Avril - La revue L`alimentation
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Avril - La revue L`alimentation
1961 2011 50 Le média de l’industrie alimentaire québécoise VOLUME 51 | AVRIL 2011 | 4,95 $ À LA UNE LE CONSOMMATEUR D’HIER, D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN Saveurs Les grands dossiers En coulisses UN PRINTEMPS COMPLÈTEMENT DÉTOX À CHACUN SON PLAISIR CUISINER : UN PLAISIR COLLECTIF ! POSTE PUBLICATIONS N° 40069320 ENREGISTREMENT N° 2140.ISSN 0834-2431 ADRESSE DE RETOUR : 7063, RUE SAINT-DENIS, MONTRÉAL (QUÉBEC) H2S 2S5 DÉCOUVREZ LES DÉLICES DE Cosenza Calabre IMPORTATIONS MINI ITALIA C.M.C. IMPORT INC. 3521, boul. Industriel, Montréal (Québec) H1H 2Y5 Tél. : 514 727-4016 ~ Fax : 514 321-5705 [email protected] ~ www.miniitalia.ca 8875, boul. St-Laurent, Montréal (Québec) H2N 1M2 Courriel : [email protected] Tél. : 514 385-6445 ~ Fax : 514 385-6446 Le média de l’industrie alimentaire québécoise L’ALIMENTATION Une publication des Éditions du marchand québécois, fondée en 1961 VOLUME 51 AVRIL 2011 7063, rue Saint-Denis, Montréal (Québec) H2S 2S5 Téléphone 514 271-6922 | Toronto 416 283-3170 Télécopieur 514 271-1308 www.l-alimentation.com ÉDITRICE Diane Beaudin [email protected] RÉDACTRICE EN CHEF Karine Moniqui [email protected] COLLABORATEURS Michèle Foreman, Josianne Haspeck, Judith Lussier, Denyse Perreault, Françoise Pitt SOMMAIRE 6 7 | CALENDRIER | À LA UNE Le consommateur d’hier, d’aujourd’hui et de demain 10 | SAVEURS Un printemps complètement détox PUBLICITÉ Éric Faubert [email protected] 11 ADMINISTRATION Président du conseil : J. Gaston Raby 19 | LES GRANDS DOSSIERS À chacun son plaisir | VISITE GUIDÉE Provigo Longueuil : passage réussi de corpo à proprio Adjointe administrative : Nicole Pelletier [email protected] 21 TIRAGE ET ABONNEMENT Rosa Contrino [email protected] 1 an : 45 $ + taxes 23 INFOGRAPHIE ET CONCEPT Le trafiquant d’images PRÉ-PRESSE ET IMPRESSION Transcontinental | EN COULISSE Cuisiner : un plaisir collectif ! | PETITES SURFACES Loin de son profit 25 26 | NOUVELLES BRÈVES | QUOI DE NEUF ? POSTE PUBLICATIONS n° 40069320 ENREGISTREMENT n° 2140.ISSN 0834-2431 DÉPÔT LÉGAL : BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU QUÉBEC Les articles publiés dans L’alimentation relèvent de la responsabilité exclusive de leurs auteurs. Toute reproduction de textes ou extraits n’est permise que sur autorisation et doit porter la mention « Reproduit de la revue L’alimentation ». Notre magazine est imprimé sur du papier composé de 30 % de fibres recyclées post-consommation. L’ALIMENTATION AVRIL 2011 3 BILLET DE LA RÉDACTION ÇA FAIT LA NOUVELLE... L’HISTOIRE LE DIRA En un demi-siècle, on l'a appelé client, consommateur, décideur et acheteur. Pourtant, c'est bel et bien de la même personne dont on parlait, de cet homme et de cette femme qui fréquentaient, et qui fréquentent encore, vos magasins d'alimentation. En ce mois d'avril, la revue L'alimentation célèbre un anniversaire tout spécial, soit ses 50 ans d'existence. C'est en avril 1961 qu'un épicier visionnaire, Wilfrid Paquin, épaulé par quelques-uns de ses compatriotes, fondait un véritable journal de combat. À l'époque, les marchands propriétaires luttaient pour leur survie et construisaient, sans le savoir, ce qui allait devenir le magasin d'alimentation hypermoderne que l'on connaît aujourd'hui. S'il est une chose qui a perduré tout au long de ces 50 dernières années, c'est bien ce souci constant de rejoindre le client, que l'on parle d'hier, d'aujourd'hui ou de demain. Tous les détaillants du Québec s'entendent pour dire que sans client, point de relation et point de commerce. « Nous sommes ici pour satisfaire le client », c'est comme une ritournelle qui nous revient aux oreilles lorsque les commerçants prennent la parole. Et avec raison : le client est, et sera toujours, un pion important de l'échiquier alimentaire. Quand on décrit le parcours des aliments, de la terre à l'assiette, on comprend aisément que la table est mise pour ce consommateur que l'on nourrit 365 jours par année. Pas une journée de répit, ou presque, pour lui fournir les meilleurs produits, pour le satisfaire, lui plaire, voire le séduire et le fidéliser. C'est aussi ça le métier d'épicier... En ce mois d'anniversaire, nous vous proposons donc un article sur le client d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Comment parlions-nous de cet être intrigant et parfois insondable dans les années 1970, puis dans les années 1980? Au tout début de ce millénaire, le discours avait-il changé? Voilà les questions que nous nous sommes posées. En feuilletant les archives des 50 dernières années, nous nous sommes aperçus, finalement, que ce client n'avait peut-être pas tant changé. Il a simplement évolué au même rythme que s'est transformé le magasin d'alimentation au Québec. Un chemin impressionnant, truffé de belles réussites, qui nous fait comprendre, une fois de plus, que le client est essentiel à tout commerce. Les détaillants n'ont effectivement pas tort, ils sont bel et bien là pour satisfaire tous ses besoins. Karine Moniqui, rédactrice en chef Votre tribune Vous désirez commenter ce billet? Dirigez-vous vers notre site Internet à l’adresse www.l–alimentation.com, sous l’onglet « Rédaction ». La parole est à vous! 4 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 DU SIROP D’ÉRABLE POUR LES ENFANTS DU CLUB DES PETITS DÉJEUNERS Pour une 4e année consécutive, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec et Citadelle, coopérative de producteurs de sirop d’érable titilleront, délicieusement, les papilles des quelque 16 000 enfants du Club des petits déjeuners du Québec avec leur délicieux sirop d’érable, pur à 100 %. Le renouvellement de ce partenariat représente annuellement pas moins de 5 696 litres de vrai sirop d’érable du Québec, ce qui correspond à un don d’une valeur de 100 000 $. De quoi fêter l’événement! « Pour les producteurs acéricoles du Québec, il importe que les jeunes puissent entrer en classe le ventre plein, après avoir dégusté un excellent petit-déjeuner. Le sirop d’érable s’intègre dans une saine alimentation, puisque, en plus d’être 100 % naturel, il contient de nombreux minéraux, vitamines et nutriments, en plus d’une vingtaine d’antioxydants. Nous sommes fiers de contribuer à la cause du Club des petits déjeuners du Québec, année après année, en compagnie de Citadelle », a mentionné Serge Beaulieu, président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec. On le reconnaît d'ailleurs à l'extrême droite sur la photo, en compagnie de Raynald Baril, président de Citadelle, coopérative de producteur de sirop d’érable, et Francyne Charette, directrice générale du Club des petits déjeuners du Québec. ÇA FAIT LA NOUVELLE... METRO REMET PLUS DE 478 000 $ À CENTRAIDE DU GRAND MONTRÉAL La 12e campagne au profit de Centraide a permis à Metro d’amasser la somme de 478 196 $. Ce don témoigne, une fois de plus, de la réussite qu’a connue la campagne de financement à travers les divisions et les filiales de Metro. Sur la photo, de gauche à droite, on reconnaît Eric R. La Flèche, président et chef de la direction, Metro inc.; Hélène Silicani, directrice des services financiers et coordonnatrice de la campagne Centraide 2010-2011, Metro inc.; Michèle Thibodeau-DeGuire, présidente et directrice générale de Centraide du Grand Montréal; Jacques Thibault, directeur, développement, gestion de l’espace et directeur de la campagne Centraide 20102011, Metro inc.; Josée Lessard, conseillère aux communications, Affaires corporatives, Metro inc.; Johanne Thibaudeau, adjointe au vice-président — Mise en marché, Bannières Metro, Marché Richelieu, Super C; et Alain Picard, vice-président, Ressources humaines, Metro inc. CALENDRIER LES 6 ET 7 AVRIL 2011 LE 8 JUIN 2011 SALON REST-HÔTE TOURNOI DE GOLF DE L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE DE MONTRÉAL Centre des congrès à Québec 514 527-9801 www.rest-hote.com DU 7 AU 9 AVRIL 2011 TOURNOI DE HOCKEY DES SPORTIFS DE L’ALIMENTATION Aréna Gaétan Boucher à St-Hubert Jacques Bédard, 514 767-1555, poste 23 DU 13 AU 15 AVRIL 2011 Palais des congrès de Montréal 613 226-4187, poste 217 www.acdfl.ca JOURNÉE INFOPRESSE : MARKETING ET ALIMENTATION L’ALIMENTATION AVRIL 2011 Club de golf Le Grand Portneuf à Pont-Rouge Yves Fournier, 418 845-9329 [email protected] LE 4 AOÛT 2011 CLASSIQUE DE GOLF DU QUÉBEC DE NACDA Club de golf Elm Ridge à l’Île Bizard Véronik Gravel, 450 967-3858, poste 12 www.nacda.ca LE 18 AOÛT 2011 TOURNOI DE GOLF DES COPAINS D’ALIMENTATION LES 27 ET 28 AVRIL 2011 Club de golf de Lachute Gaétan Robillard, 450 430-2956 [email protected] Palais des congrès de Montréal 416 504-0504, poste 114 www.salondec.com 6 TOURNOI DE GOLF DE L’ALIMENTATION DE L’EST DU QUÉBEC Centre Mont-Royal à Montréal www.infopresse.com SALON DÉPANNEURS, ÉPICERIES & CIE Parmi les 74 magasins de la chaîne Super C, c’est la succursale que dirige Rémi Hébert, à Thetford Mines, qui peut maintenant se vanter d’être un super magasin. Dans le cadre du concours « Super C’est le meilleur magasin », M. Hébert et son équipe ont été félicités pour leur excellence en matière de satisfaction à la clientèle, de bien-être au travail et de ventes. Seulement six magasins par année sont désignés comme s’étant le plus illustrés au Québec pour une période donnée. Toute l’équipe du magasin, ouvert depuis décembre 2006, a pu goûter aux honneurs le 2 mars dernier lors d’un souper-pizza auquel elle était conviée pour souligner l’occasion. En effet, des membres de la haute direction de la bannière Super C assuraient le service aux tables des quelque 70 employés, durant cette soirée organisée spécialement pour eux. LE 11 JUILLET 2001 EXPO-CONGRÈS ANNUEL DE L’ACDFL LE 20 AVRIL 2011 C’EST À THETFORD MINES QUE SE SITUE LE MEILLEUR MAGASIN ! Club de golf de Lachute André Boulet, 514 356-4613 [email protected] DU 11 AU 13 MAI 2011 SIAL CANADA Centre des congrès de Toronto 514 289-9669 www.sialcanada.com DU 18 AU 20 MAI 2011 DU 13 AU 16 SEPTEMBRE 2011 SOMMET DES DÉCIDEURS DE L’INDUSTRIE DE NACDA Halifax, en Nouvelle-Écosse 1 888 686-2823 www.nacda.ca DU 8 AU 12 OCTOBRE 2011 ANUGA SIAL CHINA Parc des expositions de Cologne en Allemagne www.anuga.com Centre d’exposition de Shangai en Chine www.sialchina.com DU 26 AU 29 MARS 2012 LE 3 JUIN 2011 TOURNOI DE GOLF DE L’INDUSTRIE DE LA VIANDE DE MONTRÉAL Club de golf Le Versant à Terrebonne 514 994-3050 [email protected] ALIMENTARIA Gran Via de Fira à Barcelone en Espagne www.alimentaria-bcn.com Tous les événements de l’industrie à l’adresse www.l–alimentation.com/calendrier À LA UNE LE CONSOMMATEUR D’HIER, D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN INDÉCHIFFRABLE POUR CERTAINS, PRÉVISIBLE POUR D’AUTRES, LE CONSOMMATEUR A TOUJOURS ÉTÉ AU COEUR DU COMMERCE DE L’ALIMENTATION. LES TEMPS N’ONT PEUT-ÊTRE PAS TANT CHANGÉ… En janvier 1983, par Karine Moniqui le journal L’alimentation demandait à quelques figures marquantes de l’industrie alimentaire de l’époque d’imaginer ce que serait le commerce de l’alimentation en 2001. Une décennie plus tard, on se rend maintenant compte que ces visionnaires n’avaient pas complètement tort. On peut encore prévoir une demande accrue pour le prêt à servir, le prêt à manger, les produits plus raffinés réclamés par un consommateur mieux éduqué, mieux nanti », ajoutait-il, sans savoir que ces catégories de produits allaient devenir ce qu’elles sont aujourd’hui. D’entrée de jeu, René Provost, fondateur de Provigo, affirmait : « Nous connaissons le consommateur de demain. Nous pouvons donc nous ajuster. » Cela aura certainement été la clé du succès des épiciers québécois au fil des 50 dernières années : cette capacité de suivre l’évolution des tendances, des besoins et des habitudes de consommation d’une société en pleine mouvance. « On peut s’interroger sur la logique des heures d’ouverture de nos épiceries. La vocation du marchand, vendre et réaliser un profit, devrait avoir une autre dimension : rendre service. Ceci implique essentiellement qu’il lui faut être à la disposition du client quand il le faut. Or, connaissant la cadence de vie du client, il est