser vivre les fleurs sauvages Et faire jouer la transparence Au fond d'une cour aux murs gris Où l'aube aurait enfin sa chance, Vivre, Vivre Avec tendresse, Vivre Et donner Avec ivresse ! (« Perlimpinpin » et « Göttingen », Barabara) C’est là toute notre prière, ô Dieu d’amour et de miséricorde. Donne-nous de témoigner de la largesse du regard que tu poses sur chaque être humain, ce regard que nous accueillons maintenant en te disant : Notre Père… Exhortation et bénédiction Alors, je t'en fais la promesse, Ensemble nous irons cueillir Au jardin fou de la tendresse La fleur d'amour qui va s'ouvrir. (« Attendez que ma joie revienne », Barbara) Que l’Éternel fasse rayonner l’habit de lumière qu’il a posée sur chacun-e de nous, et qu’il nous garde dans son amour ! Le Seigneur est avec nous tous ! Orgue : « Göttingen » Célébration conçue par Laurence Flachon (liturgie), Bruneau Joussellin (prédication) & Frédéric Lamantia (orgue) 5