Dossier Diffusion Web - Hervé Charton, artisan de théâtre
Transcription
Dossier Diffusion Web - Hervé Charton, artisan de théâtre
« Tout est nuancé, fignolé, raffiné, avec une attention de tous les moments. Le spectacle est une des meilleures choses qu'on voit en ce moment. » Gilles Costaz (critique à Politis, France Inter « le Masque et la Plume ») LA PIÈCE La guerre entre Parthes et Syriens doit s’achever par le mariage de Rodogune, princesse des Parthes, avec l’aîné des fils de Cléopâtre, reine de Syrie. Mais de deux fils jumeaux, lequel est l’aîné, seule la reine le sait. Et tandis que les deux frères s’aiment au point de mépriser leurs rivalités, les deux femmes se haïssent avec tant de rigueur que cette journée ne peut promettre que sang et fureur. RODOGUNE AUJOURD'HUI Rodogune est une des pièces de Corneille les plus fascinantes... et les moins connues. C'est une pièce de contrastes violents, où deux femmes, des Médées, des Électres ou Clytemnestres, se haïssent implacablement ; où deux frères, amants et fils, s'aiment et se tuent à faire triompher cet amour contre la haine ; et où la terrible ironie tragique étonne à chaque recoin par sa verve puissante. Tout conspire à en faire une saga sublime, à la lisière de l'invraisemblable. Là où Rodogune répugne à user de son charme sur deux princes amoureux pour s'assurer le pouvoir et la survie, Cléopâtre est prête à tout pour se conserver le trône. Face à un peuple incapable d'accepter le commandement d'une femme, elle se parjure, travestit ses sentiments, se dénature pour conserver le pouvoir, envers et par-dessus les hommes. Cette œuvre de Corneille résonne à nos oreilles contemporaines de deux façons toutes aussi cinglantes : en nous montrant d'abord, en cette Syrie tristement célèbre, une reine assoiffée de pouvoir, incapable de céder le trône sans verser du sang, fût-ce le sien ; en mettant en regard deux femmes qui tentent de contrôler, et non seulement subir, un pouvoir fondé sur et par les hommes. Derrière une esthétique fascinante apparaît alors la politique. Montrer la mécanique meurtrière de ce pouvoir déclinant qui n'arrive pas à expirer, tel est l'enjeu de la pièce. SUR SCÈNE Cette mécanique se déploie dans un flux tendu où les comédiens sont sur scène en permanence, engagés dans une course à la survie : quelques chaises, un trône vide où se découvre l'insécurité d'un pouvoir en transition, et de la lumière. Quelques éléments qui font vivre des lieux tantôt publics et officiels, tantôt secrets, intimes et sous-terrains. Dans cette géométrie ludique, les mots sont la matière même, qui viennent puiser leur force dans les corps des comédiens. Par un travail sensible et détaillé sur les vers, nous trouvons la vérité active du texte en recherchant la liberté des mouvements : il s’agit de jouer avec le texte. Nous le travaillons pour dégager à vif la structure de la pensée. Et cette pensée est rythmique, et ce rythme est actif. Étroitement liée à la parole, une guitare classique, tantôt mélodique, tantôt percussive, vient accompagner les mouvements du texte, en leur fournissant un écho, un appui ou un contrepoint. Les mots et la guitare s’enchevêtrent et se ripostent, à la recherche d’une forme à la fois légère, dans la distance, et solennelle, par l’émotion. Ainsi la mise en scène s’appuie-t-elle essentiellement sur les corps et la voix des comédiens, engagés dans cette représentation comme dans une performance sportive. PRESSE / SPECTATEURS Mots de professionnels « Les acteurs sont en pleine puissance et en pleine liberté, dans le dessin que la mise en