facile de déduire que c’est le soir, dans la majorité des cas, qu’il désire, qu’il lui est possible de faire son marché [...] Un consommateur plus éduqué certes, mais aussi plus exigeant. Il y a près de trente ans, les dirigeants de l’industrie alimentaire voyaient déjà, en ce consommateur, un véritable moteur de changement, poussant à l’innovation. « Entre la grande surface et la boutique spécialisée que nous connaissons, dans les années qui viennent, va s’inscrire tout un éventail de véhicules de détail qui répondront avec précision aux aspirations du consommateur. La réussite, à mon avis, appartiendra à ceux qui, conscients des exigences du client actuel, auront l’imagination assez fertile pour développer des concepts nouveaux et adéquats. Déjà, nous assistons aux premiers pas de cette évolution avec l’avènement des magasins de quartier, des marchés publics, des boutiques, etc. », affirmait Jean-René Halde, président et chef de › L’ALIMENTATION AVRIL 2011 7 À LA UNE la direction du Groupe des Épiciers Unis Métro-Richelieu en 1983. Marketing : des années 1970 à aujourd’hui À la tête de Hudon & Deaudelin à cette époque, Pierre Croteau était d’avis que le client devait, pour les années à venir, être au cœur même d’une relation de plus en plus humaine, et non pas seulement commerciale. « Le client d’aujourd’hui est de plus en plus sensible à l’aspect humain du commerce qu’il fréquente. Le détaillant ne peut ignorer cette évolution. Elle lui offre d’ailleurs l’occasion d’exploiter une foule de possibilités, d’éléments qu’il détient déjà. Il peut “jouer” avec les fruits et légumes, les poissons, les charcuteries, les fromages, les mets préparés, le vin… bâtir des étalages suggestifs, attrayants, élaborer des “coins” plaisants style boutique, créer une ambiance chaleureuse. En un mot, il doit bannir l’anonymat ennuyeux de son magasin, en faire un endroit de détente. Le but visé : transformer la corvée magasinage en une heure agréable à saveur humaine », disait-il. En février 1970, Gérard Bélair écrivait dans nos pages que nous étions en train d’entrer dans l’ère du marketing, avec l’arrivée massive des nouveaux produits sur les tablettes des épiceries. « Pour réduire le plus possible des millions de dollars dans ce processus d’introduction de nouveaux produits dans les années 1970, il faudra que la conception des produits et des services soit axée sur les besoins réels de la ménagère. Il y a longtemps que l’on parle de “consommateurisme”, et voilà que nous y sommes plongés! » Cette même année, on parlait même des consommateurs comme étant le baromètre des épiciers. Ce qui a assurément changé dans les années suivantes, c’est cependant cette façon d’entrevoir le consommateur qui fréquente les magasins d’alimentation de l’époque. La ménagère est vite remplacée par la consommatrice, puis par le client (tous sexes confondus). En 1983, on commençait donc déjà à envisager la manière dont allait se transformer la relation client. On commençait également à parler d’une équation directe entre le service, l’offre et les besoins de cette clientèle qui évoluait rapidement, une évolution qu’on ne tentait plus de cacher. « La clé de la réussite, c’est le consommateur qui la détient. Le futur de l’alimentation sera déterminé par le consommateur. C’est lui notre guide, notre maître [...] “Celui qui sait prévoir, réussit” disait Sam Steinberg. Si nous parvenons à bien connaître le client de demain, ses désirs, ses besoins, le futur de nos commerces sera assuré », affirmait à l’époque Gerry Spitzer de Steinberg. Avec le dénouement que l’on connaît du géant alimentaire, force est d’admettre qu’à l’époque, Steinberg avait peut-être sous-estimé une donnée importante pour ce « nouveau » client des années 1980, soit sa potentielle déloyauté, appuyée par la forte concurrence que se livraient tous les joueurs alimentaires de l’époque, une concurrence qui perdure encore aujourd’hui. En 1990, on entrait véritablement dans un nouveau cycle de marketing alimentaire. En route vers l’an 2000, on dévoilait, en nos pages, les sept tendances qui allaient marquer l’industrie alimentaire. Mythe ou réalité? À vous de juger... On y parlait alors du vieillissement de la population, de la diminution de la taille des ménages, de la présence des femmes sur le marché du travail, de l’importance grandissante des ethnies, des consommateurs de plus en plus éduqués et informés, du souci d’un meilleur mode de vie et d’une alimentation plus saine et de la conscience sociale. « Dans les années 1990, avec un consommateur préoccupé par la qualité de vie, les détaillants devront miser sur une image de qualité, d’intégrité et de responsabilité pour attirer la clientèle. Le détaillant devra jouer un rôle de plus en plus actif auprès du client pour l’aider à choisir un produit », écrivait-on dans notre journal. Quelque vingt ans plus tard, ces tendances sont bel et bien ancrées dans le commerce de l’alimentation, tant chez les consommateurs que dans les entreprises. 8 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 En janvier 2001, on écrivait : « Il faut plus que du pif pour satisfaire le consommateur d’aujourd’hui. Savoir répondre à ses besoins est maintenant une science [...] Le consommateur des années 2000 sait ce qu’il veut, quand il le veut, de la manière qu’il le veut, au prix et à l’heure qu’il le veut [...] Autre réalité : l’évolution des habitudes de consommation. Non seulement les gens ont-ils moins de temps pour préparer les repas, mais bon nombre d’entre eux ne savent pas faire à manger. Qui plus est, 70 % d’entre eux décident le jour même de leur menu du jour. La déstructuration et la simplification des repas (prêt-à-manger) et des courses (2 ou 3 fois par semaine) ont également changé la donne. » Retour vers le futur Avec l’arrivée du nouveau millénaire, le consommateur d’hier s’est certainement transformé. Le client a tôt fait d’être relayé par l’acheteur. Stéphane Drouin, associé chez SVM, clamait d’ailleurs dans un article publié en 2009 dans notre revue : « Le consommateur est mort, vive l’acheteur! » Il affirmait ainsi : « Vous croyez que les besoins du consommateur dictent ses actions dans votre magasin? Pas nécessairement... L’explication est simple : à la seconde où un client entre dans votre épicerie, une transformation majeure s’opère. Le consommateur devient un acheteur. Confondre ces deux termes constituerait une grave erreur. Même s’il s’agit dans les faits d’une seule et même personne, le consommateur et l’acheteur sont deux entités complètement différentes. » Que seront maintenant les consommateurs de demain ou les acheteurs du futur? Les réponses ou prédictions peuvent être nombreuses. De notre côté, nous nous hasardons à les appeler les « consommateurs intelligents ». Intelligents certes, parce qu’ils sont davantage informés, responsables, exigeants et conséquents, mais intelligents aussi en raison de leur utilisation des outils technologiques mis à leur disposition : téléphone intelligent, réseaux sociaux, codes QR, entre autres choses. Demain n’est maintenant plus bien loin! SAVEURS UN PRINTEMPS COMPLÈTEMENT DÉTOX LE STRESS, LA POLLUTION, LES COLORANTS, LES AGENTS DE CONSERVATION ET AUTRES ADJUVANTS NUISIBLES SONT PARFOIS PRÉSENTS DANS LES ALIMENTS OU L’ENVIRONNEMENT. PLACE MAINTENANT À LA DÉTOX! par Michèle Foreman PHOTOS : MICHÈLE FOREMAN Le printemps est là avec son bouquet de primeurs, dont l’asperge, qui constitue un aliment détox par excellence. Mais il y a aussi des eaux florales, des huiles essentielles et des tisanes divines qui permettent de reprendre de la vitalité. L’asperge fait partie de l’alimentation humaine depuis des temps immémoriaux. La cueillette des asperges sauvages remonte à la préhistoire et les Romains de l’Antiquité en ont d’abord fait la culture. Membre des liliacées, l’asperge est normalement verte. L’asperge blanche, préférée par certains, est la même plante, qui, une fois enfouie sous terre, n’est pas exposée aux rayons du soleil pendant sa croissance, prévenant ainsi le développement de la chlorophylle. Jeunes, elles sont excellentes crues, même si la plupart des gens les font cuire. La production québécoise est abondante et de grande qualité. La récolte de l’asperge, qui débutera bientôt, dure environ six semaines, selon la région, la température et la présence ou l’absence de gel. L’asperge a été jadis estimée pour ses vertus médicinales avant de se laisser apprécier pour ses qualités gustatives, bien que ses effets bénéfiques soient toujours reconnus. Peu calorique, elle est riche en potassium, en magnésium, en calcium, en vitamines A, B et C, entre autres, ainsi qu’en fibres. Imbattable sur le plan des antioxydants, elle est dépurative, elle draine le foie et elle favorise le bon fonctionnement de la vésicule biliaire. L’asperge se prépare en deux temps trois mouvements. La printanière princesse représente la finesse même. Traitée avec les égards dus à sa délicatesse, elle annonce l’arrivée des beaux jours. Les bonnes asperges du Québec! Le maté, consommé depuis des millénaires par les Indiens du Brésil et du Paraguay, est arrivé en Europe au 16e siècle. La légende rapporte qu’une infusion de feuilles favorise la bonne humeur et chasse la fatigue. Utilisée sous forme de potion en Amérique du Sud par les mineurs et porteurs en altitude pour ses effets antifatigue, cette boisson tire son pouvoir stimulant de la matéine qui possède des propriétés similaires à la caféine. Le maté est utilisé en Inde dans la médecine traditionnelle pour le traitement des maux de tête, de la fatigue et des rhumatismes. La phytothérapie romaine et grecque considère la cannelle comme un remède stimulant en aromathérapie énergétique, en permettant à l’énergie de circuler librement dans le corps. L’écorce de cannelle est aussi réputée pour soulager la fatigue mentale et améliorer la concentration. Quant au gingembre et ses propriétés stimulantes et revitalisantes, les pharmacopées médiévales la reconnaissaient déjà comme une plante tonique, un remède miracle pour un esprit « plus clair » et contre la fatigue. Enfin, la cardamome est surtout utilisée en médecine ayurvédique, pour ses vertus stimulantes et ses effets euphorisants. Les tisanes au service de la vitalité Des élixirs nouveaux Ils portent des noms accrocheurs tels Détox, Boost, Be Cool, bain d’épices, pink paradise… Voici la nouvelle génération de thés et des tisanes, créées dans le but de contribuer, par les vertus de leurs ingrédients, à la santé et au bien-être. Réservés jadis aux adeptes de l’herboristerie, les plantes, les épices, les fruits et les fleurs paradent désormais bras dessus, bras dessous, avec les thés qui ne cessent de se raffiner. La maison de thés Kusmi a lancé quatre thés qui sont non seulement délicieux, mais qui exerceraient des pouvoirs grâce à leurs composantes. Ainsi, le thé Detox, composé de feuilles de maté, de thé vert et de citronnelle, favoriserait la dépense énergétique et stimulerait l’organisme tout en lui fournissant une bonne dose d’antioxydants. Boost, fait de maté, de thé vert, d’écorce de cannelle, de gingembre, de cardamome et d’épices, est la boisson idéale pour fortifier l’organisme et lui redonner l’énergie dont il a besoin. 10 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 Les deux autres thés du quatuor, soit Sweet Love, un mélange épicé exquis de thé noir, de racine de réglisse, d’épices, de graines de guarana, de poivre rose, ainsi que Be Cool, fait d’écorce de cynorhodon, de pomme, de feuilles de verveine, de menthe poivrée, de graines d’anis et de racine de réglisse, sont gages de moments fort agréables, qui ne laissent personne indifférent. Elle a le vent en poupe. La globe-trotter culinaire Julie Andrieu, vedette de l’émission Fourchette et sac à dos, lance une gamme d’infusions chics et tendance, sans théine et 100 % bios. Les six infusions de Julie infuse sont : eau de rose, star anis, vert citron, pink paradise, vanille fraise, et bain d’épices; elles sont distribuées par Désirs de Provence. Ces « parfums d’eau » se composent de vanille, d’hibiscus, de gingembre, de rose, de badiane, de réglisse, de cardamome, de girofle, de macis, de poivre, de citronnelle… Des infusions à apprécier chaudes ou froides à toute heure, en toute saison. Sur l’emballage de chaque petite boîte aux trésors, la belle Française se plaît à raconter à quel point les infusions lui tiennent à cœur, mais elle nous livre aussi les ingrédients et leur rôle, avec parfois un brin de tradition. Thés de spécialité Leanne Sears, directrice des ventes pour la Stash Tea Company, reconnaît que l’ajout de super fruits comme les bleuets et les baies de goji, par exemple, plaît beaucoup aux consommateurs. Avec une consommation de thé vert à la hausse, la maison n’a pas hésité à lancer le thé vert à la menthe mojito. De nombreuses études faisant la démonstration des bénéfices sur la santé par la consommation de thé au quotidien, qu’il soit blanc, vert, rouge ou noir, ont été publiées. D’autres projets de recherche sont en cours. Stash Tea propose une vaste gamme de thés et tisanes biologiques, dont le thé noir et vert Earl Grey, le chaï aux thés noir et vert, le thé vert au citron et gingembre et le Bonne nuit camomille qui contient aussi des fleurs d’hibiscus, pour le rendre encore plus agréable. Détox = vitalité! Pour y voir clair en matière de détoxication, Chico Shigeta lance détox 100 % vitalité. Dans cet ouvrage, l’auteure reconnaît la fragilité de l’équilibre du corps et propose moult conseils pour se sentir bien dans sa peau. Née à Shizuoka, au Japon, Chico intègre dans son travail les bases de la culture japonaise et ses traditions ainsi que son parcours en France. Naturopathe, aromathérapeute et spécialiste du shiatsu, elle a créé sa méthode Coaching Vitalité®, qui s’inspire des techniques communes à des traditions d’Asie et d’Occident. Les quatre piliers sont : le recours aux plantes et aux huiles essentielles, la pratique de l’automassage, l’adoption de nouvelles règles alimentaires et l’apprentissage de la respiration consciente. Lectures pour compléter la détox! Très bien illustré, détox 100 % vitalité est un guide des plus complets, mais qui révèle aussi bien des secrets. Une alimentation saine étant l’accord parfait, l’auteure y consacre près de la moitié de son œuvre, en proposant des aliments détox à privilégier, y compris les asperges, bien entendu, et des recettes toutes simples et savoureuses. L’ouvrage comme un Chef, par Orathay & Vania chez Marabout est un livre de cuisine inspirant, intégré dans un petit coffret qui contient un taille-légume pour réaliser des spaghettis de légumes, un couteau d’office en céramique et deux emporte-pièce avec pressoir. Pour obtenir des renseignements supplémentaires au sujet des producteurs cités, nous vous invitons à communiquer avec l’auteure à l’adresse [email protected]. Les grands dossiers À CHACUN SON PLAISIR 12 15 17 | | | Le ménage du printemps Pratico-pratique Les grignotines LES GRANDS DOSSIERS | À chacun son plaisir Le ménage du printemps IMMACULÉ ! COMMENT METTRE EN VALEUR, SUR LES TABLETTES DES ÉPICERIES, LES PRODUITS NETTOYANTS… SANS METTRE EN PÉRIL L’AVENIR DE LA PLANÈTE ? Bien présents dans les foyers québécois, les produits de marque Hertel changent de look. Marie-Hélène Bossé, chef de produits Hertel, EcoRespect et Javel La Parisienne chez Lavo, souligne en effet que l’image des 19 produits Hertel a été rajeunie et que certaines fragrances ont été améliorées. On les identifie désormais plus facilement à l’aide d’illustrations et de bandeaux de couleurs. Dans la gamme Hertel Multi, l’une des plus populaires, on a aussi amélioré le contenant. « L’ajout d’une poignée rend la bouteille plus conviviale, explique Mme Bossé. Nous avons aussi introduit la fragrance Ylang et jasmin pour remplacer le parfum Original. Grâce à des groupes de discussion avec des consommateurs, nous avons constaté que cette modification suscitait de l’enthousiasme. Il n’y a cependant pas de changement de fragrance à signaler pour Multi Fraîcheur, qui a également bénéficié d’un rajeunissement de l’image et d’un nouveau contenant. » D’autres gammes ont connu des modifications ou ajouts. Le produit ultra puissant pour les gros travaux Hertel Plus propose désormais la fragrance Agrumes et lavande, en lieu et place du parfum Ultra propre. L’ajout d’un nettoyant plus spécifiquement destiné aux cuvettes, dans la série destinée à la salle de bain, permet par Denyse Perreault de compléter l’offre de Hertel pour cette pièce de la maison. La formule du récurant crème et du vaporisateur tout usage citron comporte maintenant une propriété désinfectante, ce qui porte le nombre de produits de ce type à cinq. Lavo a prévu de communiquer cette revitalisation de la marque via des panneaux d’affichage extérieurs, dans les magazines, dans Internet ainsi que par le biais d’activités en magasin. Reste à mentionner que le lancement, il y a un an, de la gamme des quatre produits EcoRespect par La Parisienne, qui sont certifiés Ecologo, poursuit son petit bonhomme de chemin vert, grâce à ses caractéristiques de biodégradabilité et d’efficacité. « Le contenant de plastique peut être aisément recyclé, tandis que le contenu s’avère sans danger pour les fosses septiques. » Marie-Hélène Bossé souligne que ces produits fabriqués au Québec sont présentés en formats de 950 ml et de 1 litre, ce qui permet de minimiser la quantité d’emballage requis, ainsi que l’impact au niveau du transport. « Le contenant de plastique peut être aisément recyclé, tandis que le contenu s’avère sans danger pour les fosses septiques et il n’émet pas de vapeurs irritantes pour l’utilisateur, précise-t-elle. La liste de nos ingrédients provenant de sources renouvelables ne comporte aucun colorant ou parfum artificiel et on n’y trouve pas non plus de phosphates, un atout qui, comme on le sait, a une grande importance aux yeux d’un nombre de consommateurs toujours plus grand. » La référence! L’entreprise de courtage et de distribution OVAL International contribue à la croissance de la catégorie des produits d’entretien grâce à la gamme de produits de nettoyage de marque Cerama Bryte, dont le fabricant, Golden Ventures, collabore étroitement avec les manufacturiers d’appareils ménagers du Canada et des ÉtatsUnis, afin de développer des produits nettoyants spécialisés. Gilles Crevier, directeur général d’OVAL International, rappelle d’ailleurs que plusieurs produits Cerama Bryte sont recommandés par les géants Electrolux, Viking, Frigidaire et GE Appliances et que ces derniers distribuent des échantillons au moment de la vente d’appareils neufs. « Il en est ainsi avec le nettoyant vitrocéramique Cerama Bryte et le tampon récurant, précise M. Crevier. Cela contribue à faire augmenter la notoriété de la marque et, par voie de conséquence, la demande en magasin. De plus, la marque Cerama Bryte figure parmi les références qui sont mentionnées dans les manuels d’utilisation et d’entretien des différents fabricants, ainsi que dans plusieurs vidéos qui font la démonstration des procédures de nettoyage recommandées. On trouve aussi des références concernant nos produits sur différents sites Internet de fabricants. » Gilles Crevier rappelle que Golden Ventures a innové en proposant un ensemble de nettoyage sécuritaire et efficace pour toutes les surfaces de cuisson en vitrocéramique. Le grattoir à lame simple enlève facilement les taches tenaces et les dépôts carbonisés. En employant la crème Cerama Bryte (biodégradable et sans phosphate) et le tampon nettoyant, les utilisateurs 12 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 LES GRANDS DOSSIERS | délogent facilement toutes les taches et obtiennent rapidement une surface de cuisson impeccable. Cerama Bryte nettoie en profondeur sans abîmer ou égratigner la surface de cuisson. Pour faire valoir la marchandise, OVAL International propose des présentoirs de plancher ou suspendus. Ces derniers favorisent l’augmentation des ventes dans des endroits bien ciblés. Abondance de nouveautés Une cascade de nouveautés attend les consommateurs du côté de la marque Cascades Enviro. Mentionnons l’Essuie-tout Premium 6 rouleaux jumbo, l’Essuie-tout Extreme en format deux rouleaux réguliers et format géant, de même qu’en six rouleaux jumbo et 12 rouleaux méga. Rappelons que les papiers signés par Cascades sont produits à partir de fibres recyclées. Leur confection requiert 80 % moins d’eau que la moyenne de l’industrie du papier en Amérique du Nord, puisque chaque goutte d’eau est réutilisée une quarantaine de fois durant le processus de fabrication. plastique, le chrome, l’acier inoxydable et l’aluminium, sans oublier l’écran du téléviseur. Lave et brille peut également servir pour un nettoyage tous azimuts, que ce soit dans la cuisine, la salle de bain… ou l’automobile. Tout comme les produits cités précédemment, le Détergent à plancher neutre, le Parfait et le Nettoyant tout usage dégraisseur sont offerts en six formats, tandis que le Fini à plancher est disponible en sept formats et que la Crème nettoyante pour porcelaine en offre cinq. Impact positif Pour contrebalancer les émissions de gaz à effet de serre engendrées par la fabrication de produits d’entretien et de bouteilles de plastique, Bio Spectra plante des arbres, ce qui lui permet de minimiser son impact sur l’environnement. À chacun son plaisir « Tous nos produits détiennent l’EcoLogo d’Environnement Canada et sont certifiés CO2 neutre, souligne Janie Boutin, directrice ventes et marketing. Nos formules ne contiennent aucun produit chimique et nous employons des huiles essentielles et des parfums naturels pour les produits de marque Attitude, conçus à partir de normes qui vont bien au-delà des normes gouvernementales minimales. Nos produits sont aussi efficaces que les produits dits réguliers. Ils sont aussi fabriqués au Québec et offerts à prix concurrentiels. » Janie Boutin mentionne le fait qu’il y a trois ou quatre ans, les prix des produits d’entretien plus écologiques étaient supérieurs à ceux des marques régulières, ce qui n’ est plus le cas aujourd’hui pour ceux de la marque Attitude. « Il n’en demeure pas moins que les marchands bénéficient d’une bonne marge de profits », ajoute-t-elle. › Pensant vert depuis son entrée en opération, Cascades Groupe Tissu invite d’emblée les consommateurs à changer « d’environnementalité » sur son site Internet petitgestevert.ca. S’y retrouvent des trucs écologiques, matériel scolaire, concours et quiz permettant de déterminer si l’on est écoconvaincu, grano, bio ou équitable, éconaïf ou écosceptique, de tracer son profil de consommateur, y compris écolo ou encore de mesurer son influence écologique. De la maison verte au transport écolo en passant par l’alimentation ou les moyens plus naturels de soigner un rhume, on y trouve de quoi étancher sa soif de connaissances sur la façon de verdir davantage la vie de tous les jours. Écotechnologique! La production signée Lemieux comporte plusieurs caractéristiques qui en font une entreprise amie de l’environnement. Lemieux, qui fabrique plus de 80 produits, les décrit comme étant « 100 % écologiques, 100 % fabriqués au Québec, 100 % certifiés Écotechnologie ». Les concentrés à lessive sont offerts en 25 odeurs, tandis que la gamme de liquides à vaisselle en propose une quinzaine. « Nous parlons bel et bien d’odeurs naturelles et non pas de fragrances, puisque nous utilisons uniquement des huiles essentielles pour parfumer nos produits, explique Lise Sterling Lemieux, vice-présidente et coordonnatrice de cette entreprise présidée par sa fille, Andrée-Lise Lemieux, qui en est l’unique propriétaire. La gamme de produits destinés à l’entretien du linge comprend aussi du concentré en poudre, de l’assouplisseur, de l’eau de linge et du détachant. Pour la vaisselle, on dénombre un détergent, une poudre et un gel concentrés, tous deux destinés au lave-vaisselle, pour lequel on fabrique aussi un produit de rinçage. D’autres produits d’entretien sont disponibles sous forme de Dégraisseur écologique tout usage, concentré, non corrosif et sans solvant. La formule Vitres et inox permet également de nettoyer les miroirs et le L’ALIMENTATION AVRIL 2011 13 LES GRANDS DOSSIERS | À chacun son plaisir L’offre d’Attitude compte 6 parfums de nettoyants pour surfaces à