scène leur donne. L'esthétique est très belle, et la disposition des acteurs et des éléments est un véritable langage, une transcription moderne de la tragédie classique. Il y a une dose d'humour, à travers le personnage de la mère notamment, comme on les aime, puisqu'elle donne de la gaîté sans jamais tourner à la parodie (le grand péché de tant de mises en scène "modernes"). Mais le conflit politique reste l'essentiel, traversé d'une grande vérité humaine. Tout est nuancé, fignolé, raffiné, avec une attention de tous les moments. Ce qui fait que le spectacle est une des meilleures choses qu'on peut voir en ce moment. » Gilles Costaz - journaliste, critique de théâtre pour le journal Politis, sur France Inter au Masque et la Plume et sur Webthea. Sur notre livre d’or • "Éblouissant ! La beauté de la pièce n’a d’égale que la beauté et la prouesse des comédiens. Merci pour ce moment magique d’émotion."- Recah • "Merci à vous tous de nous avoir fait connaître, rencontrer cette œuvre, magnifique, terriblement angoissante, et qui ne nous laisse aucun instant de répit, grâce à Corneille, grâce à vous tous - merci encore"- Danièle • "Super !!!"- Éliott (14 ans) • "Un texte magnifique porté par une troupe qui a su nous le transmettre sans jamais le trahir. Belle musique et alexandrins - merci beaucoup et bonne route !"- Sabine Sur Billetreduc.com "Bravissimo !!! Magnifique représentation ! Digne hommage à Corneille. Quels magnifiques acteurs, habités par leurs personnages, qui nous font vivre et vibrer au gré des rebondissements de cette tragédie. On en oublie que tout est en vers, on reste accroché à leurs lèvres, et les deux heures trente de spectacles passent si vite, qu’à la fin, nous sommes restés scotchés. Du grand théâtre !" Betty Hervé Charton (Mise en scène) Metteur en scène, il est ancien élève de l'École normale supérieure et du Drama Department de Rhodes University (Afrique du Sud). Ses maîtres sont Lionel Parlier, François Bon, Anatoli Vassiliev, Brigitte Jaques... Il a mis en scène ses propres textes (Tango, Guichet Montparnasse 2004), d'autres auteurs (Music-Hall de Lagarce, Festival d'Avignon Off 2007 ; Roméo et Juliette de Shakespeare) et enseigne régulièrement théorie et pratique en université. Julie Roux (Cléopâtre) Diplômée depuis 2009 du Conservatoire national supérieure d'art dramatique, comédienne JTN jusqu'en 2013. Elle a suivi les classes d'Andrzej Seweryn, Dominique Valadié, Nada Strancar, Didier Sandre et Jean-Damien Barbin. Elle a également joué dans Le Révizor de Gogol (Yann-Joël Colin) ; L'Ombre de Venceslao de Copi, (Mario Gonzales) ; La guerre n'a pas un visage de femme de S. Alexeievitch (Stéphanie Loïk). Elle était la Jocaste de Miquel Oliu Barton dans sa mise en scène d'Œdipe Roi, et Marie-Gabrielle dans T.O.C., d'Augustin d'Ollone, mise en scène par Jean-Paul Baziconni. Anthony Audoux (Antiochus) Diplômé du Conservatoire national supérieure d'art dramatique, comédien JTN jusqu'en 2014. Il y a suivi les cours de Daniel Mesguich, Jean-Damien Barbin, Robin Renucci, Yves Beaunesne et Howard Butten. Il a joué au Conservatoire et au théâtre sous la direction de Andrzej Seweryn, Yordan Goldwaser, Hans-Peter Cloos, Jean-Marc Cochereau, Christophe Maltot et interprète le rôle de Dom Juan dans une mise en scène de Jean-Marie Villégier. Alexandre Galiacy (Séleucus) Il est diplômé du CEPIT du Conservatoire du Val Maubuée, où il s'est formé auprès de Adel Hakim, Laurent Gutmann, Jean-François Auguste ou encore Michel Cerda... Il a joué Pylade dans Andromaque sous la direction de Mourad Mansouri ; dans