gâchette, six lessives d’odeurs et de degrés de concentration différents. Bio Spectra propose aussi des écodoses, qui consistent en dosettes individuelles contenant une formule très concentrée, ce qui requiert moins de plastique qu’une grosse bouteille. Pour le linge, la gamme compte trois assouplisseurs liquides et deux nouveaux chasse-taches, un à gâchette et un autre concentré, offert en dosette. En 2011, on ajoute un produit antistatique et assouplissant pour la sécheuse, réutilisable, que l’on peut employer au-delà de 300 fois. Bio Spectra propose également des nettoyants à vaisselle et des savons pour lave-vaisselle, de même que des purificateurs d’air à base de charbon et d’huiles essentielles. Des paniers propres, propres, propres L’entretien, c’est également de mise à l’épicerie même, y compris en ce qui concerne les paniers à provisions. Fort de plus de 30 années d’expérience dans ce domaine, Total Cart Management, la division d’entretien de InStore Products, offre une couverture nationale exclusive grâce à ses techniciens qualifiés, qui disposent de plus de 25 véhicules de service. Disposant d’un bureau régional situé à Montréal, InStore Products agit à titre de concepteur, manufacturier, importateur et exportateur d’une importante gamme de paniers à provisions. « Nous entretenons et réparons en magasin, toutes les marques et modèles de paniers à provisions, sans oublier les chariots de services, les échelles mobiles, les tables de travail, les chariots de boulangeries et d’autres équipements utilisés par le personnel, spécifie Karl Duranleau, directeur régional. Nous proposons aussi des programmes d’entretien conçus en fonction des besoins spécifiques de nos clients. En saison, nous pouvons fournir du lavage à pression à la vapeur. Puisque notre entreprise dispose du plus grand volume d’achats de pièces pour paniers au Canada, nous sommes en mesure d’offrir un excellent rapport qualité-prix à notre clientèle. » Des paniers usagés et reconditionnés sont également disponibles chez InStore. 14 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 AU GOÛT DU JOUR Pour la planète Le premier Jour de la Terre a été célébré le 22 avril 1970, à l’initiative du sénateur américain Gaylord Nelson qui avait, à l’époque, encouragé les étudiants à mettre de l’avant des projets à saveur environnementale dans leur communauté respective. Désormais, d’innombrables manifestations sont mises de l’avant, tant avec la collaboration des citoyens que de celle de nombreux gouvernements et entreprises. Parmi les nombreuses informations réparties dans les diverses sections du site officiel du Jour de la Terre, dont celle plus spécifiquement consacrée au Québec, on remarque la présence de noms connus comme Cascades Groupe Tissu, de même que ceux des marques Attitude, de Bio Spectra et de Nettoyants Lemieux, qui propose des produits écologiques en vrac. Il suffit de se diriger vers le www.jourdelaterre.org, sous l’onglet Écocitoyenneté, section Consommer responsable. Le site du Jour de la Terre contient un lien avec celui de Cascades Groupe Tisssu, lien qui renvoie plus précisément à la section Petits gestes verts, où sont rassemblées une infinité d’informations sur les nombreux gestes qu’il est possible de poser, dans le cadre de nos vies quotidiennes, pour contribuer à la protection de l’environnement. Trucs écologiques, sondages, vidéos et commentaires permettent d’enrichir la quête de renseignement et la réflexion. Cascades, qui a ici et là recours à des images-chocs, invite notamment les 31 612 897 Canadiens (qui composent la population selon les chiffres du dernier recensement) à utiliser « un seul rouleau de papier hygiénique Cascades Enviro 100 % recyclé plutôt qu’un rouleau à base de fibres vierges, ce qui permet de sauver 61 598 arbres. Plus on multiplie le nombre de rouleaux, plus on épargne les arbres. La marque Cascades propose d’ailleurs des extensions de gamme dans le papier hygiénique, avec Ultra en formats de 4 et 12 rouleaux doubles, ainsi que le papier hygiénique Premium, également en assemblages de 4 et de 12 rouleaux doubles. Premium est aussi offert en emballage de 24 et 40 rouleaux doubles. Le lien avec le site de Lemieux nous entraine à la découverte de la demi-douzaine de certifications à saveur environnementales détenues par cette entreprise. Outre les produits d’entretien ménager, la maison fabrique des produits de soins corporels et des dentifrices écologiques offerts en format de 100 ml, en un bel assortiment de saveurs comme Anis, Cannelle, Gingembre, Menthe verte, Orange, Pomme verte menthol, Pomme verte, Menthe poivrée et, enfin, Fruits pour enfants. À venir bientôt : des couches pour bébés, enfants et aînés. Bio Spectra fabrique, outre les produits nettoyants, une nouvelle gamme de produits pour bébés, dans laquelle on retrouve du savon et de la lotion pour le corps, ainsi que des couches constituées de fibres biodégradables et des lingettes humides qui sont à la fois biodégradables et compostables. Toujours sous le nom de marque Attitude. La philosophie de Bio Spectra est portée par un idéal : « Vivre et consommer de manière responsable. Notre avenir collectif, c’est avant tout les gestes posés aujourd’hui. » LES GRANDS DOSSIERS | À chacun son plaisir Pratico-pratique DIVERSITÉ ET PRATICITÉ LES SUPERMARCHÉS SONT DEVENUS LES NOUVEAUX DÉPANNEURS D’AUJOURD’HUI. EN MANQUE DE TEMPS, LE CONSOMMATEUR DOIT TROUVER DE TOUT AU MÊME ENDROIT. en magasin. Se basant sur un sondage Léger Marketing effectué en mai 2010, il indique que 64 % des propriétaires de chat achètent la litière dans un marché d’alimentation. En ce sens, l’entreprise propose toujours ses Katkit, un bac avec litière intégrée jetable. plus petite. Vendu en format de 32 brassées, le Dizolve est unique sur le marché et offert sans parfum, à la Lavande et à la senteur de Linge frais. Il s’agit d’un produit 100 % canadien, déjà proposé dans plusieurs pays européens, asiatiques et du Moyen-Orient. Du côté des nouveautés, l’entreprise lance ce mois-ci de la litière agglomérant Cats Pride à la lavande. « Il s’agit de la première litière à la lavande, un parfum populaire auprès de la gent féminine », soutient-il. Selon le sondage, ce sont les femmes, à 57 %, qui achètent la litière pour leur chat. Jouer sur l’impulsivité L’entreprise a également mis en marché l’automne dernier, la Doublure Saular, un sac de plastique résistant qu’on dépose dans le fond de la litière afin de faciliter le nettoyage du bac. Il existe également une doublure parfumée, nommée Johny Cat. « C’est parfait pour les gens pressés, qui ont moins de temps pour le nettoyage », assure M. Anderson. Les articles de cuisine, dont la gamme de produits Starfrit, font partie des produits autres qu’alimentaires qui contribuent à diversifier son offre de produits. Promotions atlantiques propose les contenants de verre borosilicate Lock & Lock Glass. Ceux-ci ont la particularité de résister non seulement aux taches, mais à la chaleur. Ils peuvent passer du congélateur au four (jusqu’à 400 °C) et du four à la table. Ils sont offerts en 10 formats : rectangulaires, carrés et ronds. Les contenants vont également au micro-ondes et au lave-vaisselle. L’entreprise a commercialisé le hachoir SwizzzProzzz, qui permet de confectionner une multitude de préparations. Une seule traction du système de trois lames breveté entraîne 21 coups de lame. Depuis peu, les couteaux en acier inoxydable au carbone avec revêtement antiadhésif ont été mis sur le marché. Ils résistent aux taches et à la chaleur et sont munis d’un manche antibactérien au design ergonomique. Facile à nettoyer, sécuritaire et durable, chaque couteau vient avec un étui protecteur. Le fabricant a également lancé la Easy mandoline. Elle est pratique puisque les quatre différentes lames incluses se rangent dans le boîtier pour une meilleure sécurité. Un récipient permet de récupérer les aliments râpés ou tranchés. En plus de ces nouveautés, la poivrière électrique rechargeable arbore un nouveau look. Elle est plus simple d’utilisation puisqu’on peut ajuster la mouture, dont le mécanisme est en céramique, sur le côté de la poivrière. De plus, le contenant est plus grand, donc plus facile à remplir. La base permet de récolter les résidus de poivre ou de sel. Aussi, deux nouveaux produits se sont ajoutés à la gamme Collapsible : la cloche à gâteau repliable et les cloches portatives repliables rectangulaires et rondes. par Josianne Haspeck Il souligne que l’entreprise est distributeur du Litter Locker II, une poubelle hygiénique pour litière souillée. « Elle emprisonne les mauvaises odeurs jusqu’à deux semaines. Bien des propriétaires de chat ont l’habitude d’utiliser les sacs d’épicerie, mais ceux-ci ne sont plus donnés lors des achats. La cartouche de sacs contribue à économiser 60 sacs d’épicerie par année », indique-t-il. La poubelle offre un format et une apparence esthétique. « Les détaillants peuvent profiter de la promotion massive télévisuelle en maximisant l’espace en magasin. Il y a vraiment un engouement pour ce produit. Les ventes triplent, mois après mois, depuis le lancement officiel en juillet dernier », affirme-t-il. Selon un sondage, 64 % des propriétaires de chat achètent la litière dans un marché d’alimentation. De son côté, Nestlé Purina PetCare Canada a mis sur le marché une version revue du contenu et de l’emballage de Purina ONE SMARTBlend, à la suite d’une étude auprès des consommateurs canadiens. La relationniste Jenine LaFayette fait savoir que la nouvelle formule pour chiens propose un mélange de morceaux croquants riches en protéines et de morceaux tendres à la viande. Sous la marque Beneful, en forte progression, l’entreprise a lancé deux nouveaux produits : Beneful IncrediBites pour chiens de petite taille et Beneful Playful Life pour les chiens actifs. Le premier produit comprend des croquettes faites d’ingrédients riches en protéines, en calcium, en glucides et en antioxydants, dont du vrai bœuf, du yogourt et des céréales. Le deuxième a été conçu à partir de vrai bœuf, des œufs et de la farine d’avoine. Cette nourriture est enrichie de fer. Nestlé Purina PetCare Canada propose également la Gâterie à mâcher Purina Busy Bone Mini pour petits chiens. Facile, efficace et pratique Produits pour animaux : vendeurs en épicerie Président-directeur général de Dizolve Group, Luc Jalbert a mis au point un détergent à lessive biodégradable en feuilles. Celles-ci sont faciles d’utilisation puisqu’il suffit d’ajouter une feuille aux vêtements, qui se dissoudra au contact de l’eau. « Je vais révolutionner le marché des détergents au Canada et dans le monde », dit-il. Le directeur national des ventes de Produits Favorite, Carl Anderson, affirme que les détaillants de supermarché ont tout intérêt à offrir des produits de litière Les feuilles Dizolve sont préperforées afin de pouvoir être sectionnées en deux pour effectuer une brassée Le directeur des comptes majeurs chez Energizer Canada, Normand Laberge, estime que les commerçants doivent « prendre le taureau par les cornes pour être compétitifs » puisque tous les détaillants vendent des piles. Les offrir près des caisses pour des ventes impulsives ou sur le plancher, accompagnées de lampes de poche, par exemple, est une façon de faciliter la vie du consommateur. Les emballages multiples des piles alcalines Energizer Max sont les plus populaires. Si le marché des piles est plutôt stable, M. Laberge précise tout de même qu’on remarque une légère augmentation due à la vente des piles au lithium. L’entreprise a constaté, en 2010, une hausse de 15 % des ventes de ces piles. Quant aux piles rechargeables, les ventes ont augmenté de 7 %. Chef de produit aux Messageries de presse Benjamin, Luc Jobin mentionne que les commerçants de dépanneur pourront, au cours de l’année, profiter d’un affichage numérique sur écran plat visant à promouvoir les publications vendues sur le plancher. « L’écran diffusera les couvertures des produits vedettes. Il sera installé dans l’environnement du présentoir principal », indique-t-il. Le projet est actuellement à l’essai dans une dizaine de commerces. Si de plus en plus de lecteurs s’informent via Internet, M. Jobin assure malgré tout que certains périodiques enregistrent d’excellentes ventes. C’est le cas de Ricardo et des produits des Éditions Rogers qui ont connu des hausses de leurs ventes 2010 par rapport à la même période en 2009. À l’ère des hypermarchés, les détaillants doivent toujours renforcer, voire diversifier, leur offre de produits non comestibles. Une question de praticité et de… compétitivité! AU GOÛT DU JOUR Une lessive verte Le nouveau détergent à lessive biodégradable en feuilles Dizolve vient s’ancrer dans le courant écologiste tant du point de vue du contenu, de l’emballage que du transport. Sans phosphates, il a été certifié biodégradable en 14 jours par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Comparativement aux contenants de plastique habituels, Dizolve prend peu d’espace lors de son transport réduisant les émissions de gaz à effet de serre. L’emballage est recyclable. Le président-directeur général de Dizolve Group, Luc Jalbert, fait savoir que les lessives traditionnelles contiennent jusqu’à 70 % d’eau. « Avec notre produit, on ne vend pas de l’eau, on vend du détergent, mentionne-t-il. Si 1 % des Canadiens achetaient Dizolve, il y aurait un million de bouteilles de plastique de moins dans les dépotoirs. » Selon l’entreprise, moins de 30 % des bouteilles de détergent standard, faites de plastique de polyéthylène haute densité, ont été recyclées en 2005. L’ALIMENTATION AVRIL 2011 15 LES GRANDS DOSSIERS | À chacun son plaisir Les grignotines PETITES BOUCHÉES! POUR ASSOUVIR LES PETITES COMME LES GRANDES FAIMS, LES GRIGNOTINES SE FONT DE PLUS EN PLUS SANTÉ, SANS POUR AUTANT METTRE LA GOURMANDISE DE CÔTÉ. par Denyse Perreault chef du marketing et des communications pour la Coopérative La Siembra. Notons que chaque barre a un poids différent, qui oscille entre 27 g et 34 g. » 0 % de culpabilité Depuis un an, Les Sœurs en vrac ont mis en marché des fruits enrobés de chocolat. « Nous aimons dire qu’ils sont à 70 % de cacao et 0 % de culpabilité, sourit Claudine Provost, la sœur qui s’occupe de la partie marketing de l’entreprise. Lors de la tenue du SIAL 2010, ils ont d’ailleurs été sélectionnés parmi la dizaine de produits Tendances & Innovations. » Outre les croustilles de riz ou de légumes confectionnées par Les Sœurs en vrac, on remarque les croustilles de soya aux herbes, ainsi que celles à saveur de soya, chili et lime. « Les croustilles de maïs et de lin sont très tendance, ajoute Claudine Provost. Nous proposons une dizaine de saveurs de croustilles et bâtons de sésame, qui se veulent particulièrement populaires durant la saison estivale. » On disait autrefois qu’il était possible d’affriander quelqu’un en lui proposant des mets succulents. Ce verbe est bien sûr associé au mot friandise… qui semble avoir été inventé spécialement pour décrire les gourmandises signées Cevana, distribuées par Distributions Farinex. Pierre Brazeau, directeur marketing, invite à la découverte de ces confiseries fabriquées au Québec, dont le bouquet de saveurs est enrobé de chocolat. Les amandes, les canneberges et les bleuets sont enrobés de chocolat noir 70 % de cacao. Les amandes sont également disponibles dans une robe de chocolat au lait pur beurre de cacao. C’est aussi le cas des mini bretzels et des noisettes, dont l’enrobage est rehaussé de gianduja, une pâte composée de chocolat et de noisettes finement broyées, à la saveur très caractéristique. Pour décrire ces fruits de leur créativité, les concepteurs des confiseries Cevana évoquent le « rubis végétal sucré » des canneberges, la « robe d’un bleu profond de ces joyaux des forêts québécoises » que sont les bleuets, ou encore le concert des saveurs sucrées et salées qui « fondent dans la bouche et croquent sous la dent », des mini bretzels enrobés de chocolat au lait. Cevana a privilégié les emballages en format de 200 g et le vrac. La boîte dégustation de 1 kilo réunit quatre saveurs dans des emballages individuels. Les boîtes confiseurs de 4 kilos, contenant un seul parfum, peuvent quant à elles être personnalisées à l’image des commerçants qui le désirent. Du chocolat cru C’est le recours à un procédé de fabrication unique qui permet à Olivia Chocolatiers de réduire l’amertume du chocolat noir à haute teneur en cacao, pour obtenir des chocolats fins, y compris du chocolat cru à partir de fèves non torréfiées. Ingénieur devenu entrepreneur et chocolatier, David A. MacDonald, fondateur de l’entreprise, rappelle que de nombreuses personnes « préfèrent le cru au produit torréfié. C’est intéressant en ce qui concerne le goût, certes, mais ça l’est aussi au niveau santé. » Il rappelle que le chocolat cru est un super aliment riche en enzymes qui contribuent à l’amélioration de la digestion et à l’absorption des nutriments dans le corps. « Caractéristique qui permet de fournir un apport élevé en éléments nutritifs, comme les graines crues, les graines germées ou les légumes crus, ajoute-t-il. La cuisson modifie la structure moléculaire de l’aliment et détruit les enzymes dès que la température excède 42 degrés Celsius. Les données de Santé Canada indiquent que de nombreux Canadiens ne mangent pas assez d’aliments crus, que ce soit sous forme de fruits, germes ou céréales. En consommer une partie sous forme de chocolat permet de joindre l’utile à l’agréable. » Le chocolat cru issu de fèves de cacao non torréfiées d’Olivia Chocolatiers permet de fabriquer du chocolat à 85 % de cacao, à 76 % et, enfin, à 76 % incrusté d’amandes entières. Kyle Hnatyshen, chef chocolatier de l’entreprise, suggère de l’accompagner avec des pistaches ou du citron. Il souligne qu’une infusion de chocolat cru enrichie de feuilles de basilic ou de grains de cardamome permet d’ajouter un délicieux parfum aux truffes et aux ganaches. Cet artisan fabrique du chocolat noir fin pour les restaurants et pour les autres artisans chocolatiers et confectionne sa propre ligne de tablettes de chocolat certifié biologique, vendues dans les épiceries fines, magasins de produits naturels et biologiques. Olivia Chocolatiers propose aussi des chocolats à 85 % et 76 % de cacao dans les saveurs érable, érable avec flocons ou éclats d’amande. Au moment d’aller sous presse, l’entreprise venait d’être invitée par les responsables de l’Academy of Chocolate en Angleterre à participer au concours The Golden Bean Award qui couronne les meilleurs produits chocolatiers au monde. Le catalogue de la maison comporte aussi plusieurs saveurs de bonbons. Sous forme de gelées, on trouve des Pieds, des Papillons sans sucre, des Spirales fraise et pêche, de même que des Réglisses anglaises, des mini mûres, des Framboises et mûres en gelée enrobées d’une enveloppe croustillante. Également sur la liste des nouveautés, un nouveau format de bonbons mélangés. Plusieurs variétés de noix et fruits secs font également partie de la panoplie de gourmandises confectionnées par Les Sœurs en vrac. Mélanges de noix traditionnels et assortiments à la mode se côtoient, dont l’un qui contient des baies de Goji. Sur le pouce En guise de collation pour emporter, Peterson Farms propose un assortiment de fruits présentés en format individuel, qui ne contiennent pas de gluten, de cholestérol, de sodium, de gras ou de sucre ajouté, exception faite, pour ce dernier cas, des Pommes tranchées au caramel. Les pommes rouges et vertes sont également disponibles en solos et en duos. Les premières sont aussi associées aux raisins rouges sans pépins, qui composent à eux seuls une autre collation, tout comme les oranges en quartiers. Peterson Farms offre ces collations spécifiquement conçues pour attirer la clientèle des enfants, dans des formats qui varient de 2 à 3 onces. Sean Stewart, représentant des ventes, précise que le recours à une nouvelle technologie a permis d’assurer une meilleure longévité en tablette à tous ces produits frais, qui sont distribuées tant chez les détaillants en alimentation que dans les dépanneurs et stations-service. Saveurs moelleuses Les amateurs de chocolat certifié équitable et biologique peuvent bénéficier, dès ce printemps, de quelques nouveautés présentées par la Coopérative La Siembra. Aux saveurs Beurre d’arachides, Beurre d’amande et Amandes et raisins secs déjà disponibles en format collation, s’ajoutent, sous la marque Camino, trois nouveautés combinées avec du chocolat au lait. Il s’agit de Beurre de noisette, Riz et quinoa soufflés et, enfin, Caramel et arachides. Pour étoffer son offre de fruits séchés susceptibles de faire bonne figure dans la catégorie des collations, Amira propose des produits moelleux. Comme ils ne sont pas entièrement séchés, ils se rapprochent davantage des fruits disponibles à l’état frais. Nawelle Bdioui, directrice des comptes majeurs chez Amira, rappelle que ces abricots, figues, dattes et pruneaux dénoyautés sont certifiés sans gluten, de même que sans traces d’arachides et de noix. « Plus mous que les fruits séchés conventionnels, ces fruits qui nous arrivent de France sont très appréciés des consommateurs », fait-elle valoir. « Cette nouvelle offre nous permet de contribuer à satisfaire les petits creux, commente Jennifer Larocque, Également sur la liste des nouveautés Amira, on remarque des chips de plantain, présentés en sacs de › Délices pour petits creux L’ALIMENTATION AVRIL 2011 17 LES GRANDS DOSSIERS | À chacun son plaisir AU GOÛT DU JOUR Chocolat végétalien Vert Libre Cuisine, minuscule entreprise de Mont-Laurier, fait dans l’éclectisme et l’originalité. Thierry Brisebois fabrique, entre autres, des chocolats aux saveurs inusitées, sous forme de bouchées aux formes différentes ou de barres. Il marie les baies de poivre rose au thym frais, parfume son chocolat à la lavande, à la menthe ou aux épices. Également au menu, la saveur orange douce contient du zeste d’orange et de lime. Autre particularité : son chocolat est végétalien. « J’utilise une majorité d’ingrédients crus, tant pour le beurre de cacao que pour la poudre, précise-t-il. Je passe les ingrédients au déshydrateur, ce qui permet de conserver les propriétés des aliments. » La durée de vie de ses chocolats étant de 7 à 10 jours à peine, il vend lui-même sa production, que ce soit dans les foires ou lors d’une halte dans une épicerie. 85 g, en trois saveurs, salée, sucrée et épicée. « Nous les importons d’Équateur, mentionne Nawelle Bdioui. Ils sont aussi certifiés sans gluten ni traces d’arachides et de noix. Nous proposons de même des croustilles de légumes déshydratés et non pas frits comme les croustilles régulières. Ce produit remporte un franc succès à chacune de nos séances de dégustation. » Reste à mentionner ces gourmandises que sont les fèves de caroube rôties et salées. Du four! La famille des croustilles Cuites au Four Old Dutch réunissait déjà les saveurs Original, Sel et vinaigre, Aneth crémeux et Ketchup. S’y ajoute depuis peu Cheddar et crème sûre, disponible en formats de 200 g, de 55 g et de 32 g. Ces « collations intelligentes », telles que décrites par le fabricant, ne contiennent pas de colorant ou d’arômes artificiels et renferment seulement 4 grammes de gras pour chaque portion de 50 grammes. Un ajout qui contribuera à l’augmentation des ventes dans la catégorie. À la marmite Pour apprêter sa nouvelle gamme de croustilles à l’ancienne cuites à la marmite de Lay’sMD, Frito Lay se procure des pommes de terre de qualité cultivées localement. Après un lavage soigneux, elles sont épluchées, tranchées et cuites à la marmite jusqu’à ce qu’elles atteignent une consistance croquante. Les saveurs Ketchup, BBQ , Aneth, ainsi que Jalapeño Cheddar nous arrivent en format de 180 g. On a aussi prévu des emballages de 40 g pour la saveur Jalapeño Cheddar, afin de combler les fringales. Ce format est distribué, tant dans la section grignotine des épiceries que chez les dépanneurs. Arômes naturels et absence de gras trans caractérisent les Lay’s cuites à la marmite, qui ne contiennent pas non plus de colorants artificiels, d’agents de conservation, ni de glutamate de sodium. Pour terminer, la marque Tostitos compte des produits conçus à partir de recettes artisanales, ce qui a contribué à revamper la