Vous qui habitez le temps de Valère Novarina, sous la direction de Marjorie Efther ; dans Les rêves de Juliette, écrit et mis en scène par Caroline Loze. Sandra Leclercq (Rodogune) Elle suit une formation initiale au Cours Florent, et débute sa carrière professionnelle en 2006 en jouant dans plusieurs comédies musicales de Michel Durand. Elle a joué dans Le nègre au Sang avec Cyril Boccara (Théâtre du Proscenium), Sexe et Trahison de Sandrine Ubeda (Théâtre des Deux-rêves et Théâtre de la Ciotat), Totally Shakespeare de Orlando Duchamp (Théâtre de la Reine Blanche, Théâtre 14), Même moi de Cyril Boccara (Théâtre Golovine Avignon OFF 2010, Théâtre des Clochards Célestes...). Maud Heinzer (Laonice) Diplômée du Conservatoire d'art dramatique de Genève et de l'École supérieure d'art dramatique de Paris. Elle y a reçu l'enseignement de Jean-Claude Cotillard, travaille Électre avec Jany Gastaldi, La Mouette avec Marc Ernotte, Marie-Christine Orry, Laurent Gutmann, et La nuit des rois avec Gloria Paris. Depuis sa sortie, elle a joué dans Le Malade imaginaire, mis en scène par Grégoire Beaujat ; Les visionnaires, de Jean des Marets de Saint-Sorlin ; La parade des mots, spectacle de Sylvie Chenus. Matthieu Protin (Timagène – en alternance avec Hervé Charton) Formé à l'école de théâtre du Lucernaire sous la direction de Christian LeGuillochet puis au Sudden théâtre de Raymond Acquaviva. Il interprète le prêtre de Zeus dans Œedipe Roi de Sophocle, mise en scène de Miquel Oliu Barton (Compagnie Artepo) ; Capulet dans Histoire de Roméo et Juliette (et de quelques autres) avec Carole Rivière ; Lucky et l'enfant, dans En attendant Godot de Samuel Beckett, mis en scène par Frédérique Aït-Touati et Robin Holmes (compagnie Accent). Rémy Reber (Oronte et guitare) Il a été formé à la guitare classique par Dominique Eder (premiers prix à l'unanimité en guitare, musique de chambre) et Tania Chagnot (perfectionnement au Conservatoire de l'Haÿles-Roses). Il a travaillé pendant sept ans, au sein de la troupe lorraine "Recita subito subito e scappa", en tant que comédien et musicien. Il est actuellement l'élève de Roland Dyens au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. GÉNÉRIQUE Mise en scène : Hervé Charton Éclairages : Lionel Vidal Ensemblières : Morgane Baux et Élise Benard Costumes : Sandrine Doczekalski Affiche : Cécile Chabert Interprétation : Anthony Audoux (Antiochus) Alexandre Galiacy (Séleucus) Maud Heinzer (Laonice) Sandra Leclercq (Rodogune) Matthieu Protin / Hervé Charton (Timagène) Julie Roux (Cléopâtre) Guitare : Rémy Réber Co-Production : Théâtre Persistant – Cie Hervé Charton / Le Troupeau dans le Crâne Spectacle réalisé avec le soutien de la mairie de Paris (Paris Jeunes Talents), l'École normale supérieure, l’A-Ulm, l'espace Beaujon et la Marie du 8ème arrondissement de Paris. Durée du spectacle : 2h30 Public : tout public à partir de 12 ans Dimensions du plateau minimales : 8 m d'ouverture, 6 m de profondeur, 3 m sous plafond. Passages simples de la salle à la scène. Plan feu sur demande. Prix indicatif : 4500 € TTC. Prévoir défraiements pour 11 personnes (transports, repas, logement) hors région parisienne suivant tarifs syndicaux + transport du décor. Pour toute demande de devis, nous contacter. NOUS CONTACTER Siège Social Diffusion Le Troupeau dans le Crâne 14 villa des Fleurs 94 220 Charenton-le-Pont Ophélie Lorentz 06 45 86 85 97 [email protected] Adresse postale Direction artistique Théâtre Persistant 27 rue Morand 75011 Paris http://www.theatre-persistant.fr Hervé Charton 06 83 87 64 96 [email protected]