croustille tortilla classique. L’ajout d’un ingrédient associé à la cuisine gastronomique permet de proposer des tortillas au goût inattendu. Pensons aux fèves noires, à l’ail ou encore au piment chipotle rôti au feu… De plus, chaque portion de recettes artisanales Tostitos offre 28 grammes de neuf grains entiers par portion de 50 grammes. Offert en format de 265 grammes. De tout pour combler un petit creux, une bouchée à la fois! 18 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 VISITE GUIDÉE PROVIGO LONGUEUIL : PASSAGE RÉUSSI DE CORPO À PROPRIO TRANSITION HARMONIEUSE DU MODE CORPORATIF AU STATUT DE PROPRIÉTAIRE FRANCHISÉ POUR ANDRÉ TREMBLAY, À LA BARRE DE CE PROVIGO DEPUIS 14 MOIS. DANS UN SECTEUR OÙ PLUSIEURS CONCURRENTS S’AFFRONTENT, PAS QUESTION POUR LUI DE S’ASSOIR SUR SES LAURIERS. Le goût d’aller plus loin Ni le désir d’apprendre ni l’ambition n’ont jamais fait défaut à ce gestionnaire, qui a grandi dans l’épicerie-boucherie familiale de son père, Laurent Tremblay, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Une petite épicerie de quartier, d’à peine 8000 pi2, où il a touché à tout. À 15 ans, il veut connaître autre chose et, toujours étudiant, va travailler le soir et la nuit chez Provigo pour remplir les tablettes. Il a été ensuite gérant de nuit, puis gérant d’épicerie de jour. « Je me souviens fort bien avoir dit souvent à mes collègues de nuit que j’allais avancer, confie-t-il. Ils se moquaient de moi. » Quelques moqueries n’allaient pas ébranler sa détermination. À 22 ans, il accepte le poste de directeur adjoint d’un Provigo affilié à La Prairie. C’est là qu’il rencontre Nathalie Simard. Il y restera de 1988 à 1991. De fil en aiguille, il devient directeur de magasins corporatifs pour Provigo, de 1992 à 1998. Puis, c’est la grande aventure Loblaws. De 1998 à 2001, il participe à l’ouverture des magasins Loblaws de Longueuil et d’Angus et en assure la bonne marche. Mission accomplie, il devient directeur de district (une quinzaine de magasins) pour Loblaws, Maxi, Maxi&Cie et Provigo, jusqu’en 2010, année où il décide de couronner sa fructueuse carrière du seul titre qu’il lui manquait, marchand propriétaire franchisé. Le comptoir des mets préparés offre une cinquantaine de produits différents. PHOTOS : DIANE BEAUDIN Ce n’est pas la présence d’autant de concurrents qui allait arrêter André Tremblay quand il a répondu favorablement à l’offre de Provigo en septembre 2009. Au contraire, cela allait l’aiguillonner. « Mais ce fut d’abord un choix familial, précise-t-il. Mon épouse, Nathalie Simard, allait venir travailler avec moi et peut-être qu’un de mes trois enfants se laisserait-il tenter par la relève. Ma fille et un de mes garçons, tous deux étudiants, y travaillent déjà à temps partiel. Vivre cette expérience en famille a été le moteur premier de ma décision. » par Françoise Pitt Du supermarché devenu perron d’église Le Provigo André Tremblay de Longueuil a une superficie totale de 42 000 pi2 et une surface de vente de 40 000 pi2. Soixante pour cent de la superficie sont dédiés aux produits périssables et 40 % à l’épicerie sèche. En collaboration étroite avec l’équipe Provigo, André Tremblay a effectué beaucoup d’améliorations au magasin depuis 14 mois. Il aime décrire son commerce comme une épicerie de proximité. « C’est cet aspect et cette notion que je compte développer davantage, dit-il. Je suis un gars de terrain, très à l’aise pour motiver une équipe. J’aime rencontrer les clients, parler avec eux, connaître leurs goûts et leurs besoins pour y répondre de façon adéquate. Aujourd’hui, les gens viennent au supermarché quatre et même cinq fois la semaine. Beaucoup se croisent à la caisse, surtout entre 16 et 19 h, et en profitent pour se raconter les derniers potins, un peu comme on le faisait autrefois sur le perron de l’église le dimanche. » André Tremblay, marchand propriétaire franchisé du Provigo Longueuil, en compagnie de son épouse, Nathalie Simard, gérante de service. Nous accueillent les fruits et légumes dans leur coloré bouquet de fraîcheur. Le gérant, Nacer Benouatas, fait en sorte que ce rayon se démarque par la variété de son offre. C’est un vétéran qui a ses entrées partout, au dire d’André Tremblay. En saison, ce sont les produits locaux qui ont la vedette : petits fruits, blé d’Inde, pommes de terre, pommes, brocoli, salade, céleri, chou-fleur, etc. Tout ce qui sort du champ à l’été et à l’automne se retrouve ici. Plus les fruits exotiques, les fruits et légumes coupés, les produits biologiques et d’autres produits en marchandisage croisé. Suit la charcuterie, menée par Chantal Morin, puis les mets préparés, auxquels on a ajouté des pieds linéaires pour satisfaire aux demandes de la clientèle vieillissante. Une cinquante de produits différents au rayon des mets préparés, à saveur maison, dont une partie est faite par un partenaire d’affaires. Un superbe comptoir de fromages fins accroche le regard : au-delà de 300 sortes. À la boulangerie, le gérant, Frédérik Desrochers, est pâtissier-décorateur. Il va sans dire qu’il fait des merveilles. Des gâteaux sublimes, des flans aux fruits, des éclairs, des mousses, des mille-feuilles, etc. Des pains cuits sur place, de l’ouverture à la fermeture. Toute la panoplie des pains commerciaux et une belle gamme de pains de fournisseurs locaux. Le poissonnier, Gaétan Daunais, affiche ses trente ans d’expérience dans la présentation impeccable de son comptoir. Variété, fraîcheur, qualité et service sont ici à l’honneur. Suivent les viandes, gérées › L’ALIMENTATION AVRIL 2011 19 VISITE GUIDÉE Facteurs de succès « La première des choses pour réussir dans ce métier, c’est d’apprendre à bien connaître son monde, le personnel aussi bien que la clientèle », déclare André Tremblay. Il inculque à son personnel le désir constant de sortir des sentiers battus, de surprendre la clientèle avec un service personnalisé, hors du commun. « Quatre-vingts pour cent du succès sont imputables à l’équipe », affirme-t-il. Présentation impeccable au rayon de la poissonnerie. Un superbe comptoir de fromages fins : au-delà de 300 sortes. par Luc Poulin, où l’on est passé sans problème du mode prêt-à-vendre au mode produits préparés sur place. Cinq bouchers y boulonnent dont au moins un ou deux pour répondre aux demandes de coupe et cuisson de la clientèle. Les bouchers cumulent des années d’expertise. Dans la bulle, près de 40 sortes de produits marinés prêts-à-cuire, selon les saisons. s’échelonnant sur une dizaine de kilomètres. Elle se compose autant de jeunes familles, d’aînés que de professionnels et de cols bleus. Une clientèle francophone à 80 %. La proximité du Centre hospitalier Pierre-Boucher y assure régulièrement la visite de gens qui font leurs emplettes leur quart de travail terminé. Produits locaux et produits en vrac sont mis en vedette partout dans le magasin. La gamme des produits en vrac offerte a été considérablement élargie. Entre autres fournisseurs régionaux : Fromagerie St-Guillaume, Aux petits plaisirs d’ici, Les sœurs en vrac, Boulangerie artisanale La mie bretonne, Maison Crowin (pâtisseries), etc. Un petit bistro, avec un micro-ondes, peut accueillir une trentaine de clients. Au menu : salades, sandwiches, pizzas, poulet chaud, frites, etc. Neuf caisses de sortie, plus deux à la courtoisie et une aux repas sur le pouce. Heure d’ouverture : de 8 h à 22 h tous les jours. Livraison gratuite avec tout achat de 25 $ et plus, gratuite en tout temps pour les 65 ans et plus. Pour répondre aux demandes de cette clientèle, un personnel de 85 personnes, dont 37 à temps complet et 48 à temps partiel. Bon nombre de ces employés sont là depuis longtemps. Pour mener la barque avec le marchand propriétaire, une formidable brochette de sept gérants. « Passer du mode corporatif à celui de propriétaire affilié constitue un changement de taille pour le personnel, concède André Tremblay. Il faut gagner sa confiance et son respect. Il faut aussi être à son écoute pour qu’il se sente véritablement partie prenante de tous les changements à effectuer. On est tous ensemble dans le même bateau. » La force de l’équipe Sis boulevard Roland-Therrien, coin boulevard CuréPoirier, le Provigo Longueuil accueille une clientèle 20 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 Aujourd’hui, André Tremblay n’hésite pas à affirmer que la force principale de son supermarché, c’est son équipe au grand complet. Et il se dit comblé : un couronnement de carrière comme il l’avait rêvé. André Tremblay est passé maître dans l’art de « gagner les saisons ». Autrement dit, le produit just-in-time. « Il faut savoir quand rentrer les produits pour la saison à venir et quand les sortir », tranche-t-il. Il tient à faire découvrir un nouveau produit aux employés, pour qu’ils le connaissent bien et sachent le mettre en valeur, bien avant de le présenter à la clientèle. Les membres du personnel sont sollicités pour trouver plein d’idées de marketing. La grande disponibilité des produits est un atout majeur de ce supermarché : sur les dix variétés d’un produit, le client peut assurément en trouver neuf en tablettes. Autre point fort : la présence attentionnée du marchand propriétaire et des responsables de chacun des rayons. Sans doute les clients les sentent-ils très empathiques et à l’écoute de leurs attentes, auxquelles ils répondent de façon adéquate et rapide, autant que faire se peut. Les produits en vrac sont à l’honneur partout dans le magasin. EN COULISSE CUISINER : UN PLAISIR COLLECTIF ! QUESTION DE PRÉPARER DES PLATS SAINS, ÉCONOMIQUES ET APPÉTISSANTS, DES CENTAINES DE QUÉBÉCOIS SE RENCONTRENT POUR FAIRE LA CUISINE EN GROUPE. C’EST CE QU’ON APPELLE LES CUISINES COLLECTIVES. Les cuisines collectives consistent à réunir un minimum de trois personnes pour concocter des mets, à raison d’au moins une fois par mois, en suivant quatre étapes : la planification, l’achat, la cuisson et l’évaluation. Les participants choisissent ensemble les recettes qu’ils réaliseront avant d’aller effectuer les emplettes, de cuisiner et d’ensuite évaluer le succès de leur labeur, afin de s’améliorer à la prochaine rencontre culinaire. Les personnes seules disent souvent ne pas aimer cuisiner. Les cuisines collectives sont donc tout indiquées pour celles-ci puisqu’elles permettent notamment de briser l’isolement. Cette initiative, qui aurait vu le jour au Québec (d’autres affirment que ce serait au Pérou), comporte plusieurs avantages connexes : sortir de la maison; construire la confiance en soi; encourager les initiatives; valoriser l’autonomie et la prise en charge; valoriser, acquérir et partager ses connaissances; construire un réseau d’entraide; tisser des liens avec des agriculteurs et encourager l’agriculture écologique et locale. On y partage certaines valeurs comme la solidarité, la démocratie, l’équité, la justice sociale, l’autonomie, le respect, la dignité, ainsi que la prise en charge individuelle par Josianne Haspeck et collective, souligne Marie Leclerc, coordonnatrice des communications et de l’analyse politique au Regroupement des cuisines collectives du Québec (RCCQ). « C’est plus que de la cuisine. Il y a des gens qui n’ont pas beaucoup de connaissances culinaires, mais plusieurs restent membres d’une cuisine collective pendant des années par plaisir, indique-t-elle. Un moment donné, ils ont plus de connaissances et ils les partagent avec les nouvelles personnes qui embarquent dans le groupe. Ils développent une autonomie. Une autonomie, ça ne veut pas dire : merci bonsoir. J’ai appris ce que j’avais à apprendre et je m’en vais de mon côté. Ça peut signifier que je poursuis avec mon groupe de cuisines collectives, mais je partage mes connaissances et j’en acquiers d’autres. » D’ailleurs, les cuisines collectives s’inscrivent dans une démarche visant l’atteinte de l’autonomie alimentaire. C’est-à-dire l’accès, en tout temps et à long terme, à une quantité quotidienne suffisante de nourriture saine, variée, salubre, et à un coût raisonnable. Cette autonomie s’acquiert par l’action collective et solidaire de se prendre en charge individuellement pour le mieux-être d’une communauté dans un esprit de développement durable. « Ce n’est pas une banque › L’ALIMENTATION AVRIL 2011 21 EN COULISSE de distribution alimentaire. On met l’accent sur le fait que les personnes deviennent actives face à leur propre situation », fait savoir Mme Leclerc. Elle favorise le respect de l’environnement, le commerce équitable, la consommation responsable et vise un équilibre durable entre la satisfaction des besoins présents et ceux des prochaines générations. Par ailleurs, certains groupes ont identifié une mission qu’ils veulent partager et suivre lors de leurs rencontres, comme de préconiser les produits biologiques, les recettes végétariennes ou sans allergènes. L’achat local est une philosophie de plus en plus prisée par les cuisines collectives. Plusieurs se sont notamment regroupées autour de jardins communautaires. À l’instar de celle du Grand Plateau, à Montréal, certaines prônent l’utilisation des paniers de légumes ou de viande respectueux de l’environnement, par le projet Fermier de famille d’Équiterre. D’autres pratiquent le compostage, comme Cuisines collectives LIMO, à Sorel-Tracy. Il s’agit alors d’une initiative locale, précise-t-elle. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il est faux de prétendre que les cuisines collectives réunissent surtout des femmes ou des gens en milieux défavorisés. Si c’était le cas il y a quelques années, ce ne l’est plus aujourd’hui. Ce projet rejoint non seulement des femmes, mais des hommes et des enfants, des gens de diverses ethnies, des autochtones, etc. Selon un rapport de recherche, réalisé par Danielle Fournier, Monique Provost, Nadine Goudreault de Relais femmes, en novembre 1998, intitulé Pauvreté et économie sociale : Les cuisines collectives comme stratégie de solidarité, 35 % des groupes sont composés de femmes uniquement, 39 % sont mixtes et près de 2 % rassemblaient des hommes uniquement. Chaque groupe est guidé par un animateur qui voit à accompagner les participants à accomplir les quatre 22 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 étapes de l’activité et à véhiculer les valeurs de l’initiative. Si la situation le permet, l’animateur transmet également de l’information quant aux valeurs nutritionnelles d’un produit ou d’une recette. « Il n’y a pas de cours magistraux. L’information va se transmettre au fur et à mesure de la démarche. La dimension de la salubrité est présente partout : dans la planification et la réalisation des achats, la réalisation des recettes », signale Mme Leclerc. C’est l’occasion pour certains d’apprendre à cuisiner; pour d’autres, de réapprendre ou d’aimer cuisiner. Là réside le rôle des cuisines collectives, précise-t-elle. « À force d’acheter du prêt-à-manger, on finit par perdre le sens du goût. Les cuisines collectives peuvent revaloriser le plaisir de cuisiner, de manger et de faire des achats », indique-t-elle. Qu’est-ce que ça change pour les détaillants? La coordonnatrice des communications et de l’analyse politique au RCCQ suggère aux détaillants des supermarchés de faire preuve d’ouverture envers leur clientèle qui participe aux cuisines collectives en favorisant, par exemple, le regroupement des achats. « Acheter en groupe laisse supposer de vendre une caisse d’oranges, par exemple. De ne pas vendre au détail pour les détaillants, ça peut paraître moins avantageux », mentionne Marie Leclerc. Selon elle, ce genre de réceptivité leur permettrait de fidéliser la clientèle, de s’assurer qu’il y ait des achats sur une base régulière et d’encourager un phénomène bénéfique pour la société. « Il pourrait également recevoir une rétroaction sur leurs produits. Individuellement, un client n’a pas le même impact qu’un groupe de cuisines collectives qui donne une rétroaction. C’est un sondage gratuit d’une certaine manière », estime-t-elle. Historique des cuisines collectives Le phénomène des cuisines collectives est devenu plus populaire au tournant des années 1990 lorsque le RCCQ a été créé pour aider celles-ci à s’organiser. C’est celle du quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, qui a été la première à voir le jour en 1982. Plus de 80 % des cuisines collectives sont nées entre 1991 et 1995. « Ça s’est transmis de quartier en quartier, avant de s’étendre partout au Québec. Seules les terres cries de la Baie-James n’ont pas de groupes de cuisines collectives », souligne Marie Leclerc. L’initiative appartient à Jacynthe Ouellette et sa sœur Sylvie qui se réunissaient régulièrement pour planifier et cuisiner leurs recettes, tout en partageant les coûts. « Le moment déclencheur a été une situation difficile comme bien d’autres personnes peuvent vivre. On n’arrivait pas à manger pour le mois. Ayant des enfants, on trouvait important de les nourrir convenablement. C’est pour ça qu’on s’est mise ensemble pour mettre notre argent et nos achats en commun pour faire l’épicerie et la cuisine collective », conclut Jacynthe Ouellette. Les Cuisines collectives en chiffres • Selon des données recueillies en 2007-2008, il y a 400 organisations membres du RCCQ. • La compilation Besoins des membres du RCCQ, effectuée à l’automne 2001 indique qu’il existe 1 400 cuisines collectives au Québec qui sont rattachées au Regroupement. Elles réunissent 6 780 participants. • Celles-ci cuisinent 847 500 portions par mois et 8 475 000 par année. • Quelque 37 000 bouches sont nourries au Québec grâce aux plats qui y sont préparés. PETITES SURFACES LOIN DE SON PROFIT PARTOUT AU QUÉBEC, EN RÉGION, LES PETITES SURFACES RELÈVENT DE GROS DÉFIS. ET TENTENT, TANT BIEN QUE MAL, DE SATISFAIRE TOUS LES BESOINS DE LEUR CLIENTÈLE. par Judith Lussier Chaque jeudi, les clients de Frédéric d’Amours, propriétaire de deux Marchés Richelieu à Rivière-duLoup, reçoivent leur circulaire. Mais il arrive que certains d’entre eux soient déçus. C’est que plusieurs produits affichés en spécial n’ont pas encore atteint les tablettes des épiceries de monsieur d’Amours. « Quand il y a des produits en spécial, il nous arrive de ne pas en avoir de la semaine, avoue-t-il. Ça peut prendre quatre jours avant que les produits se rendent de Montréal à chez nous. Si le produit sort de l’usine le jeudi, il n’y a pratiquement pas de chance que je l’aie avant le mardi, le temps qu’il passe à l’entrepôt le vendredi, qu’il y reste le week-end, que les commandes soient passées le lundi et qu’il parte finalement… Quand il s’agit de produits périssables, on ne peut carrément pas en avoir, puisqu’ils auront atteint leur date de péremption à leur arrivée sur les tablettes. » L’approvisionnement est donc le plus grand défi de monsieur d’Amours, un défi qui paraît pour lui sans solution. « Je ne pourrai jamais couper la distance qui me sépare de l’usine à Montréal », dit-il. Cet enjeu touche particulièrement les produits préparés, comme les salades, ou les légumes coupés et emballés, par exemple, ceux de la marque Taylor, que l’entreprise met régulièrement en vente. › Le média de l’industrie alimentaire québécoise 1961 2011 50 LES GRANDS DOSSIERS Juin NOTRE SAVOIR-FAIRE Les fromages | Les DATE DE TOMBÉE 22 AVRIL 2011 | poissons et fruits de mer | Les produits locaux Téléphone 514 271-6922 | Toronto 416 283-3170 | www.l-alimentation.com NOUVEAU SITE INTERNET www.l-alimentation.com Billet de la rédaction | Actualités | Nouveautés | Calendrier L’ALIMENTATION AVRIL 2011 23 PETITES SURFACES À cela s’ajoutent les frais de livraison, dont les marchands doivent tenir compte dans leurs marges opérationnelles. « Quand on fait partie d’une chaîne, on a des prix de chaîne, explique Frédéric d’Amours. On paye les articles au même prix, on les vend au même prix. » Encourager les produits locaux? C’est une option que Frédéric d’Amours privilégie, mais ce n’est pas gagné d’avance non plus. « Ce n’est pas facile, pour un distributeur indépendant, de se rendre chez nous », dit-il. « Souvent, les producteurs indépendants ont le désir d’atteindre les tablettes des petites surfaces, mais ils n’en ont pas les moyens», explique Marie-Hélène Giguère, agente d’information à l’Association des détaillants en alimentation du Québec. Et entre se rendre à une grande surface à côté et le dépanneur du bout du rang, la décision rationnelle est de fournir au plus offrant. « Pourtant, rappelle Marie-Hélène Giguère, les petits fournisseurs, ce sont les futurs Oasis et Lafleur, il faut les encourager. » L’union fait la force Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on semble avoir trouvé une solution au problème de l’éloignement. Au nombre de 47, les dépanneurs et marchés de la bannière Sagamie semblent être un incontournable dans la région. Un incontournable, du moins, pour les fournisseurs. Les problèmes d’approvisionnement ne font pas partie des soucis de Jacques Falardeau, le président-directeur général de la bannière. « À l’ère de la mondialisation, on a accès aux mêmes produits, on parle avec les mêmes directeurs de comptes », explique-t-il, en admettant que c’est le nombre qui fait la force de son groupe. La recette du succès, selon monsieur Falardeau? « Nous avons un bon pouvoir d’achat parce que nous nous sommes regroupés sous une bannière, mais en même temps, on laisse assez de liberté à nos marchands, même si l’on a des ententes avec plusieurs producteurs. Si un client veut un produit, nous allons tout faire pour l’avoir. Nous n’avons pas de listing limitatif ou obligatoire, mais certains produits ristournent plus que d’autres en raison de nos ententes », explique-t-il. Créée en 1978, la bannière Sagamie se distingue en effet par son caractère régional. En 1988, ce qui était d’abord une simple association de marchands s’est donné les moyens de bien gérer son approvisionnement en créant un siège social qui y serait dédié. Cela lui a permis de tisser des liens solides avec les gros fournisseurs, mais aussi avec les producteurs de la région. « Les produits régionaux ne sont pas plus difficiles à faire rentrer, estime Jacques Falardeau. Nous, ça fait des lunes qu’on fait affaires avec eux. » Plusieurs produits de laiteries et de fromageries locales ont ainsi trouvé leur place dans les marchés du groupe Sagamie. Un problème de marges Jacques Falardeau estime pour sa part qu’il est plus facile de faire des affaires en région qu’en ville, où la 24 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 concurrence est plus féroce. Mais en région, la concurrence s’opère différemment. La guerre des prix qui se produit sur certains produits pour l’ensemble de la province pourrait avoir des conséquences plus graves en région, où les propriétaires de petites surfaces sont pris à la gorge. S’ils cessent de vendre un produit parce qu’il n’est pas assez rentable, ils se priveront d’une clientèle désireuse d’effectuer tous ses achats sous un même toit. Ils continuent donc de vendre à perte des produits d’appel comme le lait, la bière et les périodiques. « Plus qu’un problème pour les petits propriétaires, c’est un enjeu de société », estime Marie-Hélène Giguère. Aux États-Unis, où de grandes chaînes comme Walmart ont signé la mort de plusieurs petits commerces, certains habitants de régions éloignées doivent parfois parcourir 100 kilomètres pour se procurer des biens essentiels tels que le lait ou le pain. On a qualifié ces régions de déserts alimentaires. À Barraute, en Abitibi, ce ne se sont pas des denrées alimentaires que Rémi Fiset, propriétaire du dépanneur Be-Ja-My, songe à cesser de vendre, mais de l’essence. « L’essence fait venir du monde, mais on la vend souvent à perte », affirme-t-il. Lorsqu’il l’achète à 1,11 $ le litre pour la vendre à 1,149 $, monsieur Fiset bénéficie d’une marge de 3 ¢. Avec les frais de crédit, imprévisibles, et les autres frais transactionnels, ce n’est pas la mer à boire. « Et si je vendais l’essence à un cent de plus, les gens iraient ailleurs », explique-t-il. Barraute n’est pas à la porte, mais ça n’empêche pas le dépanneur Be-Ja-My d’avoir un compétiteur à 600 mètres. « Quand on négocie nos contrats d’essence, on essaie d’avoir de meilleurs prix, mais d’une compagnie à l’autre, ils se tiennent », explique monsieur Fiset. Une solidarité que Frédéric d’Amours, à Rivière-du-Loup, n’observe pas nécessairement entre les épiceries, dépanneurs et supermarchés. Selon lui, c’est toute l’industrie qui vit le problème des marges en s’imposant des prix trop bas. « Ça n’a pas d’allure que les consommateurs s’attendent à payer 99 ¢ pour une barquette de champignons en spécial, s’exclame-t-il. C’était le même prix il y a 25 ans! On se donne des marges trop serrées. » Évidemment, la tyrannie des bas prix touche différemment les banniérés, les chaînes corporatives ou les indépendants, mais chose certaine, elle frappe fort en région. À Rivière-du-Loup, Frédéric d’Amours évoque une piste de solution : « Si nous fixions le prix plancher au prix facturé, ça ne changerait pas grand-chose pour le client, mais ça ferait une grosse différence pour nous. Mais ça, c’est illégal, et ça avantage les marchands, pas les chaînes. » NOUVELLES BRÈVES PAINS & SAVEURS SUCCÈDE À L’AUTRE PAIN La boulangerie de Saint-Bruno, l’AUTRE PAIN, s’est métamorphosée dernièrement en un espace gourmand renommé PAINS & SAVEURS. La maison offrira toujours une grande gamme de produits gourmands incluant non seulement la boulangerie et la pâtisserie, mais aussi le prêt-à-manger, les charcuteries, les fromages et autres produits d’épicerie fine. « Il y a quinze ans, nous nous étions donné comme mission d’offrir une très grande variété de pains et de viennoiseries confectionnés avec les meilleurs ingrédients incluant les farines locales. Une tendance qui n’était pas encore à la mode à cette époque », explique Frank Barberio, co-propriétaire de PAINS & SAVEURS et responsable de la boulangerie et de la pâtisserie. Pour supporter concrètement ce changement de nom, des actions précises ont été mises de l’avant. Une formation de perfectionnement supérieur avait lieu récemment pour l’équipe de production en pâtisserie et en boulangerie. Des experts français sont venus apporter leur savoir-faire et introduire les dernières tendances européennes. Des artisans en charcuterie, en fromagerie et en épicerie fine ont été recherchés afin de bonifier et garnir les tablettes de l’établissement qui propose également le prêt-à-manger, le service traiteur et un coin restauration avec terrasse. PRÉCISIONS… RESPONSABLES À la suite de la parution de l'article « Les produits biologiques et équitables : un choix cohérent » dans notre édition de mars dernier, nous aimerions apporter quelques précisions sur la certification responsable, qui se différencie des certifications biologiques et équitables, généralement mieux connues des consommateurs. Carlo Granito, président de Terra café et thé, aime évoquer le « cercle vertueux du commerce responsable », pour expliquer les tenants et aboutissants de l’importation de café UTZ Certified. « On parle de responsabilisation plutôt que de charité. On valorise les négociations directes avec le fermier, sur une base de respect mutuel. On fonde notre choix sur la valeur intrinsèque du produit, et non pas sur celle du prix du marché, d'un prix plancher ou d'un quelconque rapport de force », résume-t-il. Le premier critère d’exigence de Terra café et thé est l’excellence du produit. Le second : que la prime sur le prix offert au fermier ou à la coopérative soit utilisée de façon socialement responsable. Grâce à ce prix de beaucoup supérieur à celui du marché, il est possible d’apporter des améliorations continues dans la gestion et l’exploitation plus performante de la ferme, ainsi qu’au niveau du développement durable, tant sur le plan environnemental que sociétal. L’acheteur certifié, comme Terra, s'engage à acheter progressivement jusqu’à 100 % de son café importé UTZ Certified, afin d’éviter qu’une entreprise utilise la certification UTZ comme simple façade marketing. Carlo Granito a développé une étroite relation de confiance, de respect mutuel et d’amitié avec les fermiers. « Il m’arrive de payer mes achats plusieurs mois à l’avance, avant le début des récoltes, pour les aider à financer leur récolte, à réparer le tracteur, à acquérir des fournitures médicales ou à résoudre d’autres difficultés comme des problèmes administratifs liés à l’obtention de certificats d’exportation, fait-il remarquer. Autrement, les plus petits producteurs seraient forcés de remettre leur récolte aux multinationales… » Une certification à faire connaître! ÇA FAIT LA NOUVELLE... NOUVEAUX MARCHANDS PROPRIÉTAIRES FRANCHISÉS PROVIGO Le 10 mars dernier, Michel Milot devenait le marchand propriétaire franchisé du Provigo de Saint-Jean-surRichelieu. Passionné par le secteur de l’alimentation, M. Milot a occupé différents postes de responsabilité, dont celui de directeur du Loblaws Cowansville puis a grimpé les échelons pour devenir marchand propriétaire franchisé. La même journée, on annonçait également que Frédéric Barbeau devenait, après avoir travaillé dans le secteur de l’alimentation pendant plus de 15 ans, le 33e franchisé du réseau à titre de marchand propriétaire du Provigo sur le boulevard L’Ormière à Québec. Toutes les nouvelles de l’industrie à l’adresse www.l-alimentation.com, sous l’onglet « Actualités » INDEX DES ANNONCEURS A. Lassonde inc...................................................................7 Banques alimentaires Canada........................................9 Brasserie Licorne Québec inc. .......................................3 Cascades Groupe Tissu ..................................................13 Chambre de commerce italienne Canada ..................2 Compagnie de Tabac Nationale ltée..........................24 Conagra Foods Canada...................................................16 Croustilles Yum Yum ......................................................18 Desjardins Assurances générales ................................21 Fulcrum Média inc. ...........................................................8 General Mills Canada .....................................................27 IGPS Company LLC ..........................................................5 Instore Products Limited...............................................14 Kruger Products L.P........................................................28 Ocean Spray International inc. ...................................20 Peterson Farms inc. .........................................................19 Reliance Protectron inc. ..................................................4 Saladexpress........................................................................6 SC Johnson Canada..........................................................12 Solutions Moneris .................................................22 et 25 Unisource Canada inc. ...................................................24 Vidéologie SENC..............................................................23 L’ALIMENTATION AVRIL 2011 25 QUOI DE NEUF ? UN NOUVEAU PRODUIT À FAIRE CONNAÎTRE ? COÛT : 475 $ | TÉLÉPHONE : 514 271-6922 DES PAINS SANS AGENTS DE CONSERVATION ET SANS AGENT CHIMIQUE Vraie Nature crée une nouvelle génération de pains naturels aux valeurs nutritionnelles uniques faits avec les meilleurs ingrédients : le blé utilisé est complet et est cultivé en agriculture raisonnée dans le respect de l’environnement. Les trois premières variétés contiennent du lin germé et du tourteau de chanvre, mais ne contiennent aucun gras et aucun sucre ajoutés. Tout est naturel, même la façon de le boulanger; le temps et la germination font que le pain est moelleux, bon au goût et bon pour la santé. Vraie Nature est un produit du Québec à 100 %. RENSEIGNEMENTS : BOULANGERIE AUGER, 1 800 561-9523 Dirigez-vous vers notre site Internet à l’adresse www.l-alimentation.com, sous l’onglet « Nouveautés » INSTRUMENTATION DE CONTRÔLE GENEQ est un fier partenaire de l’industrie agroalimentaire québécoise depuis déjà plusieurs années. Vous trouverez chez nous des instruments et des consommables pour votre contrôle de la qualité ainsi que vos programmes HACCP. Que vous œuvriez dans la recherche, la production ou la transformation d’aliments, n’hésitez pas à consulter nos spécialistes. Notre gamme de produits inclut des thermomètres, balances, pH mètres, réfractomètres, des gants, tout comme des appareils de mesure de l’activité de l’eau. STROMBOLI VOUS PRÉSENTE SA NOUVELLE GAMME DE PIZZAS BIOLOGIQUES RENSEIGNEMENTS : www.geneq.com La pizza Stromboli est de plus en plus reconnue comme étant la pizza haut de gamme du Québec. Sa pâte fine est faite avec de la farine non blanchie et est étirée à la main avant qu’on y ajoute de savoureux ingrédients québécois. Fières d’avoir été les premières pizzas accréditées Aliments du Québec, les pizzas Stromboli innovent encore en ajoutant de nouvelles saveurs, accréditées biologiques par Ecocert. Offrez à vos clients les nouvelles pizzas biologiques québécoises. Nous sommes aussi très heureux de vous les offrir à un prix de vente très compétitif. RENSEIGNEMENTS : CLARK DROUIN LEFEBVRE, 450 449-4171 OU 1 888 528-0578, www.pizzastromboli.ca PLUS QU’UN SIMPLE MÉLANGE ! POUR UNE PROTECTION OPTIMUM ! Créations œufs vous offre maintenant son mélange pour pain doré, disponible en deux délicieuses saveurs de cannelle et d’érable. Fait à partir de vrais blancs d’œufs et d’autres ingrédients sains, il ne contient ni cholestérol ni matière grasse. Faire du pain doré n’aura jamais été aussi facile. Vous n’avez qu’à verser, tremper et cuire! Ce favori de toute la famille est prêt à servir en quelques minutes seulement! Incognito offrira, dès avril, une toute nouvelle ligne de produits, la gamme Optimum. La Maxi Optimum offre une absorption maximale doublée d’une protection anti-odeurs et devient ainsi la serviette la plus absorbante de la gamme. Une protection conçue spécifiquement pour les flux très abondants. Le Protègedessous Optimum, quant à lui, est une protection quotidienne idéale pour les pertes légères et offre également une protection anti-odeurs pour une sensation de fraîcheur tout au long de la journée. Incognito Optimum : une protection anti-odeurs et une absorption optimale. RENSEIGNEMENTS : FERMES BURNBRAE, 1 800 666-5979, www.burnbraefarms.com/contact LES VIANDES BIOLOGIQUES DE CHARLEVOIX FAIT ENCORE DES PETITS ! L’entreprise charlevoisienne est fière de mettre sur le marché de nouveaux produits, en continuité avec sa gamme existante! De par son succès, elle offre maintenant à ses clients quatre nouvelles verrines : une rillette de porc, un pâté canneberges-sirop d’érable, un pâté morilles-noisettes ainsi qu’un ragoût de boulettes de porc. Certifiés biologiques et sans nitrites ajoutés, sans gluten, date d’un an, mise en marché réfrigérée ou sur tablettes, prix concurrentiel avec les produits non bios, goût franc et généreux… les produits ne pourront que continuer à séduire les consommateurs! RENSEIGNEMENTS : SENA, 1 866 840-0044 RENSEIGNEMENTS : 514 816-2420 OU 1 888 435-6785 C’EST DU CHOCOLAT... FAIT DE LA MANIÈRE CHEERIOS ! Toute votre famille aimera le plus récent ajout à la famille Cheerios. Les nouvelles céréales Cheerios au chocolat à saveur naturelle de vrai cacao sont faites de grains entiers, et contiennent 9 grammes de sucre par portion. Bien sûr, elles sont délicieuses aussi! Avec une touche de goût chocolaté à chaque bouchée, soyez certains d’être les premiers à les essayer quand elles arriveront dans les magasins en juin 2011. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT GENERAL MILLS DISPONIBLE POUR UN TEMPS LIMITÉ ! Faites de tranches épaisses, croustidorées et délicieusement assaisonnées au bacon et à l’érable, elles sont soigneusement cuites dans l’huile de canola, une recette à la fois, et assaisonnées à la perfection. Préparées à Warwick, au Québec, là où l’on produit de savoureuses croustilles depuis plus de 50 ans. Sucrez-vous le bec! RENSEIGNEMENTS : 1 877 791-9986 [email protected] UNE NOUVELLE SUCRÉE Sucre Redpath offre désormais le sucre granulé en contenant refermable. Facile à utiliser, ce contenant s’ouvre sans dégât et vous n’avez qu’à prendre la quantité de sucre désirée. Facile à ranger dans le garde-manger, ce contenant est réutilisable pour entreposer différentes choses. De plus, il est recyclable. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT REDPATH, fr.redpathsugar.com 26 L’ALIMENTATION AVRIL 2011